"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Miles & Zola) smoking can kill. 2979874845 (Miles & Zola) smoking can kill. 1973890357
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(Miles & Zola) smoking can kill.

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Destiny Tynged
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() message posté Lun 16 Fév 2015 - 15:39 par Destiny Tynged
smoking can kill.

Miles J. Oakley & Zola B. Alvarez-Bayer


Vous (Miles) décidez de quitter votre appartement pour marcher un peu dans Londres. Visiter les lieux que vous avez pu voir dans les magazines ou même à la télévision. La journée est belle, pas trop froide pour un mois de février. À un moment, vous vous arrêtez à un endroit pour contempler la vitrine d'un magasin quelconque pour ensuite reprendre votre route. Vous êtes arrêté au même endroit que Zola et vous décidez d'allumer une cigarette et lorsque vous expédiez la fumée de votre cigarette celle-ci rencontre le visage de la jeune passante. Évidemment, vous n'avez pas fait exprès, mais comment réagira cette inconnue ?

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"


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Anonymous
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() message posté Lun 23 Fév 2015 - 22:55 par Invité








smoking can kill
Zola & Miles


Liam t'a dit non. Cette pensée fait des ravages, heures après heures, minutes après minutes, tu ne parviens pas à t'en défaire quoique tu fasses. Tu as fuit l'appartement sans un regard pour lui, sans prendre le temps d'appeler ton bureau pour prévenir que tu ne serais pas là aujourd'hui, demain, tu ne sais pas quand, tout ce que comptait à l'instant était de te mettre la tête à l'envers et de te défoncer suffisamment pour ne pas te jeter sous un métro dans les minutes qui suivaient. Pour tout dire, tu ne sais pas où tu as passé ta nuit, ni avec qui. Les draps étaient sans dessus-dessous quand tu as ouvert les yeux, et toi, pas réellement habillé. La démence, l'alcool, la drogue de la veille t'ont précipité vers des toilettes, la tête la première, et un homme paniqué est venu te voir, une serviette autour de la taille. « Ça va ? » Il te préparé un thé, un petit déjeuner digne d'un roi, un verre de whisky et un joint, sans même que tu n'ai à demander. Tu l'allumes en premier, et te renfonces dans le canapé avec un tasse, cherchant quelque part des brides de la veille : tu es parti le matin, comment vingt-quatre heures ont-elles pu défiler sans que tu n'en ai aucun souvenirs ? L'inconnu – Louis, visiblement – explique ce qu'il sait, mais lui n'est intervenu qu'en début de soirée. Encore trop défoncé pour prendre conscience de ce que tu viens de faire, tu ne réagis pas, tu hoches la tête comme un idiot lorsqu'il dit que tu cherchais quelqu'un avec qui passer la nuit d'une façon assez désespéré, et qu'il n'a pas voulu te laisser entre les bras de types assez bizarres, et plutôt nombreux.  Il paraît aussi que t'as chialé au beau milieu de la nuit, peu après que vous vous soyez endormi, et forcément tu ne t'en souviens pas. Liam t'a dit non. Il a refusé ta demande en mariage, après vos quatre ans ensemble, deux ans de vie commune, tu t'es juste prit un nom dans la gueule alors que tu étais persuadé de son accord, de sa joie. Et tu l'as beaucoup trop mal vécu.

Tu te tires assez vite, ne souhaitant pas rester en compagnie de l'inconnu dont tu n'as toujours pas retenu le nom, preuve de son manque d'importance à tes yeux. Après une douche brûlante, tu t'enfuis de son appartement alors qu'il te proposait de te préparer un café. Tu n'avais rien sur toi en dehors d'un paquet de cigarette, de tes clés et de ta carte bancaire. Arrivé dehors, tu jettes un coup d'oeil à ta montre. Brisée, elle est sûrement tombée par terre pendant la soirée, tu vois sur le bracelet des résidus de poudre blanche que tu époussettes rapidement, la main tremblante. De vieux démons t'ont rattrapés, et tu n'arrives toujours pas à penser. Tu n'arrives à t'avouer la vérité, tu ne peux pas te dire que tu l'as trompé. T'es resté fidèle pendant quatre ans, et il suffit d'un coup dur pour succomber, tu es le roi des cons tombé amoureux du fou le plus incompréhensible que tu connaisses. Ton estomac te fait mal, ce n'est pas agréable, tu ne veux pas rentrer. Partagé entre ta faute et son refus, tu ne sais plus où te situer, à quelle vie s'engage de nouveau. Tu l'aimes, mais il vient de t'assassiner avec un simple mot, et tu viens de détruire votre histoire. Un coup d’œil à Big Ben pour t'assurer de l'heure, tu es en retard pour ton travail. Tant pis. Tu décroches le téléphone « Je ne viendrais pas aujourd'hui non plus. » Voix sèche, tu raccroches aussitôt, ne voulant pas risquer des questions de ces abrutit qui t'entourent. Tu t'arrêtes au premier café, commande un verre de rhum et un latte à emporter. Le premier, tu l'enfiles d'une seule gorgée, de toute façon tu n'es plus à ça prêt. Le second se glisse dans ta main, et tu repars aussi sec. C'est ça alors Miles, tu vas déambuler dans tout Londres en attendant la tombée de la nuit pour rentrer ? Vas-tu réellement rentrer un jour, allez-vous en discuter ? Vas-tu lui avouer ? Tu n'es pas de ceux qui dissimulent, mais pourtant tu vas tenter de le protéger de toi. Lui mentir, pour une des rares fois. Il sait ton ancienne dépendance, de tes anciennes conquêtes, de tes façons peu légales d'obtenir de l'argent.

