(✰) message posté Ven 5 Juin 2015 - 21:18 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian eut un sourire, un vrai sourire, si sincère, si véritable en écoutant ses propos élogieux sur son corps. Il avait toujours très bien entretenu sa forme physique étant un très bel homme pour un quarantenaire, il ne faisait pas son âge c’était certain. Il était étrange, tous deux avaient eut des conversations si houleuses, qu’ils n’avaient même plus de mal à se comprendre, arrivant même à traduire le sens caché de paroles qui avaient été choisies avec soin. Il n’avait pas posé cette question, même si quelque part il en souhaitait une réponse. Lazerian souriait, quel prodige ! Aiden avait réussi là où beaucoup avait échoué. Il ne manquait pas de toupet ce gamin. Et encore plus en confirmant qu’effectivement, il serait difficile de se passer de lui si par malheur, il se retrouvait en prison. Pourquoi se montrer aussi sévère avec soit même ? Pourquoi Aiden ne se donnait-il pas le droit au bonheur ? Le droit d’aimer tout simplement, il ne lui demandait pas d’habiter avec lui, de se marier, ou même de lui décrocher la lune. L’impossible avait été déjà fait lorsqu’il avait braqué ses yeux sur lui. Perdant un peu de son sourire, il eut un petit sourire. Bien qu’il ne soit pas un grand optimiste, le producteur restait un battant. « Alors il est temps que ça change ! » Sans même réfléchir, il avait avancé son visage pour gagner ses lèvres, savourant une forme de victoire qu’il n’avait encore jamais pensé acquise jusqu’ici. Il ne lui avait pas laissé le choix, il avait besoin de caler sa bouche sur la sienne, une onde de frisson inonda son échine, il se délectait. L’étudiant avait le droit de lui en vouloir pour ça, de l’emmener dans le péché d’une relation entre homme. Alors qu’il rompit le baiser, alors que celui-ci avait été rendu avec la même fièvre. « Je déteste que tu puisses détester ! » Il avait répondu sans même se donner la peine de réfléchir à ses mots. Une main se posa sur sa nuque, alors que ses doigts allaient se réfugier dans les mèches de ses cheveux, cette fois ce fut lui qui vint l’embrasser, ces deux personnes retrouvaient leur intimité qu’ils avaient perdus en Australie. Cette fois il devait remplir sa mission de le rassurer. L’écoutant parler qu’il ne pouvait pas, il était donc aisé pour Aiden de lui donné des leçons de moral sans jamais ne les appliquer. « Arrête d’être aussi dur envers toi-même ! »
Laz allongea son bras pour l’enrouler autour des épaules de son bel ami, l’amenant contre lui, l’amenant dans son carcan. Le maitre du contrôle, lui qui avait toujours voulu tout maitriser, allait devoir remettre en cause certain de ses principes, à ses yeux, Aiden en valait bien la chandelle. « Pourquoi ne pas lâcher prise ? Te laisser aller dans cette aventure ? Tu as si peur qu’il n’y ait que moi dans ta vie ? Je ferais tout pour te contenter…et si tu y allais d’instinct ! » Lui-même était un peu perdu, il ne savait pas comment agir, mais d’avoir refermé ses bras sur lui, était si vivifiant, le maintenir ainsi, délicatement il lui embrassa le front, pressant avec félicité cette zone. Il n’accordait pas sa confiance facilement, c’était très rare, le jeune garçon allait en bénéficier. « De plus tu sors avec un Irlandais pur et dur ! Que demander de plus ? » Ca n’allait pas être facile tous les jours, sachant que Lazerian avait aussi un caractère très fort, un tempérament et il n’était pas toujours facile de vivre avec.
« Aiden, je veux t’entendre dire que c’est possible ! Je veux qu’on puisse se donner la liberté d’être fort à deux, de braver cette chienne de vie ensemble ! Je ne te forcerais pas » Chacun avait un passé extrêmement lourd, il saura tirer sa révérence, si besoin était. D’ailleurs, il c’était même permis un mot familier, vocabulaire qu’il n’utilisait jamais. Il se détacha doucement de son jeune ami, se levant alors du banc, il posa ses mains et le regarda droit dans les yeux. Aucun air sévère, une profonde empathie et affection, qu’il n’avait encore jamais eut pour personne, même pas pour son ex femme. Certes, il avait repris une distance raisonnable, il lui tendit la main, une sorte de cérémonie implicite, de façon à ce qu’il accepte pleinement de le suivre. Lazerian était un homme très grand, avoisinant le mètre quatre vingt dix. « Alors veux tu que ce soit toi et moi ? » Jamais il n’admettra, même en cette heure, qu’il était théâtral. C'était à cet homme de savoir s'il avait envie de retrouver le confort de ses bras.
