"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici « What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian - Page 2 2979874845 « What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian - Page 2 1973890357
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« What if my cuckoo clockheart was here again… » /w Julian

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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 16:25 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper

Son regard m'apporta quelques chose de différent, quelque chose que je n'ai pas goûter depuis Acacia, cette curiosité malsaine sur ce coeur peu orthodoxe. Il semblait comme un enfant, la bouche ébahit comme un pauvre idiot, cela me fit rire sur l'instant alors que je lui faisais la remarque qu'il allait surement finir par attirer les mouches et gober les mouches ce n'est pas ce qui a de plus saint. « Même pas peur des mouches ... » Ou et en plus il était courageux, avait il entendu parler de Zobi la mouche ? Je dois dire que cette mouche était la plus salope de toutes les mouches elle rentre et ressort de n'importe qu'elle orifices… C'est dégueulasse et vraiment pourrit comme idée. Qu'elle idée de vouloir faire ça. Je lui expliqua qu'il pourrait regarder à l'interieur mais une fois que j'aurait ma clef qui se trouver chez moi. « Tu as même une clé ? » Je me suis mis à rire, hochant la tête lui disant alors : « Eh oui… Toute horloge a une clé, il faut remonter l'horloge. Je dois me remonter tous les matins à 7h00 pile ! Le plus fiable de tout les réveils ! » disait augmentant alors la curiosité de Julian, cela me plaisait de nourrir son envie de découvrir, j'aurais aimé faire ce genre de chose, découvrir de nouvelle chose. L'archéologie aurait été une merveilleuse vocation.

Après avoir marché avec lui jusqu'à mon appartement, j'ai remarqué que Julian était certes un gamin torturé par ses démons, qu'il semble avoir des airs d'Adulte dans un corps d'adolescent. Je me demandais bien ce que sa vie pouvait resumer, malgré la maltraitance qui devait subir au vu de ses trace de coups sur le corps. J'en revenais toujours pas, on aurait limite un dalmatien avec toutes ses taches sur son corps. En y repensant cela me faisait mal à l'horloge, une sensation d'injustice qui me fit grincer les rouages au point de tousser faisant le siffler d'un coucou malade. Une fois chez moi, je lui propose a boire. Je ne savais pas si je devais lui faire boire de l'alcool il était encore mineur, mais après tout il était chez moi et quoi qu'il arrive je pourrais m'occuper de lui. On verra ce qu'il me dira : « Je ne sais pas. Je n'aime que très peu de choses. » Je me suis mis a sourire en plus il est difficile quel jeune homme fascinant ! « J'ai déjà bu de la bière, du vin et j'ai léché un fond de whisky... » Le Whisky tu peux toujours rêver ! Me disais je dans la tête, je préfére encore qu'il boive une bière, je sortis de mon frigo deux bouteilles que je decapsula avant de les poser sur la table, je m'asseya a coter de lui : « Tien ! Et t'en fais pas je te juges pas, je suis assez difficile aussi… Je n'aime que le Whisky, le Rhum et la bière… » Disais-je en souriant. Je le vis contempler autour de lui. Il me faisait sourire

« Comment tu fais pour vivre comme ça ? » Je leva un sourcil , la question que je n'ai pas entendu depuis des années, j'ouvrit ma veste la retirant pour la poser sur le dossier du canapé, et je me tourna pour faire face m'asseyant en tailleur lui disant alors : « L'horloge est comme une pompe… Elle fait fonctionner mon coeur atrophié… Elle l'aide a battre et le coeur lui pompe le sang comme a son rôle principale… C'est comme un pacemaker mais d'un ancien temps.. » Disais-je en riant avant de continuer : « Le petit hic, c'est comme je te disais, une horloge cela se remonte, il me faut la remonter tous les matins… Généralement la douleur me réveil, c'est comme si on m'extirper de mon corps, qu'on m'arrachait a mes rêves sans que j'arrive à reprendre conscience… Quand j'entend le coucou sonner 7 heures c'est qu'il est temps pour moi de me reveiller. » Lui disais-je avant de boire une nouvelle gorgée.


