"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  2979874845 ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  1973890357
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €


ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 22 Nov 2014 - 16:33 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_inline_nfep0evceI1rgyigyUne heure. Cela fait plus d’une heure que je roule sans réellement faire attention à tout ce qui m’entoure. Je sais que c’est dangereux, que je devrais être plus attentif, surtout avec Noam à l’arrière. Mais j’ai beau essayé, rien n’y fait. Quoi que je fasse, mon esprit n’arrive pas à rester concentré. Sans vraiment le vouloir, je me mets à réfléchir à ce que je vais pouvoir dire, à ce que je vais pouvoir faire. Heureusement pour moi, on est bientôt arrivé. Bientôt, je pourrai me mettre à réfléchir sans avoir peur de percuter ou de tuer qui que ce soit… J’ai beau avoir confiance en mes talents de conducteur, je sais que j’ai mes limites. Finalement arrivé à bon port, je coupe le moteur et souffle un grand coup. Personne n’est mort ce soir… tant mieux.  Mais comme on dit, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué... on a beau avoir survécu à la route, rien ne dit qu’on survive à ce qui est sur le point d’arriver. Anxieux à l’idée d’affronter ce qui nous attends, je tourne la tête vers Elias. Ce con s’est endormi... « Elias ? » Avec un sourire, je pose ma main sur sa cuisse et fais de mon mieux pour être le plus doux possible. « Elias… réveille-toi, on est arrivé… » Je ne sais pas trop pourquoi je fais ça… Elias endormi, je suis libre de faire demi-tour, libre de m’enfuir et de nous trouver autre chose à faire… quelque chose de plus amusant, quelque chose de moins « officiel ». Malheureusement pour moi fuir n’est pas une option, surtout aujourd’hui. Mais encore faut-il qu’Elias se réveille… A la fois amusé et attendri, je me détache et fait de mon mieux pour arriver jusqu’à ses lèvres. « Réveille-toi marmotte, ou on va finir par être en retard… » . Après un sourire, je finis par l’embrasser et fait en sorte de le sortir de la torpeur dans laquelle il semble s’être perdu… Derrière lui, Noam se met à rire et à taper des mains. J’imagine que ça l’amuse de voir son père à moitié mort… personnellement, ça me donne qu’une envie : l’embrasser encore et encore… faut dire que la pluie qui tombe à l’extérieur n’arrange pas les choses… Un peu plus loin, la lumière du porche s’allume et je me redresse aussitôt. Je n’ai aucune envie d’être surpris par ma grand-mère, surtout pas le jour de son anniversaire. Quatre-vingt-treize ans, ça se fête. Avec une dernière petit tape sur la cuisse d’Elias, je finis par enclencher la portière en lançant un « Je vous attends dehors, prends ton temps… » . A l’extérieur, je fais de mon mieux pour marcher le plus loin possible des flaques d’eau et rejoins ma grand-mère qui m’attend tout près de la porte. « Romeo, mon chéri, je suis tellement contente de te voir… » sans vraiment se soucier de mon état, ma grand mère m’enlace et je ne me fait pas prier pour lui rendre l’appareil. « On a bien failli attendre ! » Sans lâcher ma grand-mère, je jette un coup d’œil derrière elle et aperçoit Charlie. Contrairement à grand-mère qui s’est contentée d’un tailleur rose bonbon, Charlie a sorti le grand jeu… robe noire à paillettes, talons hauts… « Je savais pas que c’était soirée déguisée. » Avec un sourire, Charlie me gratifie d’un doigt d’honneur bien mérité avant de venir m’enlacer à son tour. Derrière moi, la portière de la Range Rover claque. Elias a été plus rapide que je n’aurais cru… « Mamie, voici… » Pas le temps de finir, sans attendre que je dise quoi que ce soit, mamie se jette sur Noam et ce, sans même se préoccuper d’Elias. « Oh c’est un magnifique petit garçon que vous avez-là Elias, vous permettez que je vous appelle Elias ? » Je me force à sourire. Je ne sais pas trop où on va… mais au moins mamie a l’air d’apprécier Elias… ou Noam… j’avoue que je ne sais pas trop… « Et puis c’est qu’il a les cheveux de son papa, ils sont magnifiques… » Là, pour le coup, je ne peux pas m’empêcher de pouffer de rire. Je sais à quel point Elias aime dire qu’il a besoin d’une coupe… il aime ça autant que moi j’aime dire que c’est assez pratique quand on se retrouve tout les deux… ça donne de la matière à attraper. « Quoi ? J’ai dit quelque chose de drôle ? Est-ce que tu ne serais pas entrain de te moquer de moi Romeo Charlie Davenport ? Tu sais l’âge que j’ai ? On ne se moque pas des gens de mon âge ! »  Je souris et me contente de répondre « Bah quoi ? je croyais qu’on avait le même âge. » C’est à son tour de rire. « En voilà une bonne réponse mon garçon ! Aller, rentrez, ne faisons pas attendre les autres. » Les autres ? C’est qui les autres ? Pris de panique, j’essaie tant bien que mal de voir qui aurait pu venir. Mamie m’a juré ne pas avoir invité ma mère… ne restait plus que mes oncles… mes cousins ? Est-ce que Zach était là ? Je sais qu’il devait venir cet hiver pour voir grand-mère, il avait prévu de passer avec son meilleur ami… mais c’était trop tôt… Heureusement (ou malheureusement, je sais pas trop pour le coup), Charlie répond bien vite à mes inquiétudes. « Ta mère est là, avec Billy. » Oh bah super ! D’une, ma grand-mère est une menteuse et de deux, on va se retrouver coincés avec ma mère et Billy… Qui n’a jamais rêvé de diner avec sa mère haineuse et son ancien boss… Laissant grand-mère et Charlie ouvrir la voie, j’attrape le bras d’Elias pour le freiner. « On peut partir si tu veux… on peut aller manger ailleurs et rentrer… » Je sais qu’il n’est pas à l’aise avec le fait que ma mère soit contre notre histoire, je n’ai aucune envie de lui infliger ça… aucune envie qui se sente responsable…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 22 Nov 2014 - 23:47 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_nfehuqnQi51ree86mo4_250J'ai la nausée depuis plus d'une heure et ça ne passe pas. J'ignore si c'est juste l’inquiétude de rencontrer la grand-mère de Romeo ou si je couvre quelque chose, toujours est-il que je suis loin d'être en forme. Ma seule envie est d'aller me laisser mourir sur mon lit... dans ses bras, si possible. Ou de vomir, éventuellement, histoire que ça passe une bonne fois pour toute. Noam est parfait et adorable - comme toujours... - quand je le place dans son siège à l'arrière de la voiture et je prie pour qu'il gère pour nous deux ce soir. C'est tellement plus facile et normal de se concentrer sur une bouille d'ange comme la sienne que sur moi... avec un peu de chance, il sera le centre de l'attention. J'ai pas mal hésité à ce qu'il vienne ou non avec nous, histoire de ne pas tout imposer d'un coup aux Davenport, mais je suis soulagé qu'il soit là à présent. Il sera mon support moral pour le reste de la soirée. Et puis l'un ne va pas sans l'autre, autant que tout le monde s'y fasse de suite. Romeo m'a encouragé à ce qu'il soit de la partie, j'imagine donc qu'il l'a mentionné... J'espère. Trop anxieux pour parler, je finis par fermer les yeux pour ne pas voir la route défiler sous mes yeux : mon estomac ne le supportera pas durant une heure. S'il avait été question de n'importe quel autre événement, j'aurais clairement supplié Romeo d'annuler... Mais ça compte pour lui et je devrai y passer un jour de toute évidence. Le plus vite sera le mieux. « Réveille-toi marmotte, ou on va finir par être en retard… » J'ai l'impression de faire une chute de 15 étages, mon cœur bat à tout rompre et je mets plusieurs longues secondes à réaliser le sens de ses paroles. Ou on est : arrivés. La route n'était pas si difficile à supporter en fin de compte... « Je vous attends dehors, prends ton temps… » Je l'observe ébahis, encore trop endormir pour comprendre le sens de ses paroles, et l'observe sortir de la voiture. Hein? Non! Pourquoi il m'abandonne là? Pourquoi il ne m'attends pas, histoire que je survive au moins jusqu'à l'entrée? Par réflexe je replace rapidement mes cheveux, bien qu'ils ne ressemble plus à grand chose, et fini par sortir de la voiture pour récupérer Noam ainsi que ses affaires dans le coffre. On a beau être en terrain inconnu, je n'en ai pas pour autant oublié de prendre quelques babioles pour l'occuper car nos conversations vont bien vite l'ennuyer.   « On rentre à la maison? » Il m'observe et rigole en s'agitant. You wish daddy, je déduis. Une bonne inspiration plus tard, je marche en direction de l'entrée avec un sourire accroché aux lèvres histoire de ne pas paraître aussi mal que je ne le suis vraiment. La nausée, le réveil en sursaut, le stress, Romeo qui m'abandonne... Bon ok pas pour aller très loin, mais quand même. Je m'avance doucement sans savoir si je suis censé me présenter ou si Romeo compte le faire... Ni l'un ni l'autre. « Oh c’est un magnifique petit garçon que vous avez-là Elias, vous permettez que je vous appelle Elias ? » Je souris, sincèrement cette fois. Quand je disais que ce gamin allait me sauver. « Oui... bien sur... madame. » Madame, mamy Davenport, autre? Je galère à former une phrase devant Charlie qui lève les yeux au ciel dans un sourire moqueur. Au fond, je suis soulagé de la voir. Elle a beau être chiante et pas très intelligente par moment, c'est elle aussi une excellente bouée de sauvetage... A moins qu'elle m’apprécie bien moins qu'avant, maintenant que je partage le lit de son cousin... Je laisse la grand-mère de Romeo complimenter Noam en grimaçant quand elle parle de mes cheveux, ayant presque envie de m'excuser de me pointer avec une tête pareille pour notre première rencontre. Quoi que, j'ai fait un petit effort aujourd'hui, ils ne sont pas si ridicules... je crois... J'en doute vu le rire de Romeo mais me contente de sourire à nouveau. C'est pas le moment de se vexer et qu'on se le dise, il ne s'en plaint pas quand il s'y accroche! Je les observe se " chamailler " sans broncher, me sentant un tout petit peu plus rassuré qu'il n'y a deux minutes. Romeo avait mentionné à quel point sa grand-mère pouvait être adorable mais elle n'en restait pas moins une personne d'une autre génération... génération ou être gay était une honte. Je m'étais imposé une grosse pression sans raison, elle n'avait rien d'une religieuse outrée. Ou elle le cachait bien. « En voilà une bonne réponse mon garçon ! Aller, rentrez, ne faisons pas attendre les autres. » Ma détresse revient au galop alors que je cherche le regard de mon petit ami. Les autres? Quels autres? Je ne pensais même pas voir Charlie... Quoi qu'à y réfléchir, nous comme présents pour son anniversaire, c'est assez logique qu'on ne soit pas ses seuls invités... ça ne faisait juste pas partie du plan, pas du tout. « Ta mère est là, avec Billy. » Donnez-moi une pelle, laissez-moi creuser ma tombe, là, maintenant. Je me sens me décomposer intérieurement, bouffer par l'angoisse et par un peu de colère je l'avoue. S'il y a bien une personne dont je ne redoutais pas vraiment la réaction, c'est bien la mère de Romeo qui a toujours su qu'il était bisexuel... c'est pourtant la seule qui n’apprécie pas (du tout) notre relation. Quand à son oncle... juste mon boss au MI5, rien de bien important voyons... Ancien. Je dois surtout garder ça à l'esprit : je ne suis plus sous ses ordres, son regard sur nous m'importe peu. C'est totalement faux. Le bras de Romeo m'arrête dans ma descente aux enfers et m'arrête net. « On peut partir si tu veux… on peut aller manger ailleurs et rentrer… » Pitié oui. Courons. Partons. Je m’efforce de prendre sur moi et de penser à quel point c'est important pour lui. Quoi qu'il risque de passer une horrible soirée, tout comme moi, si sa mère décide de nous démonter pièce par pièce... « C'est ta grand-mère... et c'est son anniversaire. C'est important pour elle que tu sois là... » Après une bonne inspiration, je lui vole rapidement un baiser en profitant de ce dernier moment ou nous sommes seuls, je compte bien garder quelques distances par respect devant sa famille, malheureusement. « On prévoit un signal secret de détresse au cas ou l'un de nous veut vraiment s'échapper à un moment? » Je lui adresse un sourire et lui désigne de tête le chemin qu'ont pris sa mamy et Charlie quelques secondes plus tôt. Allons-y. J'ai l'impression d'être un cochon qui marche vers l'abattoir... ça ne devrait pas être si difficile. Et je compte bien faire de mon mieux pour leur prouver qu'aimer Romeo n'a rien de difficile en dehors des rencontres officielles avec sa famille.  Sans me faire prier, j'avance à travers la maison, Noam dans mes bras mais tourner vers les autres histoire qu'il capte un maximum l'attention - c'est très mal de se servir ainsi de son enfant. Je le sais. « Bonsoir. » Sourire poli, mon regard passe de sa mère à son oncle alors que je tends la main à Mandy dont le regard me glace le sang. J'imagine que la bouille de Noam ne suffit pas... Sachant qu'être déjà papa est en grande partie ce qu'elle me reproche, ça se comprend. De son point de vue, bien sur. « Laissez-moi vous débarrassez les enfants. » Je pense que la grand-mère de Romeo lit mille et un merci dans mes yeux quand elle me sauve de ce froid. J'obtempère et retire ma veste, il est maintenant trop tard pour partir...  Je laisse nos manteaux à Charlie qui n'est pas ravie de s'occupe de ça mais il ne manquerait plus qu'elle laisse sa grand-mère se débrouiller avec ça. « Il faut le nourrir ton ami, mon chéri. On va s'occuper de lui. » Elle observe Romeo dont elle pince la joue ce qui me décroche un sourire avant de me tapoter le bras. Son sourire chaleureux est réconfortant même si elle détaille ma maigreur. « Je suis sure que t'as pas de soucis à ce niveau là... Il te nourrit plus que ce qu'il n'en faut... » Le murmure de Charlie et son regard salace arrivent limite à me détendre, alors que je me mords la lèvre en m’efforçant de refouler les images qui s'imposent à moi. Elle est garce et aussi perverse que Romeo, si ce n'est pire... Mais elle a le mérite d'être sincère et d'approuver (du moins de ne pas désapprouver) notre relation, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 24 Nov 2014 - 13:35 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_inline_nfep0evceI1rgyigyJ’aurais dû le voir venir. J’aurais dû me méfier. Mary Davenport a beau être la meilleure des grand-mères du monde, elle n’en reste pas moins manipulatrice. Pas le genre de manipulatrices qui prennent plaisir à vous mettre dans la merde juste pour vous regarder vous débattre. Non, mamie préfère de loin la manipulation positive. Celle qui vous met autant dans la merde mais qui est, selon elle, censée vous aider à avancer. Malheureusement pour elle, cela ne marche pas toujours. Je me souviens de quelques-unes de ses interventions… et toutes ne se sont pas déroulées comme elle l’espérait. Ce n’est pas pour rien que mes oncles sont incapables de rester dans la même pièce trop longtemps, ce n’est pas pour rien que nos veilles de Noël s’étalent sur plusieurs jours. Généralement, étant donné que nous sommes les seuls à être restés en Angleterre, ma mère et moi avions droit au vingt-quatre décembre, les Davenport Australiens avaient droit au vingt-cinq (étant donné que ma mère ne supporte plus ma tante) et les américains eux, étaient étalés sur les trois jours d’après… heureusement pour moi, et pour ma pauvre grand-mère, la querelle des ainés n’avait rien à voir avec ce que pouvait partager la génération suivante… bon il y a bien Kenzo avec qui j’ai plus de mal mais bon, en soi, on se dispute beaucoup moins que nos parents… Faut dire qu’on est beaucoup plus sensibles aux interventions de mamie. La dernière intervention, c’était Salma et son frère Zachary… Autant dire qu'on avait frôlé l'apocalypse... « C'est ta grand-mère... et c'est son anniversaire. C'est important pour elle que tu sois là... » Extirpé de mes pensées, je lâche des yeux ma grand-mère et ne peut m’empêcher de sourire en croisant le regard d’Elias. Il croit faire ça pour ma grand-mère… S’il savait à quoi s’attendre, il n’essaierait pas de me dissuader de mettre les voiles. Je le laisse m’embrasser et en profite pour laisser mes mains se perdre sur lui… Peu importe ce que ma mère attend de tout ça, je compte bien lui prouver qu’Elias est bien plus qu’une passade pour moi et que tout ce que je ressens n’a rien à voir avec un fantasme, que c’est du sérieux… Bon dieu, c’est moi qui dit ça… « On prévoit un signal secret de détresse au cas ou l'un de nous veut vraiment s'échapper à un moment? » Sans vraiment le vouloir, je laisse échapper un rire nerveux avant de le suivre de prêt. « On aura pas besoin de signes crois-moi… » J’espère juste que cette histoire ne changera rien… qu’elle n’aura aucun effet secondaire sur moi, sur Elias ou sur nous deux. Je tiens à ce que j’ai, je ne prendrai pas le risque de le perdre... surtout pas pour combler une mère qui semble incapable de comprendre ce que je ressens ou incapable de me soutenir no matter what. Arrivé devant ma mère et Billy, mon estomac fait des bonds. Sans vraiment le vouloir – quoique… - je laisse ma main glisser dans le dos d’Elias. Je ne veux pas le quitter des yeux, pas ce soir. Parti comme c’est parti, elle serait capable de l’égorger dans un recoin de la cuisine. Elias finit par lui dire bonjour, et comme la mère qu’elle a toujours été – comprendre par là : têtue et fière (comme on dit, les chats ne font pas des chiens) – elle ne répond rien. A croire que ça va la tuer si elle dit quoique ce soit ! Sans me soucier de ma grand-mère, je fixe ma mère des yeux et prend un malin plaisir à rester silencieux. Si elle veut jouer, on va jouer ; ce n’est pas cette année que j’aurais droit à mon diplôme du meilleur fils de l’année. « Ton manteau… » Surpris par la voix de Charlie qui chuchote presque à côté de moi, je quitte ma mère des yeux et obtempère en lui donnant mon manteau et mon écharpe ; Un moyen comme un autre de me débarrasser de potentielles armes.   « Il faut le nourrir ton ami, mon chéri. On va s'occuper de lui. » J’ai beau être énervé, je ne peux m’empêcher de sourire. Qu’elle le veuille ou non, mamie vient de remettre en route ma libido. Tout en la laissant me pincer les joues, je prends un malin plaisir à regarder Elias… Grand-mère a dit que tu devais manger… on va s’en occuper au plus vite. « Tu peux être sûr que je fais de mon mieux grand-mère… » Malgré la vieillesse, le double sens n’échappe pas à ma grand-mère qui finit par lever les yeux au ciel. Elle a beau avoir l’esprit ouvert, mamie à ses limites, et le sexe en fait parti.   « Aller, venez tout le monde, on va s’asseoir dans le salon le temps que le diner finisse de chauffer… » Joignant les gestes à la parole, grand-mère attrape Elias et l’emmène avec elle dans le salon, suivie de près par le reste de la famille. Derrière, je reste avec Charlie qui, après avoir déposé nos vestes s’était empressé de récupérer les bouteilles d’alcool. « Je pense que tu vas en avoir besoin… » Je lève les yeux au ciel et regard Elias prendre place à côté de grand-mère. Le salon est disposé de sorte que personne ne puisse perdre une miette du spectacle. Trois canapés disposés en U. Mamie à pris place aux côté d’Elias sur le premier, ma mère et Billy se sont chargés d’occuper celui juste en face… ne reste que le troisième. Moi qui voulais rester le plus près possible d’Elias, c’est raté. « Ouais, bah reste pas trop loin de moi… » Tout en fixant Elias, j’attrape le premier verre de Whisky que Charlie a servi et prend place dans le dernier canapé. « Puis-je ? » finit par lancer ma grand-mère en tendant les bras vers Noam. « Cela fait tellement longtemps que cette maison n’a pas vu d’enfant… vous pouvez pas savoir à quel point cela me manque. » Sortez les violons, mamie va se la jouer mélodrame. Je sais que c’est immature, mais je suis parti pour descendre quiconque a osé prendre parti à cette petite comédie. Avec un peu de chance cela finira par passer.   « Eh bien Romeo, je ne te savais pas amateur de whisky… » Il me faut plusieurs petites secondes pour me rendre compte de la situation : Sans m’en apercevoir je venais de me faire un shot de Whisky sec… à croire que je suis plus énervé que je ne l’aurais cru. « C’est ça de travailler dans des bars miteux… » BAM. Qu’on se le dise, Madison Davenport n’a jamais été le genre de femme à prendre des pincettes. Enervée, elle est capable de vous envoyez les pire saloperies du monde et ce, en pleine tête… (c’est ma mère après tout). Pour le coup, son attaque me touche plus qu’elle ne m’énerve. Je sais ce qu’elle pense. A ses yeux, j’ai tout laissé tomber pour Elias. L’armée, le MI5… tout… ce qu’elle ne semble pas vouloir comprendre c’est que je ne me suis jamais senti à ma place, que ce soit à l’armée ou au MI5. Je ne dis pas que j’aime mon boulot de barman et que j’rêve d’en faire une carrière… mais pour le moment, ça me convient. Sans me laisser le temps de répondre, mamie reprend la parole. « Voyons Madison, on fait ce qu’on peut pour gagner sa croute comme on dit ! Et vous Elias, vous travaillez ? » Autant je n’ai aucune envie de voir Elias crouler sous les questions, autant je suis content que la conversation ait changé de cible. Blessé dans mon égo, je me contente de fixer le fond de mon verre. J’aurais dû m’abstenir… Et ce n’est qu’après quelques secondes que je finis par sortir le nez de mon verre. Au diable ma mère et ses reproches à deux livres sterling, je suis là pour présenter Elias à ma famille… qu’elle aille donc voir ailleurs si cela ne lui plait pas… Les yeux fixés sur Elias, je souris et fait en sorte de le mettre à l’aise… essayer de faire comme si la réflexion de ma mère ne m’avait rien fait… Ce qui est, malheureusement, loin d’être le cas.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 26 Nov 2014 - 21:15 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_nfehuqnQi51ree86mo4_250J'ai beau envisager mon avenir avec lui - et donc par extension avec sa famille - j'aurais préféré ne pas avoir à les rencontrer aujourd'hui. Pas avec l'estomac barbouillé et les yeux accusateurs de Mandy sur moi. Mais j'y suis et j'y reste, me voyant mal fuir discrètement par la porte de derrière. « Tu peux être sûr que je fais de mon mieux grand-mère… » J'ai beau tenté de ne pas réagir, j’écarquille les yeux en me tournant vers Romeo choqué. J'ai pris l'habitude de ses allusions au sexe et blagues salaces à longueur de journée, mais devant sa grand-mère... J'aime autant que personne d'autre que moi n'aient d'image de nous ensembles. Pas sans vêtement en tout cas. Par chance, tout le monde choisi d'ignorer cette remarque et mamy Davenport nous sauve une nouvelle fois en nous invitant à prendre place au salon. A croire qu'au final, c'est elle ma bouée de sauvetage et non Noam... Quoi que je vais peut-être finir par avoir besoin d'eux deux. Je la suis au salon et la laisse prendre place à côté de moi, un peu déçu - malgré sa sympathie - qu'elle me sépare de Romeo. J'aurais bien aimé l'avoir à mes côtés pour la soirée... non pas qu'il soit hors de ma vie mais tout de même. C'était juste rassurant d'avoir un contact autre que visuel avec lui. « Puis-je ? » Sortant de mes pensées, mon regard quitte finalement Romeo pour se porte sur elle et tenter de comprendre ce qu'elle me demande exactement. Ca m'apprendra à être inattentif... « Cela fait tellement longtemps que cette maison n’a pas vu d’enfant… vous pouvez pas savoir à quel point cela me manque. » Sourire en coin, je tourne Noam dans sa direction et le lui tend en prenant soin de resté à leurs côtés. Au cas ou... il n'est plus si léger et elle n'est plus toute jeune. « Oui, bien sur. » Je n'ai pas besoin de regarder Mandy pour savoir qu'elle observe la scène légèrement accusatrice avec sans doute un tas de commentaires qu'elle se garde de faire. Il n'y en aura pas de si tôt étant donné que ton petit fils a choisi un mec, papa qui plus est. Le pire est que j'arrive presque à comprendre sa déception... j'espère juste que ça lui passera, qu'elle comprendra que ce n'est pas le plus important. Qu'on a un tas de possibilités pour que Noam ne soit pas fils unique... mais il est bien trop tôt pour y faire allusion. J'ai beau faire moins attention qu'au début quand il s'agit d'étaler mes sentiments à Romeo, je ne suis pas encore prêt à prendre le risque de lui parler famille. On a le temps. Une légère moue se dessine sur mes lèvres quand je réalise qu'il a déjà terminé son whisky... Génial, si je dois survivre à ce repas et qu'en plus il fini complètement déchiré... Car à cette cadence, il ne tiendra pas des heures. « C’est ça de travailler dans des bars miteux… » Je déglutis et m'interdis de me tourner vers Mandy - au risque de la fusiller du regard et d'empirer mon cas. Je cherche désespérément à capter le regard de Romeo pour le soutenir "moralement" en regrettant à nouveau de ne pas être à côté de lui - non pas que le toucher puisse le calmer... J'en ai juste envie. « Voyons Madison, on fait ce qu’on peut pour gagner sa croute comme on dit ! Et vous Elias, vous travaillez ? » J'aimerais dire que je suis sans emploi ou encore éboueur. Juste pour valoriser Romeo, pour énerver Mandy... Mais la pauvre grand-mère n'a rien demandé. A contre-coeur, je tourne la tête vers elle et lui sourit.   Dire que je venais enfin de capter son regard... « Je m'occupe de la sécurité pour quelques événements... Enfin surtout de l'organisation. » Avant qu'on ne me le fasse remarquer : non je n'ai pas la carrure d'un agent de sécurité, je sais. Je me contente d'organiser les horaires des autres, de m'assurer que tout est parfait et en place, point. Je ne précise pas que je fais également de la radio, car j'ai l'impression que chaque mot écrase Romeo, hors je suis fier de lui. Qu'il aie eut le courage de quitter " un job de rêve " parce qu'il ne s'y sentait pas à sa place... Certaines personnes privilégient l'argent au bonheur et ce n'est pas notre cas. Que ça fasse plaisir à belle maman ou non. Je pivote sur le côté pour poser ma main dans le dos de Noam en voyant qu'il commence à s'agiter : il a beau être assez calme, il a tendance à vite s'énerver lorsqu'il se retrouve dans les bras de parfaits inconnus. Je ne sais pas si je suis soulagé ou déçu de voir que c'est vers Romeo qu'il se tourne et tend les bras en gémissant. Davenport, bouge toi, dans 2 minutes c'est la crise de nerfs. Il fini par l'attraper et je souris bêtement comme à chaque fois qu'ils se retrouvent tous les deux sous mes yeux. C'est con, mais c'est ce qui me faisait le plus peur : qu'il garde ses distances avec Noam pour ne pas rendre " tout ça " trop sérieux... et c'est loin d'être le cas. Toujours est-il que je vais apparemment devoir survivre sans l'un ni l'autre ce soir... « Désolé, il lui faut juste un moment pour s'habituer, ça fait beaucoup de monde qu'il ne connait pas en une fois... » Autant pour lui que pour moi, je songe. Quoi que, je connaissais déjà pratiquement tout le monde... juste pas sous cet angle. Pas en tant que belle-famille. J'attrape mon verre et en boit une gorgée, me plongeant dans le fond du fauteuil maintenant que je n'ai plus à me tracasser de la sécurité du petit. « C'est cool que vous ayez quitter le MI5, on avait pas eut un bon barman depuis un moment. Puis ça me donne l'occasion de voir mon cousin préféré un peu plus souvent! »  Oh bah oui Charlie, rappelons à tout le monde la carrière qui se dressait devant nous et qu'on a abandonné. Je suis sur qu'elle essaye juste de nous aider pour le coup, mais je ne suis pas persuadé qu'il s'agisse de la meilleure technique. En parlant de MI5... m'afficher avec Romeo (si tant est que je puisse l'approcher ce soir) devant Billy à tendance à me mettre à l'aise. Il a beau ne plus être mon supérieur, je pense que je le verrai toujours de la sorte... et je ne suis pas du genre à mêler vie privée et professionnelle. « Ce n'est malheureusement pas fait pour tout le monde ce genre de carrière. » Just saying. Et clairement ce n'était pas pour nous... Pas au sein du MI5 en ce qui me concerne du moins.  Puis un copain qui pouvait vous soûler (dans le bon sens du terme) en vous faisant tester ses nouveaux mélanges, ça avait ses avantages!