(✰) message posté Lun 26 Jan 2015 - 19:48 par Invité
Novembre-
La nuit est tombée et l'ambiance est à son comble. Je suis sensé travailler, sensé je dis bien parce qu'en fait je m'amuse plus qu'autre chose. J'ai perdu la notion du temps depuis longtemps et je dois être au moins à mon dixième verre. Je rentre de plus en plus tard et je bois de plus en plus et puis un collègue m'a filé des pilules juste pour tester une fois et j'ai continué plusieurs fois mais, il m'en faut toujours plus. Ce n'est plus suffisant à mes yeux pour oublier. Je me rappel constamment et je n'ai plus envie de me souvenir de quoi que se soit surtout pas de mon agression alors je lui ai demandé s'il n'avait pas quelque chose de plus fort et puis l'autre soir j'avais eu le sachet mais Nate me l'avait vidé dans les toilettes alors je n'avais pas pu tester mais ce soir Nate n'est pas là et je n'ai pas l'intention de me priver. Tant que le patron ne me voit pas faire, parce qu'il est déjà sur mon dos depuis quelques jours et que ça commence à me gonfler de devoir faire constamment attention, de ne pas pouvoir faire ce que je veux sans qu'on me juge. C'est blasant.
Je vois mon collègue et l'interpelle cinq minute, il me donne le sachet et le matériel et je pars m'isoler dans la salle rouge, cette même salle ou l'on vois nos clients en tête en tête. Je sais qu'il n'y a personne maintenant et que je n'aurais que quelques minutes mais ça sera suffisant. Il ne m'en faut pas plus. Je m'installe sur un des fauteuils, un des même ou j'ai il y a des semaines couché avec Tyler. Je ne sais même pas pourquoi je repense à ça peut-être parce qu'il se moquerait bien de moi en ce moment s'il me voyait, comme Nate d'ailleurs, enfin Nate lui m’empêcherait de me droguer et m'engueulerait mais, il ne sont pas là, je suis tout seul et je n'ai plus envie de me demander si c'est bien ou mal.
J'aspire la première barrette me demandant qu'elle effet ça me fera et puis je commence la deuxième lorsque j'entends la porte s'ouvrir. Et merde. Je termine rapidement la fin de la deuxième barrette et souffle sur celle qui reste pour cacher les preuve, mais je n'ai pas le temps de tout ranger et c'est Nyx que je vois près de moi. On se connaît depuis le lycée et elle toujours tendance à me faire la morale pour tout alors je me doute que là ça va être pareil et il faut que je trouve une excuse, que je mente encore pour me sortir de là. « Nyx, qu'est-ce que tu fiche ici? Je ne savais pas que tu venais ce soir, fallait me prévenir, je t'aurais payé un verre.»
Elle ne tournera pas autour du pot, je sais très bien et il faudra que je trouve autre chose pour la détourner du sujet fâcheux, elle ne pourrait pas comprendre à quoi bon lui expliquer?
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(✰) message posté Lun 26 Jan 2015 - 22:13 par Invité
Voilà le mois que j’adorais tant, lui ainsi que Décembre, malgré mes affreux souvenirs, je ne pouvais qu’adorer le froid et le blanc de la neige qui pouvait se déverser du ciel. J’avais l’impression de redevenir une enfant, une enfant pleine de joie, comme avant. A vrai dire, chaque fois que le mois de Décembre approchait, je ne pouvais pas m’empêcher de me rappeler de la boucherie humaine qui s’était déroulée devant mes yeux, à l’âge de dix ans, mais j’essayais néanmoins de passer au-dessus. C’était dur. Très dur.
Aujourd’hui, c’était certainement le jour le plus froid depuis la période d’Octobre, ça faisait du bien, c’était nostalgique de pouvoir faire de la fumée avec mon propre souffle dehors. Mais bien entendu, je ne pouvais pas rêver très longtemps.. Mon travail de photographe m’attendait, et je ne pouvais certainement pas retarder. J’adorais mon travail. Je l’adore. Je l’adore énormément, c’est grâce à la photographie que j’ai réussi à me relever du poids qui s’était posé sur mes petites épaules frêles. Et comme par magie, la journée passait aussi vite qu’une étincelle. Les journées d’hivers étaient bien plus courtes, et le boss ne nous gardait pas très longtemps lorsqu’il commençait à faire nuit. En fait, je ne voulais pas rentrer chez moi, je voulais faire un tour dans cette ville bordée par la lumière des anges. Je marchais sans très grand but, véritablement avant de me rappeler qui travaillait non loin d’ici. Enfin, je venais souvent le voir, on se connaissait depuis un bon moment quoi. C’était une bonne personne, un ami à moi, et je lui voulais que son bien. J’entrais dans le grand bar aux lumières flamboyantes tout en regardant autour de moi, je saluais le barman qui me connaissait depuis le temps, cherchant la présumée personne des yeux ; Tristan. Mais aucune odeur de lui, et je savais très bien qu’il travaillait, j’en étais même très sûre. Je regardais toujours de droite à gauche en avançant, aucune trace.