(✰) message posté Mar 9 Juin 2015 - 14:54 par Invité
Je crois que c'était la première fois que je voyais Lazerian sourire de la sorte et j'étais ravi de voir qu'il pouvait sourire de la sorte. Il avait un très beau sourire et je ne comprenais pas pourquoi il ne souriait pas. Je pouvais parler, je n'étais pas non plus du genre à faire un petit sourire. Surtout ces derniers temps car je ne savais vraiment plus où j'en étais. Ma tête était complètement souillée par tous les souvenirs que j'avais de cette semaine en Australie. Lazerian avait complètement chamboulé mon existence et je lui en voulais vraiment de me faire ça. Ce n'était pas de sa faute au final, quoi que si, c'était bel et bien de sa faute de vouloir avoir mon cœur alors qu'il avait toujours su que je ne voulais pas me poser avec quelqu'un. J'étais parti en disant toujours que j'étais hétérosexuel et voilà que j'avais une once de sentiments pour un homme. Est-ce que j'étais normal ? Je ne savais plus rien. Je me renfermais, je le savais très bien mais j'avais tellement peur qu'il voit une partie de moi que je ne connaissais même pas moi même au final. J'avais peur qu'il essaie de vouloir être en couple avec moi et que finalement je lui fasse plus de mal que de bien. Il vint à me dire qu'il était temps que ça change et j'eus même pas le temps de répondre que sa bouche était déjà contre la mienne. J'appréciais ce baiser, j'avais toujours apprécier ses baisers, ses gestes et il me rendait complètement fou. Chaque joue il me rendait un peu plus dépendant ce qu'il voulait, de ce qu'il était. Un frisson parcouru mon corps, victime d'un homme et des sentiments que je commençais à avoir pour lui, je ne pouvais pas nier l'effet qu'il me faisait vivre à chaque fois que j'étais en sa compagnie et même sur le campus, je n'avais même pas envie de me cacher. « Je te déteste de me faire autant d'effet.. » soupirais-je même si j'aimais ça. J'avais finalement fini par succomber, l'embrassant en oubliant tout ce qui pouvait y avoir autour de nous, oubliant toutes les personnes sur le campus. J'avais complètement oublié Rosemarie ou bien toutes les autres étudiantes qui étaient passées dans mon lit depuis que j'étais arrivé ici. « Je ne suis pas dur, je sais comment je fonctionne, je sais qui je suis Laz... j'ai pas envie que tu souffres alors que moi je ne suis pas certain de pouvoir te donner ce que tu veux. Tu espères des choses que je ne connais pas, des choses qui pourraient te faire du mal par la suite. Ce n'est pas moi, je n'ai jamais été pour les couples... » je voulais être honnête avec lui, je me devais de l'être pour lui éviter de faire une connerie avec moi. Je savais bien qu'il était trop tard car il avait déjà des sentiments, il me l'avait dis mais pourtant je le pensais plus intelligent que ça. Il devait éviter de tomber amoureux de moi. Il devait éviter tout ce que j'allais lui faire par la suite. Je n'étais pas maître de moi même, j'aimais passer du temps avec lui et bien évidemment que j'aimerais pouvoir lui donner plus, mais j'étais tellement pétrifié. Et c'était la première fois que j'agissais ainsi, que je réfléchissais ainsi. Comment pouvais-je être pétrifié ? Ce n'était pas moi. Il avait entamer un changement sur moi que je ne comprenais pas.. mais c'était certainement un changement positif. Je me laissais faire, j'en avais envie, très envie, et il pouvait le voir sur mon comportement car je me laissais faire et que d'ordinaire je ne me serais certainement pas laissé faire. J'avais envie d'essayer mais je savais que j'allais bloquer à un moment ou à un autre. « Pourquoi ? Tu as toujours eu la réponse à chaque fois qu'on en parlait Laz.. je ne sais pas si je suis capable de me contenter d'une personne, je ne suis pas le type de mec à me poser, j'ai pas envie de faire une connerie et de te laisser sur le carreau, tu ne mérites pas ça. » si j'y allais d'instinct comme je le faisais toujours avec ma vie, je ne suis pas certain qu'il apprécie tout ça. J'y allais toujours à l'instinct, j'y allais toujours à l'envie mais je n'avais pas envie de lui faire de mal. Il était trop bien pour que je lui fasse du mal. Je ne pus m'empêcher de rire un instant lorsqu'il me dit que je sortais avec un Irlandais pur et dur .. il marquait un point mais tout de même. « Quel argument dis moi ! » soufflais-je avec l'ombre d'un sourire sur le visage. Nous avions des caractères tellement forts tous les deux, si jamais je disais oui, si jamais je me laissais aller, ce ne serait pas si simple tous les jours et il finirait par regretter d'avoir voulu quoique ce soit avec moi. Je le regarde se lever finalement. Il était vraiment imposant, bien plus grand que moi du haut de mon mètre 78, il avait au moins 10 cm de plus que moi si ce n'était plus. Soupirant, je pris la main qu'il me tendait et de toutes mes forces le fis se rasseoir près de moi, ne voulant pas me lever « Pourquoi tu veux absolument cette vie de couple ? » lui demandais-je dans un murmure alors que mon front était collé au sien « j'ai peur... mais j'ai pas envie de te laisser partir » c'était la première fois que j'étais vraiment honnête.
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(✰) message posté Mar 9 Juin 2015 - 16:09 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian et Aiden s’embrassaient, c’était la première fois qu’aucune connotation érotique n’accompagnait leur échange. C’était le plaisir d’être avec l’autre. Pourtant il s’en voulait intérieurement d’entrainer toute cette confusion dans l’esprit du jeune garçon, ils avaient tellement de différences, il était un homme plus posé sans évoquer l’écart d’âge qui les séparais tous les deux. Jamais il n’avait pensé qu’il aurait pu effacer la convoitise de l’étudiant pour Rosemarie, pourtant il avait réussi, une victoire qui était pourtant difficile. Car pour le moment, il avançait sur des œufs avec Aiden. Bien que le débat entre eux était animé, il n’y avait aucune tension, seulement un échange d’idées sur ce qui était bon à faire, lui arracher la certitude n’était pas aisé. Etaient-ils tous deux dans une impasse, c’était à se poser la question ? Normalement tout aurait dû être naturel, logique, sans aucune interrogation qui viendrait noircir ce tableau d’une quantité de nuances. Aiden avait raison, jamais le photographe ne lui avait menti ses intentions. En voulait-il trop de lui ? Pourtant, il se laissait totalement faire, il y avait eut cet échange à la fois pressé, le goût des retrouvailles entre les deux hommes c’était fait à coup de baisers. Lazerian n’arrivait pas à envisager sa vie sans lui désormais, il ne préférait pas lui dire pour ne pas l’effrayer, on pouvait presque considérer que le tempérament de l’étudiant était à apprivoiser. Ses mots étaient louables, il n’avait pas envie de lui faire du mal, c’était légitime et qu’il ne soit pas totalement égoïste était plaisant. Pour autant Lazerian devait-il prendre ce risque inconsidéré qu’un jour il puisse découvrir une infidélité ? Qu’il vienne à lui infliger cette même blessure profonde que son ex femme lui avait faite. Il invoqua leur nationalité, il avait réussi à le faire rire avec cet argument de choc, qu’il était beau quand il rigolait, c’était ainsi qu’il voulait le voir et non dans son comportement beaucoup trop sérieux. Il c’était levé, il lui faisait face, prêt à affronter la cruelle vérité. Pourtant il lui pris la main pour le ramener à lui, le collant de nouveau contre le dossier de ce banc alors que leurs fronts se rencontraient à nouveau dans un contact divin.