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 31 Déc 2014 - 13:23 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_inline_nfep0evceI1rgyigyQue ma mère soit contre le fait  de me voir bosser dans un bar est une chose. Le fait qu’elle me le reproche ouvertement et de façon aussi blessante en est une autre. Je sais qu’elle cherche à m’aider, qu’elle cherche à me faire comprendre que je pourrais prétendre à mieux. Mais le fait est que je n’en ai aucune envie. Ma vie me suffit amplement. Je n’ai pas besoin de gagner des millions, pas besoin de me sentir irremplaçable. Si c’était le cas, voilà longtemps que je serais retourné grossir les rangs de l’armée ou que je me serais inscrits dans une de ces téléréalités à la con. Alors certes je ne suis pas le plus ambitieux des gars qui peuvent peupler cette planète, certes je ne deviendrai jamais général ou superstar, mais qui s’en soucie ? Si c’est la reconnaissance de ses voisins que cherche ma mère, elle est mal tombée. Sans vraiment le vouloir, je finis tout de même par tourner la tête vers elle quand Elias commence à répondre à ma grand-mère. Je veux voir sa réaction… je veux voir jusqu’où va sa haine pour Elias. A vrai dire, je ne sais même pas si on peut appeler ça de la haine. Elle l’a vu grandir, certes pas autant qu’elle l’aurait voulu, mais elle l’a tout de même vu évolué, prendre en maturité… Elle m’a toujours dit qu’Elias était digne de confiance, qu’il était gentil, poli et bien élevé… alors pourquoi s’évertue-t-elle à le repousser ? J’imagine que sa peur a pris le pas sur sa sympathie. Mon regard finit par quitter le visage froid de ma mère pour retourner vers Elias et Noam.  Sans pouvoir retenir un sourire, je finis par remarquer la détresse de Noam qui me regarde comme si j’étais son sauveur. Le pauvre petit gars se sens perdu. Les bras tendus vers moi, il semble m’implorer. Sans attendre – et pour éviter une crise de nerf monumental – je me redresse et l’attrape avant de le poser sur mes genoux. « Ca va de suite beaucoup mieux hein ? » finis-je par dire en souriant. « Désolé, il lui faut juste un moment pour s'habituer, ça fait beaucoup de monde qu'il ne connait pas en une fois... » Autant dire qu’il commence à me connaître le p’tit gars. Ca fait plusieurs semaines qu’il passe son temps avec moi. J’en viens presque à me demander si Elias est d’accord avec ça. On a beau être ensemble, Noam reste son fils. Je ne voudrais pas qu’il pense que je cherche à prendre sa place de père ou un truc dans le genre. Pour le coup, j’avoue me demander comment font les parents de même sexe. L’un d’eux doit-il se montrer plus maternel ? A moins que ça soit une légende urbaine ? Les hétéros s’amusent bien à dire que dans les couples gays, il y en a forcement un qui joue le rôle de la « femme ».  Pathétique… « C'est cool que vous ayez quitté le MI5, on avait pas eut un bon barman depuis un moment. Puis ça me donne l'occasion de voir mon cousin préféré un peu plus souvent! » Extirpé de ma rêverie, je ne peux m’empêcher de fusiller Charlie du regard. Sa remarque a beau être flatteuse, elle n’est surement pas de circonstance. Essaie-t-elle de me faire tuer ? « Ce n'est malheureusement pas fait pour tout le monde ce genre de carrière. » « Surtout pas pour Romeo… » Aurait-il pu rajouter. Parce que plus j’y réfléchis et plus je me dis qu’Elias aurait pu réussir. Il aurait pu se trouver une place au sein du MI5 et y avoir une carrière. Car contrairement à moi, Elias est doué pour ça. La preuve étant son expérience au sein du gouvernement américain. « Encore faut-il essayer… » Finit par lancer ma mère en nous jetant un regard des plus glacials. Alors qu’elle s’en prenne à moi, je veux bien, mais hors de question qu’elle s’en prenne à Elias. J’ai beau la respecter malgré sa haine et sa colère, je ne la laisserai pas l’insulter. « Tu… » Pas le temps de finir que ma grand-mère me coupe déjà la parole. « Madison, est-ce que vous auriez l’amabilité d’aller chercher le diner dans la cuisine ? » Le cœur qui bat à cent, je regard ma mère conscient que ma grand-mère vient de nous éviter le pire. Parce que j’ai beau être gentil comme garçon, je ne suis pas du genre à rester inerte quand on m’attaque. La preuve étant ma fugue ou bien ma crise de colère que j’ai tapé quand j’ai appris que mon père s’était fait tuer. Silencieuse, ma mère finit par se lever et par prendre le chemin de la cuisine et ce, sans prendre le risque de nous quitter des yeux. « Elias, cela vous gênerait-il de lui donner un petit coup de main ? » Autant dire que pour le coup, je défaille. Dire que j’étais prêt à la remercier pour m’avoir sauver… « Non, c’est bon, je vais le faire. » Manipulatrice comme jamais, ma grand-mère se met à rire gentiment. A croire qu’elle prend un malin plaisir à nous mettre dans la merde. « Allons, ne sois pas bête, tu ne lui seras pas d’une grande aide avec le petit  dans les bras. Et puis je suis sûr qu’Elias saura se débrouiller… n’es-ce pas ? Et puis j’ai à vous parler à toi et Charlie. » Me parler ? Me parler de quoi ? Peu importe, hors de question que je laisse Elias seul avec ma mère. Et puis il y avait toujours Billy… il n’est pas en sucre que je sache. Je veux bien qu’il y ait les règles du style « l’inviter doit rester assis » mais dans ce cas là, Elias est un invité lui aussi… […]


+ + + +

Dans la cuisine, Madison tente en vain de reprendre son calme. Elle a beau aimer son fils, apprécier Elias, elle ne supporte pas de les voir ensemble. Pas qu’Elias soit un mauvais garçon, bien au contraire. C’est juste qu’à ses yeux, ils n’ont rien à faire ensemble. Elias, qu’il en soit conscient ou non, a déjà vécu plus d’une vie. Il a connu le grand amour, il a eut une carrière et est devenu père… des choses dont son fils sera privé s’ils venaient à rester ensemble.  Dommage pour elle, son répit n’est que de courte durée. Sans prévenir, Elias émerge dans la cuisine et sans pouvoir s’en empêcher, Madison lève les yeux au ciel. « Je suppose qu’elle t’envoie me donner un coup de main ? Tu n’as qu’à t’occuper du pain » dit-elle froidement en montrant plusieurs miches de pain à côté desquelles est posé un couteau à pain des plus aiguisé.  Avec un peu de chance, Elias ne profitera pas de la situation pour la saigner… parce que c’est surement ce qu’elle aurait fait si elle s’était retrouvé avec une belle mère aussi peu amicale. Mais le fait est qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher. Outre le fait qu’Elias vole l’avenir de son fils, il était aussi celui qui allait le voler à elle. Ce n’est qu’après plusieurs minutes passées en silence qu’elle finit par reprendre la parole. « Ecoute Elias » dit-elle en se retournant vers lui. « Je sais que tu dois me prendre pour la pire des garces. Mais le fait est que je me fais beaucoup de soucis pour Roméo… et je … » Elle hésite un moment avant de reprendre : « Est-ce que tu l’aimes ? » Oui, autant y aller franchement. « Parce que si c’est le cas, je pense que tu ferais mieux de partir… Que tu le veuilles ou non, tu mets son avenir en péril. Il a besoin de se trouver, besoin d’un travail dans lequel évoluer, besoin de fonder sa propre famille… tu as eu la chance de vivre tout ça… pas lui...  » Autant dire qu’elle n’y va pas avec le dos de la cuillère… mais ça aide. Elle avait besoin d’extérioriser tout ça, besoin de lui faire comprendre qu’il n’était pas en cause, que Roméo n’était lui-même pas en cause. « Tu sais à quel point je t’apprécie, à quel point j’apprécie tes parents. Mais c’est de mon fils dont il s’agit. Et en tant que mère, je ne peux pas me permettre de rester inactive et laisser mon fils se perdre…  Est-ce que tu comprends ce que je cherche à te dire ? » Avec un peu de chance, Elias sera plus malin que Roméo qui s’était contenté de l’envoyer balader des semaines plus tôt.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 12 Jan 2015 - 14:37 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_nfehuqnQi51ree86mo4_250 « Encore faut-il essayer… » Et si j'essayais de l'envoyer chier histoire qu'elle voit que je peux parvenir à mes fins? J'essaye de resté poli et de ne pas li manquer de respect - même en pensée - mais j'ai beaucoup de mal à m'y tenir. Le fait qu'elle soit à ce point contre notre relation - et nos choix de vie - me rend dingue et me blesse, parce que même s'il ne montre rien, je sais que Romeo n'est pas indifférent. Qu'elle lui fait du mal et visiblement, elle s'en moque. C'est peut-être même le but. Je fais de grands yeux à mon petit ami en espérant que le scandale n'éclate pas mais il ne m'observe pas, je ne suis d'aucune utilité. J'aimerais juste être à côté de lui pour pouvoir le toucher et le calmer, mais tout le monde a pris soin de nous séparer. Je me retiens de soupirer de soulagement lorsque sa grand-mère le coupe dans son élan et la remercie mentalement d'envoyer Madison hors de notre vue pour quelques minutes. Mon soulagement ne dure qu'un quart de seconde. « Elias, cela vous gênerait-il de lui donner un petit coup de main ? » Je l'observe incrédule comme si elle me demandait la lune. Silencieux, mon regard passe de Romeo à sa grand mère à plusieurs reprises pendant qu'il tente de prendre ma place et qu'elle lui donne tous les arguments pour ne pas le faire. Dans le genre mamy-mêle-tout, la sienne décroche la palme d'or... J'imagine que ça a ses avantages parfois mais dans ce cas-ci, je ne vois pas en quoi ça va pouvoir nous aider. « Bien sur. » Mon ton est complètement détaché, je me lève sans broncher et suis les pas de Madison comme si je me rendais à l'abattoir.

