(✰) message posté Sam 4 Avr 2015 - 10:56 par Invité
Mon travail de nuit me prends du temps et surtout beaucoup d'énergie. J'aime faire la fête, cela va de soit. Je ne serais pas barman sinon. Il est tôt lorsque je sors du Shadow Loundge et que je retourne à la maison, seulement je meurs de faim et un café ne sera pas du luxe. Je marche tranquillement dans le quartier de Soho, qui est très calme en ce début de mâtiné. J'aime voir le soleil qui se lève sur la ville, cela ressemble à une peinture de tableau. Je fume une cigarette et entre dans le premier starbuck du quartier, me commande un café machiato et des beignets à emporter et je ressorts presque aussitôt. Je mange immédiatement les beignets au sucre tant mon ventre cri famine. Je n'ai rien mangé depuis l'heure du midi à vrai dire alors je commence à avoir besoin d’énergie. J'avance dans la rue et marche sans regarder ou je vais, puis percute quelqu'un qui passait par là et mon café tombe et se renverse sur mes belles chaussures cirés toutes neuves. Je lève la tête et m'enflamme immédiatement avant même de savoir à qui j'ai à faire :
« Tu ne pouvais pas faire attention non? Ça coûte quoi de dire pardon ou chaud devant, je ne sais pas quelque chose pour prévenir?!»
Je me tais tout à coup quand je vois le jeune homme que je viens d'engueuler. Les cheveux en bataille, un air un peu simplet, mais plutôt mignon. Un sourire s'affiche sur mon visage. Il m'en faut peu pour redevenir gentil.
« Salut, je m'appelle, Tristan. Tristan Newmann. »
Je lui tends la main, comme si le fait que je me présente peux tout effacé. J'ai tendance à toujours dire mon nom aux gens parce que selon moins ils me connaissent, du moins ils connaissent mes parents plus célèbre que moi. Je fais surtout la une des tabloïds à cause de mes écarts de conduite nombreux, la plus récente en date a été de sortir avec un joueur de football connu et d'avoir fait la une avec des photos plutôt très osées au bar ou je travail. Ça a fais jaser toute la presse people et le pire c'est que je m'en moque complètement, on peut dire ce qu'on veut de moi, je ne changerais pas. Je ne vois pas pourquoi je devrais changer en fait. Je m'aime comme je suis et c'est tout ce dont j'ai besoin, alors ça fait peut-être de moi un narcissique, mais peu m'importe. Je n'ai pas besoin qu'on me dicte ma conduite et surtout pas mes parents.
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(✰) message posté Lun 1 Juin 2015 - 7:56 par Invité
La nuit avait été insupportable et pour cause, je n'avais pas réussi à trouver le sommeil. Je m'étais tourné et retourné plusieurs fois dans le lit afin de trouver la meilleure position pour m'aider à m'endormir, mais non, ça n'avait pas voulu venir. Au final, mon corps s'était même pas reposé. J'avais peut être dû dormir une ou deux heures au grand maximum mais pas plus. Et lorsque l'aube pointa le bout de son nez, j'étais en pleine forme. Mes jambes me prenaient en pitié, me sommant d'aller se dégourdir parce qu'elles avaient passées plusieurs heures à se débattre en restant en position allongée tout le long. Le cauchemar.
J'avais tout de même pris un petit déjeuner avant de partir. Je m'étais changé afin d'être en tenue de sport. Un peu de jogging, pourquoi pas après tout ? Je n'étais pas d'un naturel sportif, mais comme je n'avais rien d'autre à faire, ça allait me permettre de penser à autre chose et à trouver une idée pour m'occuper plus tard dans la journée. Là, c'était le néant, le trou noir. Il n'y avait rien qui me faisait envie, à part glander, glander et glander. A la limite, la télévision était une option envisageable, mais à cette heure ci, il n'y avait aucun programme de passionnant. A part les dessins animés. Sauf que là, j'avais pas envie de les regarder.