Je regardais le barman, un peu déconcertée. Il savait éperdument qui je cherchais, je le voyais hocher les épaules, et l’on ne pouvait se parler avec la musique qui tambourinait de tout part. Il réfléchissait, comme moi je réfléchissais, avant qu’il ne pointe une pièce fermée. Mais bien sûr, c’était obligé. Je me dirigeais rapidement vers cette porte en l’ouvrant avec enthousiasme pour accueillir mon cher Tristan, mais quelle belle surprise me sautait au visage. J’espérai que ma conscience me jouait faux bon, mais de n’importe quelle façon dont je regardais la situation, c’était toujours la même chose. Il était en train de.. Se droguer. Je me faisais un de ces facepalm royal alors qu’il essayait tant bien que mal de cacher la connerie. « Nyx, qu'est-ce que tu fiche ici? Je ne savais pas que tu venais ce soir, fallait me prévenir, je t'aurais payé un verre.» C’était la meilleure des choses que je n’aurais pu entendre. Je refermais la porte derrière moi sèchement tout en tournant la clé pour que personne ne nous dérange avant d’avancer d’un pas vers lui. Je gloussais un peu, pour exprimer.. Ma fureur certainement. « Tristan, tu te fiches de moi ou c’est comment ? Un verre ? Je rêve, mais tu vois ce que tu es en train de faire ? Tu comprends un minimum du danger dans lequel tu te mets ? Mais ça va pas ou quoi ! Pourquoi te sens-tu obliger d’inquiéter ce qui sont autour de toi comme ça ?! Pourquoi tu te caches dans la drogue ?! Depuis quand, merde ! » Ma voie tremblotait, elle tremblait de rage, de peur, de tout ce qui pouvait se passer, en ce moment même. Je ne pouvais comprendre, je savais ce qui le poussait dans cette mauvaise direction et je ne voulais pas être le témoin de cette absurdité. Je le regardais avec fureur, avant de m’asseoir à côté de lui pour regarder ce qu’il restait sur le plateau. Et visiblement rien, il avait tout prit, et je ne savais même pas quelle était la dose. Je commençais à vraiment paniquer, par peur du fait qu’il ait pris une trop grande quantité.. Mes grands yeux bleu déviaient du plateau à ses propres yeux. « Merde ! Tristan, combien ? Combien tu en a pris ?! » Je me sentais au plus mal en fait. J’avais peur pour lui, je ne voulais que rien de mal ne lui arrive.
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(✰) message posté Lun 26 Jan 2015 - 23:56 par Invité
Je m'attendais à ce qu'elle m'engueule, c'est tellement son genre. Elle s'entendrait tellement bien avec Nate. Il faudrait que je les présente tiens, en plus en elle carrément sexy. Je suis pratiquement sûr qu'il craquerait, quoi que … vu comment il est accroc à Tyler il ne la verrait même pas. C'est une mauvaise idée finalement. Je souris à Nyx me fichant totalement de ce qu'elle me dit. Ce que je fais, non je n'ai pas conscience que c'est mal, enfin si j'en ai un peu conscience mais je ne veux pas me dire que c'est mal. C'est mon seul moyen d'oublier, d'oublier la douleur, d'oublier le mal que je ressens depuis mon agression. En parler avec Owen m'a fait prendre conscience que la douleur était là mais je ne sais pas comment la retirer alors oui je bois et je me drogue. J'ai les moyens après tout, je ne suis pas forcé de me prostitué pour avoir ma dose c'est l'avantage d'être riche ça. Elle ne comprendrait pas … A quoi bon expliquer je lui souris et prend un petit air innocent avant de lui dire: [color=#af93bf] « Et alors t'es jalouse? Tu en veux un peu?J'en ai encore un peu on peut partagé, ça te rendra moins chiante.» [/color]
Je ne me rends pas compte que je vais déjà trop loin et que je suis entrain de mettre en danger notre amitié. On se connaît depuis longtemps mais l'amitié est une chose fragile qui se brise quand on la malmène. Je sors le reste du sachet, à vrai dire il ne reste plus grand chose et je me garderais bien le fond de poudre qu'il reste dans le sachet mais puisqu'elle veut tant savoir ce que j'ai pris autant qu'elle le voit par elle-même. Mes pupilles doivent déjà être dilatées avec la dose que je viens de prendre plus l'alcool que j'ai bu auparavant, bref un mélange pas très sain mais qui m'aidera au moins pour cette nuit à ne pas penser. « Depuis quand ça s'est une bonne question, c'est amusant mais je me rappelle pas. T'es sûre que tu en veux pas un peu on pourrait tellement s'amuser.»
