"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici may we meet again. (danny) 2979874845 may we meet again. (danny) 1973890357
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() message posté Jeu 14 Juil 2016 - 20:02 par Invité
" - let's run away, danny. "  
 jaxen to danny in 2007 (tijuana, mexico).

Tried to keep you close to me, but life got in between. Tried to square not being there but think that I should have been. Hold back the river, let me look in your eyes, hold back the river so I can stop for and see where you hide. Hold back the river, hold back. Vingt-deux heures. Il quitte l'hôpital, en passant la main à son collègue. Il est épuisé, il ne s'est pas beaucoup reposé cette semaine. Jaxen était devenu une machine à la mine, il devait prouver qu'il valait encore quelque chose. Il devait se battre pour conserver sa place au sein de son service. Il fait profil bas, ne demande rien, sauf si on le lui propose, il sait que tous ses faits et gestes sont observés, chaque mot est décortiqué, chaque faux pas est attendu afin qu'il sorte par la grande porte définitivement. Devenir le médecin modèle faisait partit de ses priorités, même si, lécher les bottes de son nouveau chef en cardiologie n'est pas son passe-temps favoris, il se doit de le respecter. Cesser les actes impulsifs et rebelles. Peut-être qu'un jour il réussira à l'apprécier et qu'il gagnera sa confiance. Peut-être. En tout cas, même s'il est épuisé, au bout de sa vie, Jaxen a préparé ses plans pour ce soir. Il rentre chez lui prendre une douche vite fait et enfile une tenue décontractée. Il se saisit d'une vieille pancarte, d'un vieil objet et sort aussitôt. Direction, l'est de la ville dans un bar dont il ne connaissait rien. Aucun rencard ne l'y attendait. Il marche d'un pas pressé, repensant à toutes ses aventures. Ces retrouvailles qu'il compte provoquer le rendent nostalgique. En arrivant à destination, il constate qu'il y a beaucoup de monde. Normal, il s'agit de la finale France / Portugal qui est retransmise sur un écran de télé à l'intérieur. Tous les européens en vacances se sont rués ici pour suivre cette finale de l'Euro tant attendue. Jaxen n'est pas vraiment foot, il préfère de loin suivre un bon match de tennis. Il se faufile dans la foule et accède avec un peu de difficulté au bar. Il s'assoit sur un tabouret et attend que l'on vienne prendre sa commande. Le résident en médecine a accroché dans son dos la pancarte " nowhere in particular " qu'il utilisait pour faire du stop lors de son tour du monde. Jaxen stresse un peu à l'idée de revoir son fantôme du passé et nerveusement il joue avec un petit bout de chaîne qu'il fait glisser entre ses doigts. Cette sensation est liée à l'intensité du petit bout de voyage qu'ils avaient partagé ensemble, à ces quinze jours inoubliables. Ils faisaient partis des meilleurs moments qu'il a vécu durant son aventure qui a durée une année toute entière. Quand il a appris la semaine dernière, à travers des tracs, en écoutant des voisines un peu trop bavardes, que Danny Callaghan possédait un bar en ville, il lui fallu un temps d'arrêt avant de rassembler toutes les pièces du puzzle. Ils s'étaient rencontrés à Tijuana au Mexique et ils allaient probablement se retrouver ce soir à Londres en Angleterre. Le monde est très étroit pour que leurs chemins puissent se croiser de nouveau, aussi facilement. Il ne pouvait pas passer à côté d'elle, c'est pourquoi, ce soir il était là à l'attendre impatiemment. Jaxen fait dos au comptoir, afin d'observer le match qui mettait en ébullition tous les supporters. Aucun but pour le moment, le jeu des joueurs l'agace, c'est mou, sans intérêt. Lorsqu'il se retourne, il fait fait face au fantôme, le sien de fantôme. Le coeur de Jaxen fait un bon, puis un second, puis plusieurs, ça tambourine là-dedans. Il pensait s'être fait avoir ou s'être carrément trompé d'endroit. Il reste muet quelques secondes, le temps d'atterrir, le temps de réaliser. « Je crois que c'est à toi. » dit-il en lui tendant la chaîne. « Je veux bien te l'échanger contre un cocktail maison. On m'a dit qu'il s'agissait des meilleurs de la ville. » On oublie les banalités de routine. Elle est toujours aussi belle, aussi lumineuse. Danny quoi. Il a le culot de se pointer avec un truc qu'il lui a volé et de lui demander quelque chose en échange. Après toutes ces années, après tout ce temps qu'ils avaient à rattraper.
