"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  HAPPY BIRTHDAY BUCKET ! 2979874845  HAPPY BIRTHDAY BUCKET ! 1973890357
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() message posté Dim 30 Nov 2014 - 13:15 par Invité
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Le réveil sonne, 8 h 00 pile. D'ordinaire, je ne me laissais pas enivrer par l'infâme sonnerie qui émanait de l'appareil électronique, j'étais plutôt préoccupé à essayer de le faire taire. Mais cette fois, en ce jeudi 11 décembre, je suis réglé comme un coucou suisse et avant même que le réveil ne sonne, je suis debout, sur le pont près affronter cette dernière journée en désintox.. Et oui, nous y voilà, le dernier jour de cette quête menait à terme et couronné de succès. Voilà donc trois mois presque jour pour jour, que je n'ai pas touché à une goutte d'alcool, trois mois de totale et parfaite sobriété, mais pour en arriver là, il m'en aura fallu des épreuves et le journal posait sur mon bureau de fortune, en atteste très largement. D'ailleurs, il faut que je pense à écrire aujourd'hui, ce dernier jour ne doit pas être un prétexte pour faillir à mon devoir d'écriture. Et puis sincèrement, je mentirais en rétorquant ne pas avoir pris du plaisir à coucher sur le papier ma petite quotidienneté hospitalière. Bon, sans plus attendre, je quitte mon lit, je prends le temps de m'étirer sans qu'aucune douleur ne tyrannise mon épaule droite. Oserai-je le dire tout haut ? L'opération a fonctionné et je ne suis plus dépendant de ces petites pilules orange ! Amen et de deux addictions aboulies, deux ! Qui dit mieux ?

Un badge plastifié frotte la serrure électronique, la porte s'ouvre sur l'un des infirmiers qui me fait comprendre, qu'il est temps pour moi, de rejoindre mes petits camarades, pour « petit-déjeuner ». Ayant la dalle, je ne me fais pas prier et quitte ma « cellule » pour rejoindre le réfectoire. Mes camarades sont déjà là. Passé les salutations matinales, je vais prendre un plateau que je prends le soin de garnir de quelques petites pâtisseries et d'un thé. Ah oui, ais-je oublié de préciser que je n'ai pas bu une goutte de café depuis trois mois? N'allez pas croire que j'en retire une quelconque satisfaction, le café me manque vraiment et à ce que je sache, ça n'a jamais tué personne d'en boire « modérément » Une fois le plateau « équilibré » je m'avance vers le petit groupe « d'habitué » et prends place.

« Salut Reagan ! Alors, prêt ? » s'exclame l'un de mes petits camarades qui agrémente sa question rhétorique d'un petit clin d'œil. Tous savent que j'attends ce jour depuis... longtemps, très longtemps et je n'ai d'ailleurs pas manqué de le faire savoir à plusieurs reprises lors des réunions de paroles.

« Plus que prêt ! »

« Mais tu sors plutôt non ? »

« Une petite semaine, rien de bien méchant. J'ai fait ma demande par écrit. Je ne pouvais pas attendre une semaine de plus. Surtout qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Julia. »

Tous se regardèrent à peine surprit par mon argumentation. Les pauvres, je leur ai tellement parlé de Julia, qu'ils la connaissent presque autant que s'ils l'avaient vraiment côtoyée. La plupart d'entre-deux avaient compris ce que j'avais tardé à comprendre et maintenant que j'accepté pleinement les choses, ils se réjouissaient déjà de ma sortie immédiate. Puis passé la première question, d'autres affluèrent pour compléter le tour de table.

« Tu crois qu'elle sera contente de te voir ? »

« Je l'espère ! »

« Tu vas lui donner la fameuse lettre de 5 pages que tu lui as écrite ? » demanda un autre camarade.

« Je n'y ai pas encore vraiment réfléchi en fait. Je ne sais pas trop comment m'y prendre »

« Mets toutes les chances de ton côté, mais ne précipite rien. Achète des fleurs, habit, toi classes. Il faut que tu présentes bien. »

Que je présente bien ? Qu'entendait-il par-là ? L'un de mes camarades reprit la parole une seconde fois et me fit savoir qu'il serait judicieux de porter un beau costume, un autre insista sur les roses. La conversation a donc tourné autour de ma prestation et rien d'autre. J'avoue qu'être au centre de cette conversation collective, me mettais légèrement mal à l'aise, mais il était hors de question que je ternisse l'ambiance pour une question d'égaux. Une fois notre petit-déjeuner englouti, nous avons tous regagné nos cellules pour nous préparer à la douche, pour ma part, je n'ai pas traîné, je me suis vite préparé et j'ai réuni dans mon sac, mes maigres possessions. À savoir quelques livres, la fameuse lettre écrite pour Julia et des vêtements qui se retrouvaient à présent trop grands pour moi. Puis une fois le sac terminé, je me pose sur mon bureau de fortune, laisse défiler les pages de mon journal. Arrivé sur une page encore vierge, je prends mon stylo y dépose la date et commence à écrire ce qui ressemble à mes dernières lignes. Ce n'est que trente minutes plus tard, que je pose le stylo à bille bleue et que je range enfin mon journal, sachant que je le reprendrais une fois chez moi, histoire de commenter la suite de cette journée.

Me voilà près, je quitte enfin ma cellule, sur le chemin, j'en profite pour saluer les infirmiers qui se sont « si bien occupés de moi » durant mon séjour. J'échange quelques mots et leur promets de ne jamais revenir ou dans le meilleur des cas, de les croiser en de bien meilleures circonstances. J'avance dans les couloirs ou mes compagnons d'infortune m'attendent. Chacun y va de son accolade chaleureuse. Nous échangeons quelques mots en se promettant de se revoir à l'extérieur. Passé les « au revoir » je rejoins enfin le bureau du médecin en charge de mon dossier. Je dois encore signer quelques formalités avant de m'en aller définitivement (je l'espère). Non échangeons donc quelques banalités, qui font très vite place aux compliments. Tout ce que dit cet homme me touche, car je prends pleinement conscience de tout ce que j'ai vécu, de toutes les épreuves qui m'aura fallu surmonter pour en arriver là. De ce mal que j'ai combattu pour m'en sortir, de cette bataille péniblement livrée pour vaincre les démons qui obscurcissaient peu à peu mon quotidien et ma vie. Bref, j'ai sorti la tête de l'eau.