© Gasmask  
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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 13:21 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
  feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
J'étais médusé comme un enfant perdu dans une énorme confiserie. J'étais faible face à tant de couleurs, de fantaisies et de bonbons - mais je n'avais pas le droit d'y toucher. Ma curiosité était maladive, un peu comme mon obsession pour les livres et la littérature. Les récits et les romans, lorsqu'ils étaient à mon gout, me permettait de m'extirper de ma réalité. Tout du moins, le temps de quelques heures. Je pouvais vivre entre deux coups de baton, et rêver d'une fin différente. Une fin qui serait mienne. Je baissai les yeux sur le torse bombé de mon am, afin de détailler chaque courbe de son corps fuselé. Il était bizarre mais ce n'était pas mauvais. Je vouais une adoration toute particulière à la singularité. Je me considérais moi même comme un cas social à part, alors. Je roulais des yeux amusé par son ton enjoué et ses explications. Il s'ouvrait à moi, et cette confiance me plaisait bien.

« Tu te réveilles tous les jours à 7h? » M'exclamai-je horrifié. Jamais de grasse matinée ? Jamais de weekend prolongé ? Quelle triste destin. Dormir, c'était l'une des choses que j'aimais le plus dans ma vie - Enfin lorsque mon père ne me cherchait pas pour assouvir ses excès de violence. Mais comme la plus part du temps il était bourré, j'étais souvent tranquille.

Je le suivais d'un pas incertain dans les rues de la capitale. Je sentais son regard s'attarder sur mon profil, et je ne pu m'empêcher de sourire en pensant, que quelque part j'étais aussi une source de fascination pour lui. C'était bête mais je me plaisais à fantasmer dans mon imaginaire. Je n'avais jamais été spécial pour personne. Alors cette perspective m'emplissait de joie.

Il posa deux bières sur la table. Je me jetai presque sur la mienne, avide de rafraîchissements. Ma gorge était sèche après tous les cachets qu'on m'avait fait prendre. Je soupirai en prenant mes aises.

« Je ne sais pas encore ce que j'aime ... » Lançai-je en souriant. « Mais je peux affirmer que cette bière est parfaite. »

Il s'approcha afin de s’asseoir à mes côtés. Je sentais son souffle chaud et sa proximité à ma droite. Je frémis, lorsqu'il se mit à parler. Il y' avait quelque chose dans le son de sa voix qui me captivait. J'étais mitigé entre la peur et l'excitation. Je pris une nouvelle gorgée.

« ça fait mal comment ? » M'enquis-je avec douceur. « Du coup tu n'as pas besoin d'horloge pour connaitre l'heure - Tu dois être trop ponctuel comme gars.» M'amusai-je en me laissant tomber sur le canapé.

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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 16:52 par Invité
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 feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper

C'est dingue tout de même de rencontrer Julian, Il était plus grand, legerement plus beau.Mais bon comme on dit l'adolescence est une tare a chacun. Et pourtant il semblait mature comparé à moi qui était legerement immature… Je pouvais pas me le repproché. Je lui avouais que je me reveiller tout les jours a sept heures , je repense encore au draps que j'ai perforé avec mon coucou… Ca coute cher a force :
« Tu te réveilles tous les jours à 7h? » Le voir dans un etat excessif, me fit provoquer un rire : « Oui tous les jours, pas de grasse matiné pour les heros que veux tu ! » lui disais en riant, alors que nous partions pour mon appartement, je devais bien avouer que Julian n'étais pas le premier a avoir autant de fascination pour ma machinerie, mais généralement, les gens ont peur… Tout ce qui leur paraît inconnu leur font peur, d'autre sont fasciner comme la plupart de ceux que j'ai rencontré au Freak show, J'ai vu tellement de bizarreries dans ce monde que plus rien ne me surprenais. Une fois arrivé chez moi, je nous ai servit deux bières que je posa sur la table, je le vis se rué dessus tel un alcoolique en manque de sa dope ! J'eu un rire en le voyant : « Doucement ! Elle vas pas s'enfuir tu sais ! » Je me posa a coté de lui alors qu'il m'avoua : « Je ne sais pas encore ce que j'aime ... Mais je peux affirmer que cette bière est parfaite. » Son sourire semblait si sincère et vrai, il semblait heureux l'espace de cette bière comparé au visage déconfit qu'il faisait au lycée. Je lui repondait : « Je suis bien d'accord avec toi ! » Lui disais-je en souriant alors que je porta le goulot a mes lèvres pour boire quelques gorgées avant de la garder dans mes mains. Je lui raconta quelques histoires sur mon coeur. Le faite surtout que cela me faisait mal quand je me remontais pas a temps.

