"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Well we're just two crazy artists. April 2979874845 Well we're just two crazy artists. April 1973890357
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Well we're just two crazy artists. April

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() message posté Lun 6 Avr 2015 - 14:07 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Je me retenais de taper du pied alors qu’une auteur nous exposait son opinion à propos de son livre. Je l’avais lu, il était d’un chiant presque indéfinissable mais tout le monde semblait le trouver super. Encore l’histoire d’un ours fantastique qui sauvait l’enfant duquel il était le doudou. C’était à peu près la vingtième histoire du genre qu’on avait depuis six mois et cela commençait à sérieusement me courir sur le haricot.

D’un autre côté, dessiner des ours était devenu une partie de plaisir. Au téléphone en attendant des renseignements j’en dessinais automatiquement, ça c’était devenu totalement flippant. Comme une armée d’ours sur mon bloc note. Mais bon, cela serait vite terminé. Partit à l’édition et mon salaire tomberait. Un autre script avait plus retenu mon attention. L’histoire de deux amis se retrouvant dans un monde fantastique. D’après la chef d’édition ça ressemblait trop à Alice au pays des merveilles, comme si ces trucs sur les ours ne se ressemblaient pas tous hein ?! Bref, j’étais blasée en prenant mes notes pour que mes illustrations cadrent au mieux avec ce qui était désiré par l’auteure. Les gars qui s’occupaient de numériser et de colorer mes dessins avaient l’air aussi motivés que moi. Je mimais un soupir en leur direction et ils hochèrent la tête à bout eux aussi. Il était l’heure de partir depuis 10 minutes. Néanmoins les réunions se terminaient toujours à la bourre, je le savais bien. Mon portable vibra cependant et je souris en m’excusant faussement pour prendre l’appel. Une fois dans le couloir je décrochais. « April tu me sauves d’une réunion totalement pourrie là. Tu n’imagines pas à quel point tu me sauves la vie. Je suis en bas d’ici une quinzaine de minutes histoire de récupérer mes affaires. A toute ! » je ne lui laissais pas le temps de répondre sinon on en avait pas fini.

April était une petite blondinette avec qui il m’était plus qu’agréable de passer du temps. Depuis que je l’avais rencontrée à l’université. Cela me fit sourire d’y repenser. Jamais je ne me serais vue regagner l’université une fois que j’avais été diplômée à Oxford. Toutefois, mon patron m’avait poussé à participer à un genre de conférences histoire d’éclairer les jeunes sur ce qu’était mon travail. Au fond ça m’empêchait de perdre du temps dans des réunions pénibles, alors j’avais été bonne élève et construit un power point avec les points clés de mon boulot tout ça, histoire de les intéresser un minimum. Et cela avait fonctionné. A ma plus grande surprise, les jeunes avaient été plus réceptifs. Enfin, les jeunes… ils n’avaient que quelques années de moins que moi étant donné que j’ai finis l’école depuis seulement peu de temps. Bref, ils avaient tous été intéressés sauf April. Elle était restée totalement concentrée sur son tableau au fond de la salle. Je lui avais alors demandé de rester à la fin du cours. J’avais aimé ce rôle de méchant flic et ça m’avait amusé cinq minutes pour être honnête. Finalement, elle avait patienté jusqu’à la fin et nous avions pu discuter. Enfin, j’avais fini par m’extasier sur le tableau sur lequel elle travaillait, j’avais tout simplement craqué pour ce dernier. Les couleurs donnaient l’impression d’être vivantes et totalement psychédéliques. C’était super intéressant, surtout que nous avions échangé un long moment par la suite.

Je lui avais proposé de passé chez moi un jour pour voir ce que je faisais et que l’on se montre nos travaux respectifs et lui avait donné ma carte professionnelle où figurait mon numéro de portable. J’avais été ravie quand elle m’avait appelé quelques temps après. Nous étions devenues amies par la suite. Créer ensemble était un passe-temps agréable et j’aimais le fait qu’elle puisse comprendre ma folie artistique et ne pas se choquer de me trouver pleine de peinture en arrivant chez moi.
Rapidement, je me sortais de mes souvenirs et récupérais ma veste ainsi que ma pochette à dessins et mon sac. Puis je fis un signe aux gars qui étaient dégoutés et m’en allait à l’anglaise, éclatant de rire dans l’ascenseur. Bon sang, qu’est-ce que je ne ferais pas pour m’enfuir d’une réunion ennuyante ? Je ne serais décidément jamais assez adulte pour supporter ça sans me plaindre. Et tant pis, les réunions ce n’est pas pourquoi je fais ce boulot après tout. Enfin dehors je repérais la crinière d’April en quelques secondes et la rejoignais le sourire aux lèvres. « Salut ma belle ! Désolée de l’attente, j’ai cru que j’allais lancer mon stylo dans la face de l’auteure qu’on écoutait tellement c’était pénible et long. » je lui expliquais blasée en faisant la moue histoire de bien illustrer mon propos. Fermant ma veste à cause du vent frais, je jetais un œil au ciel et fut agréablement surprise de constater qu’il n’y avait que quelques nuages au-dessus de Londres. « Bon, cap sur le magasin de pinceaux ou de peinture avant ? A moins que tu ne préfères boire un coup avant. Je suis tout à toi maintenant que je me suis échappée. » je lui proposais heureuse d’être enfin libre.
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() message posté Lun 6 Avr 2015 - 20:47 par Invité
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Popril.




