"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity – Clarence 2979874845 A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity – Clarence 1973890357
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A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity – Clarence

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 13 Fév 2015 - 22:51 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
“ To the outside world we all grow old. But not to brothers and sisters. We know each other as we always were. We know each other’s hearts. We share private family jokes. We remember family feuds and secrets, family griefs and joys. We live outside the touch of time.”
Pourquoi Olivia habite aussi près d'Oxford Street, hein ? Et pourquoi fallait-il que j'ai autant de temps libre pour aller perdre mes heures là-bas ? Les nouvelles technologies m'ont toujours fasciné, et ont toujours fait chauffer ma carte bleue. Heureusement pour moi que je n'avais quasi rien à payer de ma poche, d'ailleurs. Je peux enlever le quasi ? Je crois. Enfin, ce n'est pas comme si je gaspillais des milliers chaque jour, je fais attention quand même. Un peu. Mais quand même, alors que je suis depuis une dizaine de minutes en train  d'hésiter entre une demi-douzaine d'intégrales de séries télé, je me demande franchement comment je vais faire pour résister. À la limite, j'avais tellement de séries à voir que ce n'est peut-être pas la peine d'acheter des coffrets dont j'avais déjà vu les épisodes ? J'en sais rien. Je suis en train de réfléchir encore et encore, quand je me rappelle l'heure. L'heure. Je dois rejoindre Clarence à la salle de sport. Mais c'est son anniversaire, j'peux pas trop me pointer sans cadeau ! C'est mon frère, quand même. Et j'ai même pas l'excuse de pas avoir eu le temps, j'ai que ça du temps libre. Faut aussi que j'en trouve un pour Blake... Franchement, quelle idée d'être jumeaux, ils ont franchement pas pensé à leur petit frère obligé de se casser deux fois plus la tête... Pff. Je soupire, enfonçant les mains dans les poches de ma veste. Franchement, j'ai aucune idée. J'peux essayer de faire comme si j'avais oublié, peut-être que ça passe. Après tout, j'suis pas connu pour être quelqu'un de très consciencieux ni rien, non ? Il peut déjà s'acheter ce qu'il veut. Il a vraiment besoin de quelque chose pour lui prouver que je l'aime ? C'est tellement commercial, en fait cette tradition des cadeaux aux anniversaires ! Je peux lui faire un câlin et c'est tout, voilà. Ne pas se laisser dicter sa conduite par la société, c'est un bon début non ? Bon. Quand même, j'peux faire un effort. Je prends un cd qui traîne sur le côté, jette un coup d'oeil. Muse. Bon, j'espère qu'il aimera. Au pire, je le donnerai à Blake si jamais. Enfin j'espère pas. Bref. Je me dirige immédiatement vers les caisses, bougeant dans tous les sens. Je sautille sur place dans la file d'attente, râlant un peu trop bruyamment. Mais j'devais me dépêcher moi ! Et j'aime pas à attendre, vraiment, vraiment pas. Je jette un coup d'oeil à ma montre. Fuu, j'suis en retard voilà. Bravo Bleiz. Je ne suis pas spécialement connu pour ma ponctualité mais bon. Je paye, j'attends qu'on me fasse un joli petit papier cadeau et je mets l'album dans mon sac. Je sors au pas de course, et c'est à cette allure que je me dirige vers la salle de sport où mon frère et moi avions l'habitude de nous rendre. Je rajuste mon sac sur mon épaule et souffle, prenant des respirations régulières en allongeant mes foulées. J'avais l'habitude de courir, ça me détendait. Tant qu'il n'y avait pas trop de personnes dans la rue évidemment, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Le quartier où Olivia a élu domicile est plutôt animé, bien que ça ne me déplaise pas. J'aime beaucoup le calme, mais un peu d'animation de temps à autre ne fait pas de mal.
Au bout d'une dizaine de minutes de course, j'arrive devant la salle de sport, à peine essoufflé. Je passe les portes, montre ma carte d'abonné et pars me changer en vitesse. Je rejoins enfin mon frère, mes affaires sur le dos, souriant. Avec un peu de chance, il ne verra même pas que j'ai un quart d'heure de retard. « Salut Clareeeeeence joyeux anniversaire ! » Je ne peux m'empêcher de me jeter à son cou, lui faisant un câlin d'anniversaire. Je ne pense pas qu'il les aime tant que ça, mais j'espère qu'il les supporte quand même un peu. De toute façon j'arrive pas à m'en empêcher, c'est pas ma faute si je suis impulsif. « Tieeens j'espère que ça te plaira ! » Lancé-je d'un ton un peu trop enthousiaste en lui fourrant mon cadeau acheté au hasard dans les mains. De toute façon, c'est l'intention qui compte, non ? « N'empêche eh, c'est pas parce que c'est ton anniversaire que j'vais te laisser gagner cette fois. » Défié-je en plissant les yeux.
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() message posté Sam 21 Fév 2015 - 11:22 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
I guess we're really brothers, aren't we? Don't know what that means, except it means that some of the same things we remember. ▬ There’s a drive in a lost soul—in one that is searching for acceptance, companionship, belonging, whatever you want to call it. The slightest coincidence ignites a spark that one hopes will lead to something meaningful.
