(✰) message posté Mer 3 Juin 2015 - 17:45 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian caressait longuement la douceur de la joue d’Aiden, il était logé dans ses bras, blottis dans el confort de ses bras. Les rideaux se soulevaient sous l’effet d’un petit vent chaud Australien, leurs corps nus enlacés s’épousaient à merveille, lorsqu’un éclair zébra dans le ciel, il tourna la tête, contemplant la tempête et l’orage. Les fenêtres se mirent à balloter d’avant en arrière, l’une se brisant dans un millier d’éclats, l’eau remuait plus vive sur la plage. Un spectacle chaotique qui sombrait dans le contemplatif horrifique, l’homme se délectait. Il tourna la tête pour connaitre l’avis d’Aiden, il était debout face à lui, le regardant moqueur, le pointant de son doigt. Le jeune homme clamait haut et fort, qui voudrait d’un vieux tel que lui. C’est à ce moment qu’il tourna la tête vers le miroir de la luxueuse salle de bains de la chambre d’hôtel, un visage émacié, fatigué, creusé par les multitudes de rides. En sueur il se réveilla dans un lit londonien et vide, dans ce loft qui respirait sa propre solitude. Sa main chercha le contact d’un être mince à ses cotés, rien, seulement le creux qu’il avait lui-même formé pendant les quelques heures de sommeil qu’il avait eut. Il se leva, ca faisait une semaine, qu’il était rentré. Un séjour formidable, chaque jour une nouvelle activité, ils avaient fait les singes dans les bois, visité le désert, à la rencontre des kangourous, il avait réussis à attirer pour un opéra Aiden, dans lequel il avait passé la moitié de son temps à se plaindre et la seconde à dormir. Même ça, il s’en moquait car il avait été avec lui. Et entre toutes activités, il y avait eut ce sexe intense, cette complicité, il avait même eut l’audace de l’attacher au lit, et sur le chemin du retour, avant que la frontière Australienne ne marque la rupture de ce couple éphémère, il avait attiré dans la cabine étroite des latrines le jeune homme et l’avait fait entré dans le club des six mille (club des six mille pieds d’altitude). Certes, ils avaient été un peu débraillé, il avait juste eut envie de le réaliser cette envie commune, même lui n’avait jamais eut cette audace.
Sous les nuages gris perles du plafond londonien, ils reprirent un taxi, il déposa Aiden chez lui, n’ayant aucun geste tendre envers lui, pas un seul baiser, pas une caresse. Il avait respecté sa part du contrat. Et pourtant à chaque fois qu’il allait dormir depuis, le cauchemar se répétait. Il avait pris la décision de ne pas le recontacter, de ne plus prendre de nouvelles, de lui laisser sa jeunesse. Au départ, en prétendant ce simulacre de sentiments amoureux, il avait pensé l’éloigner de lui, de peur que ces sentiments se réalisent justes et véritables. Aiden refusait de se fixer, pourtant après ce séjour, il réalisait la dépendance à l’agréable odeur de sa peau, la douceur de ses lèvres, le goût de son haleine. Ses manies, ses plaintes, ses sourires. Depuis qu’il était rentré, un nouveau tournage avait débuté, non loin de l’université du jeune homme. Même s’il avait évité tout appel, tous les soirs, il allait sur un banc de l’université prendre un café, une sorte de repentance naturelle à ce qu’il avait fait.
Ce soir n’y manquait pas, depuis sept jours, il allait se poser sur ce banc, il avait retrouvé les costards trois pièces, sa mine sérieuse, son indifférence au monde. Il tenait avec fermeté son gobelet de café, alors qu’il faisait défiler plusieurs applications. Le rôle de producteur n’était pas la plus amusante qu’il soit, il accompagnait tous les jours le réalisateur, assis, il devait donner un conseil, gérer le tournage dans son intégralité, cependant la série était prometteuse. Les jambes croisées, le dos redressé, le visage concentré, il ne cessait de jeter quelques coups d’œil à la sortie de cours des étudiants, il avait bien vite repéré le bâtiment de littérature. Il y a deux jours il l’avait aperçu, et il avait disparu avant même qu’Aiden ne puisse ressentir sa présence. Ce soir il était concentré sur son gadget électronique, trop pris par les tâches à venir, qu’il en oubliait le lieu et la raison de sa présence.
(✰) message posté Mer 3 Juin 2015 - 22:12 par Invité
L'Australie s'était drôlement bien passé. Après notre première partie de jambes en l'air, nous avions fini par jouer au petit couple comme monsieur le désirait et je m'étais surpris à apprécier ce petit jeu même si ce n'était absolument pas dans mes habitudes de me montrer en publique avec quelqu'un. Que ce soit Lazerian ou bien avec une femme. Il avait très vite compris que ce n'était pas lui le problème, je me fichais pas mal d'être vu en sa compagnie mais je n'étais tout simplement pas comme ça. J'avais toujours eu des envies qui n'étaient pas les mêmes que les autres. J'avais toujours eu cette soif de sexe sans vouloir plus et il l'avait toujours su puisque lors de notre première rencontre, je le lui avais bien fais savoir. Il était à l'opposé de ce que je pouvais être et m'avait toujours dis vouloir se poser. Mais pourquoi avec moi ? Pourquoi avoir des sentiments pour un jeune homme comme moi ? Je n'étais pas digne d'être le petit ami de quelqu'un et je lui avais toujours dis ne pas être bisexuel mais bien un hétérosexuel à 100%. Je m'étais rapidement trompé, éprouvant une certaine envie de toujours vouloir coucher avec lui et en Australie, cela n'avait pas dérogé à la règle puisque j'avais eu envie de lui à la minute où nous nous étions assis sur ces fauteuils hideux et peu confortables (enfin bien mieux que la seconde classe tout de même) dans cet avion qui nous emmenait dans une destination que j'avais toujours eu envie de découvrir. Finalement, Laz avait tout préparé en quelques minutes me laissant tout de même assez surpris. Je n'aurais jamais pensé qu'il fasse un geste comme ça, surtout après ce que j'avais pu lui dire ou bien lui faire mais visiblement, il voyait quelque chose pour lui, comme pour moi. L'Australie avait été quelque peu particulier, mais j'avais pour la première fois assisté à un spectacle, enfin j'avais été à l'Opéra, quelque chose que je ne ferais jamais sur le sol Européen, non jamais de la vie. D'ailleurs, je ne savais toujours pas comment il avait eu cette patience avec moi car je m''étais plains tout du long et ensuite endormi. Oui oui, endormi mais j'avais tout de même essayé pour lui faire plaisir. Ce n'était tout simplement pas mon délire. Nous avions essayé plein de choses, et nous avions beaucoup couchés ensemble. Que voulez-vous, je ne pouvais pas me refaire et très franchement, le sexe avec Lazerian était tout simplement exquis. Il m'avait même fais plaisir en m'emmenant dans les toilettes de l'avion lors de notre retour, me faisant connaître un orgasme à plusieurs milliers d'altitude. Un pur plaisir.