« Prenez soin de vous Owen » déclare le médecin en me serrant virilement la main. J'esquisse un sourire et lui fais cette promesse que je suis prêt à tenir, puis je quitte le bureau. Je récupère mes affaires et dégaine mon portable pour faire savoir à Sebastian que je viens de sortir et qu'il me faudrait un chauffeur. Me voilà donc dehors et je savoure pleinement cette nouvelle liberté durement acquise.
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Siobhan M. Williams
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() message posté Mar 9 Déc 2014 - 0:43 par Siobhan M. Williams

Mon réveil résonnait dans ma chambre et je me tournais vers la table de nuit pour l’éteindre quand il se coupa d’un coup. Je me relevais brusquement et me trouvais nez à nez avec Hercule, chat anciennement à mes parents et nouvellement arrivé à la maison. Le rire de Lily à côté du lit me surpris et je le regardais avec de grands yeux. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu devrais être toujours au lit ma puce ! » Ma fille continuait de rire en grimpant à mes côtés. « T’as les cheveux en bazar ! » Je me recoiffais sommairement et le prenais dans mes bras. « Et alors ? Qu’est-ce que tu fais là à couper mon réveil et m’attaquer avec Hercule ? » « C’est ton anniversaire, on voulait te faire une surprise. » A ces mots, Teddy entrait dans ma chambre, un plateau repas devant lui. « Bon anniversaire Maman ! » Je souriais de plus belle à la vue de mes deux chéris qui s’étaient levés aux aurores pour me faire le petit-déjeuner au lit. Teddy déposait doucement le plateau sur moi et venait s’installer de l’autre côté. Je me retrouvais entre mes enfants et les serraient contre moi avant d’attaquer le petit-déjeuner en leur compagnie.

Le reste de la journée passait en coup de vent entre les différents patients et les dizaines de textos et coups de fils pour me souhaiter un bon anniversaire. Je rentrais le soir chez moi pour trouver le diner déjà préparé par les enfants et Sofia, leur babysitteur. Je montais prendre une douche rapide et j’enfilais mon pantalon de yoga et un pull large avant de redescendre. Sofia avait déjà quitté la maison et je me retrouvais face à mes deux amours à table. La conversation fusait, Lily était toute excitée à l’idée de m’offrir mon cadeau et Teddy tentait de la calmer avant qu’elle ne dise ce que c’était. Je me levais pour débarrasser quand ils se levèrent d’un bon pour décréter que je ne devais rien faire vu que c’était ma journée. Je ne me faisais pas prier et me rasseyais pendant qu’ils faisaient de la place sur la table pour apporter le gâteau et des petites assiettes. Lily finissait d’installer le couvert devant moi et Teddy disparaissait avant de revenir avec des cadeaux emballés dans un joli papier rouge. Ma fille attrapa le sien et me le tendit en souriant. « Tonton m’a aidé à choisir ! Il a dit que t’arrêtes pas de te plaindre que t’as froid aux mains au travail ! » Je pouffais de rire en entendant ce que Jeremiah avait dit, bien que ce ne soit pas faux, et ouvrais le paquet. De beaux gants en cuir rouge. « Ils sont magnifiques ma chérie. » Je prenais ma fille dans mes bras et l’embrassais sur le front. « Merci ma puce. » Elle allait s’asseoir à sa place et Teddy me tendait son cadeau. « Tu dis toujours que tu veux rien, mais j’ai trouvé ça chez papi et mamie et je… ouvre, tu verras. » Je fronçais les sourcils en voyant mon fils si peu sûr de lui. D’ordinaire si confiant et joyeux, il semblait apeuré. J’ouvrais la grosse boite doucement et découvrait un album photo rempli d’images de mes jeunes années. Il y avait des photos de moi enfant, puis adolescente, puis à la fac avec Owen et Jeremiah. Il y avait quelques images de Jackson et moi, nous deux avec Teddy, alors qu’il n’était qu’un bébé… Je parcourais l’album rapidement et apercevait des commentaires et annotations à côtés des photos. « C’est aussi de la part de Papi et Mamie, et Jeremiah et Jamie, ils ont tous aidé à le faire. » Je relevais les yeux vers mon fils et laissais couler une larme. « C’est génial. Je l’adore ! » Emue, j’enlaçais Teddy fort contre moi. Il retournait s’asseoir pendant que je séchais mes larmes et je voyais Lily concentrée à planter les bougies dans la tarte aux pommes qui se trouvait devant nous. Je m’apprêtais à craquer l’allumette quand on frappa à la porte. Je regardais mes enfants d’un air soupçonneux. « Vous avez prévu d’autres surprises ? » Les deux me firent non de la tête et j’allais dans le hall ouvrir la porte d’entrée. Le sourire aux lèvres je découvrais sur le seuil… « Owen ? »
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() message posté Mar 9 Déc 2014 - 20:03 par Invité
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Je suis dehors, rien que le fait de dire ces mots m'emplit de joie, une joie que j'avais perdue en route en revenant au pays. A présent, je me rends compte, je prends la pleine mesure de tout ce que j'ai accompli en trois mois qui m'ont paru des années. Wow, enfin, je suis libre ! Je n'ai pas le temps de méditer d'avantage, car mon chauffeur est là pour me ramener à bon port. Sans plus attendre, je quitte les lieux et rejoins mon chez-moi après avoir pris le temps de remercier Sebastian d'avoir joué les chauffeurs. Il faudra que je pense à lui prendre un petit quelque chose pour les fêtes. Après tout il m'a bien aidé, il est normal qu'il est en échange une petite récompense. J'arrive donc devant la porte de mon appartement, je sors mes clés, cherche la bonne puis la fais entrer dans la serrure. Passé le seuil de la porte, je me rends compte qu'il va me falloir prendre un peu de temps pour tout remettre en ordre, car de vous à moi, c'est vraiment le bordel et qu'il est incontestable que pour repartir du bon pied, un peu, voir beaucoup de rangement s'impose.

« -Bon bah, c'est parti, je vais me transformer en fée du ménage alors ! » déclairais-je sans grande conviction.

