"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici AZYRHYS + Falling in your eyes 2979874845 AZYRHYS + Falling in your eyes 1973890357
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() message posté Dim 4 Mai 2014 - 15:32 par Invité
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Fais attention à ne pas.. Je sais très bien ce que je fais Alys... Je te rappelle que tu as dis ça aussi, le jour où tu t'es cassé quatre vertèbres en tombant du toit... Ajouta la jeune femme tandis que Rhys se retournait pour la fusiller du regard afin de la faire taire. Soupirant en tournant les tâlons, la jeune femme rebroussa son chemin. Très bien. Fais ton surhomme. En attendant maman et moi on va manger les lasagnes. Tant pis pour toi. Son estomac gargouillant à l'appel de la tomate, Rhys se laissa glisser le long de l'échelle jusqu'au sol. Habitué à se laisser glisser le long de l'étroite barre de fer séparant le niveau un du niveau deux de la caserne où il exerçait son métier de pompier volontaire, la brûlure provoquée par la chaleur du frottement ne lui faisait plus rien. Courant derrière sa petite soeur, il la poussa avant de rentrer dans la maison familiale. Tu me saoule Rhys. T'es un gamin. Souriant comme tel, il se glissa derrière la table après avoir lavé ses mains sales. Dans sur son épaule, une large entaille s'infectait encore et toujours, souvenir de sa dernière chute. Derrière lui, sa père effleura doucement la plaie, afin de s'assurer comme toujours qu'il n'allait pas aggraver cette dernière. Ce simple contact lui dira un léger gémissement de douleurs. Va à l'hôpital Rhys.. Soupirant il la regarda. Tu crois que je mets de l'argent de coté pour soigner mes bobos ? Non. Je mets de l'argent de coté pour ton opération, M'man. Alors évite d'appuyer sur mes plaies et ça ira bien mieux. Répondit le jeune homme d'un ton sec qui se voulait doux envers sa mère. D'ailleurs, tiens. J'ai eu ça à la pharmacie. Ca diminuera tes migraines, ça t'aidera à dormir. Sortant la boite de pilule neuve, qu'il était parvenu à se procurer grâce à quelques feuilles d'ordonnancier volé. Tu te les ai procuré comment ? Ben a la pharmacie, lâcha t'il en haussant les épaules. Ne me prends pas pour une conne, Rhys. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Tu risques d'aller en prison. Ramène les. Cessant de manger, le jeune homme regardait sa mère, le regard noir. Jamais. Je risque la prison et toi la mort. J'ai jamais eu de problèmes avant, et tu as BESOIN de ces médicaments. Alors prends les. Soupirant comme chaque jour, de fatigue sachant que Rhys lui tiendrait tête coute que coute, la dame acquiesca. D'accord. Mais alors va faire recoudre ta plaie Rhys. Très bien ! J'irai ! Répondit il en glissant son assiette dans l'évier avant d'enfiler doucement sa veste en un gémissement de douleur. Son épaule n'allait vraiment pas bien. Rejoignant sa voiture, il démarra d'un coup sec, direction l'hôpital, pour faire plaisir à sa mère. Ses douleurs au dos n'avaient toujours pas disparu, elles. Attrapant sa boite d'Oxycontin, il en avala deux pilule avant de la reposer sur le siège passager. Garé devant  l'entrée principale, il sortit de la voiture, direction le dispensaire où il était devenu un habitué. Il lui fallut attendre son tour avant de s'installer dans un des multiples box, et beaucoup de chance pour voir arriver le médecin qu'il désirait. Cette très jolie métisse qu'on disait spécialiste en Neurochirurgie. Voilà le prodige de la médecine. Lâcha t'il, assis sur le lit mis à sa disposition. Je vous croise régulièrement dans les journaux. Tous disent que vous êtes une professionnelle de la neurochirurgie. Je ne vous avais jamais imaginée si jolie.