S'il y a bien une chose que je n'aime pas, c'est attendre. La patience n'a jamais été mon point fort, tout le monde le sait. Enfin, plus ou moins. Lorsque ce genre de situation m'arrive, je ne laisse en général pas cet enfer m'engloutir et je passe mon chemin. La personne qui me fera réellement attendre n'est peut-être pas encore sur Terre. Hormis cet imbécile, mon idiot de frère. Ca ne fait que cinq minutes que je suis devant la salle de sport mais ma patience a déjà atteint ses maigres limites. Dans un soupir lourd et irrité, je retire mon badge de ma poche et décide de pénétrer à l'intérieur. Tant pis pour lui, je veux au moins occuper mon temps au lieu de le perdre allègrement de la sorte. Mes pas me guident à l'intérieur, déjà habitués. J'aime un peu trop le sport, surtout le fait de me défouler, pour que ça en soit autrement. A peine étais-je arrivé à Londres que cette salle possédait mon inscription. Evidemment, mon frère m'a rapidement suivit, tout aussi sportif que moi. Sportif et... Compétiteur. Lorsque nous nous retrouvons tous les deux, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous défier, de vouloir terminer le premier, que ce soit une course ou une série de pompes. Peu importe, du moment que le challenge est là. Evidemment, je gagne tout le temps. Enfin... A dire vrai, que je gagne ou pas, mon discours sera toujours le même, me proclamant moi-même vainqueur. Je pourrais avoir un tour de retard dans une course que je ne dirais pas autre chose. Proche des vestiaires, je souffle à nouveau d'agacement puis m'y engouffre sans faire attention aux personnes autour de moi. Ce n'est pas comme si j'avais un quelconque intérêt à poser mon regard dessus, ou davantage qu'un simple regard trop attiré par les corps dénudés qui m'entourent. Rapidement, et dans des gestes secs sous l'énervement qui s'insinue dans mes veines, je retire chemise et pantalon pour me retrouver en tenue de sport. Jogging noir et t-shirt gris, un bandeau autour du poignet pour les efforts les plus intenses.

Vu le compte en banque de la famille, la salle est relativement luxueuse et à peine ai-je terminé de me changer que l'on m'offre une fine serviette de couleur blanche. L'envoyant sur mon épaule, je me dirige d'un pas vif vers les larges casiers pour m'en approprier un – le mieux placé, évidemment, et ce peu importe si j'ai dû bouger les affaires déjà présentes à l'intérieur, la personne n'avait qu'à le verrouiller – et y mettre mes affaires. Comme toujours, je lance un regard bref autour de moi pour m'assurer que personne ne m'observe, et prend deux bonnes minutes pour que tout soit dans un ordre parfait. Un ordre qui sera certainement chamboulé par mon désordonné de frangin lorsqu'il sera là, vu qu'on a l'habitude de partager un casier. Je n'aurais pas dû accepter, tiens. Grimaçant, je dépose le cadenas puis emporte la clef avec moi, retrouvant la salle principale des locaux. Encore une fois, aucune trace de Bleiz'. Cet idiot a de la chance que je n'ai pas mon portable sur moi, sinon le message qu'il aurait reçu ne lui aurait certainement pas plu. J'attends encore cinq bonnes minutes avant d'apercevoir sa silhouette se ruer vers moi, déjà en tenue de sport. Tant mieux, si j'avais dû attendre qu'il se change en prime, je crois que je l'aurais tué sur place. « Salut Clareeeeeence joyeux anniversaire ! »  Me lance-t-il comme si de rien n'était, me provoquant un haussement de sourcil désabusé. Il se fout de moi, en plus ? J'entrouvre les lèvres, près à lui offrir une réplique digne de ce nom, lorsqu'il se jette à mon cou pour m'enlacer. Bien qu'il soit mon frère, je reste surpris sur le moment, ne m'y attendant pas, avant de passer mes bras lâchement autour de lui. Malgré tout, je ne peux pas m'empêcher de me décaler un peu, bougeant sur place pour qu'il ne frôle pas trop mon cou ou en soit trop proche. C'est instinctif, presque une question de survie si je ne veux pas avoir une crise de panique au beau milieu de tout ce monde. Pire, devant mon frère qui n'ait au courant de rien, à l'image de toute la famille. « Ouais ouais ouais... » soupiré-je en grinçant des dents. Anniversaire ou non, il ne s'en tirera pas comme ça. Pire, me faire attendre ce jour-ci est encore moins tolérable. « Tieeens j'espère que ça te plaira ! » Les sourcils froncés, mes bras le lâchent alors que je le laisse me refourguer ce qu'il tenait entre ses doigts. Un papier cadeau attire mon regard, et je hausse un sourcil. « Si c'est le papier cadeau que tu m'offres, laisse moi te dire tout de suite que c'est loupé. » Raillé-je avec une pointe d'amusement, lui jetant un coup d'oeil en coin. Rapidement, mes doigts accrochent les bords du papier que je ne déchire même pas, l'ouvrant de façon un peu trop méticuleuse – et maniaque – avant d'en retirer ce qu'il contient. Un album de musique ? J'esquisse un léger sourire, que je lui offre en guise de remerciement. Effectuant un pas vers lui, je viens malgré tout frapper le haut de son crâne à l'aide de l'album que je tiens fermement entre mes doigts. « Tu crois que je vais oublier ton retard avec un cadeau ? » Si c'est le cas, il se trompe largement. D'ailleurs, je suis sur le point de lui faire savoir qu'il va le regretter maintenant qu'il est là, lorsqu'il me devance. « N'empêche eh, c'est pas parce que c'est ton anniversaire que j'vais te laisser gagner cette fois. »  Un ricanement m'échappe alors que je secoue la tête, croisant les bras contre ma poitrine. « Tu n'as pas besoin de me laisser gagner pour que ça arrive, tu le sais très bien. D'ailleurs puisque tu es en retard, tu vas me laisser choisir la première activité qu'on fait – que ça te plaise ou non. Oh et, tiens. » Retirant le cordon pendouillant autour de mon poignet, je lui tend la clef du cadenas, lui indiquant d'un signe de tête les casiers dans mon dos. « Ne met pas le bordel. »
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() message posté Ven 6 Mar 2015 - 15:19 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
“ To the outside world we all grow old. But not to brothers and sisters. We know each other as we always were. We know each other’s hearts. We share private family jokes. We remember family feuds and secrets, family griefs and joys. We live outside the touch of time.”
