(✰) message posté Mer 10 Juin 2015 - 21:11 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Je n’en revenais vraiment pas qu’elle soit amie avec Gabriel. Même en voyant ça du côté logique. Enfin, je ne parvenais pas à être logique. A cause de cet abruti. Il voilait ma perception des choses c’était presque infernal à force. Je détestais que l’on ait du pouvoir sur moi, et c’était définitivement son cas. Il avait le don de me faire rager un instant, et de m’intriguer au point d’enquêter sur lui celui d’après. C’était compliqué de définir les choses, et je n’étais pas bien certaine de le vouloir. Avec les définitions viennent les réalités et je n’étais pas certaine d’apprécier ce que j’avais à en apprendre. Me recentrant sur notre conversation je haussais les épaules lorsqu’elle me demanda ce qu’il me faisait. « Chier, principalement. Il a ruiné certains de mes dessins. M’a faite enfermer dans mon bureau pendant l’alarme incendie. Incendiée car je suis arrivée à la bourre, et c’est moqué de moi parce que j’avais fait tomber mon porte-folio. Ah, et il m’a aussi portée parce que j’étais trop près du vide à son goût. Il est infernal quand il veut… » débitais-je rapidement sans me rendre compte de tout ce que je venais d’énumérer. Puis, histoire de faire passer la pilule j’haussais de nouveau les épaules avant de passer très rapidement à autre chose. Hors de question que je m’appesantisse plus longtemps sur le sujet. Rapidement, je m’intéressais à un sujet plus intéressant. Le mec qui l’avait faite souffrir. Elle finit par avouer qu’il ne reviendrait pas. Si cela n’avait pas été April, j’aurais forcé un peu. Car il y avait de la tristesse dans sa voix quand elle m’avait avoué cela. Je savais ce que cela signifiait. Que malgré tout elle tenait à lui. C’était également pour cela qu’elle ne souhaita pas qu’on tente de le passer à tabac. En dépit du sale coup dont elle était victime, elle l’aimait bien. Voilà ce que ça donnait de bien aimer quelqu’un. On finissait le cœur en ruine, l’âme en miette, et incapable de se venger car l’attachement reste toujours présent. C’était quelques-unes des raisons qui me faisait craindre ce genre de relation. Trop dangereux. « C’est peut-être mieux comme ça… » finis-je par déclarer calmement avant de changer de sujet.
Je fus triste que l’on passe à peindre avec nos mains. Les fléchettes étaient un exutoire idéal. Surtout lorsque l’on pensait à des choses contrariantes. Enfin. Une cible avec la tête de son amant le salopard aurait pu être vraiment comique. « D’accord, je te laisse commencer et je suis ? » proposais-je tranquillement avant de sourire face à sa remarque sur les fléchettes « C’est ma technique de drague secrète ! » expliquais-je en lui faisant un clin d’œil avant d’éclater de rire et de tremper ma main gauche dans un pot de peinture bien décidée à lui faire penser à autre chose. « Mes frères m’ont montré… Et j’ai énormément trainé dans les bars ces dernières années. » lui avouais-je avec un sourire. Oui, j’avais passé du temps à jouer à tous ces jeux. C’était la preuve que je suivrais Ju jusqu’au bout du monde au fait.
code by Silver Lungs
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(✰) message posté Dim 14 Juin 2015 - 10:34 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.
