"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici « What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian 2979874845 « What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian 1973890357
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« What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian

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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 2:21 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Quand j’avais 8 ans, j’ai rencontré Gisel sur une place publique alors qu’elle dansait sur une musique joué par un orgue de barbarie. J’étais tombé amoureux ce jour-là, le plus beau jour de ma vie. Cela dit, j’avais ce handicap qui m’empêcher d’aimer complétement, une horloge faisait office de cœur mécanique. Le boitier ressorte légèrement de mon torse ses aiguilles était fines et me donna des frissons quand elle sonna 7heures. Je n’aimais pas cela, elle me faisait mal… Il fallait que je me remonte tous les jours à 7h30. Je me réveillais toujours avait cette impression de mourir. Quand j’ai vu Gisel. Mon cœur a déraillé, j’ai eu la plus grande crise de ma vie, je me suis jeter partout par terre… J’avais l’impression qu’il était en feu… C’est celle qui me servait de mère de substitution qui me sort de là. Je n’ai jamais connu l’hôpital. Eh oui pas besoin d’un médecin pour des soucis de cœur… Il faudrait un Horloger. Cela dit j’avais été tout de même dans cet hôpital. Mon père avait cru bon d’essayer de faire du skate bord sans avoir la conscience de laisser sa bière sur la table. Le bras cassé j’étais à l’urgence. J’avais rencontré cet enfant, il était blond comme les blés. Un garçon qui avait presque mon âge, il était assied à côté de moi dans la salle d’attente. Il avait une de ses figurines, un genre de soldat ou je ne sais quoi… je jouai un instant avec lui, quand il aperçut ce qui me servait de cœur, le bras du soldat décala ma veste en faisant entrapercevoir une petite horloge de bois, le son était audible « Tictac boboum tictac boboum… » . ‘Elle’ avait vu la scène, elle m’a arraché de mon ami et nous sommes partis…

10 ans après me voilà ! Fière et grand ! Des bouclettes rousses, le teint légèrement pâle. Je reviens à peine de deux mois en Andalousie, j’ai tenté de retrouvé Gisel. Et je l’ai vu c’est sûr, mais un malheur était arrivé. J’ai crevé l’œil d’un grand qui se disait amoureux d’elle aussi. J’avais fuis Edimbourg pour éviter qu’on me retrouve, je suis partis en voyage jusqu’en France… Cela était la première fois que je rentre sur la grande Bretagne. Je n’osais pas me rappeler de l’Andalousie, il me fallait changer de vie. J’ai tenté de trouver un travail, ce ne fut pas aussi facile que pour l’Espagne. Cela dit, on me proposa une formation pour devenir Ambulancier. Pourquoi pas, Cela dit faudrait que je dissimule cette protubérance qui sort de ma poitrine. Je me glissai alors dans l’uniforme vert foncé, barbe naissante, les cheveux toujours autant roux. Me voici dans le camion avec deux autres ambulanciers qui m’ont pris comme stagiaire pour aller patrouiller.

