(✰) message posté Dim 31 Mai 2015 - 17:57 par Invité
- across the sea of space. the stars are other suns. at night when the sky is full of stars and the sea is still you get the wonderful sensation that you are floating in space. - Tomas il a besoin de s'évader, de se donner un moment de répit dans sa routine constante qu'il s'était interdit d'avoir. Il suit un rythme bien précis et à vingt-neuf ans, il se rend compte que ça l'ennuie de devenir monsieur tout le monde. Allongé dans son lit, il a envie aujourd'hui, rien qu'aujourd'hui de changer ses habitudes, d'ébranler son quotidien. Son portable dans les mains, ses doigts pianotant un numéro qu'il connait par coeur, Tomas appelle son partenaire avec qui il doit s'entraîner. Même en étant un médaillé olympique, le sportif ne doit pas négliger ses entraînements. Ce type de pensée est trop sage pour les intentions rebelles qui envahissent son esprit. « Prépare toi à prendre la raclée de ta vie demain. » s'exclame t-il avec sa prétention légendaire. Il a de la chance d'avoir un partenaire qui suive ses humeurs et ses envies sans broncher. Depuis plusieurs années, il le supporte lui et tout ce qui le rend insupportable. Heureusement il arrive toujours à se faire pardonner pour ses extravagances, ses pulsions qui dictent constamment son instinct. En raccrochant, Tomas cherche le détail qui va définir sa journée. Ses yeux s'arrêtent sur le contact " l'inconnue ". Cette jeune femme dont il ne connait pas le prénom et a qui il aimerait lui mettre pleins d'étoiles dans les yeux. Une jeune femme dont il aurait pu tomber amoureux comme l'on tombe d'une chaise. Littéralement tant sa beauté nous transporte dans un endroit si loin que l'on a l'impression de toucher le ciel du bout des doigts. Un lien invisible relie Tomas à son inconnue. Un lien fort bien que transparent. Plutôt qu'être ordinaire séparément, il a envie d'être extraordinaire avec elle. « Rejoignons-nous devant le bar dans deux heures, partons commencer notre grand voyage. » Plusieurs fois, ils en ont parlé. Voyager. Partir loin, à la conquête de l'inconnu, découvrir d'autres cultures. Ils en ont rêvé, elle certainement plus que lui, et Tomas est persuadé qu'ils doivent cesser de rêver. Ils doivent vivre, ressentir tout ce qu'ils se sont dit. S'éclipser le temps d'une journée de la réalité. Euphorique, Tomas se lève d'un seul coup de son lit. Il part se préparer sans savoir si sa mystérieuse inconnue va le suivre dans sa folie. L'adrénaline parcours chaque parcelle de son corps. Il se sent bien. C'est la première fois qu'il fait ça. Lancer une proposition de voyage à quelqu'un dont il ne connait presque rien. Attendant devant l'endroit où le mystère a commencé, il espère qu'elle le rejoindra. Après tout il joue un coup de poker, elle n'est pas à son entière disposition. Le sportif se pose contre le mur, occupe ses doigts et sa bouche avec une cigarette. Au moment où il s'apprête à approcher la flamme de son briquet jusqu'au bout de sa cigarette, elle apparaît. Un sourire s'affiche automatiquement sur son visage. « Je ne pensais pas que tu serais assez dingue pour me rejoindre. » Mensonge. Il n'était sur de rien, mais il avait eu un bon pressentiment. A cause du lien, de ce courant qui était passé entre eux, de leurs discutions. Il se décolle du mur contre lequel il est adossé et se rapproche de la brune à qui il colle un baiser contre sa joue. « On oublie les banalités de routine. » Toujours avec ce sourire scotché sur ses lèvres, il tend son bras en sa direction. Attendant qu'elle passe son bras au travers du sien, Tomas l'a contemple. Sans être dérangeant. Un court instant. Ils finissent par partir et rejoindre sa voiture. Le sportif possède une vieille chevrolet bleue qu'il a ramené d'Amérique et qu'il a entièrement retapée. Cette voiture ça a été comme une thérapie