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() message posté Dim 4 Mai 2014 - 18:08 par Invité
Après une visite à sa mère durant sa pause, Prim-Azylis dût déjà se résoudre à reprendre le chemin de l’hôpital. Elle s'était rapidement, faite à ce rythme de vie et elle y avait pris gout. Plus encore, elle adorait cela. Elle se levait tout les matins à six heures, sortait faire son jogging, rentrait se doucher, prenait le métro jusqu'à l’hôpital et y travaillait d'arrache-pied jusqu'à sa pause déjeuner. Là, elle allait quasiment tout les jours voir sa mère et mangeait avec elle, avant de reprendre le boulot. Le soir, elle faisait entre une et trois heures de danse, en fonction de la fatigue et de la motivation. Sa vie avait enfin un véritable sens, elle avait finalement un but: aider les autres. La routine ne la dérangeait pas. Pas encore, si on voulait se montrer pessimiste, mais elle avait appris qu'en tant que médecin mieux valait demeurer optimiste en toutes circonstances. Elle pénétra dans l’hôpital, saluant certaines connaissances et évitant soigneusement ceux qui ne l'aimaient pas à cause de sa précocité et de la facilité avec laquelle elle avait décroché un boulot tandis qu'ils avaient dû se battre pour en arriver là où ils en étaient. Prim ne s'en faisait pas pour ce genre d'individus, elle avait depuis longtemps cessé de prêter attention à toutes les ondes négatives, elle se fichait de son image, de l'opinion que les autres avaient d'elle et encore plus de la jalousie de certains. Elle n'était pas là pour se faire des amis mais pour sauver des vies. « Hey, Prim ! » Sa collègue du dispensaire lui désigna un box et lui adressa un clin d'oeil l'air de dire qu'elle ne serait pas déçue de la tête du patient. La jeune femme lui sourit en levant les yeux au ciel, comme si elle s'intéressait réellement à l'apparence de ses patients. Elle n'était pas là pour les détailler et puis les règles étaient très strictes à ce sujet... La neurochirurgienne pénétra dans le box, ses talons claquant légèrement sur le sol, et s'approchant du jeune homme assit là. Sa première réflexion n'annonçait rien de bon, elle sentait déjà venir la suite: il allait la draguer, et sans aucun doute avec une lourdeur incroyable. Ce ne serait pas le premier. Elle prit sur elle pour ne pas sortir de la pièce et le laisser aux soins d'un autre médecin. « Et moi je ne vous avais tout simplement jamais imaginé. Alors, qu'est-ce qui vous amène ? » Voilà comment elle réagissait à ce genre d'approche, elle cassait directement histoire de bien montrer qu'il n'avait aucune chance et enchainait sur la question qui l'intéressait réellement. Il retira sa veste pour lui montrer sa plaie. Habituée à voir bien pire, elle ne réagit même pas. « C’est moche. Et ça date un peu. Comment et quand est-ce arrivé ? » Très professionnelle, Azylis prépara ses instruments sans attendre.
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() message posté Dim 4 Mai 2014 - 18:56 par Invité
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Depuis quelques semaines, une idée avait murit dans son esprit, une mauvaise idée sans doute qui risquerait à nouveau de lui attirer des ennuis, voire pire : blesser plusieurs personnes. Ce n'était pas dans son habitude, il était loin de faire partie de ces mecs qui couchent une nuit et font mine de perdre mémoire le lendemain ou en recroisant la demoiselle dans la rue. En fin de compte, depuis que Rhys travaillait, sa vie amoureuse avait été mise de coté. Il y'avait bien eu quelques filles, mais leur histoire se résumait plus à une forte amitié qu'à une histoire d'amour, non. Rhys n'avait plus le temps. Tout le temps qu'il lui restait, il l'utilisait pour s'occuper de sa famille et à cumuler les visites à l'hôpital, parfois vraies, parfois simulées pour approcher un ordonnancier dans le but d'en voler quelques feuilles. Cette fois, la visite n'était pas simulée, mais cela n'empêcherait en rien son petit vol discret, du moins si la demoiselle qui venait tout juste d'entrer dans le box lui permettait. Certaines femmes sous le charme lui tournaient littéralement le dos, offrant à Rhys toute l'opportunité pour ce qu'il désirait. Ni vu ni connu, il partait comme si de rien n'était jusqu'au prochain rendez vous.