Les anniversaires, on peut vraiment dire que c’est une plaie, non ? Surtout quand on a une famille aussi grande et étendue que la mienne. Trouver des idées de cadeaux à chaque anniversaire de tout le monde, en espérant ne pas se planter, trouver quelque chose qui plaise, et que la personne n’a pas déjà – ce qui est encore plus dur quand on s’appelle Marshall – c’est vraiment compliqué. Et en plus, il avait fallu que Clarence et Blake soient jumeaux. Ils n’ont vraiment pas pensé aux autres qui doivent leur acheter des cadeaux pour leur anniversaire, quand ils ont décidé ça, hein. Bien sûr, j’aurais pu dire que je m’en fiche, que je n’offre rien et tout le blabla, mais ça fait quand même un peu frère indigne. Bref, j’ai de toute façon réussit à lui trouver un truc. Ce n’est peut-être pas très réfléchi, ni empreint d’un amour fraternel indéfectible, mais je suis au moins tranquille jusqu’à l’année prochaine, où peut-être je pourrais faire un peu plus d’effort. Même si avec le nombre vraiment important de membres dans notre famille, il y a un peu trop d’anniversaires au long de toute l’année.  Je me change rapidement, sachant parfaitement que chaque minute de plus que je passe à glander sera retenu sur… quelque chose, je crois, mais en tout cas Clarence n’appréciera pas.
En arrivant dans la salle de sport, je me jette sur lui pour l’enserrer dans mes bras, comme pour m’excuser par avance du piètre cadeau que je lui offrais cette année. Enfin, j’imagine que mon frère à l’habitude, à force de vivre avec moi depuis tant d’années. Peut-être même était-il content que je ne sois plus dans ses pattes lorsqu’il est venu ici. Oups. Je ne me rends pas compte de sa gêne pendant ce court moment, et je finis par le relâcher. « Ouais ouais ouais... » Répond-il simplement après lui avoir crié dessus la formule de politesse habituelle que l’on sortait à tous les anniversaires. J’avais l’habitude que Clarence montre infiniment moins ses émotions que moi, et je n’en teins absolument pas rigueur au plus vieux. De toute façon, me connaissant, j’aurais totalement oublié dans quelques minutes, trop occupé à lui prouver que je suis meilleur que lui dans cette salle de sport. En attendant, je lui tends le cadeau que j’ai eu tant de mal à lui trouver, et observe attentivement son visage, en quête d’une réaction positive. Son sourcil se hausse à la vue du papier cadeau, avant qu’il ne le prenne entre ses mains. « Si c'est le papier cadeau que tu m'offres, laisse moi te dire tout de suite que c'est loupé. » Je fais la moue et hausse les épaules devant la pique. « Mais n’importe quoi ! Allez, ouvre-le. » Asséné-je à la place dans une répartie incroyable, me retenant de lui arracher le paquet des mains pour le détruire à sa place. J’ai toujours été bien trop impatient pour ne pas déchiqueter tous les papiers des cadeaux que l’on pouvait m’offrir, alors quand je voyais Clarence s’afférer à ne pas le déchirer, justement… Je poussais un soupir d’impatience. Finalement, quand ses yeux tombent sur le cadeau en question, ses lèvres s’ourlent d’un sourire. Je me mords l’intérieur de la joue, décidément bien trop impatient. Il fait un pas vers moi, et si je m’étais attendu à une quelconque démonstration d’affection, il n’en fit rien. Au contraire, il vient frapper légèrement le dessus de ma tête avec l’album, me faisant légèrement sursauter. « Eeeh ! » Protesté-je simplement, amenant mes deux mains à mon crâne avec une moue boudeuse. C’est un remerciement, ça ? N’importe quoi ! « Tu crois que je vais oublier ton retard avec un cadeau ? » Je hausse de nouveau les épaules, me remettant à me balancer d’un pied sur l’autre, ne supportant pas vraiment de rester sans bouger. J’avais envie de me mettre au sport, d’évacuer ce trop-plein d’énergie qui s’est accumulé dans mes veines au long de la semaine. « Bah, on peut toujours essayer, non ? » Répondis-je simplement en me grattant la nuque au passage. De toute façon, je suis comme ça, pratiquement incapable d’être à l’heure. « Et puis faut choisir, c’était soit le cadeau, et le retard, soit pas de cadeau, et à l’heure. » J’ajoute, en plissant les yeux. Connaissant Clarence, je ne sais pas trop qu’est-ce qu’il aurait préféré, surtout vu le cadeau médiocre qu’il tient désormais entre ses mains, mais tant pis.
