"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You hear the screeching of an owl, you hear the wind begin to howl (Fred & Chandler) 2979874845 You hear the screeching of an owl, you hear the wind begin to howl (Fred & Chandler) 1973890357
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You hear the screeching of an owl, you hear the wind begin to howl (Fred & Chandler)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Jeu 21 Mai 2015 - 1:13 par Invité



You hear the screeching of an owl, you hear the wind begin to howl

Chandler & Fred


Un craquement retentit, résonant contre les murs vide de l'appartement. Ce simple bruit suffit à faire sursauter la jeune femme qui travaillait depuis le début de soirée sur un devoir d'égyptologie. Depuis qu'elle était arrivée à Londres, elle avait beaucoup fait la fête et, après ses retrouvailles mouvementées avec Kaspar, elle passait la plupart de ses soirées à l'extérieur. Ce soir là, Chandler s'était décidée à travailler sérieusement: elle devait avoir une bonne note à ce devoir ! Cela faisait donc plus de 3h que la jeune femme s'était penché sur son étude de texte, armée de son style et d'un mug plein de café, la volonté d'en découdre bien ancré dans son esprit. Cette volonté semblait totalement disparue alors que le craquement retentit de nouveau: attirant définitivement l'attention de Chandler. « Y a quelqu'un ? » cria-t-elle depuis le coin de sa chambre sans que son appel ne trouve de réponse. Malgré ses airs de fille sûre d'elle, Chandler était une vraie trouillarde. La plupart du temps, elle fanfaronnait: criant à qui voulait l'entendre qu'elle n'avait peur de rien, se moquant bien volontiers de certains de ses amis lors des soirées films d'horreur auxquelles elle participait régulièrement. Présentement, elle se sentait tel un ballon dégonflé, assise à son bureau, seule dans ce grand appartement. Car oui, en temps normal, elle aurait mis ces bruits sur le compte de ses colocataires, mais ces derniers étaient sortit profiter du début du week end, la laissant à l'appartement pour travailler. Un nouveau craquement. Elle se leva brusquement et attrapa son téléphone portable posé sur le lit. Elle composa à la va-vite le numéro de Kaspar, qu'elle connaissait par coeur depuis le temps et se réfugia dans un coin de la chambre, s'accroupissant derrière son lit pour rester invisible aux yeux d'un éventuel agresseur. « Répond ... Répond ... » La tonalité du téléphone résonnait dans son coeur qui s'accélérait de plus en plus. Finalement, le message vocal de Kaspar se fit entendre et Chandler poussa un petite plainte terrifiée. Décidément celui là ... Jamais là quand on avait besoin de lui ! Elle fit un tour dans son répertoire et tomba sur un numéro qu'elle hésita deux secondes à appeler. Il n'y eut qu'un bip et, sans attendre, Chandler se mit à parler très vite dans le combiné. « Fred ! Ca va pas, je peux passer chez toi ? »

Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait dans la rue, légèrement vêtue en raison de sa hâte de quitter l'appartement. Elle grimpa dans un bus à la hâte, le coeur encore battant, terrifiée. Rejoindre le centre ne fut pas long et la blondinette s'empressa de tourner dans la rue où vivait son ami. Elle sonna, grimpa les escaliers quatre à quatre. Fred. Elle n'en revenait pas qu'il soit le seul, après son ami d'enfance, qu'elle ait pensé à appeler ... Elle éventa ses joues légèrement rougies et frappa à la porte, prête à se jeter dans les bras de son sauveur dès qu'il ouvrirait la porte.


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() message posté Jeu 21 Mai 2015 - 18:19 par Invité

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Le ciel étoilé commençait à apparaitre. Sans attendre, Fred s'approcha de sa fenêtre, l'ouvrit et se mit à contempler ce merveilleux paysage. A ces yeux, il ne fallait pas grand chose pour le rendre heureux. Alors, il resta là, pendant plusieurs minutes, avant de tourner le regard vers son réveil. Il était bientôt minuit. De base, cette heure là n'était pas considérée comme tard pour le jeune homme, mais au vu de sa journée remplie, études, Starbucks, sport...Fred n'avait qu'une envie, se retrouver dans son lit et dormir comme une masse. Profitant encore de la vue, il se résigna à reculer, laissant sa fenêtre ouverte. S'approchant lentement de son lit, il retira son tee shirt ainsi que son pantalon avant de baîller.  « Et ben mon pauvre, heureusement que personne ne te voit à cette heure-ci ». Se nichant sous les draps, il déposa ses mains derrière sa tête et fixa le plafond. En quelques secondes, ses paupières devenaient lourdes. Si lourdes, qu'il ne resista pas très longtemps... Sa respiration douce et calme mais, plus forte qu'en journée, pouvait s'entendre dans la pièce. Un rêve était venu prendre possession du jeune homme. Ses muscles étaient décontractés, un petit sourire se dessinait sur ses lèvres. Tout était parfait pour qu'il passe une bonne nuit. Oui mais... Chaque destin en décide autrement... Un coup de sonnerie, le téléphone qui vibre. Fred se réveilla en sursaut avant de se jeter sur son portable, faisant tomber au passage son réveil. * Tant pis, de toute façon chaque matin j'ai envie de le frapper * Répondant avec rapidité, il ne savait pas depuis combien de temps il dormait et si c'était son rêve qui continuait. Les yeux encore à moitié fermés, le coeur battant, il approcha son téléphone de son oreille et attendit qu'une voix se fasse entendre. Fred n'avait pas pris la peine de regarder qui appelait. A cette heure là, ce n'était que pour une urgence ! Il ne suffit que d'un seul mot pour que le jeune étudian reconnaisse la personne au bout du fil. Chandler. Sa demande venait de le réveiller en l'espace de quelques secondes. Elle désirait venir, n'allant pas bien. Sa réponse fut tout aussi rapide  « Viens de suite ». Il ne savait pas ce qui se passait, mais il n'aimait déjà pas sa simple petite phrase, dite au téléphone.
Attendant avec angoisse son arrivée, Fred se mit à préparer du café, du chocolat chaud. En faites, il ne savait pas réellement quoi faire pour ne pas penser à Chandler. Commençant à tourner dans son salon, il se mit à passer ses mains dans ses cheveux, puis à se frotter le visage, avant de s'assoir sur son canapé. Sans le vouloir, sa jambe droite se mit à trembler nerveusement. Déposant ses mains sur ses cuisses, Fred se rendit compte qu'il était encore en caleçon... Se relevant avec frayeur, il se dirigea vers sa chambre, et n'eut le temps d'enfiler qu'un pantalon. Plusieurs coups venaient d'être donné contre sa porte. Chandler était là. Remontant la fin de son pantalon, il se mit à sautiller vers sa porte. Une fois un peu plus vêtu, il la dévérouilla et l'ouvrit. Il ne sut pourquoi, mais son coeur qui avait réussi à se calmer, venait de reprendre son rythme endiablé. Face à la jeune femme, il ne savait plus réellement quelle attitude prendre.  « Hum... Euh rentres vite, vas y, ne restes pas sur le pallier ! ». Se décalant, il la fixa avec son regard encore fatigué puis referma derrière lui. Il resta quelques secondes planté devant sa porte. C'était torse nu et la tête dans le cafard qu'il accueillait la jeune demoiselle. Se trouvant ridicule, il se retourna pet s'approcha d'elle.  « Chandler qu'est qui t'arrives ? ». Sa voix trahissait son inquiétude malgré le fait qu'il tentait de le cacher au mieux.