C’est alors que la question tomba, imprimé dans son esprit, suivis d’une petite remarque, formulant le désarroi du garçon. Délicatement il posa une main dans sa nuque, accepter qui il était avait été une terrible épreuve, il était désormais sous le charme d’Aiden. Comment lui répondre ? C’était difficile d’exprimer par des mots ce dont il avait envie. « Jusqu’à te rencontrer, je pensais impossible que je puisse de nouveau ressentir quoique ce soit pour un de mes égaux ! J’ai su accepter mes attirances, elle restait comme telle, une envie que je n’aurais jamais dû refouler, sans de véritables sentiments, jusqu’à que tu viennes à tomber dans mes bras ! » Il était persuadé, que leur vie c’était entremêlé pour une bonne raison. Il avait envie de le protéger, qu’il vienne se blottir contre lui. « Tu as bouleversé ma vie, tu m’as rendu à l’évidence d’un seul et unique fait. Je n'ai pas vraiment connu de réels sentiments jusqu’à toi ! » Parler à cœur ouvert, ça n’était pas aisé. Surtout qu’Aiden avait rendu encore plus superficiel son mariage, qui n’avait été qu’un simulacre. Une mauvaise pièce de théâtre, destiné à un public désolant. Il laissa glisser sa main le long de sa nuque, la laissant retomber impuissante. « Je ne vais pas partir ! » Peu importe ce qui allait se décider ou se passer sur ce banc, il n’allait pas l’abandonner comme son père, ni comme sa mère, ni comme Rosemarie. Il serait là pour lui. Car au plus profond de lui, il ne pouvait plus le délaisser, l’abandon ne pouvait pas prendre le dessus. Malgré la mise, il était beaucoup trop directif, pour se laisser amadouer.
Pendant un instant il profita de ce contact. « Je ne t’obligerais à rien Aiden ! Tu es en droit de me détester pour ce que je te fais subir ! Je te respecte bien trop pour te contraindre ! » Il avait la vérité, elle était certes difficile, elle était pourtant présente. La complicité avait toujours été présente entre eux, dans les discussions les plus véhémentes, jusqu’à leur dispute, leur controverse, leurs échanges au lit. Il appréciait cette connivence. « Je veux te protéger ! Pourquoi toi tu rejettes l’idée que tu puisses être heureux avec moi ? » C’était la finalité, à quoi bon être ensemble si c’était pour se gâcher la vie, certes il avait un caractère difficile mais cette relation pourrait être enrichissante pour tous les deux.
(✰) message posté Lun 15 Juin 2015 - 1:48 par Invité
Trop de choses me passaient par la tête depuis que j'étais rentré de Sydney. Je ne pouvais pas dire que je n'avais pas apprécié passer tout ce temps avec Lazerian car ce serait vraiment mentir. Je ne pouvais pas nié avoir apprécié jouer à ce petit jeu même si ce n'était pas du tout mon délire à la base. Il avait réussi son coup, du moins pour la semaine. J'étais rentré avec plein de choses en tête et je ne savais plus trop quoi penser. C'était bien la première fois que dans mon esprit tout été aussi confus, et que je ne savais pas quoi faire. J'éprouvais une sorte de sentiments que je ne me connaissais absolument pas et j'en avais vraiment très peur. C'était bien trop nouveau pour moi et c'était une sensation trop inconnue pour moi. Encore plein de choses qui se déroulaient et que je ne comprenais pas. C'était la première fois que je me laissais aussi ouvertement faire par cet homme que j'avais toujours trouvé si charismatique. Alors je n'étais pas hétéro ? Non, j'étais bisexuel, me laissant guider par ce que je pensais être le mieux pour moi à cet instant ? Très certainement et je n'en avais absolument pas honte mais c'était encore bien trop étrange pour moi. Étrange, dans le sens ou je ne comprenais pas ce qui était en train de m'arriver, tout simplement. Tout avait changé du tout au tout depuis cette fameuse semaine loin du campus et c'était de nouvelles choses qui s'offraient à moi. Mais est-ce que j'étais prêt à me laisser tenter? Certainement mais j'avais cette petite peur, peur de l'inconnu, de ne pas savoir si j'allais tenir pour lui, pour ne pas faire mal les choses. Je ne voulais pas le blesser et j'étais remonté contre cet homme qui chamboulait toute ma vie. Nous avions une telle différence d'âge, et pourtant, il y avait bel et bien cette attirance entre nous à laquelle je succombais encore un peu plus jour après jour. A quoi bon lutter, n'est-ce pas ? Je ne savais pas, je ne savais plus, et tout ce que je pensais avant de rencontrer Lazerian, commençait à être bien différent depuis que j'avais fais la connaissance de cet homme qui était tout simplement tombé sur mon chemin. Ce nouveau contact entre nous me faisait un certain effet. Je sentais quelque chose de nouveau s'opérer en moi et nos fronts l'un contre l'autre, en étaient bien la preuve. Un changement s'opérait en moi, et je ne savais pas ce que c'était. Pas pour l'instant en tout cas. « Pourquoi moi ? Je suis complètement à l'opposé de toi, à l'opposé de ce que tu recherches.. et pourtant, t'as réussi à me faire éprouver quelque chose que je ne pensais pas pouvoir éprouver. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, je dois bien l'admettre et ça me gonfle, je n'aime pas ne pas savoir ce qui m'arrive, je n'aime pas ça du tout, ça chamboule tout, tout ce que je voulais pour moi, je.. j'ai pas envie de te faire regretter ce que tu me dis » en fait, tout était tellement embrouiller dans ma tête, que j'avais l'impression de lui dire n'importe quoi. Enfin, ce n'était pas vraiment n'importe quoi finalement mais presque. « Ne dis pas des choses comme ça.. tu sais que je pourrais être ton fils ? Comment tu as pu tomber amoureux d'un mec comme moi ? Du crétin que je suis ? » trop de questions, je le savais mais c'était pour moi le moyen de pouvoir réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir lui dire ensuite. Parce que tout ça c'était beau, c'était bien mais j'avais peur de faire un faux pas, de ne pas être à la hauteur de ce qu'il