« Tu n'as pas besoin de me laisser gagner pour que ça arrive, tu le sais très bien. D'ailleurs puisque tu es en retard, tu vas me laisser choisir la première activité qu'on fait – que ça te plaise ou non. Oh et, tiens. » Un ricanement s’échappe de ses lèvres alors qu’il prononce cette phrase, après que je lui ai dit que je n’allais pas le laisser gagner juste parce que c’est son anniversaire. Je souris, totalement convaincu que c’est – encore – moi qui vais gagner de toute façon, et attrape la clef du cadenas qu’il me tend. « Comme tu veux, je réplique quand il se laisse le choix de la première action. Ta défaite n’en sera que plus humiliante. » Ma voix s’est faite d’un coup bien plus théâtrale, et c’est à mon tour de ricaner. « Ne met pas le bordel. » Ajoute-t-il en parlant de notre casier commun. Je hausse un sourcil en faisant jouer la clef entre mes doigts, prenant un air faussement outré. « Moi, mettre le bordel ? Voyons Clarence, ça me blesserait presque que tu penses ça de moi. » Bien évidemment, c’est faux étant donné que j’ai la tendance à justement mettre le bordel partout où je passe. Je me dirige nonchalamment vers notre casier, me retenant de balancer mon sac dedans au moment où je l’ouvre, et préfère au contraire le poser calmement à l’endroit qui m’est attribué depuis le jour où nous avions décidé de le partager. Je peux au moins lui faire plaisir le jour de son anniversaire, quand même. Une fois tout ça fait, je me dépêche de me rejoindre, les mains croisées à l’arrière du crâne et un sourire provocateur collé sur le visage, attendant simplement qu’il annonce ce qu’il a choisi de faire pour commencer.
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() message posté Sam 7 Mar 2015 - 22:14 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
I guess we're really brothers, aren't we? Don't know what that means, except it means that some of the same things we remember. ▬ There’s a drive in a lost soul—in one that is searching for acceptance, companionship, belonging, whatever you want to call it. The slightest coincidence ignites a spark that one hopes will lead to something meaningful.
Malgré qu'il soit mon frère, Bleizian est relativement différent de moi. Sa simple salutation trop enjouée me le prouve, alors que je rétorque d'un ton vaguement distrait et désabusé. Il sait parfaitement que je ne suis pas patient – pour ce point-là, je crois que nous sommes assez similaire – alors me faire attendre est de la simple folie. A croire que le gêne Marshall en est un minimum doté, en réalité. Sans pouvoir m'en empêcher, malgré son étreinte et l'air qu'il arbore, une pique me vient à la vue du papier cadeau de ce qu'il me fourre entre les mains. Une moue se dessine rapidement sur son visage, me faisant lui lancer un regard en coin, mi-amusé, mi-satisfait. « Mais n’importe quoi ! Allez, ouvre-le. » Je lève les yeux sous son empressement, sachant en plus de cela que le connaissant, il n'a pas dû l'acheter il y a plusieurs semaines. Puis, il m'a bien fait attendre, n'est-ce pas ? Une vengeance ne se mérite pas forcément, bien que là ce soit le cas. Qui plus est, j'ai beau être aussi impatient que lui, je ne le suis clairement pas lorsqu'il s'agit de l'ordre et de l'état des choses. C'est plus que compulsif, c'est obsessionnel, c'est... Trop ancré en moi pour disparaître. Alors mes doigts prennent le temps de détacher les morceaux de scotch qui maintiennent le tout attaché sous les yeux pressés de mon frère qui trépigne presque sur place, peu importe mon envie de commencer cette nouvelle compétition. Enfin, je connais déjà le résultat final de toute façon : moi vainqueur. Une fois – enfin – déballé, la couverture de l'album me saute aux yeux et un sourire me vient. Au fond, ça me fait plaisir qu'il prenne le temps de me faire un cadeau – même si le voir faire de même avec Blake réduit toujours ce dit plaisir, alors que c'est pourtant... Normal. Techniquement – mais jamais je ne le lui dirais. Au lieu de ça, je m'avance même vers lui pour lui cogner le sommet du crâne à l'aide de la pochette de l'album qui se met à faire un bruit de plastique. Un ricanement se coince dans ma gorge. « Eeeh ! » A sa protestation, je ne le retiens plus et rit légèrement. Il pourra toujours dire ce qu'il veut, un cadeau ne vaut pas un retard lorsqu'il s'agit de moi. Enfin, c'est ce que j'aime croire et faire croire. «Bah, on peut toujours essayer, non ? » Je hausse un sourcil peu convaincu, laissant une moue dubitative se faire voir sur mes traits. « Et puis faut choisir, c’était soit le cadeau, et le retard, soit pas de cadeau, et à l’heure. » Alors là, c'est clairement de la provocation. Je hausse les sourcils, étirant un nouveau sourire cette fois bien plus amusé. « Tu veux réellement ma réponse ? » Je ne lui dirais pas que son cadeau me fait plaisir, mais je ne lui dirais pas non plus que ce n'est pas le cas. Mais... Le laisser croire ce qu'il veut est plus attirant, c'est bien plus drôle comme ça. Il s'offre la réponse de lui-même sans même que je n'ai à mentir ou à le charrier sur quoique ce soit. Ricanant de nouveau je lui annonce que je choisis