"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Well we're just two crazy artists. April - Page 2 2979874845 Well we're just two crazy artists. April - Page 2 1973890357
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Well we're just two crazy artists. April

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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 22:40 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Cependant que je protégeai ce qui serait notre zone de travail, April me disait que je devrais avoir l’habitude. Il était vrai que je squattai pas mal chez elle. Je squattai pas mal partout en règle générale. Depuis que j’avais été en appartement seule à l’aube de mes études universitaires, j’avais su apprécier la solitude. Pour dormir quand je voulais, ne pas attendre mon tour dans la salle de bain, pouvoir contrôler mes sphincters vésicaux à ma guise. Malgré tout, je restai membre d’une famille nombreuse. Le bruit, la présence de quelqu’un, c’étaient des choses qui comptaient pour moi. Aussi, je dérivai bien souvent chez moi voisin du palier d’en dessous, Casey. Avec le temps, je m’étais laissé aller et nous regardions les matchs ensemble en buvant des bières. Au départ, il avait été plutôt choqué de mon comportement masculin sur ce point. Puis, il avait fini par s’habituer. J’étais également chez moi, dans les appartements des membres de ma famille, et chez April. Mon affection pour elle était à mi-chemin entre quelque chose de fraternel et d’égale. En définitive, j’avais décidé de squatter autant sa vie que son appartement. La blonde avait une fraicheur réelle qui me rappelait mon optimisme, bien souvent. Et je savais qu’elle n’avait pas sa famille ici. Aussi, j’avais décidé d’être présente pour elle. Plutôt juste, elle me le rendait aussi. L’art n’était parfois qu’une excuse pour ce voir. Mais pas aujourd’hui. Alors que je me demandais comment mieux installer le matériel, je repensais aux escaliers « Prendre l’habitude des marches de la torture. Tu rêves ! Je ne prends déjà pas l’habitude de devoir faire du sport pour ne pas mourir trop jeune. Alors les escaliers, il ne faut pas exagérer non plus. » Je ne pus m’empêcher de sourire lorsqu’elle accepta mon idée. J’avais toujours aimé travailler avec elle. Nos idées se mélangeaient à la perfection et donnaient quelque chose de très différent par la suite. J’aurais apprécié avoir ce genre de folie dans mes créations à l’époque. Il n’y avait rien à dire, April avait un talent certain, et une passion inébranlable. Dans mon esprit, peu à peu des idées prenaient forme. Cela ne pouvait qu’être intéressant.

« Je voudrais bien une tenue de rechange, oui. » répondis-je à sa proposition de mettre des vêtements moins réservés à l’extérieur. Ma blouse et mon pantalon étaient totalement dédiés au boulot. Aux bons jours, car mon pantalon n’était même pas troué. C’était quand je voulais jouer à l’enfant sage pendant les réunions. Très rare, mais cela arrivait tout de même. Alors qu’elle allait enfiler une tenue plus appropriée, je la suivais jusqu’à sa chambre et réceptionnais les fringues qu’elle me balançait avec adresse. Je souris en remarquant que c’était également une salopette. Gardant juste mon débardeur je revêtis la salopette et la rejoignit dans le salon. « On dirait presque Mario et Luigi. La moustache en moins, bien évidemment. » déclarais-je en souriant, ayant hâte de me mettre au boulot. Bien que. Pour moi, ça n’en était pas vraiment. J’aurais peut-être continué à dessiner ce soir même si April n’était pas passée me réceptionner après le boulot. J’aurais écouté Jules me parler pendant que j’aurais griffonné des trucs pour le boulot. Parfois, je ne pouvais plus m’arrêter. Créer était comme quelque chose que je ne pouvais pas faire taire. Aussi intéressant qu’effrayant parfois. Mais toujours passionnant. « On a qu’à commencer par les ballons » proposais-je, avant de la rejoindre pendant qu’elle s’affairait à remplir les ballons de peinture. L’imitant, je la regardais en penchant la tête. Nous allions faire de l’art, alors autant parler d’autre chose. Après tout, même si j’aimais regarder un bon match le soir, je restais une fille. Et les potins, j’adorais ça. « Alors, qu’est-ce que tu as à raconter April ? » demandais-je avec un sourire en coin sur le visage. Elle saurait très bien où je voulais en venir. Elle était une vraie Dom Juan au féminin lorsqu’elle en avait envie. La barmaid qui en faisait fantasmer plus d’un, et c’était parfois assez impressionnant. Alors que je terminais de remplir mon premier ballon, le chat me sauta dessus et je lâchais le ballon qui atterri sur sa tête. Aussitôt, j’éclatais de rire. Son chat était littéralement vert. Et aussi un peu au sens figuré. « Oups ? » souriais-je avant de me remettre à rire, de la faute au pauvre animal qui semblait bien embêté dans toute cette peinture.






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() message posté Mer 13 Mai 2015 - 18:51 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.