Assis sur la table d'examen, il avait gardé sa veste. A le voir, sa mère lui aurait probablement dit de se raser avant de draguer une si jolie fille, mais qu'importe sa barbe, il y tenait. Ca faisait partie de son style ou comme dirait Alys : de sa  sexitude. La répartie de la jeune femme le fit sourire et arquer un sourcil d'amusement. Rhys avait toujours été plus attiré par les femmes de caractère que par les moutons qui disaient amen à tout ce qu'un homme désirait. Autant dire que cette femme, lui plaisait beaucoup. Peut-être parce que nous ne nous sommes jamais rencontrés. Maintenant vous ne m'oublierez plus, du moins j'ose l'espérer. Répondit-il en esquissant l'un de ses sourires charmeurs. Je viens faire recoudre une vieille blessure. Je m'en serai bien passé, mais ma famille s'inquiète. Donc me voilà entre vos mains habiles, docteur.. Moore put il lire sur sa carte. On vous a déjà dit que ce manteau blanc ne vous mettait pas tout à fait en valeur ? Demanda t'il en retirant doucement sa veste suivie de son t-shirt pour la laisser jeter un coup d'oeil à la plaie. J'imagine que c'est moche. Mais je supporte assez bien tant qu'on y touche pas trop. J'ai l'habitude de laisser trainer les blessures. Celle là date de deux semaines. Une chute sur un morceau de fer rouillé. Ajouta le jeune homme en regardant vers l'arrière, la jeune femme qui préparait un fil et une aiguille stérile pour le recoudre. Commençant par une anesthésie locale, elle commença à le recoudre dans le silence. Vous êtes célibataire ? Demanda t'il. Observateur, il avait remarqué qu'elle ne portait pas de bague. J'ai remarqué que vous n'aviez ni bague, ni tatouages d'amour. J'ai comme un don pour repérer les femmes célibataires. Qu'est-ce qui vous repousse ? Le travail ? Le manque de temps ? Mauvaise expérience amoureuse ? Ou juste que vous n'avez pas trouvé la bonne personne ?

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() message posté Dim 4 Mai 2014 - 20:02 par Invité
Voyant qu'elle l'amusait plus qu'elle ne le convainquait de cesser de l'importuner, Prim leva les yeux au ciel. Elle arqua un sourcil à sa réponse, le fixant d'un air moqueur et surpris. Il n'était pas sérieux, pitié... « Je n'oublie jamais un visage. », réagit-elle plus pour elle-même qu'à son intention. Elle avait la mémoire des nombres, des dates et des visages. Pas tellement des prénoms par contre... Mais elle savait exactement dire quand et où elle avait croisé telle ou telle personne rien qu'en revoyant ses traits. En fait, elle aurait fait une très bonne enquêtrice si sa vocation n'avait pas été toute autre ! Elle ne prêta pas la moindre attention à son sourire censé quoi ? la faire fondre, peut-être ? Il rêvait. Son expérience des hommes n'était pas des plus positives et il ne faisait qu'empirer cette appréciation. Recoudre une vieille blessure, avait-il conscience que les blessures censées être recousues doivent l'être rapidement. « Quoi, un grand garçon comme vous aurait-il peur des aiguilles ? », fit-elle, vaguement sarcastique et ironique, n’attendant aucune réponse mais persuadée qu'il trouverait quelque chsoe de stupide à répliquer. La suite lui fit à nouveau lever les yeux au ciel et, cette fois, Prim haussa également les épaules. « On vous a déjà dit que vous n'avez pas à vous mêler de tout ? » Néanmoins, elle retira cette fameuse blouse blanche et, son regard planté dans celui de son patient avec une sorte d'air de défi mélangé à une totale indifférence, la laissa tomber par terre. Ses paroles alors qu'elle examinait la plaie la firent grincer des dents, tentait-il de l’impressionner ? Parce que c'était vraiment raté, elle se disait de plus en plus qu'il était totalement débile. « C'est stupide, vous êtes quoi, suicidaire ou inconscient ? » A moins que monsieur ne soit les deux. Elle préparait l’anesthésiant et son matériel sans plus lui prêter attention, habituellement elle se montrait sympathique et s’intéressait au patient mais ce type lui déplaisait énormément de par son attitude. Concentrée sur le fil, elle ne releva même pas la tête à sa question. L'envie de le laisser