Et voilà, une journée de cours en plus de fini, je m'étire sur ma chaise pour que mes muscles reprennent vie après avoir étés endormis pendant deux heures sur ma chaise. Je fourre mes affaires dans mon sac à la va vite sans vraiment prendre soin de tout ça, enfile ma veste pour affronter le vent Londonien et sort de la salle mon sac sur l'épaule. Je sort du bâtiment aussi vite que possible ayant une idée derrière la tête et ne voulant surtout pas me faire arrêter par quelqu'un. Enfin dehors, j'ai comme l'impression d'être libre alors qu'au fond je suis tout sauf prisonnière ici, mais bon ça fait du bien tout de même ! J'attrape mon téléphone et compose le numéro de Poppy, elle elle va pouvoir m'aider. Elle répondit au bout de la troisième sonnerie « Salut Poppy je... » elle coupe court à mes excuses en me prenant pour wonder-woman, super elle va être encore plus encline à m'aider après ça ! Quinze minutes ? Très bien juste le temps de marcher jusqu'à son bureau quoi. « Okay je... » j'éclate de rire en entendant le bip bip me signifiant qu'elle m'a raccrochée au nez. Si je suis d'accord ou non, elle s'en fout totalement en fait, et imagine je t’appelais parce que j'étais en train de mourir Pop' t'aurais fait quoi hein ?! Vieille folle !

Je l'insulte de vieille parce que la première fois que je l'ai rencontrée elle a voulu jouer au méchant "prof" sauf qu'elle n'a réussi que deux secondes. Deux secondes où j'ai regretté de bosser sur ma toile au lieu d'écouter son blabla, mais à partir du moment où elle a posé les yeux sur mon travail elle a changé de comportement. C'est finalement une fille pleine d'énergie avec qui je partage l'amour de l'art, donc ce n'est pas rare de nous en entendre parler pendant des heures, ne nous lançait pas sur le sujet surtout. Mais au final, c'est surtout une bonne amie avec qui je peux passer des heures à shoppinger, à passer des soirées en boîte ou seulement bien sagement à la maison à discuter. Mais on passe la plupart de notre temps ensemble à faire de la peinture, sculpture ou tout autre forme d'art qui peut bien nous passer par la tête, car c'est rare de rencontrer quelqu'un qui nous comprend comme nous on peut le faire sur ce sujet. Quelque soit le moment que l'on passe ensemble de toute façon on s'éclate à notre façon, et là justement j'avais un plan pour notre fin d'après-midi, je me doutais déjà de sa réponse.

C'est donc souriante que j'arrive en bas de l'immeuble où la belle brune travaille je n'ai même pas le temps de lui envoyer un message pour l'engueuler -enfin la faire chier surtout- de son retard qu'elle passe la porte avec un grand sourire en m’apercevant. La voilà qui débarque à mes côtés en s'excusant alors que je n'ai encore une fois pas le temps de me plaindre. Je ris de sa remarque, un jour cette fille m'aura à l'usure c'est sûr ! Sa pochette à dessin caler sous le bras et son sac dans l'autre elle arrive quand même à fermer sa veste sous ma moue moqueuse. « Salut !  Contente d'avoir pu t'aider en tout cas ! » C'est décider je ne répondrais plus qu'au doux nom de Super-Woman, sauveuse de vieille dessinatrice pour enfant. Bon finalement pour le doux nom je repasserais. « Je pense qu'on peut tout à fait récupérer un café pour passer au magasin avant de finir chez moi ! » dis-je souriante, vraiment heureuse de la tournure de ma fin d'après-midi à ses côtés.

AVENGEDINCHAINS
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 18:04 par Invité
April ∞ Poppy
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Je hochais la tête en écoutant sa proposition et souriais. Un bon thé bien chaud me réchauffera l’âme tiens. Rapidement, je prenais le bras d’April et l’entrainait vers le Starbuck le plus proche. C’était un peu ma planque, et j’adorais le fait qu’ils aient tellement de propositions. Après ce n’étaitt pas l’endroit le moins cher pour récupérer une boisson chaude. Mais j’avais l’habitude des serveurs. Certains étaient devenus des amis, d’autres des personnes que je croise tellement qu’il m’est difficile de ne pas accumuler les détails à leurs propos. En sommes, j’aime cet endroit, puis c’est une habitude. Alors je la conserve précieusement.

J’avais toujours aimé avoir de petites habitudes. C’est rassurant. Puis, à connaitre correctement un lieu, cela me mettais toujours plus en confiance pour essayer de nouvelles choses. Jamais je ne me serais osée au thé blanc si cela n’avait pas été là-bas. Bien que le thé noir, Earl Grey reste mon préféré en bonne Anglaise pure souche, je devais reconnaitre avoir gouté des choses avec un très bon goût là-bas. Et les serveurs et serveuses n’y étaient pas pour rien. « Très bien. Un bon thé me fera le plus grand bien. » je lui répondis quelques secondes après me rendant compte que j’avais mis cap sur le Starbuck sans prendre la peine d’acquiescer. En même temps, elle avait l’habitude de me voir après le boulot et ne sera sûrement pas étonné de mes petites folies dues à la fatigue.