Je lève les yeux au ciel, de la torture quoi. Nan mais celle-là quand il s'agit de dire de la merde elle forte hein, presque autant que quand il s'agit d'arts, même surement plus d'ailleurs... «Depuis quand le sport ça fait mourir trop jeune ? » Cette fille me rend ouf sérieusement ! On va se changer, je lui balance des fringues que je l'utilise quand celle-ci est au sale, enfin au sale.. Quand elle est dans la machine quoi. Parce que bon vu l'état on pourrait penser qu'elle est tout le temps dégueulasse mais non non ! Je ris quand elle nous compare a Mario et Luigi, je nous regarde et fuuck. C'vrai qui ne nous manque plus que les moustache. « Mais non ! On est bien plus sexy que ces deux plombiers ! » Et j'avais raison on avait rien à leur envier. Bien que ce soit que des personnages imaginaires, je voulais me sentir supérieur. Bon okay okay, j'arrête. Comment ça j'uis pire que Poppy quand je m'y met ?! N'importe quoi. Tss. Aller, c'est parti pour les ballons alors ! On se met à côté du chevalet et on les remplit tout des deux en les attachant un par un. Hum... Qu'est ce que j'ai à raconter ? Pas grand chose ma foi, j'ouvre la bouche pour le lui dire, et lui renvoyer la question histoire que l'on puisse discuter. Ca aussi c'est un plus quand je suis avec elle, la discutions, des fois on met aussi de la musique en fond et on part en délire sur les musiques du moment en dansant n'importe comment au milieu de nos appart', juste pour le fun. Et on dirait pas, mais c'est sûrement plus sportif que je de monter mes escaliers... Mais ça je ne vais pas lui dire bien sûr. Et bref, au final elle me coupe dans mon élan en faisant tomber son ballon et éclater la peinture sur mon sol ET sur mon chat. Whaaaaat. Comment ça sur mon chat ?! Je baisse les yeux sur mon chat qui me regarde avec des yeux de chien battu, haaaan mon pauvre Pompon. « Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis mon Pompon Pop's !!! Regardeeee on dirait E.T !!!! » m'exclamais-je. J'hésitait en rire ou pleurer. Mon pauvre chat, lui qui est tout blanc habituellement se retrouve... Vert. N'importe quoi. Je sort mon téléphone portable pour le prendre en photo. « Pompon !!  » je l'appelle pour qu'il me regarde, histoire que la photo rende un truc quand même, et hop instagram. « Hashtag Poppy la nulle, hashtag mon chat c'est devenu E.T !! » dictais-je aussi pour elle. Je regarde mon pauvre chaton et finis par éclater de rire tellement il me fait de la peine. Il a tellement la rage qu'il vient se frotter contre moi, je roule des yeux, tel chat telle maitresse c'est ça ? Abruti de chat. T'as de la chance que j'ai changé mes fringues parce que j'taurais défoncé. Popy se met à rire, du coup il va se frotter à elle aussi CHAI. Y'a pas à dire ce chat est trop intelligent. Il tien vraiment de sa maitresse en fait. Ahhh qu'est ce que je t'aime mon Pompon ! C'toi l'amour de ma vie en fait, puisque tout les mecs sont des abrutis fini ! Je secoue la tête en me disant que si je finis avec un chat, ou même plus et vieille fille c'est vraiment... Que j'ai eu une vie pourri voilà. Je relève la tête vers Poppy et lui sourit, tant pis je laverais le chat plus tard. Ouais quand ce sera bien sec et bien chiant à enlever.  Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué dites moi ? « Bon et sinon toi quoi de neuf ? A part être devenue tueuse de chat à la peinture je veux dire !  » demandais-je en revenant à nos moutons. J'accroche le dernier ballon en souriant et file chercher ce qu'il nous manque. Des fléchettes ! Ouais parce que sinon on fait comment pour faire péter les ballons ? J'en ais six, donc je lui en tend trois et on se recule, je la laisse tirer sur la première.  « A toi l'honneur ! » dis-je en me tournant vers le chevalet. « Roooh Pompon ! Bouge toi de sous le chevalet idiot, t'es déjà vert ça suffit pas ?  » Débile de chat ! Il se bouge enfin et elle lance la première fléchette sur la toile, le ballon s'éclate et laisse couler un jolie rouge. Ca va donner un truc trop bien ! Je lance la suivante et c'est un bleu qui coule dessus. J'applaudis avec un grand sourire asse fière de nous. Putain ça va être tellement énorme !
AVENGEDINCHAINS
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() message posté Jeu 14 Mai 2015 - 12:13 par Invité
April ∞ Poppy
Well we're just two crazy artists.
Les habitudes que j’avais chez April étaient impressionnantes. Presque autant que celles qu’elle avait chez moi. Notre relation était plutôt particulière. Quelques années nous séparaient, mais ma légèreté et notre passion commune avait tendance à gommer cet écart. Ainsi, même si elle avait plutôt l’âge de Savannah, son état d’esprit n’était définitivement pas le même. Aussi folle qu’elle puisse être, April ne passait pas son temps à chanter toutes les nouvelles chansons que certains boys bands pouvaient sortir. Et j’étais à peu près certaine qu’elle ne risquait pas de planter une tente pour dormir devant l’O2 et avoir la meilleure place possible. Cela me fit sourire, tout de même. Savannah avait beau jouer la princesse, elle n’en demeurait pas moins une Abberline. Ainsi, même si elle passait la majeure partie du temps à me pomper l’air, elle parvenait à me faire vraiment rire de par sa ténacité inlassable. Me plaignant du sport et de ses risques je surpris April, et ne put m’empêcher de rire en voyant sa tête. « Bien sûr que ça peut tuer. Il y a presque tous les ans un footballeur qui meurt en courant parce qu’il avait une anomalie cardiaque qui n’a pas été repérée. » m’exprimais-je en hochant la tête avec un visage excessivement grave histoire de rendre le tout plus dramatique. Avant, bien sûr, de lui offrir un grand sourire, et de me hâter d’aller enfiler une tenue plus adaptée. Ma remarque sur les personnages de jeux vidéo la fait rire, et lorsqu’elle dit que nous sommes plus sexy je ne peux m’empêcher de sourire cependant que je noue mes cheveux en une queue de cheval totalement approximative. L’important étant qu’ils ne me gênent pas pendant que je travaille.