« ça fait mal comment ? » Je bus une nouvelle gorgée en lui disant : « C'est une sensation désagreable… J'ai l'impression qu'on joue avec les rouages, qu'on tire l'horloge pour me la retirer, comme si les aiguilles me transperce la peau et que l'horloge est sur le point de se briser et de faire imploser mes os… Une sensation très très très désagréable. » Lui disais-je alors que je prenais une gorgée et puis vient sa remarque : « Du coup tu n'as pas besoin d'horloge pour connaitre l'heure - Tu dois être trop ponctuel comme gars.» Je me suis mis a rire, il fallait bien qu'on me l'a sorte, je lui avoua : « Je ne l'a met jamais à l'heure, parce que les gens qui regarde sur le cadran… Franchemend ca me saoule… Alors je met une mauvaise heure… Généralement je l'avance toujours d'un quart d'heure… C'est tellement plus drôle de voir leur reaction quand ils pensent qu'ils sont en retard... » Lui disais-je en riant, je me redressa me penchant vers la table barre passant mes mains en dessous ou residait quelques boites et des magazines qui trainait la. J'en saisit une en bois je posa ma biere sur la table posant la boite sur mes genoux je l'ouvrit alors sortant une petite clef d'horloger. Je regarde Julian : « Quand je te le disait que toute bonne horloge a droit à sa clef... » souriais-je… Je pouvais lui faire confiance… Je reposa la boite tendant alors la clef vers Julian : « Tu veux essayer ? »
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() message posté Sam 8 Nov 2014 - 15:13 par Invité
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N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Tout avait l’air si beau dans la pièce. J’avais l’impression d’être un grand explorateur dans un grenier magique. La façon qu’il avait de présenter son histoire, et son cœur mécanique, était un ensorcellement pour mon esprit inventif. J’étais tout le temps à l’afflux de fantaisies et de délices pour mon âme. Je suppose qu’à force de broyer du noir, j’avais finalement décidé de me laisser submerger par le fantastique. Une sorte d’échappatoire ou d’instinct de survie. Sa silhouette se mouvait gracieusement dans l’ambiance médiévale du salon. Tout le décor me renvoyait vers l’Ecosse et mes années de perditions avec la famille de mon patriarche. J’étais enchanté par lui. Je souris au coin, avant de suivre ses mouvements. Il me maintenait en haleine par je ne sais quel maléfice. Je lui souris avant de rire avec entrain. Ewan réveillait toute ma jovialité et ma bonne humeur retenue. Il était apparu après des années d’absence – sans raison particulière, pour me sauver de mes démons. En effet, les héros se réveillent tôt.

Je m’assis sur le canapé, tout en l’observant déposer deux bières sur la table. Je me ruais presque sur la boisson – J’étais assoiffée. Je crois que les soins grossiers de l’infirmière du lycée m’avaient asséché la bouche. Elle m’avait fait avaler des cachets avec une goutte d’eau à peine. Il me taquina et je ris à gorge déployée. Non mais, c’est pas tous les jours qu’on met à ma disposition de l’alcool aussi facilement !

« J’ai trop soif … » M'exclamai-je en avalant une longue gorgée.

Je buvais ses paroles avec le même engouement que ma boisson. Ses explications étaient étranges, mais je m’acharnais à croire chacune de ses divagations. Après tout, on pouvait s’attendre à tout avec une horloge incrustée dans la poitrine ! J’arquai un sourcil en essayant d’imaginer l’intensité de sa douleur. Etait-ce l’équivalent d’un coup de poing acéré? D’une chaise qui s’écrasait sur la cage thoracique ? Ou d’une mauvaise chute du premier étage ? J’avais expérimenté un tas de choses douloureuses. Je me sentais presque comme un expert. Je fis la moue.