∞everleigh
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() message posté Jeu 21 Mai 2015 - 22:38 par Invité



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Chandler & Fred


Le temps qu'elle passa devant la porte lui parut une éternité: elle ne cessait de regarder autour d'elle comme un petit lapereau effrayé et lorsqu'enfin elle entendit le loquet de la porte, elle poussa un soupir de soulagement. Lorsqu'elle l'aperçut, elle se sentit immédiatement mieux: finalement, que Kaspar n'ai pas répondu n'était peut être pas si mal ... Elle n'avait pas souvent l'occasion de voir Fred sans Kaspar: la plupart du temps, ils se voyaient tous les trois et partaient en virée pour tourner de mini-film ou bien s'amusaient avec les autres amis de Kaspar ou ceux de Fred. Elle eut un instant de paralysie en le voyant si légèrement vêtu mais réfréna un rougissement et tenta de fixer son attention sur sa veste qu'elle commençait à déboutonner. « Hum... Euh rentres vite, vas y, ne restes pas sur le pallier ! » Sans un regard, mais avec un sourire un peu forcé en raison de la frayeur qui parcourait encore ses veines, elle s'engouffra dans l'appartement rapidement un peu plus rassurée par la présence de celui qu'elle aimait appelait le cerveau de la bande. Elle retira sa veste à la va-vite et reprit un peu son souffle, encore terrorisée par ce qu'elle venait de vivre. « Hum ... Merci. » fit-elle par lui dire en se tournant vers lui alors qu'il se rapprochait. Elle n'avait donné aucune précision au téléphone, raccrochant dès qu'elle avait eut son accord pour se réfugier chez lui. Quelque part, elle s'en voulait un peu de le déranger à une heure pareille, elle ignorait s'il n'était pas avec quelqu'un ou ... « Chandler qu'est qui t'arrives ? » Pour la première fois depuis son arrivée, Chandler risqua un regard. Encore toute retournée par les émotions, elle parcourut les quelques mètres qui les séparaient à grands pas et se jeta dans ses bras. Elle se sentait encore trembler et ne pouvait que s'en vouloir de se montrer ainsi. Surtout devant lui. Néanmoins, elle se sentait incapable de rester toute seule et, il fallait l'admettre, la proximité du jeune homme était bien plus rassurante que le vide immense de son appartement. Elle décida de rester là, contre lui pendant quelques minutes, cherchant encore un peu de réconfort avant de s'écarter légèrement.

C'était difficile pour elle de confesser qu'elle avait juste eut la trouille d'un craquement à répétition. Elle vivait dans un immeuble: qu'il y ait des bruits étaient chose normale. Pourtant, Chandler n'avait pas été capable de rationaliser de la sorte lorsqu'elle était encore chez elle. Elle reprenait un peu ses esprits et retrouvait ses capacités de réflexions à présent. « Je ... Hum ... Tu vas trouver ça débile. » finit-elle par dire en détournant, une fois de plus, le regard. Elle se sentait stupide et elle n'aimait pas ça. Chandler avait toujours été très fière: lorsqu'elle était enfant, elle avait été capable de finir une journée de cours avec le bras cassé pour ne pas pleurer devant tout le monde à cause de la douleur. Cela avait passablement énervé Kaspar et ses parents, mais elle avait eut ce qu'elle voulait: elle n'avait pas pleurer et personne, ou presque, n'avait noté de changement dans son attitude. Elle se dit avec ironie qu'elle était certainement plus courageuse enfant qu'aujourd'hui. Elle avait beau adoré Kaspar et Fred, se savoir en train de pleurnicher la rendait malade et l'idée que Fred la voit si vulnérable et pathétique lui donnait envie de partir se planquer et de ne jamais ressortir. « J'étais toute seule et ... Y avait des bruits chelous ... » Finit-elle par confessé malgré elle. « Et ... te moques pas hein ! Mais j'ai regardé un film avec Kaspar il n'y a pas longtemps et ... » Elle s'était sentit obligée de préciser ce point. Certes, regarder des films d'horreur toute une nuit n'avait pas été l'idée la plus brillante qu'elle ait eut - après tout, elle ne le disait pas mais elle était comme tout le monde et frissonnait devant des films - mais sa fierté en avait prit en coup et, aujourd'hui, son égo lui faisait regretter de ne pas avoir déclaré forfait ce jour là. « Je suis désolée de venir te déranger en plein milieu de la nuit ... Pour ça. » dit-elle alors que ses yeux fixaient de nouveau le sol en une mine gênée.


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() message posté Jeu 21 Mai 2015 - 23:36 par Invité