La tâche s'annonce ardue au vu de tout cet amoncellement de bordel. Il me faut de la musique, oui une bonne musique, de quoi me mettre dans l'ambiance et qui je l'espère, décuplera ma motivation, si motivation il y a. Alors, sans plus attendre, je me dirige vers mon lecteur mp3, que je branche aux deux baffes, après une petite réflexion, j'arrête enfin mon choix sur du Aerosmith et c'est parti ! Je m'arme d'un balai, d'une pelle, d'une poubelle et au son de « Walk this way » je passe les premiers coups de balai, qui seront suivis de coups d'aspirateur et tant pis si je casse les oreilles de mes voisins. La musique continue donc à se déchaîner dans les deux hauts parleurs du salon, moi, je continue à chasser la poussière et le bordel, qui peu à peu se fait moins conséquent. Au bout d'une heure de temps, le salon est redevenu un salon et fière comme un pan, je m'attaque à présent à ma chambre, puis à la salle de bains. Je refais mon lit, ouvre les volets et les fenêtres pour laisser l'air frais pénétrer la pièce. J'astique le robinet de la salle de bains, la cabine de douche, je change le tapis de sol, parfume le sol d'un peu de javel que j'adjoins de petits coups de serpillière. 20 minutes plus tard tout est propre et je n'arrive pas à imaginer que d'une part, j'ai fait le ménage et que ça m'ait pris deux heures à peine. Peut-être qu'à l'avenir, je devrais m'y attarder un peu, après tout ce n'est pas désagréable de vivre dans un bon environnement, c'est même conseillé pour un type comme moi. Bon traite de plaisanterie, il est encore tôt et je dois dès à présent aller faire un petit tour par le coiffeur, parce que là ce n'est pas jojo, ensuite, il me faut une bonne tenue, pour faire bonne impression. Je stresse rien que d'y penser. Je vais, sous peu, retrouver Julia et les enfants après presque trois mois d'absence. J'ai peur de leur réaction, peur que les enfants pensent que je les aie encore une fois abandonnés, peur que Julia ne soit pas seule. Et si ce type était là, après tout, c'est son anniversaire et s'ils sont ensemble, il a toutes les raisons d'être là. Mais pourquoi je pense à ça ? Pour me faire encore plus de mal et replonger ? Non, je dois aller de l'avant, c'est impératif, c'est même vital. Je dois tourner la page et avancer, avancer sans jamais me retourner. Aller Owen reprends-toi ! Et pourvu d'une petite motivation, je quitte à nouveau mon appartement pour rejoindre le centre-ville et m'occuper un peu de moi...pour une fois.

L'après-midi s'achève donc tranquillement, je suis passé chez le coiffeur, je me suis pourvu d'un beau costume bleu, avec la cravate noir. J'ai dévalisé un magasin de jouets pour gâter les petits monstres. J'ai dévalisé la boutique d'un bon chocolatier et enfin, j'ai opté pour un gros bouquet de rose rouge, Julia les apprécie, sauf si ses goûts ont changé

.« -Vous voulez que je les fasse envoyer ? » demanda la charmante fleuriste
« -Ah non non merci, ça ira. Je vais les prendre, j'ai encore un bras de libre ! »

Je sors ma carte, paye le charmant bouquet et regagne sans plus attendre le centre-ville, un peu plus animé et comble de tout, il neige. De nombreux flocons se joignent les uns aux autres pour offrir à l'asphalte une toute autre couleur. L'humeur semble joyeuse dehors, malgré le jour qui commence à décliner peu à peu. Voilà ce que j'aime en hiver, cette atmosphère joyeuse, la neige qui tombe peu à peu, les décorations de noël qui nous éblouissent comme un phare en pleine nuit. J'aime cette impression de rêve, cette idée que noël est une période propice aux miracles et qui laisse ainsi entre voir que tout devient possible. Les enfants rient, ils s'amusent à s'envoyer les premières neiges en pleine figure, la patinoire est installée et tout le monde s'y donne rendez-vous dans la joie et la bonne humeur. Bon, il ne faut pas que je m'attarde d'avantage, il me reste encore pas mal de choses à faire avant de me rendre chez Julia, mieux vaut ne pas traîner en route. Armé de tous mes paquets, je pénètre le métro, entre de justesse dans la rame et attends patiemment d'atteindre ma station de métro. Une fois à l'appartement, je pose tous mes trésors de guerre sur la table et monte à l'étage pour aller prendre une douche et enfiler sans plus attendre mon costume. Pour me donner un peu de motivation, une fois encore, je fais résonner ma playlist musicale dans tout le salon. Je passe en un éclair sous la douche, prends le temps de bien me regarder dans le miroir une fois la buée dissipait, puis rejoint ma chambre où sans plus attendre, j'enfile le costume trois pièces. Je retourne dans la salle de bains pour tenter de nouer correctement le nœud de ma cravate. Autant vous dire que ça n'est pas une tâche dans laquelle j'excède. Tant pis, je vais faire au mieux et peut-être que dans la précipitation, j'y arriverais. Un tour, puis un deuxième, je tire sur le plus petit bout... Je crois que ça ressemble à un nœud ! Adjugé vendu, je quitte la pièce et redescends pour rejoindre le placard où j'entrepose mes paires de chaussures et c'est le drame, je n'ai que des baskets. Là, c'est prouvé, je suis un vrai boulet, mais le boulet hors compétition tant il excède dans son art. Tant pis, j'opte sans grande conviction pour une paire de converses bleues. Une fois les « chaussures » enfilées, je m'avance vers la table et récupère mes cadeaux. Cette fois, je suis fin prêt, enfin presque. J’ai encore un petit quelque chose à faire. Je m’avance vers le salon et récupère mon sac, que je vide pour récupérer mon journal de bord et la lettre que j’ai écrit à Julia.  Vais-je la lui donné ? On verra. Aller, c'est parti pour les retrouvailles que j'espère bonnes, sinon quoi j'aurai l'air con avec mon costume, mes cadeaux et mon bouquet. Une chose est sûre, si je reste planté ici, jamais je ne serais ce qu'il adviendra de nos retrouvailles. Je prends donc une grande, très grande inspiration, enfile mon manteau et quitte mon appartement.

Ça y est, j'y suis, il fait horriblement froid, je tiens un bouquet de roses d'une main et trois sacs dans l'ordre. Question équilibre précaire, je suis au point. Je monte les escaliers, me laisse un temps de réflexion puis frappe à la porte et me décale légèrement attendant que la maîtresse de maison vienne m'ouvrir. Je n'ai à attendre que quelques secondes pour enfin voir la porte s'ouvrir et tomber sur une Julia plus que surprise de me voir.

« - Owen? »

Je lui offre mon plus beau sourire. En un instant, tout le stress emmagasinait jusqu'alors disparaît, je m'avance d'un pas et continue de lui sourire.

« - Joyeux anniversaire Julia ! » lui dis-je en lui adressant un clin d'œil.

Elle me fait entrer tout sourire et en un rien de temps, je me retrouve assailli par les deux petits monstres !

« - Tonton Owen ! » s'exclame Lily qui se précipite et se blotti contre moi.

« - Ma petite puce ! »

Je pose mes sacs par terre, me mets à la hauteur de ma petite princesse et la prends dans mes bras.

« -Tu m'as tellement manqué ma puce ! Regarde dans le sac rose, j'ai un petit cadeau pour toi. Teddy, regarde dans l'autre sac. »

Pendant que les deux petites terreurs cherchent dans les sacs, je me redresse et tends le bouquet et les chocolats à Julia.