se débrouiller se faisait omniprésente. Son regard se voila l'espace d'un instant lorsqu'il prononça les mots "trouver la bonne personne". Ses pensées se tournèrent vers sa mère, et les deux hommes que celle-ci avait eu dans sa vie. Les mauvais puisqu'ils n'étaient désormais plus à ses côtés... Elle cru ressentir à nouveau la brûlure de la cicatrice qu’elle avait dans le dos. Elle prit sur elle et se concentra à nouveau sur la plaie. « Ou peut-être que je ne porte pas de bague parce que c'est loin d'être hygiénique et que mes tatouages sont là où vous ne pouvez les voir. » Provocatrice sur les bords bien que résolue à ne pas entrer dans son jeu, elle s'efforça d'oublier le malaise qu'il avait provoqué par quatre pauvres mots lancés au hasard. « Quant à vous, je ne vous retourne pas la question, il est clair que vous êtes célibataire. Et les raisons ne m'intéressent ni ne me regardent. »
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() message posté Lun 5 Mai 2014 - 18:33 par Invité
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Pourquoi fallait t’il toujours qu’il pense à cette alternative ? En voyant pénétrer cette jeune femme devenue médecin et par-dessus tout spécialisée en Neurochirurgie, Rhys n’avait pas pu retenir cette pensée, cette idée qui avait germé dans sa tête  lors de sa dernière visite à l’hôpital. Une idée saugrenue et stupide qui risquait de briser un cœur ou même tout simplement d’échouer : Charmer la jeune femme afin qu’elle opère sa mère, à un prix  réduit. C’était fourbe et mesquin comme pensée, mais la simple pensée que sa mère pourrait quitter ce monde a cause de cette foutue tumeur le rendait dingue. Rhys n’était pas le genre de garçon à s’amuser des filles bien au contraire. Mais quand il s’agit de la vie de la femme qui l’a mise au monde et élevé, dernier parent qui lui reste, le jeune homme était prêt à tout, quitte à se blesser lui-même ou risquer la prison. C’était un risque à prendre envers et contre tout. Même si sa conscience et sa logique lui disaient de ne pas faire cette bétise, son amour profond pour sa mère lui dictait tout le contraire… Esquissant un nouveau sourire charmeur, Rhys lui jeta ce fameux regard dont lui seul avait le secret et qui malgré tout semblait la  laisser de glace. Autant dire que la charmer ne serait pas une chose aisée ! Raison de plus Lâcha t’il. Désormais vous ne m’oublierez plus ! Lança t’il à la jeune femme tandis qu’il se déshabillait tout penaud, loin d’être pudique devant une si jolie femme. Ses cicatrices, nombreuses, prouvaient de l’acharnement avec lequel il travaillait chaque jour. Sa question – bien qu’ironique - lui tira un léger rire. Je n’ai pas peur des femmes. Alors d’une aiguille, encore moins Répondit-il en lui jetant un regard en coin, juste pour le plaisir de la regarder hausser à nouveau les épaules devant la lourdeur avec laquelle il la draguait. Oh oui. Souvent, mais c’est plus fort que moi. Ce que la curiosité  est à la femme, les tendances mêles tout sont à l’homme. Ajouta t’il en la fixant, tandis qu’elle retirait cette fameuse blouse blanche, dévoilant un corps absolument parfait. Voilà qui est peut-être moins hygiénique mais bien plus sexy. Dit il en la détaillant du regard avant de s’esclaffer un peu.
L’expression de la jeune femme dans son dos le fit sourire et hausser les épaules. Disons un peu des deux. Répondit-il avant qu’elle ne commence à le recoudre. Replongé dans le silence, à la recherche d’une autre boutade à lancer, la jeune femme lui offrit une perche monumentale.  Oh, très intéressant. Ce sous-entendu ne serait il pas une proposition indirecte de les découvrir par moi-même ? demanda d’il en souriant Bonne pioche Ajouta t’il. Facile à deviner. Si j’avais quelqu’un dans ma vie, je serai déjà venu depuis longtemps et elle serait probablement entrain de taper du pied, prête à vous sauter à la gorge par jalousie. Non. Je suis célibataire. Non pas par plaisir, mais disons que certaines femmes sont incapable de comprendre le pourquoi. Inutile de préciser que je ne suis pas gay. Ca aussi je pense que vous l’aviez remarqué !

