"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Imagine me and you, I do I think about you day and night 2979874845 Imagine me and you, I do I think about you day and night 1973890357


Imagine me and you, I do I think about you day and night

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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 17:27 par Invité
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La radio va à fond dans la voiture et je chante à tue tête un air qui me met toujours de bonne humeur. Il ne m'est pourtant rien arrivé d'extraordinaire aujourd'hui. Enfin presque rien dirons-nous, j'ai gagné une affaire importante sur laquelle je travaillais depuis plusieurs mois et ça me rends très joyeux, comme à chaque fois que je gagne. Cela signifie que mon travail et bien fait et quand je perds, ce qui arrive parfois, je me remet toujours en question et fini par trouver le courage de continuer, parce que j'aime ce métier passionnant. Je roule donc vers Hampsted, décidé à aller fêter ça.

Je me gare près d'un certain fast-food, généralement, je viens ici une fois par semaine, ça me fait un détour avant de rentrer chez moi, mais les hamburger sont géniaux et puis surtout … Il y a Sharona. C'est stupide, je sais que s'est idiot de penser tout le temps à elle, mais à chaque je revois son petit sourire, sa bonne humeur et son franc parler. Cette fille me plaît … l'ennui est qu'elle est beaucoup plus jeune que moi. Je ne devrais pas m'engager à continuer de venir ici, je ne devrais pas continuer de marcher jusqu'à l'entrer, ni être si joyeux lorsque je la vois arriver. Pour une fois il n'est pas tard, ce n'est que le début de soirée et j'ai apporté une bouteille de champagne.

J'arrive à sa hauteur et je devrais m'arrêter, repartir en courant. Je ne l'ai pas revu depuis la crémaillère. Nous n'avons pas encore reparler de sa carte visa et peu importe, j'ai juste envie de passer un peu de temps en sa compagnie. Je vais passer pour un cinglé si je vais jusqu'au bout de ma démarche et à vrai dire ça m'est égal. Je lui souris, il n'y a personne dans l'établissement, si ce n'est le membre du personnel, ce qui me va très bien d'ailleurs. Je ne suis pas en costume cette fois, je porte juste une chemise et un jean, ça m'arrive de temps en temps, même si les gens ont plus l'habitude de me voir en costume cravate.

« Bonjour Sharona. Dites-moi, vous êtes libre ce soir? Je voudrais vous emmener quelque part si vous êtes d'accord. Tenez, j'ai apporté ça, pour vous et vos collègue. C'est un jour de fête aujourd'hui.»

Je lui souris encore, ça y est je dois passer pour le fou de service, tant pis. Au moins elle me découvre comme je le suis réellement.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 8:24 par Sharona K. García-Brown
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Vendredi 20.03.2015 ♐ Hampstead • Tinseltown's diner
Celle-là, je l'ai pas vue venir. Et faut dire ce qui est... ça me fait flipper, genre grave.

Ma mésaventure ici date d'il y a près d'un mois, et si je peux pas m'empêcher d'avoir ce sentiment d'impuissance qui me colle à la peau, les marques que ses connards m'avaient laissées se voient plus du tout. J'ai rencontré une jolie américaine, un peu grâce à ça, je suppose qu'il faut voir le bon côté des choses. Et la vie suit son cours, après tout. Aujourd'hui, c'est le printemps, et si on est loin des températures estivales de mon pays natal, il fait beau, ce qui a tendance à rebooster aussi mon moral. Rien de tel qu'un rayon de soleil, c'est un fait.

Quand il a débarqué chez nous, sur mon invitation, je suis restée comme une con à le dévisager, me demandant si j'étais pas en train d'halluciner. Aujourd'hui, c'est un peu la même. Il a pris l'habitude de venir dîner, donc c'est pas sa présence en soi qui me surprend, mais c'est cette bouteille qu'il a dans les mains... Et le fait de le voir sans son costume aussi. Marlon a sifflé derrière moi, et je l'ai traité d'idiot en espagnol direct, sans autre effet qu'un éclat de rire dans mon dos.

C'est l'heure creuse, et y a pas un chat à part nous dans le diner, si bien qu'on était plutôt en mode détendu, Betty nous racontait les dernières de son petit, pour ne pas trop changer. Les jeunes mamans, je vous jure, que ça à la bouche ! Pour le coup, nos conversations se sont taries, et j'ai toujours pas décroché un mot. Je pourrais dire que je suis touchée, mais à vrai dire... c'est pas tout à fait ça. Nik, je le trouve vraiment gentil, et faudrait être aveugle pour pas le trouver séduisant - ou pas aimer les mecs éventuellement, et encore - mais... mais on a douze ans d'écart, déjà, et même si je passais outre ce point de détail qui a quand même une certaine importance, je peux pas imaginer qu'il accepte de rester avec une nana qu'il peut pas toucher.

Parce que c'était déjà pas terrible à ce niveau-là avant le braquage, mais c'est pire encore depuis. On m'effleure à peine que je suis déjà à cogner l'autre. Et j'ai pas envie que ça soit sa gueule à lui - ça serait franchement dommage de l'abîmer en plus. Ils ont proposé une cellule psy, au poste, mais j'ai absolument pas envie de causer à un inconnu. Déjà parce que j'en ai bien assez vus auparavant, et puis... et puis parce que je veux pas parler à un inconnu, point barre. Je veux pas en parler tout court, d'ailleurs, juste oublier.