« - Joyeux anniversaire à la plus belle ! »

Teddy sortit quelques bandes dessinées de son sac. À son âge, je raffolais de ce genre de lecture, j'espère que les mentalités n'en pas trop évoluer et que ce cadeau lui fera plaisir. Pour ma petite princesse, j'ai opté pour une magnifique boîte à musique en bois, dans laquelle trônent deux petites ballerines qui dansent lorsqu'on ouvre la boîte. Je n'ai jamais été très doué pour les cadeaux... J'espère que ceux-là feront plaisir à Teddy et Lily.
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 1:29 par Siobhan M. Williams

Je n’en revenais pas. Owen, là devant moi. Il me souriait et je lui rendais son sourire, trop abasourdie pour faire quoique ce soit d’autre. « Joyeux anniversaire Julia ! » me dit-il alors que je le laissais entrer. La porte à peine fermée, Lily et Teddy couraient vers lui, tout excités de revoir leur tonton. Je restais à regarder les trois interagir, choquée de voir Owen ici alors qu’il devait rester en cure quelques jours de plus. Lily avait littéralement sauté sur son parrain et je souriais en la voyant si heureuse. Owen désignait les sacs qu’il avait amenés avec lui aux enfants puis se redressait devant moi en souriant. Il me tendait un magnifique bouquet de roses et une boîte de chocolats. « Joyeux anniversaire à la plus belle ! » Je me cachais la tête dans les roses et respirait leur odeur. « Merci ! C’était pas la peine… » J’étais interrompue par un cri provenant de ma fille, je la regardais inquiète puis souriait. Elle sautait partout avec la boîte à musique qu’Owen venait de lui offrir. « Merci tonton ! C’est trop bien ! » Dit-elle avant de s’éclipser dans la cuisine avec son frère qui commençait déjà à lire les BD qu’il venait d’avoir. « C’est pas Noël, tu les gâtes beaucoup trop… » Dis-je en riant. Je jetais un œil sur ma tenue et me sentais soudainement ridicule en face de lui qui avait mis un costard. Je baissais la tête et fixais mes pieds en marchant vers la cuisine. « Je suis contente que tu sois sorti. Tu vas bien ? » Je m’affairais à mettre les fleurs dans un vase pendant qu’il prenait place à table où mon gâteau attendait toujours de voir ses bougies s’allumer. Je posais les fleurs sur le comptoir de la cuisine puis allais m’asseoir à table avec les enfants et Owen. « T’es arrivé au bon moment, on allait allumer mes bougies. » J’attrapais à nouveau la boite d’allumettes et allumais enfin mes bougies. « Fait un vœux maman ! » « Oui mon chéri ! » Je prenais une grande inspiration et fermais les yeux avant de souffler les bougies. Comme chaque année, j’avais souhaité que ceux que j’aime soient heureux et en bonne santé. Je levais les yeux vers Owen et lui souriais puis Teddy allait lui chercher une assiette et une cuillère pendant que Lily enlevait les bougies du gâteau. « Tu avais dit que tu reviendrais la semaine prochaine avec de la chance, comment t’as fait pour avancer la date ? Je connais certains médecins qui sont plus carrés sur ce genre de choses… » dis-je en le taquinant. Il est vrai que lui ne laisse jamais ses patients sortir avant qu’ils soient remis, complètement remis. Moi non plus d’ailleurs…
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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 3:42 par Invité
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Le nœud de ma cravate, mal ajusté, me sert légèrement la gorge. Discrètement, je l'abaisse un peu espérant me sentir un peu plus à l'aise. Mais rien n'y fait, le nœud desserré n'étant pas la solution au problème, je continue à me sentir légèrement mal. Je sais que je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe, mais si j'avais pris l'initiative de dévoiler le pot aux roses, la surprise n'aurait plus lieu d'être et je n'aurai pas vu dans le regard de Julia, cette petite étincelle de bonheur due, je l'espère à ma présence. Les secondes s'égrènent avec autant de lenteur que les minutes, mais peu à peu, la gêne qui semblait m'envahir, s'estompa. Avec des regards emplit de douceur, des sourires étincelants de gentillesse, je retrouvais peu à peu mes repères et avec la présence de Julia à mes côtés, je l'Owen que j'étais avant de m'engager en enfer, revenait immanquablement. Les fantômes qui cohabitaient avec moi, n'étaient plus à présent que des chimères et les cauchemars qui me hantaient lorsque le soir, je m'endormais, me semblaient si loin, tellement qu'à présent j'avais l'impression d'avoir entre-temps, vécu un nombre incalculable de vies antérieures.



Je sais que je me suis brûlé les ailes et tel un phénix qui renaît de ses cendres, j'aborde de nouvelles couleurs. Je me sens tellement mieux et mon regard pétille à chaque fois qu'il rencontre celui de Julia. Je reste silencieux pour le moment, mais mes sourires en disent longs. Julia prend le bouquet que je viens de lui tendre et se penche au-dessus des fleurs pour humait leur doux parfum tandis que j'observe les enfants qui ouvrent méticuleusement les cadeaux que je viens de leur apporter.



« Merci ! C'était pas la peine... » Julia n'a pas le temps de terminer sa phrase, car Lilly, ayant découvert le petit cadeau manifesta bruyamment sa joie. Elle ne cessait de sauter partout, tenant entre ses mains la petite boîte à musique, qui était jusqu'alors emballée. Je ne pus m'empêcher de sourire face à une démonstration de joie aussi intense. Mon cadeau avait fait mouche et je n'en étais pas peu fière tant je m'étais pris la tête à trouver « la » bonne idée.



« Merci tonton ! C'est trop bien ! »dit-elle avant de disparaître dans la cuisine, entraînant dans son sillage Teddy, qui avait déjà commencé à lire l'une des bandes dessinées que je venais de lui offrir. Le sourire aux lèvres, je regardais ces deux petits trésors s'éloignaient de nous. Que dire de Teddy et Lilly ?! Ils sont la prunelle de mes yeux, pour eux, je serais prêt à sortir les griffes, à laisser parler le

lion qui sommeille en moi. Je les aime comme ...un père aime ses enfants. Je sais que penser ainsi est dangereux, que je ne suis que tonton Owen, mais je ne peux qu'être désarmant de sincérité lorsqu'il s'agit de Lily et Teddy. Si, j'avais pu avoir des enfants, nul doute que j'aurai tant aimé qu'ils soient comme mes deux petits trésors.

Un peu plus à l'aise, j'entreprends à présent de me délester de ma veste de costume sous le regard de Julia qui pose les roses sur la table qui se trouve à proximité de nous. Je m'approche d'une chaise et y dépose ma veste.

« On dirait que les enfants aiment les cadeaux ! J'ai pas mal cogité avant de me décider. Ils grandissent si vite que ça devient difficile de savoir ce qui pourrait leur faire plaisir. »



« Ce n'est pas noël, tu les gâtes beaucoup trop... » me dit-elle en étouffant un rire cristallin qui aurait pu faire fondre, à n'en pas douter, n'importe quel iceberg. L'espace d'un instant, elle resta silencieuse, elle me regardait de la tête aux pieds tout en se regardant elle-même. Je compris alors, que j'en avais surement trop fait avec le coup du costume.