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() message posté Lun 5 Mai 2014 - 19:24 par Invité
« Je n’oublie pas non plus la première impression. », trancha-t-elle, son regard clair lançant presque des éclairs. Dans le cas présent, la première impression avait déterminé une chose: elle ne voulait plus jamais le revoir. Prim n'aimait pas cet homme. Naturellement méfiante, elle l'était plus encore avec lui. Certes, elle avait perdu son innocence et sa naïveté très tôt et avait une tendance à la paranoïa lorsqu'il était question des hommes, mais celui-ci ne lui inspirait pas du tout confiance. Il aurait pu avoir une pancarte "attention homme dangereux" placardée dans le dos que c'aurait été exactement pareil. Et, quand elle ne se sentait pas en sécurité, elle se montrait froide et particulièrement sarcastique. La drague n'arrangeait pas son cas. Elle avait décidé de faire un effort malgré son pressentiment mais, dès qu'il avait ouvert la bouche, c'en était fini des bonnes résolutions. Oui, il était bel homme et très bien bâti, mais cela ne fait malheureusement pas tout. Elle ne prêta que peu attention aux multiples cicatrices de son patient, pour tout dire elle ne prêtait que peu attention à tout ce qui le concernait, et tout ce qui sortait de sa bouche lui semblait être mensonge sur mensonge, bêtise sur bêtise... Peut-être en faisait-elle trop, peut-être se braquait-elle sur son idée de départ sans aucune tolérance. Peut-être. Jusqu'à son rire l'énervait. Elle se doutait que son irritation devait être due à quelque chsoe de refoulé, mais elle refusait évidemment d'y songer. Pas même une demi seconde. « Peut-être devriez-vous. » Après tout, les femmes sont des êtres complexes, imprévisibles. Et, ici, elle risquait fort de montrer le pire de la gente féminine, une belle preuve qu'il ne faut pas les énerver. A nouveau, Prim-Azylis leva les yeux au ciel. « Je pense surtout qu'elles vous sont propres, en tout cas bien plus développées que chez les autres. Si la curiosité est un vilain défaut, ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas sont encore pires. » Son regard sur elle lui fit serrer les mâchoires, son rire encore un peu plus, de sorte que ce fut légèrement visible. « Dommage que je ne sois pas dentiste, ça vous éviterait de parler. » Et bim monsieur le bavard. Ne pouvait-il vraiment pas la lâcher deux secondes ? Étais-ce naturel chez lui ou pensait-il réellement avoir opté pour la bonne technique d'approche ? Le moins qu'on puisse dire est qu'il avait tort, il l'ennuyait plus que beaucoup, et mon Dieu qu'il était lourd... Elle revint vers lui, l'anesthésiant en regrettant le fait que cela ne puisse pas également endormir sa langue et le faire taire. « Si j'en avais, ils doivent bien être destinés à quelqu'un, non ? Et, que je sache, ce n'est pas à vous. » Son regard plongé dans le sien pour un très court instant, elle haussa un sourcil avant de se concentrer sur son travail. C'était un soin basique, des gestes répétés à maintes reprises, mais mieux valait ne rien risquer. Elle tiqua. « Si vous aviez quelqu'un, je serai tranquille. On a pas toujours ce qu'on veut. » Elle avait conscience qu’elle était, aujourd’hui, très irritable et aggressive. Elle ne parvenait pas à faire autrement. Elle eut rapidement terminé de le recoudre, déposa son matériel et se lava à nouveau les mains. « Et voilà, vous êtes réparé.  »
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() message posté Mar 6 Mai 2014 - 18:15 par Invité
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Une demoiselle de caractère, tout ce que Rhys aimait, et qu’il ne fréquentait pas, non pas par manque de temps mais tout simplement parce qu’un homme trop proche de sa mère malade, n’était pas trop bien vu des demoiselles. A vrai dire, Rhys n’avait pas eu de véritable relation depuis ses dix-sept ans et son petit côté dragueur n’était qu’une façade pour cacher sa solitude. Au fond, une relation, ça lui manquait. Pouvoir partager des moments avec une fille qu’on aime, autre que du sexe basique, sortir au cinéma, faire la tournées des bars, se balader sur la plage un cocktail frais à la main. Les trucs qu’on fait en couple en fait, et que Rhys ne connaissait plus. Peut-être que cette fois, il parviendrait à partager ces moments avec la demoiselle, pendant quelques mois. Je suis sur du contraire Dit il en souriant. Il devait sans doute passer pour un stupide dragueur de pacotille, mais il savait qu’au fond, après quelques rendez-vous il parviendrait à la faire changer d’avis, d’une part en gardant un brin de mystère et d’autre part en étant lui-même jour après jours. Avoir peur de vous ? Non. Vous ne feriez pas de mal à une mouche. J’en suis sur. Ajouta le jeune homme à sa réplique qui se voulait cinglante. Il devait sans doute lui taper sur le système, mais sa façon de