« Mâle, 17 ans, on nous rapporte divers commotion… Au lycée ehgqewdr…
- *tilt* Hey ! Quel Lycée on n’a pas entendu !
- Vas falloir se débrouiller Stu… D’après les coordonnés c’est à deux pâté de maison…
- Okay…
- Mon premier sauvetage…
- Calme toi le Bizut… Ça se trouve c’est juste une bagarre d’adolescent. »
Arrivé au Lycée, nous nous sommes retrouvées devant un jeune homme à l’infirmerie. La pièce était petite elle contenait un lit, avec Julian dessus. Un bureau ou la grosse infirmière se trouvait là. Elle était hideuse, bon elle aurait été canon on aurait un sérieux problème de pénurie de p.q.… Les ados de nos jours sont tous portés sur le sexe… Personnellement je m’en passe… J’ai trois choses à respecter, Ne pas aimer, Ne pas me mettre en colère, Ni toucher aux aiguilles… Cela dit, j’ai bien faillit y passer cet été… Il fallait que me concentre et de ne pas me perdre dans mes souvenirs. L’infirmière demanda à mes collègues de sortir avec elle… Elle devait discuter avec eux :
« Hey Trainee ! Soigne moi ça… On revient tout de suite tu vas savoir gérer ?
- Eh bien vas bien falloir non ?
- J’aime cet entrain ! Quel jeunesse ! quel fougue ! » Disait-il ironiquement en voyant ma motivation dans le regard, j’en sentais mon cœur ralentir la cadence. Je me retourne alors sur le jeune homme… Je vis les hématomes sur son corps… Ils n’étaient pas récent, je me souviens ce de Léo mettait 3 semaines 3 jours pour disparaitre complétement de ma peau blême… Cela dit je voyais des éraflures sur ses genoux et bras. Je m’assoie sur un tabouret m’approchant du lit posant mon sac de soins Je le regard un instant bizarrement il me disait quelques chose :
« Salut… Dit moi c’est quoi ton nom ? » Je savais qu’il me disait certes quelques choses, mais bizarrement j’avais comme un mauvais pressentiment : « Je vais désinfecter les diverses plaies que tu as. » Je commençais à nettoyer les plaies… Intriguait par le jeune homme, comment a-t-il pu se faire ça… Qui a pu faire une telle chose… Du haut de mes 19 ans, je ne comprenais pas tellement la nature humaine. A part que je pouvais haïr l’humanité comme personne… Je suis un Monstre pour eux. Une simple bête de foire. Je fus interrompu dans mes pensées par la porte qui s’ouvre en Fracas ce fut le conseiller pédagogique qui est rentré en furie : « Mr Fitzgerald, vous allez me dire que cette fois si vous êtes tombé dans les escaliers ? Julian j’attends une réponse ! » Julian… Fitzgerald… Oh mon dieu ! Mes souvenirs reviennent… Mon cœur ne me faisait mal rien qu’à me rappeler le visage de Gisel. Le petit blond et son jouet ! Je regardai de nouveau Julian… Alors que je sentis une main sur mon épaule : « Gamin t’as finis ?
- Oui j’ai finis.
- Eh bien allons-y, la suite n’est plus de notre ressort.
- Ah que …
- Ewan ! On y va ! » Insista t’il alors que le pédagogue attendait notre départ, je me retournais vers Julian, tandis que je rangeais mes affaires. En repartant je voulais qu’il me reconnaisse, je laissai mes souvenirs parler : « Tictac boboum… Tictac boboum…
- Mais qu’est-ce que tu marmonnes ?
- Hein ? Moi ? Rien je sens que le temps passe à une vitesse que j’en perdrais le contrôle…
- Arrête de faire le pitre !
- Oui CHEF ! » Riais-je avant de sortir, jetant un dernier regard à Julian. Avant que la porte ne se referme.
En rentrant au quartier général, j’ai pris ma pause cigarette avec des collègues, attendant dehors. Le ciel était gris, je portais encore mon uniforme. Mes collègues m’ont laissé me retrouvant seul dehors. J’étais sur le parking qui donnait sur la rue, j’étais assis dans l’ambulance qui était ouverte, j’étais posé sur le sol de l’arrière du véhicule le regard perdu… Je repensais à Julian… J’étais persuadé que c’était cette enfant avec qui je jouais ce jour-là… M’a-t-il reconnu au moins ? Cela me faisait rire si cela était le cas !



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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 3:28 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Je papillonnai des yeux avant de me laisser tomber sur le sol froid de la cour de récréation. Mon corps m’avait tout simplement lâché ; désabusé, déshydraté et éclopé. J’en avais assez de marcher dans la douleur, ou de ployer à chaque fois que mon père brandissait les armes. J’en avais assez de sourire et de travailler d’arrache pieds dans l’espoir vain de gagner le respect des miens. Son regard en colère voulait exorciser toutes ses souffrances et le deuil de la femme de sa vie, mais j’avais perdu ma mère. Les images défilaient derrière mes paupières closes comme un souvenir trop lointain pour être réel. Je voulais graver mon nom sur la pierre, mais à la place j’étais allongé comme un pantin. Mes souvenirs prenaient la forme des démons qui me rongeaient de l’intérieur. Je grinçai des dents en me laissant porter à l’infirmerie : Génial !

Je puisais ma force en profondeur afin de me relever, mais ma poitrine semblait peser des tonnes. Je voulais cogiter et trouver un moyen de justifier les cicatrices sur ma peau. La voix de l’infirmière me parvenait de loin, afin de bercer mon état de somnolence mais je couinais sans répondre.

Le contact froid du coton sur mes plaies titillait ma fierté. C’était le feu sur les planches – la pluie en plein désert. Je déglutis avec amertume. Je ne voulais pas qu’on me touche. Je ne voulais pas qu’on me soigne. Mais où était ma conscience pour se dresser contre cet abus ? Où était mon énergie débordante et ma vigueur habituelle ? Je retraçai les courbes de mon visage en posant les mains sur ma mâchoire serrée. J’étais au fond du gouffre, tapi dans un silence de mort. L’agitation autour de moi était palpable, mais je me retrouvais incapable de participer ou de broncher. Je sifflai en tentant de murmurer.

Nom. Identité. Pourquoi. Escaliers … Tant de mots auxquels je ne trouvais aucune signification. Le souffle du vent retombait sur mon visage fermé afin de m’insuffler un nouveau souffle de vie. Boom boom tac. Boom boom tac. Tel était le son de l’horloge qui m’obsédait depuis des années. Je me relevai tant bien que mal, afin de voir le visage familier d’Ewan passer en flash devant moi, avant de de s’évanouir à tout jamais. Je perdis conscience.

Après quelques heures de sommeil et un repas hypercalorique, l’infirmière consentit enfin à me libérer. Bien sûr, Mr. le proviseur attendait toujours le fameux justificatif de mes coups et blessures, et de l’état désastreux de mes vêtements. J’hésitais entre le vandalisme scolaire et le syndrome d’Asperger pour calmer ses ardeurs. Mon père valait ce qu’il valait, mais je n’étais pas prêt à rejoindre le système social du pays - surtout pas à deux années de la majorité. Je soupirai en signant ma décharge.