Une fois sur le sol Européen, nous étions redevenus Lazerian et Aiden. Mes pensées un peu floues, nous avions pris finalement des chemins différents. Et nous ne nous étions absolument pas contacté depuis plus d'une semaine. Je n'avais pas revu Rosemarie non plus, préférant prendre du recul et écumant toutes les fêtes possibles et inimaginables pour essayer d'y voir un peu plus clair. Je n'aurais jamais pensé qu'un homme mette autant le bazar dans ma vie que venait de le faire ce satané Lazerian ! Soupirant, j'avais fini par me diriger du côté du bâtiment de littérature après avoir développé toutes les photos de mon voyage à Sydney. Il y avait de très très bons clichés et j'avais très envie de pouvoir les afficher et les présenter lors de mon devoir final. J'avais loupé une semaine de cours mais cela avait été pour la bonne cause. Cette semaine, j'avais été en pleine réflexion alors que ce n'était pas du tout mon habitude mais Lazerian obsédait toutes mes pensées et je ne savais pas du tout comment me comporter. La distance avait finalement été plus cruelle que je ne l'aurais pensé. J'avais envie de lui et ses baisers ainsi que son corps commençaient à réellement me manquer. Putain mais qu'est-ce qu'il se passait dans ma tête. Allumant une cigarette prise à la volée dans les mains d'un étudiant, je me dirigeais dans un petit coin lorsque je vis Lazerian assis sur un banc « Putain ! » avait été le seul mot que j'avais pu prononcer en le voyant au loin. Il était bien là mais qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre ici ? Me surveillait-il ? « Tu t'es perdu sur le campus ? Tu me surveilles ? Ou bien tu t'es dis que ta carrière te faisait chier alors pourquoi ne pas reprendre des études ennuyeuses. » entrée magistrale de la part de Aiden mesdames et messieurs. Tirant alors sur ma cigarette, je m'approchais légèrement de Lazerian, tout en gardant une assez bonne distance comme si cet homme dont je connaissais entièrement le corps allait me sauter dessus.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 16:04 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian était perdu dans ses pensées. Le goût amer de ce voyage lui restait, même si ce couple n’avait été au final que fallacieux, une fraude même à une véritable relation, puisque celui n’avait été qu’éphémère. Il n’y avait eut jamais rien de vrai, que cette simple attirance qui les avait lié depuis leur rencontrer. Leur chemin avait à nouveau pris les tournants incombant à leur vie. Pourtant il restait ce vide, cette petite sensation qui ne faisait que de muter, pour la rendre invivable. Et afin de poser ce cataplasme, il se rendait à l’université, juste pour l’apercevoir, seulement pour se rendre à l’évidence qu’Aiden n’avait absolument pas besoin de lui. Pourtant alors qu’il était là, jouant de ses doigts sur son téléphone, il fut sorti de ses pensées, par cette voix qu’il pourrait reconnaitre entre mille. Avant de relever les yeux, il marqua une pause, faisant mine de terminer ce qu’il était en train de faire. Ne sachant quoi répondre à toutes ces questions. Pourquoi pas une salutation normale ? Avec une lenteur exagérée, il redressa la nuque pour le regarder. Son corps mince était toujours mit soigneusement en valeur. Ses prunelles s’arrêtèrent un instant sur la cigarette qu’il tenait, encore fumante. Le producteur avait l’espoir de ne pas lui avoir donné de mauvaises habitudes en le côtoyant, il lui arrivait de lui prendre quelques taffes dans sa cigarette mais jamais une complète. Aide devrait savoir que toutes ces séries de question étaient totalement inutiles, il ne décrocha pas le soupçon d’un sourire. Pourtant, il suffisait d’un petit choc pour que le mur qu’il avait si parfaitement construis depuis des années vienne à s’écrouler, déjà fissuré par leurs nombreuses rencontres. Il hésita à partir, sans même lui répondre, afin de marquer définitivement la fin à toute conversation présente et à venir. Un silence dont il était roi. « Il semble que tu ailles le mieux du monde Aiden ! Je ne m’attendais pas à te voir…. » Lazerian était insolite dans ce décor, avec la façon de s’habiller, son âge, on pourrait le confondre avec un des professeurs d’université.