lui répondre lui plaisait énormément de même que l’air agacé qu’elle arborait sur son si joli visage et qui lui vaudrait des rides avant l’heure. Oh, ne me faites pas croire que je suis le seul homme à me mêler des affaires des autres, ça ne prend pas avec moi. Lâcha t’il avec un air qui allait probablement énerver un peu plus la jeune femme déjà exaspérée de son comportement. A sa remarque concernant l’expérience de dentiste, le jeune homme se retourna vers elle, laissant apparaitre un sourire absolument éclatant. Je ne crois pas en avoir besoin, même si vous mourrez d’envie que je la boucle, n’est-ce pas ? Enfin non ne répondez pas, je sais déjà la réponse. Faisant de nouveau dos à la demoiselle, il se laissa recoudre sans un bruit, ne faisant que rire à ses quelques réponses, Mieux valait ne rien répliquer au risque qu’elle ne perdre vraiment patience et ne s’acharne sur sa blessure. La jeune femme ayant terminé, Rhys put enfin réenfiler ses vêtements en quelques mouvements fluides douloureux. Peut-être qu’au fond, vous n’avez pas ce que vous désirez parce que vous ne souhaitez pas vous séparer de moi ? Hum ? Lâcha t’il avant de réenfiler sa veste. Assis au bureau face à la jeune femme qui lui faisait une ordonnance, le jeune homme continua. Réparé, moui. Jusqu’à la prochaine bêtise. On se revoit quand, pour retirer ces fils ? Demanda t’il en un clin d’œil amusé. Il y’avait neuf chance sur dix qu’il l’envoie sur les roses et lui donne un rendez vous avec un autre médecin mais autant essayer, au fond.
Souriant devant l’air plus qu’exaspéré de la jeune femme, il hésita à lui tendre la main qu’elle aurait sans doute refusé. La saluant de vive voix, il quitta le dispensaire, une idée derrière la tête. Il ne la verrait probablement plus, il fallait donc réagir et forcer un peu le destin. Approchant la secrétaire à l’acceuil, Rhys sortir son sourire des grands soirs, charmant la demoiselle par son simple regard. Excusez moi. A quelle heure termine le Docteur Moore ? Elle a une voiture ? Heu... 16 heures et elle rentre en métro. Elle n'a pas de voiture Merci beaucoup. Lâcha t'il en souriant à la demoiselle qui fondait bêtement devant son sourire. Remerciant la jeune femme, Rhys rejoignit sa propre voiture, attendant son arrivée avec impatience. Il n'avait qu'une envie, l'empêcher de prendre le métro, par tout moyen

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() message posté Mer 7 Mai 2014 - 19:58 par Invité
« Et vous avez totalement faux. » Prim, ne pas faire de mal à une mouche ? Il ne la connaissait pas. Elle n'était, à la base, pas du genre violente, mais il y avait certains sujets sensibles, certaines choses qui la mettaient hors d'elle, et son impulsivité. Elle était d'apparence très douce, mais son passé lui avait appris que la douceur n'apporte pas grand chose. Il fat savoir se battre pour obtenir ce que l'on veut, et elle l'avait fait toute sa vie. Il ne savait rien d'elle, il ne devait même pas comprendre qu’elle avait une envie folle de lui en foutre une histoire qu'il comprenne bien qu'elle en était parfaitement capable et qu'elle méritait d'être crainte. Si elle n'avait pas autant tenu à son travail, elle aurait cédé avec plaisir à la tentation de lui taper dessus. « Le seul à se mêler des miennes, ce qui me tape sur le système. » Levant les yeux au ciel, la neurochirurgienne prit sur elle en se disant qu'une fois cette blessure recousue elle ne le reverrait plus jamais. Voyons le bon côté des choses, il ne lui avait pas servi les phrases du style "tes parents c'est des terroristes ? parce que t'es trop une bombe". Là, elle l'aurait tué. Ne prêtant pas attention à son sourire, elle haussa les épaules sans grande conviction. « Je n'en avais pas l'intention. » Elle n'était pas du genre patiente, mais là il avait carrément battu des records, la poussant à bout en à peine deux phrases. Elle termina de le recoudre, pressée d'en finir, et s'installa à son bureau avec son ordonnancier. « Plus vite vous serez sorti, plus vite je pourrai continuer à faire quelque chose d'utile plutôt que de me disputer bêtement avec un type dont je ne connais même pas le nom. » Et dont elle se fichait bien. Mais quelque chsoe lui disait qu'il se ferait un plaisir de se présenter. Relevant la tête, elle lui décocha un sourire des plus faux. « J'ai malheureusement une opération ce jour là, ce sera avec un autre médecin. » Malheureusement, c'était évidemment ironique. Mais, pour ce qui était de l'opération, c'était la vérité. Et cela l'arrangeait bien ! Ramassant la blouse qu’elle avait laissé giser au sol, elle ne prêta pas attention aux salutations du jeune homme et la ré-enfila avant de quitter le box direction la machine à café. Elle en avait sérieusement besoin. Ensuite, de nouveau des consultations sans grande importance pendant deux heures et une quarantaine