never can say good bye ▽ Dex'

C'est surement affreusement égoïste de ne pas vouloir p le partager avec une autre femme alor sque moi il me partageait avec son propre frère. J'ai bien conscience que la jalousie, voir ma possessivité ne devrait pas être mais c'est plus fort que moi. C'est moi qui est besoin de lui, et j'aimerais pouvoir être celle qui 'laide à surmonter la perte de son frère mais peut-être qu'il va aller la retrouver et se blottir dans ses bras. J'avoue que la cette idée me tort le coeur et je déteste l'imaginer en train de faire ce qu'il est en train de me faire, se prendre une fille contre lui.. non je ne veux pas de ça, je n'aimerais pas et je crois que c'est malsain de penser à ce genre de choses vu comme ça. Je ne devrais pas ressentir ça mais c'est trop tard. Et je culpabilise maintenant de l'avoir mis à l'écart.. je me rend compte qu'il y a cette distance entre nous.. cette distance je la déteste vraiment, vraiment. Je ne veux pas le perdre.. en plus il a l'air de plus en plus proche ailleurs.. enfin je veux dire.. s'il s'éloigne de moi c'est qu'il se rapproche d'elle non ? Il faut que je sache, parce que je me rend compte que je ne devrais pas être comme ça. Vraiment pas. Je lui pose la question, il faut que j'en ai le coeur net, il ne me dit rien alors il faut que je lui tire les vers du nez. Je veux savoir qui s'est pourquoi elle lui fait autant d'effet. J'inspire.. Son histoire semble triste, elle ne semble même pas au courant qu'il l'aime ou qu'il semble attiré par elle. Je trouve pas ça juste mais je préfère quand même, parce que je reste toujours peut-être la plus importante.. peut-être ? Je ne sais plus, pourquoi je pense à tout ça. C'est surement malsain. Dexter était le frère de Roman alors je ne devras pas le laisser être si proche Roman n'aimait pas.. mais si je me laisse faire je serais coller à Dex tout le temps. ça m'a manqué de ne pas être avec lui, j'ai l'impression qu'on est complémentaire.  Il remet une de mes mèches de cheveux en arrière, je ne dis rien, je souris légèrement à son grand sourire. " Je ne veux pas qu'on s'éloigne.. je suis désolée d'avoir mis de l'écart.. Roman était jaloux.." Je le regarde tristement. " Et tu m'oublieras lorsque ton histoire d'amour débutera. Je suppose qu'on n'est pas censé être ami toute une vie. " Je me lève sans le regarder ailleurs en pensant qu'il finira aussi par me laisser et que je me retrouverais seule avec mes naimaux au zoo en vieille fille. C'était peut-être ma destinée. J'ouvre le dressing et je choppe une boite en plastique. Je veux éviter les souvenirs, c'est ma manière de ne pas trop souffrir, Roman reste dans mon coeur. Je range ses affaires, les photos de la chambre.. il reste partout encore. Je file enfiler un truc.. un jogging et un débardeur. " On aurait dû aller chez toi, j'ai l'impression qu'il va claquer la porte en bas et m'appeler.. je supporte pas ça. "

Sa main est réparée, pour le moment du moins. Elle me demande alors si je suis amoureux, une question bien étrange, à laquelle je ne m'étais pas vraiment attendu. Je lui répond la vérité, en lui épargnant quelques détails, parce que le jour est mal placé pour lui avouer, parce que c'est ça qui a tué Roman, oui parce c'est de ma faute s'il n'est plus là. Je ne veux pas qu'on s'éloigne.. je suis désolée d'avoir mis de l'écart.. Roman était jaloux.. Facile, maintenant qu'elle n'a plus que moi, elle n'a pas vraiment d'autre choix, je ne lui en veux pas d'avoir tout fait pour préserver sa relation avec mon frère, elle l'aimait plus que tout, elle voulait le protéger de ce lien si spécial qui nous unis, surtout qu'il était du genre jaloux le Roman. J'ai compris son choix et je ne lui en ai jamais tenu rigueur, j'ai seulement voulu le respecter alors j'ai envoyé moins de messages, puis je suis passé moins souvent, de fils en aiguilles, les choses ont dérapé sans que je ne puisse plus rien faire pour la récupérer. C'est rien. Et tu m'oublieras lorsque ton histoire d'amour débutera. Je suppose qu'on n'est pas censé être ami toute une vie.. rétorque t-elle, à la façon d'une enfant qui a peur de perdre son meilleur ami. La différence se situe peut être là entre nous, jamais je ne la mettrais à l'écart, parce que je l'aime beaucoup trop pour ça, parce que je serais incapable de vivre quoi que ce soit avec quelqu'un d'autre tant qu'elle est dans la pièce. Pour passer à autre chose, je devrais couper les ponts avec elle, d'une manière franche et lascive, et ça, j'en suis clairement incapable préférant souffrir comme un bleu pour une fille qui ne sera jamais mienne. Un véritable imbécile. Si tu penses pouvoir m'évincer comme ça, tu rêves. On se l'est promis non ? De toujours être là l'un pour l'autre.