« Noel approche mine de rien ! Et puis je n'ai pas était très présent dans leur vie ces dernières années. Je sais que ça n'est pas avec des cadeaux que je parviendrai à amoindrir toutes ces années d'absence, mais disons que c'est ma façon de leur montrer que je suis désolé. Et je suis également désolé pour le costume. Je me rends compte que ça fait too much. »



« Je suis contente que tu sois sorti. Tu vas bien ? » me demanda-t-elle en prenant la direction de la cuisine pour aller mettre les fleurs dans un vase, tandis que les enfants rejoignirent un à un la table. Je fis quelques pas pour rejoindre à mon tour la table et sans plus attendre, je pris place aux côtés de Teddy et Lily, qui ne cessaient de me sourire.



« Et pour répondre à ta question Julia, je vais super bien ! » dis-je en faisant des grimaces qui provoquèrent l'hilarité de mes jeunes spectateurs. Julia arriva enfin et prit place non loin de moi.




« T'es arrivé au bon moment, on allait allumer mes bougies »Elle désigna du regard le charmant petit gâteau qui se trouvait face à elle et sans plus attendre, elle mit la main sur la boîte d'allumettes pour enfin allumer ces bougies tant attendues.



« Attendez les kid's. Je vais compter pour vérifier que le compte est bon ! »



« Oncle Owen, tu devrais savoir que ça n'est pas bien de dire tout haut l'âge d'une dame ! » déclara Teddy visiblement amusé par ma taquinerie à l'encontre de sa mère.



« Mais rien ne nous empêche de compter tout haut les bougies du gâteau. »



Lilly, désireuse de connaître le vœu de sa mère, nous fit signe d'arrêté nos singeries. Je fis alors un clin d'œil à Teddy, lui signifiant qu'on reprendrait un peu plus tard les hostilités, mais c'était sans compter sur Julia qui me lança un regard réprobateur, qui ne dura que quelques secondes à peine, car son adorable et inimitable sourire revint aussitôt après avoir allumé toutes les bougies du gâteau, très appétissant, soit dit au passage.





« Fais un vœu maman ! » s'exclama Teddy tout aussi excité que sa sœur. Julia ferma les yeux et resta silencieuse un court instant pour ensuite prendre une grande inspiration et souffler sur toutes les bougies qui s'éteignirent une à une. Une fois le vœu formulé et toutes les bougies définitivement éteintes, le regard de Julia croisa le mien et encore une fois, nous nous sourîmes tendrement.

[

b] « Tu avais dit que tu reviendrais la semaine prochaine avec de la chance, comment t'as fait pour avancer la date ? Je connais certains médecins qui sont plus carrés sur ce genre de choses... »[/b]




Teddy me tendit une assiette et une cuillère que je pris sans hésiter tant le gâteau paraissait appétissant.



« Mouais, je sais, mais disons que c'était peut-être un petit mensonge pour ne pas te révéler le fait que je serais là pour fêter tes...hum...Je ne sais pas si je dois le dire. C'est presque un âge canonique » dis-je d'un ton taquin, tout en commençant à couper le gâteau. Jamais je n'aurai imaginé être là et retrouver peu à peu ces repères que je croyais avoir définitivement perdu. Tout comme jamais je n'aurai cru réussir à vaincre mes démons et retrouver ma route.

« Mais pour quelqu'un pourvu d'un âge canonique, je dois avouer mes petits trésors, que votre mère est encore agréable à regarder, voire très agréable. Lily ma puce, tu me tends ton assiette s'il te plaît ? Tu veux une grosse grosse part, une moyenne part ou une toute petite part ? »



« Grande, très grande ! » déclara la petite princesse en faisant de grands gestes alors que je déposais dans son assiette, la part que je venais de couper. Je sentais le regard de Julia se posait sur moi et dans un coin de ma tête, je repensais au fait que dans la poche de ma veste, se trouvait cette fameuse lettre que j'étais censé lui offrir. La vraie question était de savoir si oui ou non, je trouverais le courage de lui tendre cette enveloppe, lourde de cinq pages écrites à la main.
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() message posté Mar 23 Déc 2014 - 22:47 par Siobhan M. Williams

Owen me taquinait comme à son habitude, enfin, comme il en avait l’habitude avant de partir pour l’Irak. Je soufflais mes bougies et le laissais couper le gâteau. « Mouais, je sais, mais disons que c'était peut-être un petit mensonge pour ne pas te révéler le fait que je serais là pour fêter tes...hum...Je ne sais pas si je dois le dire. C'est presque un âge canonique » Je levais les yeux au ciel et serrais les dents. « J’te déteste ! » Dis-je en riant. Son compliment me faisait sourire, il n’avait jamais caché qu’il me trouvait jolie, mais il semblait le dire avec quelque chose de plus que d’ordinaire. Il servait Lily puis Teddy et enfin nous deux en gâteau. Les enfants mangeaient leurs parts rapidement puis sortaient de table en voyant qu’il commençait à neiger dehors. « Maman, on peut aller voir la neige ? S’il te plaiiiiiiit ! » Me demanda Teddy en faisant sa tête de cocker. Je souriais et hochais la tête. « Oui, mais vous allez mettre vos manteaux, bonnets, écharpes, et gants ! La totale ! Il est hors de question que vous tombiez malade ! » Ils couraient tous les deux s’habiller chaudement, laissant Owen et moi seuls dans la cuisine. « Tu vas bien alors. Je suis contente. Je… On a jamais parlé de ce qu’il s’est passé avant ton départ… » J’étais hésitante. Je ne voulais que l’on se dispute à nouveau. On ne s’était pas quitté en de bons termes, loin de là, mais j’avais quand même pris de ses nouvelles durant sa cure. Sauf que maintenant, il était sobre, il était là devant moi et nous devions nous expliquer une bonne fois pour toute. « Je suis désolée que tu nous ai surpris comme ça, j’aurai voulu que tu saches que je voyais Theodore autrement. Enfin, c’est fini maintenant entre nous. Enfin, non. C’est compliqué. Mais juste… On ne se voit plus pour… Enfin, comme on se voyait avant. » Je balbutiais, perdais mes moyens à tenter de m’expliquer. Je ne voulais pas blesser Owen. Je l’avais déjà fait avant sa cure, et il avait suffisamment souffert. Je voulais mettre les choses au clair avec lui, et lui faire comprendre que Theodore n’était plus qu’un ami. « Il vient de découvrir qu’il a une fille, elle a à peine un mois ! Elle est belle comme un cœur. Mais il ne connait personne… ou plutôt ne fait confiance à personne pour l’aider à s’en occuper. Je l’aide à s’ajuster à sa nouvelle vie avec Jasmine. Je sais même pas pourquoi je te dis ça. » Je riais nerveusement et passais ma main dans mes cheveux. « Tout ça pour dire que je suis désolée de ce qu’il s’est passé et désolée pour la façon dont on s’est quitté. J’aurai voulu que ça se passe autrement. » Je mordais ma lèvre nerveuse, je ne trouvais pas les mots pour lui faire comprendre ce que je ressentais et je n’aimais pas ça. Les enfants revenaient vers nous pour aller ensuite dans le jardin jouer sous la neige qui tombait.
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() message posté Mer 24 Déc 2014 - 0:28 par Invité
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Pour le moment, j'essayais de ne pas trop penser à cette lettre qui attendait patiemment d'être lue par sa destinataire. Je l'avais pris avec moi, dans l'idée de la lui transmettre, mais le moment n'était pas propice à ce genre de présent. Pour l'instant tout se passe si bien, je ne veux rien gâché, alors la lettre attendra. Nous mangeâmes donc la part de gâteau coupé par mes soins. Il fallait avouer que la pâtisserie était plutôt délicieuse ce que je ne manquais pas de faire savoir à haute voix, espérant continuer à détendre l'atmosphère