« Dites, il y’ a eu un garçon qui m’a soigné ? » Demandai-je dans un élan de curiosité.

Etais-ce un rêve ? Ou avait-il réellement été là ?

« Il y ‘ a eu ce gosse. Un rouquin avec l’équipe d’ambulancier. »
Je la fixai perplexe.

« Ambulanciers ? »

Elle leva les yeux au ciel, exaspérée.

« Un gosse a dû sonner les ambulanciers. Leur QG est à deux pâtés de maison. Ils sont venus vite mais le proviseur les a congédiés. »

J’arquai un sourcil en quittant le bahut. Mes pas titubants suivaient les sentiers battus de mon passé, et je repensais à cette rencontre fortuite dans l’un des hôpitaux les plus pourris d’Ecosse: Ewan, au cœur mécanique.

Je bifurquai à gauche en direction du parking des ambulances, avant de me stopper net. Je ressentais une certaine appréhension à la simple idée de le revoir. Je m’apprêtais à rebrousser chemin, lorsque je l’aperçu au loin, tirant sur les tiges d’une cigarette. Mon corps frissonna avant de se diriger vers lui. Mes gestes avaient dépassés ma raison et je postai en face de lui, d’un air dépité.

« Tu étais vraiment la ? » Souris-je d’une petite voix avant de m’assoir à côté de lui. « Je peux ? » M’enquis-je en désignant son paquet de cigarettes.

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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 4:25 par Invité
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N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
J’étais perdu dans mes pensées entre : la neige, le son de cet orgue et l’odeur de l’hôpital… Ses souvenirs étaient douloureux, j’aurai aimé avoir un œuf, un homme donc ‘elle’ s’occupait caché des œufs dans son manteau pour lui c’était des trésors qui cachait des souvenirs. Quand j’étais petit, à mon anniversaire, il m’a offert un œuf… Me disant ‘C’est toujours agréable de trouver un bon souvenir d’enfance’ avant de chantonner ce cantique « Oh When the saints go machin’in. » Je la chantonnais me souvenant alors de ce merveilleux souvenir. Cet air me revenait comme un vieux boomerang casser… C’est en fumant une nouvelle fois que j’aperçu les bouclettes blondes de Julian rentré dans le parking… Il s’approcha de moi, je jetai ma cigarette dans le seau qui fut à mes côtés : « Tu étais vraiment la ? » Le voilà qu’il sourit, il avait l’air en piteux état… On dirait que ses vêtements étaient fatigués et ne tarderait pas à finir en lambeaux… J’eu un sourire lui disant : « Tu te souviens donc de moi… Intéressant. » Disais-je alors que je prenais une nouvelle cigarette, l’allumant je l’écoutai : « Je peux ? » Je soupirai en lui tendant alors mon paquet ayant fait en sortir d’en sortir une à moitié qu’il puisse la saisir : « Bien sur… » Je rangeai ensuite mon paquet dans ma poche. J’allumai ma cigarette alors que je tendrai le briquet encore allumé pour allumer celle de Julian. « Je dois dire que cette situation est plus qu’étrange… » Disais-je en riant, sentant les rouages de mon horloge s’entrechoquer après ce choc émotionnel d’une retrouvaille plutôt inattendu : « J’aurais pas pensé que la première personne à qui j’apporterai du secours serait… Toi. » Je dois dire que cela me surprenait comme si le destin nous avez de nouveau réunit… J’ai rencontré des tas de personnes, mais rarement deux fois… Je vis passer mes collègues qui me dévisageaient avant de partir… Une bande de vieux commère… Cela je me posais des questions sur l’état de Julian… je n’étais pas devin, mais c’est hématomes, son attitude et son état physique faisait croire a plusieurs théorie. Mais la plus plausible serait une maltraitance. J’ai connu ça… La persécution de mon enfance, les gens avaient peur… Il était curieux, il n’avait pas peur de mettre leurs doigts crochu dans mon horloge à tirer sur les ressorts, je me dresser tel un robot, j’étais complétement incapable de me débarrasser d’eux. Et le pire ce fut Léo… Il avait la carrure d’un Vampire, grand brun aux cheveux noir de jais, d’une pâleur à en faire frémir de jalousie Michael Jackson. Ce fut mon bourreau, mais aussi la cause de mon évasion d’Ecosse. Après lui avoir crevé l’œil avec le coucou de mon horloge, on m’a aidé à m’enfuir. Je ne suis jamais retourné sur l’île de Skye depuis.
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 5:18 par Invité
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Je le regardais d'un air intrigué. Je fermais les yeux et je pouvais entendre le vent siffler et les cadrans de son horloge tourner lentement au gré des battements de son "coeur". Etait-il réel ou juste le fruit de mon imagination ? J'avais l'impression d'être en plein rêve. Comme si la réalité me filait entre les doigts. Je soupirai en tirant sur la cigarette qu'il avait bien voulu me tendre. J'étais sale et fatigué. Mon visage portait les marques de mon destin, mais je refusais de fléchir devant lui. Alors je souriais d'un air crédule. Je souriais comme un idiot fini.