« Bonjour Sharona. Dites-moi, vous êtes libre ce soir ? Je voudrais vous emmener quelque part si vous êtes d'accord. Tenez, j'ai apporté ça, pour vous et vos collègue. C'est un jour de fête aujourd'hui.
- Bonjour Nikolaï... Vous fêtez quoi ? »


Non parce qu'il me semble pas que ça existe des trucs du genre célébration de la fête du printemps depuis... genre le moyen-âge, non ? Remarquez que ça pourrait être une tradition russe que j'en aurais aucune foutue idée. Et puis...

Et puis je suis en train de paniquer total, et je crois que Betty qu'était la plus près de moi est en train de s'en rendre compte. Si je suis libre ce soir ? Techniquement oui, je fais pas la close, bizarrement, ils nous ont un peu moins chargés à ce niveau-là, tous les trois, depuis que je me suis faite agressée. Mais est-ce que je me vois passer la soirée avec lui ? Toute seule ? Non. C'est pas contre lui, bien au contraire, je l'aime bien, en réalité, mais... justement. C'est sans doute ça le problème.

C'est ma collègue qui a réagi, attrapé la bouteille de champagne avec un grand sourire.

« Et bah je sais pas ce qu'on fête, mais vous vous fichez pas de nous dites donc... Tiens Sha, va filer ça à Marlon, qu'il l'ouvre et nous ramène des verres... Tu crois qu'on a autre chose que des gobelets derrière ? »

Je me suis exécutée sans demander mon reste, et Marlon a tenté de me faire parler, dans notre langue et à voix basse, parce qu'il voit bien que ça va pas, mais tout ce que j'ai pu lui répondre, c'était que ça le regardait pas. Il a quand même fini par lâcher l'affaire, me demander si ça allait, près à poser la main sur mes épaules, mais se ravisant au dernier moment, et il m'a affirmé que si je voulais qu'il parte, il pouvait le virer. C'est pas ça que je veux non plus... Mais en réalité, je sais pas trop bien ce que je veux.

En autre absence, pourtant brève, ma collègue s'est approchée de l'avocat et lui a touché quelques mots de ma mésaventure du mois dernier, ici même, à voix basse. Elle devait bien se douter que je refuserais qu'elle l'évoque si j'avais été là à cet instant.

« Elle le dira pas, mais... elle a du mal à passer outre. Ca fait qu'un mois en même temps. Alors évitez de la toucher, elle supporte plus le contact - déjà qu'avant, c'était pas vraiment son kiff... Elle va me tuer si elle sait que je vous raconte ça, mais je crois que c'est mieux que vous sachiez. »

On est revenus l'instant d'après, cela dit, la bouteille ouverte et des coupes en plastique que quelqu'un a dû amener en salle de pause précédemment, parce qu'elles ne font définitivement pas partie de ce qu'on donne aux clients dans les mains.

« C'est pas la grande classe, mais c'est tout ce qu'on a ici. On... trinque à quoi, alors ? »

Je sais pas ce que Betty lui a dit en notre absence, mais je connais ce regard et... J'aime pas ça. J'aime pas ça du tout.
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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 10:47 par Invité
Je m'attendais à un autre accueil, à la voir sourire, à me dire que je ne me fais pas d'idées, mais visiblement je m'en fais. Oh quel crétin je fais. J'ai l'air fin avec la bouteille de champagne, avec mon air si heureux. Son regard est différent, comme s'il y s'était passé quelque chose. Je me fais peut-être encore des idées qui sait. En tout cas j'aurais aimé qu'elle soit plus heureuse de me voir. Il faudrait peut-être mieux que je reparte en courant. Dans quoi je m'embarque encore … Je devrais pourtant savoir que c'est un jeu dangereux. Ça ne m'a visiblement pas servit de leçon, non parce que je veux y croire. Je n'ai pas eu vraiment le temps de répondre à sa question sur ce qu'on fêtais que sa collègue est arrivé. Elle avait l'air beaucoup plus heureuse que Sharona. J'allais lui poser la question quand Sharona est partie chercher des verres et puis c'est elle qui a pris le dessus. Il s'était donc passé quelque chose visiblement quelque chose de grave, sinon ça la dérangerait pas d'en parler. Et je crois que j'ai ma petite idée de ce qui a pu se passer, j'espère que je me trompe. Je n'ai pas le temps de dire quoi que se soit d'autre que Sharona est de retour. Je souris quand même à la jeune demoiselle et lui dis :

« Un vrai éclair votre collègue, vous devez vous amusez ici.»

Si tout le monde était comme ça au bureau ça serait beaucoup plus joyeux, en même temps nos affaires ne le sont pas toujours. Nous ne pouvons pas rire de tout, nous sommes seulement là pour défendre les gens comme il le faut, nous devons mettre de côté nos sentiments personnels, c'est sans doute ce qui est le plus dur à faire, surtout dans certains cas.

« Ma promotion, je suis officiellement associé du cabinet. Et mon déménagement.»

Un large sourire de fierté s'afficha sur mon visage, depuis le temps que je rêvais de ça, de pouvoir gérer un cabinet d'avocat, maintenant c'est chose faite, j'aurais dix fois plus de travail, mais ça m'est égal et puis je me suis enfin acheter ma maison, adieu Soreditch bonjour Kensigthon.