voulait sachant que j'avais envie d'essayer. Grande première encore... ce qui m'énervait encore plus. Satané Irlandais ! « Pourquoi tu essaies toujours de me donner raison ? Laz.. » la vérité était que j'avais vraiment trop peur. Bon dieu, j'avais envie de lui dire que j'avais envie de tenter le coup mais j'étais comme paralysé « Une chose est certaine, si tu vas envie que je me laisse tenter et j'en ai envie aussi, je te vois déjà venir... j'ai pas envie que tu me couves, je veux pas que tu sois là à vouloir me protéger sans cesse de tout, ce n'est pas moi, ce ne sera jamais moi. J'ai besoin de sentir que je suis indépendant tout en sachant que tu es là. Je ne rejette rien, mais putain Lazerian je déteste cette situation, je déteste l'inconnu, c'est pas moi tout ça, et pourtant j'ai une envie folle de pouvoir te dire que je veux essayer, parce que je le veux réellement mais j'ai pas envie de faire de faux pas, je veux pas me lancer dans quelque chose les yeux fermés même si ça paraît plus simple ! »
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(✰) message posté Lun 15 Juin 2015 - 12:10 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian percevait toute la confusion dans l’esprit d’Aiden. Parfois il arrivait à deviner ce qu’il pouvait penser, il pensait qu’il était capable de lire en lui. Leur relation n’a pas toujours aussi complice, au départ c’était tendu entre eux. De nouveau il était sur ce banc, son front collé à celui du jeune homme, leur conversation était devenue un échange de murmures entre eux. Il ne pu s’empêcher de fermer les yeux, cette odeur fugace, comme si on allait lui arracher ce garçon, que définitivement il n’était pas pour lui. Aiden semblait se défendre, le producteur gardait le statut de Lion et Aiden celui de l’agneau qui était traqué, c’était dur, c’était une bataille, les sentiments contre la raison, et même si la raison perdait du terrain, il semblait que les armes des sentiments n’aient pas encore réussis à faire cette percée. Il aimerait culpabiliser du trouble qu’il causait à ce jeune homme, il pourrait aussi partir maintenant et s’excuser des maux occasionnés, en rajoutant qu’à tout jamais il ne le dérangerait plus. Pourtant, le fait de vouloir lui appartenir était-il considéré comme méphistophélique ? Lazerian savait garder la tête froide, même en présence d’Aiden. Pendant un très court instant, il eut hésité à quitter de nouveau ce banc, il était contrarié, la logique était présente, imparable. Il était désormais prouvé, qu’ils n’arrivaient plus à se passer de l’un et de l’autre, malgré les quelques joutes verbales entre eux. « J’aurais bien envie de sévir avec toi, juste à cause des termes que tu tiens à ton encontre ! Tu es loin d’être un crétin ! Tu as des idées bien définies, qui parfois ont le malheur d’aller à l’encontre des miennes ! » Il eut un petit sourire, il n’aimait pas qu’Aiden ne se dévalue. Se cherchait-il des excuses, il avait aussi fait preuve d’humour, faisant référence à un petit événement qui c’était produit lors de leur toute première aventure dans son appartement. D’ailleurs cette action ne se répéterait plus, même si il était du genre possessif. Il n’allait pas partir, il lui avait dit. Même ce garçon ne semblait pas y croire, il ne voulait pas se battre pour que ça marche.
« Je ne me justifierais pas une nouvelle fois du pourquoi toi et du pourquoi moi….Aiden, il est temps soit de rester aveugle soit de se rendre à l’évidence ! Décidément tu te contredis, qui m’a dit il y a encore quelques temps que l’âge n’était qu’un chiffre ! » Lazerian ne pu s’empêcher le morigéner un petit peu, chaque individu sur cette terre avait son lot de défauts et de qualités. L’étudiant n’avait pas que des défauts. S’il continue à lutter, n’allait-il pas en souffrir et les faire souffrir tous les deux. De nouveau un petit monologue proche d’une pensée très épicurienne. Ce jeune homme avait peur de perdre son indépendance. Doucement il le relâcha et s’éloigna un peu pour le laisser respirer, prenant une courte distance sur le banc. Il arrivait à le faire rire dans cet instant critique, il ne fallait surtout pas qu’il s’en embarrasse. « D’accord ! Donc tu crois que je vais te séquestrer, surveillez tes faits et gestes et t’attacher à une chaise au milieu de ma salle à manger ! Sérieusement Aiden….je vais devoir aussi me faire à l’idée d’intégrer une nouvelle personne à ma vie et crois moi, j’avance tout autant dans l’inconnu ! » Il le taquinait un peu. Lazerian avait toujours désiré que ce garçon lui appartienne, non comme un trophée, une victoire, plutôt comme ce lien complice qui n’a pas besoin de plus, qui déclenche en l’autre cette envie irrésistible de vouloir s’auto protéger, se désirer. Il laissa retomber les bras le long de son corps, et tourna la tête, pour ne quitter un seul moment son regard.
« Bien….nous revenons de Sydney, ca a été particulièrement…intense comme voyage ! Je pense que tu trouveras tes réponses dans la petite expérience que nous avons vécue, elle n’était pas préméditée… ! Te sentais-tu prisonnier ? Est-ce que pendant ce séjour tu as été voir ailleurs ? » Lazerian réussissait à garder son calme, même s’il était un peu contrarié, il pensait avoir plus de valeur aux yeux du photographe. Qu’il aimerait partager un bout de sa vie avec lui. Il avait désormais une référence qu’il comptait utiliser et il espérait qu’elle soit efficace. Celle-ci était déterminante. « Tu n’es pas obligé de me répondre ! Mais si tes réponses te semblent à la hauteur du sacrifice, viens m’embrasser et je t’inviterais au restaurant, ou ce que tu veux pour fêter le fait que deux hommes aux vies déséquilibrées, puissent se compléter ! » Lazerian était fou de son travail et Aiden, d’une vie faites de luxure. Totalement complémentaire. Ce n’était pas un ultimatum, il ne lui en voudrait pas, c’était que ça ne devait pas se faire.