de minutes. Une fois sa dernière patiente partie et Big Ben sonnant seize heures, elle attrapa son sac à main et quitta l’hôpital. Ou du moins voulut la quitter, mais elle se retrouva bloquée sur le parking, Rhys Davenport lui barrant la route en arborant un large sourire qu’elle ne lui rendit pas. « Que faites-vous encore là ? » Comme si elle n'avait pas eu sa dose de ce mec. Cela faisait un peu moins de trois heures qu'elle l'avait recousu, avait-il réellement attendu là tout ce temps ? Au fond, elle s'en fichait un peu. Elle allait rater le métro et attendre une heure de plus dans le froid, seule et s'ennuyant profondément, n'était pas envisageable. Elle avait encore ses plusieurs heures de danse à faire. Elle ne manquait jamais ce rendez-vous avec elle-même dans la salle qui avait autrefois aidé à forger et à entretenir sa passion de cet art. Le propriétaire lui avait laissé un double des clés et elle s'y rendait tous les soirs après la fin des cours. D'abord un rapide passage à son appartement pour déposer ses affaires, manger quelque chose et prendre son sac de sport, puis elle marchait jusque là. Bras croisé sous sa poitrine, elle attendit sa réponse bien que cela ne l'intéresse pas plus que ça. Elle souhaitait seulement passer.
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() message posté Mer 7 Mai 2014 - 21:06 par Invité
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Pour une jeune diplômée de la médecine spécialité Neurochirurgie, la belle Dr Moore manquait cruellement de patience, pourtant élément clé de la réussite. Peut-être avait elle prit l’habitude d’être draguée et que cet acte désespéré de certains hommes commençaient vraiment à lui courir sur le haricot, ou peut-être avait-elle simplement passé une mauvaise matinée. En tant que médecin, il faut se rendre à l’évidence que chaque jour n’est pas parfait. En médecine, il y’a la vie, mais aussi la mort, c’est une évidence. A chaque naissance, une maman offre la mort sur un plateau d’argent. Rhys n’était pas du genre à draguer tout ce qui bougeait ou portait une minijupe trop courte, mais cette fille il l’aimait beaucoup, de part son caractère et son métier qui il faut le dire était un énorme avantage et constituait l’objectif principal de cette drague impromptue. Oui, il avait pris sa décision durant les deux heures quarante passées à guetter la sortie de la demoiselle. Il savait qu’il pourrait parvenir à la charmer en étant lui-même, mais sa réaction restait floue. Elle pouvait le détester tout comme comprendre son geste et au pire des cas même, l’envoyer en prison. Mais au fond, il n’avait pas peur de la prison, il n’avait plus peur des barreaux malgré ses tendances assez claustrophobe sur les bords depuis le décès de son père et la maladie de sa mère. Non. En mourant, son père lui avait implicitement confié la sécurité et le bien-être de la famille entière.
Somnolant légèrement, le visage posé sur son poing maintenu par son coude posé sur le bord de la portière coté conducteur, Rhys commençait tout doucement à ressentir les sensations de douleurs, due à la dissipation de l’anesthésie locale. Fini le bon temps. Mais son attention se porta subitement sur la demoiselle venant tout juste de sortir. Descendant de son véhicule, il lui sourit. Besoin d’un taximan sexy ? Demanda t’il les bras croisés sur son torse en souriant. La jeune femme ne semblait toujours pas ravie de le revoir. J’avais oublié de vous donner mon nom. Moi c’est Rhys. Rhys Harper Davenport. Maintenant que vous connaissez mon nom, je pourrais peut-être avoir le votre, Docteur Moore. Donnant donnant non ? Ajouta t’il, le sourire collé au visage. Barrant le passage à la demoiselle, il restait collé à la voiture. Je me demande ce qu’une femme comme toi peut faire de ses heures libres. Ca te dit de prendre un café, ou même un petit Whiskey si tu le désires. Je me permets de te tutoyer, maintenant qu’on a échangé nos noms. Dit-il en lui offrant un généreux clin d’œil charmeur qui semblait la laisser de marbre. Un bruit sourd résonna soudainement dans leur dos. Le métro arrivait. Et hormis la course, elle allait le rater. Quoi que même en courant elle l’aurait raté. Oh. Je t’ai fais rater ton métro. Bha merde. Monte. Je t’emmène boire un verre et je te ramène. Promis, je tacherai d’être moins lourd que tout à l’heure – si c’est possible du moins. Argumenta t’il avant de lui ouvrir la porte. Ne bougeant pas, il soupira. Par chance, à croire que le seigneur souhaitait lui donner un coup de pouce, il se mit à pleuvoir. Bon, ou tu vas jusqu’au métro, poireauter une heure voire plus avec les retards pour avoir le second, dans le froid, entourée de drogués. Ou bien tu montes, je t’offre de quoi te réchauffer et je te dépose chez toi. Tu seras arrivée bien avant ton métro et sans tomber malade. A toi de voir, Docteur.