Je l’écoute et je me dis que si ce mec n’était pas mon pote depuis des années je l’aurais insulté de connard. Pas que je ne le fais pas, mais la plupart du temps c’est pour rigoler et aussi le faire chier. Mais là c’est ce qu’il était vraiment avec mon amie. Heureusement pour moi, je connaissais le côté sympa de Gabriel, contrairement à elle. En même temps, au boulot peut-être que le patron n’avait pas à être cool certes. Mais de la à emmerder une fille comme ça. Mais bon, ne dit-on pas qui aime bien châtie bien ? Si je ne connaissais pas mon ami par cœur, je dirais qu’il a eu un petit coup de cœur pour la belle qui est à mes côtés. Mais connaissant Gabriel, ça m’étonnerais fortement. A moins que ? Bon. Va vraiment falloir que j’ai une conversation avec lui. « Ah ouais quand même. J’espère que tu te défends quand même ? » Poppy est beaucoup plus courageuse que moi, du coup qu’elle me dise oui ne m’étonnerais pas. Je suis certaine qu’elle lui en fait baver aussi, tout en étant discrète, faudrait pas qu’elle se fasse virer non plus hein. Bon, lui doit bien comprendre que ça vient d’elle mais je la vois tellement agir de cette façon. Sa phrase « C’est peut-être mieux comme ça… » raisonne dans mon esprit, mais j’ai beau me la répéter des centaines de fois, je ne sais pas si c’est vrai. Je n’arrive pas à savoir si c’est mieux ainsi ou si j’aurais aimé avoir plus. Mais à quoi bon se poser la question alors qu’il n’est plus là. Donc peut-être qu’elle a raison, le fait qu’il soit parti montre que c’est mieux ainsi. Je hoche la tête et pose ma main droite dans la peinture verte, comme ça je suis assorti à mon chat. Mon autre main finit dans le pot de rouge alors qu’elle m’explique comment elle fait pour draguer, je souris amusée. Je m’en doutais que ses frères étaient la dessous. Qui d’autres en même temps ? « Et ça fonctionne vraiment ? Tu m’apprendras ? » demandais-je en riant, juste à moitié sérieuse, vu comment je suis nulle avec des fléchettes, vaut mieux éviter je finirais par blesser celui que je veux justement draguer. Et en drague, qu’est ce que je suis une quiche déjà. Alors on va éviter d’y rajouter des fléchettes parce que la c’est sûr que je finirais par réussir à draguer aucun mec c’est clair et net. Elle avait eu de la chance d’avoir ses frères, surtout la relation qu’elle a avec eux. Ce n’est pas mes sœurs qui risqueraient de m’apprendre ça, surtout qu’elles auraient plus peur de se casser un ongle qu’autre chose. Oui, même avec des fléchettes, affligeant. Bon en plus Jules et elle sont jumeau don forcément ça rapproche, enfin je veux dire ils ont un lien qu’entre simple frères et sœurs on a pas. En même temps heureusement que je ne suis pas jumelles avec l’une des mes sœurs, je pense que si j’avais un moi princesse je l’étranglerais. Si je pouvais oui, je m’étranglerais alors que j’étais gamine, tellement snobinarde.
AVENGEDINCHAINS
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(✰) message posté Lun 15 Juin 2015 - 16:44 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Aborder le sujet de mon pénible patron ne me fait pas vraiment rêver. Je tentais alors d’être concise afin que l’on passe rapidement à autre chose. Mon temps libre m’appartenait, et je passais bien assez de temps à râler auprès de Jules pour m’étendre en plus auprès d’April. Malgré tout, elle me posait encore des questions, et je ne pouvais m’empêcher de lui répondre comme par automatisme. « Bien sûr. Tu me connais. Je ne peux pas me laisser faire. C’est définitivement pas dans mon ADN je pense. » lui répondis-je véridique. Je ne m’étais jamais laissé faire. Par contre, ma curiosité me poussait à passer du temps avec lui. Et mon optimiste me disait qu’il ne devait pas être si mauvais. Qu’il ne pouvait pas l’être. C’était plutôt étrange, mais je ne pouvais m’empêcher de le penser hélas. Alors je m’étais laissé aller à écouter ce que les autres avaient à dire de lui et de son histoire. Son mode de relation avec les femmes semblait encore plus superficiel que le mien avec les hommes, mais je ne le jugeais pas. Ne souhaitant pas m’impliquer non plus, je ne pouvais décemment pas lui jeter la première pierre. Son histoire familiale était plus que compliquée, et cela me faisait éprouver de la compassion pour lui. En dépit de toutes les sales crasses qu’il avait pu me faire. Je devais être un peu masochiste sur les bords.