D’ailleurs, elle était, elle aussi, devenu une habitude en quelques sortes. Parfois, j’avais l’impression qu’elle était l’une des rares à pouvoir comprendre ma passion pour mon boulot et pour l’art en général. Toutes les deux au musées nous sommes de vraies plaies. Surtout quand on va au musée d’art moderne. On pourrait rester trois heures devant une seule œuvre à penser à la façon de faire de l’artiste en question. Puis à le critiquer car il aurait eu de meilleurs résultats en faisant une autre chose. C’était intéressant d’avoir un avis aussi professionnel que celui d’April alors qu’elle n’était même pas encore diplômée. Bien souvent, j’étais heureuse de l’avoir rencontrée car cela me faisait quelqu’un de comme moi dans mon entourage. Et parfois, être un artiste revient bien à être incompris alors avoir quelqu’un comme elle était rassurant.

Nous traversions la route et marchions tranquillement au bord de la tamise. Le temps étais clément avec nous je devais le reconnaitre. C’était des plus appréciables. Alors que j’allais parler d’autre chose je me souvins qu’elle avait parlé d’aller chez elle. « Chez toi, tu as besoin de mon aide pour quelque chose ? » je lui demandais pas pure curiosité. Car elle savait bien que je l’aiderais peu importe ce qu’elle me proposerait. J’avais toujours été comme ça avec mes amis. Disponible, et aidante. C’était la moindre des choses si on veut se considérer l’ami de quelqu’un. Je pensais ça, et je l’avais toujours pensé. C’était un peu l’un de mes principes. Depuis qu’April faisait partie de mes « proches » elle ne dérogeait pas à la règle. Il m’arrivait souvent de discuter avec elle par téléphone lorsqu’elle hésitait à propos d’utiliser une technique ou une autre pour un devoir à rendre. En général, je finissais par passer chez elle, ou lui dire de venir à la maison parce que j’avais tout ce qu’il fallait en termes de matériel. L’atout d’être professionnel, de par mon boulot de nombreuses entreprises m’offraient des pinceaux dernière génération, ou de la peinture toujours plus rapide à sécher ou avec des textures particulières. Même si j’achetais toujours pas mal de fournitures je devais avouer que j’aimais ça. Me faire démarcher pour du matos, j’appréciais toujours de passer du temps avec ces vendeurs car j’adorais ce matériel, vecteur de mon expression.


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() message posté Jeu 9 Avr 2015 - 12:24 par Invité
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Et la voilà qui m'entraîne par le bras la priant de bien vouloir la suivre, je m'exécute avec le sourire. Je sais que mon idée de café à été prise au sérieux, par contre je suis étonnée qu'elle n'est toujours pas rebondit sur le "chez moi" bof, c'est pas grave. Dans tout les cas, je sais qu'elle finira pour m'aider, je dois avouer que je n'avais pas beaucoup de mal à la faire venir chez moi pour ça. C'est ce que j'adore chez elle, je peux lui proposer toute sorte de problèmes elle fait toujours de son mieux pour m'aider ou me trouver une solution. Bien sûr, la réciproque est vrai mais je trouve ça adorable de sa part. Peu de personne rentre dans mon délire dès qu'il s'agit d'art.

On marchait donc bras dessus bras dessous dans le centre de Londres, je n'avais même pas besoin de poser de questions, je savais pertinemment qu'elle m'emmenais au Starbuck prendre un thé. C'était un peu son truc en sortant du boulot, donc je n'étais pas étonnée non. Peut-être qu'il faudrait que je traîne moins avec elle pour que ses habitudes me surprennent à nouveau ? « Et à moi aussi ! » Pas besoin d'en rajouter plus, elle sait que je suis aussi fan de thé qu'elle. Mais si elle reste souvent sur le thé traditionnelle, personnelement j'aime tester les nouveautés. Et en ce moment j'ai jeté mon dévolu sur le magnifiquement bon thé au caramel. Alors celui-la, mon dieu je meurs rien que d'y penser.

Je ne sais pas laquelle des deux à accéléré le pas, sûrement moi d'ailleurs parce que j'entend déjà mon thé m'appeler d'ici, mais on se retrouve finalement assez vite devant le café en question. On passe la porte chacune notre tour et finissons dans la queue car évidement il y a toujours du monde, le jour où on arrive et que l'on peut commander sans attendre est a marquer d'une pierre blanche, je crois que depuis trois ans que je vis ici, ça ne m'est encore jamais arrivé. Je tourne la tête vers elle lorsqu'elle réagit enfin au chez moi que j'avais lâchée il y a maintenant quoi ? Aller dix minutes. Un sourire moqueur s'installe sur mes lèvres. « C'est la vieillesse qui t'atteins à ce point la pour ne réagir que maintenant ? » oui, je me moque, et alors ? J'adooore. Mon sourire s’agrandit alors qu'elle me sers une moue. Bah oui ma belle, tu me tend la perche, bien sûr que je m'en empare ! « Oui, pour un devoir pour les cours. Pas que j'ai spécialement besoin d'aide, mais je pense que vu ce à quoi je pense y'a de quoi bien rire si on fait ça a deux. » lui expliquais-je avec un sourire en coin, parfaitement consciente que je laisse le suspense s'installer et que d'ici quelques instants elle va finir par me sauter à la gorge pour que je lui explique mais finalement mon suspense me tue toute seule. « Je pensais que l'on pourrais faire de la peinture avec les mains, tu sais comme les enfants ? Pendant un instant je t'accorde le droit d'oublier ta vieillesse qu'est ce que je suis gentille ! » bien sûr un grand sourire est accroché à mes lèvres, arf arf, j'uis vraiment mauvaise avec elle. « Et pour finir, accroché la toile au mur, remplir des ballons de baudruche de peinture et les faire éclatés avec des fléchettes. » je dois avouer que j'avais vu ça dans un film une fois, et j'avais toujours voulu essayer, et la ce devoir tomber vraiment bien car ça rester dans les consignes. Ouais des fois j'adore mon prof. « Mmh. A moins que l'on fasse ça sur deux toiles distinctes je ne sais pas... T'en penses quoi ? » lui demandais-je vraiment intéressée par son avis de professionnelle, oui parce que si c'est une bonne amie, elle reste une professionnelle que je respecte énormément. Comment ça je me rattrape des vacheries que je viens de lui balancer ?