Sauf que les professeurs ne devaient pas beaucoup se mêler à la populace étudiante. Jamais il ne se justifier et encore pis, il ne donnera jamais la raison évidente qui l’avait conduis à ce banc. « J’avais un rendez-vous pour louer quelques locaux d’université pour le tournage de scènes d’une série que je produis ! Elle doit sortir prochainement… » Avant qu’Aiden ne lui saute à la gorge pour l’accabler de ne jamais lui répondre. Il y avait un fond de vérité dans ses paroles, il envisageait sérieusement de demander une autorisation de tournage dans cette université. C’était ses préoccupations. Une pulsion grandissante lui tordit l’estomac, l’envie d’embrasser ce jeune garçon, sans doute agacé par le regard infâmant de toutes ces jeunes femmes qui se retournaient sur lui. N’envisageant pas une seule seconde qu’elles pourraient se retourner pour lui. Il ne pu s’empêcher de jeter un regard noir à un troupeau de dindes qui n’arrêtaient pas de glousser. Par chance ses yeux avaient toujours la même efficacité, l’effet dissuasif voulu avait été immédiat, faisant disparaitre ce nœud de discordes. « Dis moi, la reprise n’a pas été trop dure ? J’espère pour toi qu’il n’y a eut aucun malentendu sur ton absence ? » C’est vrai, disparaitre ainsi pendant autant de temps pourrait être mal perçu par l’administration de cet établissement. Bien que l’université laisse tellement plus de libertés dans sa scolarité.
Lazerian rangea son portable, il avait envie d’une cigarette, pourtant il résista à la tentation. Le quarantenaire était concentré sur la personne en face de lui. Une distance raisonnable était restée entre eux, jamais il n’avait autant respecté le choix de l’étudiant de vouloir en rester là avec lui. Pourtant, cette distance le blessait un peu, plus qu’il ne le voudrait, elle ne faisait que confirmer ce qui existait entre eux, un vécu antérieur, qui n’était plus. Devait-il regretter d’être venu ?
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 16:36 par Invité
J'avais repris mes petites habitudes depuis une semaine. Me laissant le temps de vaquer à mes occupations, j'avais passer de nombreuses heures à me rendre à des soirées dans grand intérêt et à coucher à droite et à gauche pour me remettre les idées en place. Sans grand succès, puisque aujourd'hui, Lazerian était la seule personne à avoir pris possession de mes pensées sans que je ne sache pourquoi. J'avais passé une bonne semaine, nous avions vu pas mal de chose, nous nous étions concentrés sur nous deux et cela avait eu un effet assez étrange sur moi. Je m'étais plains, comme à mon habitude, j'avais tout fais pour nous mettre des barrières tout en essayant de passer une très bonne semaine en sa compagnie. Il savait très bien que je n'avais pas envie de me poser mais depuis que j'étais rentré, je me posais beaucoup trop de questions et je ne savais pas comment trouver une petite réponse. J'avais retrouvé mes pseudos amis, j'avais retrouvé les mauvaises habitudes que j'avais, seulement, quelqu'un était tout simplement en train de me rendre complètement fou. Mes idées étaient de travers et le voir en face de moi n'arrangeait absolument pas mes affaires pour tout vous dire. Il était là, assis en train de regarder ce gadget que je n'aimais pas forcément. Et j'avais déjà plein de questions pour lui. Fidèle à ce que j'étais, il allait encore être rapidement fatigué. « tu es sur le campus, non loin de mon bâtiment principal... es-tu certain que tu n'attendais pas à me voir ? » j'étais toujours d'humeur assez taquine même si nous n'avions pas eu de nouvelles l'un de l'autre depuis que nous étions rentrés d'Australie. Cela avait été un choix pour lui comme pour moi. La situation était bien assez étrange en cet instant pour essayer de comprendre pourquoi nous avions eu le droit à un silence radio chacun de notre côté. Mon regard posé sur celui de cet homme si charismatique, j'avais envie de le prendre en photo. J'avais d'ailleurs de très bon clichés de ce dernier et de très très bon lorsqu'il était nu, dans cette chambre d'hôtel. Ce sont des clichés que je ne partagerais jamais bien évidemment mais c'était un petit plaisir personnel. Finissant ma cigarette, je la jetais ensuite par terre afin de l'écraser. Je ne fumais pas, c'était de temps à autre, je n'étais pas comme Laz qui fumait à outrance. « Je vais bien effectivement et comment tu vas ? » il était redevenu lui même, cet homme froid alors que j'essayais de dialoguer avec lui. Un homme complètement différent de celui qu'il m'avait montré lors de notre semaine loin de tous ces gens. De tous ces anglais sans importance. « Content de voir que tu as de nouveau repris tes habitudes et que tu travailles comme un forcené. Tu n'as pas des stagiaires ou bien des assistants pour faire ce vilain boulot ? » lui demandais-je tout en posant mes yeux dans les siens. C'était la première fois qu'il se justifiait de la sorte. A croire qu'il me connaissait et qu'il savait ce que j'allais répliquer si jamais il ne disait rien. Il était un peu moins silencieux et c'était ne bonne chose. « Tranquille, j'ai eu le droit à un délai supplémentaire pour un de mes devoirs, je n'ai même pas eu à mentir, je leur ai dis que j'étais parti en Australie pour la semaine afin de finir mon projet photo et on ne m'a rien dis. J'ai eu le droit à un petit sermon mais sans grande importance. Je crois qu'on m'aime bien. » mes chevilles allaient parfaitement bien, ne vous en faites pas pour ça. M'installant près de lui, je voulais garder une petite distance, car même si mes pensées étaient complètent confuses, j'avais une envie folle de l'embrasser ici, et peu importe le monde autour de nous. Je fis un signe à une jeune femme qui n'arrêtait pas de me regarder depuis tout à l'heure et lui fis comprendre de passer son chemin en lui faisant tout de même un clin d’œil. «Et toi alors ? Pas trop débordé j'espère ? Je t'ai manqué depuis la semaine dernière ? » je me devais de le titiller un petit peu, je ne serais pas Aiden, si je ne le faisais pas tout de même. Posant alors ma main sur la cuisse de lazerian, je caressais cette parcelle de Laz par dessus le pantalon de costume qu'il avait. « J'ai abandonné ce fichu pari.. » soufflais-je avant d'enlever ma main.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 17:16 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
La façon dont Aiden avait objecté sa présence sur le bâtiment où il avait cours, il ne pourra jamais feindre la stupidité. Lazerian était bien trop orgueilleux pour faire l’innocent. Peut-être était-ce bien trop prétentieux pour Aiden de lui faire remarquer ? Il esquissa un micro sourire qui s’effaça immédiatement. « Tu es bien trop pragmatique ! Bien que ton raisonnement soit affreusement égocentrique….il doit y avoir un fond de vérité dans ce que tu énonces. » Il prenait un détour pour retrouver son chemin, il avait un don pour dénouer les situations, les rendre à son avantage. Ce qui faisait de lui un producteur brillant et il ne voudrait pas laisser trop facilement sa victoire à Aiden. Cependant, il n’avait pas laissé le suspens sur les intentions qui l’avaient mené jusqu’aux planches de ce banc. Il connaissait l’existence de ses clichés sur sa présence, il c’était totalement laissé faire, pensant qu’il ne les utiliserait jamais contre lui, il accordait une telle confiance en ce garçon. Jamais il n’oserait le trahir de la sorte. Et en soit, il n’y avait rien de bien choquant sur ces photographies, il se demandait même si ce garçon les avait regardé. Il l’observa jeter sa cigarette dans un geste rapide. Qu’il ne vienne pas à prendre cette mauvaise habitude, il ne savait que trop bien les dégâts de celle-ci sur le corps humain. Il prit d’abord de ses nouvelles et il eut le droit la même question en retour, avant d’y répondre, il attendait la critique. Au départ il avait pensé que ça serait les courbes harmonieuses de son corps qui lui aurait manqué quelques jours, après cette profonde intimité, il serait normal qu’il n’y ait que son physique qui lui manque, pourtant son caractère chafouin et provocateur, lui avait tout autant manqué.