Finalement, ma réplique clôt le chapitre à propos de son dernier connard en date. Une part de moi aurait voulu avoir son identité, rien que pour vérifier qu’il était bien partit et qu’il ne tentait pas de la contacter de nouveau avant. En effet, mon amie ne semblait pas si définitive que ça quant à lui, et cela était la chose qui me gênait le plus dans la situation. Comme si, malgré le côté éphémère de leur relation elle avait encore un certain attachement envers lui. C’était pas bon, pas bon du tout. Toutefois, comme elle ne poursuivit pas la conversation je décidais qu’il était temps de lui changer les idées. Elle méritait bien ça après tout. Lui parlant de ma technique de drague avec les fléchettes, elle m’interrogea à ce propos et je ne pus m’empêcher de rire. « Bien sûr que ça marche. Tu joues la nulle au début, fait semblant d’apprendre tout de lui et devient bonne sur la fin. C’est un peu le truc de la demoiselle en détresse revisité. Bien souvent, ils en profitent pour se rapprocher et l’affaire est rapidement dans le sac. » expliquais-je très cartésienne sur le sujet. Il y avait à mon sens des trucs basiques chez les hommes faisant qu’ils pouvaient en certains lieux être très rapidement capable à ferrer. Dans les bars, la moindre occasion était la bonne en plus alors c’était plutôt facile. « Et bien sûr que je t’apprendrais. Ce sera marrant, j’en suis sûre. » conclus-je avant de l’imiter à mon tour et de plonger ma main dans un pot avant de la déposer délicatement sur la toile. Continuant avec la seconde je soupirais d’aise. « J’ai toujours adoré le contact avec la peinture. Au pinceau, et encore plus à la main. J’ai l’impression que ça t’infiltres jusqu’au fond et que tu ne peux qu’être encore plus expressif. C’est pas mal comme mode de communication et pour peindre des choses avec des messages. » déclarais-je prenant malgré moi mon ton d’experte. J’adorais cela, je ne pouvais m’en empêcher. Si le dessin était quelque chose que j’aimais, la peinture me passionnait. Néanmoins il y avait peu d’emploi fixe sur ce principe, puis mes dessins de personnages fantastiques étaient vraiment pas mal, et j’aimais ma boite. Alors je ne me voyais pas m’en aller et je n’avais toujours pas envie d’exposer mes œuvres.
code by Silver Lungs
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(✰) message posté Jeu 18 Juin 2015 - 17:21 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.
J’éclate de rire après sa réplique, j’en étais sûre ! Je me demande ce qu’elle lui avait fait exactement, mais au pire Gabriel s’en plaindra tout seul si ça l’a fait chier. Mon amie avait l’air de vouloir parler d’autre chose et comme elle venait de faire exactement la même chose avec mon sujet tabou du moment je ne peux définitivement pas la forcer à parler de mon ami. Le sujet « garçon » est un sujet tabou voilà tout. C’est dommage on a tellement de choses à dire d’eux. Surtout quand on a besoin de se plaindre. Nous passons a autre chose, je pose mes mains dans la peinture l’une verte et l’autre rouge ce qui fait que j’ai l’air d’une véritable psychopathe je pense mais j’ai un large sourire dessiner sur les lèvres lorsque je me tourne vers mon amie. Je pose mes mains sur la toile pour faire de belles marques et les passe dans l’eau afin de pouvoir changer de couleur. Je prend un joli jaune, un jaune poussin. Et… Je zieute les pots de peinture qui nous entoure en l’écoutant me parler de sa super technique de drague. Je me remets à rire. « Même pas besoin de m’apprendre, j’uis nulle de base du coup ils peuvent que m’apprendre finalement. Non ? » Bon après ça enlève tout le côté « c’est moi le plus fort vu que j’ai réussi à t’apprendre » mais bon. On ne peut pas tout avoir. Et puis ils doivent bien se douter qu’elle ne doit pas être si nulle qu’elle ne le dit non ? A moins que les mecs soient tous débile finalement… Je lui souris quand elle dit qu’elle veut bien m’apprendre. Je la fixe quand elle m’explique ce qu’elle ressent et fini par sourire. Si il y en avait bien une qui pouvait me comprendre c’est bien elle. Je ne sais pas pourquoi je suis surprise. Mes mains se posent sur la toile encore une fois avec mes deux couleurs et j’essuie le reste sur le visage de Poppy alors qu’elle ne s’y attend pas. J’éclate de rire en voyant sa tête, comme si il ne fallait