Elle se lève d'un coup sec et commence à ranger le désordre qu'elle vient de créer dans l'appartement. On aurait dû aller chez toi, j'ai l'impression qu'il va claquer la porte en bas et m'appeler.. je supporte pas ça. Je me lève à mon tour et lui prend ce qu'elle a dans les mains pour le poser sur le lit. Tu feras ça plus tard. Je l'attire alors hors de la chambre et rejoins la cuisine. Manges, je suis sure que tu n'as rien avalé depuis des jours. fis je en lui posant l’assiette devant son nez. Je sais qu'elle aime ce que je prépare, elle me l'a dit à maintes reprises, elle n'a pas le choix de toutes manières, je resterais là jusqu'à ce qu'elle finisse ce plat. Manges, je te dis, et on ira dormir chez moi si tu préfères. Ca ne me gène pas, mon appartement est plus étroit mais reste très vivable et agréable, j'avais juste pensé qu'elle aimerait se retrouver chez elle, avec les affaires de son défunt mari. Après tout, ils vivaient ensemble depuis un moment maintenant, et même si les souvenirs son douloureux et rappelle tragiquement notre perte, ils sont agréables. Un paradoxe très déroutant face à la mort. Je me sers à mon tour une assiette et lui sourit. Lui remonter le moral, ça ne sera pas chose facile, mais je me suis promis de faire tout mon possible.

Cet écart c'est moi qui l'installe c'est de ma faute et je continue. Je continue de ne pas pouvoir souffrir. Je souffrirais si lui aussi le laisse pour une autre. Je le connais suffisamment pour savoir que cette fille lui plait beaucoup trop. C'est toujorus difficile de partager son meilleur ami. Je me rend compte que cela n'a pas dû être évident pour lui lorsque je lui ai annoncé ma relation avec son frère. J'ai été totalement égoïste. Je me rend compte que c'était une belle connerie de ne pas être aussi proche de lui avant. Il sait que je déteste m'engueuler avec les gens et Roman s'emporter lorsque je lui annonçais que j'avais dormi chez son frère ou que je déjeunais avec lui. Il était sacrément jaloux de son frère, du moins de notre relation. Je me suis faire une raison. Dexter ne semblait pas malheureux, je veux dire.. il n'a rien dit et lui aussi a semblé capitulé puisqu'il n'envoyait plus autant de message. C'est dingue comme je prend conscience des choses. Je m'accroche à lui et je peux comprendre qu'il le prenne mal, je l'ai limite repoussé et maintenant j'ai besoin de lui absolument. C'est minable dans un sens et c'est pour cela que je sors un truc un peu tragique. Je ne veux pas le forcer  rester avec moi et je sais qu'il se passera la même chose lorsqu'il aura réussi à avouer ses sentiments à cette fille qui le fait tourner en bourrique. Si je la connaissais je pourrais aller lui dire qu'on ne joue pas avec les sentiments des gens mais je ne veux pas non plus me mêler de ce qui ne me regarde pas. Je ne suis pas sûre que Dex' apprécie en plus. Je me lève sans le regarder, je suis agacée, par notre relation qui se perd et qui ne sera plus jamais la même et j'en ai marre. Je perds tout le monde. je devrais m'enfermer dans un couvent pour avoir la paix et faire voeux de silence. Il me rappelle notre promesse qu'on s'était fait il y a longtemps et qu'apparemment je n'ai pas su tenir. Alors forcément. Pourquoi lui la tiendrait, il n'est plus obligé de me supporter. Je suis insupportable en ce moment.. c'est blasant.. " Je n'ai pas tenu cette promesse, pourquoi tu en ferais autant ? " Je commence à vouloir enfermer les souvenirs de sa vie, je veux passer à autre chose et je ne veux pas vivre dans sa mémoire, j'ai l'impression qu'il va arriver d'une minute à l'autre en rentrant de son boulot et limite s'inquiéter comme un fou pour le bordel que je viens de mettre.