« Je sais que vous devez vous en fourtre, euh foutre? C'est ça qu'on dit ici? Mais, j'avais envie de fêter ça et je voudrais vous montrer quelques chose, dites oui, ça ne sera pas long, je vous le promet.»

J'ai encore du mal avec certains mots d'ici, je crois qu'elle va s'en rendre compte mais ça n'est pas vraiment important, j'espère juste qu'elle me dira oui.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 8:19 par Sharona K. García-Brown
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Vendredi 20.03.2015 ♐ Hampstead • Tinseltown's diner
Il a l'air déçu en me voyant. Il a l'air déçu. Fuck. Ca se voit sur ma gueule, hein, que je suis mal à l'aise ? Ca se voit, c'est sûr. Il était tout sourire et radieux en entrant, y a son visage qui perd de son éclat maintenant, et c'est de ma faute.

« J'étais pas là quand c'est arrivé » a entamé Betty, une fois que j'ai eu le dos tourné. « Souvent quand on fait la fermeture tous les trois, Marlon et Sha me poussent dehors pour que je retrouve mon petit bout plus tôt. Ils étaient que tous les deux, Sha ici, Marlon en cuisine, et les types avaient des flingues, réellement. Elle aurait pu y rester, et lui aussi s'il avait été contre son ordre et était intervenu quand ils s'en prenaient à elle. »

En l'espace de quelques minutes, Betty a résumé sans que je le sache la soirée la plus longue de ma vie. Et une fois son forfait accompli, elle s'est mise en retrait comme on revenait avec Marlon et le champagne ouvert.

« Un vrai éclair votre collègue, vous devez vous amusez ici.
- J'ai... pas compris... »


Je fronce les sourcils, mais je comprends vraiment pas de quoi il parle et pendant quelques secondes, je reste songeuse à essayer de décortiquer sa phrase en vain. Fort heureusement, il répond à ma question, et ça m'arrange bien parce que ce moment gênant me donne réellement envie de fuir à toutes jambes, là, dans l'instant. Et de courir jusqu'à Shoreditch m'enterrer sous ma couette ouais.

« Ma promotion, je suis officiellement associé du cabinet. Et mon déménagement.
- Oh... Vous quittez Shoreditch ? »


C'est malin Sha, il te parle d'une super promotion, tu devrais le féliciter là, et tout ce à quoi tu penses c'est « est-ce que ça veut dire qu'il s'en va loin de nous ? » mais bordel, c'est pathétique... Regardez son sourire en plus, il est réellement ravi là.

« Je sais que vous devez vous en fourtre, euh foutre ? C'est ça qu'on dit ici ? Mais, j'avais envie de fêter ça et je voudrais vous montrer quelque chose, dites oui, ça ne sera pas long, je vous le promets.
- Non non ! J'en ai pas rien à foutre ! »


Je me défends comme je peux, corrigeant la petite faute au passage sans le dire.

« C'est génial pour vous, félicitations ! C'est juste que... euh... »

C'est juste que je sais pas où je mets les pieds là, et je suis en panique, et j'ai pas non plus envie de le vexer, et je sais absolument pas ce que je dois faire... Et instinctivement, je me suis tournée vers mes deux collègues, cherchant une réponse à cette question non formulée dans leurs regards : « et maintenant, je fais quoi ? »

Marlon remplit nos verres, sans rien dire, un sourire crétin sur le visage.

« Je suis pas très douée pour ça, désolée... »

Cette phrase veut tout et rien dire, parce que je ne l'explicite pas, mais... C'est pourtant réellement ça. Je suis pas douée pour les relations, pour les compliments, pour le contact. Vous allez être déçu, vous feriez aussi bien de pas perdre votre temps à venir me voir, même si ça me touche réellement - parce que bon, je suis pas trop con, hein, c'est pas la qualité des burgers qui vous fait traverser la ville non plus...

« Tu devrais dire oui, tu finis tôt en plus aujourd'hui. »

Betty et Marlon ont levé leurs verres ensemble alors.

« A votre promotion, et à votre nouveau chez vous alors. Félicitations Mr Ledosvkoi. »

Ok, t'étais obligé de lui faire comprendre que je t'avais montrée sa carte toi ? En même temps, Betty, dès qu'il y a un nom slave, elle aurait des oreilles de chat qu'elles se dresseraient sur sa tête. Même si sa première réaction a été « bon il est russe, pas polonais, mais enfin... un slave donc... j'aurais pas imaginé... » Des mots dans sa langue, elle en rajoute partout, cette fois a pas fait exception. Ce que j'ignorais par contre, c'était qu'elle parlait aussi russe.

« поздравления ! за ваше здоровье ! »

Et j'ignorais qu'elle se laissait pas abattre sur la boisson, non plus. Je me suis tournée vers Nik, un sourcil arqué.

« Elle a dit quoi là ?
- ¡ Salud !
- Comment tu sais ça toi ? »


Marlon hausse les épaules, puis son verre en direction de Nik et suit le mouvement initié par Betty. Ok... Euh...

« Alors... Cheers... Comment vous dites ça, encore ? »

A mon tour, je me suis à nouveau tournée vers l'avocat russe, qui doit être un peu paumé entre nous trois. J'ai bu une gorgée de mon verre et laissé échapper un soupir.