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() message posté Lun 20 Avr 2015 - 18:54 par Invité
April ∞ Poppy
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Je souris cependant qu’elle m’avouait que le thé lui ferait un plus grand bien à elle aussi. Certes le temps était plutôt clément aujourd’hui, toutefois le vent restait vrai et un bon verre de thé fait toujours du bien. C’était une tradition chez moi, je ne suis pas britannique pour rien en même temps. Le café est presque banni de ma vie, car il avait tendance à me surexciter et je n’avais pas vraiment besoin de ça étant déjà d’un naturel actif et productif à outrance.
Le chemin jusqu’au café passa très vite. Autour de nous, les gens avaient la même allure. C’était l’heure de pointe dans tout Londres. La plupart des personnes ayant des horaires similaires aux miennes j’avais le loisir d’observer cette cohue de personnes s’engouffrant dans tous les moyens de locomotion mis à leur disposition. C’était intéressant à regarder parfois, et tellement étouffant à vivre en y repensant.

Une fois à l’intérieur du café surchauffé, j’ouvris ma veste histoire de ne pas attraper froid et rebondit enfin sur ce que April m’avait dit plus tôt, sortant de mes pensées. Je levais les yeux au ciel faussement agacée lorsqu’elle prétextait mon « grand » âge comme raison de ma distraction. April a un problème avec l’âge. Constamment centrée sur les chiffres elle ne peut s’en défaire. Je me demande souvent ce que cela dit d’elle. N’ayant aucune compétence en psychologie, je me dis que cela m’apprend tout de même quelque chose de la jolie blonde. Puis d’abord, 25 ans c’est la fleur de l’âge, je me sens encore comme une enfant de 5 ans devant énormément de choses puis j’ai une grande fratrie alors comme espace de régression c’est juste le top. Vieille… non mais je vous jure. « C’est le résultat d’une concentration forcée sur un sujet déplaisant surtout. Ils m’ont gonflée tout l’après-midi, là. Donc oui, cognitivement j’ai dû prendre quelques années. Un bon thé, un bon verre d’alcool et j’aurais 18 ans de nouveau t’en fais pas ! » je lui assurais en hochant la tête avant de passer ma commande en offrant un grand sourire au charmant serveur.

Bien sûr, mon naturel avenant me faisait sourire n’importe quand. Et plus encore lorsque je rencontrais quelqu’un d’agréable à regarder. Peut discrète dans ce genre d’occasion, j’avais toujours l’espoir d’acquérir un peu plus de tact avec le temps, sans me faire d’illusions toutefois. Cependant que le jeune homme s’affairait, j’écoutais mon amie m’expliquer ce qu’elle attendait de moi et voyait déjà des idées affluer dans mon esprit au fil de son exposé. « Les idées sont intéressantes. Mais j’ai peur qu’en faisant tout sur la même toile on perde la lisibilité de l’expression tu vois. A moins de faire exploser les ballons avec de la peinture assez liquide et de ne l’étaler avec nos mains que par la suite. Il faudrait une très grande toile, ou ne pas beaucoup remplir les ballons. » je lui répondais sérieusement avant de sourire de nouveau. Oui, lorsque je parlais de mon boulot d’un point de vue technique je regagnais immédiatement mon sérieux. Car malgré tout ce que pouvaient penser les gens, l’art est et restera quelque chose de sérieux. Si on n’est pas totalement dédié à sa passion lorsque l’on travaille dans ce domaine on devient vite un charlatan. Il y a certaines techniques, certaines bases qui se doivent d’être respectées scrupuleusement, et même si je fais peu conventionnelle la plupart du temps je tiens à ces règles. « La décision te revient, c’est ton travail après tout. En tous cas, je serais ravie de t’aider. C’est le genre d’art-exutoire que j’adore pratiquer après une journée bien pénible au bureau ! » je continuais reprenant mon engouement initial avant de récupérer ma tasse de thé des mains du serveur.