En entrant dans la cuisine, je passe une main derrière ma nuque que je gratte nerveusement. J'aime de moins en moins cette soirée... Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas sauté sur l'occasion quand Romeo a proposé qu'on annule. « Je suppose qu’elle t’envoie me donner un coup de main ? Tu n’as qu’à t’occuper du pain » A vos ordres, chef. Je meurs d'envie de faire autre chose juste pour le plaisir de la contre-dire mais je laisse mon arrogance de côté et m'y attelle docilement sans un mot ou un regard à son égard. Ne pas entrer dans son jeu mesquin est on ne peut plus difficile, j'ai horreur de la laisser s'en prendre à nous sans la moindre réaction mais je ne veux lui donner aucune raison de m'en vouloir. Elle finira bien par l'accepter et se rendre compte d'à quel point elle a été injuste avec nous. Et sa culpabilité sera ma petite victoire... si elle se pointe un jour. « Ecoute Elias. Je sais que tu dois me prendre pour la pire des garces. Mais le fait est que je me fais beaucoup de soucis pour Roméo… et je … » J'inspire profondément et pose le couteau que j'ai à la main en levant les yeux vers elle, impassible. Le fait qu'elle cherche à me parler sincèrement me donne une lueur d'espoir que je ne la laisse pas entre-voir. « Est-ce que tu l’aimes ? » Mon corps se raidit et je plisse les yeux pour l'examiner en attendant le piège. Car peu importe ma réponse, dans son attitude, je sais qu'elle ne va pas me prendre dans ses bras pour me souhaiter tout le bonheur du monde. « Parce que si c’est le cas, je pense que tu ferais mieux de partir… Que tu le veuilles ou non, tu mets son avenir en péril. Il a besoin de se trouver, besoin d’un travail dans lequel évoluer, besoin de fonder sa propre famille… tu as eu la chance de vivre tout ça… pas lui...  » Mon poing se serre tout comme ma mâchoire et je la fixe en silence. Elle a le don de savoir frapper ou ça fait mal, je lui accorde ce point. « Tu sais à quel point je t’apprécie, à quel point j’apprécie tes parents. Mais c’est de mon fils dont il s’agit. Et en tant que mère, je ne peux pas me permettre de rester inactive et laisser mon fils se perdre…  Est-ce que tu comprends ce que je cherche à te dire ? » Ce que je comprends, c'est qu'elle cherche à se justifier avec un pseudo amour maternel, quand sa seule motivation est de me voir sortir de la vie de son fils. « Se perdre ou ne pas suivre la petite vie bien tracée que vous lui avez prévu? Vous l'avez vu une seconde travailler au MI5? » Je me tais et inspire profondément en regrattant d'avoir hausser le ton. C'est exactement ce qu'elle veut mais malgré les années d’entraînements à travailler sur mes émotions, j'ai bien du mal à garder mon sang froid. « Romeo respecte et aime son père... mais ça ne veut pas dire qu'il doit marcher dans ses pas pour honorer sa mémoire ou pour vous plaire. C'était un bon agent, même s'il pense le contraire, mais il n'avait rien à faire là-bas. C'est juste pas pour lui. Je ne dis pas qu'être barman est le meilleur avenir qui soit mais si vous preniez le temps de lui parler et l'écouter, vous réaliseriez bien vite qu'il est plus épanoui maintenant qu'il n'y a quelques mois. » Je marque une pause et dégluti, sachant parfaitement que je perdais peut-être le peu de points que j'avais avec elle. « Je ne veux pas vous manquer de respect, je ne prétends pas le connaître en quelques mois mieux que vous, mais il a changé de voix parce que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour lui. » Il travaille, et je suis fier de lui et ce peu importe sa fonction. Je comprends tout à fait que du point de vue d'une mère, voir son fils devenir barman après avoir eut un poste important peut faire peur, mais  il avait fait le bon choix. Détournant les yeux un instant, je reporte finalement mon attention sur elle et m'humecte les lèvres. Le défendre était une chose, répondre aux accusations - ou plutôt aux requêtes - de Madison une autre. « J'ai jamais voulu être un frein dans sa vie... Je ne veux pas le priver de vivre quoi que ce soit, surtout pas d'être père...  Mais vous pensez qu'il sera plus heureux avec une fille quelconque? Parce que vous pouvez me trouver égoïste ou narcissique de dire ça mais je ne pense pas que quelqu'un puisse tenir à lui comme je le fais. Je l'aime. Et je serai là pour l'aider à se trouver, peu importe le temps que ça prend. Son bonheur sera toujours ma priorité avec Noam. » Je m'arrête et déglutis. J'aurais voulu lui dire tout ça à lui plutôt que de balancer à sa mère tout ce que j'ai sur le cœur pour justifier notre relation. Je me garde bien de lui faire une déclaration par peur de le voir partir en courant et je réalise petit à petit que c'est malsain. « Je comprends vos inquiétudes mais je ne vais nul part. Et s'il veut un jour être papa, il le sera. » Mais nous n'en sommes pas là ! On sort ensembles depuis quelques mois à peine et aussi accro à lui sois-je, nous ne parlons pas encore des solutions pour fonder notre famille. Ce n'est pas à la page aujourd'hui, ça ne le sera peut-être pas demain mais si un jour il le mentionnait, on trouverait une solution. Je reprends le couteau et me concentre sur le pain en espérant que la conversation est close. Je veux juste retourner au salon au plus vite et le retrouver. Manger et partir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 14 Jan 2015 - 15:08 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_inline_nfep0evceI1rgyigyElias ne comprend pas. Il ne comprend pas à quel point cela peut faire mal,  à quel point cela peut faire peur de voir son enfant se perdre, s’égarer ou se gâcher. Noam est encore jeune et malléable, peu importe ce qu’il adviendra, Elias saura le contrôler, lui dire quoi faire ou ne pas faire… Mais une fois Noam adulte, il perdra ce privilège, il perdra ce sentiment de sécurité. Il lui sera impossible de lui dire quoi faire, impossible de lui dire quoi dire. Ne restera plus que la peur. La peur de le voir prendre de mauvaises décisions, la peur de le perdre à tout jamais. Alors certes Romeo n’est plus en âge de recevoir des ordres de sa mère, certes il est assez grand pour faire ses propres décisions, mais si Elias doit se souvenir d’une chose, c’est qu’une mère reste une mère. Et Madison aura toujours son mot à dire et ce, qu’il soit positif ou négatif. Car Madison en vie, elle ne cessera jamais de s’en faire pour son fils... « Se perdre ou ne pas suivre la petite vie bien tracée que vous lui avez prévu? Vous l'avez vu une seconde travailler au MI5? »  Non et je n’en aurai jamais l’occasion. C’est ce que Mandy aurait voulu répondre. En ajoutant qu’elle n’avait jamais été le genre de mère à tirer des plans sur la comète. Car si Madison avait eu à choisir sa vie, elle ne se serait surement jamais imaginée veuve, abandonnée par un mari bien trop téméraire et un fils aux tendances maniaco-dépressif. « […] Je l'aime. Et je serai là pour l'aider à se trouver, peu importe le temps que ça prend. Son bonheur sera toujours ma priorité avec Noam. »  A défaut de comprendre, Elias semble sincère. Mais, contrairement à ce que semble croire Elias, l’amour n’est pas toujours le plus important. Romeo, comme n’importe quel être vivant, a besoin de beaucoup plus. Il a certes besoin de se sentir aimer mais il a surtout besoin de s’aimer lui-même. Et ce n’est surement pas en travaillant dans un bar rempli de gamins à moitié nus qu’il arrivera à s’affirmer. « Je comprends vos inquiétudes mais je ne vais nul part. Et s'il veut un jour être papa, il le sera. » Mandy aimerait bien y croire. Elle aimerait passer l’éponge, oublier toute cette histoire et se laisser aller à lui faire confiance, à lui céder son fils et toutes ses attentes, mais c’est impossible. Pour la simple et bonne raison qu’elle en est incapable. D’abord parce qu’elle refuse de perdre son fils et ensuite parce que quelque chose, au plus profond d’elle, refuse de croire que leur histoire puisse un jour marcher. Mais puisqu’Elias y croit, puisque Romeo y croit, pourquoi ne pas leur laisser le bénéfice du doute ? Elle n’aura qu’à attendre. Attendre le jour où tout ça volera en éclat. Et ce jour-là, elle sera là pour ramasser les morceaux. « Si tu le dis… » Finit-elle par ajouter avant d’attraper le plat qu’elle venait de sortir du four. « On devrait y retourner avant que Romeo se fasse du souci pour toi. » Ne voulant pas faire trainer les choses, elle finit par se diriger vers la salle à manger mais finit tout de même par s’arrêter au niveau d’Elias. « Tu devrais apprendre à connaître mon fils avant de lui promettre monts et merveilles. La question n’est pas de savoir s’il veut être papa… tout simplement parce qu’il le veut déjà. Il suffit de le voir avec ton fils pour s’en rendre compte. » Puis, sans un mot, elle reprend la marche se fichant de savoir si elle était suivie ou non par ce beau-fils qu’on cherchait à tout prix à lui imposer.