(✰) message posté Mar 16 Juin 2015 - 0:41 par Invité
Ma vie commençait à réellement être un vrai chantier et ma tête ne m'aidait absolument pas à recoller tous les morceaux. Bien évidemment, j'avais passé une merveilleuse semaine en compagnie de Lazerian et je n'aurais jamais pensé autant apprécié cette semaine en jouant les petits couples. Mais ce n'était pas pour moi, je le savais parfaitement et même si je voulais essayé, je n'avais pas envie de voir que c'était voué à l'échec et finir par ne plus apprécier le fait d'être 'attacher' à quelqu'un. J'ai toujours eu besoin de ma liberté, de pouvoir faire ce que j'avais envie de faire sans me prendre la tête et sans réfléchir aux conséquences. Lazerian le savait parfaitement puisque je le lui avais répété à de nombreuses reprises. J'avais peur de me laisser vivre, de me laisser guider par des sentiments qui étaient bien trop nouveaux pour moi. Je n'avais pas envie de faire d'erreurs, j'avais envie de faire les choses bien et même si j'étais toujours du genre à vivre ma vie et à être du genre je m'en foutiste, si je devais me lancer dans quelque chose, je voulais le faire bien, voilà pourquoi je ne voulais pas vraiment donné de faux espoirs à Lazerian même si j'avais très envie d'essayer quelque chose avec lui et de me lancer dans une relation. Mais la peur était vraiment très forte pour le moment. Il avait beau me dire que je devais me laisser tenter, que je devais me laisser aller, j'avais peur de faire un faux pas et je ne voulais pas qu'il le regrette par la suite. « Ce que je te dis c'est la stricte vérité et tu le sais tout aussi bien que moi. Souviens toi de toutes ces fois où tu ne pouvais pas me supporter parce que je voulais toujours te tenir tête. Je suis comme ça, c'est moi, et je ne sais pas si je peux réussir à changer. » autant être honnête avec lui même si j'avais vraiment envie d'essayer. Je ne voulais pas le mettre en plan, c'était la dernière chose que je voulais faire et je n'avais pas envie qu'il me laisse. « Nous ne sommes jamais d'accord si tu remarques bien mais bon, on se complète, n'est-ce pas ? » je m'aimais, du moins, je le montrais en tout cas même si je savais pertinemment que j'étais un crétin et que je pouvais parfois être vraiment très lourd. Je n'étais pas parfait, j'avais mes défauts comme quelques qualités mais mes défauts pouvaient prendre le dessus par moment. Je m'en étais toujours fichu, j'avais toujours vécu ma petite vie tranquillement, sans me préoccuper du reste. Mais ça, c'était bien évidemment avant que Lazerian décide de se pointer dans ma vie et ne me laisse ressentir des sentiments que je n'aurais jamais cru ressentir un jour. « Je ne suis pas aveugle, putain, Lazerian, je ne sais pas quoi faire, c'est tout, je ne sais pas quoi te dire, je sais ce que je veux mais je ne sais pas si ce sera suffisant pour toi ! Tu veux quelque chose qui m'ait totalement inconnu, j'ai pas envie de faire une connerie. Tu veux des choses, des choses qui sont importantes pour toi et si je fais la moindre erreur, je m'en voudrais parce que j'ai pas envie de faire n'importe quoi, pas avec toi ! » soupirant, je comprenais pas qu'il puisse perdre patience mais moi aussi je perdais patience parce que j'étais en train de perdre la raison, parce que je ne savais pas quoi faire, enfin si je le savais finalement mais .. « je l'ai dis.. je sais que je l'ai dis, mais t'as besoin de stabilité et je suis pas quelqu'un de stable. J'aimerais l'être, j'aimerais vraiment, parce que.. tu le mérites, t'as besoin de la stabilité pour être bien mais si je peux pas te la donner, tu m'en voudras tellement. Alors on peut essayer, bien évidemment qu'on peut, j'en ai même très envie mais si je fais un faux pas Laz, un seul... » je soupirais et levais alors les yeux au ciel lorsqu'il se mit à plaisanter sur le fait de me séquestrer et tout le bordel. Il ne me connaissais pas aussi bien que ça et il ne savait rien de mon passé. Il connaissait quelques bribes mais ce n'était rien comparé au reste. « J'i apprécié ce voyage, je vais pas te dire le contraire. Tout c'est très bien passé, et on a vécu ce qu'on a vécu. Je te l'accorde, c'était pas préméditée et c'était vraiment sympa sauf la partie de l'opéra, très peu pour moi et tu me refais ça, je te jure que je te tue ! » plaisantais-je avant de soupirer comme un crétin. « C'est un ultimatum que tu me fais là ? »
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(✰) message posté Mar 16 Juin 2015 - 16:07 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian ne savait pas tellement où mènerait cette conversation. Alors que le rapprochement avait été tellement soudain, un baiser enflammé entre eux et de nouveau, cette amplitude, ce choc qui ne faisait que de nouveau développé cette distance entre eux. C’est vrai qu’Aiden sait avec certitude ce qu’il a envie lorsqu’il le désire, ce qui n’est pas toujours aisé lorsque les deux caractères s’affrontent, et lors que ceux-ci décident de s’allier, il y a cette alchimie entre eux. Le mot était parfait pour les correspondre, à la fois instable quand ils s’affrontent et harmonieux lorsque l’équation étrange a été résolue. Laz’ n’avait pas envie de connaitre une personne où tout est facile, qui dit oui à tout ce qu’il demande ou lui donne raison. Aiden l’avait fait évoluer sur bien des points, même s’il n’aimait pas avoir tort, il arrivait à entendre raison. « Et regarde, malgré le nombre de fois où tu m’as tenu tête, je suis quand même présent sur ce banc ! Cela relève du masochisme à son point le plus lugubre ! » De nouveau une insulte, il n’en finirait jamais avec ses mots grossiers. Il pinça des lèvres sans rien dire, il avait appris à ne plus rien dire sur son langage à Aiden, sinon il prenait dans les dents qu’il était vieux et en adéquation complet avec le monde dans lequel il vit. A la fois vieux jeu, suranné et dépassé. La stabilité, il ne l’avait jamais vraiment connu et lorsqu’il avait cru que c’était le cas, ce n’était qu’une trompe l’œil destiné à mieux le berner. Le dindon de la farce, son orgeuil avait été malmené à cette époque, pouvoir se vanter d’avoir un garçon tel que cet étudiant à son bras, était bien plus délicat. C’était certain on les remarquerait, ils seraient un couple particulier. Il n’allait pas le supplier à genoux, peut-être lui laisser du temps, il avait cru avoir plus de valeur à ses yeux, il ne pouvait pas se battre pour deux. La foi devait-être doublée pour trouver sa chance de réussite.