« C’est vrai que j’aurais pu déléguer cette mission à quelqu’un d’autre ! J’avais juste besoin de m’arracher à ce tournage quelques instants… » Il aurait eut envie de crier que ce rendez vous n’avait jamais existé, il avait une trop profonde addiction à la dialectique éristique. L’art de la controverse, faisait d’eux un duo unique. « De plus, quelle raison aurais-je pour abandonner mon travail plus tôt ? » Lazerian répondait, généralement il laissait Aiden dans ses développements, le laissant avancer à la fois le plaidoyer et la plaidoirie. Cette fois, il se prenait à son jeu. Il s’expliqua un peu, sur son retour et il était vraiment content pour lui. « J’espère que ton projet se bornera à des photos n’ayant pour sujet que des natures mortes ! » Il vivrait mal le fait que dans un vernissage il puisse voir son intimité dévoilé aux yeux de tous, et ceci même si le contraste et le jeu d’ombre soit des plus parfait. Le ton de sa voix se fit amuser, il ne pouvait pas ignorer ce qui c’était passé pendant ces vacances. Aiden s’installa assis à ses cotés, laissant une distance toujours aussi raisonnable. Quelle surprise de le voir détourner l’attention d’une jeune femme poliment. « J’ai repris ma routine ! Par chance mes esclaves ont très bien travaillé et il n’y a pas eut d’incendie à éteindre à mon retour ! Je me suis remis dans le bain assez rapidement ! » Il ne répondit pas à la dernière question. C’était difficile de l’admettre. Lorsqu’il posa sa main sur sa cuisse, il se crispa et se détendit, il ne c’était pas attendu à ce geste. Lazerian, ne savait plus trop comment s'y prendre, une part de ce voyage avait été factice, plus aisé pour eux deux, ca avait été une sorte d'imposture, qui avait permis cette harmonie entre eux. Là, il ne savait plu, comment faisait-on?
La surprise, ne faisant que s’accentuer, le murmure avait été clair, à peine audible mais véritable. Il ne laissa rien transparaitre. Etait-ce un appel ? La main se retira, pourtant, il aurait tellement apprécié qu’elle reste. « Pourquoi l’avoir abandonné ? Il te tenait tellement à cœur ! » Ce n’était pas une attaque, juste une simple curiosité. Aiden depuis qu’ils avaient eut cette rencontre, ne cessait de l’étonner. « Je pense que depuis l’Australie, je te dois l’honnêteté ! Donc à la question que j’ai passée sous silence…je dois t’avouer que oui c’est le cas ! » Même si le couple n’avait été qu’un prétexte pour rendre logique ce voyage, il n’avait pas envie de lui mentir. Et passer sous silence ses questions restait de la réticence dolosive. Pour la première fois devant Aiden, il laissa retomber la tête en avant, intimidé et à la fois un peu attristé. Jamais il ne dévoilait ses émotions, pourtant, Aiden avait un pouvoir sur lui, si grand qu’il en était totalement effrayé. Lazerian avait adoré ce voyage et au fond, il aurait aimé qu’il ne vienne à jamais s’arrêter, enfermer dans une courbe du temps, enfermer dans un monde parallèle qui n’aurait appartenu qu’à eux deux.