C'est pourtant Dex qui me retire la boîte de mes mains et la pose sur le lit. Je ferais ça plus tard apparemment. je le laisse me tirer dans la cuisine. Il faut que je mange d'après lui, il était parti me faire à manger tout à l'heure c'est vrai. Mais je n'ai pas faim. Je n'ai pas envie de me nourrir, j'ai juste envie de me foutre dans un lit pour me mettre en boule et ne plus bouger jusqu'à ce que tout cela passe. Je m'assois à la cuisine sur la chaise haute et il pose une assiette parfaite avec ce que j'aime devant moi. Je grimace, non, je ne veux pas manger, j'ai pas envie.. je me forcerais c'est sûr. Je veux juste qu'on passe à autre chose maintenant. Je ne veux pas ressassé la mort de mon fiancé. Il est mort.. et si je m'engouffre là-dedans et bien je suis mal barrée. Il me promet que si je mange on ira chez lui, il sait me faire le parfait chantage Je soupire et j'avale une première bouchée. Je continue sans faim pour lui faire plaisir, je lui dois bien ça. Je maigris vite. Et je finis finalement l'assiette, bien parce que c'est délicieux et que je n'ai pas envie de l'embêter. Je repousse l'assiette. " Donc voilà, on peut aller chez toi. J'ai mangé " Je le regarde et je ne sais pas quoi faire, j'ai l'impression que je vais tourner en rond ici.. " je vais pas rester ici. je peux pas. en plus c'est trois fois trop grand et tout est à lui, je vais laisser l'appartement à ta mère, elle en fera ce qu'elle désire, peut-être qu'elle évitera de penser que je vous aime pour votre argent. " Je ne dis pas ça du tout sur un ton légers. Je suis agacée, lessivée.. peinée j'ai juste envie d'être tranquille et de me retrouver un appartement à moi, je peux m'en payer un, je gagne pas mal d'argent. " de toute c'était tout à lui, je suis partie de chez mes parents pour ici. mes affaires tiennent dans une grosse valise. " Je parle trop et c'est lourd. J'attend qu'il est terminé son assiette pour aller faire la vaisselle. je les laisse sécher. Mais une fois terminée je me retourne. " tu sais ce qu'il m'avait demandé le soir de l'accident.. ? " des larmes remontent. La douleur dans les côte se relance sous le souvenir. Je regarde mon atèle au bras qui tient mon épaule et je soupire. " de devenir sa femme et il était si nerveux.. " je ne porte même pas la bague qu'il m'a offert, je ne peux pas et je n'ai pas envie. Je crois que le mieux c'est de passer à autre chose. " je culpabilise parce que je ne voulais pas le même mariage que lui, je voulais un truc stupide.. dans un pré avec des coquelicots une petite robe blanche etc.. juste nos proches.. et pas ce qu'il voulait, un truc avec 500 personnes. Et j'ai hésité, j'étais même pas sûre .. " et je m'embrouille dans ce que je veux dire. " tu te rappelles lorsqu'on était adolescent, qu'on sortait ensemble.. tu m'avais promis ce mariage, pourquoi t'as laissé tomber ? Je ne suis plus importante aujourd'hui tu vois, pour personne " J'ai juste envie de tout casser. Je détourne le regard de Dex regardant par la fenêtre donnant sur la rue active qui ne se doute pas qu'ici c'est la merde.

L'enterrement de Roman a été éprouvant pour tout le monde, ces émotions comme les miennes sont à fleurs de peau, elle se sent mal et se pose des millions de questions. C'est vrai, tout les rêves de la belle s'étaient réalisés, marié à l'homme qu'elle aimait, celui qui comblait ses moindres désirs, le voir partir de façon si brutale doit généré une douleur puissante et destructrice. Je n'ai pas tenu cette promesse, pourquoi tu en ferais autant ? De quoi parle t-elle, oui, elle s'était investie dans sa relation amoureuse, elle avait tout fait pour comblé celui qui partageait sa vie, rien à blâmer. C'est vrai, dans un sens, je lui en veux parce que je suis égoïstement jaloux de ce lien qui les unissait. Parce que ça aurait du être moi à ses côtés sur l'autel, lui passant la bague au doigt. Parce que j'avais laissé passé ma chance là où mon frère a su se montrer plus intelligent.  Tu te trompes, tu as toujours été là pour moi. Je lui adresse un sourire chaleureux. Je ne veux pas qu'elle doute de quoi que ce soit, elle était là à chaque fois que je m'engueulais avec mon père à propos de mon choix de carrière, elle était là quand je voulais simplement entendre le son de sa voix. Oui, on s'est éloignés physiquement, mais de mon côté, elle a toujours été la première dans mon coeur, et ça n'est pas près de changer.

Je lui demande de laisser ce bazar simplement parce qu'elle n'est pas en état de faire du rangement et encore moins du tri dans les affaires de celui qui faisait battre son coeur. Ce n'est pas le moment, aujourd'hui, elle est en deuil, alors elle peut se permettre de rester recroquevillé sur un fauteuil sans rien faire. Je l'oblige ensuite à manger un peu, elle n'a pas faim, je me doutes, elle n'est déjà pas une grosse mangeuse en temps normal, alors bon, les événements n'éveillent surement pas son appétit mais elle le fait en s'appliquant et mange. Donc voilà, on peut aller chez toi. J'ai mangé Un deal est un deal, je lui ai promis que je l’emmènerais après qu'elle ai fini son repas alors je vais m'exécuter sans rechigner, moi même, je préfère être chez moi, je dois avouer que ça m'arrange bien, trop de souvenirs de mon frangin dans cette pièce. je vais pas rester ici. je peux pas. en plus c'est trois fois trop grand et tout est à lui, je vais laisser l'appartement à ta mère, elle en fera ce qu'elle désire, peut-être qu'elle évitera de penser que je vous aime pour votre argent. Je souris lorsqu'elle parle de maman, c'est vrai qu'elle ne l'a jamais vraiment aimé, je n'ai jamais pu savoir si c'était parce qu'elle n'était pas du même monde ou simplement parce qu'elle avait mit le grappin sur ses deux fils.