Je lui souris et me mords la lèvre puis passe ma langue sur mes lèvres chose que je fais très souvent et jamais dans les mêmes circonstances, une sorte de tic qui fait souvent craquer les hommes que je drague. Elle se prend beaucoup trop au sérieux, elle devrait vraiment songer à s'amuser et je n'aime pas le regard qu'elle a, comme si elle me prenait pour un enfant. Je ne suis plus un gamin merde, je sais que je fais, du moins je le fais croire et je refuse de m'arrêter à ça, parce que ce serait admettre que j'ai mal et que je vais mal et c'est la dernière chose que je veux faire.
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(✰) message posté Mer 28 Jan 2015 - 22:44 par Invité
J’étais peut-être plus jeune que lui de deux ans, mais il ne manquait pas de se faire réprimander de temps en temps par tata Nyx. Non, sérieusement, j’étais trop sur les nerfs. Tout m’énervait en ce moment, je ne pouvais rien supporter, je ne savais même pas pourquoi, c’était tout simplement horrible. Et le voir, maintenant, à l’instant présent en train de se droguer, c’était la cerise sur le gâteau. Je n’étais pas du tout du genre à m’emporter d’un coup, comme ça, j’aimais plutôt écouter avant, mais ce qu’il faisait était un acte plus que dangereux à mes yeux, je ne voulais pas le voir foutre sa vie en l’air. Il n’en a pas besoin. « Et alors t'es jalouse? Tu en veux un peu? J’en ai encore un peu on peut partager, ça te rendra moins chiante.» Mon sang ne fît qu’un tour en l’entendant dire. Heureusement que j’avais mis mes Docs et un jean, je pourrai lui donner un bon coup de pied sur le coup. Je voulais à la limite me tirer les cheveux d’or qui se trouvait sur ma tête, mais j’essayai tant bien que mal à me contrôler. Peut-être même était-il sous les effets de la drogue. Un énorme et remarquable faux sourire fissurait mon visage alors que je vins m’asseoir près de lui. Son tic était sûrement de se lécher les lèvres, mais la mienne était de me la mordre. Bien entendu, une chose qui portait toujours à confusion. Je m’approchais de lui, en perdant d’un seul coup mon faux sourire pour reprendre un visage sérieux. « Ecoute, j’en ai rien à foutre de ta drogue, j’en ai pas besoin, et seul Dieu sait que j’ai vécu des choses horribles. Ce n’est pas ça qui t’aidera en tout cas, mais puisque tu me trouves chiante, chiante de prendre soin de toi, et de te conseiller. Alors je dégage. Je pense que c’est pas mal comme solution. Mais écoute moi bien, réfléchis à ces paroles, rentre les bien dans ta tête.. Je ne veux que ton bien. » Je remettais ma crinière blonde en arrière alors que la colère faisait place à la culpabilité. Je détestais voir mes amis proches mettre la merde, et faire n’importe quoi dans leur vie, Tristan avait le droit de vivre une vie paisible, et non pas sous la drogue et l’alcool à gogo. Je regardais vers la table pour prendre un verre de tequilla en le buvant cul-sec. C’était ma façon pour calmer mes nerfs pour le coup, c’était trop, beaucoup trop. Il était en train de mettre notre amitié en danger, il avait même réussi à passer ce cap. « Depuis quand ça s'est une bonne question, c'est amusant mais je me rappelle pas. T'es sûre que tu en veux pas un peu on pourrait tellement s'amuser.» Un gloussement retentit de nouveau du fond de ma gorge. Je m’apprêtais en fait à me lever pour partir, mais sa phrase me retenait sur place. Au moins, une chose est sûre c’est qu’il était totalement défoncé, de par l’alcool et la drogue. Je me sentais mal pour lui, et malgré sa phrase de quelques minutes plus tôt, je ne pou vais m’empêcher d’avoir peur et mal pour lui. Mes sourcils se froncèrent alors que je pris son visage entre mes mains pour le regarder droit dans les yeux. « Ecoute, là t’es totalement défoncé Tristan, tu m’écoutes ? Donc soit tu viens avec moi, je te raccompagne ou soit je te laisse ici, et les chances pour que tu rentres chez toi en un seul morceau, est vraiment minime. T’inquiètes, je te violerai pas. » La dernière phrase était sorti par pur ironie, j’essayais en fait de détendre l’atmosphère je crois, je ne supportais pas cette tension, je savais ce que je faisais. Et autant, je devais le ramener chez lui, j’avais laissé la voiture non loin de la société d’où je travaillais, et ce n’était même pas loin d’ici, je pourrais rapidement le ramener et enfin avoir le cœur apaisé. Mais par de là, il fallait que je lui dérobe de petit sachet qu’il lui restait et qu’il avait l’air de regarder avec attention. Je me penchais en avant pour le lui prendre des mains et examiner la dose qu’il restait, c’était vraiment la merde quoi. Je me levais alors en mettant ce sachet dans ma poche de jean tout en lui faisant signe de se lever. « Je te raccompagne. Tu ne me racontes rien du tout, je n’en ai rien à foutre, je te raccompagne et tu ne l’ouvres même pas. Et pour le sachet, tu rêves, je te laisserai pas faire une overdose. L’alcool et la drogue ne fait pas bon ménage. » Je reprenais un peu mon air sérieux, et à la fois désolée, je ne supportais pas de le voir dans cet état-là, j’avais peur pour lui en fait.