« -Hum...non de dieu que c'est bon. Un vrai gâteau, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu le droit à ça. »

« -Tu étais puni tonton ? » me demanda Lily avec toute la candeur d'une petite fille. Attendri, je lui souris et prenant soin de trouver les bons mots, je lui répondis ceci :

« - Je n'ai pas étais sage effectivement et des docteurs comme moi, m'ont mis au régime pour que je sois en meilleure santé » avouais-je en lui adressant un clin d'œil. Ma cuillère se planta à nouveau dans le gâteau et une fois encore, je pus me délecter de ce délice sans modération. Mon regard trouva ensuite celui de mon éternelle complice. Un léger sourire s'afficha sur nos lèvres, comme avant. Lily et Teddy voyant l'épais manteau neigeux prendre du volume à l'extérieur, s'activèrent pour vider leur assiette

« Doucement, les terreurs ! On dirait que vous n'avez pas mangé depuis quinze jours »

En posant mon regard sur l'une des fenêtres qui donnaient sur la rue, je pus ainsi comprendre les raisons de leur empressement. Comment ne pas résister à l'envie d'aller dehors et de se livrer à une épique bataille de neige, quand cette dernière tombe en abondance ? Moi-même, je réagissais de la sorte lorsque j'étais gosse et que les premiers flocons commençaient à tomber.


« -Maman on peut aller voir la neige ? S'il te plaiiiiiiit » s'exclama Teddy dans une excitation à peine dissimulée ce qui eut pour effet de me faire sourire. Pour mettre toutes les chances de son côté, il lança à sa mère son regard de cocker, le regard auquel aucune mère, normalement constituée, ne peut résister. Et ce qui devait arriver, arriva, Julia ne résista pas plus de trois secondes et donna son aval à la seule condition que les petits monstres se couvrent suffisamment afin de ne pas tomber malade. À peine, la réponse donnée, les deux petits monstres désertèrent la salle pour aller se préparer. Nous étions donc seuls dans la cuisine. Je continuais à sourire tout en terminant de déguster la part de gâteau qui se trouvait dans mon assiette. Julia resta silencieuse un court instant, puis reprit la parole.

« Tu vas viens alors. Je suis contente. Je...On n'a jamais parlé de ce qu'il s'est passé avant ton départ... »


Je la regarde et la sens légèrement hésitante quant au sujet à aborder. Elle attend des réponses, et même si tout est dans la lettre, cela ne m'empêche pas d'esquisser les prémisses d'une réponse. Je lui souris, je suis apaisé et je veux qu'elle le sente, je veux qu'elle soit à l'aise, autant que je le suis à présent. Alors pour qu'elle ait toute mon attention, je pose ma petite cuillère et l'observe tout en continuant à sourire

« -Oui et je pense que c'est le bon moment pour en parler à présent. Je te sens hésitante, tu n'as pas à l'être Julia. Je sais que tu appréhendes que les choses tournent mal comme la dernière fois.»

Pour l'a rassuré d'avantage, je lui caresse « amicalement » la joue et me permets de remettre en place une mèche rebelle venue obstruée son magnifique regard amande

« -Voilà, c'est mieux comme ça ! On s'est quitté en très mauvais terme et je n'ai pas arrêté d'y repenser. »

Je ne la quitte pas des yeux pour bien lui faire comprendre que le sujet ne me gêne pas et qu'il faut percer l', maintenant, mais sans tension, sans violence verbale...

« -Je suis désolée que tu nous ai surpris comme ça, j'aurai voulu que tu saches que je voyais Theodore autrement. Enfin, c'est fini maintenant entre nous. Enfin, non. C'est compliqué. Mais juste... On ne se voit plus pour... Enfin, comme on se voyait avant. »

Je suis presque attendrie par le fait qu'elle bafouille à tout va. Elle cherche à s'expliquer, mais je sens bien qu'elle lutte péniblement pour donner une cohérence à ses mots et surtout pour ne pas me blesser. Sans trop réfléchir, je lui prends la main


« -Julia, il est hors de question que je te laisse t'excuser. Tu n'as rien à te reprochais dans cette histoire et s'il y a bien une personne qui doit présenter des excuses, c'est moi. Tu n'avais aucun compte à me rendre et je n'avais pas à réagir de la sorte. Si Theodore te fait sourire, si tu es heureuse c'est ce qui compte et peu importe ce qu'il est. »

Cherchant péniblement ses mots, elle commença à me parler de Theodore et du fait qu'il vienne de découvrir sa récente paternité. Le sourire de Julia en disait long sur l'affection qu'elle éprouvait à l'égard de la petite Jasmine. Je ne perdais pas un seul mot et continuais à l'écouter avec attention. Elle riait nerveusement et ne cessait de se passait la main dans les cheveux toutes les dix secondes.

«-Tout ça pour dire que je suis désolée de ce qu'il s'est passé et désolée pour la façon dont on s'est quitté. J'aurai voulu que ça se passe autrement. »

« -Si tu t'excuse encore une fois, je vais finir par voir rouge Bucket ! Je te l'ai dit, tu n'as pas à t'excuser d'ailleurs, je te l'interdis. Maintenant, c'est à moi de parler un peu si tu le veux bien. »


C'était à mon tour d'être nerveux à présent. Avant de me lancer, je pris le temps d'observer les petites terreurs rejoindre le jardin pour aller se livrer à de terribles batailles de neiges. Passé cette accalmie, je repris mon sérieux et sortis de la poche de ma veste de costume, la fameuse lettre.

« -Voilà ton cadeau ! J'ai écrit cette lettre sept jours après mon internement en cure. Il y a six pages. L'écriture était l'une de mes seules activités quotidiennes là-bas. Je ne suis pas accoutumé à ça, mais j'ai dû m''y faire. Il faut juste que tu me promettre d'attendre que je sois parti pour la lire. C'est important Julia, très important même.»