« Je suis désolé que tu aies mal ... » Lançai-je d’un air sincère. Je compatissais.

Il m’expliqua qu’il adorait tromper l’œil des moins érudits afin de punir leur curiosité mal placée. Je me mordis la lèvre inférieure. Pourquoi ne pas cacher son horloge plus simplement ? Je clignai des yeux, songeur mais je m’abstiens de commenter son mode de vie. Après tout, je n’avais aucune idée des obstacles quotidiens auxquels il devait faire face.

Il se pencha afin de sortir une petite boite en bois et une clef. Mon cœur rata plusieurs battements de suite. Il me tendit l’objet de convoitise de tout jeune adolescent rêveur. Je crispais mes doigts autour de ma bière, incapable de réaliser l’ampleur de son geste. Je n’osais pas toucher. Il m’invita à essayer.

« Je ne sais pas … » M'enquis-je avec douceur. « Je ne veux pas te faire mal. On fait comment ? Il y ‘a un mode d’emploi ?» Demandai-je sans le quitter des yeux.

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() message posté Sam 8 Nov 2014 - 19:34 par Invité
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Le voir s'agglutiner a la bouteille de bière me faisait rire, il avait ce coté innocent qui me faisait sourire. Alors que je lui avouais que cette tendance a boire était assez impatiente qu'elle n'allait surement pas s'enfuir, il me fit rire par sa réaction : « Je suis désolé que tu aies mal ... » je rajouta aussi tôt: « Ne soit pas désolé pour ça...» Etait-ce une bonne idée que je lui offre une bouteille de bière, de l'alcool. Il était jeune, C'est comme poussé un obsédé sexuel dans les bras d'une fille de joie… le truc pas très catholique je dois bien avoué, je lui raconta alors ce que me produisait l'horloge, cette douleur inimaginable. Cette sensation qu'on broie mes entrailles, et ce bruit… C'est ce bruit qui me force à la montre… Ce Tictac Boboum qui resonne dans ma cage thoracique… J'ai eu des altercations des gens trop curieux, je me suis fait ecraser des œufs sur la tête et même l'animal que j'avais petit c'est fait prendre pour un ballon de football. J'avais ce petit hamster qu'on m'avait offert pour mes dix ans. Il s'apellait Cunnilingus, je sais pas les clientes de ma nourrice qui reparé les gens cassé par la vie, était des professionnels même si a l'époque je ne comprenait pas trop, a chaque polichinelle. Madeleine leurs offrait une bouteille d'alcool… Et m'ont aidé a trouvé ce nom, j'était bien trop innocent pour ne pas savoir ce que cela representait vraiment. Alors que je sortis cette petite boite contenant la clef de mon coeur, je la tendis a Julian en lui disant que toute horloge avait sa clef. Et surtout si il voulait essayé. Je voulais nourrir sa curiosité et je donnais cette chance rarement et puis je sentais qu'il ne pourrait pas me faire du mal. « Je ne sais pas … » Je posa ma bière intrigué par la suite : « Je ne veux pas te faire mal. On fait comment ? Il y ‘a un mode d’emploi ?» Je me suis mis a rire voila qu'il me prend pour un gadget : « Je ne suis pas un gadget tu sais… » disais-je d'un rire, je pris sa main deposant la clef a l'interieur, je le guida vers la petite serrure qui se trouva dans le cadran, sentir le contact de la clé me provaqua un frisson, j'eu un sourire : « On tourne doucement la clé… dans les sens inverse des aiguilles pour ouvrir le cadran… De l'autre sens tu remontes l'horloge... » Elle se tourna je sentais les cliquetis de l'engrenage de la serrure, le cadran s'ouvrit laissant place a un leger grincement metallique. On pouvait apercevoir les engrenages et les differents rouages faire leurs travailles, je lui avoua alors : « Tu peut toucher… Le coeur est la zone la plus sensible aux émotions, n'est pas peur… Tu ne me feras pas mal... » Lui avouais-je d'un sourire, je sentis ses doigts intimidé entrer dans l'horloge, le contact sur mes rouages me provoqua un rire et puis suivit de spasme tel un automate, j'eu ensuite un soupire de plaisir : « Hmmm… » et puis un frissons tel de l'effroi, j'étais devenu la marionnette de Julian, me laisser abandonner totalement par la curiosité du jeune homme me faisait plaisir… J'aimais vendre du rêves, j'aurais parfait en marchand de sable ou en vendeur de rêve.
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() message posté Jeu 20 Nov 2014 - 15:00 par Invité
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 feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
Je serrais la bouteille d'alcool comme mon dernier espoir de salut. Ou peut-être avais-je juste peur d'avoir l'air ridicule, les bras croisés comme un gosse timide et paumé, alors je préférais m'occuper les mains. Je soupirai en me plongeant dans mes réflexions les plus insolites. Je me demandais ce que je faisais dans un environnement aussi loufoque. Ewan semblait débarquer d'une autre planète - et même si je le regardais avec toute la fascination et l'adulation qu'il m'inspirait, je n'en demeurait pas moins effrayé. La différence, l'inconnu, et l'étrange ont toujours été des fléaux dans une société aussi bancale et superficielle que la notre. Je n'osais pas m'attarder sur le décor, alors j'enchaînais les lampées de bière afin de détendre mon esprit engourdi. J'avais l'impression de rêver. La réalité avait des airs d'illusions. Je me mordis l'intérieur des joues afin de réaliser toute la magnificence de son horloge. Il me tendit la clef avant de me guider dans mes gestes. Je le regardais d'un air ébêté, incapable de prendre part au jeu. Je clignai des yeux plusieurs fois lorsque sa poitrine s'ouvrit sur ses rouages compliqués et ses filets rougeoyants. Je pouvais sentir son coeur battre contre ma paume alors qu'il n'y avait aucun contact entre nous. Tout n'était que mirage dans ma tête. J'ouvris grand la bouche en me penchant vers lui. Mes yeux se plissèrent dans un énorme effort de réflexion. J'avais toujours cru que le coeur n'était qu'une pompe. Les sentiments, les émotions et toutes ses choses superflues se jouaient dans le cerveau ... Mon pragmatisme avait toujours le dessus sur mon imagination. Il fallait se rendre à l'évidence, je n'étais pas un romantique dans l'âme. J'avais du mal avec la féerie. C'est pour cette raison qu'Ewan me subjuguait autant. Il me donnait envie d'y croire.