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() message posté Ven 9 Mai 2014 - 20:44 par Invité
Toujours un peu méfiante, Azylis jeta un regard interrogateur au jeune homme. Elle était certes très farouche, suspicieuse et légèrement paranoïaque sur les bords, mais là elle avait de véritables raisons d'adopter une attitude dubitative. D'abord il la draguait lourdement, ensuite il l'attendait durant plus de deux heures sur le parking pour proposer le plus naturellement du monde de la raccompagner chez elle. Seule une idiote, ou une parfaite inconsciente, voire les deux à la fois, aurait accepté sans poser de questions. Avant ce jour, elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, avant qu'il ne soit son patient pour une dizaine de minutes elle ne l'avait absolument jamais vu de sa vie. Elle n'était pas une fille facile, elle lui avait clairement fait comprendre qu'il faudrait repasser. Et pourtant il s'acharnait. Elle lui reconnaissait au moins le mérite de sa persévérance. « Le métro me convient très bien. » Pas vraiment sèchement, mais il était clair qu'elle n'avait pas la moindre envie de discutailler à ce sujet. Elle allait rater son métro et attendre une heure de plus ne l'arrangeait pas. Plus vite elle rentrerait, plus vite elle pourrait aller danser. Et après ça, un bon repas, un film et dodo. Mai il avait apparemment décidé de faire plus ample connaissance et de repartir sur de meilleures bases. Elle n'était pas forcément contre, mais elle avait son métro et... Elle se mordit la lèvre et retint un soupir. « Prim. Enfin, Prim-Azylis mais je préfère Prim ou Azylis. » Il y avait tout de même une nette amélioration, elle ne le regardait plus comme s'il avait s'agit d'un débile profond et il eut même droit à un vague sourire. Elle aimait beaucoup son prénom, mais les deux séparés. Prim-Azylis c'était trop... long et composé. Elle n'appréciait pas vraiment les prénoms composés. Sa proposition n'était pas déplaisante, mais elle avait à faire. « Je n'ai absolument pas le temps ce soir, j'ai danse. Une autre fois, peut-être... » Et elle lui sourit, quel exploit. Son si joli sourire se fana lorsqu’elle entendit le métro arriver. Et merde, songea-t-elle avant de poser son regard clair sur le jeune homme, se retenant de faire une remarque du style "tu l'as fait exprès", premièrement parce que cela faisait vraiment trop gamine de cinq ans, deuxièmement car elle savait déjà pertinemment  qu'il nierait et qu'elle n'avait pas la moindre envie de perdre son temps à l'écouter mentir. Il avait réussi à lui tirer deux sourires mais, désormais, elle était à nouveau bougonne. « Un, je ne monte pas avec les inconnus. Deux, j'ai vraiment à faire. » Elle n'était pas aggressive ni vraiment méchante, elle énonçait simplement deux vérités d'une voix sans ton. Elle était déterminée à ne pas le laisser la ramener, mais la pluie se mit à tomber. Elle adorait l'orage mais être trempée signifiait se sécher, se sécher signifiait rester un moment chez elle, cela-même signifiant perdre du temps et arriver plus tard à la salle de danse, ce qui ferait qu'elle serait plus fatiguée et danserait moins longtemps... Elle se mordit l’intérieur de la joue, soupira et pénétra dans la voiture. « Bon, ok. Ça signifie uniquement que tu me ramènes chez moi et je t'en serai un peu reconnaissante. »
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