la première activité dans laquelle nous allons devoir nous affronter, en tant que frères qui se respectent évidemment – enfin presque, parce que quand il s'agit de compétition, on a plutôt tendance à oublier ce genre de chose. « Comme tu veux. Ta défaite n’en sera que plus humiliante. » Réplique-t-il alors, un sourire aux lèvres. J'agrandis le mien, me mordant l'intérieur de la joue en observant ce qui pourrait être une réplique parfaite de l'air que j'arbore lorsqu'on parle de victoire lui et moi. Si le gêne Marshall est peut-être un peu teinté de folie, il l'est en tout cas complètement sur le sens de la compétition et celui manquant de la défaite. Du moins... Entre nous. Et c'est ce qui me fait aimer la compagnie de mon frère. Sans même répliquer à sa pique, je lui indique les casiers derrière moi en lui ordonnant de ne pas y mettre le bordel, comme il en a un peu trop l'habitude. De toute manière, je sais que ce sera encore le cas et que je vais encore lui lancer son sac dans la figure en ouvrant le casier, tout à l'heure. « Moi, mettre le bordel ? Voyons Clarence, ça me blesserait presque que tu penses ça de moi. » Je secoue la tête, allant légèrement appuyer ma main sur son crâne. « Bien sûr, tu es un grand maniaque dans l'âme. Allez va, que je puisse te régler ton compte. » Ramenant mon bras contre mon corps, je les croise sur ma poitrine en le suivant brièvement du regard. Puis, les yeux plissés et remplis d'envie de victoire, je passe mon regard sur les différentes machines autour de moi. A moins que... Un sourire me vient et je me tourne vers lui, l'attendant dans un air faussement sage, innocent et angélique. En retour, il m'offre un sourire arrogant et je me retiens de le bousculer pour le lui retirer du visage, lui indiquant plutôt de me suivre. M'enfonçant dans la salle, je nous entraîne jusqu'au fond et pénètre à l'intérieur de la salle de musculation et renforcement avant de me tourner vers lui. « Le premier à faire 500 pompes a gagné. » J'ai tendance à viser haut, je le sais, mais là, c'est du gâteau ! J'en fais tous les jours, et il n'a de toute façon aucune chance. Haussant un sourcil, je lui offre une fausse moue en venant appuyer le bout de mon index contre son bras. « Oh, pardon, pas assez de force pour relever le défi frangin ? Je comprendrais. »
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() message posté Dim 8 Mar 2015 - 21:50 par Invité
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Si la ressemblance physique entre mon frère et moi existe bel et bien, j’ai pour habitude de penser que c’est de même au niveau de notre comportement. Sauf évidemment à propos de nos réactions totalement opposées concernant une pièce en désordre, mais nous avions la même impatience, le même esprit combatif, la même mauvaise foi au moment de déclarer forfait lors d’une compétition. Ce qui ne nous arrivait jamais d’ailleurs. Plutôt mourir que d’accepter la victoire de l’autre. Et ce, depuis aussi longtemps que je me souvienne. Si cette particularité entre nous s’est décuplée lorsque nous avions tous les deux commencé à  fréquenter les salles de sport, je ne me souviens pas d’une fois où je me suis effacé devant mon frère pour le laisser savourer sa victoire. A m’entendre, il n’avait jamais gagné quoi que ce soit contre moi, et c’est pareil de son côté. C’est pourquoi j’ai encore plus hâte qu’il ouvre ce cadeau que je lui ai trouvé, pour que l’on puisse se lancer dans nos défis habituels. Je me demande d’ailleurs s’il est dans le même état que moi. Peut-être que le simple fait de se mesurer à moi lui aurait suffi comme cadeau, et je n’aurais pas eu à me casser la tête aussi longtemps. Enfin, longtemps, façon de parler. Alors que finalement ses doigts sortent l’album de musique de son emballage, je ne peux m’empêcher de claquer impatiemment ma langue contre mon palais. Décidément. Il s’approche pour me frapper avec mon présent si durement acquis, et je lui réponds en poussant un cri de protestation boudeur. Mes réponses concernant mon retard n’ont nullement pour but de me justifier ou de m’excuser, terminant en lui laissant une alternative qui aurait été évidente pour une autre personne que Clarence Marshall, mais qui le concernant me laissant dans l’ignorance totale de cette réponse. D’ailleurs, il hausse un sourcil et son sourire se fait plus amusé, alors que je lui fais moi-même des yeux de chien battu pour lui prouver ma bonne foi. « Tu veux réellement ma réponse ? » Je me balance d’un pied sur l’autre, plus pour chasser la sensation d’engourdissement à cause d’être resté sans bouger un peu trop longtemps que par gêne, et relève la tête en direction de mon frère. « Mmh, je sais pas, seulement si elle va dans mon sens. » Laissé-je échapper, sincère. Au moins, comme ça. Je ne suis même pas sûr qu’il réponde, et dans ce cas ça ne voudra pas forcément dire qu’il n’est pas content d’avoir mon cadeau – et moi en retard – mais probablement qu’il veut me faire chier en me laissant croire ce que je veux. Enfin, je crois. Je hausse les épaules, de toute façon ce n’est pas comme si j’avais mis beaucoup de sentiments dans cet album.