Je me souvenais parfaitement de lui et de son regard étrange. Il avait été le seul gamin en aussi mauvais état que mois dans cette salle d'attente. J'avais aperçu sa poitrine pendant quelques instants avant de tendre les bras vers cette merveille fantastique : Ewan McKinnon, l'horloge à la place du coeur, la bête curieuse de l'Ecosse et des landes verdoyantes de highlandes. Je fis la moue en sentant mes poumons s’engourdir sous l'effet de la nicotine.

« Je n'aurais jamais pensé que la seule personne qu'on enverrait pour me sauver soit dans un état pire que le mien. » Raillai-je en faisant référence à ses rouages incertains. « C'est bien à cause de ton horloge qu'on s'est retrouvé dans le même hopital. »

Je balançai mes jambes au gré des mélodies du passé, songeur. J'avais longtemps repensé à ce petit garçon et aux mystères qui entouraient son personnage, mais je n'avais jamais pensé que le destin le remettrait un jour sur mon chemin. Nous étions peut-être destinés. Ou peut-être était-ce un pur hasard. Je lui souris, de mon air le plus aimable possible.

Mes cicatrices grouillaient sous le tissu usé de mon chemisier. Mon père était rentré dans une rage malsaine la nuit dernière, et encore une fois j'en avais fait les frais. Il n'y avait aucune issue, pas d'échappatoire, pour un enfant battu. Quelque part, je m'obstinais à justifier ses comportements violents, comme si je pouvais encore aimer un être aussi sombre et impitoyable. Il avait des circonstances atténuantes : C'était ma seule famille. Je fronçai les sourcils avant de jeter mon regard sur l'étendue du garage des ambulanciers.

« Alors c'est sa ta nouvelle vocation ? »


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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 18:45 par Invité
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Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à ce genre d’apparition de mon passé, mais le faite de le revoir. Me rendait dans un état de limite plénitude. J’étais perdu dans mon souvenir, le son du piano de ma mère. Le son des coucous. La sensation de sortir de la mort à chaque réveil. Elle me démangeait je commençais à déboutonner les premier boutons de mon uniforme, l’enlevant, faisant descendre les manches jusqu’au hanches. Je restai en t-shirt blanc, je faisais mes propres vêtement à partir de ce que j’avais pour laisse un trou pour l’horloge, on pouvait la voir… Un bois terne, elle était limite difforme un cadran, les aiguilles abimés et tordu même si elles étaient redressaient. Mon Horloge avait l’air de sortir d’un film de Burton. C’est qu’on m’a souvent dit, mais, quand je me remontais j’aimais bien la sensation que ça donnait. Et le mieux c’est quand quelqu’un me remonte à ma place, c’est comme si je laissais mon corps à la science, la sensation de se donner à quelqu’un était une chose que j’admirais, quand j’ai laissé Gisel jouait à mon horloge… Elle pouvait faire tout de moi, me faire rire, me faire pleurer, me fait du bien…
« Je n'aurais jamais pensé que la seule personne qu'on enverrait pour me sauver soit dans un état pire que le mien. » Le voir raller me fit sourire, je ne pouvais pas penser que cela arriverait. Mais en voyant son état. Je me demandais surement qui était le plus amoché de nous deux. C’est alors que je lui ai répondu : « Ah parce que tu penses que je suis dans un pire état que toi ? En voyant toutes la contusion sur ton corps… Je pense que je m’en sors pas plus mal avec mon bricolage de fortune… » Lui disais-je en riant. Alors que je tirais une nouvelle bouffée sur mon bâton de cancer je l’écoutai : « C'est bien à cause de ton horloge qu'on s'est retrouvé dans le même hôpital. » Les souvenirs me revenaient en mémoire… Je pouvais lui dire après tout il savait ce que je serai. « Non ce n’était pas pour mon horloge… Tu crois sincèrement qu’un médecin peut s’occuper de mes histoires de cœur ? Il me faut un horloger… » Lui disais-je d’un sourire taquin. J’entendais la radio annoncer un clochard ivre sur Camden… Je soupirais je vis une ambulance repartir, j’eu un sourire en pensant qu’ils vont bien s’amuser.
« Alors c'est sa ta nouvelle vocation ? » Je me suis tourné vers lui, ma nouvelle vocation ? Je venais à peine de commencer… Et je dois dire qu’aider les autres était une chose qui me plaisait. Je lui dis alors : « Eh bien à part être un monstre aux yeux de ma famille faut bien que je fasse quelque chose non… Ce métier me plait bien… Et toi ? Être un être humain en miette tu penses le restais longtemps au point que sa devienne une habituer ? » J’étais au courant de ce qui se passait, On m’avait parlé des théories sur lui, maltraitance ? Sa dégaine ainsi que ses hématomes faisait penser à sa… J’avais de la peine pour lui, je me sentais comme attirer par lui, il me fallait l’aider… Je regardais un instant mon téléphone pour vérifier l’heure… Je venais de finir mon service… « Dit je viens de finir mon service… Ça te dire qu’on marche un peu ? » Je comptais l’inviter à boire un verre malgré qui soit mineur, je savais que d’aller boire une bière se serait mieux d’aller chez moi… Je n’ai pas envie de me faire choper pour avoir donné de l’alcool à un mineur… Cela dit je me doutais bien que ne se serait pas la première fois qu’il but de l’alcool.