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 17:42 par Invité
Ma profession première quand j'étais avec lui était de le rendre fou, de lui montrer que j'étais borné, un brin lourd sur les bords mais qui aime bien châtie bien. Pour être honnête, il était en permanence dans ma tête, depuis l'Australie, il avait pris une très grade place dans mon esprit et je commençais à en avoir un peu ras le bol. Toute ma vie (oui c'était un peu gros) j'avais fais en sorte de ne jamais ressentir quoique ce soit pour une personne, et surtout pas un homme. Moi qui avait toujours clamer être hétérosexuel à 100%, je commençais aujourd'hui à me poser de très grosses questions quant à ma situation. Et tout ça à cause d'une seule personne. D'un homme que j'avais rencontré quelques semaines auparavant, un homme qui n'en faisait qu'à sa tête et qui me faisait complètement perdre la mienne. « tu sais que je suis toujours très égocentrique mais je sais aussi que je dis toujours une part de vérité dans ce que je dis. Je commence à te cerner un peu tu sais comme toi tu dois assez bien me connaître maintenant. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu t'obstines à ne rien vouloir me dire de ce que tu penses et à toujours jouer avec les mots. » je le cherchais, je savais pertinemment qu'il n'aimait pas ça mais j'en avais trop envie et puis une semaine sans le voir et le taquiner, c'était bien trop long pour ma petite personne. Oui, il m'obsédait, après toutes les fois où j'avais fais en sorte de mettre des barrières entre nous, de l'éloigner le plus possible de moi, non il était constamment dans ma tête depuis une putain de semaine. 7 putain de jours entiers ! C'était tellement énervant, je vous jure. Mais je crois qu'il réussissait son coup et qu'il n'allait plus être seul dans cette misérable galère qu'était les sentiments. « Arrête de me regarder de la sorte, je ne suis pas aussi dépendant que toi à la cigarette, je ne fume qu'occasionnellement et je n'en achète jamais. Je les pique aux crétins que je croise sur le campus ! » j'aimais bien qu'il me regarde mais je préférais lorsqu'il me regardait avec envie plutôt qu'en me faisant les gros yeux. Qu'est-ce qui était en train de se passer dans ma tête, mon dieu, il fallait que je me calme, que je me barre d'ici si je ne voulais pas perdre le contrôle de moi même. Je devais bien reconnaître qu'il me manquait. Son caractère, sa prestance et puis bien évidemment son corps. J'adorais toucher son corps, ses abdominaux, pouvoir lui toucher le fessier. Il était en très bonne forme et j'appréciais toujours de pouvoir avoir ce contact physique entre lui et moi. J'étais en manque... je crois. « Pour quelle raison ? Je peux t'en donner plusieurs. T'es pas loin de mon bâtiment comme je te l'ai dis, tu sais que j'ai cours ici la plupart du temps... et arrête de faire des réponses avec des questions putain ! » il savait que j'allais rapidement perdre patience s'il continuait à jouer comme ça avec moi et il ne savait pas encore à quel point je pouvais être troublé depuis notre semaine en Australie. « Je me demande encore si je ne vais pas te mettre dans mon projet. Toi nu, dans cette chambre d'hôtel en train de te masturber un peu avant de trouver une meilleure place que tes mains tu vois... » je jouais un peu avec lui, je flirtais même avec lui. Ce n'était pas si mal que ça, si ? « L'été arrive et elles sont toutes en chaleur... elles montrent chaque parcelle de leur joli corps.. » soufflais-je après avoir rembarrer au loin une jeune femme. Jeune femme que je croyais d'ailleurs avoir déjà utilisé un soir. « Cela te prouve j'espère que tu peux partir plus souvent loi de tout le monde pour te relaxer même si tu n'aimes pas trop ça » j'avais fini par rapidement retirer ma main de la cuisse de Lazerian, je ne voulais pas commencer quelque chose que je ne pourrais éteindre ensuite. « Parce que c'est stupide » lui répondis-je sans entrer dans les détails « Je savais bien que je t'avais manqué » essayant de détourner l'autre sujet que je venais de lancer. Me tournant vers lui, je posais mon regard dans le sien. Ne sachant pas comment m'y prendre, il fallait que je lui dise même si j'avais mes propres mots « j'ai abandonné, parce qu'elle vierge et que ce n'est plus elle qui m'intéresse. Tu vois, j'ai un problème parce que je m'étais toujours dis que jamais je ne coucherai avec un homme et depuis que j'ai commencé, je peux tout simplement pas m'arrêter et ce mec m'obsède, putain Lazerian, je t'en veux, je te hais de m'avoir fais prendre goût à tout ça et je n'arrive plus à m'en détacher. J'ai passé une semaine horrible parce que t'es toujours dans mon putain d'esprit et que j'ai envie que tu me touches encore et encore ! J'ai couché avec tout ce qui bouge mais non, la seule personne dans mon esprit, c'était toi ! » c'était mes mots, je ne voulais pas qu'il se vexe !
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 18:10 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Aiden avait encore une fois raison, pourquoi fallait-il qu’il soit aussi abominable ? Qu’il ait besoin de savoir ce qui semblait évident, comme si la façon dont il allait le prononcer allait rendre le fait véritable et non erroné. Il restait sur la réserve et aussi la défensive. Il n’allait pas faire cet aveu qu’il lui quémandait, ça serait beaucoup trop lourd à porter. Pourtant il allait lui répondre et pas par une question. « Parce que je suis ainsi ! Mon esprit est tel qu’il a besoin d’éluder afin de garder le contrôle ! Admettre serait rendre une situation instable alors que pouvoir contourner, laisse un équilibre certain ! » Pourtant tant de mansuétude aujourd’hui ? Car il se sentait bien en sa présence. Il pinça les lèvres, jamais auparavant il n’avait pensé que ce garçon puisse lire avec autant de simplicité un de ses regards. Lazerian n’était pas si difficile à déchiffrer quand on le connaissait, il restait mystérieux, une sorte d’énigme qui se renouvelait sans cesse. « Tant que tu en reste à ça, j’en suis heureux, ne fais pas la même grosse erreur que moi ! » Se passer de la cigarette le rendrait hargneux et totalement difficile à vivre. De nouveau, il fut surprise, le tempérament de ce garçon se mutait, devenait imprévisible, bien qu’il restait bon enfant, la conversation devenait beaucoup plus sérieuse. Tout en essayant de maintenir ce climat totalement décontracté. Il leva les yeux au ciel, lorsqu’il évoqua son projet, d’ailleurs malgré avoir été un modèle de nu, il ne se souvenait pas d’avoir été aussi libertin devant l’objectif. D’ailleurs, il avait été modèle malgré lui, se laissant quand même faire. « Je devrais t’attaquer en justice, en proclamant que ses clichés ont été volé malgré moi ! Je m’en voudrais que notre relation ne tombe dans phénomène épistolaire entre nos deux avocats. » Cette fois il le taquinait un peu. Comment s’en empêcher ? Alors qu’il avait trouvé particulièrement flatteur qu’il ait rabroué cette jeune femme, sa parole suivante, le laissa dans l’expectatif. Il ne savait toujours pas à quoi s’attendre avec lui. Aiden se fit victorieux qu’il lui ait manqué, voilà pourquoi il lui cachait avec tant de fermeté ses ressentis. Ainsi il trouvait son pari idiot, ça Lazerian aurait pu lui dire. D’ailleurs Aiden avait aussi une forme de virginité lorsqu’il lui avait appartenu une première fois. Cependant, là n’était plus des histoires de coucherie.