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Fred ne s'attendait pas à cette situation. Il aurait même parié sur une météorite s'écrasant sur son appartement plutôt qu'une visite de Chandler en pleine nuit. S'il avait su, jamais il ne se serait endormi pour se réveiller avec une tête dans les chaussons. Lorsqu'il retrouva ses esprits, se fut pour faire face à la jeune femme. Il fallait d'ailleurs souligner un élément assez important, une fois la veste levée, Chandler était, on peut le dire, comme Fred. Peu vêtue. Cette vision mit mal à l'aise le jeune homme. Pour essayer de faire disparaitre, le jeune étudiant toussota lentement en approchant sa main de sa bouche. Son regard avait dévié sur sa cuisine, ne voulant qu'elle croit qu'il était en train de la "relooker". Même si... La vue n'était pas spécialement désagréable. Toujours le regard vers sa cuisine, Fred fit le premier pas en prenant la parole. Son cerveau fusait dans tous les sens pour comprendre ce qui se passait. Du coin de l'oeil, il vit Chandler bouger, et se mettre à le regarder. En l'espace de quelques secondes, trop peu pour que le jeune homme ne voit venir l'action, son amie se retrouva réfugié dans ses bras. Durant un lapse de temps, les bras de Fred étaient restés écartés, n'osant les déposer contre la jeune femme. Mais après réflexion, il s'éxécuta et sentit son coeur battre lorsque ses mains rentrèrent en contact avec la silouhette de Chandler. Ils n'avaient jamais eu, ou très peu, de contacts aussi rapprochés. Disons que leur relation était plutôt spéciale. Oui, voilà, très spéciale...La gardant contre lui, Fred ne savait pas réellement comment agir. A cet instant précis, il faisait office de statut et répondait en fonction des actions de Chandler. Seul son esprit fonctionnait toujours. D'ailleurs... * Pitié qu'elle ne sente pas mon coeur, pitié...Oh au pire je le mettrai sur le coup de la surprise ! *
Restant statique, il sentit le mouvement de recul et en fit de même, sans pour autant trop s'éloigner. Il lui suffisait de se rapprocher de quelques centimètres et leur corps seraient de nouveau liés. « Je ... Hum ... Tu vas trouver ça débile. » Cette phrase eut pour réflexe de faire froncer les sourcils de Fred. Au plus il en apprenait sur la situation, au moins il comprennait. Montrant alors son expression d'incompréhension, il attendit, sans dire mots, que Chandler continue.  « J'étais toute seule et ... Y avait des bruits chelous ... » [...] « Et ... te moques pas hein ! Mais j'ai regardé un film avec Kaspar il n'y a pas longtemps et ...  » Sentant l'angoisse et la pression redescendre tout à coup, le jeune homme ne put s'empêcher de rire nerveusement. Sa tension diminuée, c'était le premier réflexe qui venait. Ne voulant pas la vexer, Fred approcha une main vers sa bouche pour se la tenir et tenter de conserver ses rires à l'intérieur de lui. Son regard, son attitude avait changé. A présent, il était à l'aise. « Je suis désolée de venir te déranger en plein milieu de la nuit ... Pour ça. »... Un nouveau rire s'échappa. Levant sa main, Fred garda néanmoins un sourire amusé et rassuré. Pour essayer de faire passer ses rires, il remit lentement un mèche de cheveux de sa jolie blondinette avant de faire une petite moue. « Ne t'en fais surtout pas, je suis fort heureux d'être ton sauveur super héro ce soir ! ». Une blague ? Un pic lancé ? Oui et... Il fallait bien en rire de cette situation non ? Continuant de la regarder avec des yeux brillants, il se pinça les lèvres afin d'essayer de ne plus rigoler. Rapprochant sa main de sa bouche, il souffla un grand coup. « Excuses-moi, la pression redescend et du coup je... ». Puis un nouveau rire l'empêcha de continuer sa phrase...« C'était quoi le film d'horreur ? ». Qui aime bien châtie bien...

∞everleigh
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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 1:05 par Invité



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Chandler & Fred


Elle frissonna alors qu'un courant d'air frais lui rappelait qu'elle était toujours uniquement vêtue d'un tee-shirt assez large et d'un short en jean qu'elle avait enfilé à la va-vite avant de quitter son appartement. La chaleur de Fred lui avait fait oublié ce détail et elle se sentait soudainement très mal-à-l'aise: son esprit tordu lui envoyait des images dont elle se serait bien passée en cet instant, faisant rosirent ses joues alors que les prunelles du brun réchauffait son corps. Chandler avait toujours été très tactile avec les gens: elle n'était pas du genre à refuser un câlin - et quand on connaissait Kaspar, on comprenait que c'était presque un besoin vital - et elle n'était pas particulièrement dérangée par les contacts physique. Pourtant, elle venait de se rendre compte qu'elle n'avait jamais été aussi proche de Fred que ce soir: elle ne le connaissait pas depuis longtemps ce qui expliquait qu'elle ne lui saute pas dessus en toute occasion et pourtant, elle n'avait pas hésité une seule seconde en arrivant chez lui. Elle avait l'impression de perdre la tête, de devenir complètement folle et malgré ça, elle n'arrivait pas à se détacher réellement de lui.  Elle eut l'impression de mourir lorsqu'elle le sentit remettre une mèche derrière son oreille: comment pouvait-on être aussi mignon avec un seul geste ? Oh ! Calm down Chandler ! C'est Fred ! C'est comme Kaspar, c'est on touche pas ! se dit-elle avec mauvaise foi. « Ne t'en fais surtout pas, je suis fort heureux d'être ton sauveur super héro ce soir ! » Elle ne put s'empêcher de rire, oubliant un peu qu'il se moquait d'elle par la même occasion. D'ordinaire, elle aurait sortit son légendaire Chandler Slap pour le punir mais l'idée ne la traversa même pas. Elle adorait l'entendre parler, pour être honnête, elle adorait son accent. C'était une particularité de sa vie ici: elle débarquait avec un accent américain digne d'un bon vieux western et admirait celui de ses amis britannique. Mais l'accent de Fred avait quelque chose de spécial. « Kaspar risque de pas aimer que tu lui piques son rôle tu en as conscience ? » dit-elle avec une voix un peu douce. Elle était bien obligée de reconnaitre une différence entre ses deux poulets préférés: Kaspar, c'était comme son frère, sa moitié de cerveau manquante, non seulement il avait quelqu'un mais pour Chandler, il était comme un membre de sa famille et, de fait, asexué dans son esprit. Elle abdiqua lorsqu'elle prit conscience que ce n'était pas du tout l'image qu'elle avait de Fred. « Mais puisque tu m'as sauvé, super nuggets, je garderais cela pour moi. Ce sera notre petit secret. » Le ton avait beau être à la blague, la blonde était forcée de constater que cela lui plaisait bien d'être en seule-à-seule avec lui et cette pensée, elle ne l'assumait pas du tout.

«Excuses-moi, la pression redescend et du coup je... » expliqua-t-il alors qu'il ne pouvait retenir ses gloussements. «C'était quoi le film d'horreur ? » Elle lui lança un regard mauvais et se détacha, à contrecoeur, de lui pour rejoindre la fenêtre la plus proche. Observant l'extérieur, et lui tournant le dos, elle eut l'impression de retrouver un peu plus ses moyens « Pourquoi ? Tu comptes tenter la thérapie "vainquons le mal par le mal ?". » cracha-t-elle. Elle n'avait pas envie de revoir un film de ce genre: c'était un coup à ce qu'elle se mette à hurler pour un rien, réveille l'intégralité de l'immeuble, voir de la ville, et se planque sous une couette. Et, honnêtement, elle préférait éviter de se taper une telle affiche devant lui. Elle n'osait pas se retourner, craignant de se retrouver démunie de nouveau, face au regard sombre de son ami. « Je ... Je sais plus ! Mais j'ai trouvé ça traumatisant ! » se justifia-t-elle avant de frissonner de nouveau. Décidément, sans Fred à côté, elle se caillait sérieusement. Ce mec était un radiateur ambulant ? Elle força son esprit à se concentrer sur autre chose que le torse nu de son ami à quelques pas d'elle. C'était extrêmement déroutant bien que pas désagréable à regarder. « En tout cas, une chose est sure: je ne me moquerais plus jamais des filles qui préfèrent regarder Bridget Jones avec un gros pot de glace. Cela me parait tellement plus sain que j'en rêverai presque ! » Elle essaya de détendre l'atmosphère en tentant une blague mais cela était presque vrai ... Décidément, sa réputation et son égo en prenaient un sacré coup ce soir !