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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 23:48 par Invité
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  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Ewan avait le don d'attiser ma curiosité. J'avais du mal à assimiler le fait que son coeur soit une horloge. Il était comme une créature mythologique, un arrangement de mon esprit perturbé. Et pourtant il était là, en face de moi, tirant sur sa cigarette comme si sa vie en dépendait. La situation était quelque peu spéciale. J'eus un sourire carnassier en me laissant aller à l'engourdissement de la nicotine. J'étais mineur et désabusé, mais j'avais baigné dans les plaisirs obscures très tôt. D'une part grâce à mon père alcoolique et violent - et d'autre part grâce à mes cousins écossais plus matures et friands de sensations fortes.

Le vent froid soufflait au loin avant de s'engouffrer dans ma chevelure rebelle. J'avais tellement peur du futur et de mes perspectives d'avenir. Je baissai les yeux en soupirant. Je n'avais pas encore trouvé ma vocation dans le monde et il fallait avouer que je ne m’intéressais pas beaucoup aux études. Je lisais parfois. J'écrivais souvent. Mais sans plus. Je me supris à envier Ewan et sa carrière prometteuse en tant qu'ambulancier. Il avait 19 ans et il me tardait de grandir aussi.

« Horloger ? » Répétai-je après lui. Quelle drôle d'idée. « Montre moi ton coeur/horloge. » Finis-je par lâcher de but en blanc avant d'éclater de rire. Je me retrouvais incapable de nommer la chose et c'était assez drôle comme situation. Je finis par me redresser : « Te sens pas obligé, mais montre moi. » Mes yeux pétillaient de malice. Je fis la moue - sans le quitter des yeux. Je me voulais désinvolte et aguicheur. Je voulais captiver toute son attention, de la même façon qu'il captivait la mienne.

« Tu n'es pas un monstre pour moi. » Marmonnai-je.

Les secondes se consumaient et je n'arrivais plus à me détourner de lui. J'eus une absence avant de papillonner des yeux. La fatigue menaçait de me prendre à nouveau. Je serrais les poings autour de mes genoux écorchés afin de m'accrocher à la réalité un peu plus. Il me proposa de quitter cet endroit pour marcher. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de m'aventurer en ville après ma récente perte de conscience.

« Et si je m'écrasais à nouveau sur le sol ? » M'enquis-je avec douceur. « Ne te méprend pas. L'idée me plait beaucoup mais je n'aime pas être un fardeau. »

Je fis la moue après cet aveu sincère. Mes mains lâchèrent ma cigarette à peine entamée. Je me relevai pour l'écraser sur le bitume.




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() message posté Mer 15 Oct 2014 - 10:09 par Invité
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Le revoir me faisait tout de même l’effet d’une bombe, c’était l’une des personnes qui m’aida à me rappeler de Gisel, même si je l’ai revu il y a quelques mois en Andalousie. Cela dit, je sentis un grincement dans mon cœur, alors que je lui avouai que je n’avais pas besoin de docteur pour un problème de cœur, j’avais besoin d’un horloger. Le simple faite de sentir que mon cœur panique et fasse le bruit d’une vielle locomotive à vapeur j’en fus dotant plus étonner de son interrogation : « Horloger ? » Je mettais mis à sourire en lui disant alors : « Tu sais, généralement mes problèmes de cœur sont du a une trop forte émotion : le faite que je tombe amoureux ou bien que je sois en colère. » soupirai-je me souvenant de cette été, où j’ai perdu toute inhibition et ma colère prenant le dessus au point que j’en brise l’horloge. Cela dit, j’en fus tout aussi bien réparé : « Montre-moi ton cœur/horloge. » Je me suis mis à rire, à chaque fois ce fut la même, la curiosité prend le dessus… J’ai connu ça toute ma vie : Le visage horrifié des gens ou la curiosité, au début cela me faisait mal, mais j’ai appris à vivre avec au point d’en perdre toute humanité : « Te sens pas obligé, mais montre-moi. » Ses yeux pétillait, j’eu un sourire satisfait de nourrir sa curiosité, il me semblait reconnaitre qu’il me faisait de l’œil. Tout pour obtenir une chose, ce gars a appris les bonnes choses, je déboutonnai ma veste verte, l’ouvrant. Je portais un t-shirt blanc on pouvait voir l’horloger transpercer le t-shirt, je me tournai vers lui. On pouvait clairement entendre le tictac. Je vis le jeune homme s’approcher par curiosité : « Ne t’approche pas trop… » Je sentis mes rouages grincer, intimidé par cette œil qui le regardait, je posai ma main sur son épaule pour l’écarter : « ‘tentions ! » Il sonna 18heures, le coucou sortis deux fois, manquant de lui transpercer l’œil.
Je lui parlai de ma famille, simplement le faite que ma famille me considérait comme un monstre après avoir disparu de la circulation après avoir crevé l’œil d’un garçon. Il n’y avait que ma ‘mère’ qui me considérait comme son enfant, elle qui n’eut pas pu avoir d’enfant, cela dit il me perturba en me disant : « Tu n'es pas un monstre pour moi. » Marmonna t’il audible ment, soudain mon cœur comment à s’accélérer… J’avais l’impression qu’il pétaradait au fin fond de mon estomac c’était perturbant.
« Et si je m'écrasais à nouveau sur le sol ? » Ce petit oisillon était à ce point si fragile ? J’aurais pu être un prince et jouer les funambules pour le rattraper au vol. Je dois dire que l’idée me plaisait fortement. « Ne te méprend pas. L'idée me plait beaucoup mais je n'aime pas être un fardeau. » Je posai ma main sur sa joue, un sourire tendre. Malgré que le faite qu’il soit en mauvaise état me perturbe. Je lui disais alors doucement : « Je jouerais au funambule pour te rattraper au vol, mais si tu veux, je n’habite pas très loin d’ici, on peut se poser à mon appartement. » Je le vis jeter sa cigarette sur le sol, par simple habitude que mon pied frappa le seau de sable je lui dis : « Jette la ici s’il te plait… Tu seras mignon » lui disais-je en souriant.