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(✰) message posté Jeu 29 Jan 2015 - 20:17 par Invité
C'est toujours le même refrain depuis un moment. C'est pour ton bien que je fais ça, c'est pour ton bien que je t'engueule. A qui allez-vous faire croire ça? Sérieusement j'aimerais juste qu'on me lâche les baskets parce que je n'en peux plus d'entendre ces mots. Je n'en peux plus de devoir me forcer à me justifier. C'est ma vie, j'en fais ce que je veux et je n'ai pas besoin d'une nounou, je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, ni qu'on fasse des choses pour mon bien. Qu'elle dégage m'est bien tout de suite bien égal. Je me fiche d'être seul, je l'ai toujours été de toute manière, pourquoi ça serait différent, pourquoi tout à coup on voudrait faire des choses pour moi? « Et bien dégage! Je n'ai pas besoin de toi!Je n'ai besoin de personne!»
Je regretterais plus tard ces mots mais pour le moment ils sonnaient tout à fait juste. Mon cerveau est trop altéré pour me rendre compte que je risque de blesser Nyx, qui n'est là que pour moi, qui n'a rien demandé non plus. Je ne me rends pas compte de ce que je dis et j'aurais sans doute oublié tout ça demain. C'est elle qui est entrée sans frapper, elle qui m'a vu, moi je ne voulais pas qu'on me voit pour des tas de raisons. Elle pouvait être drôle quand elle s'y mettait. Je n'aime pas cette proximité soudaine, je n'aime pas beaucoup qu'on s'approche de moi sans raison depuis mon agression en fait mais, elle ne fait que mettre ses mains sur mon visage, sans doute pour que je ne puisse pas échapper à son regard et c'est cruel de me faire ça. Je lui souris et lui lance gaiement: « Tu as de beau yeux tu sais.»
Elle a raison sur le fait que je sois totalement défoncé. Je le sais bien, je ne me souviens plus pourquoi je le suis d'ailleurs. J'ai retiré ses mains de mon visage, pas décidé du tout à m'en aller et j'ai ris quand elle m'a dit qu'elle ne me violerait pas. « Ce n'est pas du viol si je suis consentent.»
Je m'étais rapproché d'elle et elle continua de m'embêter avec son idée que je vienne avec elle. J'ai levé les yeux au ciel et agacé j'ai fini par lui dire en m'approchant d'elle : « Non, je ne crois pas. Je fais encore ce que je veux. Tu n'es pas ma nounou et j'ai très envie de t'embrasser.»
Je ne sais pas ce qui m'a pris de lui sortir ça. Tout le monde ici sait que je suis gay et que je n'ai jamais embrassé de filles du moins ça m'est arrivé mais c'était seulement pour m'amuser et on dirais que j'ai envie de m'amuser ce soir. Je ne lui ai pas laissé le choix et j'ai posé mes lèvres sur siennes un peu brusquement pour lui voler un baiser. Je regretterais aussi ce geste même si pour l'heure ça m'amuse. J'en ai profité pour lui reprendre mon sachet qu'elle m'a pris il y a cinq minutes à peine. Je me suis écarté d'elle en lui lançant : « Et ça s'est à moi. Je l'ai payé une fortune ce n'est pas pour que ça finisse encore dans les toilettes. Décidément toi et Nate ferait un joli couple.»
J'étais encore près d'elle et je me demandais ce qu'elle allait bien pouvoir me faire et comment elle allait s'en sortir. Je suis doué pour manipuler les gens et je n'ai jamais eu besoin de la drogue pour le prouver.