pour lui lorsque Chase était loin de lui. Ce qui lui a permis de stopper ses pensées et de les orienter dans une autre direction. Il ouvre la porte du côté passager en montrant galant et polie. Tomas fait rarement les choses à moitié et l'accueillir comme une princesse semble naturel. « Je te kidnappe pour la journée dans l'un des lieux qu'on avait pointé du doigt sur la vieille carte qui sert de set de table au bar. » Cette carte qui les avait tant fait parler. Il fait le tour de la voiture et s'assoit auprès d'elle. Démarrant la voiture, il adresse un dernier sourire à cette dernière et s'engage en direction de Brighton. Les vagues font des va et vient. Sous leurs yeux, elles réalisent une danse, s'emmêlent entre elles et chantent cette musique que seule la mer est capable de transmettre. La liberté. Celle qui vous fait croire que tout est possible, même le fait de pouvoir voler sans ailes. Il porte sur son dos son inconnue, cette dernière semble avoir du mal à tenir longtemps sur ses jambes. Tomas ne lui a pas posé de question, ne voulant pas se montrer trop curieux. Le brun marche d'un pas relativement rapide vers la mer, il aimerait courir, mais il a peur de faire tomber la jeune femme qui serre son étreinte contre lui. C'est une journée magnifique où le soleil fait briller ses rayons sur eux, le vent et la chaleur ne font plus qu'un. Sans hésiter, ses pieds quittent le sable pour s'aventurer dans l'eau transparente et tiède. Il tourne plusieurs fois sur lui-même tout en s'amusant de cette situation. Le sportif s'arrête puis se positionne face à l'infini. « Je te présente la plage de Brighton, un petit havre de paix surnommée " London by the sea " par les anglais du coin, on dit de cet endroit qu'il est incontournable. C'est ce que disais un article du Times le mois dernier, mais c'est vrai que la plage est plutôt cool. » Un début pour leurs folles aventures à venir.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 27 Juin 2015 - 13:01 par Invité
♢♢♢ / you were young i was not old but our story was not told /
. YOU DID TO ME SO WELL, HYPNOTIC TAKING OVER ME. MAKE ME FEEL LIKE SOMEONE ELSE, YOU GOT ME TALKING IN MY SLEEP. I DON'T WANNA COME BACK DOWN, I DON'T WANNA TOUCH THE GROUND . Elle était assise là depuis quelques heures maintenant. Sur ce canapé qui n'était pas le sien, son regard s'était posé sur le gobelet de café qu'on lui avait ramené, comme chaque matin. Et elle restait là, assise, songeuse, peut-être trop. Une routine avait finit par s'installer, malgré l'extravagance de sa vie. Chaque matin depuis sa blessure, elle se levait à ses heures de travail habituelles, sans pour autant pouvoir s'y rendre. Elle mangeait les céréales qui n'étaient pas les siennes, sans faire de café, car l'odeur qu'il laissait ensuite dans la pièce la dérangeait. Elle s'habillait en sachant qu'elle ne sortirait probablement pas. Elle appelait l'hôpital, vérifiant que sa soeur avait bien réalisé les dialyses qui la maintenaient en vie un peu plus longtemps. Et puis elle s'asseyait là, observant le gobelet de café que Theodore lui avait ramené, comme chaque jour. Son parfum préféré, celui que le Starbuck du coin ne faisait pas. Il avait du aller plus loin, pour lui faire plaisir. Il allait toujours plus loin, et il était vain de vouloir l'arrêter. Alors elle regardait ce café, ce geste infime, cette pensée matinale qu'on ne lui avait jamais accordé avant cela. Un petit geste, un rien, qui pourtant la troublait tout autant que cela lui faisait plaisir. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait aimée, quelqu'un, quelque part, pensant à elle. Et c'était ce qui lui faisait peur. Elle avait peur de tout gâcher, peur de faire ce qu'elle faisait toujours. Blesser. Rejeter. Se protéger de toute forme de sentiment dont elle ne voulait plus entendre parler. Elle ne voulait pas le perdre, sans pouvoir être sûre de le garder auprès d'elle. Ici, elle n'était pas tout à fait triste, pas tout à fait heureuse. Elle était dans un entre-deux qui durait depuis sa venue au monde et qui ne finirait sûrement jamais. Elle trainait le boulet de sa peine jour après jour, tout en tendant la main vers le soleil. Sans jamais l'attraper. Sam se décide enfin à prendre le gobelet, avant d'être interrompu par la sonnerie de son téléphone. Elle imagine Lexie, pestant sur cette infirmière incapable qui lui avait piqué la mauvaise veine. Elle imagine Theodore, lui demandant de ne pas l'attendre au soir. Elle imagine son oncle, lui rappelant de ne pas voler les dossiers auxquels elle n'avait pas accès pendant sa convalescence. Tous leur rappelant un peu plus l'atmosphère maussade de cette journée. Pourtant, ses yeux lisent toute autre chose. Un tout autre numéro, un tout autre non-nom. L'inconnu. Cet homme mystère qu'elle avait rencontré dans ce bar et qui avait renversé son monde l'espace d'une soirée. C'était peut-être ce dont elle avait besoin. Voir son monde se renverser. À nouveau. La sensation lui manquait. Cette idée d'insouciance, comme si rien d'autre n'existait. Comme si il n'y avait personne à l'attendre là-dehors, et qu'elle était libre. Un joli rêve dont elle n'arrivait pas à se défaire. « Rejoignons-nous devant le bar dans deux heures, partons commencer notre grand voyage. » Elle cligne des yeux plusieurs fois, sa conscience menant rude bataille avec son coeur. Elle l'écoutait rarement, celui-là. Il n'avait pas souvent le droit de prendre la parole. Et pourtant, à la lecture de ce message, il avait fait couler dans ses veines une dose d'adrénaline qui n'était pas négligeable. Elle voulait revoir son inconnu. Elle voulait replonger dans ce rêve, même si ce n'était que l'espace d'une journée. S'évader. Imaginer ce grand voyage qu'ils ne feraient sans doute jamais. Sam n'avait jamais été une grande rêveuse, et gardait toujours une part de réalisme dans chaque chose que la vie lui offrait. Elle ne restait jamais longtemps à rêver de plus belles choses que ce qu'elle pourrait avoir. Elle jetait un dernier coup d'oeil à son café, avant de le dépasser et de se perdre dans les couloirs de ce trop grand appartement. Elle arrivait finalement à la chambre, entassait quelques affaires dans un vieux sac à dos, laissant un mensonge sur le frigo. Dire qu'elle était partie on ne sait où avec son inconnu ne paraissait pas être un message de retour rassurant. Elle choisit l'excuse d'une visite chez sa soeur avant de quitter les lieux, gagnant le métro non sans une pointe d'excitation. Elle sortait de la station, anxieuse de ne pas le voir, tout comme elle l'était de l'apercevoir. Elle ne savait rien de lui, elle n'avait que l'esquisse d'une soirée. Et puis, il est là, adossé à la devanture de leur bar. Juste un homme et une femme dans un bar. D'un coup, un large sourire se dessine sur ses lèvres à peine rosées alors qu'elle avance dans sa direction. « Je ne pensais pas que tu serais assez dingue pour me rejoindre. » Elle ne connait pas les codes de leur relation, mais elle tend sa joue avant de déposer ses lèvres sur la sienne. « Et toi assez fou pour le proposer. » C’était vrai, elle ne s’était pas réveillée un beau matin en étant certaine qu’il le ferait. Elle ne pensait pas le revoir, sans que cette idée ne lui plaise. Elle l’aimait bien, cet inconnu. Il avait le don de lui faire ressentir des choses qu’elle s’évertuait à chasser au quotidien. Il était différent. Et elle ne connaissait rien de lui. « On oublie les banalités de routine. » Il lui tend son bras et elle hésite. Elle en a envie, tellement envie. Envie de s’échapper, d’oublier, de laisser le monde entier derrière eux. Elle en avait envie, et elle le ferait. Car réfléchir faisait partie de sa routine, et