« Hum... On finit à 15h15 aujourd'hui, on attend le relais de nos collègues en fait. Si.. Si vous voulez, on peut y aller après, pour ce... truc que vous voulez me montrer... »

Je sens les yeux de mes collègues sur moi, je pourrais presque voir leurs sourires en tranches de courge là. Mais je refuse de croiser leurs regards, parce que je vais craquer et déguerpir aussitôt, je crois, et le mien, il est rivé sur ma coupe. Je suis super pas à l'aise, mais j'ai pas non plus envie de complètement le décevoir. J'aime bien quand il vient me voir, faut dire ce qui est, ça fait plaisir de voir que quelqu'un peut s'intéresser à moi. C'est juste... dommage, que je sache pertinemment que je pourrai pas lui donner ce qu'il attend. Je me suis même retrouvée à en parler l'autre jour avec Marlon, et... il a beau me dire que je sais pas de quoi l'avenir sera fait, ça n'empêche que là, dans les semaines, les mois à venir, sans doute même, y a aucun moyen pour que je puisse me donner à lui. Je sais même pas si je supporterai une caresse ou un baiser alors à quoi ça sert ?

Mais le pire dans l'histoire, c'est que parfois, je me demande vraiment ce que ça ferait. Mais si je crise, et que j'ai envie de le frapper, si je le repousse, ça sera encore pire après. Alors me retrouver toute seule avec lui, là, même pas longtemps... Ouais, je flippe, ouais. Même si je le lui refuse pas, donc, par peur de le décevoir et de le voir, lui aussi, sortir de ma vie.
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() message posté Mer 25 Mar 2015 - 15:07 par Invité
J'ai eu quelques bribes de ce qui s'est passé et j'ai compris pourquoi elle avait cet air là, cet air qui n'était pas comme d'habitude. Je m'étais rendu compte de rien, personne ne m'en avait parler. Pourquoi ne m'a t-elle pas appelé après ça ? J'aurais pu l'aider, je suis avocat, elle aurait pu porté plainte, la police aurait retrouvé les braqueurs et … et je m'emballe. Si ça se trouve peut-être qu'elle en a parlé à la police justement, généralement c'est ce qu'on fait quand un restaurant est braqué, ou un magasin. Quoi qu'il en soit je n'ai pas pu en savoir plus que Sharona était déjà revenu. Elle n'a pas compris ma remarque, je tente donc de lui expliquer :

« Votre collègue à l'air d'être une pipelette, vous ne devez pas vous ennuyer.»

Je lui souris à nouveau, comme si le simple fait qu'elle soit là me fait oublier que quelques instants auparavant je doutais. Elle a l'air presque déçue d'apprendre que je quitte shoreditch et je ne peux m'empêcher de penser que c'est un bon signe. Elle ne veut peut-être pas que je m'éloigne, que je ne vienne plus ici, ou peut-être que je me fais encore des idées. Je ne suis sans doute pas le genre d'homme qui lui plaît. Je la vois bien aimer un grand tatoué du genre bad boy, quelqu'un qui ne me ressemble pas en fin de compte.

« Oui, je me suis acheté une maison à Kensingthon.»

Je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici pour fêter ça, enfin concrètement si … je me sentais seul à vrai dire, pas de famille ici alors je ne peux compter que sur mes amis et j'avais très envie de revoir cette demoiselle si particulière à mes yeux.

Je suis surpris d'entendre miss éclair me féliciter en Russe. J' hausse les sourcils et souris encore, après mon nom de famille qu'elle connaît elle sait également que je suis Russe. Je n'ai plus de doutes Sharona à parlé de moi. Ça me fait toujours sourire lorsque les gens tentent de répéter les mots dans ma langue.

« A vôtre santé. »

Je suis finalement content qu'elle accepte, même si je sens bien que ce n'est pas une grande joie, à croire qu'elle n'accepte que parce que ses collègues sont là. Je souris tout de même et lui dit avant de repartir :

« Alors on se retrouve à 15h30 à mon bureau vous n'aurez qu'à me demander. Vous avez encore ma carte , vus savez ou me trouver. »

Je lui fais un clin d’œil et me sauve, direction le bureau. Je retourne à ma voiture et repars travailler. Mon idée me semble terriblement dépassé. Elle va vraiment me prendre pour un dingue.

---- Quelques heures plus tard ---

Elle ne viendra pas … quelque chose me dit qu'elle ne viendra pas. Je regarde la vue magnifique que j'ai dorénavant sur Londres, la grande roue, le millénium bridge, c'est ça que je veux lui montrer en fait. J'ai gagné ma place ici, je veux lui faire comprendre qu'elle peut faire pareil … grâce à un visa … Je veux simplement la convaincre, rien de plus, rien de moins.

Et puis la voix de ma nouvelle secrétaire qui me dis qu'elle est arrivé et qu'elle monte. J'espère qu'elle n'est pas claustrophobe et que prendre l’ascenseur ne la dérange pas. Je commence à me demande ce qui me prend de faire autant de manière, d'être autant intéressé. Elle a douze ans de moins que moi. Il faut que j'arrête de l'avoir dans la tête et pourtant j'ai vraiment du mal à ne pas penser à elle. Ça ne fait pourtant pas longtemps que je la connais mais quand l'amour frappe il ne prévient pas …

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Sharona K. García-Brown
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() message posté Lun 30 Mar 2015 - 19:33 par Sharona K. García-Brown
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Vendredi 20.03.2015 ♐ Hampstead • Tinseltown's diner
J'en ai parlé à personne, après, et j'ai pas l'intention d'en parler de sitôt. Tout ça, je voudrais juste l'oublier, même si faut dire ce qui est, ça marche pas très bien. Trois semaines après, j'arrête toujours pas d'y penser, et le fait que les marques soient plus trop visibles, mais qu'il reste quelques traces encore ne m'aide sans doute pas.