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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 16:49 par Invité

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Il ne pourrait l'expliquer, mais Fred ressentait toujours une certaine tension. Ce n'était pas la même que lorsqu'il avait reçu le coup de téléphone de la jeune blondinette. Bien sur qu'il comprenait très bien quelle sorte de tension était en train de monter en lui, mais pourquoi avec Chandler ? Celle qu'il considérait comme une amie et envers qui, jamais, ou peut être quelques fois, il avait pensé à plus. Ayant pris l'habitude de la voir en compagnie de Kaspar, April ou Elliot, il n'avait jamais réellement remarqué ou ressenti ce genre de chose. Disons qu'à plusieurs, l'ambiance était différente. Mais pas cette nuit...Cette étreinte avec Chandler venait de perturber cérébralement le jeune homme. Pourtant, des filles, il en avait pris dans ses bras. Oui mais... C'était justement ça le problème, avec Chandler il y avait constamment un "oui mais...". Lorsque la jeune femme se retira de ses bras, un trou vint se créer dans la poitrine de Fred. Au final, il devait l'admettre, ce contact lui avait énormément plu. Même peut être trop...
Mais ne voulant rien laisser paraitre, il changea son comportement et utilisa l'humour. Fort heureusement pour lui, les rires venaient sans même se forcer. La situation était plutôt comique à ses yeux.  « Kaspar risque de pas aimer que tu lui piques son rôle tu en as conscience ? ». Fred haussa les épaules. Puis il se mit à réfléchir, s'imaginant Kaspar et lui, s'affrontant pour les beaux yeux de Chandler. Un sourire amusé se dessina lentement sur ses lèvres « Je pense que je vais pouvoir m'en sortir avec lui. Sur certains sujets il est plutôt cool ! ». *Non sans blague, dès qu'il s'agit de Chandler et moi, il pourrait m'ouvrir tout un océan comme Noé ! * Croisant ses bras, il avait oublié le fait qu'il était toujours torse nu face à la jeune femme. Son mal à l'aise était vite parti, comme s'il n'avait jamais fait surface.  « Mais puisque tu m'as sauvé, super nuggets, je garderais cela pour moi. Ce sera notre petit secret. » Passant sa langue sur ses lèvres, Fred se remit à rire. Un petit secret entre les deux ? L'idée l'enchantait assez. « Un petit secret avec toi princesse Nuggets ? Va falloir que tu tiennes bien ta langue alors ! ». C'était certainement la première fois où Chandler et Fred se retrouvaient aussi longtemps seul à seul. Le jeune étudiant s'était imaginé plusieurs scénarios le jour où cette situation arriverait. Mais certainement pas celle-ci. Était-ce pour cela qu'il se sentait aussi tendu ? C'était ce qu'il préférait se dire. Après tout, toute excuse aura meilleur dos que d'avouer autre chose.
Ayant remarqué le regard mauvais de Chandler, Fred ne put s'empêcher d'apprécier la situation. Leur petit train train habituel, leur naturel revenait vite au galop. Il ne s'en lassait pas. Alors, la regardant partir vers la fenêtre, il eut un réflexe masculin... Son regard descendit le long de sa colonne vertébrale pour finir sur une toute autre partie. Se rendant compte de son action, il releva instinctivement la tête, ne voulant pas se faire attraper.  « Pourquoi ? Tu comptes tenter la thérapie "vainquons le mal par le mal ?". » Se retrouvant face à son dos, le jeune homme se rapprocha doucement de sa fenêtre. Les mains dans les poches, il conserva néanmoins une certaine limite avec Chandler. « Oh non je ne me permettrais pas, mais j'irai vite envoyer un message à Kaspar pour le féliciter d'avoir montré à tête brûlée qu'elle ne l'était pas autant que ce qu'elle laisse paraitre. Et puis pourquoi pas lui demander de recommencer ! » . Sa première phrase était un pic lancé comme il avait l'habitude de faire. Maintenant la jeune femme savait à quoi s'attendre avec lui. Quant à la dernière, c'était plus de l'ironie, une bonne blague. Bien entendu que jamais il n'irait demander à Kaspar de recommencer. Ou alors, pour embêter Chandler. Mais les suites pourraient être horribles pour lui... « En tout cas, une chose est sure: je ne me moquerais plus jamais des filles qui préfèrent regarder Bridget Jones avec un gros pot de glace. Cela me parait tellement plus sain que j'en rêverai presque ! ». Appuyé contre son mur, Fred lança un regard dans la direction de la jeune femme puis une idée lui vint en tête. Regardant autour de lui, il espérait que cette idée soit faisable. « Tu sais princesse, j'ai ce genre de DVD. Et non je t'arrête de suite, c'est Fay ma demi-sœur qui les mène quand elle vient à Londres. Alors si ça peut te permettre de te détendre je n'y vois aucun problème. Et puis si l'envie te prend, j'ai fais du chocolat chaud, du café, j'ai même du vin ou de l'alcool... A ta guise, ce soir c'est toi qui décide ce qui est bon pour toi ma jolie ! ».
Se relevant de son appui, Fred remit ses mains dans son pantalon avant d'entendre Chandler frissonner de nouveau. Fermant les yeux et s'insultant de crétin plusieurs fois dans sa tête, il leva son index vers la jeune femme avant de partir dans sa chambre. Sans attendre une seconde, il ouvrit son armoire et se mit à chercher une veste. Lorsqu'il en trouva une confortable, par réflexe, il la renifla. Et bien oui, Fred ne voulait pas que Chandler porte une veste sentant peut être le sale ou le renfermé. Son parfum. C'était la seule odeur qu'il pouvait sentir. Refermant son armoire tout en se dirigeant vers son salon, il réapparu devant la jeune femme et lui tendit la veste « Tiens mets ça déjà, tu auras peut être un peu moins froid. Si tu veux, j'ai aussi des shorts ou pantalons. Certes ils t'iront trois fois, mais si t'as besoin, tu me dis... ».

Fred mignon ? Non c'est juste un beau mirage qui est en train de se créer devant vos yeux...