aujourd’hui, elle voulait renverser son monde. Elle finit par glisser son bras au travers du sien, son sourire s’élargissant en croisant son regard. « Avec grand plaisir. » Elle ne savait pas d’où venait cette confiance qu’elle lui accordait. Elle ne s’expliquait pas ce lien, cette connexion qui se faisait. Tout ce qu’elle savait, c’était que son inconnu la rendait un peu plus heureuse, et renversait l’ordre des choses d’une manière qu’elle ne pouvait repousser. Il l’entraine vers vieille voiture, de celles qu’elle n’avait vu que dans les films et qu’elle espérait avoir lorsqu’elle serait plus grande. Elle était plus grande, et elle n’avait encore exaucé aucun souhait. Il lui ouvre la porte côté passager et elle s’installe, se sentant soudain privilégiée. « Je te kidnappe pour la journée dans l'un des lieux qu'on avait pointé du doigt sur la vieille carte qui sert de set de table au bar. » Un dernier sourire, lunettes de soleil sur le nez, et ils quittent cette ville avec le sentiment réconfortant de prendre la bonne décision. Les vagues s’écrasaient à leurs pieds alors qu’elle tournoyait, accrochée au dos de son inconnu. Elle riait aux éclats, laissant le naturel prendre le dessus sur son habituelle retenue. Elle ne se sentait pas obligée de faire semblant avec lui. Elle s’accrochait à son cou, manquant plusieurs fois de tomber à l’eau, mais elle s’en fichait. Finalement, son inconnu s’arrête, les deux pieds dans l’eau, l’horizon face à eux. « Je te présente la plage de Brighton, un petit havre de paix surnommée " London by the sea " par les anglais du coin, on dit de cet endroit qu'il est incontournable. C'est ce que disais un article du Times le mois dernier, mais c'est vrai que la plage est plutôt cool. » C’était bête, mais Sam devait être la dernière londonienne à voir Brighton. Elle n’était presque jamais sortie de sa tour d’ivoire, et n’avait vu la mer qu’une seule fois auparavant. Autant dire que sur une échelle d’excitation, elle était actuellement à son maximum. Un peu maladroite, elle finit par descendre de son dos pour venir sentir les vagues chatouiller ses pieds. Elle avait l’air d’une parfaite gamine, mais ça l’importait peu. Elle s’amusait à sauter les vagues, imitant un enfant un peu plus loin qui semblait captivé par cette action. Se mordant la lèvre inférieure, elle se retourne vers son inconnu, un large sourire aux lèvres. « C’est fou quand même, la mer. C’est beau. » Elle découvrait l’infinité de cette étendue d’eau, alors qu’elle avançait prudemment dans l’eau pour y plonger ses mains. Elle se fichait d’être mouille jusqu’à la taille, la chaleur de cette journée le lui permettait. Et puis, une idée lui vint. Elle se retournait vers lui, l’air d’un ange, avant de l’éclabousser autant qu’elle le pouvait, provoquant par la même occasion le mécontentement de ceux qui étaient venus ici pour se détendre. À l’aide de ses pieds et de ses bras, elle mouillait littéralement l’inconnu, alors qu’elle s’en tirait avec son short de mouillé et son t-shirt à peine éclaboussé. Les folles aventures débutaient tout juste.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 18 Juil 2015 - 1:28 par Invité
Tirer des plans sur la comète. Tomas est un professionnel en la matière, incapable de tenir en place, de faire les choses normalement. Épris par des pulsions que les autres n'ont pas, de ce grain de folie qui l'embarque à chaque fois dans des situations complètement décalées. Les pieds du sportif sont sur terre, mais sa tête est perchée bien haut dans les étoiles. Ses pensées flottent dans l'univers. Il refuse de vivre simplement, sans fantaisie. Aussi insupportable que ça puisse l'être, c'est dans cette optique qu'il décide d'annuler son entrainement hebdomadaire, de le reporter au lendemain. Évidemment son partenaire, qui est également devenu avec un ami avec le