« Votre collègue à l'air d'être une pipelette, vous ne devez pas vous ennuyer.
- Ah ça... Pipelette et curieuse comme une pie. Mais elle est adorable quand même... »


On a levé nos verres à son déménagement, donc, et je peux pas m'empêcher de me demander si lui aussi, il va juste disparaître, comme un peu tout le monde. Comme ma soeur, comme Tyler. J'ai jamais eu beaucoup d'amis, de personnes dans mon entourage, mais contrairement à ce que je pensais en arrivant à Londres, c'est pas parti pour aller en s'arrangeant.

« Oui, je me suis acheté une maison à Kensington.
- Wouah la classe... »


On est définitivement pas du même monde, et je comprends juste pas pourquoi il est là, à trinquer avec nous, avec moi, pour sa promotion et son déménagement, donc. Ca a pas l'air de choquer mes potes, cela dit, et Betty le félicite naturellement en russe, ce qui me fait ouvrir des yeux ronds, tout comme la réaction de Marlon l'instant d'après. Je suis la seule à rien entraver à sa langue, là, ou bien ?

« A votre santé. »

On a bu un peu de son champagne, donc, et puis il a formulé sa requête. Je sais pas ce qu'il veut me montrer, mais j'ai pas le coeur de refuser, même si je sens bien qu'il va attendre des choses que je pourrais peut-être jamais lui accorder. Et ça me bouffe, parce que j'ai pas envie de lui faire du mal, moi...

« Alors on se retrouve à 15h30 à mon bureau vous n'aurez qu'à me demander. Vous avez encore ma carte, vous savez ou me trouver.
- Oui oui... à tout à l'heure alors... »


Je rougis à son clin d'oeil et je tourne aussitôt les talons pour me planquer derrière le comptoir, tandis que lui regagne sa voiture. Je suis absolument ridicule. Pourquoi j'ai dit oui, au juste ? Marlon et Betty ont beau m'affirmer que ça n'engage à rien, que ça me coûte rien de passer un peu de temps avec lui, en plus il est super sympa et terriblement séduisant et... raaah arrêtez, vous m'aidez pas, je sais tout ça. Mais je sais pas où je vais, moi, et encore moins comment je vais gérer ça. Alors au bout de cinq minutes où ils continuent à tenter de me convaincre, je leur ai fermement expliqué qu'on en parlait plus jusqu'à la fin du service, que j'irai, parce que je vais pas lui poser un lapin non plus, mais que je voulais plus en entendre parler d'ici là. Parce que sinon je vais juste vraiment paniquer et pas y aller.

Je me suis sentie toute petite en arrivant devant le bâtiment indiqué sur sa carte de visite. Et comme j'attends dans le hall après que l'hôtesse a appelé la secrétaire de Nikolaï, je me sens vraiment pouilleuse avec mon uniforme rose et noir pourri. On me désigne l'ascenseur, et je trouve l'ascension beaucoup trop longue. Je suis sûre, je vais me perdre en plus une fois que je serai arrivée là-haut. Enfin c'est ce que je crois, sauf que les portes s'ouvrent presque directement sur son bureau, et le voir là, dans ce grand espace super chic, avec la grande vue sur Londres derrière, ça m'impressionne encore plus que d'habitude. J'ai fait un pas pour sortir de la cabine de métal, mais je reste là, immobile, incapable de dire quoi que ce soit, parce que je suis subjuguée par tout ça. Pourquoi ce type s'intéresse à moi, sérieusement ? On est définitivement pas du même monde, et j'ai juste absolument rien à faire ici...
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() message posté Ven 3 Avr 2015 - 20:56 par Invité
Elle est venue, ça doit vouloir dire quelque chose non? Je me fais beaucoup trop d'idées. Il faut que j'arrête avec cette fille. Il faut que j'arrête d'être aussi optimiste. L'amour ça n'est pas toujours aussi évident, c'est même souvent très compliqué et je n'ai pas l'impression que je suis encore près pour penser sérieusement à lui avouer mes sentiments, en plus je n'ai pas l'impression non plus qu'elle a les mêmes pour moi alors forcément ce n'est pas maintenant que ça sortira. Je me suis beaucoup trop emballé. J'aurais dû me mêler de mes affaires et la laisser tranquille. Ne rien lui dire, ne pas la faire venir. Je me sens vraiment nullissime. Je la vois entrer dans le bureau et je me sens vraiment ridicule. Il faut que je trouve quelque chose à dire, une raison à sa présence, et faire en sorte qu'elle ne se braque pas surtout.

« Je suis content que vous soyez venue et en réalité je m'excuse de vous avoir fait déplacer, c'était quelques peu stupide. Je … Je voulais simplement montrer cette vu magnifique enfin … c'était surtout pour vous impressionner. Je …»

Je suis ridicule, c'est évident. Je ne sais pas quoi faire maintenant. Elle va me prendre pour un malade. Quel crétin je fais. Pourquoi faut-il toujours que je vois les choses en grand? Je voulais l'impressionner, mais je me ridiculise. Elle ne reviendra pas vers moi et si elle n'est pas encore partie en courant s'est vraiment un exploit.