« C'est … » Commençai-je avant de marquer un arrêt. « C'est trop génial. » Mon visage pétillait comme un million d'étoiles. Je pouvais sentir mes traits s'ouvrir afin d'exprimer mon extase profonde. Je fis la moue pendant quelques instants. Mon esprit tournait en vrille. Il y' avait une tonnes de questions qui me percutaient de plein fouet: Comment ? Pourquoi ? Quand ? Ewan éclata de rire avant de se bloquer. Ses avants bras étaient parcourus de spasmes. J'en avais la chair de poule.

« Tu as raison ... » Lançai-je d’un air sincère. « Tu n'es pas un gadget. Tu es une merveille. » Je souris en tirant sur les pans de sa chemise. Son souffle chaud chatouillait délicatement mes narines. Cette sensation était grisante. Je me sentais bizarre. Je serrais les poings en me rétractant brusquement.

« Je ne veux pas toucher ton coeur … » M'enquis-je avec une légère arrogance. « Ce n'est pas bien de toucher les coeurs des gens.» Je souris d'un air désinvolte. « Je ne voudrais pas qu'on touche le mien. » Je le pointai du doigt d'un air enjoué. « Pourquoi ce serait différent pour toi? »

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() message posté Dim 30 Nov 2014 - 3:36 par Invité