de toute façon, c'était tout à lui, je suis partie de chez mes parents pour ici. mes affaires tiennent dans une grosse valise. Rester ici pour ressasser un passé révolu n'était pas la solution, c'est sur. Elle prend mon assiette pour la laver et je l'en remercie. Je me lève, m'apprêtant à récupérer mes affaires pour partir alors qu'elle reprend : tu sais ce qu'il m'avait demandé le soir de l'accident.. ? Oui je le sais, j'étais avec lui lors de l'achat de la bague. de devenir sa femme et il était si nerveux.. Je croise les bras, la tête baissée. Tu l'aurais vu le jour où on a acheté la bague, terrorisé à l'idée que tu refuses sa demande. Il t'aimait tellement. Il arrêtait pas de me répéter que je la connaissais mieux que lui et que je ferais un meilleur choix de bague que lui. C'est lui qui avait choisi la bague, pas moi, c'était malheureusement au dessus de mes forces.je culpabilise parce que je ne voulais pas le même mariage que lui, je voulais un truc stupide.. dans un pré avec des coquelicots une petite robe blanche etc.. juste nos proches.. et pas ce qu'il voulait, un truc avec 500 personnes. Et j'ai hésité, j'étais même pas sûre .. J'imagine bien la tête de maman s'il lui a parlé d'un mariage en petit comité, dans un champs. L'idée me fait sourire alors qu'elle reprend : tu te rappelles lorsqu'on était adolescent, qu'on sortait ensemble.. tu m'avais promis ce mariage, pourquoi t'as laissé tomber ? Je ne suis plus importante aujourd'hui tu vois, pour personne. Je baisse la tête à mon tour et répond calmement : Parce que tu l'as choisi. Lui. Pas moi. répondis je tristement.

J'ai l'impression que je vais exploser à ressentir autant de sentiments contradictoires. Je n'arrive pas à croire que la perte d'une personne puisse nous faire parler autant, nous faire agir et je ne sais pas vraiment c'est une bonne chose. Comment peut-on penser à bien alors que c'est mal et comment penser à mal alors qu'on sait qu'on ne fait rien de mal. Tout cela s'inverse. J'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas et je me retrouve bloquer comme ça à ne rien pouvoir faire. Je me sens stupide c'est clair, être jalouse d'une fille juste parce qu'elle pourrait faire ressentir à Dexter ce qu'il ressentait pour moi à une époque qui semble totalement résolue. Moi je n'ai pas oublié, après qu'on ait rompu je le voyais avec d'autres filles comme ça et je me disais qu'il est passé à autres choses mais je ne pouvais pas non plus lui demander de me reprendre alors que tout avait été clair, on devait rester meilleurs amis. Je suis amoureuse, du moins, je l'étais depuis que j'avais peut-être 12 ans, j'attendais de m'abandonner à lui avec une telle impatience qu'on a tout gâché lorsque ce moment est enfin arrivé. On se connait peut-être trop bien pour être ensemble c'est pour cela que j'ai choisi son frère. Bien que c'était un deuxième choix, bien que ce ne soit pas lui que je voulais à la base, bienq ue j'ai pleuré longtemps sans savoir quoi faire mais sans jamais oser lui en parler. J'ai pris la facilité, Roman m'aimait et on pouvait être heureux, il s'occuper de moi, que demander de plus ? Il y a 100 ans on ne demandait pas plus pour avoir un époux, qu'il s'occupe bien de nous qu'il soit gentil. L'amour venait avec le temps, c'est ce qui m'est arrivé. Je l'aimais Roman, je l'aime toujours. Mais ce n'était pas grand chose alors je pensais avoir en Dex mon âme soeur. Tout est perdu maintenant, il n'y a plus que des miettes d'une amitié qui reste bancale et plus aussi indispensable l'un pour l'autre. Il peut partir à tout moment pour aller faire sa vie ailleurs et je ne serais que trop mal placée pour lui faire une morale qui ne devrait pas avoir lieu. Non je ne veux pas le perdre mais doucement il m'échappe et je le constate, même s'il ne peut pas l'avouer encore, s'il ne veut pas je le vois, il n'est plus vraiment à moi, peut-être que finalement il ne l'a jamais été alors arrêtons de se percer de douces illusions trop douloureuses.

