Can I ask for a favor ? + Lazerian [Hot]

Ma mère me tapait sur le système à toujours vouloir que j'aille faire un tour dans cette maison d'édition. Si j'allais là bas, je devrais forcément voir mon père et pour cela, il en était hors de question. Je n'avais aucunement l'intention d'aller voir mon père et d'aller dans cette maison d'édition. J'aurais plutôt aimer me trouver quelque chose dans la photographie mais je n'étais pas aussi doué avec mon appareil que je pouvais l'être avec les mots. Enfin, c'étaient surtout les mots de ma mère et non les miens. Soufflant, mon téléphone se mit à raisonner dans la pièce. Encore une fois ma mère essayait de me joindre pour que j'aille postuler dans cette fichue maison d'édition. Une fois encore je pris mon téléphone et avais fini par le planquer sous un des coussins de mon canapé. Levant les yeux au ciel, une idée me vint alors. Cherchant dans toutes mes poches, je retrouvais enfin la petite carte en carton que m'avait donné Lazerian la dernière fois. Je me rappelais très bien de cet homme qui avait d'ailleurs voulu m'embrasser. Moi ? Je savais très bien que j'avais du charme mais tout de même. Le contacter ou non, telle était la question. Je ne voulais pas le contacter, très franchement, je ne voulais pas lui faire croire que je pourrais essayer quoique ce soit et je ne voulais pas non plus qu'il pense que j'étais peut-être partant. J'avais eu des expériences dans ma vie mais celle-ci jamais. Je ne l'avais d'ailleurs jamais imaginé. J'étais bien trop hétéro pour çà. Non, non, je n'allais pas lui téléphoner pour lui demander de le voir. Il allait me prendre pour un fou et je pouvais très bien me débrouiller tout seul. Pourquoi aurais-je besoin de lui ou bien de quelqu'un d'autre ? Je ne voulais pas faire plaisir à ma mère et je ne voulais pas non plus la décevoir. C'était tellement contradictoire car même si je lui avais fais le plus de mal possible, elle restait ma mère et elle continuait de m'aimer comme si de rien n'était. Elle avait beaucoup miser sur moi et elle s'était occupé de moi même quand elle s'était retrouvé toute seule. Mon père l'avait lâchement abandonné et c'était à lui que j'en voulais le plus.  Malheureusement, elle lui avait pardonné et çà, c'était tout simplement inconcevable pour moi.  Je ne comprendrais jamais pourquoi elle s'est laissée une nouvelle fois berner par cet homme qui se dit vouloir me connaître et être mon père quoiqu'il arrive. Pour moi, il n'était rien, rien du tout et il ne serait jamais rien. J'étais tout seul et j'étais très bien comme çà.

Après avoir récupéré mon téléphone et mes affaires, je filais à l'université. Et oui, malgré tout, je me devais de faire acte de présence de temps en temps pour ne pas que l'on contacte encore mes parents. Car pour le coup, mon père était aussi mis au courant. Oui, maintenant, monsieur voulait jouer les pères de famille et tenait à ce qu'on lui rapporte tout. Une fois garé sur le parking de l'université, je vis rapidement Rosemarie en compagnie de deux autres étudiants. Fronçant les sourcils, je me dirigeais d'un pas décidé vers la jeune femme. Large sourire hypocrite sur le visage, je me pressais devant les deux étudiants  « bouge ! » dis-je à l'un avant de dire la même chose au second. L'un des deux, un peu plus grand que moi s'était alors mis à ouvrir la bouche mais d'un doigt j'avais fini par le stopper.  « Pas un mot ! Bouge ! » malgré que j'étais un peu plus petit, mon regard disait beaucoup et il fini par partir accompagné du second étudiant. Me tournant vers la jeune femme, je repris mon air tout à fait sérieux et distant. Je la rendais folle et j'aimais l'effet que je pouvais avoir sur elle. Elle ne s'en rendait peut-être pas compte mais je savais que je lui plaisait et j'allais continuer à la rendre folle jusqu'à ce qu'elle me donne ce que je voulais. Sa virginité ! Stupide pari... Une fois les cours terminés, je pris mon téléphone et pris alors contact avec Lazerian. Je détestais le téléphone, et avais donc préféré lui envoyer un sms afin de lui donner rendez-vous dans un bar non loin du campus. Je ne voulais pas avoir le droit à un refus voilà pourquoi le sms était plus facile si je devais m'énerver. Bon, d'accord, il avait tous les droits de ne pas vouloir me revoir, après tout je l'avais tout simplement repoussé mais ce serait stupide qu'il refuse pour çà ! Une fois installé à l'une des tables du bar qui semblait déjà être bondé à souhait, j'attendis, une bière à la main que monsieur daigne arriver.  « Bonjour » soufflais-je en me levant afin de l'accueillir comme le gentleman qu'il était. Un petit clin d’œil à ce qu'il était finalement. Et ce que je n'étais pas !  « Je vois que vous êtes assez curieux pour venir et savoir ce que j'ai à vous dire ! » je ne remerciais jamais personne. Ce n'était pas dans ma nature. Encore une fois, j'étais mal élevé !