+ + +

Les yeux rivés vers la cuisine, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer ce qui est entrain de s’y passer. J’espère juste qu’Elias sera assez malin pour ne pas se faire avoir. Je n’ai aucune envie de le perdre, pas maintenant, pas tout de suite. Je ne me suis jamais aussi bien senti de ma vie et je refuse de voir tout ça disparaître. « Tu devrais être un peu plus gentil avec ta mère Romeo, elle se fait beaucoup de souci pour toi tu sais. » Depuis quand est-ce que ma grand-mère défend ma mère ? Elles ont beau s’apprécier, ma grand-mère n’a jamais été du genre à mettre ma mère sur un piédestal. Limite un peu énervé par tout ce qui est entrain de se passer, je finis par lâcher : « Peu importe. Elle n’a pas à intervenir dans ma relation avec Elias. » Ma grand-mère grimace et finit par reporter son attention sur Noam qui continue de marmonner tout en prenant un malin plaisir à malmener mes oreilles. Pour le coup, je suis presque reconnaissant envers Noam et tout la mignonitude qu’il dégage. Mais c’est sans compter Billy qui revient à la charge en se redressant. Faut dire que je l’avais presque oublié celui-là tellement il se faisait distant… « C’est ta mère Romeo, elle se permet d’intervenir quand elle voit que ça devient sérieux… Elle t’a laissé tranquille avec tes autres aventures, mais puisque tu as invité Elias et son fils ici, elle a supposé que cette relation allait bien au-delà d’une simple… histoire de cul.  »  Voir Billy se rangeait du côté de ma mère ne me surprend qu’à moitié. Je ne sais pas trop ce qu’il cherche, ou ce qu’il attend, mais s’il croit avoir une chance de la sauter, il se met le doigt dans l’œil. Ma mère a beau être une peau de vache en ce moment, elle n’a rien d’une trainée… et faut être une trainée pour coucher avec le meilleur ami de son défunt mari. Un titre qui ne lui donne aucun droit de jugement sur ma vie quel qu’elle soit. « Depuis quand mes relations l’intéressent ? » Mal à l’aise, Billy se remue sur son fauteuil en cherchant un moyen de m’atteindre, un moyen de me faire entendre raison. Il peut toujours courir, il n’y arrivera jamais pour la simple et bonne raison que je n’ai rien à me reprocher. C’est elle qui m’a levé la parole, elle qui m’a chassé de sa vie. « Malgré tout ce que tu peux penser d’elle, Romeo, elle se soucie de ce qui pourrait t’arriver. Elle veut juste ce qu’il y a de mieux pour toi. Es-tu au moins sûr de ce qu’il ressent ? Parce que peu importe ce que tu dis, ta mère reste convaincue que tout ça va mal finir. » Et depuis quand ma mère est-elle capable de voir l’avenir ? Pour le coup, j’ai juste envie de lui mettre mon poing dans la figure mais je me retiens. D’abord parce que ça ne serait pas très agréable point de vue éthique et ensuite parce que Noam m’en empêche. « Je ne pense pas que Mandy soit bien placée pour… » Commence ma grand-mère avant que je ne la coupe. « Peu importe ce qu’il ressent, peu importe ce qu’il pense de moi ou ce qu’il attend de moi si moi j’ai des sentiments pour lui… En fait, c’est même la première fois que j’ai des sentiments pour qui que ce soit. Et si ça vient à se terminer pour une raison ou pour une autre, j’aimerais pouvoir me dire que j’ai au moins eu la chance de vivre ne serait-ce qu’un jour avec lui et ce, malgré tout ce que ma mère aurait pu me dire… » Quand je finis par me taire, tous me regarde d’un air ébahi. Est-ce que j’ai dit quelque chose de mal ? De ce que je me souviens, j’ai juste dit ce que j’avais sur le cœur. A côté de moi, ma grand-mère me sourit et me tapote l’épaule comme si je venais de gagner un lot dont j’ignorer l’existence. « Et tu as bien raison mon chéri. » Au moins une qui comprend… deux si on compte Charlie et la façon dont elle a de me regarder. « Oh, on dirait que le repas est servi… » Surpris, je lève les yeux vers Elias et ma mère qui s’affaire à tout installer sur la table. L’estomac en vrac, j’en viens à me demander s’ils étaient là durant mon petit monologue. J’espère que non. Parce qu’à choisir j’aurais préféré lui dire tout ça les yeux dans les yeux… « Romeo ? Tu viens ? » Lance finalement Charlie qui s’est empressée de se mettre à table à l’instar de tout le monde. Un peu perdu, je finis par me relever et me dirige droit vers Elias. Hors de question que je passe le reste de la soirée autre part qu’à côté de lui. Une fois à ses côtés, je ne me gêne pas pour lui embrasser le crâne avant de poser Noam sur ses genoux. J’aurais aimé le prendre à part, pour qu’on puisse parler, pour savoir ce qu’il s’était dit dans la cuisine… mais c’est impossible, pas quand tout le monde nous fixe du regard. Du coup, je me contente d’un « Est-ce que ça va ? » Au moins il n’est pas revenu avec un nez ou une main cassée. On a beau dire ce qu’on veut de ma mère, elle sait se défendre. « Elias, je ne sais pas vous mais je suis plus qu’heureuse de vous avoir à ma table ce soir. C’est assez rafraichissant de ce dire que Romeo a fini par trouver quelqu’un digne de confiance… »  Pour le coup, je ne peux m’empêcher de lancer un regard vers ma mère qui fait mine de ne pas me voir. La connaissant, elle doit maudire mamie pour tout ça. « A Elias et Romeo ! » lance finalement Charlie comme si elle s’attendait à ce que tout le monde lève leurs verres en criant tout en chœur. Avec un sourire perplexe, ma grand-mère finit par lever son verre. « Comme elle dit. » Personnellement, je ne sais pas trop où me situer. Du coup, je me contente de fixer Elias et force un sourire. J’ai limite l’impression de l’avoir mené droit en enfer… « Sinon, Elias, avez-vous prévu d’avoir des enfants d’ici les prochaines années ? C’est que je  commence à me faire vieille vous savez, j’aurais aimé pouvoir profiter de mes arrières petits enfants… » Moi qui avait pris le temps de boire, je me retrouve à tout recracher par le nez, glamour…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 28 Jan 2015 - 22:13 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_nfehuqnQi51ree86mo4_250Le fait de devoir me devoir - ou plutôt défendre notre couple - a tendance à m'énerver et à me mettre au plus bas de temps en temps. Aujourd'hui, c'est la colère qui prend le dessus... et quand bien même, il est hors de question qu'elle réalise que ses mots m'atteignent. C'est sans doute ce qu'elle cherche après tout, nous faire peur, nous décourager... Malheureusement pour Mandy, ce n'est pas prêt d'arriver. Je peux comprendre ses inquiétudes mais cela ne veut pas dire que je les partage ou vais changer quoi que ce soit à notre relation pour lui permettre de mieux dormir la nuit. Toujours est-il que j'ai parlé bien trop, comme d'habitude, hors le seul à qui je pourrais éventuellement avoir à me justifier sur mes sentiments restent Romeo - et je ne pense sincèrement pas avoir à le faire. Ce que je ressens pour lui est plutôt clair. « Si tu le dis… » Je le prends comme un " tu me gaves mais abandonnons " et j'ai l'impression d'avoir gagné l'espace d'une seconde. Elle doit se dire que le temps lui donnera raison, et j'ai confiance en nous pour que ça ne soit pas le cas. « On devrait y retourner avant que Romeo se fasse du souci pour toi. » Je lui adresse un simple signe de tête positif : on est enfin d'accord sur quelque chose. Comme quoi... « Tu devrais apprendre à connaître mon fils avant de lui promettre monts et merveilles. La question n’est pas de savoir s’il veut être papa… tout simplement parce qu’il le veut déjà. Il suffit de le voir avec ton fils pour s’en rendre compte. » Mandy 1, Elias 0. Je grince des dents et me contente de prendre les plats pour les amener à table, à défaut de pouvoir lui les lancer au visage. Mon petit-ami a beau ne pas apprécié le comportement de sa chère maman, je doute qu'il approuve que je passe mes nerfs sur elle.