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() message posté Sam 16 Juil 2016 - 11:14 par Invité
L'ambiance était folle. Et c'était un plaisir démesuré de voir le bar se remplir si vite, si facilement, presque tous les soirs. Deux fois plus vite les soirs de matchs. Les nationalités se mélangeaient mais tous partageaient le même amour pour le foot. Peu importe le pays, peu importe les couleurs. Il y avait cette connexion étrange, propre au sport, qui rassemblait inévitablement les gens. Ils les avaient rassemblaient pour soutenir l'Angleterre, ils les avaient réunis aussi pour les autres matchs. Danielle avait soutenu son pays jusqu'au bout, particulièrement déçue de leur défaite, mais d'autres matchs, d'autres équipes la faisaient vibrer. Elle s'était emparée d'un maillot de l'équipe de France, après avoir peint des petits drapeaux sur ses joues. L'une de ses sœurs avait accepté de garder Wendy pour la soirée mais elle consultait son portable régulièrement pour avoir des nouvelles du bébé. Elle devenait comme ses mamans poules, surprotectrices, qui s'inquiétaient constamment pour son enfant. Son fond d'écran avait été changé pour une photo d'elle avec sa filleule riant aux éclats, chacune avec un maillot de l'équipe de foot d'Angleterre. Wendy fêterait bientôt son premier anniversaire, mais déjà Danielle lui donnait la passion du foot. Avec Walt qui la gardait souvent, il aurait été difficile d'y échapper. Il était là, quelque part dans le bar, mais les supporters occupaient toute leur attention. Elle passait un coup de chiffon sur le comptoir, jetant un coup d'œil à un groupe d'amis qui la rejoignait pour commander une poignée de bières. Elle regardait leurs maillots, échangea quelques mots sur l'équipe qu'ils soutenaient, sur les joueurs aussi et sur leurs pronostics. La France finirait vainqueur, d'après eux, et Danny ne pu qu'approuver joyeusement. Elle eut un léger sourire en les regardant s'éloigner vers une table, accueillant alors un nouveau groupe pour des nouvelles bières. Eux, supportaient l'équipe du Portugal, Danielle portait les couleurs de la France. Mais la complicité se faisait naturellement, comme des vieux amis qui se retrouvaient après des années sans se voir. Le match avait commencé depuis longtemps, et son intérêt ne déclinait pas. Elle soutenait l'équipe, servait les clients et reportait son intérêt vers l'écran juste après. Un irlandais discuta un long moment sur le jeu, le trouvant mou, puis s'empara de son pichet de bière. Elle releva la tête, un verre à nettoyer et un chiffon dans les mains, mais s'arrêta brutalement en découvrant le visage familier d'un homme installé de l'autre côté du comptoir. Son cœur bondit dans sa poitrine. En l'espace de quelques secondes, elle s'imagina à nouveau au Mexique, son sac de voyageuse sur le dos et Jaxen à ses côtés. Mais dans la même minute, elle réalisa ne pas s'y trouver. Elle haussa les sourcils, dévisageant la chaîne enroulée autour de ses doigts. Ça aurait pu être un collier sans valeur, sans importance. Mais elle sentit son cœur se remplir d'une nouvelle flamme en pensant à Amsterdam. Elle était tombée amoureuse de cette ville, de ses habitants, de son ambiance, sa culture, de son mari. Elle avait connu le britannique à des milliers de kilomètres de la capitale. Dans un pays chaud, dans une ville où le Soleil coule dans les veines, où il fait bon de vivre et s'amuser. Il fut un temps, elle avait appris par cœur les traits de son visage. Elle s'était familiarisée avec les expressions de Jaxen, ses manies, ses habitudes, la courbe de ses lèvres, les rides qui apparaissaient à chacun de ses sourires. Jaxen avait été plus qu'un ami. Un amant pendant une nuit, un compagnon de voyage. Il apportait avec lui le soleil du Mexique alors qu'ils se trouvaient tous les deux à Londres. Le monde paraissait pourtant immense, qu'elle se demanda comment il était possible qu'ils se retrouvent si facilement. « Je veux bien te l'échanger contre un cocktail maison. On m'a dit qu'il s'agissait des meilleurs de la ville. » Un ricanement