Je n'aurais jamais pensé le revoir de sitôt. Pas après ce qu'il s'était passé la dernière fois que j'avais vu Lazerian. Une chose d'autant plus étrange puisque nous venions de faire connaissance. Enfin, je parlais mais je pouvais tout aussi bien faire la même chose avec une fille. Je n'étais pas du genre à attendre de revoir une personne pour essayer de l'embrasser ou bien même la mettre dans mon lit. Mais la situation avait été vraiment bizarre. Je n'étais pas homosexuel, j'étais, et je crois être juste en disant cela, l'un des plus hétérosexuel qui soit sur le campus. J'avais fais plusieurs expériences, je ne m'en cachais même pas. J'aimais bien innover, m'amuser quand j'étais au lit avec une personne, et j'avais même testé le threesome que ce soit avec deux étudiantes ou bien avec un autre homme. Quoiqu'il en soit, la journée commençait bien puisque j'étais rapidement tombé sur Rosemarie et encore une fois je l'avais rendu complètement folle. Elle disait me détester, mais je savais que c'était bel et bien tout le contraire. Il fallait que j'arrive à l'avoir, qu'on en finisse avec ce stupide pari une bonne fois pour toute. Je ne savais toujours pas pourquoi je continuais à vouloir faire ce pari. J'avais très envie de le gagner, de l'avoir pour moi tout seul et à chaque fois qu'un mec s'approchait d'elle, je faisais toujours les gros yeux. Etrange qu'était mon comportement, je ne le savais que trop bien. Ma mère n'avait pas arrêté de me téléphoner, à croire qu'elle ne comprenait pas que je ne voulais pas lui parler. De plus, quelle idée de vouloir me joindre alors qu'elle savait pertinemment que j'étais à l'université. Ironique, n'est-ce pas ? Pour une fois que je voulais étudier ! J'avais finalement décidé d'envoyer un sms à Lazerian, lui demandant de venir me rejoindre dans un bar non loin du campus. Je n'étais pas certain que cela soit sa tasse de thé mais justement, encore une fois je faisais tout pour qu'il ne soit pas dans son élément. Je ne le connaissais que très peu, l'alcool n'avait pas aidé l'autre soir et maintenant que je savais que je lui plaisais un minimum, j'allais en jouer. J'étais comme çà, je sais, un être complètement ignoble mais j'aimais plaire, même si c'était à des hommes. Je voulais user de mon charme pour essayer de voir avec lui si je pouvais avoir un entretien dans cette fichue maison d'édition afin que ma mère me laisse une bonne fois pour toute tranquille. De plus, cela m'éviterait de passer par mon père car autrement, je ne le ferai pas.  « Influence, non pas vraiment... juste que peut-être depuis la dernière fois, le vouvoiement est de nouveau de rigueur » en toute franchise, je ne m'étais même pas rendu compte que je l'avais de nouveau vouvoyer. Mais ce n'était qu'une petite formalité de toute manière, non ?  « Toute de suite les grands mots dis moi ! » roulant les yeux je repris une gorgée de ma bière. Il n'était pas si tôt que çà pour boire une bonne bière. De plus, je ne pouvais pas refuser une bonne guiness, car oui, ce bar servait de la Guiness, ce qui n'était pas le cas de tous les bars. En général seuls les pubs ici en servaient.  « Ola ola ! » mes mains étaient à présent dans les airs, essayant de le stopper un instant  « Tu n'as peut-être pas fais ce qui était le mieux, soit, c'est tout de même flatteur de savoir que je te plais » enfin je crois  « quoiqu'il en soit, je ne pense pas que tu vas me sauter dessus ici. Et j'aurais une faveur à te demander si c'est possible » je ne demandais jamais rien à personne, je m'étais toujours débrouiller par moi même mais cette fois, ma mère était trop encombrante pour que je puisse tout faire tout seul. Je finis par hausser les épaules en voyant qu'il avait pris un thé. Une manière anglaise que l'Irlandais que j'étais n'avait surtout pas acquise depuis que j'étais ici.  « Ton ami qui tient cette maison d'édition, tu m'en as vaguement parlé la dernière fois... tu penses qu'il recrute ? Du moins qu'il serait ouvert pour un entretien ? » j'étais direct car passer par 4 chemins n'était pas du tout la bonne solution. Je voyais d'ailleurs que mon interlocuteur voulait lui aussi expédier tout çà. Non pas que je sois mal à l'aise mais c'était la première fois que je ne savais pas trop comment me comporter. Une première. Il fallait des premières à tout, n'est-ce pas ?  « Disons que ma mère me prend la tête pour que j'essaie d'entrer dans une maison d'édition mais il faut que je passe par mon père et il en est hors de question. D'ordinaire je fais tout par moi même mais là... » je récupérais mon téléphone qui était une nouvelle fois en train de vibrer et le montre à Lazerian d'un air las  « elle continue à me harceler et elle me fatigue ! » j'appuyais pour la énième fois sur le bouton rejeter l'appel avant de replacer le téléphoner dans ma poche.

Woow. Je n'aurais pas pensé qu'il soit aussi expéditif. Il avait certainement ses raisons mais j'espérais que ce n'était tout de même pas parce que j'étais parti l'autre soir parce qu'il avait voulu m'embrasser. Ce ne serait pas très mature de sa part. Enfin, comment pouvais-je parler de maturité, n'est-ce pas ? Moi pauvre petit étudiant, que pouvais-je bien comprendre à la maturité. Je soupirais tout en portant de nouveau mon verre à mes lèvres pour prendre une gorgée de ce breuvage que j'appréciais. C'était bien la première fois que je n'arrivais pas trop à en placer une et à dire ce qui me passait par la tête.  « humour... » il était vraiment froid, distant, il était devenu l'homme d'affaire que je ne connaissais pas. Avec ses mimiques et tout le reste. Nous n'étions décidément pas du tout pareil tous les deux. Je me fichais pas mal de ce qu'il avait bien pu essayer l'autre soir, je n'étais pas du genre rancunier, j'étais tout de même un peu flatté au final. Je savais très bien que ma demande n'étais pas vraiment appropriée. Nous ne nous connaissions pas et après ce qu'il s'était passé, je ne savais pas si je pouvais lui demander ce genre de faveur mais tant pis, je voulais tout de même tenter ma chance et voir ce qu'il allait me dire par la suite. Qui ne tente rien n'a rien. Je ne vivais pas dans le regret, je fonçais toujours et si je devais tomber et bien je tombais. Peu m'importait. Enfin.. je n'aimais pas vraiment l'échec, cela m’énervait au plus haut point. J'étais toujours très nerveux, je n'étais pas un enfant très calme.  « C'est un peu formel tout çà dis moi ! » il m'avait demandé de lui envoyer un CV avec adresse et numéro de téléphone, comme ci c'était lui le directeur et que je devais faire mes preuves. Il semblait néanmoins me laisser une chance de faire mes preuves, ce qui était vraiment agréable de sa part.  « Tu peux aussi dire non, je voulais juste savoir si c'était possible, mais si tu ne le souhaites pas, y' a pas mort d'homme ! » son attitude était déplaisante mais qui étais-je pour lui faire la morale ? J'étais bien pire que lui. Ma curiosité fut rapidement piquée au vif lorsqu'il me dit vouloir quelque chose en retour. Je le vis s'avancer mais je ne bougeais pas. Lui montrant alors qu'il pouvait bien s'avancer sans que j'ai peur de quoique ce soit, il m'expliqua ce qu'il voulait en retour.  « Parce que je ne fais pas bonne impression peut-être ? Tu me prends vraiment pour un imbécile ? Le genre à faire tout capoter lors d'une entrevue ? » Je levais alors les yeux au ciel. Je faisais toujours tout par moi même mais lorsque l'on faisait quelque chose pour moi, en général, je ne faisais pas tout capoter. Il y avait bien évidemment des exceptions mais tout de même.  « Je suis peut-être une tête de nœud mais quand même ! Je ne te demanderais pas çà si je ne le voulais pas du tout ! » visiblement, il avait du mal à digérer ce que j'avais fais la dernière fois. D'accord, je ne voulais pas vraiment travailler dans une maison d'édition, mais si j'avais cette opportunité, je ne la gâcherai certainement pas. De plus, ma mère serait ravie et je n'aurais plus le droit à ses appels intempestifs.  « Quelle image tu as de moi, c'est génial ! » excepté mes études, quand je me mettais dans quelque chose, que je travaillais, il était hors de question de faire semblant. J'étais toujours travailleur, et je ne m'en fichais absolument pas. Les études, c'était tout autre chose, c'était d'un ennui mortel et je ne m'en cachais pas. Du moment, que c'était intéressant, je me donnais toujours à fond dans ce que je faisais. Woow ! C'est que monsieur était d'humeur aujourd'hui.  « On se détend ! » sifflais-je avant de reprendre  « Attends, attends, tu me prends pour qui ? Qu'est-ce qui te prends d'agir comme çà ? Tu n'aimes pas te prendre un râteau ou quoi ? » mes propos avaient dépassés mes pensées mais tant pis. Il était tout de même bien difficile aujourd'hui et je n'aimais pas qu'on me parle de la sorte  « Je ne trouve pas ton attitude très cool ! Je t'ai fais quoi ? » j'aimais savoir pourquoi on agissait comme çà envers moi. Je n'aimais pas le conflit mais quand bien même, je n'aimais pas cette situation pour autant.  « C'est quoi ton problème ? C'est ce que j'aimerai savoir surtout ! »

J'étais content de savoir qu'il me donnait cette chance même si très franchement, je n'aurais pas pensé qu'il me gratifie de cette faveur. Après tout, on ne se connaissait pas vraiment, nous nous étions rencontré une seule fois et dans des circonstances tout à fait différentes. J'aurais très bien pu le remercier mais ce n'était pas quelque chose que je faisais. Je ne remerciais jamais personne, je ne savais pas vraiment pourquoi mais c'était devenu quelque chose de quelconque pour moi, cela faisait partie de mon quotidien. Je n'étais pas très poli mais je faisais des efforts dans certaines circonstances. Je n'étais pas non plus un homme des cavernes.  « Je les aurais les documents nécessaires, je les ai déjà dans mon ordinateur, y'a pas de souci mais c'est ton comportement qui me laisse perplexe mais soit, tu es comme çà je suppose ! » ce n'était pas le premier entretien que j'allais passer, je savais ce que c'était et comment je devais le faire. J'avais déjà tout de prêt dans mon ordinateur, il me fallait tout simplement changer quelques petits paramètres car mon CV datait déjà de deux années. Ma mère avait toujours voulu que je mette à jour un CV et tous les documents nécessaires pour que je sois près dans ma vie future. Elle avait toujours été concernée sur ce que j'allais faire plus tard et avait toujours eu envie que je travaille un peu à côté. Je n'avais jamais réellement travailler, enfin, j'avais fais quelques petits jobs par ci par là mais ce n'était pas mon but premier.  « Ce n'est pas lui qui me concerne le plus mais bien toi ! Je sais bien que lui c'est possible qu'il te rende service mais si toi tu n'en as pas envie, je préfère que tu le dises au lieu de jouer les hommes distants comme tu le fais si bien. Ou alors, l'alcool de la dernière fois t'avais tout simplement donné une toute autre personnalité ! » je le poussais un petit à bout, mais c'était tout moi et je ne pouvais pas m'empêcher de faire une remarque. Et oui, c'était Aiden en colère contre le monde entier encore une fois. Que voulez-vous, on ne se refaisait pas.  « Je t'enverrai tout dans les plus bref délais ! » ajoutais-je d'un ton las.  « Non, je suis toujours comme çà, surtout quand je vois qu'en face de moi, j'ai le mec le plus distant qui existe !! Je n'aurais pas pensé que je trouverais pire que moi en fait ! » ouch.. d'accord, je venais d'être un petit peu virulent encore une fois dans mes propos mais tant pis. Oui, j'étais toujours comme çà, j'étais en colère contre le monde entier, et je n'aimais pas non plus le ton qu'il employait. Je n'aimais pas savoir que je le faisait chier au plus haut point et qu'il n'avait qu'une hâte, partir d'ici. Ce n'était pas son environnement mais c'était le plus pratique pour moi. J'avais encore un cours mais très franchement, je n'avais pas du tout envie d'assister à mon dernier cours de la journée. Surtout quand j'étais dans l'état dans lequel j'étais à cet instant.  « Pourquoi, çà te pose un problème peut-être ? » lui demandais-je tout en le défiant du regard. Je levais les yeux au ciel face à ses derniers propos. Il était énervant, mais je ne pouvais pas le blâmer pour çà. Je l'étais encore plus que lui. Je n'avais pas envie de dire quoique ce soit. Je ne savais même pas quoi lui dire finalement car si je continuais ainsi je pourrais m'emporter encore plus.  « Aww ne t'en fais pas, je ne me voile pas la face mais tout de même ! T'étais tout de même un peu plus cool la dernière fois ! Je n'attends absolument rien de toi, mais je devrais te retourner la question, je pense qu'elle est plus appropriée pour toi » je le défiais de plus en plus, il n'allait certainement pas avoir le dernier mot. Pas avec moi. Je n'était absolument pas du genre à me laisser faire comme çà. J'aimais avoir le dernier mot.  « Je suis comme çà et je ne vais pas changer pour faire plaisir à monsieur » encore une fois, j'étais d'une insolence déconcertante. On ne me refaisait pas !  « Je viens te demander un service, quelque chose que je ne fais pas beaucoup, voire jamais, mais j'ai le droit à un froid intergalactique en face de moi ! C'est vraiment sympathique ! » ironie bonjour ! J'étais pareil que lui, oui, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité. Tout moi quoi !  « Alors, dites moi tout, qu'est-ce que vous attendez de moi, car visiblement cette faveur vous fais bien plus de mal que de bien » toujours à le défier... et oui.