Je lui donne ce qu'il veut. Que je vide une assiette d'un repas qu'il m'a préparé. En tout cas je fais et donc on va pouvoir aller chez lui, j'étouffe ici, je ressens trop sa présence, limite son odeur c'est insupportable je préfère partir et faire une pause ailleurs. De toute façon c'est le week end qui s'annonce et le zoo m'a laissé du temps pour me reprendre. Alors je peux m'enfermer dans l'appartement de Dexter. Je n'en ai rien à faire, je ne veux pas aller dehors pour profiter du printemps qui arrive, je ne veux pas sentir l'air chaud qui arrive. Non ce que je veux c'est juste oublier, avec ou sans Dexter. Je lui explique que je ne veux pas rester dans cette maison, elle est pleine de souvenir qui sont trop douloureux et je ne peux pas aller de l'avant si je repense à tout ce qui s'est passé entre Roman et moi ici. J'aurais surement fait pareil si j'étais fiancé à Dex et que ce soit lui dans un cercueil. Je serais partie. Je ne peux pas quitter la ville, j'ai une stabilité à Londres que je ne veux pas perdre. Je ne veux pas laisser mon travail, c'est difficile de trouver une place dans ce genre de boulot. Je suis bien ici j'ai ma famille mais peut-être que je prendrais des vacances dans le pays pour souffler, sur les côtes. Je ne sais ce que je suis censée faire pour me sentir mieux en tout cas peut-être que je ne suis pas obligée de m'énerver sur Dexter. Ce n'est en rien de sa faute, mais j'hausse le ton en me disant que c'est peut-être une manière d'expulser. Et je déteste ce qu'il me dit. Il était au courant et pourquoi il ne m'a rien dit. S'il m'avait parlé peut-être que les choses se seraient passées autrement. Roman ne serait pas mort et je ne serais pas la fille au milieu qui ne sait pas du tout ce qu'elle veut. Je reprend pourtant. Je lui rappelle que lorsque nous étions ensemble, lorsqu'on était deux amoureux transis on voulait se marier et qu'il m'avait promis qu'on se marierait comme je le veux, mon mariage rêvé. Mais il m'a laissé, il ne s'est plus battu, il n'a plus voulu de moi comme femme de sa vie, celle qui faisait battre son coeur. Il m'a oublié peut-être.. juste une meilleure amie, mais tout le monde en n'a n'est-ce pas ? Je rage à sa réponse. J'ai envie d'envoyer tout  valser, mon coté sang chaud.. espagnol. Je suis impulsive, trop impulsive, c'est clair que je ne peux pas toujours tout explosé.. mais je pourrais, de toute façon je n'en veux plus. Je ne veux plus rien qui lui ai appartenu. Je veux exploser.. tout à l'heure ce n'est rien.. mais je ne veux pas devenir folle, je ne sais pas gérer mes émotions et je me perds littéralement. " tu sais pourquoi ce n'est pas toi ? Parce que tu m'as brisé le coeur en pensant qu'en amis on était mieux. J'ai accepté parce que je ne voulais pas être le genre de fille à m'accrocher. Je t'ai vu avec tes autres copines et je me suis faîtes une raison, je t'ai toujours plus aimé que toi. Roman a été là un soir.. et il est resté avec moi, tu peux t'en prendre qu'à toi-même. " Mes paroles sont dures pour lui, mais je suis en colère contre le monde entier. " J'espère que tu l'aimes cette fille, et qu'elle saura la chance qu'elle a. Moi je crois que finalement je vais pas aller chez toi, on ne devrait même plus se voir, tu me rappelles mon frère. Je veux oublier que j'ai perdu l'homme qui t'as remplacé. Tu veux quoi, hein ? On ne peut pas reprendre notre amitié ? Tu me fais subir ce que j'ai fait inconsciemment en m'éloignant pour éviter une troisième guerre mondial entre ton frère et toi ? " Je sens qu'en m'énervant des larmes coulent, je ne pleure pas vraiment j'évacue. " On ne peut plus, on n'y arrivera pas, moi je supporterais pas que tu partes avec une autre, parce que je ne veux pas me retrouver toute seule.  Et toi tu ne se sacrifieras jamais pour moi, parce que ce n'est pas censé se passer pour cela. On a déjà brisé cette promesse de gamin. "