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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:15 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
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Il me semblait parfois hors d'atteinte - comme un songe lointain ou ombre dans le ciel brumeux. Je voulais renier ce sentiment bizarre qui se logeait au creux de ma poitrine mais son regard me poussait au delà de mes limites. Je sentais un lien magique relier nos deux âmes désabusées - comme si quelque part dans l'obscurité de mon donjon se trouvait une lueur d'espoir. Ewan était mon compagnon de cellule et de labeur. Je lui souris d'un air contenu. Je n'étais pas encore sûr de sonder son attitude. Après tout, nous nous étions rencontré qu'une seule fois dans un hôpital miteux - et aussi loin que mes souvenirs remontent j'étais dans un trop piteux état pour réellement apprécier ou analyser la situation. Il se pencha sur ses problèmes de santé. Les émotions et la colère étaient néfastes pour tous les coeur de toute façon. Je sentis ma poitrine se soulever au souvenir des violences de mon père. En ce moment, j'avais si peur.

« Moi aussi, mon coeur me fait mal quand je suis en colère. » Je marquai un silence en réalisant que ma vie sentimentale était un chaos total. « Je suppose qu'il en va de même pour les sentiments et l'amour. Je n'ai jamais expérimenté ces choses. » J'haussai les épaules d'un air innocent, avant de lui sourire : « Qui sait quand ça me tombera dessus. » Mes yeux pétillaient de malice et de promesses. Il déboutonna sa veste verte afin de m'ouvrir le monde du fantastique, du féerique et de l'imaginaire. Mon visage s'illumina tandis qu'il m'éloignai pour m'épargner un fâcheux accident.

« Waaa ... » Scandai-je la bouche grand ouverte. « Tu mets de la drogue dans tes cigarettes ?? J'ai l'impression de rêver. »

Mon sourire était si large qu'il menaçait de me déboîter la mâchoire. Il se rapprocha de moi afin de me rassurer. Sa main contre ma joue eut le don de consumer ma peau. Je soupirai en plissant les yeux. Pourquoi être si tactile ? Je n'étais pas très habitué à la tendresse, alors je me méfiais. Instinct de survie ou simple trait de caractère, peu importe.

« Je ne suis pas la belle jeune demoiselle en détresse, que tu sembles voir en moi. » Boudai-je en levant les yeux au ciel. « Ton appartement est loin comment ? »

Je me levai pour écraser ma cigarette. Il frappa un seau de sable avec son pied. Je sursautai en lui lançant un regard noir. Mon coeur se serra au souvenir des coups de pieds de mon père, tous dirigés sur mon ventre.

« Je l'ai déjà jeté au sol. » Claquai-je avec froideur. « Mignon, toi-même ! »

Mon insubordination battait à l'unisson avec mon colère. Je me détournai afin de faire quelques pas.