pas si attendre que ça finisse en bataille de peinture avec nous ! A moins qu’elle pensait prendre les commandes cette bataille, eh ben non, raté ! « Tu as raison. Très expressive. » me moquais-je. « On dirait un soldat qui part au combat avec des marques de mains sur le visage. Tu sais comme pour les… » je n’ai pas le temps de finir ma phrase que ses mains se pose sur mon visage aussi. Bon je l’avoue habituellement j’aurais crisé. Mais j’avais commencé je ne pouvais que comprendre. « Indiens… » finissais-je tout de même avant d’éclater de rire. « Faut que tu me suives en plus hein ! Aucune personnalité dit dont !! » Je replonge les mains dans la peinture, cette fois je ne les essuierait pas au préalable sur la toile. Elle a tout de suite compris ce à quoi je pensais et fais de même résultat on se trouve au milieu du salon face à face, les mains pleines de peinture en essayant de voir qui attaquera la première. Au final on a le même reflexe et on finit toute les deux les mains sur le visage de l’autre avant d’éclater de rire. On est de vraies gamines ! Mais qu’est ce que ça fait du bien.
AVENGEDINCHAINS
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(✰) message posté Sam 20 Juin 2015 - 18:50 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Passer du temps avec April était bien souvent léger et simple. Toutefois, je savais que notre relation était bien plus que ça. Elle pouvait se confier à moi, et je savais être en mesure de tout lui avouer. J’aimais lorsque les choses étaient aussi aisées qu’entre nous. Toutes les relations humaines devraient être bâties sur des choses aussi simples. Bien que, certaines choses se perdraient probablement. Une image s’imposait à moi immédiatement lorsque je pensais à compliqué, celle de Gabriel. Reléguant cela au second plan, je riais de ce que mon amie m’expliquait. « Le truc, c’est qu’ils doivent sentir que tu es meilleure au fond. Ca les remet en place. Et parfois ils sont tellement vexés qu’ils tentent tout ce qu’ils peuvent, c’est juste excellent. » avouais-je en souriant. Ce qui était une technique pour se rendre vulnérable à la base finissait bien souvent par une compétition acharnée avec moi. Néanmoins, si le gars ne me suivait pas se contentant d’admirer ma technique, je savais que l’on était définitivement pas compatible. Un minimum de combativité était quelque chose que j’appréciais. Bien que je reconnaisse être une mauvaise joueuse invétérée. « Et c’est vrai qu’ils peuvent t’apprendre. Après tout, tant que tu es toi-même ça peut fonctionner comme technique. » concluais-je honnête. Il s’agissait avant tout d’être naturel la plupart du temps. Enfin, lorsque l’on souhaitait quelque chose de concret à la fin. Ce qui n’était pas mon cas depuis bien longtemps. Par choix, pas par passif contrairement à un bon nombre de personnes comme la jeune blondinette face à moi.
Nous nous remettons plus sérieusement à la peinture, et comme toujours je me laissais aller à un discours passionné par le goût de l’art que j’ai. Il m’a toujours été compliqué d’avouer ma passion pour certains pans de ce que je sais faire. La peinture est quelque chose de très personnel à mon sens. C’est pourquoi je n’exposais pas. Et aussi pourquoi April avait connaissance de mes toiles. Je pensais que nous allions partir dans un débat animé, mais elle finit par me teindre la tronche avec le restant de peinture qu’elle avait sur les mains. Je ne peux m’empêcher de prendre un air outré en écoutant son explication, lui coupant la parole avant d’éclater de rire constatant que son visage est lui-même une œuvre d’art teint ainsi. « Non, aucune personnalité. » je ris alors qu’elle plongeais de nouveau ses mains dans la peinture. L’imitant, nous nous laissons aller à un véritable combat coloré, pour finir par glisser l’une à cause de l’autre et atterrir sur les fesses en éclatant de rire. « Bon sang, ce que ça fait du bien de rire pour des bêtises pareilles. » avouais-je tandis que le chat nous regardait méfiant après tout le brouhaha que nous venions de faire. « On est dans un état plus lamentable encore que ton chat je crois ! » m’exclamais-je riant encore.
code by Silver Lungs
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(✰) message posté Lun 22 Juin 2015 - 18:54 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.