Quand finalement il m’annonce qu’il s’autorise à choisir le premier défi qui nous opposera, je ne peux m’empêcher de sourire avant de lui répondre. Son sourire à lui s’agrandit, et je meurs déjà d’envie de lui prouver que ma supériorité ne fait aucun doute. Mais d’un côté, j’ai peur qu’il prenne justement l’une des performances dans laquelle je suis le moins bon. Même si ça ne m’empêchera pas de vaincre, disons que ça rajoute un peu de challenge et de suspense, c’est trop facile sinon… Je me retiens bien de lui dire ça, alors qu’il me tend la clef de notre casier commun avec seule condition de le garder rangé. Je lui réponds immédiatement, d’un ton plus que sarcastique en attrapant le bout de ferraille qu’il me tend. Sa main vient de nouveau se poser sur mon crâne, et je ne peux m’empêcher de le regarder d’un air suspicieux. « Bien sûr, tu es un grand maniaque dans l'âme. Allez va, que je puisse te régler ton compte. » Je lui tire la langue dans un nouvel élan de maturité qui me caractérise, et me dirige vers le casier. A mon retour, en espérant qu’il a bien observé que j’ai fait attention à ne pas tout foutre en l’air cette fois, j’arbore un sourire amusé et je suis tellement impatient que je ne tiens pas en place. Je le regarde qui balaye la salle du regard, cherchant probablement sur quel appareil il va mordre la poussière, mais il m’indique plutôt de me suivre d’un geste, un sourire un peu trop angélique pour être vrai collé sur son visage. Je décolle finalement les mains de l’arrière de mon crâne et m’étire rapidement, sachant que Clarence ne perdrait pas forcément vingt minutes en échauffement, et moi non plus de toute façon. « Le premier à faire 500 pompes a gagné. » Me lance-t-il alors que nous sommes au beau milieu de la salle de musculation. Je laisse filer un sifflement entre mes dents, me retenant de protester. J’ai beau faire des pompes tous les jours, je ne suis pas sûr de pouvoir en aligner 500 à froid, comme ça. Mais à la place, je hausse un sourcil arrogant et me content d’enfoncer les mains dans mes poches. Il fait la moue et se rapproche, venant plaquer son index contre mon bras. « Oh, pardon, pas assez de force pour relever le défi frangin ? Je comprendrais. » Je renifle de façon dédaigneuse, m’auto persuadant que c’était bien trop facile. « Pfeuh, n’importe quoi. Je te parie même que t’es pas capable d’en faire 600. » Je renchéris, sans savoir si c’est très intelligent. Tant pis, je ne suis pas connu pour ça.
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() message posté Jeu 26 Mar 2015 - 10:11 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
I guess we're really brothers, aren't we? Don't know what that means, except it means that some of the same things we remember. ▬ There’s a drive in a lost soul—in one that is searching for acceptance, companionship, belonging, whatever you want to call it. The slightest coincidence ignites a spark that one hopes will lead to something meaningful.