Une fois dehors, je me mis à courir doucement. Je traversais plusieurs rues, m'arrêtant de temps en temps tellement ça m'épuisait puis me relançait. A un moment donné, je ne fis pas vraiment attention à ce qui se passait autour de moi et j'entrai violemment en contact avec quelqu'un sortant tout juste d'un Starbucks. Je le savais, parce que j'y travaillais et que j'avais pu apercevoir dans la chute l'enseigne sur le gobelet mais surtout, senti la boisson bouillante qui s'était mise à couler. Confus, je m'apprêtai à me fondre en excuse quand ma victime s'offusqua :
« Tu ne pouvais pas faire attention non? Ça coûte quoi de dire pardon ou chaud devant, je ne sais pas quelque chose pour prévenir?!»
C'était tellement inattendu et consternant que je le regardais, les yeux grand ouvert d'étonnement, pris au dépourvu. J'avais envie de lui demander pardon, évidement, mais le ton que l'inconnu avait employé avait été tel que là, j'en étais incapable. Le plus étonnant dans l'histoire, ce fut son changement soudain de comportement. A peine me dévisagea-t-il que sa colère s'atténua, comme si on se connaissait alors que non. Puis :
« Salut, je m'appelle, Tristan. Tristan Newmann. »
L'expression de mon visage était... indescriptible.
« …. taré... » parvins-je à prononcer, sous le choc de ce qui venait de se passer. J'avais réellement l'impression d'avoir un fou sorti de l'asile psychiatrique en face de ma pomme.
« … j'allais vous demander pardon, mais votre voix a été si douce et tendre envers moi, que là, j'ai plus trop envie en fait. »
Oh et puis, j'allais pas squatter le trottoir avec ce fou encore longtemps, j'avais autre chose à faire pour occuper mon temps. D'autant plus que, vu comment la journée commençait, ça allait promettre pour tout le reste. Et encore, ce n'était que le début.
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(✰) message posté Ven 5 Juin 2015 - 21:28 par Invité
" Pauvre taré" C'est ce que je reçois comme réponse. J'aurais du m'y attendre en fin de compte, il est vrai que ça peut paraître étrange, mais quand on me connait mieux on apprends que je suis lunatique et que ce n'est donc pas si étrange. Je comprends qu'il est en colère et il me le fait bien sentir. Je me passe une main derrière la tête, gêné par cette situation. Là j'ai bien l'air d'un con. Je crois toujours être au-dessus de tout le monde, que le simple fait de dire mon nom suffira, mais il faut bien croire que ce n'est pas le cas. Tout le monde ne connait pas mon père, ni ma mère même s'ils sont un peu célèbre et que je suis plutôt connu pour faire la une des tabloïds. Ils détestent ça d'ailleurs, je me fais toujours engueuler quand ça arrive et j'ai sans arrêt des comptes à leur rendre, même si je ne vis plus chez eux, c'est agaçant.
" Je suis désolé, j'ai tendance à être un peu grincheux le matin et tu peux me tutoyer, je ne suis pas un grand-père et pour me faire pardonner je voudrais t'offrir un café."
Petit sourire charmeur espérant qu'il accepte ma proposition. Il faut vraiment que j'arrête de proposer à tout le monde de boire un verre ou un café, ça devient une habitude chez moi, mais c'est semble-t-il le meilleur moyen de rencontrer des gens et pour le coup de m'excuser en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop longtemps. Je suppose qu'il va refuser, je ne sais pas pourquoi mais il doit se dire que je suis un grand malade et qu'il vaut mieux se tenir très loin de moi. Il n'aurait pas tout à fait tort. Je ne suis pas cinglé, non j'ai juste une façon différente de voir les choses, pour moi la vie se résume vivre la nuit, servir au bar, faire la fête parfois et passer une bonne partie de mon temps avec quelques "clients" privilégiés. Il y a des choses qu'il ne vaut mieux pas dire tout de suite, autant garder le secret sur mes activités pour l'instant, tant que je ne sais pas à qui j'ai affaire. D'ailleurs c'est le moment que je choisi pour lui demander :
"Comment tu t'appelles?"