« Je suis désolé. Vous … pouvez repartir si vous voulez. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, je suppose que vous n'avez toujours pas réfléchis à cette histoire de visa … n'est-ce pas?»

Je ne m'attends pas à ce qu'elle soit agréable. Elle va me haïr de l'avoir impliqué dans tout ça, on se connaît à peine. Je n'ose même pas la regarder en face tellement je me sens mal. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, un coup de folie, un coup de foudre, ça n'explique pas tout, bien sur, en tout cas, j'espère qu'elle sera indulgente, parce que je n'ai pas envie qu'on ne se parle plus non plus, même si je comprendrais. Je ne suis pas doué avec les sentiments, j'aurais du commencer par l'inviter plutôt que de lui faire toute cette comédie. Je n'ose pas regarder si elle est toujours là, à tout les coups elle a du prendre la fuite.
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() message posté Ven 17 Avr 2015 - 9:22 par Sharona K. García-Brown
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Vendredi 20.03.2015 ♐ Hampstead • Tinseltown's diner
Je sais franchement pas ce que je fais là. J'ai pas ma place ici, et je comprends tellement pas qu'il m'ait demandé de venir. Je comprends même pas pourquoi il vient au diner, à chaque fois, alors qu'il travaille ici, et qu'il vit un peu à l'autre bout de la ville, pourquoi il garde contact avec une paumée comme moi. Je comprends encore moins maintenant que je vois cet immeuble, ce grand bureau, cette vue magnifique sur tout Londres ou presque. Je savais qu'il était avocat, je me doutais bien qu'il s'en sortait pas mal, mais... Là on dirait un héros de film pour midinette, sérieusement. Alors pourquoi moi ? C'est juste ridicule, et je me sens ridiculement minuscule ici.

« Je suis content que vous soyez venue et en réalité je m'excuse de vous avoir fait déplacer, c'était quelque peu stupide. Je … Je voulais simplement montrer cette vue magnifique enfin … c'était surtout pour vous impressionner. Je …
- C'est... Réussi. »


Je suis impressionnée, oui, complètement. Ca se voit sur ma tronche, ça se sent dans ma voix, et au temps que je mets pour réussir à sortir un mot après avoir ouvert la bouche.

« Mais... Mais pourquoi ? Pourquoi vous voulez m'impressionner encore plus ? Je veux dire... Vous êtes déjà un brillant avocat, votre vie professionnelle est manifestement plus que réussie, vous achetez dans un des quartiers les plus chics de Londres, et vous êtes bel homme de surcroît... Pourquoi... ? Pourquoi moi ? »

Est-ce que je veux vraiment une réponse à cette question ? Pas sûr, non. Je m'en doute au fond, mais je vais répondre quoi quand il l'aura réellement dit, hein ? Les doigts noués devant moi, je suis nerveuse, aussi immobile qu'une statue, le regard rivé vers ce type dans son costume super bien coupé à qui je suis incapable de répondre, parce que même si j'étais sûre de ressentir la même chose que lui - ce qui n'est pas tout à fait le cas, même si je mentirais si je disais qu'il me laisse complètement indifférente -, je serais incapable de le laisser me toucher.

« Je suis désolé. Vous… pouvez repartir si vous voulez. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, je suppose que vous n'avez toujours pas réfléchi à cette histoire de visa… n'est-ce pas ?
- Y a pas un jour où j'y pense pas. »


Mais je comprends plus rien. Pourquoi vous me repoussez maintenant ? Je sais même pas si je dois être déçue ou soulagée. Je sais pas ce que je veux, je sais pas ce que je fais là, je sais encore moins ce dont je suis capable, et j'ose toujours pas bouger d'un millimètre dans ce bureau trop grand pour moi.

« Je veux pas repartir. Le peu de choses bien dans ma vie, elles sont ici, et j'ai plus personne sur qui compter là-bas. »

Est-ce que je me rends compte que mes premiers mots prêtent à confusion ? Repartir de ce bureau, repartir de Londres ? En réalité, je crois que ça marche pour les deux, parce que je crains qu'il ne se vexe à raison si je m'enfuis, et il y a déjà bien assez peu de personnes dans mon entourage pour que je ne le repousse pas lui non plus. Même si je suis super mal à l'aise dans ce bureau.

« Je suis que la petite serveuse d'un diner paumé à l'autre bout de la ville. Si je pars demain, Marlon et Betty seront un peu tristes, mais je reste qu'une collègue, malgré tout, et ils ont leur vie à côté, ils s'en remettront facilement. Ma coloc' s'installera avec son copain, je suis même presque sûre que ça sera plus pratique pour eux. Et les autres en auront sans doute pas grand chose à faire... »

Je peux pas m'empêcher de penser à Tyler, et ça me fait putain de mal au coeur. Mais je devrais pas m'étonner, au fond, je suis rien dans sa vie de plus qu'un vague souvenir du passé - et d'un passé dont il a sans doute pas envie de se souvenir en plus - alors ça a rien d'étonnant que je fasse plus partie de ses proches, et c'est déjà bien qu'il m'ait aidée quand je suis arrivée. Et pourquoi je sors tout ça, là, à ce type que j'ai rencontré y a quelques mois ? Pourquoi je parle, là, face à lui, alors que je le fais avec personne d'autre ? Pourquoi je sens les larmes me monter aux yeux, que je refuse pourtant de laisser couler ? Et pourquoi, surtout, pourquoi je veux rester malgré tout ?