temps, sait comment lui rendre la monnaie de sa pièce même s'il a une certaine capacité à lui pardonner facilement. Être l'ami de Tomas peut s'avérer être aussi sportif que son métier. Le problème c'est que ces derniers temps il a tendance à fuir ses obligations. Notamment lorsqu'il s'agit de se mettre à niveau, de se battre pour dépasser cette frustration qu'il ressent vis-à-vis de la baisse de sa performance. Il y a trois ans, il était au sommet de la gloire avec des paillettes pleins les yeux, des rêves qui lui faisait pousser des ailes tellement son ambition l'emportait si haut. Trois ans plus tard, il est perdu au milieu de ces paillettes qui s'écrasent une à une contre le sol, de ces rêves auxquels il ne croit plus. Il a l'impression qu'on lui a coupé ses ailes alors qu'il commençait à peine à s'envoler. Tomas pourrait passer la journée avec Delsin, rattraper le temps qu'il leur a pris partant, boire un verre chez Rhys, rire avec Savannah dieu sait où. Il aurait pu. Jusqu'à ce que ses yeux s'arrêtent sur son "inconnue" dans son répertoire téléphonique. Hésitant dans un premier temps, il n'ose pas l'a déranger. Il se remémore leurs promesses, leurs rêves et leurs envies. Tomas s'emballe tout seul à l'idée de l'inviter quelque part sans qu'ils en aient parlé à l'avance. Aussitôt il envoit son message et se retrouve quelques instants plus tard devant un bar. Pas n'importe lequel, celui de leur rencontre. Juste un homme et une femme, dans un bar. Un sentiment d'adrénaline traverse son corps mélangé à de l'excitation. Tomas il essaie d'être décontracté, mais en réalité il est trop frustré à l'idée qu'elle le prenne pour un psychopathe. Pourtant au fond de lui, il sait que cette rencontre a été différente et qu'elle n'est pas comme les autres, qu'il peut se fier à cette complicité partagée le temps d'une soirée. Soudain il s'imagine qu'une cigarette serait capable de faire partir en fumée toutes ses appréhensions vis-à-vis de sa proposition spontanée. Contre toute attente, son inconnue apparaît au même moment, de nulle part. La brune s'approche de lui et tend sa joue sur laquelle il dépose un baiser à son tour. Apparemment, ils agissent comme deux personnes qui se connaissent un minimum, mais pas trop. « Et toi assez fou pour le proposer. » répond t-elle simplement après lui avoir dit qu'il ne pensait pas qu'elle serait assez dingue pour le rejoindre. Il n'y avait pas eu de contrat établi entre eux, juste des incertitudes. Ils auraient pu ne jamais se revoir, se contenter d'un bon souvenir bien enfoui dans leur esprit. Bras dessus, bras dessous, ils s'avancent jusqu'à la voiture de Tomas. Quitter la ville, voilà son plan. Celui qu'il a monté en quelques heures seulement. Il est fière de lui, de son idée et de ce qu'ils vont vivre ensemble. L'américain est certain qu'ensemble ils vont briller, s'éblouir. Rare sont les personnes qui sont montées à l'intérieur de sa vieille Chevrolet. En général, il s'offre des balades solitaires à l'extérieur de la ville. Le temps d'un instant, il s'enfuit, s'éloigne de tout ce qu'il connait pour explorer l'inconnu. Le vent caresse leur peau, la route défile sous leurs yeux et le sportif est content à cet instant de se trouver à ses côtés. Face à cet océan de secret qu'est leur relation. Ils ne savent pas où cela va les mener et s'ils vont s'entendre. Les deux inconnus suivent leur instinct, se fient à cette connexion qui les lient. Rapidement, ils se retrouvent les pieds dans l'eau à Brighton. Ils côtoient l'infini. Cette mer qui les fait tant rêver. La sportif porte la brune sur son dos, il se met à tournoyer dans l'eau, s'amuse à lui faire quelques frayeurs et tout ce qu'il retient, c'est son rire. Ce rire qui vient de si loin, naturel et qui résonne en écho avec le son des vagues. Il n'a pas peur de s'écraser contre l'océan, se sentant