Rapidement, nous nous étions mis au travail. Et alors que je remplissais un ballon d’une peinture tirant carrément vers le vert fluo, le chat passa près de moi et dans la surprise je lâchais le ballon juste au-dessus de lui. Ce qui aboutit à un animal d’une adorable teinte verdâtre. Enfin… le adorable étant sans doute en trop, bien sûr. Lorsqu’elle le remarqua April fit une drôle de tête. Comme si elle ne savait pas s’il fallait en rire ou bien paniquer totalement. Elle choisit plutôt la première solution tout en étant choquée. Je ne pus retenir un rire lorsqu’elle compara son chat à E.T., il était vrai qu’il faisait plutôt extra-terrestre le pauvre animal. Je ris encore lorsqu’elle poste la photo du pauvre chat sur les réseaux sociaux. Puis j’entreprends de remplir un autre ballon en faisant plus attention cette fois. « Je t’aiderais à la débarbouiller tout à l’heure si tu veux. Ca risque d’être comique je pense. » déclarais-je me demandant si le pauvre Pompon craignait l’eau ou pas. Après ce petit incident, nous avançâmes plus rapidement et en deux temps trois mouvements, les ballons furent accrochés à la toile. Ne restait plus que les fléchettes, qu’April s’empressa d’aller changer. Puis, elle m’enjoignit à tirer en première. Ravie de pouvoir me défouler un peu, je souris et fermais un œil histoire de viser dans le mile. Ce que je fis. Enfin presque, les ballons étant gros il était un peu compliqué de les rater, en fait. Alors il n’y avait pas grand mérite, mais c’était tout de même l’éclate totale de voir le plastique exploser et la couleur se répandre à sa guise. J’attendis qu’elle lance sa fléchette en guettant Pompon et son envie cruelle d’être coloré, puis répondit à sa question enfin… presque « C’est moi qui ait demandé la première ! Et je suis désolée ce n’était pas mon but. Si j’avais dû choisir je l’aurais peint en rose, histoire qu’il soit assortit avec toi. » arguais-je en souriant, tout en jouant avec les fléchettes qu’il me restait dans la main. Me remettant en position, je tirais une nouvelle fois, faisant exploser du jaune un peu partout sur la toile cette fois. J’aimais ce genre de peinture, très libérateur. « Un de mes supérieurs me soule au boulot. » commençais-je l’intimant à se confier elle aussi. En effet, bien que très prolixe, et en proie à une joie de vivre constante, April demeurait quelqu’un de secret. Vous pouvez avoir l’impression de la connaitre par cœur tant vous passez du temps avec elle. Mais en fait, vous ne savez rien de plus que ce qu’elle voudra bien vous dire. Conservant toutes les informations la touchant plutôt précieusement, j’avais rapidement pris le pli avec elle. Si on voulait savoir quelque chose, il fallait donner en retour. Toujours soucieuse d’en savoir plus, je lâchais des informations constamment, histoire d’avoir un retour. C’est pourquoi, une fois ma phrase lâchée, je la regardais patientant le temps qu’elle trouve quoi dire.