* * *

« ... première fois que j’ai des sentiments pour qui que ce soit. Et si ça vient à se terminer pour une raison ou pour une autre, j’aimerais pouvoir me dire que j’ai au moins eu la chance de vivre ne serait-ce qu’un jour avec lui et ce, malgré tout ce que ma mère aurait pu me dire… » Je déglutis péniblement et l'observe même s'il n'a aucune idée de ma présence. Romeo n'est pas du genre à s’étaler sur ce qu'il ressent, ce qui fait de moi le petit ami misérable qui chercher des preuves qu'il tient à nous la plupart du temps. Le petit ami qui se retient de dire ce qu'il pense aussi, de peur de le voir partir en courant. Quand le regard de Charlie, Billy et sa grand-mère se posent sur moi, Romeo fini par se retourner et nous remarquer et je me détourne dans un sourire en prétendant m’intéresser à la table. Je ne veux pas qu'il sache que j'ai tout entendu, qu'il se sente pris sur le fait accompli mais je me sens beaucoup mieux qu'il n'y a deux minutes. Et aussi mesquin soit-il, je jubile de voir Mandy encore plus dépitée, puisqu'elle a tout entendu tout comme moi. Je suis rassuré de le voir s'installer à côté de moi et, après avoir passé mon bras droit autour de la talle de Noam pour bien le tenir, je pose mon bras gauche sur sa cuisse jusqu'à ce que je trouve sa man que je serre légèrement. J'essaye d'éviter toute démonstrations d'affections devant les familles mais c'est le moins que je puisse faire, sachant que je me retiens de l'embrasser encore et encore. « Est-ce que ça va ? » Je lui adresse un sourire qui se veut rassurant et reporte mon attention sur le reste de la table en silence. Qu'est ce que je suis censé répondre alors que tout le monde nous écoute de toute façon? « Elias, je ne sais pas vous mais je suis plus qu’heureuse de vous avoir à ma table ce soir. C’est assez rafraichissant de ce dire que Romeo a fini par trouver quelqu’un digne de confiance… » Je lui adresse un sourire, à la fois heureux et mal à l'aise qu'on en revienne à notre histoire. J'aimerais juste qu'on se concentre sur le repas, qu'on passe à un autre sujet - même à la météo! - plutôt que d'être l'animal de foire du jour. Encore une fois, c'est normal... mes parents continuent de m'en parler dés qu'ils en ont l'occasion. Mais ça m'ennuie malgré tout. J'ai l'impression que personne ne parvient à nous voir comme un couple normal et, même si ça part d'une bonne intention, Charlie e fait que l'accentuer en levant son verre à notre santé. J'ai du raté le moment ou on a annoncé nos fiançailles j'imagine... Je souris à cette pensée, exaspéré et fatigué. Le mode silencieux, des sourire à la pelle... pourquoi pas, ça me permettra peut-être de survivre à cette soirée. Et à manger en paix. « Sinon, Elias, avez-vous prévu d’avoir des enfants d’ici les prochaines années ? C’est que je  commence à me faire vieille vous savez, j’aurais aimé pouvoir profiter de mes arrières petits enfants… » Je lève les yeux vers elle ébahi avant et me retient de me retourner vers Romeo pour voir sa tête. Qu'est ce qu'ils pensent tous? Qu'est ce que je suis censé faire? Me débrouiller pour qu'il soit papa après deux mois et demi de relation? J'en viens à me demander s'il n'a pas mentionné clairement à sa famille son envie d'avoir des enfants rapidement, en omettant de m'en parler... Ce que je ne lui reprocherais pas, parce que personne ne parle bébé après si peu de temps, à moins de vouloir faire fuir l'autre ! Sincèrement s'il avait ramené une fille enceinte après deux mois, je doute que la nouvelle aurait été accueillie avec des applaudissements. Sans m'en rendre compte, j'ai lâché sa main pour enrouler mon deuxième bras autour de la taille de Noam... C'était à peine exagéré quand je disais que ce soir, il était ma bouée de sauvetage. « Vous plaisantez? Vous avez encore de belles et longues années devant vous. » Tous les regards sur moi, je sais que mon silence et mon humour ne sont pas la réponse attendue et je me racle la gorge sans savoir ce qu'ils attendent de moi. Ce qu'il attend de moi. Car honnêtement, ne pas leur fournir la réponse qu'ils attendent tous m'est égal... J'aimerais juste savoir ce que Romeo attend de moi. Je le saurais, si on avait eut une chance d'en parler entre nous avant que je me retrouve devant le fait accompli. « Nous n'avons rien de prévu pour l'instant. » J'insiste sur le nous, car cette décision ne viendra pas de l'un ou de l'autre. « Je viens d'une famille très nombreuse, il me faudrait 4 jours pour vous dessiner mon arbre généalogique... J'ai été élevé avec mes 3 soeurs qui sont les personnes les plus importantes pour moi et...  J'espère pouvoir donner la même chose à Noam. » Je parle trop, comme d'habitude, mais je choisi soigneusement mes mots. J'essaye de ne pas faire sonner ça comme une annonce définitive, comme quelque chose sur lequel je ne reviendrai pas... mais si je dois répondre honnêtement, oui je veux plusieurs enfants. « Mais on a tout le temps pour y penser et en discuter. » Autrement dit : on ne l'a pas encore fait, merci de ne pas revenir sur le sujet. J'hésite à rappeler à tout le monde à quel point notre relation est récente mais je m'abstiens. Il ne manquerait plus qu'ils prennent ça dans le sens ou je doute de nous, ce qui n'est pas le cas. C'est naïf, certes, mais je sais qu'il n'y aura personne d'autres que lui à présent. Je me tourne vers Romeo et contient l'envie de le toucher à nouveau, sans savoir si c'est ce qu'il attendait comme réponse... Il y a tellement de tensions dans l'air que j'ai l'impression que tout le monde peut exploser à tout moment. Pas angoissant du tout.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 9 Fév 2015 - 11:39 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_inline_nfep0evceI1rgyigyLe visage à moitié caché derrière les mains, j’essaie tant bien que mal de retrouver l’usage de mes poumons. Je ne sais pas trop ce que ma grand-mère cherche à faire mais si elle essaie de me tuer, je dois bien avouer qu’elle est à deux doigts d’y arriver. Jamais, jamais je ne me suis senti aussi mal de toute ma vie. En face de moi, Charlie pouffe de rire, elle même sans doute assez surprise par la question de grand-mère. En même temps, qui pose ce genre de questions ? Elias et moi sommes ensemble depuis à peine quelques mois et jamais, jamais il ne m’est passé à l’esprit qu’on puisse un jour aborder ce genre de sujet. Car sérieusement, comment deux gars pourraient parler enfants sans parler du comment s’y prendre ? Personnellement, je suis pour l’adoption mais qui dit adoption, dit mariage et qui dit mariage dit promesse… Deux choses pour lesquels je ne suis définitivement pas encore prêt. Après, rien ne dit que ça ne sera pas le cas dans un ou deux ans… juste pas maintenant… « Vous plaisantez ? Vous avez encore de belles et longues années devant vous. »  Pour le coup, j’avoue avoir un profond respect pour Elias. J’ai beau avoir un sacré sens de l’humour, je n’y aurais jamais pensé à celle-là. Reste plus qu’à espérer que grand-mère laisse tomber l’affaire en acceptant le pseudo compliment qu’Elias venait de lui faire. Mais vu le silence qui règne autour de la table, j’avoue ne pas trop y croire. « Nous n'avons rien de prévu pour l'instant. »  Autour de la table, les réactions sont diverses et variées ; passant de la déception au soulagement. Déception pour ma grand-mère, soulagement pour Charlie qui semblait légèrement inquiète à l’idée de me voir perdu au milieu d’une mini-colonie de vacances. Faut dire qu’elle et son frère n’ont jamais caché leur aversion pour les enfants.   « Je viens d'une famille très nombreuse, il me faudrait 4 jours pour vous dessiner mon arbre généalogique... J'ai été élevé avec mes 3 soeurs qui sont les personnes les plus importantes pour moi et...  J'espère pouvoir donner la même chose à Noam. »  Pour le coup, je ne peux pas m’empêcher de sourire. D’abord parce que j’ai toujours trouvé ça attachant, la façon dont je vois les Hanwell ; soudés et solidaires quoi qu’il advienne. Ensuite, parce que l’image qu’Elias se fait de la famille se rapproche plus ou moins de l’idée que je m’en fait moi-même. Je ne dis pas que je serais prêt à élever une équipe de football au complet mais on n’en est pas loin. J’imagine que toutes ses années à errer seul chez ma mère ont fini par me donner des envies de fratrie... Heureusement pour nous, la conception naturelle n’est pas envisageable. Je dis heureusement, parce que je serais capable de passer mes journées à les créer. On se retrouverait noyés sous une tonne de gamins aux noms les plus improbables fautes de pouvoir les nommés deux fois de la même manière… « Mais on a tout le temps pour y penser et en discuter. »  C’est normal que je me mette à être fier de lui ? Pas que ça ne soit pas le cas avant mais j’ai juste l’impression d’avoir touché le jackpot. God que c’est pathétique… j’ai limite l’impression d’être devenue une de ses adolescentes qui passent le plus clair de leur temps à vanter les mérites de leurs petits-copains. « Moi, mon copain, il est beau et il a des abdos ! » « Ouais bah ta gueule, le mien sait remettre ma grand-mère à sa place ! » Et voilà que j’ai envie de m’envoyer en l’air maintenant ! Les yeux rivés sur Elias, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un sourire en coin. Le fait est qu’il m’existe sur ses airs de gendre parfait…   « Je vois… j’imagine qu’on va devoir attendre… et vous… »  Commence ma grand-mère d’un air profondément déçue. Depuis quand ma grand-mère s’amuse-t-elle a se donner des airs de tragédienne ? « Et si on parlait de quelque chose d’autre hein ? »   Parce que là je commence sérieusement à saturer. Et pour être tout à fait franc, je suis à deux doigts d’attraper Elias et Noam et de me tirer. Surpris par mon ton plus autoritaire que je ne l’aurais voulu, ma grand-mère et Charlie se mettent à me fixer avec des yeux ronds. Fatigué, je finis par souffler un grand coup en guise d’excuse et me remet à boire mon verre. Heureusement pour moi, Charlie ne tarde pas à comprendre mon malaise et se la joue sauveteuse. « J’ai eu Zachary en facetime hier soir, il a dit que… »  Et la voilà partie raconter la vie de Zachary et du reste de la famille Davenport. Après chaque nouveau prénom, elle fait une pause pour expliquer à Elias du comment on est reliés. Dans l’ensemble, je trouve ça mignon. Pour la première fois depuis le début de la soirée, j’ai l’impression d’être de retour chez moi.