Tout est un rituel entre nous. Les piques, l'assurance de la défaite de l'autre, et même l'emmerder peu importe le moyen. Ca a toujours été ainsi, du moins d'aussi loin que je me souvienne. Les quelques bribes de souvenir de mon enfance pourraient réfuter ça, mais j'ai suffisamment fait pour oublier cette période-ci. Comme si elle n'existait pas, et bien trop à la fois. Pourtant, c'est lorsque j'étais jeune que j'ai commencé à développer ce genre de trait de caractère. Mon goût pour la compétition, le besoin d'être toujours vu comme étant le meilleur. J'en avais terriblement besoin, même, et ça n'a jamais vraiment changé. Simplement, lorsqu'il s'agit de Bleiz', c'est moins oppressant. Je ressens moins cette sensation d'urgence, de panique sourde. C'est plus distrayant, plus amusant. Et ça me fait un bien fou. On se défoule tous les deux, on se démène autant que possible, on repousse nos limites. Ca m'aère le crâne, me vide de toute l'énergie négative que j'ai besoin d'exprimer. C'est également pour ça, que son retard est presque intolérable. En plus de mon impatience, que je partage avec lui, bien sûr. C'est pourquoi, lorsqu'il me demande si je préfère le retard et le cadeau plutôt que lui arrivant à l'heure, je lui laisse le bénéfice du doute en lui accordant une réponse par une autre question. De toute manière, ce n'est pas ça l'essentiel aujourd'hui, peu importe que ce soit mon anniversaire. « Mmh, je sais pas, seulement si elle va dans mon sens. » Evidemment que ça me fait plaisir qu'il y ait pensé. Mais plutôt mourir que l'admettre. Alors je ne fais que lui étirer un sourire sardonique, haussant un peu les épaules sans rien y répondre. Je l'écouterais ce soir, bien que je ne sois pas un fan de musique. Peut-être que ça me détendra, même si j'ai une grande préférence pour le silence. La plupart des personnes ont un attrait particulier pour la musique – peu importe le genre, je ne m'y connais pas vraiment de toute manière. J'entends souvent les autres affirmer que ça leur fait du bien, qu'ils pensent à autre chose ou qu'au contraire, ils trouvent ce qu'ils aimeraient exprimer à l'intérieur de certaines chansons. Moi, je n'y arrive tout simplement pas. J'ai bien essayé quelques fois, surtout lors de mon adolescence, mais rien n'y fait. Peu importe le rythme, les paroles, ce qu'ils veulent laisser entendre comme sentiments... Ca ne fonctionne pas. C'est comme si mon corps, mon esprit, produisait sa propre mélodie, et qu'elle ne collait définitivement pas à celles des artistes. Mais à l'occasion, je ne crache pas non plus sur de la bonne musique.
Mais pour me défouler, me détendre, il n'y a rien de mieux qu'une compétition sportive avec Bleiz'. C'est pourquoi, une fois ses affaires rangées et la conversation terminée, je l'embarque au fond de la salle de sport. On pénètre rapidement dans la pièce de musculation et mes yeux passent brièvement sur les machines, me jurant de lui faire faire un peu toutes celles qui nous tombent sous la main. Je ne sais pas si je vais y arriver – en réalité si je sais, non je ne peux pas c'est physiquement impossible pour nos gabarits – mais la tentation est bien trop forte. Et je ne suis pas connu pour y résister de toute manière. Son sifflement me fait tourner la tête vers lui, un air déjà vainqueur plaqué sur mon visage. Allez frangin, avoue que tu vois déjà ta défaite d'ici ? Mais bien évidemment, ce n'est pas ce qu'il fait et je m'approche de lui, une moue aux lèvres lorsque j'appuie doucement sur ses muscles. Une réplique m'échappe consciencieusement alors que je l'observe réagir sans attendre. Je retiens un sourire, me redressant en haussant un sourcil à mon tour.  « Pfeuh, n’importe quoi. Je te parie même que t’es pas capable d’en faire 600. » Si je ne le savais pas aussi mauvais perdant, je le croirais masochiste. Mais au lieu de m'en offusquer, je hausse simplement les épaules, levant les yeux au ciel. « Je proposais ça pour t'épargner, mais soit » Mensonge. Combat de mensonge tous plus haut les uns que les autres afin de remporter la manche. Reposant mon regard dans le sien, j'étire un large sourire puis le dépasse pour me rapprocher des tapis déjà plaqués au sol. Ils ont l'air neuf et leur couleur, semblable aux murs, contraste avec le sol blanc de la pièce. Le moindre détail pourrait me rappeler d'à quel point ce centre est haut de gamme, et j'en aurais sûrement quelque chose à faire si j'avais une véritable notion d'argent. « Si tu le prends comme ça, va pour 600. A trois ? » Je lui jette un coup d'oeil puis me met en place, me penchant malgré mes genoux touchant le sol en attendant que la compétition commence. Autant ne pas me fatiguer inutilement pour remporter la partie. « Un... » Commencé-je, un sourire aux lèvres, avant d'achever l'attente qui se faisait déjà trop longue. « Trois. » Claqué-je, fier de moi, oubliant le deux pour le prendre de court alors que je commence déjà les pompes que l'on se doit de faire pour gagner aujourd'hui. « Alors, tu fatigues déjà petit frère ? » Demandé-je, plus pour une pique qu'une remarque, étant donné que je ne peux qu'à peine le voir dans mon champ de vision, trop concentré sur ce que je fais. Sur mes muscles se contractant, roulant sous la chair, la chaleur de mon corps qui augmente considérablement sous le manque de préparation avant l'effort, et mes pensées qui se dissipent à chaque fois que mon corps se rapproche dangereusement du sol avant de remonter avec la simple force de mes bras.
crackle bones
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 15:24 par Invité
A friend loveth at all times, and a brother is born for adversity
“ To the outside world we all grow old. But not to brothers and sisters. We know each other as we always were. We know each other’s hearts. We share private family jokes. We remember family feuds and secrets, family griefs and joys. We live outside the touch of time.”