La situation est tendu, je la sens particulièrement mal, elle est en colère, c'est tout à fait logique quand on y pense, perdre l'être aimé, ça ne peut pas bien se passer. Son dépit est légitime, mais est ce une raison pour tout me mettre sur le dos, pour s'en prendre à moi de la façon la plus sournoise. tu sais pourquoi ce n'est pas toi ? Parce que tu m'as brisé le coeur en pensant qu'en amis on était mieux. J'ai accepté parce que je ne voulais pas être le genre de fille à m'accrocher. Je t'ai vu avec tes autres copines et je me suis faîtes une raison, je t'ai toujours plus aimé que toi. Roman a été là un soir.. et il est resté avec moi, tu peux t'en prendre qu'à toi-même. Je lève les yeux vers elle, bouche bée, le moment est peut être mal choisi pour vider son sac non ? Peut être que pour une fois, elle devrait se mettre de mon côté et comprendre, si mes souvenirs sont bons, je ne suis pas celui qui a pris la décision d'arrêter cette relation autrefois, une énième dispute avait mis fin à notre idylle, une rupture indécise mais qui était nécessaire. Pour ne plus se crêper le chignon, pour ne plus se détruire et laisser place à cette amitié qui se déroulait sans accroc. Dans le fond, je crois que nos différences font la force de notre amitié mais la faiblesse de notre amour, aussi sincère soit il. Je ne veux pas me battre avec elle, pas dans ces conditions, pas de cette façon alors qu'elle ne pense probablement pas le quart de ses propos, son soucis, l'impulsivité avait été une des raisons qui avait mené notre semblant de couple à sa perte. Elle me rend dingue, avec ses sous entendues, à toujours vouloir parler et avoir le dernier mot, avec elle, jamais rien n'est simple. Tu ne sais rien de ce que je peux ressentir. fis simplement, plus froidement que je ne l'aurais voulu. Elle ne le sait pas parce que je ne lui ai jamais dit, c'est vrai, c'est d'ailleurs probablement ce qu'elle va rétorquer. La vérité, c'est que depuis le jour où on a échangé notre premier baiser, tout est partie en vrille, les cendres de notre belle amitié s'étaient éparpillés et peut importe ce que l'on en dira, quelque chose a changé ce jour là.

J'espère que tu l'aimes cette fille, et qu'elle saura la chance qu'elle a. Moi je crois que finalement je vais pas aller chez toi, on ne devrait même plus se voir, tu me rappelles mon frère. Je veux oublier que j'ai perdu l'homme qui t'as remplacé. Tu veux quoi, hein ? On ne peut pas reprendre notre amitié ? Tu me fais subir ce que j'ai fait inconsciemment en m'éloignant pour éviter une troisième guerre mondial entre ton frère et toi ? Elle va réussir, je ne suis pourtant pas quelqu'un qui aime le conflit, du genre calme, pondéré, elle arrive à me faire sortir de mes gongs si rapidement qu'elle devrait recevoir une médaille pour cette prouesse. Tu subis ? J'en ai marre, à un point que tu n'imagines même pas. Ca va faire trois ans que je subis vos émois amoureux, que je suis le spectateur inerte de votre idylle. Tu crois que ça m'a fait plaisir de vous voir à chaque repas de famille, toi pendu à son bras comme une adolescente amouraché. J'ai au moins la descence de ne pas t'imposer les nombreuses conquête qui compose ma liste si l'on en croit tes dires. Tu m'as vu avec combien de filles depuis qu'on ai séparés. Deux ? J'ai bien compris, tu souffres, tu l'as perdu. Alors tu peux me haïr autant que tu veux, même m'accuser de l'avoir tuer.  Ca ne changera rien, il est mort ! Tu ne te sentiras pas mieux pour autant et moi non plus. Ces larmes coulent, elle est énervée. Moi aussi, si elle veut tout savoir. Je secoue la tête prêt à parler à nouveau alors qu'elle reprend : On ne peut plus, on n'y arrivera pas, moi je supporterais pas que tu partes avec une autre, parce que je ne veux pas me retrouver toute seule.  Et toi tu ne se sacrifieras jamais pour moi, parce que ce n'est pas censé se passer pour cela. On a déjà brisé cette promesse de gamin. Je me tais, cherchant ce calme qui ne viendra pas. Arrête d'accord ! lançais je rageusement, telle une bête féroce, je reprenais, sur ma lancée, ne pouvant plus rien retenir : Tu exiges un sacrifice, que je dise adieu à tout ceux qui m'entourent, que je me consacre entièrement à toi alors que je ne figure être qu'une option dans ta vie. Grandis un peu !

