(✰) message posté Sam 18 Fév 2017 - 23:17 par Invité
Maureen & Liam Imagine your own stories
-Dessine moi une famille.
"Je ne comprends toujours pas pourquoi le lapin est toujours celui qui doit réparer les erreurs des autres. Hmpf. Ce serait plus simple si je comprenais ce qu'il disait. Je suis sûre qu'il parle de mirabelle. C'est ça ? ...Tu ne vas pas me le dire, hein ?" Maureen pencha la tête vers Louis avec une moue faussement contrariée. Quand le petit garçon leva les yeux vers elle, elle lui fit une grimace pour le faire rire. Le générique de fin du dessin animé enclencha sa douce mélodie dans la chambre. Maureen était assise sur le sol en tailleur, le petit garçon contre elle, assis entre ses jambes. Quand il comprit que c'était la fin, il s'allongea sur le côté, la tête dodelinant sur la cuisse gauche de sa babysitter. "Non, non, pas la peine de me faire du charme. Tu veux garder pour toi le sens de l'histoire, c'est pas grave. Tu sais quoi, je m'invente mon propre sens de l'histoire." Elle passa la main dans les boucles brunes du bambin avec douceur. "C'est souvent mieux comme ça, crois moi" ajouta-t-elle en souriant. "Allez, monster Loulou, c'est l'heure de dormir. Debout." D'un mouvement souple et assuré, elle redressa le garçon tout en se relevant. Louis était déjà en pyjama, prêt à rejoindre son lit.
Il réclama ses parents d'une voix vague, sachant très bien qu'ils n'étaient pas là. "Papa et maman vont rentrer tout à l'heure, tu sais bien. Moi, je suis là. Maureen ? -Reen et Loulou. -Reen et Loulou, exactement. Allez, grimpe."
Tandis qu'il montait sur le lit pour se glisser sous les draps, elle éteignit la télévision. Louis baillait déjà et se frottait les yeux. La jeune femme s'assit auprès de lui. "On chante ? C'est quoi, déjà ? ...Stella, stellina, la notte sia vicina..." Elle mit un doigt sur ses propres lèvres pour indiquer au garçon qu'il fallait chuchoter la comptine. Quand sa voix diminua dans un baillement, elle sourit et lui repassa la main dans les cheveux dans un geste affectueux. "Dors bien Loulou. Je suis là." Tranquillement, elle éteignit la lampe et sortir de la chambre en laissant la porte entrouverte. Après un temps d'attente à côté de la chambre pour s'assurer qu'elle n'entendait rien, elle descendit l'escalier.
Dans la cuisine, elle débarrassa la table, jeta les déchets et lava les assiettes. Ce soir, elle avait cuisiné une purée carottes-patate douce et improvisé un crumble aux amandes et aux myrtilles pour le dessert. Maureen savait cuisiner, cela faisait partie des basiques de son éducation. Depuis qu'elle vivait seule elle le faisait rarement car elle ne prenait aucun plaisir à se faire à manger -heureusement que sa mère lui remplissait le congélateur de plats maisons et qu'elle avait de l'argent à dépenser dans les points de restauration vegan rapides parsemés dans Londres !- mais dès qu'il fallait nourrir quelqu'un d'autre, la générosité de la serviable Maureen lui donnait inspiration et motivation. Il était probable que Mrs. McAlister l'ait embauchée notamment parce qu'elle savait faire à manger, de vrais repas. Cela avait sûrement autant compté que son expérience comme assistante et animatrice en école élémentaire dans les années précédant sa venue dans la capitale. Louis était le plus petit des enfants que Maureen ait eu à garder mais quelqu'un d'aussi doux et enfantin qu'elle n'avait aucune difficulté à se sentir à l.aise avec un bambin de deux ans.