Il avait plaisanté sur le fait de l’enlever et de le séquestrer dans son très beau loft. Ce n’était que de l’humour, jamais il n’avait eut de telles pensées. Il eut de nouveau un ricanement, la prochaine fois qu’il ira à l’Opéra, il s’achètera une place en solitaire afin de ne pas lui faire subir cette épreuve une seconde fois. Pourtant, le comportement du jeune homme avait su métamorphosé cette soirée en un souvenir hilare et sûrement inoubliable. « Je ne commettrais jamais deux fois la même erreur ! J’ai même cru qu’on allait se faire virer, et au final tu t’es endormi au bon moment ! » Y a pas photo il avait envie encore d’en rire, il n’avait cessé de le taquiner avec ça.
Jamais auparavant Lazerian n’avait pensé que devoir être heureux, ça coûtait tant. En voyant Aiden, il eut cette douce brûlure en lui, était-il responsable ? Sa femme l’avait déshonoré et ce jeune garçon avait peur d’en faire autant. Etre trompé, était l’égarement de l’estime de soit, la difficulté de se regarder dans un miroir. Pourtant il n’avait jamais déjoué l’assurance qu’était la sienne, il avait mit ce masque tous les matins, faisant croire qu’il n’avait jamais été affecté par cette bataille. Jusqu’à sa rencontre avec ce jeune homme, il le prévenait de ce comportement. « Non ! Je ne suis pas du genre à lancer un tel acte, personne ne mérite de subir la pression d’une autre sur ses choix, tu es le seul à savoir ce qui est bien pour toi…. » Il ne semblait pas qu’il soit le cas, Lazerian sortit une cigarette de sa poche et se l’alluma. Tout en regardant fixement devant lui. Pas la peine de continuer dans cette entourloupe, il n’allait en rien l’obligé. « Si tu préfères, je peux disparaitre ou que l’on reste ami, le trouble s’estompera avec le temps ! Je veux ce qu’il y a de mieux pour toi ! Je crois que ça a toujours été le cas et cela malgré tes idées bornées ! » Il eut un petit sourire, il saura se faire une raison si Aiden arrive à trouver un jour son bonheur, il sera présent quand il en aura besoin.
Pas la peine de lui en rajouter sur le dos, il semblait être dans une torture. « Je ne veux pas te torturer d’avantage ! » Lazerian restait un gentleman malgré le sarcasme en prononçant ses mots, la trempe de ses hommes qui savaient se retirer quand il le fallait, il ne partira que lorsque le photographe lui demanderait, il lui avait fait une promesse, il la tiendrait. Il tourna la tête, et ses prunelles avaient mutées, ce n’était plus ce regard dur, froid et inexpressif. Les notions étaient remplacées par une infinie tendresse, dirigée uniquement pour Aiden. Faisant de lui un privilégié. Est-ce quelqu’un avait osé le regarder avec une telle impudence. Il tira sur sa cigarette, par chance, elle évitait que sa contrariété ne prenne le pas sur un agacement futur.
(✰) message posté Jeu 18 Juin 2015 - 21:37 par Invité
Je ne savais pas quoi faire, mon esprit était coincé entre deux choses bien différentes et même si en toute franchise, j’avais très envie de tenter le coup et que je voulais qu’il reste auprès de moi, je ne savais pas quoi penser de tout le reste. En tout cas, je n’avais pas peur que les gens nous voient, je n’avais pas envie de me cacher quand il s’agissait de Lazerian mais devenir un couple lui et moi, c’était réellement tout nouveau pour moi. J’avais peur de faire un truc de travers, j’avais peur de ne pas gérer tout ça. Cela ne se voyait pas forcément mais j’étais assez perfectionniste et je ne voulais pas foirer tout ça. Il valait la peine que j’essaie, je ne voulais pas lui faire perdre son temps mais je voulais lui donner ce qu’il voulait. Parce que moi aussi j’en avais envie, je le savais au fond de moi et même malgré la peur, je me devais de faire quelque chose. De lui dire que je voulais tenter, que je voulais me lancer. Mais je ne voulais pas qu’il m’en tienne rigueur si jamais je faisais un pas de travers. Je me connaissais, je ne faisais jamais rien de la même façon et j’étais tout de même assez maladroit. « Tu es là parce que t’en as envie, tout autant que moi finalement. Tu n’es pas maso, loin de là, car je ressens la même chose que toi, même si je le montre beaucoup moins, mais je ne sais tout simplement pas comment fonctionner avec une personne, c’est tout. »il savait qu’il ne fallait rien dire à chaque fois que je commençais quelque chose. J’avais mon langage bien à moi comme il pouvait avoir le sien. Bien évidemment, je savais que je pouvais être vraiment très lourd, que j’avais mes petites manies et que je n’étais pas parfait mais si Lazerian voulait quelque chose avec moi, c’était bel et bien parce que j’avais quelque chose. Mais quoi ? Je ne le savais déjà pas moi-même, alors lui comment pouvait-il le savoir ? Je devais arrêter de me battre et me laisser tenter parce que j’en avais tout autant envie que lui. J’avais toujours aussi peur et ça, je pense qu’il l’avait bien compris mais comment oublier cette peur qui prenait possession de mon corps à chaque fois ? Je voulais vraiment essayer, je le voulais vraiment, il ne m’avait jamais été indifférent, il avait toujours été là pour moi depuis notre rencontre, ce qui était assez étrange vu mon comportement envers lui à chaque fois mais soit, il était resté et pour ça, je ne pouvais que l’apprécier un peu plus. Bien évidemment, c’était bien plus que ça, je le savais, et il le savait aussi mais c’était encore assez difficile. « blablabla.. laisse tomber ce moment, tu t’es bien marré, moi pas du tout, mais t’as quand même apprécié m’entendre me plaindre à longueur de temps avant de dormir ! » soupirant, j’avais envie de lui faire la gueule mais je ne pouvais même pas. J’avais été relou toute la soirée mais au final, la soirée avait été vraiment très bonne malgré tout. Il avait apprécié malgré tout et j’avais apprécié passer du temps avec lui-même si c’était à l’opéra. « T’as vu l’opéra différemment grâce à moi, te plains pas ! » plaisantais-je en levant les yeux au ciel. « Je sais ce qui est bien pour moi, je le sais pertinemment mais je suis un mec bien