∞everleigh
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 0:57 par Invité



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Chandler & Fred


La nuit était tombée depuis bien des heures et les quelques lampadaire illuminaient l'obscurité comme de petites lucioles, donnant un air plus féerique au centre londonien. Depuis quelques temps, Chandler se trouvait bien fleur bleue, admirant des choses auxquelles elle ne faisait pas particulièrement attention auparavant. Kaspar et April l'avait souvent mise en boite à cause de cela: interprétant ce changement comme l'apparition tardive de sa féminité. Entourant ses épaules de ses bras, elle se mit à réfléchir aux raisons de sa présence ici: pourquoi était-ce à lui qu'elle avait pensé immédiatement ? La question restait sans réponse. Du moins, sans réponse qui lui convienne pour le moment.  « Oh non je ne me permettrais pas, mais j'irai vite envoyer un message à Kaspar pour le féliciter d'avoir montré à tête brûlée qu'elle ne l'était pas autant que ce qu'elle laisse paraitre. Et puis pourquoi pas lui demander de recommencer ! » La lâche ! Il n'oserait pas ? Elle se sentait déjà suffisamment mal: la gène qui l'envahissait alors qu'elle transparaissait faible et vulnérable résonnait en elle comme le son de cloche de sa réputation de dure-à-cuire se brisant en mille morceau. Crédibilité zéro après cet épisode ô combien humiliant. Elle voulut lui envoyer un regard mauvais mais préféra feindre de l'ignorer, bouillonnant encore intérieurement. « Ma vengeance sera terrible ! Je ne te conseille pas de me tester là dessus. » Elle finit par se retourner, sentant son coeur battre un poil plus rapidement alors qu'il entrait de nouveau dans son champ de vision. Il semblait préoccupé par quelque chose, observant tout autour de lui comme s'il cherchait quelque chose. Son regard clair ne le lâchait pas une seule seconde, appréciant de pouvoir, pour une fois, l'observer sans craindre d'être prise sur le fait. La dernière fois que ses yeux s'étaient attardés sur lui, ils avait finit par rencontrer le visage moqueur de son ami d'enfance qui, depuis, lui faisait vivre en véritable enfer en se moquant d'elle allègrement. « Tu sais princesse, j'ai ce genre de DVD. Et non je t'arrête de suite, c'est Fay ma demi-sœur qui les mène quand elle vient à Londres. Alors si ça peut te permettre de te détendre je n'y vois aucun problème. Et puis si l'envie te prend, j'ai fais du chocolat chaud, du café, j'ai même du vin ou de l'alcool... A ta guise, ce soir c'est toi qui décide ce qui est bon pour toi ma jolie ! » Etait-elle si prévisible ? Il était vrai qu'elle n'avait jamais songé que Fred puisse passé une soirée en pleurnichant devant une comédie romantique, mais l'image était assez drôle dans son esprit. Fay. Elle avait souvent entendu parler d'elle mais elle ne l'avait jamais vu. Prenant le temps de la réflexion, la jeune femme décida de s'assoir sur le canapé, ignorant encore si le plan "tentative de sauvetage de soirée avec un truc pour fillette en manque de sensation forte" était viable ou non.

« Princesse ? » finit-elle par faire remarquer. « Et bien, puisque tu as l'air si ravie de regarder les DVD de la Grande Fay, je me laisserais peut être tenter. » répondit-elle en souriant. Un air machiavélique glissa sur son visage. « Et amène tout ce que tu as ! J'ai besoin d'un remontant ! »Elle se faisait l'effet d'un viking à ce moment. La dernière fois qu'elle s'était sentie aussi mal, elle avait été toqué chez Stefan et ... Mieux valait éviter de penser à cela. Il fallait qu'elle arrête de flipper pour un rien, cela devenait lassant et elle ne pouvait pas continuer de se mettre dans de tels états pour si peu. Lorsqu'elle releva la tête, Fred avait disparu. Elle regarda autour d'elle sans succès et aperçut une porte entrouverte dans laquelle elle pouvait distinguer la silhouette de son ami. Soupirant légèrement, de soulagement - pour se sentir un peu en sécurité - ou de lassitude - ce mec aurait sa peau - Chandler jeta un coup d'oeil à son téléphone, envoyant un SMS groupé à April, Kaspar et sa coloc pour leur dire de ne pas s'inquiéter. Elle éteignait son téléphone lorsque Fred revint dans la pièce, lui tendant l'une de ses vestes. « Tiens mets ça déjà, tu auras peut être un peu moins froid. Si tu veux, j'ai aussi des shorts ou pantalons. Certes ils t'iront trois fois, mais si t'as besoin, tu me dis... ». Elle observa le vêtements pendant quelques secondes, interdite, avant de le prendre et de l'enfiler rapidement. L'odeur de Fred l'enveloppa immédiatement et elle se releva pour embrasser sa joue. « Merci ... Super nuggets. » Elle retourna sur le canapé, se lovant dans la veste du jeune homme et constatant à quel point il était plus grand qu'elle. Néanmoins, elle adorait l'idée de nager dans sa veste et dissimula un sourire grâce au tissus. « Nous disions donc ... Super nuggets et sa collection de DVD pour jeunes filles non ? » dit-elle en riant de nouveau. « J'ai toujours particulièrement aimé regarder ces films en les commentant: Kaspar appelait ça la séance langue de vipère ... Ça te dis ? Comme ça, tu penseras à moi la prochaine fois que Fay ne forcera à regarder un de ses films. »
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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 14:00 par Invité