« -TONTON »hurla Teddy qui me fit presque sursauter

« -Qu'est-ce qui se passe bonhomme ? »

« - On a besoin d'aide pour faire un bonhomme de neige »

« -Ok, j'arrive alors. »

Teddy repartit dehors, nous laissant à nouveau seuls avec Julia.

« -Tu viens ? »

Elle me regarda tout sourire et me fit savoir qu'il fallait qu'elle fasse la vaisselle, mais qu'elle nous rejoindrait surement plus tard. Je lui souris une dernière fois, acquiesce et l'embrasse sur la joue avant de sortir retrouver Lily et Teddy.




Spoiler:



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() message posté Mer 24 Déc 2014 - 2:05 par Siobhan M. Williams

Evidemment, Owen refusait d’entendre mes excuses, prétextant que c’était à lui d’en faire. Nous étions surement tous deux un peu fautifs dans cette histoire. Il semblait nerveux tout d’un coup, et il sortit une enveloppe de sa veste. « Voilà ton cadeau ! J'ai écrit cette lettre sept jours après mon internement en cure. Il y a six pages. L'écriture était l'une de mes seules activités quotidiennes là-bas. Je ne suis pas accoutumé à ça, mais j'ai dû m''y faire. Il faut juste que tu me promettre d'attendre que je sois parti pour la lire. C'est important Julia, très important même. » Je restais bouche bée devant lui. J’avais envie de répondre mais je ne savais pas quoi dire, alors je hochais simplement la tête. Par chance Teddy arriva, réclamant que son oncle vienne jouer avec eux dehors, il me proposa de venir et je lui souriais à pleines dents. « Non non, vas-y, je dois faire la vaisselle, je vous rejoins dès que j’ai fini ! » Il acquiesça et m’embrassa sur la joue avant de rejoindre les enfants. Une fois qu’il avait disparu dans le jardin je posais ma main sur ma joue, là où il venait de m’embrasser. J’avais un sentiment étrange lorsque je regardais la lettre posée devant moi, comme si ce qu’elle renfermait aller changer ma vie. Je débarrassais la table et mettais les assiettes et les couverts dans le lave-vaisselle puis m’attaquait aux casseroles. La lettre était sur le comptoir, juste derrière moi et j’avais l’impression qu’elle me narguait. Je finissais rapidement de laver mes plats et les laissais sécher. Je m’essuyais les mains puis me plaçais devant la lettre, incapable de la toucher, je restais pensive devant elle. Je jetai un œil dehors pour voir Owen et les enfants qui jouaient dans la neige puis attrapa l’enveloppe et pris la direction de ma chambre. Je fermais la porte et m’asseyais sur mon lit puis, je commençais ma lecture.

Je déposais la lettre à côté de moi et regardais dans le vide. J’étais en état de choc, je ne savais plus quoi penser ou faire. Je respirais calmement, mais mon cerveau s’était complètement arrêté. Je n’arrivais pas à réagir à ce qu’il m’avait écrit. La seule chose qui passait en boucle devant mes yeux était mon nom. Il avait dit qu’il m’aimait et ce depuis le début. Il avait dit qu’il m’aimerait toujours. Il m’avait appelé Julia Daniels. Je n’avais pas entendu ce nom depuis si longtemps, c’était presque comme dans une autre vie. J’avais épousé Jackson et à partir de ce jour-là, je ne m’étais fait appeler que Julia King. J’étais devenue Docteur King. Maman King. Madame King, la femme, puis la veuve. Pour le monde entier j’étais Julia King, sauf pour Owen. Pour lui je restais Julia Daniels. Même ma famille s’était habituée à ce que je sois une King, mais dans le fond, je restais une Daniels. Toujours une Daniels. Toujours la même fille qu’il avait rencontrée il y a si longtemps, et dans le fond, j’étais toujours cette fille. Je prenais mon courage à deux mains et remettais la lettre dans son enveloppe puis je la rangeais dans le tiroir de ma table de chevet. Je quittais ma chambre et retournais à la cuisine pour préparer des chocolats chauds espérant que ce serait suffisant pour faire rentrer Lily, Teddy et Owen.
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() message posté Dim 28 Déc 2014 - 0:24 par Invité
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Un dernier baiser sur la joue, un contact, qui dans un autre temps, aurait pu être anodin, mais qui n'a aujourd'hui plus la même saveur et me voilà repartit. Je laisse Julia seule à s'occuper de débarrasser la table et tandis que je me dirige vers la porte pour rejoindre les enfants, je me retourne une dernière fois. Je pose mon regard sur elle, la femme qui fait battre mon cœur plus que jamais, puis je m'en vais retrouver mes deux petits trésors pour rattraper le temps perdu. Avant de partir dehors, j'ai laissé la lettre sur la table, espérant sincèrement que Julia attende mon départ pour la lire. J'imagine que c'est plus facile ainsi, que cela nous évitera les regards perdus dans le vide, les discussions sans contenances. Pire encore, je voulais m'évitais la peine engendrée par la non-réciprocité éventuelle de mes sentiments. Car oui, bien qu'il m'ait fallu du courage pour écrire cette lettre, je savais à présent qu'il m'en faudrait d'avantage pour me confronter à Julia, si le cas échant, nos sentiments n'étaient pas partagés. Car après tout, j'ignorais totalement ce qu'elle pouvait ressentir pour moi. L'amitié entre nous était une évidence, quoique avec les derniers événements survenus dans nos vies, je doute encore que l'on puisse aisément parler "d'amitié" pour définir notre relation. J'ai beau avoir franchis des caps, abattu des murs, vaincu mes pires démons, j'en arrive encore à douter lorsqu'il s'agit de Julia. Je sais que je lui ai fait du mal, que je suis allé trop loin, je sais que dans cette histoire, je suis le seul coupable. Je l'accepte sans broncher à présent. Mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'elle ne puisse partager mes sentiments, je ne me suis pas préparé à ça...

Et bam, je ne l'ai pas vu venir celle-là. La boule-de-neige d'une taille non-négligeable, me frappe le visage de plein fouet et me laisse ainsi à peine le temps de réagir. Victorieux, Teddy lève les bras au ciel et se moque littéralement de moi. Je sors de mes pensées et secoue vigoureusement la tête.

« Ah oui, tu veux te la jouer comme ça ! »

Je grogne comme un ours et Lily éclate de rire en me voyant préparé mon arsenal de boules de neige

« La guerre est déclarée microbe ! » dis-je en lançant les hostilités

« J'en attendais pas moins de toi papy ! »

Il me fait un clin d'œil et lance à son tour une boule-de-neige dans ma direction. Aidé par ma petite princesse, je ne laisse pas la moindre chance à Teddy qui lutte seul contre nous deux. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous remportons la bataille et finissons tous les trois dans la neige à gesticuler pour laisser une trace de notre passage dans la poudreuse. Le regard rivé sur le ciel, nous observons les quelques étoiles qui daignent se faire voir. Je raconte quelques petites histoires à mes deux petits trésors, le temps semblent s'être arrêté, je me sens enfin à ma place, au bon endroit, au bon moment.