Elle m’explique le fond de sa technique et au final je comprends que du coup mon idée d’être vraiment nulle ne fonctionne pas du coup. Parce que si ils doivent savoir que je suis meilleure, ça n’arrivera jamais, enfin pas de suite en tout cas. Puisque je suis réellement nulle à ce jeu. « En fait, ce qu’on va faire c’est que tu vas m’apprendre à jouer au fléchettes pour commencer et après je pourrais faire ça. Sinon, ça ne va pas marcher. » j’explique avec un sourire. Même si je ne sais pas si je pourrais l’utiliser réellement, quoiqu’il y avait bien un jeu de fléchettes au bar, faudrait que je m’y entraîne. « Tu sais quoi ? Faudra que tu viennes au bar, comme ça pendant ma pause tu me montreras ça. » Même en dehors de la pause d’ailleurs, puisque je pouvais rester avec les clients si ceux-ci discuter avec moi, tant que je servais les autres. Et puisque j’étais plutôt bavarde, je restais souvent avec mes clients. C’est comme ça que j’avais mes têtes maintenant. Ouais, c’est comme ça que ça a commencer avec Austin, bon et en plus il ressemble a Roméo donc forcément, la première pas au courant que ce dernier avait un jumeau je lui ais sauté dessus, comme d’hab quoi. Ouais imaginez la honte quand il m’a dit que ce n’était pas Roméo, je ne savais plus ou me mettre. Bref, passons à autre chose. Les mains pleines de peintures j’avais eu la super idée de m’essuyer sur le visage de Poppy, bien évidement mon amie n’a pas hésité une seule seconde avant de me suivre. C’est pour ça que notre fin d’après-midi peinture a finit en bataille de peinture, riant assise sur le sol parce que douée comme nous sommes nous avons finit le cul par terre. « C’est vrai. » avouais-je en passant d’elle à mon chat. Mon dieu, je suis sûre que je ne suis pas mieux en plus. On doit faire peur, heureusement que personne n’est la pour voir ça. Je finis par me lever, je tend la main vers elle pour l’aider à se relever. « Allons donc nous débarbouiller. Enfin peut-être vaudrait mieux commencer par Pompon… » J’amadoue le chat en expliquant ça et finit par l’attraper, je l’emmène dans la salle de bain en le caressant. Je demande à mon amie de fermer derrière elle, sinon on va devoir le courser en plus, et jouer à cache-cache. Dès qu’il comprend qu’il va finir à l’eau, le chat commence à se réveiller, et voilà que mes bras finissent meurtris par ses griffes sous les rires de mon amie. Je secoue la tête mais sourit tout de même en entendant son rire raisonner dans la pièce. Je prends son shampoing, ou parce que ce chat à son shampoing et le frotte. Même si je ne suis pas sûre que tout parte réellement d’un coup. Je soupire en voyant la mousse devenir verte mais ne perd pas mon sourire, parce que bon on ne voit pas ça tout les jours. Je le rince et l’essuie, finalement il a fait moins de dégâts que ce que je pensais. Même si mes bras s’en rappelleront quand même, je finis par lâcher Pompon et tend un gant à ma copine pour que nous puissions à notre tour nous nettoyer. Avant ça je nous prends quand même en photo, histoire d’avoir un souvenir de cette après-midi avec elle, on arrive à en faire une a peu près sérieuse, c’est difficile avec cette peinture sur le visage, mais la plupart son avec nos grimaces et nous font rire quand je les fais défilés devant nos yeux. On se nettoie un peu et finissons la soirée assise dans le canapé à refaire le monde une bière à la main. J’adore mes moments avec elle, ils sont vraiment trop agréable, si je ne l’avais pas il faudrait que je l’invente. Mais faut rien lui dire, après elle va prendre la grosse tête c’te vieille bique.