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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 10:38 par Invité
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Je l'écoutais continuer à se plaindre pour le sport, elle a même réussit à me prouver que si c'était dangereux pour la santé. Je lève les yeux au ciel, non sans sourire, après son explication. Elle m'énerve. C'est le genre de fille qui vous trouve toujours une raison à tout. Même quand elle sait que vous avez raison elle va tourner le truc pour avoir raison. Du coup c'est jamais sa faute, toujours la mienne puisque dès que j'essaie de m'expliquer elle me remballe avec une explication qui tiens tellement debout que je ne peux rien rajouter. Et hop April KO. Je la voit tout de même le sourire aux lèvres, signe qu'elle le fait bien exprès pour m'embêter. Comme d'hab quoi. Le jour où elle et son frère se mettront contre moi, je n'ai plus qu'à aller me pendre je crois. Deux Abberline contre moi ? Non merci. Il faut prier dès a présent pour que ça n'arrive jamais. Je regardais les ballons éclater les uns après les autres, en haut, en bas, sur les côtés avec des couleurs complètement aléatoires. Je souriais, car les résultat est encore meilleur que ce que j'avais pensé à la base. C'est génial, je suis totalement fan ! Et c'est pas fini. Je gueule sur le mon chat, qui ne souhaite qu'une chose on dirait aujourd'hui c'est d'être peinturluré de toute les couleurs que l'on a. Lui qui a horreur des douches, ça promet. J'ai hâte de voir la tête de Poppy quand elle comprendra que Pompon a horreur de l'eau. A chaque fois je me retrouve aussi mouillée que lui et les bras pleins de griffures. Je ne la laisserais pas faire, même si elle s'est gentiment proposé, quelle amie serais-je si c'était le cas ? « C'est gentil, mais j'ai l'habitude avec lui, je veux pas qu'il transforme tes bras en lambeaux. » dis-je souriante. Je me rappelle quand j'étais retournée en cours la première fois que j'avais donné le bain a mon chat, ma prof m'avait regarder bizarrement tout le long du cours et m'avait demandé de rester à la fin. Tout ça pour me dire d'aller voir quelqu'un et de ne pas continuer à déprimer. Sur le coup j'avais pas compris, j'avais buger en me demandant si j'avais vraiment une gueule si merdique ce matin à cause de mon manque de sommeil. Jusqu'à ce qu'elle pose les yeux sur mes bras. Je m'étais mise à rire et lui avait expliquer que j'avais donner le bain à mon chat qui était une vrai terreur dans ces cas la. Je lui avait montré des photos pour prouver mes dires. Elle avait fini par rire avec moi, maintenant lorsqu'on se croisait dans les couloirs elle me demandait toujours des nouvelles de Pompon. Je souris en lançant ma deuxième fléchette dans un ballon, qui n'éclate même pas, pfff. On en parle ou pas du ballon indestructible. Je regarde mon chat en essayant de l'imaginer rose, ce qui est assez difficile puisqu'il est vert... Mais le rappel pour mes cheveux me fait sourire. Oui, je suis dans ma période blonde tie and dye rose. Et je ne garde pas les cheveux de la même façon très longtemps, un mois ou deux, le temps de se lasser et hop on change. Ouais ma coiffeuse m'aime. Moi aussi je l'adore, on arrive toujours a trouver des trucs cool. « Ah ouais ? Un vieux schnock qui te met les mains aux fesses dès qu'il peut ? » Je ne sais pas pourquoi, c'est la première chose qui me vient à l'esprit quand elle me parle de supérieurs qui font chier. Si ça se trouve c'est bien plus grave que ça, mais je pense qu'elle me l'aurait dit d'une autre façon. Et puis, c'est sûrement carrément autre chose, pas grave du tout. Après tout le sport tue en l'écoutant donc bon, on peut s'attendre à tout. Si c'est un beau gosse qui lui veut un rendez-vous, je vous jure je la tue direct. Et moi ? Quoi de neuf ? Je soupire et lance une autre fléchette qui rate complètement les ballons puisqu'elle s'enfonce dans la toile blanche. J'avais pas préciser que j'étais nulle en fléchette ? Oups. « Bin moi j'ai eu un rencard avec un client. » et vu que je la vois commencer à sourire je la coupe de suite. « Tu peux perdre ce sourire et ton excitation pour ma super soirée. Ça ne s'est pas passé comme je l'aurais voulu. » Je me dirige vers la toile pour attraper nos fléchettes. en fait, si ça c'est passé exactement comme je l'avais voulu. Un beau mec, drôle et séducteur à la fois. Un bon repas, du vin. Il avait même réussi à me faire craquer et on avait finit dans mon lit. Jusque là oui, c'était parfait.  Mais c'était sans compté sur sa superbe révélation après tout ça. Son départ aux USA. Non mais quel... Arrrrg. Je m'étais fait avoir comme une idiote, il avait eu ce qu'il voulait et pouf disparaissais. Bin tiens. Je l'avais virer de mon lit et pour finir de l'appart complètement. Il savait que je ne voulais pas de tout ça, je lui avait assez répéter alors qu'il me draguait gentiment au bar et il savait aussi qu'il allait partir. Mais non, il fallait que je craque. Encore. Pour le mauvais mec, on ne change pas les mauvaises habitudes hein. Rageuse, je lance une fléchette en plein milieu d'un ballon qui éclate et pas que sur la toile. De toute façon mon sol est tout vert, alors un peu plus un peu moins.

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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 19:12 par Invité
April ∞ Poppy
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Mon laïus sur le sport sembla faire son effet puisqu’elle ne m’en parla pas par la suite. C’était une victoire. Ne pouvant m’empêcher de sourire, je me disais que cela aurait tout à fait pu être un débat avec un membre de ma fratrie. Bien sûr, eux auraient levé les yeux au ciel sans tenter d’argumenter plus de cinq minutes. Ils me connaissaient par cœur. Bien qu’optimiste, je pouvais également faire preuve d’une ténacité à toute épreuve. Souriant, bienheureuse je lui proposais de réparer mon ‘méfait’ en faisant prendre une douche bien méritée au chat. Néanmoins, elle m’en dissuada insinuant que l’animal pouvait être violent. Pompon se baladant vert fluo en dessous des toiles me fit plus rire qu’autre chose. J’avais du mal à l’imaginer violent, le pauvre chat. En même temps, il était possible qu’il n’aime pas l’eau. Après tout, on a tous nos limites, non ? Tandis qu’April le prenait en photo, j’espérais que la peinture ne le blesserait pas. Vérifiant les différents tubes, je constatais qu’il ne semblait pas s’y trouver d’éléments potentiellement nocifs, du moins à ma connaissance. « Bon, je me contenterais de filmer si tu insistes ! » souriais-je la taquinant. Car plus drôle que de voir Pompon vert fluo, se serait définitivement de voir April galérer à lui faire retrouver sa couleur normal cependant que l’animal se débattrait. Repoussant mes instincts moqueurs, je continuais de lancer mes fléchettes.
Répondant à sa question et attendant toujours une réponse à la mienne, je pensais immédiatement à Gabriel. Visant rageusement le centre d’un ballon et le faisant éclater avec force. April loupa la cible quelques fois, et moi aussi. Je ne lui avais pas avoué, mais passant énormément de temps dans les bars où Jules jouait, j’avais au fil des années acquis une certaine expérience dans certains jeux, fléchettes et billard étaient mes jeux favoris. Personne ne me soupçonnais jamais, alors je me laissais aller à parier. La mine défaite des mecs se faisant battre par une fille demeurait toutefois la plus grande récompense. Je ris lorsqu’elle me demanda si le supérieur en question était un vieux dégoutant. Pensant à Gabriel, je soupirais, jouant avec ma dernière fléchette. « Pas exactement. C’est plutôt le genre de mec qui est conscient d’avoir un physique de dieu Grec, et qui fait de ma vie au boulot tout sauf une partie de plaisir. » répondis-je sincèrement blasée. Je ne m’étais toujours pas remise de son accès d’autorité sur le toit. Brythe ne s’était pas du tout gêné pour me déplacer comme si j’avais été un objet. Et bien que ce point continue de me contrarier, je ne pouvais m’empêcher de chercher la signification de l’espèce de frayeur que j’avais perçue dans son regard. Le temps passant ne m’aide pas à oublier les quelques moments où il n’avait pas été un con indéfinissable. C’était étrange, de se questionner autant à propos d’un étranger. Je me disais toutefois que c’était ma façon d’être. De me soucier de tout et de tout le monde, après tout.