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De sa place, Fred pouvait continuer de contempler le ciel étoilé. Il ne savait pas réellement pourquoi il apportait une telle importance à cette beauté naturelle, mais cette simple vision réussissait à l'apaiser et le faire sourire. Pouvoir profiter de cette vue tout en ayant Chandler à ses cotés rendaient la vision plus jolie. Il ne comprenait pas spécialement pourquoi, mais il le ressentait. Cette aise perturbé toujours autant le jeune homme. Il n'avait pas l'habitude d'agir de cette façon avec Chandler. C'est pour cette raison qu'une fois que la jeune femme déclara en premier la guerre, il ne put que suivre le mouvement. « Ma vengeance sera terrible ! Je ne te conseille pas de me tester là dessus. » Sa réponse ne le surprit pas. Chandler avait énormément de fierté. Fred l'avait toujours appelé tête brûlée mais il savait qu'au fond, et comme ce soir, il y avait des moments où elle restait une jeune fille sensible. Chose plutôt dur à admettre de sa part au vu de sa réaction. Réaction qui amusait énormément le jeune homme. Appuyé sur le mur, Fred était concentré dans son idée, cherchant du regard si elle allait pouvoir se dérouler. Il n'avait pas réellement fait attention à Chandler et à son attitude. Et puis, même s'il l'avait surprise à le regarder, il n'aurait pu rien dire. Quelques secondes avant, c'était lui qui était en train d'agir de cette sorte. Chancun son tour. Lui ayant proposé son idée, son esprit s'enfuit loin. Il se voyait au Brésil, avec Fay à ses cotés. Cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas pu se voir, face à face. A cet instant précis, il remerciait la technologie d'avoir inventé ces moyens de communication.
« Princesse ? » Son regard, qui était devenu vide puisqu'il était en train de penser, redevint animé et brillant. Un sourire moqueur suivit d'une petite moue vint se dessiner sur son visage. « Et bien, puisque tu as l'air si ravie de regarder les DVD de la Grande Fay, je me laisserais peut être tenter. » Roulant des yeux, il sortit les mains de ses poches.  « Et amène tout ce que tu as ! J'ai besoin d'un remontant ! » Se tournant vers elle pour lui faire face, il entoura sa propre taille d'un de ses bras et lui donna une réverence. « A vos ordres Majesté Princesse ! ». Il n'allait plus la lâcher avec ce surnom. Amusé par la situation, Fred n'avait pas pensé aux frissons répétés que Chandler montrait. C'est pour cette raison qu'en l'espace de quelques secondes il ne fut plus présent dans la pièce. Ayant trouvé la veste, il la proposa à la jeune femme, ne désirant pas qu'elle attrape froid par sa faute. La regardant enfiler la veste, un petit sourire resta sur son visage. Celui-ci ne put que s'agrandir lorsqu'il reçut un baiser sur la joue de Chandler. Lors de cette action, Fred eut pour réflexe de froncer les sourcils. Il n'avait vraiment pas l'habitude d'être aussi, too much, avec elle. Mais ce baiser avait causé différentes réactions en lui. Sa respiration s'était coupée, son coeur, lui, s'était emballé. « Merci ... Super nuggets. » Son regard toujours déposé sur elle, il la regarda se remettre sur le canapé. Fred pouvait être considéré comme une statue à cet instant précis. Aucun mouvement ne se faisait remarqué. Dans son cerveau, tout fusait à une allure éclaire. « Nous disions donc ... Super nuggets et sa collection de DVD pour jeunes filles non ? » Son rire. Ce fut son rire, doux, simple et mignon qui lui permit de retrouver ses esprits. « J'ai toujours particulièrement aimé regarder ces films en les commentant: Kaspar appelait ça la séance langue de vipère ... Ça te dis ? Comme ça, tu penseras à moi la prochaine fois que Fay ne forcera à regarder un de ses films. » Se frottant lentement les yeux, il se passa la langue sur ses lèvres. Décidément, il ne savait pas dans quelle situation il se lançait, mais il y allait les pieds joints ! « De toute façon si tu parles trop, je te baîllone la bouche, prends une photo et la poste sur internet. Je suis sur que certains me remercieront d'avoir eu cet acte héroïque ! ». dit-il en riant et lançant un petit clin d'oeil vers la jeune femme. Une fois sa réponse donnée, Fred se rapprocha de sa cuisine et partit chercher tout ce dont ils avaient besoin. Disposé sur un plateau, deux verres à vins, deux muggs pour le chocolat chaud. Il fit plusieurs allés retours mais cela ne le dérangeait pas. Une fois les bouteilles de vins sur la table, quelques gateaux, il partit vers son congélateur. « Alors tu as parlé d'un pot de glace. Ne m'en veux pas mais je n'ai pas encore trouvé au goût Nuggets alors... J'ai cookie, crème caramel, mars crème, aux fruits, tout chocolat...». En quelques secondes, le jeune homme entendit la réponse de Chandler et termina ses allés-retours pour venir se lover dans son canapé, aux cotés de la jeune femme. « Et t'as pas intérêt à prendre toute la place, sinon je mords et je te mets au sol ! Sur ceux, tu veux commencer par quoi ? ». Attendant les réponses de Chandler, il tourna sa tête vers elle et là...son coeur s'emballa de plus belle. A vrai dire, l'espace entre les deux étaient minimes, au point que leurs épaules se touchent. Rien que ce contact, Fred l'appréciait. Son regard toujours tourné vers elle, ses prunelles étaient brillantes. A cet distance, il pouvait contempler la réelle beauté du visage de Chandler. Il pouvait en apprécier chaque parcelle. D'ailleurs son regard faisait plusieurs trajets, tout le long de son visage. Mais une chose le retint particulièrement, les yeux de la jeune femme. Il n'avait jamais remarqué qu'ils étaient aussi bleus et magnifiques. Bloquant dessus, Fred ne se rendait pas compte qu'il était en train de l'admirer depuis plusieurs secondes. Ce n'est que lorsqu'un mouvement se fit sentir qu'il cligna des yeux. Se raclant la gorge, il se dépêcha de se mettre au bord du canapé afin de servir Chandler mais aussi, au passage, éviter de la regarder de nouveau. « Allors, tu as décidé princesse ? ».

∞everleigh


Rien que pour tes yeux !:
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() message posté Dim 24 Mai 2015 - 23:07 par Invité