Encore une fois il peut très bien ne pas me répondre, mais j'espère qu'il le fera, je n'ai pas envie de le laisser partir sur de si mauvais terme, il est trop mignon pour ça.
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(✰) message posté Jeu 11 Juin 2015 - 19:18 par Invité
Vu comment c'était parti, je ne savais pas si j'allais pouvoir me montrer docile. Je n'aimais pas les gens trop hautains, ceux qui pensaient qu'ils étaient plus important que les autres. Et pourtant, on rencontrait beaucoup ce genre de spécimen, en particuliers venant de la part des gens bourrés de frics à ne plus savoir quoi en faire. Ceux qui portait un certain titre ou un certain statut. Quand j'y réfléchissais, ce genre de chose m'outrait. Pour moi, il n'y avait personne de plus important qu'un autre, pas même les gens de la famille royale. Nous étions tous des êtres humains, nous faisions tous caca et nous mourrons tous un jour ou l'autre. Mais bon, depuis toujours, la société avait été faites ainsi et je n'y pouvais rien. Nous attribuions des valeurs à certains, même si ces gens là ne le méritait pas forcément. Heureusement, grand mère m'avait appris à relativiser les choses. J'étais fier d'avoir été éduqué par une femme telle qu'elle était.
" Je suis désolé, j'ai tendance à être un peu grincheux le matin et tu peux me tutoyer, je ne suis pas un grand-père et pour me faire pardonner je voudrais t'offrir un café."
Je l'observai avec un regard sur le côté. Pourquoi devrai-je lui faire confiance ? D'autant plus qu'il semblait très sûr de lui. Il ne me demandait pas si je voulais qu'il m'offre un café, non, il l'avait décidé à ma place. Mais il avait fait l'effort de s'excuser et ça n'était pas tous les gens qui le ferait. Ainsi, je me retrouvais dans une position délicate. Je ne connaissais pas ce type et je n'avais pas forcément envie de café. Je n'avais rien à lui devoir et je pouvais même me permettre de l'envoyer bouler si je le voulais.
« Ça vous arrive souvent d'offrir des cafés à des inconnus ? » ne pus-je m'empêcher de demander. Il en demeurait pas moins que ça arrivait peu souvent. Ayant connu la faim, il avait été rare que des gens que je ne connaissais pas m'offre quoique ce soit, comme ça. C'était arrivé, parce qu'on m'avait pris en pitié, mais là, ça n'avait rien à voir. « Mais bon, pourquoi pas. J'sais pas qui vous êtes – non, décidément, je n'arrivais pas à être familier aussi vite. Quoique, ça doit dépendre juste des gens que je côtoyais. –, je ne vous fais pas confiance, mais je ne crache pas sur de nouvelles connaissances. » J'étais encore un peu bougon pour m'être fait aboyé dessus sans qu'on avait besoin de le faire et malgré ses excuses, je m'étais braqué. Je ne savais pas dans quel bateau de m'embarquais en acceptant son offre (je m'autorisais le choix malgré tout) mais telle que j'étais, ça allait mieux se passer.
Le dénommé Tristan me demanda ensuite comment je m'appelai. Cela ne m'étonnait pas qu'il me pose la question, puisqu'il s'était déjà présenté et moi pas.
« Kaspar. »
Prénom peu commun, comme on avait souvent tendance à me le dire.
« C'est nordique. » expliquai-je. « C'est le dérivé de Gaspard. »
Je préférai précisé, parce que le coup du « Casper », ça aussi on me l'avait sorti plus d'une fois. D'ailleurs, si je pouvais gagner un livre sterling à chaque fois que ça arrivait, je pourrais avoir un bon loyer et une grosse bagnole à l'heure qu'il était et tout mes soucis seraient réglés. Comme ces gros richoux qui pouvaient se permettre de se payer tout et n'importe quoi. Mais bon, je serais jamais l'un d'entre eux, c'était évident.