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() message posté Ven 1 Mai 2015 - 12:22 par Invité
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Elle faisait de l'œil au serveur, je l'ai cramée et son absence de discrétion me fait sourire. Le serveur aussi d'ailleurs parce que même si il nous sert rapidement il n'est pas insensible au charme de ma copine forcément. Je lève un sourcil en sa direction, sers moi au lieu de draguer débile, j'ai la dalle. Comment ça j'uis possessive ?! Même pas vrai. Je prend le plateau avec nos thés et mon gâteau, parce que oui je rigole pas j'ai vraiment faim en fait. Et j’entraîne Poppy plus, je me retourne vers le serveur et lui tire la langue comme une enfant alors que j'ai vu qu'il veut lui demander son numéro de téléphone. Alala pauvre enfant qu'il est, mais bon si elle veut vraiment lui donner son numéro elle y retournera elle a pas besoin de moi. Mais la tête du serveur est juste énorme, je suis vraiment une gamine et oui, ça me fait marrer. Je m'assois en face d'elle et met du sucre dans mon thé avant de remuer tout ça. « Tu as raison. Peut-être que deux toiles ce serait mieux effectivement. » je réfléchissais et essayais d'imaginer ce que ça pourrait donner. « Ou alors,  sur la grande toile on la partage en deux pour bien montrer les différente façon de procédés. Tu sais comme ça, ça évite de mélangé les couleurs et les façons de faire et au final ne plus rien voir. » J'aime parler d'arts avec Poppy, quand je lui donne mes idées elle me donne les siennes sans s'imposer mais ça me fait remettre mes idées en question et donner le meilleur de moi pour réussir a trouver toujours mieux. C'est pour ça que je lui parle de quasiment tout mes travaux, parce qu'au final ce n'est pas que j'ai réellement besoin d'aide pour les réaliser mais elle est tellement de bons conseils que je préfère partager mes idées. Le jour ou j'arriverais à lui donner mon idée et qu'elle sourit en me disant que c'était une excellente idée et qu'elle n'aura rien a rajouter, je pourrais mourir tranquillement. Non, je sais qu'il y a toujours des choses a améliorer surtout dans l'art ça ne sera jamais parfait et ce serait toujours "moche" pour quelqu'un. Je prend une gorgée de mon thé en repensant au nombre de fois ou les avis avait été différents sur mes toiles, oui elles sont remarquable, ou non ce n'est pas du tout mon style je n'aime décidément pas du tout. Et tout ça sur une simple toile, on peut tous avoir un avis différent, personnellement je me demande toujours à quoi a penser le peintre en dessinant mais sûrement parce que je suis peintre aussi. Je ne dis jamais que j'aime ou non, parce que ce n'est pas vraiment a moi d'en décider, si le peintre l'a fait ainsi c'est qu'il y a une surement une raison, donc ce n'est pas moche, sans forcément être magnifique non plus bien sûr. «Alors cette fois ça te parle plus ? Sinon, deux distincts ça peut donner aussi... Quitte a les accrochés ensuite ? » Calme toi April, ça y est mon cerveau est branché et il a dix milles idées en même temps, ça va plus.

AVENGEDINCHAINS
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() message posté Mar 5 Mai 2015 - 18:34 par Invité
April ∞ Poppy
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Immédiatement, April rebondit sur la réponse que je lui ai donné et je ne peux m’empêcher de sourire, heureuse. Il est compliqué de trouver quelqu’un qui nous comprenne vraiment lorsque l’on est passionné. C’était en partie pourquoi j’étais heureuse que l’on se soit trouvées. Deux amoureuses de la peinture et de l’art en général. Nos discussions portaient sur tout. Et divaguaient bien souvent. C’était vraiment agréable. J’aurais aimé trouvé un équivalent lorsque j’avais son âge et que j’en étais à un point similaire à l’école. Quand on se professionnalise, les amateurs deviennent rapidement dépassés. Notre contact à toutes les deux était un échappatoire. Pour une fois, nous pouvions l’une comme l’autre parler avec notre langage et nous laisser aller à quelques commentaires sans avoir à expliquer. Souvent cela nous rendait un peu hyperactives et folles. Enfin… nos caractères étant très semblables, nous étions toutes deux toujours optimistes et d’un naturel plutôt joyeux et bon vivant. Alors ça fonctionnais bien. D’ailleurs, il y avait fort à parier que si nous avancions suffisamment ce soir, nous finirions dans un bar à boire un tas de verres. C’était nous. Un point ces tous. Forte de ce constat, je me concentrais de nouveau sur April, alors que je lorgnais sur le serveur depuis un moment en me demandant son âge. April avait un truc avec l’âge, et parfois, elle déteignait sur moi. « Tu sais ce qu’on dit ma belle… On ne sait jamais avant d’avoir essayé ! » m’exclamais-je avec un grand sourire. Soudainement, j’avais une folle envie de faire éclater des ballons. Son idée était fun, et cela me permettrait d’évacuer le stress de ma journée. Mentalement, j’éclatais de rire. Si les personnes travaillant à l’usine m’entendaient parler du stress de ma journée elles me tueraient probablement tiens. « Tu as besoin qu’on aille acheter quoi au juste comme matériel ? Parce qu’il y a peut-être des choses que j’ai déjà à la maison. Histoire de ne pas dépenser pour rien. » lui demandais-je toujours soucieuse de faire des économies. C’était automatique chez moi, étudiante, j’avais connu les déboires attenants. Et même si j’avais la chance d’avoir un travail avec un salaire stable et tout à fait convenable, je n’en oubliais pas d’où je venais. Les difficultés qu’avaient eues notre famille, et la vie estudiantine que j’avais vécue par la suite.