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Chandler & Fred


Les chamailleries, c'était bien la seule parade que la jeune américaine avait trouvé pour éloigner tout soupçon quand à sa relation avec son nouvel ami: elle se chamaillait tellement avec Kaspar qu'elle était persuadée qu'en faisant de même avec Fred, personne ne remarquerait les regards insistants et les joues rosies qu'elle pouvait avoir en sa présence. Cela lui donnait souvent l'impression d'agir comme une enfant: en présence de la petite bande, Chandler avait l'impression d'avoir de nouveau 6 ans mais la joie qu'elle ressentait à être avec chacun d'eux était incomparable. Elle ne parvenait à imaginer retourner vivre à Chicago alors que sa vie se trouvait, désormais, ici. Bien sur, il lui faudrait retourner dans son pays, ne serait-ce que pour obtenir une autorisation de résidence à durée indéterminée pour Londres, mais elle savait que ce serait un déchirement, pour elle comme pour les autres, de devoir quitter la capitale britannique sans aucune garantie d'y retourner. C'était sans doute cette raison qui avait freiné la blondinette lorsqu'elle avait commencé à remarquer une différence dans sa façon de voir Fred: elle n'avait certainement pas envie de se prendre un râteau, encore moins de pourrir l'ambiance au sein de leur petite bande mais surtout, elle ne voulait pas se lancer dans quelque chose qui risquerait de mal tourner à cause de son statut instable. « De toute façon si tu parles trop, je te baîllone la bouche, prends une photo et la poste sur internet. Je suis sur que certains me remercieront d'avoir eu cet acte héroïque !» La voix du jeune homme la ramena au monde réel. Il fallait qu'elle profite de l'instant présent et, actuellement, elle voyait très bien ce que le brun cherchait à faire en la titillant de la sorte. Elle refoula un rire en s'imaginant ligoter de la sorte, rampant comme une limace vers la sortie en se promettant de tuer tous ceux qui verrait cette photo. « Acte héroïque ? Super nuggets passerait-il du côté obscur ? » lui dit-elle d'un ton tout aussi moqueur alors qu'elle le regardait partir vers sa cuisine. Forçant ses yeux à rester sur la partie supérieur du corps de son ami, Chandler se mit à jouer nerveusement avec l'une de ses mèches blondes. Elle l'observa faire ses allers et retours, surprise de voir qu'il l'avait prise au sérieux et ramenait suffisamment de ravitaillement pour ne pas avoir besoin de rebouger du canapé de la soirée. De la semaine même pensa-t-elle en souriant. « Alors tu as parlé d'un pot de glace. Ne m'en veux pas mais je n'ai pas encore trouvé au goût Nuggets alors... J'ai cookie, crème caramel, mars crème, aux fruits, tout chocolat...» Elle eut un moment d'absence, se demandait à quoi ressemblerait une glace au gout de poulet et finit par grimacer à se disant que cookie était une valeur sure si on voulait lui demander n'importe quel service. « J'avoue que, pour le coup, j'ai une nette préférence pour le classique ... Gardons l'originalité pour d'autre chose hein ? On ne rigole pas avec de la glace. » C'était sans nul doute, la chose la plus sacré au monde pour la jeune fille.

Il finit par s'assoir et ce ne fut qu'en voyant son regard au même niveau que le sien que Chandler remarqua qu'elle n'avait pas bougé d'un centimètre: elle le fixait toujours et ça, il avait dut le remarquer lorsqu'il tourna la tête vers elle. « Et t'as pas intérêt à prendre toute la place, sinon je mords et je te mets au sol ! Sur ceux, tu veux commencer par quoi ? » Elle entendit à peine ce qu'il lui dit, trop prise par la contemplation du regard sombre de Fred. Elle eut le même sursaut lorsqu'il cligna subitement des yeux, se reculant par la même occasion. Que lui arrivait-il ? Elle n'avait plus quinze ans ! « Alors, tu as décidé princesse ? » Elle reporta son attention sur la table et attrapa un pot de glace et deux cuillères avant d'en tendre une vers le brun. Ouvrant le pot, elle gesticula pour se coller un peu à lui afin de lui faciliter l'accès à la crème glacée. « Ne jamais se mettre entre Chandler et son pot de glace » conseilla-t-elle avant de se mettre à rire de nouveau. C'était un énoncé ô combien réel que nombreux suivait à la lettre: la glace était son remède contre tous les maux et partager un moment comme cela avec Fred lui semblait une idée fort étrange mais qui éveillait de drôle de papillon dans son ventre. Ignorant la chaleur qui se diffusait sur ses joues, Chandler essaya de trouver une position confortable contre le jeune homme: elle avait retiré ses chaussures depuis plusieurs minutes et se laissa faire par l'idée folle de s'installer complètement SUR son ami  en passant ses jambes par dessus les siennes et en posant sa tête contre l'épaule du brun. Elle risqua un petit regard, cherchant une éventuelle gène chez lui avant de lui demander. « Ca te va comme ça ? » avec un sourire moqueur en repensant à sa mise en garde précédente. « Si ça te gène je peux ... » laissa-t-elle sous entendre, soudainement plus sérieuse.
love.disaster
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 17:51 par Invité