Ses yeux bleus électriques restèrent fixe alors qu’il écoutait son monologue, il était très brut, c’était du Aiden tout craché, pour la première fois il se laisser aller. Ce n’était pas totalement éclairci. Qu’attendait-il de lui ? Etre un amant dès qu’il en avait besoin et il retournerait à ses occupations d’étudiant lorsqu’il aurait terminé ? Lazerian posa sa main prêt de la sienne sans la saisir, il avait besoin de réfléchir à chacun de ses mots. « A quel point tu m’en veux Aiden ? Je dois te rappeler que je t’ai laissé tes propres choix…d’ailleurs je dois te rappeler que c’est toi qui m’a convaincu de voyager avec toi et aussi toi qui est venu la première fois chez moi ! Aurais-je dû refuser ? » Là était les réelles questions, il n’avait pas envie de se disputer, après tout il avait été franc avec lui, il prit doucement son menton, pour qu’ils puissent se regarder, droit dans les yeux sans aucun détour. Délicatement il relâcha la pression. Lazerian était tout de même un peu vexé qu’il ait eut des aventures féminines, contrarié mais aussi réjouis que ces femmes aient été fades par rapport à lui.
« Dis moi ce que je dois faire ? Veux tu que je disparaisse ou que je reste ? » Aiden n’avait pas besoin d’un message plus clair, il se rapprocha de lui, laissant à peine quelques millimètres, renforçant l’attraction qui avait toujours existé entre eux. « Si je reste ! Tu devras accepter mon passé douloureux….et pour être sincère, abandonne moi avant de commettre l’irréparable ! Si je quitte ce banc, ça sera définitif, je ne reviendrais plus t’observer ! Par contre si je reste sur celui-ci, tu comprends ce qui arrivera ? Je serais là pour toi….rien que pour toi Aiden ! » Il demandait la réciprocité, peut-être était-ce trop vouloir ? Son cœur palpitait malgré lui, il accepterait ses choix, c’était terrible, car la sentence lui appartenait. Tous deux avaient des tempéraments beaucoup trop complexes, les mots étaient inévitables afin de bien savoir où ils iraient tous les deux.
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 18:43 par Invité
Je soupirais. Cette situation était un peu étrange, c'était tout nouveau pour moi et je n'aurais jamais pensé être autant obsédé par quelqu'un que par cet homme. Rosemarie avait pourtant eu cette place, mais contrairement à Lazerian, cela c'était rapidement évaporé et Laz avait pris cette place. Une place importante que je ne voulais pas récupérer. La situation me dépassait déjà bien assez et j'avais peur de tomber dans quelque chose que je ne voulais pas. Que je ne connaissais même pas après tout. J'avais peur qu'il me fascine bien trop et qu'il ne m'obsède bien trop sans que je puisse retourner en arrière. Il prenait petit à petit toute cette place et je ne savais pas encore comment me comporter. Voilà pourquoi ce long silence avait duré plus de 7 jours. Un silence ignoble je devais bien l'admettre mais même lui n'avait pas donné de nouvelles. Il avait rempli sa part du marché, j'avais accepté de jouer les petits amis pour lui durant une semaine, et il m'avait dis qu'à notre retour, nous ne serions plus rien. Il avait tenu parole. Mais c'était plus fort que moi et le revoir aujourd'hui était un réel soulagement. « Admettre est la meilleure des choses pourtant. Pourquoi toujours vouloir te compliquer l'esprit à te fatiguer à éluder chaque question, chaque chose dans ta vie ? Tu dois être vraiment fatigué à force ! Tu veux avoir le contrôle sur ta vie, mais çà ne t'apporte rien de concret d'avoir ce contrôle, si ? » il avait fini par se focaliser ensuite sur ma cigarette. Levant les yeux au ciel, il avait fallu que je me justifie un petit peu pour qu'il arrête de me regarder avec ce regard noir que je lui connaissais par moment. Je n'avais pas envie qu'il me prenne pour son fils ou qu'il me couve, je n'avais pas eu besoin de ça depuis bien longtemps et je ne désirais pas qu'il s'amuse à jouer à ça avec moi. Certainement pas lui. « Je ne suis pas aussi accro que toi et je ne le serais jamais ! La cigarette est un passe temps, non une drogue ! Toi tu en dépends bien trop par contre mais ça te donne un air assez sexy surtout quand tu fumes nu ! Mais n'abuse pas de la cigarette, je suis d'ailleurs surpris de ne pas te voir avec une cigarette dans la bouche ! » je lui fis un clin d’œil, des idées assez perverses se profilaient à l'horizon mais je ne dis rien. Je n'avais pas envie de me lancer sur ce terrain là car lui comme moi, nous savions parfaitement où cela mènerait. Je lui dirais encore avoir envie de lui, et je n'attendrais pas d'être caché pour essayer quelque chose. « je dois bien admettre que je t'ai pris contre ton grès mais c'était tellement tentant qu'il fallait bien immortaliser tout ça. Tu as un joli corps, et un sexe qui ne passe pas inaperçu alors pourquoi se priver de faire de bon clichés ? Je te montrerai tout ça si tu le souhaites. Il y'en a aussi de toi quand tu dors, tu es encore bien évidemment nu, mais ce sont de bons clichés que je ne montrerai à personne, ne t'en fais pas. » ou bien je pourrais tout simplement les développer sans développer la partie haute de Laz pour ne pas qu'on voit sa tête. Je suis certain que les photos feraient un tabac mais je n'en ferais rien du tout. Je ne voulais pas lui faire ça. C'était mon petit plaisir personnel voilà tout. « et puis je ne voudrais pas finir en prison et te payer une lourde amende, tu as assez d'argent ! » je lui fis un clin d’œil. En soit, je ne lui en voulais pas, mais si je lui en voulais tellement d'avoir mis la pagaille dans ma tête, je lui en voulais d'avoir essayé de m'embrasser ce soir là et ensuite d'avoir accepté ma proposition. Putain, j'avais été attiré par lui dès la première seconde mais j'avais toujours fais en sorte de ne rien montrer, de faire comme si c'était qu'une simple passade mais finalement, je crois que