presque invincible. Finalement, il s'arrête et lui explique où ils sont. Cette destination inconnue dont elle n'a même pas cherchée à en connaître le nom. La brune se laisse glissée sur son dos et se détache de lui. Ce n'est plus le paysage qu'il observe, mais la jeune femme. Elle se met à sautiller dans l'eau, à s'amuser ne cherchant pas à cacher cette euphorie qui s'est emparée de son corps. L'éclaboussant au passage, il ne réagit pas instantanément. L'inconnue fini par s'arrêter, mettant une pause dans ce bonheur qu'elle lui transmet. « C’est fou quand même, la mer. C’est beau. » Tomas ne peut s'empêcher de lui rendre son sourire, ce grand sourire d'imbécile heureux collé sur son visage. Il y a de la vie autour d'eux, des mouettes qui volent au-dessus d'eux, des enfants qui font des châteaux de sable, des parents qui se dorent la pilule au soleil. L'américain trouve ces éléments distrayant. Tout d'un coup, il se retrouve recouvert d'eau. Sans même qu'il ne voit le sale coup arriver. Un sourire espiègle se dessine sur son visage. « Tu n'aurais pas dû faire ça, j'suis rancunier comme garçon. » dit-il pour l'a prévenir avec ce sourire et ce regard joueur qui ne le quittent pas. Il s'avance vers elle, tandis qu'elle recule. « Je vais être obligé de me venger geeeeenre... maaaintenant ! » Ses prunelles grises croisent une dernière fois ses émeraudes et dans la seconde de battement qu'il lui offre, elle réussit à s'enfuir quand à sa première tentative d’éclaboussure. Une course poursuite dans l'océan. Tomas pensait que l'a rattraper serait simple, qu'il s’essoufflerait à peine, mais contre toute attente son inconnue est une sportive. Il court à contre courant, Il court après la vie. Tomas accélère le pas et réussit finalement à s'approcher d'elle. Il plonge ses mains et lui balance de l'eau. Sans pitié pour ses vêtements complètement trempés. Ils se livrent une bataille sans merci, n'hésitant pas à submerger l'autre. Les cheveux de la brune sont complètement mouillés, de la tête aux pieds, ils sont irrécupérables. « Ok, ok, tu as gagné. Je rends les armes. » dit-il en s'arrêtant. Il lève ses mains en l'air pour montrer sa bonne foi. Si seulement. Il l'attrape par la taille pour la porter jusqu'à ses bras. Tomas ne sait pas s'ils sont censés se chercher, s'ils doivent être justes l'un envers l'autre ou justement s'il doit se contenter d'être lui. Espiègle, taquin et un brin, tricheur. Il fait mine d'hésiter puis il l'a lâche dans l'eau sans aucune once de culpabilité. Il écarte les bras tel un oiseau qui redécouvre sa liberté et se met à crier à plein poumon. Un cri de joie, un cri de victoire. « Youhouuuu... ! » Il recule un pas en arrière et trébuche dans la mer. Son dos se plaquant contre l'eau et une vague submergeant son visage. Tomas se ridiculise. Les personnes qui les entourent n'ont d'yeux que pour eux et rient en cœur. L’américain ne se relève pas aussitôt et fait mine d'avoir coulé. Il se met à nager sous l'eau malgré la douleur du plat qu'il venait de se prendre et tient plusieurs secondes avant de surgir derrière elle. « Boooouh ! » Il a l'impression qu'ils sont comme deux enfants qui viennent de se rencontrer, qu'ils n'ont pas besoin d'artifices, qu'ils ont juste compris qu'ensemble, ils allaient partager un bon moment. « J'ai envie de jouer à un jeu. Tu sais, le genre de conneries que les filles jouent lorsqu'elles sont adolescentes, celui des vérités. » La curiosité de Tomas le dévore. Il veut apprendre à connaître l'inconnue, il veut savoir quelques détails croustillants sur sa vie. L’américain sait qu'elle rêve d'aventures, de voyages et aussi qu'elle a un rire communicatif. Le genre qui vous rendrait fou. « On se pose des questions à tour de rôle et on essaie de deviner un détail sur la vie de l'autre, celui qui a le plus de points remporte une glace. Deal ? »