Non, c'est vrai je ne sais pas du tout ce qu'il peut ressentir, mais je ne vais pas dire que c'est de ma faute. C'est lui qui ne veut pas parler, c'est lui qui refuse de se livrer. Je le connais depuis qu'il est tout petit et il n'est pas capable de me dire qu'il tient à moi. Il ne me l'a jamais dit en plus de 20 ans d'amitié, alors pourquoi il le ferait un jour ? Il n'a jamais su faire, même lorsque nous étions ensemble, je me souviens parfaitement dans qel état cela me mettait. J'étais folle, j'avais l'impression qu'il s'en foutait royalement. Qu'il était constamment ailleurs qu'il n'était pas mon petit ami, même plus mon ami du tout, je ne pouvais rien lui dire puisque j'estime qu'il faut un minimum en retour. La jalousie a pris le dessus, je ne supportais plus qu'il soit si impassible, qu'il ne prenne aucune décision on a rompu lors d'une énième dispute. On s'est dit de nombreuses choses horribles peut-être pensées et regrettées.. mais elles ont été dites et aujourd'hui elles entâchent encore ce qui faisait qu'on avait une amitié parfaite. Est-ce qj'ai arrêté de l'aimer pour autant ? Non, non, je sais qu'une part de moi sera toujours amoureuse de lui, il ne faut pas se voiler la face, même Roman le savait ça. Pourquoi était-il si jaloux alors lorsque je passais une soirée avec ce qui restait de mon meilleur ami ? Il savait que je pouvais retomber facilement dans ses bras, il suffit d'un mot de la part de roman.. d'une phrase.. une confession.. Je sais que cela n'arrivera jamais. Maintenant que j'ai compris qu'il en aimait une autre, que nous deux c'était bel et bien détruit et que je vais encore devenir folle à vouloir être la seule qui compte dans sa vie. Non, je ne veux pas le voir partir pour de vrai, mais je ne supporte plus de repenser à tout ce qu'aurait-pu être ma vie avec lui. Maintenant il n'y a que des ruines. De la poussières.. un néant. On en est arrivé là.. maintenant c'est surement le jour où notre amitié belle d'apparence et creuse en profondeur s'arrête. Nous devons arrêter de nous torturer. Je ne veux pas, je ne peux plus. J'ai juste envie de le taper, je me défouler sur lui.. lui faire mal.. et c'est monstrueux. " Si tu avais su tenir à moi correctement .. si tu avais su te confier, dire ce que tu Ressentais justement, je pourrais savoir, tu n'as jamais été capable d'aimer correctement une personne. Comment tu veux que je te plaignes ? " Je suis enragée. Je ne veux plus jamais le revoir. Je n'ai pas conscience du bien qu'il me procure pourtant.. je suis juste anéantie et perdue mais c'est comme ça. Il partira, il fuira et si c'est le cas je saurais que notre amour, notre amitié vient de trouver un point final.

On dit que de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Je viens peut-être de le franchir, mes sentiments pour Dexter sont mitigés, la haine et la colère des années précédentes ressentant.. l'amour pourrait l'apaiser mais il est frustré et il ne fait qu'embraser le tout. Je n'ai même pas envie de l'écouter, il m'énerve encore plus je jure légèrement en espagnol.. Je ne savais pas qu'il était si malheureux de me voir heureuse, apparemment c'était un supplice et bien je vais lui en donner du supplice moi. " Tu ne peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui n'a pas fait ce qu'il fallait, tu m'as rendu folle, on passait notre temps à s'engueuler lorsqu'on était ensemble. Pas une fois tu as su me dire je t'aime, ni en amitié ni en amour. Tu ne tiens pas réellement à moi tu t'en fous royalement, tu n'es qu'un égoïste, je ne sais pas pourquoi j'ai gâché mon temps à tes côtés. Tu avais une chose à dire pour me récupérer une et tu ne l'as jamais fait. Tu crois que Roman était jaloux pourquoi ? Il savait qu'une part de moi continuait de t'aimer c'était plus fort que moi. Je ne veux plus t'aimer, parce que ton amour n'existe pas et pour moi c'est de la souffrance. J'en peux plus, tu ne m'apportes plus rien de bon. " Non rien du tout, il ne sait pas aimer et il ne saura jamais finalement notre histoire trouvera une fin merdique, n'est-ce pas censé être comme ça avec les sentiments ? Ils sont éphémères.. peut-être que c'est censé se passait comme ça, on est trop cons pour y voir clair. Tant pis, je regretterais plus tard, au point ou j'en suis, un peu plus de souffrance ou pas, je ne suis plus à ça prêt. Il veut que l'on se calme. Je le regarde, il y a l'espace cuisine qui nous sépare. Pourtant il ravive la flamme. " c'est bien connu que c'est moi qui est pourri ta fie, je suis ta faiblesse, je suis celle qui n'est jamais là pour toi, je ne fais que les choses pour moi. Alors si c'est ce que je suis, je grandirais quand tu auras passé le pas de la porte. Tu dégages. Je ne veux plus JAMAIS, te revoir, notre amitié, notre histoire c'est terminé, tu prends tes affaires et tu dégages, nous deux n'existe même plus, DEGAGE, je te sors de ma vie, je vous sors tous les deux, je me casse d'ici, je ne veux plus que tu me retrouver, plus te revoir, va te faire consoler par celle qui semble tant compter pour toi. , c'est terminé " Je tente de me convaincre de ce que je suis en train de faire, de dire.. c'est dur. Je déglutis, je pleure, mon coeur s'arrache de ma poitrine. Je me tourne pour prendre mon visage entre mes mains et lâcher des sanglots, je me laisse tomber au sol en boule et j'évacue, je tente d'éteindre le feu de la souffrance en moi.. il ne fait que grandir..