J'aimais les sensations fortes, du moins du moment que je restais sur le sol. Je n'aimais pas prendre l'avion ou bien être loin du sol. J'avais peur du vide mais çà personne ne le savait. Je ne voulais pas le crier sur tous les toits et je n'allais certainement pas me ridiculiser devant mes pseudos amis en leur disant que j'avais peur du vide. Quelle peur ridicule. Quoiqu'il en soit, j'étais toujours avide de sensations fortes et d’expériences en tout genre. J'avais d'ailleurs songé à ce qu'il s'était passé l'autre soir. Non pas que je sois pour cette idée mais je ne savais pas comment réellement le prendre. Est-ce que je pourrais faire l'expérience, moi qui n'avais peur de rien ? Ou bien était-ce trop pour moi. Telle était la question. Je n'avais jamais tenté ce genre d'expérience mais depuis la tentative de Lazerian, je me posais quelques questions. Je levais les yeux au ciel en entendant sa réponse. Moui, je le trouvais tout de même différent, après, c'était certainement aussi parce que je n'avais plus d'alcool dans le sang.  «  ok ok » lui dis-je comme pour avoir le dernier mot. Toujours de toute manière. Je ne savais même pas quoi lui dire. J'avais beaucoup réfléchis sur ce que je voulais faire, si je me lançais dans la demande que j'avais en tête ou non. Je n'étais pas certain de vouloir me lancer dans ce genre d'expérience, mais je n'avais jamais eu froid aux yeux, alors pourquoi m'arrêter aujourd'hui. Bien évidemment, il y avait Rosemarie, elle me rendait fou, elle ne savait pas l'impacte qu'elle avait sur moi mais elle ne se donnait toujours pas. Je n'arrivais pas à la faire flancher et ma patience commençait à se faire savoir. Bien évidemment, il y avait d'autres choses qui se bousculaient mais pourquoi ne pas tenter aussi l'expérience pour oublier l'effet qu'elle pouvait avoir sur moi ?  « Je crois que j'aime bien te provoquer ! » je lui lançais alors un nouveau regard. Je voulais le défier, je ne savais pas pourquoi mais j'avais envie de le défier. Je voulais par la même occasion le tester pour voir si je lui posais la question ou non. Je ne savais même pas pourquoi çà ne passait par l'esprit, je n'étais pas gay, mais alors pas du tout.. mais je ne savais pas, cette expérience était... une sorte de challenge peut-être.  « Tu es du genre dominant, n'est-ce pas ? » avais-je demandé à cet homme de 40 ans. Je voulais voir ce qu'il allait me dire par la suite. S'il comprenais ce que j'étais en train de faire surtout.  « Charmé ? T'as pas d'autres termes ? » aww, je sais, j'étais du genre insupportable  « Je ne sais pas si je suis destiné à çà mais on verra bien ! » rétorquais-je ensuite tout en sirotant de nouveau ma bière. Je l'avais presque terminé et je n'étais pas certain de vouloir en reprendre une et rester ici.  « Je ne sais pas ! Je t'ai pourtant prouver l'autre soir, que je ne croyais en rien ! » et je ne croyais toujours en rien mais pourquoi ne pas essayer. J'essaierais au mieux de montrer que je suis quelqu'un de bien même si je croyais fortement le contraire. J'allais bien finir par lui poser cette maudite question qui me trottait dans la tête. Il le fallait sinon j'allais devenir fou. L'alcool devait m'avoir joué quelques tours la dernière fois car je ne l'avais pas du tout vu de la même manière que je le voyais aujourd'hui. Je le savais maniéré et tout le reste mais de là à être aussi froid qu'aujourd'hui non. Mais soit.  « L'alcool fait certainement des miracles alors ! » répondis-je avant d'ajouter  « Oui, j'ai trouvé çà un peu trop facile que tu acceptes effectivement » et je disais vrai. En vérité, je n'aurais pas pensé qu'il accepte. Il n'y était absolument pas obligé mais j'étais tout de même content qu'il le fasse. Je pourrais enfin l'annoncer à ma mère et lui dire que je n'ai toujours pas besoin de mon père.  « Pour tout te dire... j'ai pas mal réfléchis à certaines choses... çà ne m'arrive pas très souvent, je dois bien l'avouer mais.. je suis du genre à aimer les expériences, et à me lancer des challenges, tout tenter tu vois le genre ? » je commençais à y venir. Mais attendez, pour le coup, j'aimais bien prendre mon temps, çà pourrait certainement l'énerver que je prenne mon temps, non ?  « Je me disais que tu pourrais donc m'aider personnellement avec une nouvelle expérience, tu as tenté la dernière fois, et je t'avoue que c'était pas le meilleur moment pour faire quoique ce soit ! » il devrait comprendre maintenant, n'est-ce pas ?  « Mais je dois en savoir plus, car je suis totalement novice là dedans... » woow, changement intégral d'atmosphère d'un coup !