Finalement, April entrepris de me répondre, et je souriais surexcitée à l’idée qu’un mec ait pu avoir une influence sur elle. Si moi je fuyais les grands sentiments, elle fuyait les sentiments tout court. La suite de sa phrase brisa mon sourire, et je ressentis une violente envie de casser la tronche du mec. Je ne savais rien de l’histoire, mais il y avait des choses que votre instinct sait avant même d’avoir eu vent d’une histoire dans sa totalité. Faisant la moue, je lançais ma dernière fléchette avec forte et me retournais vers mon amie. « Et si tu me racontais ça pendant qu’on laisse notre première toile sécher un peu histoire de voir ce qu’on peut faire des autres ? » lui proposais-je en souriant doucement. Cela me faisait de la peine pour elle, je savais qu’il lui était difficile d’avoir consciente en la gente masculine. Elle s’était faite avoir par son fiancé il y a quelques années de cela, et elle ne s’en était jamais vraiment remise. Je ne la jugeais pas, je n’en avais tout simplement pas le droit. J’avais fuis toute sorte d’engagement, et préférais depuis quelques temps les relations sans lendemain histoire de ne pas prendre de risque. Les histoires d’amour me tétanisaient, au moins April avait eu le courage d’essayer, et cela me rendait fière d’elle. Lui offrant un sourire complice, je continuais « Et après on trouvera un moyen de le faire payer, l’enfoiré. Je pourrais lui casser la gueule si tu veux. » proposais-je avec un sourire en coin, dans le but de la faire rire. Mais avec des intentions aussi. Après tout, dans ma famille on se défendait toujours les uns les autres. Le lien que j’avais fini par tisser avec April la rangeait dans la partie des personnes m’étant très proche, alors c’était un peu mon devoir de faire passer un sale quart d’heure aux personnes la blessant.


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() message posté Dim 7 Juin 2015 - 14:22 par Invité
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Je lève les yeux au ciel en souriant. Me filmer quoi. Comme si je la laisserais faire ça ! Compte la dessus ma belle. Pas de preuve de ce dégât. Parce que oui, je sais que ça va finir comme ça. Je serais surement aussi trempée que le chat, voir plus si c’est possible. Et mes bras ne ressemblerons plus a rien connaissant Pompon. Oui, mon chat et est un amour et alors ? Je la regarde éclatée les ballons un par un. Putain. Elle est bien meilleure que moi la vache. Elle a joué aux fléchettes tout sa vie ou quoi ? Ma question la fait rire. Bin quoi ? C’est vrai ? Genre vieux dégeu et tout ? J’la vois trop en plus, se faire poursuivre dans les bureaux par un vieux en déambulateur voulant la ploté. Okay, j’pars trop loin, j’arrête. Un dieu grec ? Seriously? La meuf elle bosse avec un pur canon et même pas elle me le dit quoi. Euké tape la copine égoïste. « Passe sous le bureau. Ca te ferra une partie de jambes en l’air ET une partie de plaisir. Si c’est un BG d’la vie c’est surement un bon coup ! » je souris amusée, boooon ça va je déconne roh. « Je rigole, me regarde pas comme ça ! Et genre, il en ais conscient mais il ressemble c’est vraiment un putain de beau gosse ? Genre sur la beaugossitude, tu le note à combien sur dix on va dire ? » Bin quoi ? Moi aussi je veux me faire du bien aux yeux. Non, mais c’est vrai ça y’a plus de partage entre copines c’est fou ça quand même ! La conversation finit par tourner vers moi, même si j’ai bien essayé d’être discrète en esquivant sa question elle m’a cramée. Trop forte. Bon, je n’ai pas été si discrète que ça je l’avoue mais ça aurait pu passer si ça n’avait pas été Poppy en face de moi. Je regarde notre toile, effectivement nous pouvions plus rien rajouter dessus. Enfin si on pouvait mais après ça aurait fait trop chargé, donc pas agréable à regarder. Je souris en regardant notre œuvre, franchement pas mal moi je trouve. « Y’a pas grand-chose à raconter en fait… Je me suis encore fait avoir par une belle gueule et de belles paroles. » Pour pas changer. Et après on se demande pourquoi les garçons dès qu’ils commencent à me draguer je les rembarre ? Faut plus se poser de questions, dès que je les laisse faire ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent de moi. Mais ça ne marche pas comme ça. Je ne suis pas une fille que tu peux prendre comme jouet pour un soir et partir comme ça aux USA juste après. Je lui souris amusée après sa proposition. Elle était adorable avec moi, elle me protégé comme une sœur. D’ailleurs je pense que si on devait mettre un nom sur notre relation, un lien fraternel serait ce qui nous colle le plus. Je sais qu’elle a déjà des sœurs, et puis moi aussi. Mais je suis moins proche d’elles que de Poppy. Et puis la voir s’exciter pour quelque chose qui m’arrive, ça n’a vraiment pas de prix. C’est soit juste pour me remonter le moral, comme maintenant, ou alors pire c’est vraiment sérieux et elle montre tout l’amour qu’elle me porte. Elle est trop adorable quoi. Même si elle ne partage pas ses beaux gosses, oui. « Je ne suis pas sûre que ce soit la gueule qui faut casser. Et puis si tu veux mon avis, ce serais tout de même dommage. » Ouais parce que ça a beau être un con, y’a pas a dire Austin aussi fait parti des beaux gosses. Mais bon, il est trop con alors, ça bousille un peu le truc quoi. Finalement d’être canon ça rend con en fait non ?