trop borné et assez perfectionniste sur les bords » soufflais-je en regardant Laz droit dans les yeux. Je pris alors la cigarette des mains de Laz, il allait me tuer mais tant pis et répondis à tout ce qu’il venait de me dire « Fumer tue ! » lançais-je avant de jeter la cigarette et le regarder de nouveau droit dans les yeux « J’ai pas envie de ça Laz, j’ai pas envie de ton amitié, c’est pas ce que je demande, je te demande d’être patient avec moi parce que je veux essayer, je veux tenter le coup mais j’ai peur de faire une erreur mais je veux essayer… mais il faut que tu sois patient avec moi si jamais je me lance là dedans parce que je ne suis pas très doué tu sais » non, je n’avais pas du tout envie qu’il disparaisse, bien au contraire. « Ce n’est pas le cas… » soupirant, je savais qu’il lui fallait une réponse ferme et définitive sinon il allait partir… « Tu sais que je te veux, je ne sais juste pas comment te le dire, ou te le montrer c’est tout »
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(✰) message posté Ven 19 Juin 2015 - 11:18 par Invité
❝ AND I FELL APART❞ Lazerian & Aiden
Lazerian resta sur le banc dans un songe interdit, il était très difficile d’analyser les pensées d’Aiden. Tout était trop complexe en cette heure pour envisager une solution viable. Les deux hommes c’étaient pourtant embrassé à la vue de tous. Ne l’avaient-ils pas déjà fait par le passé ? L’aventure d’une relation entre eux semblait risquée, peut-être un sentiment d’étouffement, sa poitrine se contracta, l’attente était sourde. Avait-il besoin de son accord ? La réalité était logique, il aurait dû le deviner, ce garçon était siens, malgré ses mots contradictoires, manifestation de sa peur, il n’y avait rien d’autre qui ne faisait que révéler ce désir mutuel entre eux. Tous deux avaient eut une vie compliquée, les quelques mots que venait de lui offrir Aiden le rassura, ils avaient tous les deux envie d’être sur ce banc. Lazerian se sentait en accord avec lui-même, pour la toute première fois de sa vie, il savait qu’il faisait la meilleure des actions. Même s’il assumait chacun de ses choix, qu’il avait cette assurance naturelle, un don inné qu’il avait su développer avec le temps, à chaque fois qu’il y avait eut un fait important dans sa vie, il avait mesuré chaque contrepartie négative et positive. Même avant de dire « oui » à son mariage, il se demandait s’il n’allait pas lâcher la mariée avant la marche nuptiale, si la colonne de contre s’élargissait. En cette heure, de ce jour, il ne s’axait pas sur la même réflexion. Le producteur ne pu s’empêcher d’évoquer ce souvenir épique de l’Opéra auxquels ils avaient été assistés. Un nouveau sourire, il est vrai que sur le moment il avait été un peu agacé pourtant les remarques cyniques du jeune homme sur la question. « Il est vrai que tu m’as donné une toute nouvelle image de l’opéra ! Je t’en remercie ! » Un minuscule sarcasme dans le ton de sa voix. Aiden lui avoua qu’il était perfectionniste, il ne lui en voulait aucunement, en fait il ne voulait pas se laisser le droit à l’erreur tout en connaissant son mode de vie. Assez paradoxal, pourtant ca lui ressemblait et c’est ce qui faisait son charme.
Dans un moment pareil il ne pu s’empêcher de s’allumer une cigarette, à peine avait-il relâché ce nuage de fumée de la première bouffée souveraine. La tige blanche lui fut arracher des mains pour être jeté au sol, il en fut surpris sur le moment. Un regard froid, intimidant, il détestait lorsqu’Aiden agissait ainsi. « Oui, on peut aussi mourir écrasé par un bus, réfléchis y la prochaine fois que tu jettes une de mes cigarettes ! » Il soupira, relâchant la pression soudain, il n’avait pas envie de se fâcher. « Je n’arrêterais pas de fumer ! » C’est un effort qu’il n’était pas encore prêt à faire, pas actuellement. Il le prévenait, certes il n’était pas tombé dans la réaction extrême qu’il avait eut la dernière fois qu’il avait eut l’impertinence de lui arracher l’une de ses cigarettes. Pourtant, ce souvenir lui plaisait aussi ainsi que la réaction de jeune vierge effarouchée qu’il avait eut. Il se retint de sourire. Alors il ne voulait ni le voir partir, et il ne savait pas comment lui dire qu’il aimerait tenter cette relation. Lazerian pourrait savourer une forme de victoire, doucement il alla jouer avec une mèche de cheveux d’Aiden, sa main parcouru délicatement le contour de son visage, retombant dans la nuque du jeune homme, il approcha ses lèvres des siennes, les effleurant. Lazerian se stoppa dans son geste, comme pour se venger de la cigarette. « Et si on allait dîner je t’emmène au restaurant ou tu préfères que je cuisine pour toi ? »
Doucement il retira sa main tout en se remettant debout, il allait lui faire sécher un cours ou deux, si ce n’était déjà fait vu l’heure avancée, les étudiants semblaient fuir l’université. C'est avec une pointe de fierté, et d'amusement, qu'il repensait à ce baiser qu'il ne lui avait pas donné. « Je ne veux pas que tu regrettes ! Pas la peine de se précipiter sur la minute…. Ca nous empêche pas de profiter de notre soirée à dîner, à aller à l’opéra !» Pourtant, il aurait aimé qu’Aiden soit sûr. Il allait se montrer patient, en attendant il avait faim, il aimerait bien se poser ou même s’afférer aux fourneaux. La fin de sa phrase était voulue, un message dissimulé pour bien faire comprendre qu’il ne s’offrira pas à Aiden, tant que tout ne serait pas éclaircis entre eux. Pas la peine de le troubler d’avantage. Lorsqu’il laissa retomber son regard sur le jeune homme encore assis, il eut envie d’avoir ce droit de propriété humain, la partie semblait presque gagnée, car il ne le regarda pas comme cet Aiden qu’il avait rencontré, le Aiden en Australie. Il le fixa comme un petit ami, il ne lui tendit pas la main, lui laissant le choix de venir, ce n’était pas un départ, plutôt un commencement, car ce garçon devait se douter qu’en venant avec lui ça serait le début, d’une aventure qui ne manquerait pas de les divertir l’un comme l’autre….