Dès que nous nous retrouvons dans la même pièce mon frère et moi, à plus forte raison dans une salle de sport, nous n'avons plus aucune notion du réalisme. Ce serait à celui qui renchérissait le plus, qui réussissait le plus de défi possible. Même si la victoire est une notion qui a ses propres termes, pour moi et Clarence. Même si la défaite est écrasante et normalement indiscutable, il est impossible que lui comme moi acceptions ce verdict. C'est pour quoi à chaque fois, nous proclamons tous les deux avoir gagné. Bien que l'on sache que c'est moi, le vrai vainqueur. C'est une certitude. Je ne pourrais absolument pas dire depuis quand notre petit jeu dure. Probablement depuis que l'on à l'âge de se disputer pour quelque chose. La découverte des salles de sport n'a rajouté qu'un challenge de plus. C'est devenu plus qu'un jeu au fil des ans, plus qu'une simple compétition. Une habitude ancrée dans nos corps et nos esprits, et j'avoue que même si je ne suis pas très organisé, c'est devenu un moment de la journée que je ne pourrais pas décaler ni annuler. Et même si je sais que Clarence, plus assidu, y passe plus de temps que moi, qui passe ma vie sur le canapé à décréter que j'étais trop flemmard pour faire quoi que ce soit, nos rendez-vous à deux ici sont l'une des rares choses qui me font sortir de chez moi sans traîner des pieds. Enfin, sortir de chez Olivia plutôt. Je n'ai probablement pas l'habitude de faire autant de pompes que Clarence, mais ça ne m'empêchera pas d'en faire autant, tant pis si je dois ne plus tenir debout après. Au lieu d'accepter simplement les cinq cents pompes qu'il me propose, je prends l'air le plus arrogant possible et en rajoute encore, lui jetant à la figure qu'il serait probablement incapable d'en faire cent de plus. Au fond de moi, je sens bien ma partie raisonnable – très peu présente – me dire que j'ai fait une bêtise, et que je le regretterais demain quand mes courbatures m'empêcheront d'attraper un verre sans trembler, mais je m'en fiche. Clarence hausse les épaules, ses yeux se levant au ciel tandis que je lève à mon tour un sourcil, croisant les bras sur ma poitrine. « Je proposais ça pour t'épargner, mais soit » Un léger ricanement m'échappe, qui se traduit plus par un air moqueur tandis que j'expire l'air de mes poumons, secouant la tête. « Tu crois berner quelqu'un en disant ça ? » Je réplique, sans une once de bon sens. Si quelqu'un de notre famille pouvait nous voir à cet instant, il serait probablement en train de se taper la tête contre un mur. Autant, ce comportement était plutôt naturel pour moi, ça pourrait étonner venant de Clarence, si l'on ne savait pas à quel point il peut être compétiteur.
Ses yeux se baissent à nouveau, se plantant dans les miens, un air tout aussi sûr de lui sur le visage. Je redresse un peu le menton, essayant de le prendre de haut, avant de le suivre jusqu'aux tapis de sol. En parfait état, comme s'ils n'avaient jamais réellement servi, et d'une qualité bien supérieure à celle que l'on pourrait trouver dans certains magasins bas de gamme, j'aurais peut-être remarqué à quel point tout cet équipement pouvait sembler démesurément cher, si ce n'était pas tout ce que je connaissais en la matière. Les sommes d'argent que l'on nous permettait de dépenser étaient trop astronomiques pour que nous étions aller voir ailleurs que dans les meilleurs salles de la ville – et les plus chères. « Si tu le prends comme ça, va pour 600. A trois ? » Je hoche simplement la tête en m'accroupissant, mon rythme cardiaque accélérant un peu. Je me mets en position à mon tour, mon corps prenant instinctivement la position la moins fatigante à tenir. Des réflexes acquis à force d'avoir fait des centaines de compétitions avec mon frère, principalement. « Un... » Je commence à contracter les muscles, me préparant à laisser la gravité faire son travail avant de me redresser. « Trois. » Je vois la silhouette de Clarence, juste à côté de moi, commencer la compétition et je me dépêche de l'imiter, sans relever cette tricherie apparente. Ce genre de coups bas sont tellement courants entre nous de toute façon. Chaque muscle de mon corps semble être contracté, et le mouvement machinal que j'instaurais à mon corps commença. Je pliais les bras, contractant les abdos et les épaules, avant de m'écarter le plus possible du sol, et je recommence. Je compte à peine, sachant parfaitement que je me découragerais en voyant ce qu'il me resterait à faire. « Alors, tu fatigues déjà petit frère ? » Je me retiens de tourner la tête vers mon frère pour ne pas gaspiller de l'énergie, serrant les dents. J'essaye de me retenir de répondre, et je tiens pendant au moins deux secondes et demi. « Tu aimerais bien, hein ? » La fatigue n'est pas encore présente dans ma voix, même si mes mots sont bien trop hachés pour que l'on puisse penser que je suis encore en pleine forme. Je redouble d'efforts, accélérant encore la cadence. « Mais tu crois pas que tu ferais mieux de retenir ton souffle ? Ça doit déjà être assez difficile, pour toi. » Je réussis à prononcer, sans m'arrêter. Tu parles, c'est moi qui ferais mieux de la fermer, surtout. 
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