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() message posté Lun 8 Juin 2015 - 20:23 par Invité
April ∞ Poppy
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Il m’a toujours été agréable de passer du temps en compagnie de la blonde chez qui je suis aujourd’hui. En effet, on a toujours pu parler de tout et n’importe quoi. Les deux pipelettes que nous sommes en plus d’être artistes, font que l’on est une paire plutôt assortie. Je suis optimiste et débordante d’énergie et April est de la même trempe. Même si nous sommes différentes nos ressemblances sont parfois troublantes et j’ai l’impression d’être avec une version plus jeune de moi-même sur bien des points et c’est agréable, il faut se l’avouer. Elle ne sembla pas tout à fait d’accord lorsque je proposais de filmer la scène du bain du chat. Mais je gardais dans un coin de la tête d’au moins prendre des photos compromettantes si je ne parvenais pas à filmer au moins une scène. Mon habileté aux fléchettes l’impressionne, et je souris. Elle est serveuse dans un bar, et à probablement du mal à me visualiser en tant qu’irréductible de l’autre côté du comptoir. Pourtant, c’était bien le cas jusqu’à il y a quelques années. J’aimais beaucoup ça. Jules avait ses performances, j’en profitais pour boire quelques verres et j’avais dans la foulée appris à jouer aux jeux de mecs. Comme d’autres choses, l’influence de mon frère marquait de nombreux pans de ma vie, et j’étais fière d’avoir ces compétences parfois surprenantes chez une jeune femme. Aussi coquette que garçon manqué parfois, j’avais fini par être fière de cette dualité dans laquelle je baignais sans cesse. Autant s’assumer, surtout lorsque l’on est un Abberline.

Je pensais qu’elle allait s’indigner lorsque j’avais abordé le sujet Gabriel. Sa réaction me choqua tellement que je restais bouche bée. Elle continua de parler, me rassurant tout de même un peu. Sa demande de note me fit secouer la tête, parfois elle était vraiment plus dingue que je ne pouvais l’être. « Tu es malade, c’est le genre de mec à collectionner les femmes. Bon qu’à te filer une MST ! » m’exclamais-je avec humeur secouant doucement la tête à l’idée d’être associée romantiquement à Gabriel. Quelle folie !  « Euh… Au moins 9, ouais… » confessais-je me forçant à être sincère. En présence de quelqu’un qui n’aurait pas été April, j’aurais été plus incisive et ôté des points pour son sale caractère. Néanmoins, je savais bien que ce qui l’intéressait était le physique de mon supérieur. D’ailleurs, j’avais une idée pour satisfaire sa curiosité sans limites. « Il s’appelle Brythe, Gabriel Brythe tu devrais pouvoir trouver des photos sur internet je pense. » lui proposais-je sans savoir qu’en déclinant son identité je révélais à mon amie qu’elle le connaissait.

Rapidement, elle finit par m’avouer ce qui la tracassait. En amie fidèle, je proposais d’aller violenter le gougeât qui avait eu le culot de jouer avec ses sentiments une fois de plus. Même si je n’aimais pas la voir souffrir, je ne pouvais m’empêcher d’être fière de mon amie. Bien que blessée, et probablement marquée à vie, elle ne cessait d’essayer encore et toujours. J’espérais vraiment que le bonheur la trouverait car elle le méritait. Courageuse, elle n’abandonnait pas et j’enviais ce trait de caractère. Moi qui me blottissais dans ma solitude romantique et mes liens familiaux. April avait beau être plus jeune, elle avait le cran d’essayer encore, et je l’admirais pour cela. « J’aimerais qu’il y en ait un qui vaille le coup, avec une belle gueule et de belles paroles. Tu le mérites. » je déclarais, honnête. D’un autre côté, je taisais mon pessimisme quant à la gente masculine, mais aussi et surtout face aux sentiments. Dès lors que l’on se laissait vraiment aller à apprécier quelqu’un un peu trop, on prenait le risque d’être sévèrement blessé. Marqués à jamais comme mon amie ici présente l’avait été. Je ne souhaitais pas prendre ce risque. Je préférais les trucs sans surprise ni passion, c’était sécurisant et ça s’arrêtait tranquillement. Sa remarque quant à ma proposition de molester le beau parleur me fit sourire doucement. Bien qu’elle lui en veuille il restait tout de même assez important pour qu’elle ne souhaite pas qu’on le violente. C’était intéressant à savoir. Peut-être la preuve qu’elle tenait plus à lui qu’elle ne pouvait elle-même le penser, et peut-être était-ce son cas à lui aussi ? J’espérais pour elle, et pourquoi pas pour eux… « En tous cas, si tu veux te venger tu sais qui appeler. J’ai des tas de méthodes pour rendre la vie des autres infernales. On a fait tellement de conneries à tout le monde quand on était petits avec Jules et Curtis que ça fait de nous des experts pour les sales coups. » je lui expliquais en souriant. Il était vrai que nous avions fait les 400 coups ensembles, il m’arrivait d’être nostalgique de cette époque. Bien sûr, à présent que nous étions adultes il était moins aisé de faire de telles choses, mais le manque était là. Que cette époque était bonne !



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() message posté Mar 9 Juin 2015 - 14:06 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.