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3 mois. 3 petits mois que Fred connaissait Chandler et pourtant...Son attache pour elle était belle et bien présente. Il ne savait pas quelle mouche l'avait piqué, mais il devait l'admettre, la jeune blondinette était plus qu'importante à ses yeux. Fred, avec sa fierté masculine et son caractère si difficile lorsqu'il concerne les filles, n'arrivait pas à s'imaginer être plus avec Chandler. Il avait peur. Oui peur de tout gâcher, de la perdre en tant qu'amie, de créer des problèmes au sein de la bande de copains. Lorsqu'on fait parti d'une bande d'amis, ce sentiment est souvent ressenti. On hésite, on pose le pour et le contre, on réfléchit bien avant de se lancer à sortir avec une personne du même groupe que nous. Oui, c'est une décision importante pour l'avenir de la bande. Et Fred l'avait très bien compris puisqu'au lycée, il en avait fait les frais. Oui, rappelez vous, il a pris une balle en voulant jouer les gros durs parce que le type avec son flingue, le pointait vers sa petite copine. Que vous le croyez ou non, après ce jour où Fred faillit frôler la mort pour elle, il n'en entendit plus parler. Elle avait déménagé, et sa bande de copains était devenue distante avec lui. Le prétexte ? "Tu n'avais qu'à pas sortir avec elle, rien ne serait arrivé". Bon d'accord, il fallait l'avouer, après cet acte, Fred se faisait envahir par la popularité, mais il n'avait pas changé pour autant. C'était uniquement pour cette raison qu'il ne voulait rien tenter avec Chandler. Et peut être également le fait qu'il n'était pas totalement sûr de lui plaire et qu'elle veuille la même chose. Après tout, son comportement avec lui pouvait ressembler à celui qu'elle prenait avec Kaspar. Ce n'était pas pour rien que lors de leur rencontre, tous les trois ensemble, Fred pensait qu'ils étaient un couple. Lorsqu'il se mit à penser à toute cette histoire, le jeune homme toucha du bout des doigts sa cicatrice sur la poitrine. Habituellement il n'aimait pas la montrer. D'ailleurs, il n'était même pas sûr que sa bande de copains soit au courant. Il n'était pas du genre à se vanter de ça, bien au contraire.
Mais, Fred n'avait pas pensé à un tout autre point : la présence instable de Chandler. A vrai dire, il ne s'en rendait pas compte n'ayant jamais réfléchit à ça. Il ne se doutait pas une seule seconde qu'elle allait devoir retourner à Chicago. L'ayant connu depuis toujours ici, il pensait qu'à présent, Chandler était une Londonienne comme les autres. Mais non...Quel effet ressentira-t-il quand il verra sa princesse partir...Toujours la main contre sa cicatrice, il ne put s'empêcher de rire à la réponse de son amie « Acte héroïque ? Super nuggets passerait-il du côté obscur ? » Son regard, avec ses prunelles sombres, se fixa sur elle. Ses yeux étaient de vrais petites billes brillantes et rondes. Sans attendre, il lui fit un clin d'oeil avant de s'approcher d'elle avec un regard noir pour venir lui susurrer à l'oreille « Mais n'as-tu pas compris que j'allais être ton pire cauchemar princesse ? Si tu savais de quoi je suis capable... ». Fred recula de quelques millimètres sa tête avant de venir caresser lentement, avec ses lèvres, le côté de la mâchoire à Chandler. Lorsqu'il fut face à elle, à quelques centimètres, son regard toujours aussi intense, il dessina un petit rictus. « Mais je te promets d'être rapide, si jamais je dois te tuer ! ». Ne pouvant très longtemps garder son sérieux, Fred reprit sa place initiale, à la droite de Chandler, avant de se mordiller les lèvres pour éviter de rire. Ce qui le sauva fut également tous ses allers retours pour ramener le ravitaillement. Il ne manquait plus que le pot de glace, et ils allaient enfin pouvoir regarder leur film. « J'avoue que, pour le coup, j'ai une nette préférence pour le classique ... Gardons l'originalité pour d'autre chose hein ? On ne rigole pas avec de la glace. » Fred leva les mains comme un cambrioleur ferait devant la police pour lui montrer qu'il n'allait pas rechigner avec sa phrase. Après tout, elle avait raison, la glace c'était sacrée. Surtout devant un film ou quand le moral n'est pas au beau fixe.
Retournant à nouveau à sa place, Fred sentit le regard de Chandler. Il se mit alors à tourner la tête. Son regard n'arrivait pas à se détacher de la jeune femme. La vision était, d'après lui, très agréable. Tout le monde aime regarder quelque chose d'agréable, alors pourquoi s'en priver. Mais pour ne pas montrer sa gêne, Fred se mit à faire de l'humour. Encore et comme d'habitude. C'était sa roue de secours dans les moments comme celui-ci. Mais aucune réponse ne vint de la part de Chandler. Alors, durant encore quelques secondes, les deux jeunes se fixaient mutuellement. Vu de l'extérieur on aurait de suite compris la scène qui était en train de se passer...D'ailleurs, beaucoup auraient parié sur le fait qu'un des deux se rapproche et tente quelque chose mais...Se rappelant tout ce qu'il s'était dit, Fred cligna des yeux et revint à la réalité. Une réalité qui le foudroya en plein coeur. Il ne pouvait pas, il ne devait pas, il n'avait pas le droit. Se raclant la gorge en toussant, Fred s'assit au bord du canapé, attendant la réponse de Chandler à sa question. « Ne jamais se mettre entre Chandler et son pot de glace » La voyant l'attraper, le jeune homme se mit à rire imaginant la scène. Peut être avait-il envie d'essayer, juste pour voir de quoi était capable la jeune femme. Acquiesçant de la tête, il se pinça les lèvres tout en tournant son regard sombre vers elle. « Et si c'est moi qui m'y mets, que me feras-tu subir ? ». Son regard laissait deviner son air malin et fourbe. D'ailleurs un sourire décrivant la même attitude se dessina sur ses lèvres.
Sentant le rapprochement entre leurs corps, Fred dirigea son regard droit devant lui. A force de jouer avec ses nerfs, il ne savait pas s'il allait réellement tenir. Et Chandler en rajouta davantage. Essayant de trouver une position confortable, elle passa ses jambes par dessus les siennes et, délicatement, posa sa tête contre son épaule. Au début, le jeune homme se raidit. Sa tête, son regard n'était pas loin de sa cicatrice. Il ne l'aimait pas, ne la supportait pas...Faisant abstraction de la situation, il se concentra sur Chandler. Ayant retiré à temps son bras, Fred le laissa quelques secondes en l'air avant de venir le déposer autour des épaules de la jeune femme. « Ca te va comme ça ? » La cuillère dans l'autre main, le jeune étudiant ne savait plus où donner de la tête. Se mouillant les lèvres en passant sa langue dessus, il se les pinça avant de tenter un sourire montrant qu'il était à l'aise. Chose qui au fond n'était pas le cas. Fred n'était pas vraiment doué pour ce genre de moments. « Si ça te gène je peux ...  » Il ne savait pas comment agir, quoi faire ou quoi dire. L'attitude de Chandler le rendait nerveux, mais bizarrement, il n'avait pas envie qu'elle se retire de sa position. Au contraire. Ne trouvant aucune réponse assez bonne à son goût, il lança la première qui lui passa par l'esprit. « Hum non, au moins comme ça, j'ai accès au pot de glace ! ». * Abruti s'étant accouplé avec un idiot irréversiblement con * Ce fut la pensée du jeune homme. Il se voyait mal lui avouer qu'il aimait bien la position qu'elle venait de prendre puisqu'il pouvait avoir un réel contact avec elle. Sa main toujours autour de ses épaules, il la remonta de quelques centimètres et commença à jouer avec les cheveux de la blonde. Il adorait faire ça, quand il était petit, sa mère lui disait qu'on appelait ça des "papouilles". C'était des sortes de caresses délicates qui lui permettait, enfant, de s'endormir dans les bras de sa mère. Sentant son dos appeler le dossier du canapé, Fred émit un petit toussotement avant de déposer la cuillère à coté de lui. « Attention, tiens bien le pot de glace ». Ne voulant pas reculer petit à petit, Fred passa une main sous les genoux de Chandler et l'autre autour de sa taille. En quelques secondes, il la souleva délicatement et s'enfonça dans le canapé afin d'appuyer son dos. Une fois cette action faite, il s'installa de la même manière. Une main à chercher les cheveux de la jeune femme, à lui caresser doucement le dos, le cou, la tête, et l'autre à piocher dans le pot de glace. « Je lance le film, sinon je pense qu'on y sera encore jusqu'à la fin de la semaine ! ». Non pas que sa présence le dérangeait, bien au contraire, il aurait même voulu que ce moment ne se termine jamais, mais son coeur commençait à s'emballer et il ne voulait pas que Chandler le sente. Ses mains étaient un peu plus tremblantes, tout son organisme était en train de réagir à ce contact si particulier. Oui, tout son organisme... *Et merde, pourquoi maintenant ? Arrêtes toi, calmes toi, penses à...Quelque chose d'horrible ! * Vous comprenez pourquoi sa gêne se multiplia ? Lorsqu'il sentit son corps agir de la sorte, il se pencha un petit peu pour attraper la télécommande et lancer le film. Peut être que de penser à autre chose allait lui permettre d'être de nouveau...Normal. Prenant encore une cuillère de glace, il ferma les yeux et la laissa fondre lentement sur sa langue. Le froid était peut être une solution pour ne plus être aussi...tendu.* Oui voilà, imagines la mamie que tu as aperçu à la boulangerie ce matin et qui t'as envoyé un baiser dans les airs. Imagines là...Ha non, déguelasse*


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