j'étais en train de couler pour de bon. « Je t'en veux d'avoir voulu m'embrasser le premier soir, de t'être montré aussi entreprenant avec moi alors que tu ne me connaissais pas ! Depuis que je te connais tu ne fais que chambouler mon esprit, t'es dans ma tête, j'ai les pires idées qui soit quand t'es près de moi et tu es en train de faire n'importe quoi avec ma vie ! » je m'en voulais finalement à moi même d’être aussi faible que ça, en soit, Laz n'avait rien fais. « j'en sais rien » soufflais-je car c'était la stricte vérité. Je n'en savais absolument rien du tout et je commençais à en avoir sacrément ras le bol. « Je veux pas que tu te casses, je t'ai donné mon corps une fois et j'ai toujours eu envie de recommencer tu crois quoi ? Que je t'utilise une fois de temps en temps ? » mon ton était calme même si mes propos pouvaient être assez durs par moment. « Ce n'est que dans un sens alors ? Je dois t'accepter mais toi tu ne dois pas m'accepter ? Je veux pas que tu te barres, tu comprends pas ? T'es en train de faire une place dans ma tête et je peux pas faire comme si de rien n'était. J'ai essayé pour toi à Sydney et maintenant... je suis pas capable d'être un mec bien, mais tu m'obsèdes et çà me rends dingue ! » j'avais finalement posé ma main sur la sienne et je ressentais le besoin de l'embrasser.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 23:12 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Une coïncidence aussi étrange, avait permis à ses deux hommes de se rencontrer. Un bar qui fêtait la Saint Patrick et la première fois qu’il avait vu son visage, il venait de tomber dans ses bras et il lui avait évité la chute. Eluder était un verbe qu’il conjuguait avec aisance, c’était son mécanisme d’autodéfense personnel, il avait dû faire sa place dans ce monde sans usurper sa place. Ca avait été dur et pour la première fois de sa vie, en revenant sur ce banc, il avait cette incroyable impression d’avoir fait le bon choix. Le temps aurait certainement pu apaiser ce qu’il avait ressenti, pourtant, pour soulager la blessure, le seul cataplasme dont il avait eut besoin était de le voir. Pensif aux quelques propos qu’il lui avait tenu, lui tendait-il cette perche dont il avait tant besoin ? Tout devait devenir clair avant que l’un deux ne deviennent fou. Un regard désapprobateur et tous deux avaient une conversation sur les maux du tabac, rien de bien intéressant, il fumait depuis beaucoup trop d’année. Il serait même incapable de les estimer. Avait-il débuté à quinze ou seize ans ? C’était tellement agréable d’entendre dire qu’il était sexy, une cigarette à la main. Il n’allait pas revenir dessus, il n’allait pas le blâmer pour une cigarette. En évoquant cette série de photo, il devait admettre que ça lui avait plu d’être ainsi perçu, car il avait de l’intérêt aux yeux de ce garçon. Aiden devait même un admirateur d’une partie bien avantageuse de son anatomie, bien qu’on lui aurait conté cette aventure, il l’aurait trouvé grotesque, alors que de son contexte ça lui plaisait. Une parole, gage de confiance, les clichés devaient rester entre eux. « Je ne sais pas si je pousserais le narcissisme jusqu’à me contempler moi-même ! Et toi, les a tu souvent regardé depuis ces quelques jours ? » Après tout, le jeune homme lui avait avoué tantôt, au début de leurs ébats, qu’il ne s’offrait jamais de plaisir solitaire, ce qu’il respectait. « Je m’en voudrais de t’envoyer derrière des barreaux.
Les propos véhéments étaient en parfaite contradiction avec son attitude, la conversation semblait tellement badine, et pourtant chaque consonne évoquait une telle dureté, ce jeune homme se prenait la tête autant que lui. Ce n’était pas que dans sa tête qu’il voulait avoir une place mais aussi dans son cœur, qu’il voulait pouvoir revendiquer avec force. « Tu penses au pire auprès de moi et si tu commençais à être capable du meilleur ! » Derrière ce langage inconvenant, il relevait les connotations, une sorte d’exclusivité. Il se demandait comment réagirait Aiden si des fois, s’il avait évoqué des aventures d’un soir. L’étudiant n’avait cherché qu’à l’éviter. Au milieu de cette cour dénudée, livré aux yeux de tous, il avait posé sa main sur la sienne. Ils étaient en parfaite contradiction, l’un ne pouvant être le reflet de l’autre. Pourtant ce geste évoquait tellement, sa main droite alla se poser sur sa joue, son index parcouru la courbe de sa mâchoire. C’était à lui de prendre les devants, il était le plus âgé. Cette fois il était temps de se décider. Il ne voulait pas qu’il parte, et bien il restera, avec une extrême tendresse, il passa son pouce sur la lèvre inférieure du jeune homme. Lazerian pencha la tête en avant, susurrant quelques mots au passage. « Tu as le droit de m’en vouloir aussi pour ce baiser ! » Avec soins il pressa ses lèvres contre les siennes, rien de méchant, aucune volonté d’exciter, ni même de l’enivrer d’un plaisir charnel. Un baiser pur, un véritable, celui qui démontrait tout ce qu’il pouvait ressentir pour le photographe en cet instant. Lazerian était resté, il détacha ses lèvres quelques secondes et repris un nouvel échange, tout aussi délicat que le premier. Une démonstration bien pratique de ce qu’il pouvait penser en ce moment. Des regards outrés, choqués, d’autres attendris par temps de prestance. Après avoir bravé ce baiser volé, il posa son front contre le siens. Ainsi Aiden aimait être embrassé ? Lazerian avait toujours une barbe de quelques jours, parfois même très fournis, cela lui plaisait-il ? « Ais je assez bien répondu à tes interrogations ? Je te veux dans ma vie….veux-tu de moi ? » Il ne pouvait plus lui accuser d’éluder ses questions, ni de ne pas assumer, il ne l’avait jamais autant fait. Le maniaque du contrôle, venait d’insérer un aléa, une équation qu’il ne pourra résoudre que sur du long terme.