« Mais... Je veux pas repartir. J'ai plus rien là-bas... »

En théorie, mes parents sont toujours au Texas, pourtant, mais ils ne font plus partie de ma vie, et j'ai aucune envie de changer ça. Et comme je n'ai aucune idée de ce qu'est devenue ma soeur, il n'y a vraiment plus rien qui me retienne là-bas. Alors non, je ne veux pas repartir.

« Ma vie est pas très reluisante, ici, mais c'est toujours mieux que celle d'avant. »

C'est le moment où je devrais rajouter « S'il vous plaît, aidez-moi... », mais ces mots-là ne parviennent pas à passer la barrière de mes lèvres. Demander de l'aide, c'est franchement pas mon habitude, et j'ai déjà beaucoup trop parlé. Et le regard baissé sur mes chaussures, je fais tout mon possible pour ne pas fondre en larmes. Histoire de garder un minimum de dignité, j'en ai déjà plus beaucoup...
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Anonymous
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 13:22 par Invité
J'observe la vue que j'ai sur Londres, tout est vraiment sublime vu d'ici. La grande roue, le millénium bridge, j'ai l'impression d'avoir tout gagné, mais il y a une chose que j'aimerais gagné encore plus, son cœur. Pourquoi elle ? Je me retourne et l'observe. C'est une très bonne question ça. Je n'ai rien décidé, ça m'est tombé dessus comme ça. Il paraît que c'est ça l'amour. Je pense à elle tout le temps depuis le jour de notre rencontre, qui date d'il y si peu de temps que ça paraît ridicule, je suis sans doute ridicule d'ailleurs. J'ai toujours été très … possessif, très visionnaire et ambitieux. C'est sans doute ça qui m'a poussé à quitter la Russie quand j'étais ado. Déjà à cet époque j'aimais d'une façon qui n'aurait pas plu à tout le monde, les femmes aiment a avoir leur liberté, quand on est trop derrière elles, ça devient compliqué, c'est ce qui s'est passé pour Elizabeth. Je m'étais trop attaché et elle est partie. Je hausse les épaules même si m'a réponse est pourtant évidente, mais je ne sais pas si j'aurais le courage de lui avouer mes sentiments sans avoir envie de m'enfuir. Je fini pourtant par lui dire :

« Je suis certain que vous avez compris pourquoi. J'ai des sentiments pour vous depuis qu'on s'est rencontré, je n'arrive pas à vous sortir de ma tête, j'ai l'impression de devenir dingue quand je pense à vous. C'est stupide, je le sais. Je ne peux juste pas faire autrement que de penser à vous. »

Je ne lui ai pas dis que je l'aimais, mais c'est tout comme. Je n'ai pas envie de me prendre un vent, de me retrouver à lui dire ces mots et qu'au final je sois le seul à l'avouer. Je ne sais pas si c'est pareil de son côté et vu la réaction qu'elle a je suppose que ça ne doit pas être le cas. Je ferme les yeux, j'aimerais tellement que tout soit beaucoup plus simple. Il faut toujours que ça soit compliqué. C'est injuste. Elle m'avoue alors avoir pensé au visa et quelque part je m'en doutais un peu. Je l’espérais surtout, quand je l'écoute j'ai l'impression de m'entendre quelques années en arrière. J'étais comme elle. Si j'avais du retourner en Russie je me serais senti bien seul. Je comprends tellement ce qu'elle peux ressentir. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de faire un geste vers elle, mais je sais bien que c'est une chose impossible. Sa collègue m'a prévenue et je sais qu'elle n'aime pas qu'on la touche et même si ça semble fou, je sais que je peux l'aimer comme ça. Je suis presque soulagé qu'elle me demande de l'aide. Je n'en espérais pas tant, mais c'est toujours mieux que rien. Je retourne vers mon bureau. Reparler travail me fait reprendre mon sérieux et me rassure à nouveau, j'espère juste qu'on ne reviendra pas sur le premier sujet, histoire de ne pas plus me ridiculiser.

« Venez, asseyez-vous, nous allons voir ça. On peut aller à l'ambassade dans la semaine, vous avez travaillé ici un certain temps et vous résidez aussi en Angleterre depuis le même temps, je pense donc qu'ils ne peuvent pas vous refuser un Visa. Vous êtes active, ça aurait été différent si vous ne l'étiez pas.»

C'est beaucoup plus simple pour moi de parler lois, je me sens moins ridicule que d'évoquer mes sentiments.