Rapidement, nos thés furent finis et April englouti son gâteau. Je souriais en me disant qu’avoir un métabolisme plutôt rapide c’était vraiment dégueulasse pour ces femmes subissant des tas de régimes et n’arrivant jamais au même résultat que mon amie. Quittant le café, je souriais ostensiblement au serveur avant de disparaitre dans la nature. Il était probablement trop jeune, me convainquis-je pour ne pas penser que j’aurais dû lui glisser mon numéro de téléphone sur une serviette en papier. C’était trop vieux jeu d’abord. Oui, trop vieux jeu. Finalement, elle m’explique qu’il lui manque certaines nuances de peinture, quelques ballons et trois pinceaux un peu spéciaux. Rapidement, je me fais un inventaire mental de tout ce qu’il y a dans mon bureau. « Mmh, on va devoir acheter les ballons c’est sûr. Après les pinceaux je les ais. Et la peinture je dois pas avoir toutes les nuances que tu veux. On fait un crochet par chez moi et on monte au magasin après ? » proposais-je tranquillement, marchant à ses côtés dans les rues bondées de Londres.




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() message posté Jeu 7 Mai 2015 - 12:24 par Invité
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Elle n'a pas tord, mais si on commence a essayer toute mes idées, on est pas couchés, j'espère qu'elle est au courant ! Je sais de toute façon que même si c'était le cas elle serait là pour m'aider alors. Je commence par réfléchir à sa question et finit par sourire à la fin de sa phrase, elle se transformais en maman des fois avec moi. Mais c'était trop mignon, elle sait que mon job de serveuse m'aide pour mon loyer mais qu'à côté je ne peux pas me faire plaisir comme je le veux. Mais bon, si j'avais vraiment envie de toute ces choses je piocherais dans le compte que mes parents font dormir pour moi depuis ma naissance, je peux y toucher depuis que j'ai dix-huit, sauf que déjà à cet âge là j'avais changer et jouer à la princesse ne m'intéressais plus. Alors je l'utiliserais sûrement lorsque je serais plus vieille pour me faire plaisir en achetant une maison, ou pour les études de mes enfants. Je n'ai jamais regarder ce qui m'attendais, je me doutais que je pourrais même sûrement faire les deux sans soucis. Mais bon, la n'était pas la question Poppy qui joue à la maman, je parlais de ça à la base et elle était toujours aussi mignonne lorsqu'elle faisait ça. « Euh... Il va me manquer les ballons, des pinceaux et après j'aimerais des couleurs spécifiques donc je pense qu'on devrait passer au magasin quand même. » expliquais-je alors qu'on finissait nos thés. Mon gâteau engloutit aussi, on se lève pour sortir du café. Pour les couleurs en fait du coup je pensais a prendre différentes teinte des couleur primaires pour faire les différentes toiles finalement. Comme ça on pourrait tester toutes les techniques et elles seraient toute différentes, on aurait juste a choisir celle que je présenterais en cours finalement. Elle m'explique que l'on peut faire un saut chez elle pour récupérer ce qu'elle pouvait avoir de ma liste avant d'aller au magasin pour finir chez moi. Je me fais le chemin dans ma tête et je hoche la tête quand je trouve que c'est aussi le plus simple et court à faire finalement. On se dirige alors vers chez elle, je me demande si Jules y traîne mais je finis par me dire que je suis tellement de bonne humeur alors même si il s'y trouve il n'arrivera pas à me prendre la tête, dans tes dents Abberline ! Sur le chemin je lui expliquais donc ce que je voulais finir par faire, une toile avec des couleur flash, une toile avec les "naturelles" et une autre avec des couleurs pastelle. Si elle a une autre idée je suis preneuse, mais elle n'a pas besoin de ça pour exposer ses idées. On arrive chez elle et oh surprise il est là. Bin tiens, le contraire m'aurait étonnée, j'aurais dû parier tiens ! Je les regarde discuter ensemble et sourit derrière des fois, même souvent hein, ils parlent entre eux et toi t'es là comme une débile a essayer de suivre sauf que tu piges rien, comme si ils parlaient une autre langue tu sais. Du coup tu souris, comme une potiche, comme ce qui se passe en ce moment quoi.  Bref, quand Jules s'aperçoit enfin de ma présence il laisse sa sœur tranquille pour qu'elle aille chercher ce pourquoi on est là avant de venir m'emmerder moi, comme à chaque fois. Sauf que cette fois mon sourire ne s'efface pas, même pas je m'énerve contre lui, et je finis par rire de ces conneries d'idiots. Ouais des fois on dirait qu'on s'aime bien, c'est trop bizarre. On lui dit en revoir lorsque Poppy revient parce qu'on a du travail quand même ! Et on file au magasin, j'aime bien cette petite boutique, c'est toujours la haut que je vais acheter mes fournitures, d'ailleurs je crois que c'est Poppy qui me l'a fait découvert, du coup le gérant commence a nous connaître, c'est un petit vieux trop chou avec nous ! Aller c'est parti, je m'occupe de mes couleurs alors qu'elle file chercher les ballons, on se rejoins en caisse en souriant puisqu'aucune de nous deux n'a besoin d'attendre, notre timing est parfait quoi. Je paye nos trois courses en discutant avec notre papy préféré et direction chez moi ! On monte les escaliers qui nous séparent de l'appartement, et ouais y'a pas d'ascenseur, mais ça fait faire du sport alors!! On arrive devant ma porte que j'ouvre en grand pour la laisser passer, j'entre après elle alors que Pompon est en train de lui faire la fête, mon chat a du être un chien dans une autre vie c'est pas possible. Je n'ai plus besoin de lui dire elle fait comme chez elle maintenant, on jete nos affaires sur le canapé. « Tu veux boire quelque chose avant qu'on s'y attaque ? »
AVENGEDINCHAINS
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() message posté Jeu 7 Mai 2015 - 18:40 par Invité
April ∞ Poppy
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Passer du temps avec April était simple, naturel, cool. Je ne pouvais m’empêcher d’être complétement détendue. Parfois, je me demandais ce que ma relation avec Savannah serait si elle n’était pas trop… elle. Princesse. Voleuse de petits amis. Se pensant meilleure que nous autres. Il m’arrivait de me blâmer de ne pas tenir autant à ma sœur que je le devrais. A l’image de la façon dont je me comportai avec Curtis, j’aurais dû avoir un comportement similaire avec elle. Je ne le pouvais pas. Elle m’irritait trop pour que je puisse faire la part des choses. Rares étaient d’ailleurs mes amis ayant vent de son existence. Jamais présente lorsqu’on l’invitait elle faisait sa vie de son côté et c’était sans doute tant mieux comme ça. Il m’arrivait de penser qu’elle nous associait à toutes les choses négatives s’étant passées dans sa vie. Et elle n’avait peut-être pas totalement tords. Nous étions tous cassés à notre façon, et elle ne voulait pas de ça dans son entourage. J’aurais pu le comprendre si elle avait fait l’effort de s’expliquer. Non, la princesse de la fratrie ne s’en donnerait jamais la peine.