« Alors, tu bouges ? »

© Gasmask    
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() message posté Sam 25 Oct 2014 - 16:02 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Mon coeur était plus fragile que n'importe quel coeur mortel. Quand mon coeur subit ce genre d'émotion, j'ai l'impression de faire une crise, une crise émotionnel, une panique mécanique qui me donne envie de jeter partout par terre, contre les murs… Ma dernière crise m'a donné envie de m'arracher l'horloge, au point que j'ai sentis les sutures craquer, je me suis sentis partir au point de partir au ciel gravelant les flocons de neige qui tombait sur le cimetiere. J'ai décidé de partir de l'Ecosse ou trop de souffrance reigne pour que j'y puisse y remettre les pieds, j'en ai décidé de faire une croix sur mes émotions. Cela a duré un an, mais je ne savais pas pourquoi, mais quand j'ai revu Julian, j'ai sentit une honse d'émotion qui me paralysa les rouages. Je pouvais les sentir craquer dans mon horloge de fortune… « Moi aussi, mon coeur me fait mal quand je suis en colère. » Oui je pouvais le comprendre, la colère, ce surdosage d'adrénaline… Je pouvais comprendre que cela pouvait faire mal pour un humain sans trucage, mais pour moi c'était comme si on m'arrachait les rouages sans pour autant me laisser mourir… Cela sifflait comme une locomotive, fumait comme une viel cheminé encastré d'une fumé noirâtre qui n'égale pas un smog londonien. « Je suppose qu'il en va de même pour les sentiments et l'amour. Je n'ai jamais expérimenté ces choses. » L'amour était un sentiment si merveilleux, je n'avais jamais trouvé quelque chose d'aussi bon, mais d'aussi cruel… Et mortel pour ma part, Miss Acacia, cette Gisel qui m'a laissé partir le coeur en miette, alors que je lui avais offert la clef qui permettait d'ouvrir mon coeur… je les ai tant bien que mal recupéré au prix d'abandonner celle que j'ai aimé depuis enfant… J'étais trop bon et trop cruel a la fois, le retour de Léo dans ma vie fut comme le retour des fantômes du passé. Lui ayant crevé l'oeil pour me défendre j'ai du tout quitter pour eviter de me faire embarquer… Ce fut ma mere qui finira au trou… Le cimetiere lui allait si bien après tout. Pour mon village, je ne suis qu'un monstre, mort il y a des années. J'ai toujours aimé ma tombe, cette croix en fer qui ressembler au cadran d'une horloge. Tout ca pour dire.. Qu'elle est partie avec lui, me laissant moi et ma jalousie. L'amour est bon mais aussi cruel, mais le seul amour qui compte encore pour moi c'est celui de ma mère d'adoption : « Qui sait quand ça me tombera dessus. » Je vis ses yeux s'agrandir remplit de malice, j'eu un sourire. J'aimais voir cela, il me donnait espoir a son coté sombre et surtout de sa dégaine d'un Orphelin des années 30. J'ouvris ma veste pour qu'il puisse apercevoir mon incroyable artifice. Un sourire sur les lèvres en voyant son coté enfant revenir :

« Waaa ... » Je me suis mis a rire en lui disant : « Tu devrais fermer la bouche tu attires les mouches ! » Il était pire qu'un enfant bizarrement je trouvais chez lui un coté adorable comme un chiot abandonné, j'avais envie de le bichonner et de le faire rêver. « Tu mets de la drogue dans tes cigarettes ?? J'ai l'impression de rêver. » Je me suis mis a rire hochant la tête d'une pensée négative. Je lui dit alors : « Non tu ne rêves pas… Tu pourras la regarder de plus pres, la clé qui ouvre le boitier et chez moi… Je peut t'assurer que la mécanique et encore plus impressionante » lui disais je en souriant. Alors que je lui proposais de faire un tour histoire de prendre l'air et je voulais surtout me degourdir les jambes après ma première journée en dehors des locaux… Surtout que ma patronne était sectaire et imbuvable. C'est alors qu'il me dit qu'il ne tiendrais surement pas debout. Je lui dit alors que je le sauverai. Cela dit : « Je ne suis pas la belle jeune demoiselle en détresse, que tu sembles voir en moi. » Cela me fit sourire cette comparaison était bien adorable. Oh il devrait se l'avouer ca ne fait pas de mal de se faire aider par moment et se laisser faire par quelqu'un d'autre. Et puis me faire prendre pour un Prince est quelque chose qui remonte l'égaut je repris alors : « Dommage je suis sur que porterais super bien la perruque. » Lui disais-je en jetant ma cigarette dans le pot de sable a mes pied un sourire aux lèvres : « Ton appartement est loin comment ? » Je regardais les alentours j'étais vu en bus, mais il me semble que ce n'est pas très loin d'ici… Je dirais a deux paté de maison si on prend des raccourcis. « Je dirais qu'on pourrait en avoir pour 15 minutes si on marche a ton rythme... » Lui disais-je en remarquant qu'il ecrasa sa cigarette sur le sol, Je me suis offusqué sur le coup, je me suis fait déjà reprimander parce que mon megot trainer sur le sol. Je soupirai en le voyant sursauter accompagner de son regard.