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(✰) message posté Dim 14 Juin 2015 - 14:30 par Invité
Je souris quand il me demande si ça m'arrive souvent d'offrir des cafés à des inconnus. C'est vrai que c'est peu commun et c'est surtout des verres en fait que j'offre a des inconnus, lorsque je travail évidement. Ca m'arrive de temps en temps, mais je dois dire que dans la rue, en venant tout juste de crier sur cet inconnu, non ça ne m'arrive pas souvent. Je hausse les épaules et lui réponds :
" Non, c'est la première fois. J'offre des verres de temps en temps à des clients au bar ou je travail, enfin c'est arrivé deux trois fois, si le patron me vois faire ça il me tuerait, mais sinon non. C'est une première et j'espère que tu le prendra bien. Ce n'est pas pour t'impressionner, c'est pour me faire pardonner."
Je ne suis pas un mauvais bougre quand je veux. Je peux être très gentil et attentif et aussi très chiant et imbécile. Je suis comme qui dirait très lunatique et je change souvent d'idées, d'humeur, mais j'essaie de rester moi quand même. Je ne suis pas surpris qu'il ne me fasse pas confiance. Je sais que quand on me regarde on me catalogue tout de suite comme fils à papa, fils de riche et à vrai dire ça ne me déplaît pas toujours sauf comme des jours comme aujourd'hui.
" Je vois ... et je comprends, tu n'as pas besoin de me faire confiance tout de suite."
On en est pas encore là. Si jamais on se recroise et que l'on devient ami, là il aura sans doute besoin de la confiance, mais pour l'instant ce n'est pas vraiment nécessaire. On se connait à peine et on ne peut pas faire confiance à quelqu'un que l'on ne connait pas. Il fini par se présenter et précise que son prénom signifie Kaspar en nordique et je suis intrigué par cette remarque. Je hausse un sourcil :
" Ca signifie que tu n'es pas né en Angleterre?"
Je n'ai rien contre les étrangers, je m'informe tout simplement. S'il me dit ça c'est qu'il doit y avoir une raison non? Et j'aimerais bien savoir laquelle. Je veux dire quel est l’intérêt sinon de le préciser? Peut-être qu'il aime juste cette particularité au fond, c'est comme lorsque je me présente et que je présente obligatoirement mon nom de famille, vous savez comme Chuck Bass dans la série Gossip Girl, je m'inspire pas mal de lui à vrai dire.
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(✰) message posté Dim 14 Juin 2015 - 16:44 par Invité
Dans ma vie, j'avais rencontré BEAUCOUP d'inconnus. Avoir vécu durant quatre ans dans la rue m'avait fait croiser tout types de personnes plus ou moins louches et il ne m'étais jamais rien arrivé de grave par rapport à ça. C'était pour cette raison que je me laisser aborder par ce gars là, même si je me mettais toujours sur la défensive. Il ne m'étais jamais rien arrivé de grave, mais il m'était quand même arrivé des tracas que je n'avais pas forcément envie de retrouver. On ne savait pas de quoi étaient faits les gens, si bien qu'on pouvait avoir de bonnes comme de mauvaises surprises.
" Non, c'est la première fois. J'offre des verres de temps en temps à des clients au bar ou je travaille, enfin c'est arrivé deux trois fois, si le patron me voit faire ça il me tuerait, mais sinon non. C'est une première et j'espère que tu le prendra bien. Ce n'est pas pour t'impressionner, c'est pour me faire pardonner." Un petit moment de silence, le temps que je réfléchisse. Au final, pourquoi pas. Avoir un café gratuitement, ça n'était pas souvent que ça m'arrivait. Et tant que ça en restait là, je n'avais aucune raison (à mon échelle) de refuser son invitation. J'avais fini par accepter donc, après tout, c'était pour se faire pardonner. "Un conseil.. évite de crier sur les gens comme ça. On fait tous des erreurs."