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Je me sentais comme étant une marionette, alors que je lui donnais la clé de mon coeur l'espace de quelques instant. Je voulais qu'il garde ce sourire, cela lui allais mieu que ce visage triste qu'il a eu cette après midi quand je les revu dans l'infirmerie de son lycée. J'eu un sourire et les joues qui virèrent rouge assez vite alors qu'il essayait de dire quelques mots : « C'est … » il marqua un instant l'arret alors que je sentais comme une envie de m'envoler plein d'espoir en tête : « C'est trop génial. » Je me suis mis a rire me doutant qu'il devait avoir enormement de question en tête. Des questions que même moi je ne saurais pas comment répondre cette machineries infernale pouvait avoir ses mystères. J'en comprenais desfois le sens, mais d'autre non. Ma mère m'a expliqué bon nombre de chose par rapport a cette horloge, a quoi elle servait. Et pourquoi je devais respecter certaine règle. Tel que voir un Horloger pour mes problemes de coeur. Ou bien de ne pas aimer trop fort au point d'en faire exploser l'horloge. Les rouages complexe de cette mécanique. Malgré les apparences je pouvais en souffrir, vivre avec ce genre de chose n'étais pas humain, mais au fil des années j'ai appris a vivre avec, l'amour ne m'effraie plus autant l'ayant déjà connu et vu les dégats que cela pouvais me causer. Mais je connaissais mes limites.

« Tu as raison ... Tu n'es pas un gadget. Tu es une merveille. » Je me suis mis a sourire, je voyais ses yeux pétillait remplit de malice, j'appreciais ce genre de chose. Je me sentais appaisé a ses cotés, je n'étais pas un 'Monstre' ou une bête de foire. J'étais une merveille pour lui. J'aimais cette sensation d'être spécial pour quelqu'un ca me faisait une sensation agréable dans le ventre mon coeur se resserra je pouvais sentir les rouages grincait dans mon horloge alors qu'il retira ses doigts se resignant d'avantage.

« Je ne veux pas toucher ton coeur … Ce n'est pas bien de toucher les coeurs des gens. Je ne voudrais pas qu'on touche le mien. Pourquoi ce serait différent pour toi? » Je me suis mis a arqué un sourcil… je pouvais comprendre. Avoir accés a un coeur pouvait etre intimidant. Cela dit je lui offrais l'avantage et il se resignait. Il était bon joueur d'un coté, je glissa ma main sur la sienne qui tenait la clé pour la recuprer, refermant le cadran en lui disant : « Tout le monde a accés de vue a mon coeur. Sans pouvoir y toucher, mais la curiosité est tel que certain fantome s'amuse a vouloir me l'ouvrir pendant la nuit… Bon ce n'est qu'une image, mais pour te dire. Que je laisse certaine personne toucher mon coeur, mais… ne m'en veut pas de ce que je vais dire… La carapace qui t'entoure, je les remarqué tout à l'heure à l'infirmerie, c'est comme cela que je t'ai reconnu… Cette sensation de mal être, je l'ai remarqué ce jour là… à l'hopital, quand mon père s'était casser le bras. Tu es été triste, mais tu le cachais si bien… Je voulais te faire sourire, te faire rêver… C'est pour ça que inconsciemment je t'ai laissé voir l'horloge… J'ai fréquenté beaucoup de personne… cassé par la vie… Et le rêve ainsi que le souvenir… Aide à oublier l'espace d'un instant pourquoi on est abimé à ce point, l'évasion de l'esprit peut reparer les coeurs fragiles… Et croit moi question de coeur je m'y connais assez. » lui disais-je en terminant ma tirade par une gorgée de bière avant de le reposer sur la table.

(c) AMIANTE

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() message posté Ven 5 Déc 2014 - 13:01 par Invité
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Je le regardais bouger dans l'immensité de la pièce. Chacun de ses gestes était empreint d'une certaine frénésie. Ewan était une âme passionnée, tandis que je n'étais que moi: un tas de chimères et d'injustices. Mes cicatrices me brûlaient encore. Mon corps ployait avant de se redresser, assailli par les coups et la violence de mon père. Je ne connaissais rien à l'amour et ses enchantements. Mais je me plaisais à croire que s'il existait l'aversion, la manipulation, et la peur ... L'amour était réel. Je lui souris d'un air jovial. Le feu ardent se consumait à l'intérieur de ma poitrine. Je me sentais étrangement familier à ces lieux de culte ridicule. Je me penchai vers son visage, détaillant les traits particuliers de sa bouche et de sa mâchoire. Je déglutis avant de frôler ses lèvres par pure curiosité. Tout ce monde de rêve qu'il me vendait ne pouvait pas être bien fantastique. Je ne me sentais pas plus différent - que lors de mes instants de solitudes. L'amour c'était juste, l'amour.