« Si vous êtes d'accord, je peux m'occuper de votre affaire. J'ai l'habitude de ce genre de situation et l'ayant moi-même vécu, je sais les démarches à suivre. Rassurez-vous, vous serez bientôt une Anglaise. »

Je lui souris espérant que ça lui fasse plaisir espérant qu'elle me pardonne pour avoir été si dérangeant et inopportun.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 14:15 par Sharona K. García-Brown
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Vendredi 20.03.2015 ♐ Hampstead • Tinseltown's diner
Tout est sublime, grandiose ici. Et moi je fais tâche dans mon uniforme pourri du Tinseltown. Y a trois mois que Nik a passé la porte du diner à la dernière minute, pour trouver à manger en revenant de je sais pas où pour son travail. Trois mois qu'il revient de temps en temps et que personne n'est dupe, pas même moi. Mais je m'explique toujours pas pourquoi. Y a des tas de filles qui lui correspondraient mille fois mieux. Des tas de femmes, surtout, plus jolies, accessibles et qui ont certainement mieux réussi que moi. Je suis sûre que rien qu'à son travail, y a de jolies avocates qui seraient bien mieux placées que moi. Quoi que mélanger le travail et la vie privée, c'est peut-être pas génial, mais bref. Pourquoi moi ? J'ai rien de si spécial, clairement, et il sait rien de moi, au final, et... heureusement. J'ai pas envie d'inspirer encore plus la pitié que c'est déjà le cas.

« Je suis certain que vous avez compris pourquoi. J'ai des sentiments pour vous depuis qu'on s'est rencontrés, je n'arrive pas à vous sortir de ma tête, j'ai l'impression de devenir dingue quand je pense à vous. C'est stupide, je le sais. Je ne peux juste pas faire autrement que de penser à vous.
- J'ai compris ça, oui. Mais je comprends pas trop bien... pourquoi. Ni comment je peux inspirer autre chose que la pitié, éventuellement... Regardez-moi. Regardez-vous. On... On n'a rien en commun, et vous savez rien de moi. Comment vous pouvez... ? »


J'ai détourné le regard. Et comment je peux, moi, ne pas en avoir rien à faire non plus, hein ? C'est tout aussi incompréhensible, tout aussi ridicule. Peut-être davantage encore parce que je sais très bien ce dont je ne suis pas capable. Alors le changement de discussion vers mes papiers définitifs est juste une aubaine et je m'empresse de saisir l'occasion de changer de sujet. Même si ça m'impose de dévoiler certaines choses dont je ne suis jamais trop heureuse de parler. Si je veux rester, je suppose que je dois bien expliquer un peu pourquoi je ne veux pas repartir.

« Venez, asseyez-vous, nous allons voir ça. On peut aller à l'ambassade dans la semaine, vous avez travaillé ici un certain temps et vous résidez aussi en Angleterre depuis le même temps, je pense donc qu'ils ne peuvent pas vous refuser un Visa. Vous êtes active, ça aurait été différent si vous ne l'étiez pas.
- Je travaille depuis un peu moins longtemps que je suis là, m'enfin j'ai pas trop eu le choix... »


Est-ce que je dois dire que mes vieux cons de parents m'ont coupé les vivres ? Je me suis installée sur le fauteuil face au sien, les doigts noués sur mes genoux, tendue comme jamais.

« Si vous êtes d'accord, je peux m'occuper de votre affaire. J'ai l'habitude de ce genre de situation et l'ayant moi-même vécu, je sais les démarches à suivre. Rassurez-vous, vous serez bientôt une Anglaise.
- Je suis pas sûre d'être capable de faire confiance à qui que ce soit d'autre en réalité... »


Et ça, ça veut dire beaucoup trop de choses en fait.

« Je suis pas vraiment quelqu'un qui se lie facilement aux gens, vous savez. Mais je suppose que je peux vous faire confiance quant à votre implication pour me faire avoir ces fichus papiers. C'est pas comme si ça allait vous arranger que je doive repartir, hein ? »

Tentative d'humour complètement pourrie, on en conviendra, mais ça se saurait si j'étais très douée pour ça aussi. A un moment, d'ailleurs, faudra m'expliquer pour quoi je suis douée...

« Faire confiance à quelqu'un, c'est pas vraiment naturel pour moi, vous savez ?... Tout le monde... »

Est-ce que je peux vraiment dire ça ? Est-ce que je suis vraiment en train de tenter de lui expliquer vaguement pourquoi je peux pas répondre à ses sentiments ? Je suis incapable de le regarder et mes yeux restent fixés sur mes doigts entremêlés.

« Vous me connaissez pas, Nikolaï... Mais si jamais vous finissez par le faire un jour, vous serez forcément déçu, à un moment ou à un autre... Comme tout le monde... »

C'est pour ça, hein, qu'ils m'ont tous lâchée. J'ai déçu Tallulah quand je l'ai embrassée par défi et elle m'a plus reparlé. J'ai déçu les gars, parce que j'ai relevé leur défi et que ça nous a tous attiré des ennuis. J'ai déçu mes parents, aussi, et ils m'ont foutue dans ces camps pourris. J'ai déçu ma soeur, et elle est partie. J'ai déçu Tyler, parce que je suis pas seulement la petite lesbienne qu'il croyait - même si je pense que je suis aussi attirée par les femmes, parce que je mentirais si je disais qu'Ivy me plaît pas non plus. Tout le monde. Tout le temps. Ca a toujours été comme ça, pourquoi ça changerait  ?

« Tout le monde... Tout le monde finit toujours par partir... »

Si je croise son regard maintenant, je suis presque sûre que je suis pas capable de garder mon calme. C'est déjà compliqué, là, mes doigts tremblent et ma voix est pas très assurée. Mais je refuse de me montrer encore plus faible et pathétique. Je le suis bien assez, il a déjà bien assez pitié de moi pour pas qu'on en rajoute, alors non, je ne pleurerai pas. Mais j'ai terriblement envie de m'enfuir, plus encore que quand j'ai débarqué dans ce bureau beaucoup trop grand pour moi.
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