Repoussant ces pensées, je souris à April lorsqu’elle embarqua pour mon plan. Je prenais plaisir à la materner un peu. Bien sûr, je savais qu’elle avait de base aucun besoin de faire des économies. Néanmoins, j’admirais sa ténacité à s’en sortir seule. Elle ne baissait jamais les bras, et c’était un trait de caractère que j’aimais beaucoup. Ajoutons à ça, sa passion pour l’art, nous étions décidément faites pour être amies. Rapidement après avoir mis le cap sur l’appart nous y arrivions. Insérant la clé dans la serrure, je me rendis compte que c’était ouvert. Pas plus inquiète que ça, j’entrais posant mes affaires de boulot et tombais sur Jules. Tranquillement, je me postais face à lui en lui demandant ce qu’il faisait là. Après deux secondes d’un regard lourd de sens – où il se demanda sûrement si je n’avais pas perdu la boule – il me rappela que je lui avais demandé de réceptionner un colis aujourd’hui. « Et il est arrivé mon colis ? » demandais-je avec un grand sourire feintant la maitrise totale alors que j’avais oublié. Sur ce point-là, il était plutôt irréprochable. Chaque fois que je lui demandais un service, il n’oubliait jamais. Et ce, même si je lui demandais trois semaines à l’avance et que j’oubliais moi-même. Rien à dire, un jumeau ça vous sauve la vie. Probablement blasé, il me répondit que s’il était toujours ici c’est qu’il n’était pas encore arrivé. Je compris alors qu’il était temps de sortir les yeux du chat botté histoire qu’il me laisse le temps d’aller faire les courses avec April. Evidemment, il finit par accepter. La liste des services que l’on se rend étant tellement immense je lui collais un bisou sonore sur la joue, puis me dirigeais vers mon bureau laissant April seule avec lui. Leur relation était étrange. Je savais bien que mon amie ne voyait pas d’un superbe œil le fait que je sois toujours en train de me précipiter pour l’aider, et que je m’inquiète constamment pour lui. Hélas, on ne pouvait faire autrement. Liés bien avant notre naissance, Jules était une part de moi. Parfois, au milieu de la nuit, il m’arrivait de me réveiller cauchemardant qu’il n’était plus là. Cette idée m’engloutissait et je me demandais ce que je deviendrais si cela devait arriver. Rapidement, je rejetais cette pensée histoire de ne pas faire de crise d’angoisse. Je récupérais les affaires dont nous avions besoin et nous nous mettions en route, alors que je promettais à Jules de lui rendre la faveur cependant qu’il allumait la télé et se sortait une autre bière. Avec l’habitude, il était presque plus chez lui ici que moi-même.