Une fois Louis endormi et la cuisine rangée, Maureen n'avait plus qu'à attendre le retour des parents. Elle s'installa dans leur canapé avec le livre qu'elle avait amené. C'était la partie la moins fun du babysitting, rester des heures seule dans la maison d'inconnus, mais Maureen aimait beaucoup ça, en fait. Elle pouvait lire dans le calme, dans une jolie maison, et elle serait payée pour ça. "Oui, c'est plutôt agréable" chuchota-t-elle à Anne Rice en ouvrant son exemplaire de Lestat the vampire qu'elle relisait pour la troisième fois.
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(✰) message posté Sam 11 Mar 2017 - 22:27 par Invité
Une coupe de champagne à la main, je posai l’autre main dans le bas du dos de Lyanna pour attirer son attention. Son sourire rayonnait comme il ne l’avait pas fait depuis plusieurs mois, elle semblait heureuse. Vraiment heureuse. Je savais que ma présence y était pour beaucoup, j’avais cessé de rentrer à des heures tardives, de faire passer une autre femme avant elle. Les sentiments que j’éprouvais pour Lydia n’avaient pas disparus après avoir mis un terme à notre liaison, ils persistaient encore et encore. La douleur que je ressentais au fond de ma poitrine semblait n’être là que pour me punir d’avoir laissé mes envies prendre le dessus, sans me soucier du reste, sans me soucier du mal que cette liaison pouvait engendrer. Elle me rappelait, chaque jour, le mal que j’avais fait. A Lyanna, à Louis, à Lydia. Chacune des décisions que j’avais prises avait été guidée par ces sentiments qui me hantaient. L’effet que Lydia avait sur moi étaient dangereux, presque malsain. En sa présence je prenais le risque de perdre ce qui comptait le plus pour moi, ma famille. C’était la raison pour laquelle j’y avais mis un terme, parce qu’ils étaient plus importants. Ils devaient l’être. Mon attention se reporta sur l’homme devant moi, un client de l’agence. Il racontait, avec enthousiasme, à Lya qu’il était fier du travail que mes collègues et moi avions fait pour promouvoir son entreprise. Mon regard croisa celui de mon épouse, et un sourire se dessina instinctivement sur mes lèvres. Ces moments de complicité m’avaient manqués, plus que je ne m’en était rendu compte. Lorsque nous vivions encore en Australie, Lya et moi avions l’habitude d’aller à ces soirées entre publicitaires et clients ensemble. C’était une façon pour elle de me soutenir dans mon travail, et une façon de passer plus de temps ensemble. Nous avions perdu cette habitude quelques mois après notre arrivée à Londres. Redonner vie à cette coutume était une manière de retrouver cette complicité que nous avions perdue. « Il commence à se faire tard. » Murmurai-je à son oreille. La journée avait été longue, fatigante. Je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer et de serrer mon fils dans mes bras. J’avais l’impression d’avoir des choses à rattraper. Même si Louis était toujours passé avant toute chose, la culpabilité que je continuais de ressentir vis-à-vis de Lydia me poussait à passer encore plus de temps avec lui. Mon regard glissa sur ma montre, à cette heure-là, Louis devait déjà être endormi, s’il n’avait pas réussi à faire craquer Maureen pour rester un peu plus longtemps éveillé. La jeune femme avait rapidement trouvé ses marques auprès de notre fils. Engager une baby-sitter n’avait pas été une décision facile, nous nous étions toujours débrouillés sans, préférant confier Louis à des personnes que l’on connaissait, mais ce n’était pas toujours possible et l’aide d’une personne extérieure était parfois nécessaire. Ça avait été difficile de le laisser le premier soir, mais Maureen avait su gagner notre confiance, elle était douce, gentille et attention avec Louis. Et le plus important était que Louis l’adorait, au point de la réclamer lorsqu’elle n’était pas là. Il ne fallut pas longtemps avant de rentrer, le lieu de la réception se trouvant proche de la maison. Je vins incérer la clé dans la serrure avant d’ouvrir la porte et de rentrer, suivi par Lyanna. La maison était calme, il n’y avait pas un bruit. J’avançai vers le salon et aperçu la jeune femme assise sur le canapé, plongée dans un roman. « On est rentrés. » Déclarai-je dans un sourire. « Ça s’est bien passé, Louis a été sage ? » Demandai-je en enlevant mon manteau.