(✰) message posté Ven 5 Juin 2015 - 19:50 par Invité
Je n'avais jamais été aussi confus de toute ma petite vie. Je pouvais pas dire de toute ma vie, j'étais encore bien trop jeune pour dire que j'avais vécu plein de choses et encore.. j'ai passé la plupart de mon temps à me battre contre un père absent, à me battre contre le monde entier. Le début de cette relation étrange avec cet homme avait été vraiment très bizarre. J'avais failli me retrouver les fesses par terre alors que j'essayais de passer pour partir en direction du bar, et de fil en aiguilles, j'avais fini par me retrouver dans cet appartement et lui essayant de m'embrasser. Jamais, je n'aurais pensé qu'on puisse s'intéresser à moi, enfin qu'un homme puisse s'intéresser à moi. Javais toutes les filles que je voulais autour de moi, sauf une qui m'obsédait plus que les autres. Aujourd'hui, j'avais toujours toutes les filles que je voulais autour de moi, je couchais toujours à droite et à gauche mais une seule personne avait pris cette place dans mon esprit et je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir. Lazerian était en permanence dans ma tête et je devais bien admettre que je commençais à être complètement perdu. J'étais aussi en colère, oui en colère de laisser des sentiments passer à travers moi alors que j'avais toujours été fermé à tout ça. Qu'est-ce que je devais faire ? Pourquoi tout ça m'arrivait à moi ? Pourquoi j'avais ce besoin urgent de vouloir le retrouver ? Et j'étais très têtu, je ne voulais pas faire un pas vers lui, je n'avais d'ailleurs donné aucunes nouvelles depuis notre retour d'Australie. Je ne savais pas quoi faire de toute manière, si je voulais me lancer dans quelque chose, j'étais voué à l’échec et je n'avais pas envie de le faire espérer quelque chose que je ne pourrais pas lui donner au final. « Oui, je les ai plusieurs fois regardé. Il faut dire ce qui est tu es quelqu'un de très bien fais et la nature a été très généreuse avec toi ! Cependant, ne me demande si je me suis déjà touché, tu sais que je ne le fais jamais et je ne le ferais jamais. Je préfère quand on me fait plaisir plutôt que de le faire moi même ! » il le savait de toute manière, il me l'avait déjà demandé. Je n'aimais pas me faire plaisir par moi même, à quoi bon ? Autant avoir une autre personne pour te faire du bien et même si je devais bien avouer que les photos m'avaient de l'effet, j'étais parti rapidement à une soirée pour pouvoir faire en sorte de m'enlever la bosse que je pouvais avoir dans le pantalon bien trop serré. « Ce ne serait pas sympa, et je te manquerais sur beaucoup de plans... » j'aimais bien l'embêter encore et toujours. J'étais en colère, mais surtout contre moi même parce que je commençais à ressentir tellement de choses pour cet homme et que je commençais à ne plus rien contrôler. Je me prenais très certainement la tête mais ce n'était pas du tout nouveau et je n'avais pas envie de lui faire du mal. Oui, je ne voyais que le côté négatif mais comment faire autrement, surtout avec moi ? « Je ne suis jamais capable du meilleur, tu devrais le savoir pourtant » j'avais toujours été très négatif et il le savait parfaitement. Je n'étais pas du genre à changer, enfin.. si visiblement je pouvais changé puisque j'étais très fortement attiré par un homme, même plus qu'attiré. Et je ne savais pas comment réagir face à ce soudain changement. Au milieu du campus, sur ce banc Lazerian avait finalement penché sa tête pour m'embrasser et je n'avais pas fais le moindre mouvement. Oui, j'étais faible quand il s'agissait de cet homme et je me fichais pas mal de ce qui pouvait se passer autour de moi. J'en avais toujours fais qu'à ma tête et aujourd'hui, tout le monde pourrait parler de moi et de cet homme que je m'en ficherais. J'étais toujours Aiden même si aujourd'hui, j'avais envie d'une personne et de rien d'autre. Je répondis à son baiser, voulant l'embrasser encore et encore sans même vouloir plus à cet instant. J'étais un accro au sexe mais tout de même, je savais me tenir de temps en temps. « Je déteste l'effet que tu me fais » soufflais-je après qu'il m'ait embrassé. Une de mes mains derrière sa nuque, je le rapprochais de nouveau pour l'embrasser de nouveau. Est-ce que j'étais assez clair ou pas ? « Je.. » bien évidemment que j'avais envie de lui, que je voulais de lui mais je ne savais pas comment faire. Je n'étais pas ce qu'il recherchait, je n'étais pas celui qu'il attendait. Je ne savais pas comment faire. J'étais complètement largué avec tout ça. « Je ne suis pas doué pour tout ça, je ne veux pas te donner de faux espoirs si j'y arrive pas... »
Accueil 