« Je l'ai déjà jeté au sol. » Je soupirai de sa froideur. Il pouvait être enervant je venais de m'en rendre « Mignon, toi-même ! » Je lui lança un regard noir alors qu'il se leva pour faire quelque pas, je me leva a mon tour ne voulant même pas repondre, je m'abaissa pour prend la cigarette la metant dans le bos, l'éloignant de l'ambulance. Je referma les portes du camion, remetant ma veste « Alors, tu bouges ? » Je me retourne le voyant a l'autre bout du parking, je m'approche de lui en disant : « J'arrive ! » Je me retrouve alors pres de lui, nous marchions lentement contournant des rues et passant entre des ruelles, nous discutions un peu plus… Sur different sujet, sans pour autant parler de sujet qui fache. Arriver devant une porte rouge je m'exclamai : «  Voici chez moi... » J'ouvris la porte, qui donnait sur un couloir, des murs jaunes, des poutres apparantes des murs de briques rouge par endroit. Me voici chez moi, Je retira mes chaussures par habitudes et je m'approchais du salon. Un Canapé un grand meuble télé qui refermait ma collection de livres et de babioles en tout genre. Je m'approcha du bar qui separer la cuisine et le salon en lui demandant : « Tu veux un truc a boire ? »

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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 15:44 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Pas d'amour permis. Pas d'affection autorisée. J'avais grandis l'esprit vif et la coeur en miettes. Mon père n'était pas un homme cruel, pas vraiment, il était juste brisé. La mort de ma mère avait anéanti son monde et le mien par la même occasion. Parfois j'étais tellement concentré sur notre existence misérable, qu'il m'arrivait de lui en vouloir d'être partie aussi rapidement. Je déglutis en baissant les yeux. Mes mains se crispaient en poings sur mes genoux fragiles. Je sentis un spasme douloureux traverser mon échine et me soulever le ventre. Je regardais Ewan au coin, il me semblait si grand, si beau et si accompli ... Je me surpris à l'idéaliser et à envier sa situation. Il était différent et majestueux, au dessus des Hommes parce qu'il n'avait pas une pompe normale mais une horloge magique. Je contemplais les rouages, pris d'une transe bizarre. Je plissai les yeux, intrigué. Je voulais le toucher et explorer tous ses mystères, mais je savais que je n'avais pas le droit de m'aventurer aussi loin. Il ne voudrait pas. Il ne pourrait pas supporter.

Mon expression était enfantine, médusée et complètement ahurie. J'avais du mal à me contenir ou à arborer mon visage de blasé habituel. Mon camarade de labeur me promettait des frissons et des aventures féeriques. L'appel était si fort. J'avais l'impression d'être tombé en plein neverland, dans le pays ou les enfants ne grandissaient jamais. Je lui souris.

« Même pas peur des mouches ... » Soufflai-je l'esprit ailleurs. Je voguais sur les terres interdites du paradis. J'avais peur du bonheur et des frissons qu'il inspirait, mais Ewan m'offrait l'assurance et une frénésie auxquelles je ne pouvais me dérober. « Tu as même une clé ? » A cet instant j'étais prêt à le suivre partout. Je voulais assouvir ma curiosité et mes pulsions. J'avais toujours eu une passion pour l'information - Je pense que plus tard je pourrais en faire une vocation. Mon prof d'anglais saluait souvent ma prose et mon don pour l'écriture. Je fis la moue, en me mordant la lèvre inférieure.

Je me levai d'un bond, non sans froncer les sourcils. Il m'avait fait peur agissant aussi brusquement, ou en haussant le ton. J'avais toujours été réprimandé et battu - ce genre d'écart me révulsait alors je me rebellais. J'avançais en laissant le mégot sur le sol. Ewan se pencha pour le prendre en silence, et je réalisais la stupidité de mon geste. Je voulais m'excuser mais les paroles restaient coincés au fond de ma gorge. J'en étais incapable !

Il me rejoignit dans les rues sombres et froides de Londres. Je trouvais un malin plaisir à converser avec lui - et ceci malgré mes maladresses et mon immaturité. Il était plaisant et d'une gentillesse étrange. Personne ne s'était jamais montré aussi généreux avec moi. Alors je me méfiais, par instinct !

Il me guidait jusqu'à l'entre du démon : cet endroit était spécial. Il y' avait une ambiance festive et féerique, digne d'une caravane de cirque. J'adorais les babioles et l'odeur particulière qui remplissait l'espace. Je me dirigeais à petites enjambées vers le canapé. Je me sentais chez moi.

Ewan me proposa à boire - Alcool ? J'éclatais de rire. C'était trop beau pour être vrai, ou il était juste inconscient. J'étais mineur - et même s'il m'arrivait de piocher dans le stock de mon père, je n'étais pas encore assez habitué pour réellement apprécier le gout fort et malté de certains breuvages.

« Je ne sais pas. Je n'aime que très peu de choses. » Avouai-je d'une petite voix. Je devais avoir l'air nul ! « J'ai déjà bu de la bière, du vin et j'ai léché un fond de whisky... »

Je croisai mes jambes en contemplant l'endroit. Je me demandais ou il pouvait bien cacher cette fameuse clé ... Avait-il besoin d'une horloge murale ? D'une montre ? Ou de n'importe qu'elle moyen pour connaitre l'heure ? Mon imagination était débordante. Je n'avais aucune limite. Je voulais tout savoir.

« Comment tu fais pour vivre comme ça ? » Demandai-je dans un soupir inaudible. Comment faisait-il pour vivre ...

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