« Oncle Owen ! » s'exclame Teddy on me regardant l'air songeur

Je quitte mon regard de la voûte étoilé et observe Teddy

« Oui bonhomme ?! Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Depuis que tu es revenu, je trouve que maman, elle est triste... »

Il n'a pas terminé son argumentation, mais toute mon attention se pose sur le passage qui évoque la tristesse de Julia depuis mon retour. Mon estomac se tord, ma gorge se serre, mon cœur est lourd

« Pourquoi ? »

« Parce que ...je...j'ai fait beaucoup de bêtises, le genre qui ont attristé votre maman. J'ai fait tout ça parce que je n'allais pas bien. Mais j'ai décidé de me soigner pour aller mieux et pour que votre maman ne soit plus triste. C'est pour ça qu'on ne sait pas vu pendant longtemps. »

Lily s'approche alors et se blottit contre moi. Touché par ce geste, je la prends dans mes bras et la serre fort contre moi sous le regard compatissant de Teddy.

« Allez on va rentrer mes petits bigorneaux »

Lily se redresse et se précipite sans plus attendre à l'intérieur de la maison, me laissant seul avec Teddy dehors.

« Je peux te poser une question Oncle Owen ? »

« Encore une ! Ok va-y ? »
« Est-ce que tu es amoureux de maman ? »

Ça, je ne l'ai pas vu venir et pourtant, c'était prévisible. Je regarde Teddy, qui a tellement grandi. Je ne sais quoi répondre à une telle interrogation. Je ne veux pas mentir, mais je ne veux pas non plus qu'il se mette à me haïr suite à la réponse que je pourrais lui apporter. Mais tôt ou tard, il me faudra trouver le courage de ne pas faillir et d'être droit et honnête surtout face à Teddy

« Bonhomme...tu sais ta maman et moi on se connaît depuis très longtemps, la moitié de notre vie en fait. On s'est rencontré, on avait six, sept ans de plus que toi. Ce n'est pas grand-chose quand on y pense. »

« Tu l'as connaissait avant qu'elle ne rencontre papa? »

« Oui, je l'a connaissais avant. Ton père était un type génial, tu sais ! Mais je te dois la vérité mon grand. En fait je crois que j'ai toujours aimé ta mère et je l'aimerais toujours. Je n'arrive même pas à concevoir le fait de ne plus l'avoir dans ma vie. Ces derniers mois, j'ai fait n'importe quoi et j'ai peur d'avoir éloigné ta mère. Enfin tout ça pour te dire que oui, oui, je suis amoureux de ta mère Teddy »

« Alors dis-lui ! Moi, je veux la voir sourire comme avant, je veux qu'elle soit heureuse. »

« Moi aussi mon grand »

Je lui souris et lui ébouriffe les cheveux et sans plus attendre, à notre tour, nous rejoignions la maison où la température est tout de suite plus agréable.

« C'est nous ! »

Une agréable odeur de chocolat chaud embaume mon odorat et je ne peux résister à l'envie de rejoindre la cuisine

« Julia?
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() message posté Mar 30 Déc 2014 - 21:20 par Siobhan M. Williams

Perdue dans mes pensées, je chauffais le lait à la casserole et y déposais des carrés de chocolat pour les faire fondre. Je touillais doucement et me repassais les mots d’Owen sans cesse dans ma tête. J’étais perdue, complètement perdue, et je n’avais aucune idée à comment réagir face à lui désormais. Cela avait été compliqué de le croiser après qu’il m’ait embrassé, encore plus de le regarder dans les yeux, et maintenant qu’il était revenu, je pensais que nous allions pouvoir mettre ça de côté, mettre ça sur le dos de l’alcool et des pilules. Mais non. Dans sa lettre, il me disait explicitement qu’il en avait eu envie et j’en venais à me demander si moi aussi j’en avais eu envie. J’aurais pu le repousser, mais je n’avais rien fait, je l’avais laissé faire, au début, puis j’avais réagis. Je ne m’étais même pas dit que je ne voulais pas l’embrasser, juste qu’il était mon ami, et qu’on n’embrassait pas ses amis de cette façon. J’avais aimé le baiser. D’ailleurs, j’avais rêvé de ce baiser plus d’une fois, et je n’arrivais pas à le sortir de mon esprit. C’était pour cette raison que j’avais appelé Theodore, pour qu’il me fasse oublier ce qu’il s’était passé. Mais évidemment, Owen nous avait surpris et la situation avait dégénéré.

Lily arrivait en courant dans la cuisine et se défaisait de son manteau et de ses bottes pour venir se coller à moi. Je l’embrassais sur le sommet du crâne et la serrait contre moi. « Tu t’es bien amusé avec Owen ? » demandais-je. Elle hochait la tête puis levait ses yeux clairs vers moi. « Maman ? Il va jamais repartir oncle Owen, hein ? C’est mieux quand il est là, on s’amuse plus, et puis, tu souris plus. » Je passais ma main dans ses cheveux d’anges et lui souriais. « Il va rester maintenant, ma chérie. Et puis, s’il part, on ira le chercher et on l’attachera au pommier de papy et mamie ! Okay ? » Lily riait à ma proposition et approuvait d’un signe de tête. Le lait arrivait à ébullition et je coupais le feu sous la casserole puis attrapais quatre mugs pendant que ma fille prenait le chocolat en poudre et la crème fouettée. Je versais dans chaque tasse le lait au chocolat et Lily y ajoutait le chocolat en poudre puis mélangeait. Je secouais la bombe de chantilly puis en mettais sur chacune des boissons. J’entendais les garçons rentrer et une voix qui m’appelait. J’envoyais Lily avec son chocolat s’asseoir à table et déposait celui de son frère à côté d’elle. « Oui ? » répondis-je en souriant à Owen. « Tu m’attends là une seconde ? » Teddy s’était assis devant son mug et j’allais rejoindre mes trésors laissant Owen face à sa tasse de chocolat chaud. « Bon, vous deux. » dis-je en m’asseyant. « Vous buvez vos chocolats et au lit ! Il est déjà tard. D’accord ? Je monterai vous faire un baiser. » « D’acc ‘man » répondirent-ils à l’unisson. Je souriais et retournais à la cuisine. Je buvais une gorgée de mon chocolat, appuyée contre l’évier et regardais Owen. Je riais doucement en le voyant. « Tu as de la crème sur le nez ! » Je lui donnais un torchon pour qu’il s’essuie. « Donc, tu voulais me demander quelque chose ? »
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