Accueil 
Une coupe de champagne à la main, je posai l’autre main dans le bas du dos de Lyanna pour attirer son attention. Son sourire rayonnait comme il ne l’avait pas fait depuis plusieurs mois, elle semblait heureuse. Vraiment heureuse. Je savais que ma présence y était pour beaucoup, j’avais cessé de rentrer à des heures tardives, de faire passer une autre femme avant elle. Les sentiments que j’éprouvais pour Lydia n’avaient pas disparus après avoir mis un terme à notre liaison, ils persistaient encore et encore. La douleur que je ressentais au fond de ma poitrine semblait n’être là que pour me punir d’avoir laissé mes envies prendre le dessus, sans me soucier du reste, sans me soucier du mal que cette liaison pouvait engendrer. Elle me rappelait, chaque jour, le mal que j’avais fait. A Lyanna, à Louis, à Lydia. Chacune des décisions que j’avais prises avait été guidée par ces sentiments qui me hantaient. L’effet que Lydia avait sur moi étaient dangereux, presque malsain. En sa présence je prenais le risque de perdre ce qui comptait le plus pour moi, ma famille. C’était la raison pour laquelle j’y avais mis un terme, parce qu’ils étaient plus importants. Ils devaient l’être. Mon attention se reporta sur l’homme devant moi, un client de l’agence. Il racontait, avec enthousiasme, à Lya qu’il était fier du travail que mes collègues et moi avions fait pour promouvoir son entreprise. Mon regard croisa celui de mon épouse, et un sourire se dessina instinctivement sur mes lèvres. Ces moments de complicité m’avaient manqués, plus que je ne m’en était rendu compte. Lorsque nous vivions encore en Australie, Lya et moi avions l’habitude d’aller à ces soirées entre publicitaires et clients ensemble. C’était une façon pour elle de me soutenir dans mon travail, et une façon de passer plus de temps ensemble. Nous avions perdu cette habitude quelques mois après notre arrivée à Londres. Redonner vie à cette coutume était une manière de retrouver cette complicité que nous avions perdue. « Il commence à se faire tard. » Murmurai-je à son oreille. La journée avait été longue, fatigante. Je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer et de serrer mon fils dans mes bras. J’avais l’impression d’avoir des choses à rattraper. Même si Louis était toujours passé avant toute chose, la culpabilité que je continuais de ressentir vis-à-vis de Lydia me poussait à passer encore plus de temps avec lui. Mon regard glissa sur ma montre, à cette heure-là, Louis devait déjà être endormi, s’il n’avait pas réussi à faire craquer Maureen pour rester un peu plus longtemps éveillé. La jeune femme avait rapidement trouvé ses marques auprès de notre fils. Engager une baby-sitter n’avait pas été une décision facile, nous nous étions toujours débrouillés sans, préférant confier Louis à des personnes que l’on connaissait, mais ce n’était pas toujours possible et l’aide d’une personne extérieure était parfois nécessaire. Ça avait été difficile de le laisser le premier soir, mais Maureen avait su gagner notre confiance, elle était douce, gentille et attention avec Louis. Et le plus important était que Louis l’adorait, au point de la réclamer lorsqu’elle n’était pas là. Il ne fallut pas longtemps avant de rentrer, le lieu de la réception se trouvant proche de la maison. Je vins incérer la clé dans la serrure avant d’ouvrir la porte et de rentrer, suivi par Lyanna. La maison était calme, il n’y avait pas un bruit. J’avançai vers le salon et aperçu la jeune femme assise sur le canapé, plongée dans un roman. « On est rentrés. » Déclarai-je dans un sourire. « Ça s’est bien passé, Louis a été sage ? » Demandai-je en enlevant mon manteau.