Il me montra son coeur mécanique, et je ressentis une envie folle de fuir son appartement. La pression augmentait d'un cran. Le jeune ambulancier saisi fermement ma main afin de la guider vers sa poitrine grande ouverte. Je retins mon souffle en m'abandonnant à ses sourires confiants. Il avait le don d'apaiser toutes mes craintes enfantines. Je crispai les doigts contre sa paume. Le contact de sa peau était bizarre. Cette étreinte innocente était trompeurse. Je déglutis avec lenteur.

« Qu'est-ce que tu fais ... » Articulai-je avec difficulté. « Qu'est-ce que tu dis ? » Je plongeais mon regard ombrageux dans le sien. Il m'emportait ailleurs.« Je ne suis pas malheureux, Ewan.» Lançai-je avec désinvolture sans ciller. « Je n'ai pas peur des gens, ou de mon père.» Je souris avec arrogance « Je ne sais pas rêver. A quoi bon quand le monde réel est si différent, et étrange.» Je posai brusquement ma main sur son coeur. « Tu es là. Tu es réel. Je n'ai pas besoin de rêver pour t'avoir entre les mains. »  Je caressai délicatement les parois chaudes de sa mécanique avant de me rétracter, sourire aux lèvres.

Je pris sa bière avec arrogance, afin de boire à sa suite.

© Gasmask    
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 23:13 par Invité

What if
my cuckoo clockheart was here again



J'avais la clé qui permettait d'ouvrir mon coeur en main, j'étais cela dit prêt a laisser Julian pouvoir s'amuser avec cela. Ce qui me paraissait bizarre c'est que je lui fasse confiance à ce point, j'avais ce sentiment d'avoir inconsciement voulu veiller sur lui. Il m'attirait psychiquement parlant, il avait ce coté déglinguer de la vie qui m'attirait, il semblait perdu dans un malêtre qui me fascinait. Alors que j'avais ouvert le cadran, le jeune homme se resignait a vouloir y toucher comme si je lui offrais la lune alors qu'il ne la mérité pas. C'est alors qu'il me parla me disant pourquoi il aurait le droit a toucher mon horloge alors qu'il ne veut pas qu'on touche à son coeur. Je suis parti dans une tirade fantomatique. Lui racontant la curiosité maladive des gens, la cruauté et l'imbécilité humaine : « Qu'est-ce que tu fais ... Qu'est-ce que tu dis ? » Mon regard se plongea au sien alors que je refermais le cadran de mon horloge donnant un coup de clé pour remonter l'horloge sentant les rouages grincé par tant de questions. Mais je continua parlant de lui… De ce que je ressentais quand je l'ai vu la premiere fois et tout a l'heure. Que je voyais qu'il avais un coté triste, il ne semblait pas heureux mais il tenta de m'avouer tout de même :« Je ne suis pas malheureux, Ewan.» Il ne scillait pas et pourtant je n'y croyais pas je continua alors mon debat alors que je lui parlais des peurs et d'autres choses les rêves par exemple, j'en ai vu des hommes rêver, Ayant un coeur brisé aussi brisé que le mien tentant de se reparé grace à des sons qui leurs donner un rêve magnifique. Je me suis dit qu'un jour je travallerai la dessus, la medecine n'a jamais été un plaisir, j'ai toujours voulu me soigner par des methodes differentes. Et je sais les Coeur brisé j'y reflechirai. On parla de peur et il me reponda : « Je n'ai pas peur des gens, ou de mon père.» Son arrogance lui faisait default voila qu'il me parlais de son père et on pourtant il me semblait bien qu'on en ai jamais parlé je comprenais qu'il tenter de s'ouvrir a moi. Je n'allais pas non plus refuser cela j'étais même favorable à ce genre d'initiative. « Je ne sais pas rêver. A quoi bon quand le monde réel est si différent, et étrange.» Je sentais sa main se posais sur mon coeur, je pouvais sentir sa chaleur a travers les rouages il laissa son emprunte mon coeur en serra surement dans un tout autre etat. On pouvait entendre quelques cliquetis qui ressembler au son de la pluie. Il se passait quelque chose. Je connaissais cette sensation, ma tête d'oiseau pouvait vite s'enflammer mais mon coeur est du genre plus fragile et il m'avoua : « Tu es là. Tu es réel. Je n'ai pas besoin de rêver pour t'avoir entre les mains. »  Quel aveux magnifique, je me suis mis legerement à rougir sur le coup, je sentais ses carresses effleurer les parois de l'horloge avant qu'il les retire. Que venait il de se passer réelement. J'avais l'impression de sombrer dans une mélancolie, un chanteur nevrosé qui parle d'une danse et un coeur de Platinis survolté. Je soupirais comme si mon coeur prenait le contrôle, ca me tirer dans tous les sens du therme mais j'evitais de montrer cela à Julian. Alors qu'il but une bière je lui reponda : « Le rêve fait parti de chacun, mais seuls certain s'en servent pour s'évader… Il y a ceux qui préfére affronter la réalité et d'autre qui préfére avoir de l'aide de l'esprit... » Je glissa ma main sur celle de Julian en lui disant : « Je sais pas pourquoi… Mais tu es très interessant Julian… J'ai l'impression de te revoir il y a quelques années… Ton regard… N'a pas changé… la fascination et la curiosité qui t'animes. Te rend… Je sais pas spécial, j'apprécie cela. » Lui avouai-je d'un sourire avant de prendre ma bière qu'il avais entre ses mains pour boire une nouvelle gorgée par fierté avant de la reposer sur la table. Elle commençait a ne plus avoir de gaz ca devenait limite inbuvable.