Nous étions pourtant si bien, c'est vrai, vous nous auriez vu étant gamins, tout les deux dans cette bulle où personne d'autre ne pouvait entrer. Ensemble, on oubliait tout, c'était simple, complètement déconnectés d'une réalité, on avait crée la notre et on s'y sentait si bien. C'était devenu si crucial que l'on a décidé de se mettre en couple, une idée stupide et saugrenue quand on y repense mais je me dis que l'on aurait irrémédiablement fini par en arriver là, tôt ou tard. Mais bon, les cicatrices de cette douloureuse perte restent entrouvertes, même si l'on choisi de les masquer cmme je l'avais fait pendant des années en l'observant aux côtés de mon propre frère. C'est vrai, si ce n'est pas du sadisme d'avoir choisi mon frère pour me remplacer, elle aurait pu avoir n'importe qui, pourquoi lui ? Mon dieu, on ne s'en sortira jamais, je lui en veux, elle m'en veut, chacun avec ces raisons, valables ou non. Si tu avais su tenir à moi correctement .. si tu avais su te confier, dire ce que tu Ressentais justement, je pourrais savoir, tu n'as jamais été capable d'aimer correctement une personne. Comment tu veux que je te plaignes ?  Non mais quel culot elle a quand même, de me foutre tout ça sur le dos, comme si j'avais été le seul élément déconnant dans notre rupture. Peut être que tu n'as pas éveillé en moi l'envie d'aimer correctement. T'y a pensé à ça ? Mensonge, calomnie, parce qu'elle éveille en moi un désir fou et fulgurant, et dans le fond, elle a probablement raison, je suis incapable d'aimer correctement, je m'y prend comme un manche. Parce que la peur me détruit, parce que mes parents ne m'ont jamais laissé entendre qu'ils m'aimaient et que je ne sais pas bien comment utiliser ce mot. Je suis mesquin, je ne pense absolument pas ce que je dis, je m'en veux d'ailleurs mais elle me fait sortir de mes gongs, je lui en veux à elle aussi de ne retenir que ça, que le négatif. C'est vrai, si c'est ce qu'elle pense de moi, je vois pas bien pourquoi on a persévéré dans cette amitié toutes ces années.

Tu ne peux t'en prendre qu'à toi. C'est toi qui n'a pas fait ce qu'il fallait, tu m'as rendu folle, on passait notre temps à s'engueuler lorsqu'on était ensemble. Pas une fois tu as su me dire je t'aime, ni en amitié ni en amour. Tu ne tiens pas réellement à moi tu t'en fous royalement, tu n'es qu'un égoïste, je ne sais pas pourquoi j'ai gâché mon temps à tes côtés. Tu avais une chose à dire pour me récupérer une et tu ne l'as jamais fait. Tu crois que Roman était jaloux pourquoi ? Il savait qu'une part de moi continuait de t'aimer c'était plus fort que moi. Je ne veux plus t'aimer, parce que ton amour n'existe pas et pour moi c'est de la souffrance. J'en peux plus, tu ne m'apportes plus rien de bon.  Ouais, c'est le moment pour lui dire là, sauf que j'en suis incapable, je ne suis qu'un pauvre crétin, et puis, dans le fond, je sais que jamais je ne la rendrais heureuse, alors ça m'arrangeait bien que mon frère prenne ma place, ça me brisait littéralement le coeur, mais ça m'arrangeait bien, elle était heureuse et près de moi. c'est bien connu que c'est moi qui est pourri ta fie, je suis ta faiblesse, je suis celle qui n'est jamais là pour toi, je ne fais que les choses pour moi. Alors si c'est ce que je suis, je grandirais quand tu auras passé le pas de la porte. Tu dégages. Je ne veux plus JAMAIS, te revoir, notre amitié, notre histoire c'est terminé, tu prends tes affaires et tu dégages, nous deux n'existe même plus, DEGAGE, je te sors de ma vie, je vous sors tous les deux, je me casse d'ici, je ne veux plus que tu me retrouver, plus te revoir, va te faire consoler par celle qui semble tant compter pour toi, c'est terminé. Fin, alors c'est comme ça que tout va se terminé entre nous, sur ces mots acerbes. Je n'ai pourtant jamais dis qu'elle avait gâcher ma vie, elle est le seul pillier qui la compose, la seul qui m'aie jamais vraiment aimé et je ne suis même pas capable de la garder parce que ça m'obligerait à m'ouvrir à elle d'une façon qui m'est interdite. Bien ! Je vais l'appeler de ce pas, te rencontrer est la pire chose qui me soit arrivé ! fis je en colère, c'est faux, une fois de plus, je pense même l'opposé mais bon... je choppe mon manteau, mes clés et je signe là mon arrêt de mort, car sans elle, survivre est impensable. Je claque la porte et rejoins ma voiture, une fois à l'intérieur, c'est le volant qui devient la cible de ma colère, je fonce, je vais vite, trop vite, trop lâche pour mettre fin à mes jours de cette façon, j’appuie sur le frein et je m'arrête sur le bas côté. C'est vraiment fini ?