Les boutiques défilent devant tes yeux, mais tu n'y prêtes pas vraiment attention avant de tomber sur un libraire d'antiquités. Des vieilles pages défilent devant toi, et tu ne prends pas vraiment gare à la jeune femme qui n'est pas très loin, de contentant d'alterner entre ta cigarette et ton café brûlant. Les écouteurs enfoncés dans tes oreilles diffusent Crazy in Love si fort que la musique doit surement parvenir jusqu'à elle. Comme si tu en avais quelque chose à faire. Tes yeux restent figés sur les pages affichées en vitrine, sans bouger, sans donner le moindre signe de vie. Le vent dirige la fumée de ta cigarette à peine entamée encore directement sur elle, et tu n'y prête pas la moindre attention. Tu ne prêtes attention à plus grand chose, pas même au gobelet qui contient ton café et qui se plait à te brûler la paume. A croire que t'es toujours un peu high, ou juste atterré.



© Camaleón

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() message posté Mer 25 Fév 2015 - 18:44 par Invité

“smoking can kill, you should know it !” miles  oakley & zola alvarez-bayer △ Zola était certainement la personne la plus joyeuse et heureuse de vivre qu'il vous ai été possible de rencontrer. Et le pire, c'était que tout ceci était malgré les épreuves qu'elle avait due surmonter. Alors oui, il est vrai que de nombreuses personnes ont de gros problèmes dans une vie, et survivent certainement à pire que ce qu'elle a vécut, mais si on considère le fait qu'on lui a diagnostiqué un cancer à l'âge de 14 ans, il y a quand même un facteur important à prendre en compte ! A 14 ans, elle apprenait qu'elle allait certainement mourir après quelques mois d'atroces souffrances et d'acharnement médical. A 15 ans on lui apprenait qu'il y avait un traitement extrêmement lourd qui pouvait soit la tuer plus vite, soit lui faire aller mieux sur une plus longue durée - et soyons honnêtes, prendre une telle décision à cette âge est pire que tout-. A 16 ans elle finissait ce traitement horrible qui lui avait finalement sauvé la vie. Et après un ou deux ans d'incertitude sur son état de santé dans les années qui allaient suivre, elle finit par apprendre qu'elle est guérie. Plus de chimio, des cheveux qui repoussent tranquillement, des visites à l'hôpital qui se font de moins en moins fréquentes, et moins de médicaments à prendre. Après tout ça, Zola avait tout bonnement l'impression d'avoir passé sa vie malade et sur le point de mourir. Malgré ça, elle restait une jeune femme tout à fait adorable et peine de vie !

Et même lorsqu'un scénariste plutôt reconnu dans le métier qui lui avait proposé un rendez-vous pour discuter d'un projet de film lui posait un lapin, elle parvenait à rester positive. Assise à la table de ce café depuis bientôt une heure, Zola se disait qu'il était temps de se rendre à l'évidence: il ne viendrait pas. Un peu déçue, la jeune femme rangea le scénario qu'elle avait imprimé et lu un bon nombre de fois dans sa sacoche avant de quitter les lieux. Elle avait nourri de très grands espoirs dans ce projet et elle avait un peu de mal à croire que tout était fini. Une fois sur le trottoir devant le café, elle sorti son téléphone portable à la recherche du numéro du jeune homme sur le répondeur duquel elle laissa un message sur le ton le plus neutre possible. « Bonjour monsieur Green, c'est Zola Alvarez-Bayer, nous devions nous retrouver pour discuter du projet à propos de votre scénario, mais je pense que vous avez eu un empêchement. je reste toute fois totalement disponible pour un autre rendez-vous ! Laissez-moi savoir quand cela vous arrangerai, j'ai de grandes idées à vous aire connaître ! Bonne journée. » Elle soupira après avoir raccroché.

Longeant les boutique d'une rue quelconque, elle pense au merveilleux rendez-vous qu'elle aurait pu avoir. Elle avait étudié le scénario pendant si longtemps, et il l'avait tellement inspirée. Elle avait littéralement sauté de joie lorsque Green avait accepté de la rencontrer pour partager ses idées. Mais la chute était douloureuse. Elle croisait à présent les doigts pour qu'il la rappel.
Son œil fut alors attirée par la vitrine d'une librairie d'antiquité. Zola était également passionnée de littérature, et la librairie était son aire de jeu favorite. Elle s'arrêta un instant, admirant la beaucoup des pages si vieilles qu'on ai peur de les toucher.
C'est au bout de quelques minutes qu'elle senti cette odeur. Elle la connaissait très bien, non pas qu'elle la côtoie tous les jours, mais il s'agissait d'une odeur bien caractéristique que tout le monde reconnaîtrai parmi un millier d'autre: la fumée de cigarette. Tournant la tête sur le côté, elle se rendit compte qu'un jeune homme lui soufflait sa fumée en plein dans la figure. Il ne le faisait certainement pas exprès, et elle voyait bien qu'il ne faisait pas attention à elle, mais la jeune femme ne pu s'empêcher d'aller à son encontre. « Excusez-moi, je sais que ça ne me regarde pas et qu'on vous l'a dit plusieurs fois, mais la fumée de cigarette est dangereuse pour la santé. Et vous devriez prêter attention à l'endroit où se dirige la vôtre. » Son ton était tout à fait aimable et elle avait même une expression de conseil plutôt que d'énervement. Elle se rendit cependant compte qu'il ne l'entendait pas. Elle pouvait écouter la musique qui émanait de ses écouteurs de là où elle était. Il était évident qu'il écoutait la musique bien trop fort. Elle lui tapota alors l'épaule, espérant ne pas le surprendre de trop. Un café fumant renversé sur une main serait bien dommage....
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