C’est vrai que lorsque l’on était toute les deux, quoique l’on puisse faire on passait de bon moment. J’adorais Poppy pour ça justement, parce que quelque soit l’humeur dans lequel elle me récupère elle arrive toujours à me rendre souriante à la fin. Bon, en même temps avec ses mimiques, ou ses phrases à la con ce n’était pas bien difficile. Comme celle qu’elle vient de me sortir, qui me fait littéralement explosé de rire. Pauvre gars, il s’en prend plein la tronche. Je me penche pour attraper mon coca, je lui tends son verre aussi alors qu’elle m’avoue que physiquement il était quand même a neuf. Eh ben putain de merde. Neuf sur dix. La vaaaache. «Eh ben, et ils sont tous comme ça dans ta boîte ou.. ? » Non parce que si c’est le cas, moi j’vais postuler direct hein. Je prend une gorgée de ma boisson alors qu’elle me révèle le nom de son patron. Ayant du coca dans la bouche, exploser de rire est très difficile, du coup souris amusée et déglutit difficilement, me retenant de lui cracher mon coca à la figure. « Tu déconnes ?! Gabriel Brythe ? » Mais nooon. Son patron, c’est Gabychou ? God. Tu m’étonnes qu’elle lui mette neuf. Je comprends mieux maintenant, je souris. J’attrape mon portable et cherche une photo de lui. Une photo à la con pendant que j’y suis sinon, ce n’est pas drôle. « C’est lui ton patron ? » demandais-je, carrément plus qu’amusée par la situation. Je lui tendais mon téléphone pour qu’elle puisse apercevoir la photo de Gabriel et moi, lorsque l’on s’est retrouvé il n’y a pas si longtemps que ça. Je n’y crois pas. C’est trop énorme, le monde est tout petit en fait. Pouaaah quand j’vais lui dire que ma copine l’a noté neuf sur dix physiquement ! Euh ouais mais non. Après il va prendre la grosse tête et tout. Par contre j’aimerais bien savoir ce que Monsieur pense de Poppy. Il ne va pas y couper la prochaine fois que je le vois celui-là. Je souris quand mon amie avoue que je mérite d’en trouver un comme ça. Mmh, apparemment non hein. Mais le fait qu’elle me le dise déjà, me faisait plaisir. Quand je vous dit qu’elle est trop mignonne avec moi. « Ouais, bin le célibat c’est cool aussi ! Il te fait pas espérer, pas de belles paroles qu’il ne croit pas ni rien. Niquel quoi ! » Je trouve que c’est une bonne idée. Pas que je me sois mise en couple entre temps ni rien, mais c’était pour lui faire comprendre que je n’allais pas aller chercher plus loin non plus. Je ne chercherais rien du tout oui. Et même ceux qui viendrait d’eux même je les rembarrerais, je serais vieille avec quarante huit chats. Au moins eux, ils ne vont pas me rendre triste et me décevoir. Je soupire, je suis une pauvre fille en fait. Je l’écoute me parler de son enfance. Pourquoi ça ne m’étonne pas de la fratrie Abberline ? Peut-être parce que je les connaissais ? Enfin du moins deux d’entre en tout cas. Je n’avais qu’entendu parler de Curtis. Enfin, j’avais du le croiser peut-être une ou deux fois alors que je passer en coup de vent chez Poppy mais c’est bien tout. En tout cas si il est comme son frère, bin je suis dans la merde clairement. « C’est gentil. Mais j’aurais trop peur que Jules se fasse mal… » me moquais-je. Moquerie inutile puisqu’il n’était pas la pour s’insurger comme il l’aurait fait si j’avais sorti ça alors qu’il était à mes côtés. « Mais il est parti, donc autant oublier, ce sera plus simple ! » expliquais-je en balayant la conversation « Austin » de la main.
AVENGEDINCHAINS
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() message posté Mar 9 Juin 2015 - 16:33 par Invité
April ∞ Poppy
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La remarque de mon amie me fit rire. Etaient-ils tous comme ça ? Pas vraiment. La majeure partie de mes collègues étaient des femmes, secrétaires, assistantes, juristes, elles étaient assez sympa pour la plupart. Mais pas vraiment en phase avec moi. Les hommes présents étaient avocats, et il y avait un designer avec lequel je travaillais qui n’était pas mal, mais définitivement pas aussi agréable à regarder que Brythe. A mon plus grand regret. Car il était adorable, mais il n’y avait pas d’étincelle entre nous, alors je me contentais d’être assez distante histoire qu’il ne se fasse pas d’idées, et surtout qu’il ne me fasse pas d’avances. Me calmant, je lui souriais avant de lui répondre « Pas vraiment non.. » j’eus l’impression de la décevoir. Et cela continua de me faire rire un petit moment. April était d’une fraicheur rare qui avait le don de me faire rire après des journées totalement pourries au boulot. Cela faisait d’elle une amie parfaite, d’ailleurs. Ajoutons à cela le côté fraternel de notre relation, sachant que j’adorais la famille de façon générale, elle était donc une part importante de mes fréquentations. La façon dont elle prononça le nom de mon supérieur et son choc manifeste, qui l’avait pratiquement conduite à s’étouffer avec sa boisson me fit me rappeler quelque chose d’essentiel à propos d’April Dawkins. Son nom de famille, plutôt connu dans une certaine partie de l’Europe, en effet. Bien qu’elle soit détachée de son patronyme et une personne tout à fait adorable, et bien que je m’identifie fortement à elle, nous étions différentes. Socialement issues de cases tellement opposées. Elle me tendit son téléphone droit envers mon regard et l’évidence se fit. Manifestement ils se connaissaient, bien, plus que bien. Et ils étaient proches. Merde. J’oubliais constamment qu’April était née dans ce monde de complets Hugo Boss, et de porshes flambant neuves. Secouant doucement la tête, totalement dépitée je finis par soupirer. « Ouais, c’est bel et bien l’abrutit qui passe son temps à me rendre dingue. » répondis-je finalement avant de me détourner de la photo, la relançant sur ses histoires. En effet, j’étais soudainement bien moins disposée à raconter mes histoires. Il y avait de très très grandes chances qu’elle le connaisse depuis bien plus longtemps qu’elle me connaissait moi. Et April était loyale envers ses amis. Alors elle le serait envers lui, même si je me demandais comment elle faisait pour le supporter, avec ses attitudes et son lunatisme constant. Blasée, je récupérais les fléchettes soudainement bien moins enjouée et ayant une furieuse envie de bouder plutôt qu’autre chose.