(✰) message posté Mer 24 Juin 2015 - 21:54 par Invité
Je savais parfaitement que Lazerian tentait coûte que coûte d'analyser ce que je disais, d'analyser mes pensées même si cela devait être assez difficile car j'étais complètement perdu dans mes pensées. Je ne savais même pas moi même quoi penser de tout ça, je ne savais même pas si je devais me lancer ou bien tout simplement fuir. C'était réellement tout nouveau pour moi et j'avais l'impression de ne pas être à la hauteur alors que nous n'avions jamais rien commencé encore. Je crois bien que j'étais bel et bien pire qu'une fille pour le coup car je ne savais pas quoi faire, j'étais indécis et j'avais même peur, ce qui ne m'était jamais encore arrivé auparavant. Cette situation était toute nouvelle pour moi et j'aurais voulu me lancer tête baissée dans cette aventure mais ce n'était pas moi. Je n'avais jamais fais ça avant. C'était la toute première fois que je me donnais à un homme, c'était la toute première fois que je ressentais des sentiments qui m'étaient complètement inconnus. La liste des premières fois était tellement longue que je ne savais pas du tout par où commencer. Devais-je faire cette liste d'ailleurs ? Pour Lazerian, ce n'était pas la première fois, il avait même déjà été marié donc, lui savait dans quoi il se lançait. Il voulait des choses que je ne voulais pas forcément, des choses que je connaissais pas. Je flippais réellement beaucoup trop et je ne savais pas quoi penser de tout ça. Bien évidemment que je le voulais, je ne serais certainement pas là si je ne le voulais pas, je serais déjà reparti dans mon cours, même si mon cours était bien ennuyant. « Tu es déjà sorti avec des hommes avant moi ? Je suppose que oui mais tu sais dans quoi tu t'avances, moi pas du tout.. » murmurais-je avant qu'il ne passe au sujet de l'opéra. Ha, l'opéra.. c'était une histoire assez drôle au final. Mais je ne mettrais certainement plus jamais les pieds dans un opéra, ce n'était tout simplement pas possible. Ce n'était pas pour moi, et puis pourquoi s'emmerder pendant deux à trois heures alors que la musique est … je ne pouvais pas dire nulle parce que je n'aimais pas mais d'autre aimait, mais je ne sais pas, la musique semblait tellement déprimante. « Tout le plaisir a été pour moi... ce n'était pas vraiment un plaisir pour les autres mais tant pis ! » je fis un clin d’œil à Lazerian et me laissa même sourire alors que je ne le faisais jamais. Il y avait une première à tout. « J'ai essayé, mais je me suis endormi, au moins, j'aurais essayé de mettre un pied à l'opéra, malheureusement, ce n'est pas du tout mon délire, donc il faudra te trouver quelqu'un d'autre pour t'y rendre à moins que tu veuilles une nouvelle fois que je sois la bête de foire et emmerde toute le monde avec mes ronflements ! » une petite pointe d'humour n'avait jamais tué personne, sauf peut-être lorsque nous étions à l'opéra. « Pourquoi ? Parce que tu vas me refaire ce que tu m'as fais la dernière fois que j'ai jeté ta cigarette ? On peut certes mourir de tout mais pas besoin d'en rajouter avec une cigarette. » soupirais-je alors que moi même fumais de temps à autre mais c'était très rare contrairement à lui qui fumait beaucoup trop à mon goût. « Je sais que tu n'arrêteras pas de fumer, je ne te demande pas de le faire car je sais que tu ne pourrais pas arrêter. Mais peut-être fumer un peu moins, non ? Enfin, quand t'es avec moi au moins ? Je te demandes pas la lune, si ? Sinon je pourrais continuer à les jeter et tu m'en voudrais encore et encore. » non ce n'était absolument pas du chantage. Enfin, presque pas. « Bon, j'ai pas envie de me fâcher avec toi, c'est pas mon but, enfin pas aujourd'hui en tout cas » taquinerie bonjour ! Il me proposait ensuite d'aller dîner, je n'avais pas vraiment faim mais soit, s'il le voulait, alors je le suivrais. C'était le début de quelque chose que je ne connaissais absolument pas. C'était le trou noir pour moi mais j'étais prêt à faire des concessions et à voir ou tout cela pouvait nous emmener. Il devait m'aider parce que je ne savais pas du tout où j'allais. « Tu peux me concocter u bon repas, ce serait bien de te voir derrière les fourneaux, et me moquer un peu de toi si besoin est ! » s'il voulait construire une relation, alors il allait devoir apprécier le fait que je l'embête souvent, et que je le taquine à chaque fois qu'il ne s'y attend pas forcément. « Non pas l'opéra... » lui dis-je en faisant la grimace mais sans le vouloir « Je te suis pour aller dîner chez toi, je veux te voir faire la cuisine et voir ce que tu peux préparer comme ça, sans y avoir réfléchis au préalable ! »
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