(c) AMIANTE

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Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 26 Déc 2014 - 1:24 par Invité
What if my cuckoo clockheart was here again
 feat. Julian & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper
C'était presque magique de me retrouver dans la même pièce qu'une ancienne connaissance, pour enfin découvrir que son coeur était une oeuvre d'art. Je me plaisais à imaginer toute la féerie qui entourait son personnage, sans pouvoir prendre part au jeu pour autant. Je ne pouvais pas m'aventurer au delà des limites tracées, et effleurer sa poitrine découverte. Je ne pouvais pas prendre le risque inutile de titiller ses rouages. Je fis la moue, en me plongeant dans ma bulle de solitude. Ma langue s'excitait dans ma bouche, traçant de longs sillons au creux de mes joues. Je tenais fermement ma bière, mais je ne buvais plus. Comme si le temps s'était arrêté, mon corps restait figé sur le fauteuil.

Il me fallu quelques minutes pour me laisser aller. Il m'avait extirpé de ma crypte afin de me plonger dans une transe malsaine. La brume se dessinait devant mon regard tandis que j'effleurais son organe le plus fragile; l'horloge mécanique. Je me mordis la lèvre inférieure avant de raffermir ma prise sur les cadrans en acier. Ma tête me tournait, ce n'était pas l'ivresse, mais la puissance de mes pensées. Mon cerveau était en effervescence. Je ne parvenais pas à trouver les mots pour décrire cette sensation bizarre; l'ambiance manquait de couleurs, mais son sourire éclatant irradiait tout autour de la pièce.

« Je survis à la maltraitance de mon père depuis des années, je suppose que c'est intéressant en effet. » Ironisai-je, en me détachant de sa prise. Son regard ombrageux se posa sur moi. Je lui souris presque par courtoisie, avant de noter l’irrégularité de mon rythme cardiaque. Ce mec était différent des gens que je côtoyait, et celà n'avait rien à voir avec la particularité de son système vasculaire. Il prit une gorgée de bière. « Ewan, maintenant que j'ai tout vu ... » Je marquai un silence en soutenant son regard.« Je devrais partir. Mon père m'attend certainement. Je ne veux pas avoir d'ennuis ...»  Je me redressai en effleurant son épaule. « Je te reverrais peut-être un jour.» Lançai-je avec politesse.

© Gasmask    
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