Finalement, je décidais de me raccrocher à autre chose haussant les épaules lorsqu’elle aborda mon jumeau. « Même s’il devait se blesser, tu sais bien qu’il le ferait. » avouais-je, honnête. Oui. Jules savait à quel point je tenais à la blonde. Il m’accompagnerait s’il le fallait et m’aiderait à régler son compte à l’autre abrutit. Car même s’il prenait plaisir à faire chier April, il l’appréciait tout de même. Et il était difficile de se faire apprécier de mon frère, ce qui m’avait souvent conforté dans le fait d’apprécier autant la jeune fille face à moi. « En tous cas, tu sais que tu as cette option s’il revient te faire chier un jour. » conclus-je bien consciente qu’elle ne voulait plus aborder ce sujet non plus. On était donc deux. Soupirant, je regardais les autres toiles. « On passe à autre chose ? Tu veux faire quoi ? Parce que c’est ton projet après tout, je ne suis que ton assistante qui adore les fléchettes. » continuais-je d’un ton un peu plus léger. Il était presque sympa de voir qu’elle ne souhaitait pas continuer à parler de l’abruti qui avait réussi à l’amadouer. Ainsi, nous pouvions changer de conversation. Même si j’étais à peu près certaine qu’elle n’avait pas terminé de parler de son ami Gabriel. Bon sang, j’aurais jamais pensé qu’il pouvait avoir des amis. Je l’imaginais en tant que misanthrope invivable et esseulé. A présent, je le visualisais dans un nuage d’amis issus de son rang en plus de ses conquêtes éphémères. Car oui, la chose qui revenait le plus souvent à son sujet : il était un Dom Juan en puissance. Sa tronche devait grandement aider, j’imaginais qu’il ne devait pas trop ouvrir la bouche et faire ingérer beaucoup d’alcool à ces bécasses pour pouvoir les mettre dans son lit sans même prendre la peine de connaitre leur nom. Même sans que je le voie il s’insinuait dans ma vie à présent, plus rien n’allait !




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() message posté Mar 9 Juin 2015 - 21:14 par Invité
Well we're just two crazy artists.
Popril.



Pas vraiment ? Ah bon. Bon, bin j’vais rester serveuse alors hein. Y’a certains de mes clients qui sont vraiment pas mal. J’ai un pincement au cœur quand je me rends compte que c’est Austin auquel je pense directement et finis par grimacer. Non non, y’a pas que lui. J’ai juste pas de nom qui viennent de suite à l’esprit voilà tout. J’ai la main en l’air le téléphone callé dedans pour lui montrer une photo de Gabriel, son patron donc. J’éclate de rire quand elle confirme que c’est lui. En plus elle le traite d’abrutit. Putain, j’adore cette fille. J’ai un grand sourire sur les lèvres quand je me rends compte qu’elle beaucoup moins d’un coup. J’hausse un sourcil. Qu’est ce qui ce passe ? Est-ce que c’est parce que je suis super copine avec son chef ? Ca la dérange peut-être, après tout elle pense peut-être que je serais capable d’aller tout lui raconter. Bien que ce ne soit pas vraiment mon genre. Je pense être capable de faire la part des choses. Surtout quand ça doit concernée le boulot de quelqu’un. J’ai beau avoir un compte un banque rempli qui dort, ce n’est pas le cas de tout le monde, je le sais très bien. Parce que si quand j’étais jeune, je pensais que tout le monde était comme nous, c’est vite redescendu. « Et qu’est ce qu’il te fait ce crétin ? » Parce que du coup, je ne lui avais même pas demandé.  Je m’étais arrêté à sa tête de beau gosse. Beaucoup moins intéressante depuis que je sais que c’est Gabriel, ouais d’un coup il m’a refroidit dit dont. Il l’a rend dingue… Mais genre dans quel sens ? Je souris quand elle me dit que son frère le ferrait tout de même s’il devait se blesser. Oui, c’est vrai que je pense qu’il le ferrait, et même si ce n’était pas pour moi, il suivrait Poppy.  Mais le geste resterait tout de même pour moi. Eh oui Jules Abberline, je sais que tu m’apprécie au moins rien qu’un peu !! J’ai percé ton secret à jour ahah ! « Il ne reviendrait pas. » expliquais-je sûre de moi. Après tout, il était parti a New-York pour du boulot, il ne reviendrait pas à Londres. Et si c’était le cas, il ferrait mieux d’éviter de revenir me voir ce débile. Je souris quand elle me propose autre chose. Je hoche la tête comme une damné « Oh ouiiii ! Avec grand plaisir ! Et bien maintenant que l’on a finit avec les fléchettes, on peut passer au reste. Avec les mains quoi ! » Je lève mes mains en l’air pour les mettre devant son nez en riant. Voilà changeons-nous les idées et Poppy était très forte pour ça. « D’ailleurs va falloir que tu m’apprennes les fléchettes ! C’est la classe ! T’as appris ça ou ? » C’est en posant la question que je me rend compte que la réponse est plus qu’évidente : Jules. Je souris.
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