s'échappe de ses lèvres. « T'es gonflé. T'aurais au moins pu faire semblant de supporter une équipe pour avoir un verre gratuit. » Certains supporters avaient essayé, s'imaginant que, parce qu'ils soutenaient la même équipe, Danny offrirait des boissons gratuites. Le premier, pourquoi pas. Elle se tourna pour observer les alcools, et elle entreprit de lui faire un cocktail aux couleurs de la France. Après des semaines, avec Walt, ils étaient parvenus à créer des boissons aux couleurs de certains pays. Pas tous, naturellement. « Un Français. Meilleur cocktail de la ville, ce n'est pas qu'une rumeur. » Elle déposa le verre devant Jaxen, les couleurs du drapeau français rayonnantes à l'intérieur. Et elle saisit alors sa chaîne, observant le nom d'Amsterdam accroché au bout. Quelque chose chez Jax avait changé mais, même après des années sans le voir, elle le trouvait toujours aussi beau. Jaxen avait compté et elle observait avec nostalgie le souvenirs des semaines passées ensemble. Elle servit un cocktail aux couleurs du Portugal à deux autres clients puis son attention revint sur Jaxen. « Qu'est-ce que tu fais ici ? T'es loin du Mexique. »
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() message posté Dim 17 Juil 2016 - 18:30 par Invité
" - one day you will change the world, Danny Callaghan. "  
 jaxen to danny in 2007 (tijuana, mexico).

Tijiana. Mexique. 1 286 187 d'habitants. Les sombreros, l'ambiance caliente, la tequila qui coule à flot. Pendant un instant, temporellement, il se sent transporté. Il se revoit dans l'un des bars où il était entré par hasard, l'ambiance qui l'avait capturé sans qu'il ne puisse ressortir avant d'avoir goûté à la folie qui régnait à l'intérieur, entre ces murs abîmés qui faisaient le charme de l'endroit. Ce bar qui portait ce nom ridicule " los pollos hermanos " qui le faisait encore doucement sourire. Jaxen avance, il s'approche d'une brune aux cheveux longs et ébouriffés, elle lui fait face et le charme opère. Ils ne se quittent plus. On leur colle des sombreros sur la tête, on leur sert de la tequila jusqu'à oublier qui ils sont et ils ne répondent plus de rien presque instantanément. Ils laissent Tijuana s'emparer d'eux, de leurs âmes perdues. Ils ne sont plus que deux inconnus qui partagent un bon moment, deux inconnus qui partagent le même lit. Ce lit en piteux état qui les fait tant rire, des rires qui résonnent et se mêlent à la musique qui camoufle leur passion. Ils s’appartiennent tout simplement, le temps d'un souvenir qu'ils n'oublieront pas. Jaxen se souvient de son sourire qui était capable de lui faire faire n'importe quoi, de son regard qui l'hypnotisait et de ces battements qui ne voulaient pas se réguler de la bonne façon. Il était mordu de cette fille, de cette rencontre et de ce qu'ils avaient brièvement partagés. Une relation éphémère, censée s'éteindre avec eux, après s'être séparés. Les émeraudes de Danny lui font revive leur rencontre et le ramène à cet instant. Londres, Angleterre. 8 416 535 d'habitants. 5 494 miles. C'est la distance qui sépare le Mexique de l'Angleterre. C'est environ 5 500 chances, qui s'ajoutent sur un nombre inconnu, de penser que cette rencontre aurait pu s'avérer impossible. Sept milliards de personnes dans ce monde et eux, ils se retrouvent ici parmi les huit millions de personnes qui peuplent dans la capitale. En résumé, les mathématiques ne peuvent pas expliquer les exploits du destin. En fait, il se prend la réalité en pleine figure. Il est en manque. En manque de tout ce qu'ils ont vécu ensemble et de ce qu'il a pu vivre à travers son année. Telle une drogue dont il est encore victime et à laquelle il ne touche plus. Danny porte un tee-shirt de la France, ses joues sont maquillées de petits drapeaux tricolores et il ne peut pas s'empêcher de trouver cela mignon. Une vraie supportrice. Jaxen semblait fade à côté, il faisait tâche dans le décors. Il doit bien être le seul à n'avoir aucun avis, à penser que le résultat de ce soir ne changera pas le cours de sa vie. Il n'entend plus rien, bien plus trop occupé à observer chacun des traits de son amie, à essayer de se persuader que tout ça est réel. Avec beaucoup de culot, il tente de négocier un échange avec la chaîne qu'il lui avait volé. Parce que si elle l'avait oublié, il était certain que cet objet lui avait manqué et que le rapprochement se ferait instantanément. Il lui propose la chaîne contre un cocktail. Evidemment, elle se met à ricaner.  « T'es gonflé. T'aurais au moins pu faire semblant de supporter une équipe pour avoir un verre gratuit. » Il aurait pu s'il y avait pensé, mais il trouvait le deal bien plus intéressant et original surtout. La jeune femme se retourne et il l'observe faire son mélange. Il n'avait aucune idée du cocktail qu'elle était en train de lui préparer et c'était là où se trouvait la beauté du spectacle. Jaxen lui fait confiance, comme au premier jour. « Un Français. Meilleur cocktail de la ville, ce n'est pas qu'une rumeur. » Il sourit. Certainement que s'il se penchait un peu plus sur la question, lui aussi il supporterait la France, la douce France et ses nombreuses richesses. Il portait beaucoup d'affection pour ce pays et ses valeurs. Le cocktail est vraiment sympa, il portait les couleurs du pays et il devait l'avouer, il est impressionné. Même son ex magicienne ne l'avait pas surpris ainsi et pourtant, il en avait bouffé des tours de magie. « Santé. » dit-il en levant son verre en sa direction et le porte à ses lèvres. Il apprécie le moment. Le pire que c'est aussi bon que beau, lui qui voulait sortir une vanne, c'était foutu. Il ne répond plus de rien. Jaxen ne peut pas s'empêcher d'être captivé par elle, ça lui va bien. Tout ça. Cet endroit, son travail, cette ambiance. Elle rayonne et un idiot serait fou de ne pas remarquer à quel point elle est heureuse. « Qu'est-ce que tu fais ici ? T'es loin du Mexique. » Il repose son verre contre le comptoir. Par où commencer ? Ils ne s'étaient pas vus depuis quoi, presque dix ans ? « Effectivement. Après mon tour du monde, j'ai décidé de retourner chez moi et de grandir un peu. Cesser de fuir, tu vois ? Du coup, je suis résident à l'hôpital, j'soigne, je répare les coeurs qui fonctionnent plus bien. J'suis devenu quelqu'un de bien, ça fait peur hein ? » Tout d'un coup, il a comme un pincement au coeur. Comme un goût d'amertume. Il s'empresse de prendre de nouveau une gorgée de son cocktail. Il est revenu pour grandir et finalement, il a toujours l'impression d'être un enfant qui doit répondre de ses actes. Un enfant qui ne cesse de déraper. « Je suis sûr que tu as fait exprès de me cacher ton talent pour les cocktails, c'est vraiment pas cool de m'avoir fait louper ça. Surtout que j'aurais pu en avoir un à mon nom. » dit-il d'un air taquin, pour oublier son mal qui se propageait et attaquait le petit organe qui se trouve à gauche de sa poitrine. Il l'aurait embêté tous les jours pour avoir son cocktail personnalisé, pour qu'elle soit inspirée par lui. Une vision d'eux le laisse rêveur : installé sur un transat, cocktail à la main, profitant du soleil avec Danny à ses côtés. Le soleil du Mexique lui manque, lui qui s'était habitué à la grisaille de l'Angleterre, aux parapluies à transporter. Il avait également troqué ses mojitos contre des bières irlandaises, les shorts contre sa blouse de médecin. Tout était différent depuis cette époque, ils sont différents.  « Et toi, dis-moi tout. Que fais-tu ici, si proche de moi, si loin des muchachos/bitchachos ? » Ciaaaao les bitchachos. Un dérivé de ciao les muchachos, la langue de Danny avait fourché et ils s'étaient payés un fou-rire mémorable. Il s'agit de la phrase qu'ils avaient hurlé en se séparant, en plein silence, au beau milieu d'une route. C'était devenu leur cri de guerre à chaque fois qu'ils quittaient les bars qu'ils fréquentaient, leur private joke. Il avait d'ailleurs retrouvé une photo d'eux prise dans un photomaton où ils avaient inscrit cette phrase au dos, en guise de souvenir. « As-tu finalement changé le monde, Danny Callaghan ? »  
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