AVENGEDINCHAINS
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(✰) message posté Mar 23 Juin 2015 - 20:36 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Je finissais par rire de sa proposition que je lui apprenne à jouer aux fléchettes histoire qu’elle puisse finalement tester ma technique. Souriant, je hochais la tête avant de lui répondre. « Aucun soucis, je serais ton humble enseignante. Enfin, j’espère que tu seras plus attentive que le jour où je suis venu faire cours à la fac hein ! » la taquinais-je évoquant le jour de notre rencontre. C’était il y a un an bientôt. Le temps était passé à une vitesse folle, et notre amitié avait bien évoluée depuis. De l’admiration mutuelle de notre travail, nous étions devenues de vraies amies. A un tel point, que je la considérais un peu comme la petite sœur que j’aurais réellement voulu. Bien sûr, je n’évoquais pas à quel point je tenais à elle en famille, mais Jules le savait bien. April faisait partie de ces personnes pour lesquelles je pourrais sombrer du côté obscur. Si elle avait besoin d’aide pour un cadavre, elle savait pouvoir me téléphoner à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. La confiance étant quelque chose d’étrange, je l’avais immédiatement eue envers la blonde à côté de moi. Cela faisait partie des choses qu’il ne fallait pas chercher à réellement comprendre à mon avis. C’était ainsi, point.
Bien sûr, suite à ma tirade enflammée sur l’art, les choses avaient dérapées. C’était sans doute un moment d’art pur. Je me souviens qu’un de mes enseignants disait que l’art était un moment. S’il nous avait vues à l’instant il aurait probablement pu illustrer son propos avec beaucoup de fierté. J’avouais à mon amie que notre état était probablement pire que celui de son chat à présent, et ne pouvais m’empêcher d’en rire brièvement repensant à l’air qu’elle avait pris en voyant à quoi le pauvre animal ressemblait après ma première fléchette. Après avoir terminé sur les fesses, nous entreprenions d’aller nous laver. Elle commença bien sûr par le chat, et le moment fut totalement épique, je riais tandis qu’elle se faisait lacérer les bras par l’animal qui était totalement devenu indomptable. Je comprenais pourquoi elle n’avait pas voulu que j’assiste à la scène lorsque l’on en parlait plus tôt à présent. Finalement, nous terminions par nous. Une fois une apparence humaine retrouvée, nous terminions dans le salon buvant tranquillement comme à notre habitude, discutant de tout et de rien. L’heure se faisant de plus en plus tardive, je consultais ma montre. Je ne devais pas rentrer trop tard, nous avions une réunion demain avec Arthur histoire qu’il débriefe ce que Brythe avait bien pu lui dire. J’espérais qu’il ne rende pas les conditions de travail différentes de ce qu’elles étaient à présent. Néanmoins, comme le but de cet homme semblait être de me contrarier, j’ignorais totalement à quoi m’attendre. Et moi qui n’était que peu stressée par mon travail, je me retrouvais à angoisser légèrement à ce propos ne sachant pas ce que nous allions devenir au final avec tout ça. « En tous cas, ton boulot pour l’école est terminé. Je ne sais pas si tu dois rendre un écrit avec, ou si tu passeras à l’oral pour expliciter ton travail. Mais si tel est le cas, tu devrais peut-être aborder notre peinture mutuelle ! Au final, c’était de l’art en quelques sortes. Rien de permanent, mais artistique tout de même. » concluais-je en hochant la tête avant de repérer l’endroit où j’avais laissé mes affaires. Puis je me levais avant de m’étirer. « Il serait temps que je rentre. Je vais m’endormir à ma réunion de demain sinon. Tu me téléphones à l’occasion ? » me renseignais-je en lui souriant. J’allais ensuite regagner mes vêtements riant, de constater que je n’étais pas tout à fait propre tout de même et que je sentais la peinture. Enfin, ce n’était pas inhabituel comme odeur sur moi, mais ça restait drôle. « Et tu sais que je ne suis qu’à quelques pâtés de maison si tu as besoin ma belle ! » concluais-je en souriant consciente que je lui répétais toujours. Enfin, après une bise d’au revoir, je sortais de son appartement et vérifiais l’heure sur mon portable en souriant, bien consciente que Jules devait être resté à la maison.