Notre tour au magasin ne prit presque pas de temps. Alessio me connaissait depuis plusieurs années à présent, je comptais parmi ses clients réguliers, et ma carte de professionnelle me servait énormément. Je ne pus m’empêcher de rire lorsque nous arrivions en même temps à la caisse avec April. Décidément, nos habitudes devenaient des manies. Tranquillement, nous continuons de parler de ce projet alors que nous gagnons l’appartement de la blonde. Je suis d’accord avec son idée de faire plusieurs espèces de thèmes. Après, ce n’est pas perdu on pourrait conserver les toiles ou en faire don à des associations de décoration pour les plus démunis si c’est assez réussi. Les escaliers semblent interminables et je demande une fois de plus à April comment elle fait pour rentrer chez elle après avoir un peu trop bu. Nous rions ensemble encore une fois de ma question éternelle. Puis nous entrons dans le chaleureux appartement. A l’aise à force d’habitude, je me débarrassais de ma veste tout en caressant le chat qui était vraiment affectueux à force et commencais à installer le matériel lorsqu’elle me demanda si je voulais quelque chose à boire. « Oui, avec plaisir. Histoire de ne pas me dessécher après tout le sport qu’on vient de faire ! » je m’exclamais en souriant alors que je mettais tout ce qu’il fallait en place cependant que le chat continuait à me suivre comme mon ombre « Tu veux qu’on commence par lequel ? Je sais pas si on devrait pas faire les pastels tu sais. Comme ça on ne lave pas les pinceaux entre deux toiles. On monte d’un cran au fur et à mesure, et on fini par les couleurs très vives. Ca peut donner un effet intéressant je pense. J’avais vu un travail fait par palier dans une expo il y a quelques mois, c’était plutôt chouette. » expliquais-je tout à mon art, avant de me rendre compte que je n’avais pas précisé ce que je voulais boire « Et je bois tout sauf du light. C’est contre mon régime ! » expliquais-je feignant un air très sérieux avant de lui offrir un grand sourire et de commencer à regarder tout ce qu’il y avait autour de nous avec un air songeur. Je voyais déjà les éventuels résultats que l’on pouvait avoir, et j’étais déjà satisfaite à l’avance.






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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 17:49 par Invité
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Popril.




Ça me fait plaisir qu'elle se sente comme chez elle au point de ne plus demander de la débarrasser ou autre. Clairement si elle avait faim, elle allait se servir d'elle même, rare sont mes amies qui se permettent ça. Bien sûr je ne me privé pas de faire de même chez elle, il y a même un pot de nutella rien que pour moi dans son placard, d'ailleurs elle s'amuse à y inscrire mon prénom depuis qu'en plaisantant je lui en ait donné l'idée. Bref, on s'entend à merveille et ça me plait. Même mon chat l'a adopter, je le regarde s'amuser a passer entre ses jambes alors qu'elle commence a préparer notre terrain de jeu, parce qu'appelons un chat : un chat, nous nous amusons plus qu'autre chose quand nous sommes censées travailler. Je roule des yeux quand elle me parle du sport que nous venons de faire, c'est vrai que quatre étages c'était le bout du monde, surtout quand c'est Poppy qui en parle ! « Tu devrais avoir l'habitude maintenant ! » Je souris, voilà j'aime quand elle est comme ça, elle rajoute ses idées aux miennes et au finalement ce que j'avais pensé au départ se retrouve transformer en moins de deux et ça rend encore mieux ! Mais avec tout ça ça ne me dit pas ce qu'elle veut boire. Ah ça y est, elle s'en rappelle, je finis par éclater de rire, d'accord madame anti-light, tout ça pour un régime, pff une religion ouais. « C'est une excellente idée ! J'adore ! » dis-je en partant dans la cuisine pour aller chercher de quoi boire, tout qui n'est pas light donc. Et sans alcool, je la rendrais soûle plus tard c'est encore trop tôt, et puis si je veux qu'on avance ce serait une bonne idée d'attendre que l'on ais fini pour ça. Je sors deux grands verres et les remplis de coca sortant du frigo, ça va nous rafraîchir avec tout ce sport, il nous faut bien tout ça ! Je suis surprise de voir qu'elle a déjà transformer mon salon en champs de bataille ce qui me fait rire parce qu'elle a l'air complètement perdue entre ces toiles couchés par terre. Je pose les verres sur la table basse qu'elle a collé au mur pour que l'on ait de la place. « Tu as besoin de fringues de rechange ? Parce que personnellement je n'ai pas envie de salir mes belles fringues ! » Bin ouais, après je fais comment pour aller au boulot ou en cours ?! Donc je vais jusqu'à ma chambre et enfile ma tenue spéciale peinture c'est à dire une vieille salopette et un tee-shirt en dessous, on se demande d'ailleurs comment cette salopette fait encore pour tenir, mais bon. Je retourne au salon avec mes fringues pleines de peinture séchées prête pour commencer ! « Aller ! C'est parti mon petit ! On commence par quelles toiles ? Les mains ou les ballons ? » Entre les toiles éparpillées sur le sol qui n'attendent que nous pour mettre nos mains pleines de peinture dessus, et celles posés contre un mur on ne voyait presque plus que l'on était dans un salon à la base. Ah et il y a celle qui est déjà posée sur le chevalet aussi bien sûr, qui n'attend que des ballons elle. D'ailleurs en attendant la réponse de mon amie, je commence a remplir les ballons de baudruches de peinture, je les ferme comme il faut histoire de ne pas refaire le sol de mon appartement en même temps. Ah ! Il faut que j'aille chercher les punaises pour les accrochés aux toiles, parce qu'ils vont pas tenir tout seuls ces ballons ! Aussitôt dit, aussitôt fait, me revoilà avec un paquet de petite punaises, bon une gorgée de coca et c'est parti alors !
AVENGEDINCHAINS
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