+ + +

Le reste de la soirée se passe approximativement de façon normale ; Charlie et Grand-mère partagent le temps de parole. Ma mère prend le risque de prendre la parole de temps en temps (sans pour autant s’adresser à nous) et Billy passe le reste de la soirée en se contentant de pouffer de rire. Elias et moi prenons la parole quand on y est obligé. Personnellement, je passe la soirée à le bouffer des yeux et à le toucher dès que je le peux. Une fois la table débarrassée et la vaisselle faite par Charlie et moi, je décide qu’il est plus que temps d’y aller. Noam fatigue et moi aussi. Sans tergiverser, j’embrasse ma grand-mère et ma cousine, donne une accolade à Billy et ignore ma mère qui prend tout de même la peine de remercier Elias pour sa venue. « Romeo ? Tu as une seconde avant de partir ? »  Je regarde ma grand-mère non sans un froncement de sourcil. « Ok… » Je fais signe à Elias de partir devant et retourne vers ma grand-mère qui semble vouloir me parler en ce mettant à l’écart du reste de la famille restée dans le living room. « Je suis contente pour toi mon chéri. »  Haussement des sourcils. Le ton qu’elle prend, j’ai limite l’impression d’avoir annoncer mon mariage. Je me contente de sourire, elle m’embrasse, me recoiffer et m’ordonne de rejoindre Elias. Pour le coup, j’avoue être assez perplexe. Dehors, Elias a eu le temps d’installer Noam et de prendre place côté passager. Heureusement pour eux, j’ai eu le temps de décuver. Gelé et tétaniser par la petite marche nécessaire entre la porte et la voiture, je finis par m’installer à ma place. Pendant une microseconde je prends le temps de réfléchir à tout ce qui vient de se passer et je ne peux pas m’empêcher de souffler dans un rire à moitié retenu. « Eh bien… c’était une bonne soirée… »  Et c’est dit non sans une certaine ironie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 17 Fév 2015 - 16:02 par Invité
They just don't know you like I do

ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞  Tumblr_nfehuqnQi51ree86mo4_250Le sourire de Romeo m'apaise. Si je n'ai pas donné la réponse attendue par tout le monde, qu'un peu de déception flotte dans l'air - et beaucoup de soulagement -, lui semble plutôt d'accord avec ce que j'ai pu dire. Si ce n'est pas le cas, il fait au moins semblant ce qui m'apporte un peu de soutient moral dont j'ai grandement besoin. J'ai remis une bonne partie de ma vie en question pour lui, sentiments ou non, il m'a fallut un certain temps d'adaptation et non, je n'ai pas pensé à lui demander ce qu'il envisageait pour notre futur. On a encore tout le temps... La plupart des couples n'envisagent plus de se retrouver parents avant la trentaine, à moins que le bébé soit un accident - bonjour Noam. J'ai beau avoir l'impression d'être avec lui depuis toujours par moment, sur de nombreux points, on doit encore apprendre à se connaître et c'est ma priorité pour l'instant. J'inspire profondément quand sa grand-mère repart à la charge et expire le plus discrètement possible quand Romeo la coupe. « Et si on parlait de quelque chose d’autre hein ? » Son ton me prend un peu de court mais je suis soulagé qu'il détourne l'attention. C'est pas comme si nous étions les seuls autour de cette table, ils doivent bien avoir d'autres sujets de conversations ! J'adresse un bref sourire de remerciement à Charlie lorsqu'elle lance tout le monde sur la vie des Davenport down under et écoute attentivement en tentant de me rappeler qui est qui au fur et à mesure qu'elle mentionne certains membres de la famille.

+ + +

Quand Romeo décide qu'il est temps de partir, je ne mets pas bien longtemps à emmitoufler Noam et passer ma veste à mon tour. Ça n'a pas été la pire soirée du monde mais tous mes nerfs sont tendus comme des fils de fer et je dois avouer être soulagé qu'on s'échappe. Mon estomac me fait encore plus mal qu'avant notre arrivée et j'ignore si c'est ce que j'ai pu manger ou le stress, voir un mélange des deux. Je serre la main à Billy et embrasse tout le monde, y compris sa mère, même si je reste le plus distant possible. Lui tendre la main me semble juste complètement ahurissant, quand on sait qu'elle me serrait dans ses bras comme si j'étais son propre fils il y a quelques mois à peine. « Romeo ? Tu as une seconde avant de partir ? » Je lui adresse un pâle sourire et espère qu'il ne va pas avoir une remarque supplémentaire : si j'en ai eut pour mon compte ce soir, je ne suis pas le seul. J'attache Noam dans son siège et m'installe en allumant le moteur pour pouvoir mettre le chauffage en route avant de me tourner vers le petit. « Pendant que papa passe à l’interrogatoire, monsieur Noam a tout les compliments du monde. » Je souris et le chatouille avant de reprendre ma place correctement quand mon petit ami parviens à la voiture. « Eh bien… c’était une bonne soirée… » Je m'appuie contre l'appuie tête et la tourne vers lui en posant une main sur sa cuisse. « On s'en sort tous vivants, c'est le principal. » Je lui adresse un sourire se voulant rassurant : je ne veux pas qu'il sache à quel point ce dîner ma stressé, même si c'était assez flagrant.   « Je suis déçu... Ta mère m'a demandé de te quitter si je t'aimais. Pour ton bien... Elle ne m'a même pas proposé un petit chèque pour le faire. Ça marche comme ça dans les films pourtant. » Je fais une petite moue et lève les épaules, l'air faussement déçu. Elle peut mettre son argent au même endroit que ses doutes et réflexions. Je détourne la tête un instant pour regarder à ma droite : ils ont du se lasser de ne pas nous voir démarrer, car ils sont tous rentrés. J'inspire profondément et me tourne à nouveau vers lui, mon coeur s'emballant encore plus que durant toute cette soirée. « Je t'aime. » Murmurè-je. Je pince les lèvres et ne le quitte pas des yeux malgré l'envie irrépressible de fuir sa réaction. J'ai l'impression de m'ouvrir encore plus à lui, ce que j'essaye de ne pas faire depuis le début de peur de le voir paniquer.  Le pire est que je me sens désolé de lui dire... Désolé de franchir cette barrière invisible alors qu'il ne m'a absolument pas demandé de le faire. « Mais je n'vais nul part. » Un sourire sincère prend place sur mon visage cette fois-ci : il ne manquerait plus qu'il pense que sa mère a gagné. Tant qu'il n'essaye pas de se débarrasser de moi de lui même, je ni'rai nul part. N'attendant pas une réponse de sa part - et surtout pour ne pas qu'il se sente forcer à m'en fournir une - je me penche pour l'embrasser en laissant ma main se perdre dans ses cheveux et sa nuque. Je me sens instantanément beaucoup mieux, m'étant gardé de toute démonstration d'affection trop évidente devant ses proches. Si Noam n'était pas avec nous... bref. Je souris contre ses lèvres et me détache, reportant toute mon attention sur la route pour ne pas qu'il pense que j'attends quoi que ce soit en retour. Pour ne pas constater son envie de fuir en courant, peut-être aussi. « Go. On s'est assez éternisé. »  Je lance en frappant doucement sa cuisse avant de récupérer mes mains et les garder chez moi. « J'ai dormi tout l'aller, tu veux que je conduise pour le retour? » C'est un peu tard pour y penser mais ça ne me dérange pas, loin de là. J'ai toujours eut l'image de la famille ou monsieur conduit et le fait qu'il soit pratiquement toujours au volant a quelque chose de... dérangeant. C'est con mais ça me frappe soudainement. Aussi sentimental que je puisse être, je n'ai pas signé pour devenir madame, même si ça m'a bien arrangé de pouvoir dormir sur le premier trajet. Mais bon, on a pris sa voiture et non la mienne, ce qui est sans doute plus rationnel pour expliquer qu'il soit celui qui mène la danse - ou la voiture - plutôt que mes idées tordues.  
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» Dont trust the bitch ft Selyse
» romelias ✻ what goes around comes around.
» I know I'm not the only one ☥ Romelias
» This is how we do ! " Romelias " [HOT]
» Romelias ✻ I crash and I break down

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-