Une fois à l'intérieur, nous avions fait les présentations. Je lui avais révélé mon prénom et lui avais précisé que c'était nordique, le dérivé du prénom Gaspard. Certain dirons que c'était aussi latin, mais j'étais Norvégien d'origine et que ça sonnait de façno germanique. J'avais fait quelques recherches sur mon prénom du temps où je le pouvais, car j'avais toujours été à la recherche de mon identité, mes parents, mes ancêtres. Je n'avais pas obtenu grand chose leur concernant malheureusement. Grand mère n'avait pas bien connu mon père et d'après ce qu'elle m'avait dit, elle l'avait vu qu'une fois. La distance les éloignait trop et elle n'était pas assez riche pour se mettre énormément d'allée retour, et inversement pour mes parents.
" Ca signifie que tu n'es pas né en Angleterre?" me demanda Tristan. "Non, je suis né à Oslo, en Norvège."
La Norvège était le pays où je voulais le plus mettre les pieds. J'avais vu sur internet des photos et le paysage était sublime. Il parait aussi que les Norvégiens étaient un des peuples les plus tolérants, ce qui me rendait encore plus fier de ce que j'étais.
"Mais je suis britannique de nationalité. Mes grands parents paternels sont londoniens du coup... et.. toi, tu es purement anglais j'imagine?"
En tout cas, il n'avait pas un accent particulier, tout comme moi. Si ça se trouvait il avait une histoire similaire à la mienne, du coup je laissais le doute. A Londres, il y avait énormément d'étrangers, souvent français mais pas que! Il y avait aussi de nombreux touristes. La ville était belle et agréable à visiter. La plupart des gens ici étaient gentils et accueillants. Je n'avais aucune raison de vouloir m'installer ailleurs, même si j'avais vécu le pire ici. Je ne regrettais rien pour autant.
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(✰) message posté Ven 10 Juil 2015 - 12:36 par Invité
On fait tous des erreurs, oui c'est sur, moi le premier. Le pire c'est que j'en ai conscience, on est humains après tout et l'erreur est humaine. C'est juste que je ne me rends pas compte que je suis un peu trop sur de moi, un peu trop hautain aussi, je suis assez égocentrique en fin de compte. Et même si je fais des erreurs, j'ai du mal à accepter qu'on me dise que j'en fait et surtout à les reconnaître au final.
« Ouai, j'y repenserais.»
Je ne peux pas m'empêcher de faire comme si ça n'avait pas d'importance, peut-être que ce n'est pas si grave. Je devrais pourtant me rendre compte que ça l'est. On aborde pas les gens comme ça en leur criant dessus. Ce n'est pas du tout naturel et ce n'est pas très gentil non plus. Je suis assez mauvais bougre le matin, pour moi c'est la fin de journée et c'est à peu près l'heure à laquelle je vais me coucher aussi. Je suis un homme de la nuit après tout.
Il me confirme ne pas être né en Angleterre, avec un prénom comme le sien ça ne m'étonne pas tellement et c'est ce que j'aime à Londres, c'est un melting-polt de toute sorte de gens, il suffit de voir le quartier chinois pour le comprendre, mais pas seulement. Il y a des tas d'endroits ou les culture se mélangent et c'est ce que j'aime dans Londres.
« Ah mais il n'y a pas de souci, que tu sois Anglais ou pas, ça m'est égal au fond. Tout le monde est le bienvenue ici et oui mes deux parents sont Anglais, toute ma famille l'est … je ne serais pas étonné qu'on soit dans les vieux registres, enfin là encore ça n'a pas vraiment d'importance.»
Je ne me formalise pas sur l'endroit d'où viennent les gens, il ne faut pas croire que parce que je suis bien sapé c'est ce que je fais, il pourrait tout aussi bien être SDF ou venir de ne je ne sais ou que ça me serait égal, j'aime bien simplement rencontrer des nouvelles personnes.
« Tu as un endroit préférer pour un café?»
Autant lui laisser faire son choix, peut-être qu'il se rendrait compte que je ne lui veut vraiment pas de mal et qu'il voit que je suis ouvert aussi et que je ne suis pas seulement concentré sur ce que je dis, ou sur mes choix. Je le laisse choisir, c'est aussi ça être sympa non ?
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