(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 8:32 par Invité
Tu l’as rencontré d’une façon stupide. Andy. T’étais là, avec ton appareil photo et ta canne. Juste ça. Et t’avançais. T’avançais dans une des rues de Londres. Pas de celles trop bondées. Mais pas de celles où y’a personne. Non, un peu entre les deux. Tu suivais cette odeur enivrante. T’avais envie de la capturer. De l’enfermer dans ton appareil. C’est Dimitri qui t’a appris ça. De suivre tes autres sens pour chercher le beau. Et toi, tu la trouvais belle cette odeur. Tu t’es arrêté un instant. Pour prendre plusieurs photos. Tu savais même pas vraiment ce que tu prenais. Surement pas grand chose. Mais toi t’étais bien. T’étais heureux avec ton appareil entre les doigts. Avec ce sentiment de liberté. T’avais l’impression de respirer de nouveau. De pouvoir t’exprimer de nouveau. Même si ça voulait pas dire grand chose. Et puis il t’a parlé. Et ça s’est fait comme ça. L’odeur, c’était lui. Son parfum. Tu l’suivais depuis dix minutes. Alors il t’a questionné. Sur toi. Sur pourquoi tu faisais ça. Et ça a duré des heures. Des heures à parler. De tout. De rien. Et puis, il t’a raccompagné. Il t’a raccompagné, mais il est pas parti. Et alors t’es là. A gémir sous ses coups de reins. Et ça fait tellement du bien. De te sentir désiré. De sentir qu’on peut encore vouloir de toi malgré tout ça. C’est la première fois que tu ramènes quelqu’un depuis l’incident. La première fois que tu parcours un corps que tu n’as jamais vu. C’est étrange. De le découvrir avec tes doigts. Avec tes lèvres. Puis avec ton imagination.
Tu te mords doucement la lèvre, caressant son corps du bout des doigts, allongé à coté de lui. Déjà dix minutes que vos deux corps se sont détachés l’un de l’autre. Et t’es bien là. T’oublies un instant le reste. Dmitri surtout. Tu suis son conseil et tu les choisis mieux. Plus équilibré. Et puis moins refoulé. Tu prends simplement du plaisir. Sans penser à demain. Sans te dire que bientôt, le plaisir se transformera en douleur. Non, t’es juste bien. Juste bien. Un sourire malicieux aux lèvres, tu viens te mettre à califourchon sur lui, faisant glisser tes mains sur son torse si parfait. Et tu souris contre un enfant en sentant son membre se tendre contre tes fesses au rythme de tes lents mouvements de bassin. T’as encore envie de lui. « Mmh…On dirait que jt’excite … » Tu rigoles doucement, te penchant pour venir capturer ses lèvres avec désir. Et le désir, il se lit sur ton visage. Sur tes pommettes un peu roses et tes cheveux en bataille. Puis sur ton sourire aussi. Tu joues malicieusement avec lui. T’évertuant à l’exciter. Tu passes ta langue sur son corps, t’amusant à le provoquer pour attiser son désir. Et quand finalement, tu t’apprêtes à attraper une capote dans le tiroir de ta table de chevet, y’a des coups contre la porte d’entrée qui se font entendre. Tu commences par les ignorer. Mais ils recommencent. Alors tu grognes un peu, te laissant aller à coté de ton amant. « … Ca doit encore être ma mère qui a oublié ses clefs ça … » Tu soupires longuement, déposant un baiser sur ses lèvres avant de chercher ton boxer avec tes mains. T’entends Andy rigoler doucement avant qu’il ne te le glisse entre les doigts. Alors tu l’enfiles, soufflant un petit « Merci ... J’reviens … » avant de quitter ta chambre, une main constamment contre le mur.
Tu atteins finalement l’entrée, grognant contre ta mère qui frappe une nouvelle fois contre la porte. Et un visage légèrement agacé, tu finis par lui ouvrir, lâchant « Tu fais chier hein. Tu peux pas penser à les prendre tes putains de clefs ? » Et t’es là. Avec ta gueule de gamin frustré et ton membre trop bandé devant le mec qui bouleverse trop tes pensées. Mais ça, tu l’as pas encore réalisé.
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 10:16 par Invité
Des heures que tu sais pas quoi faire. T'es là, les pieds sur le dossier de ton canapé, la tête qui touche à moitié le sol. Si quelqu'un rentrait on te prendrait pour un taré. Un taré, c'est s'que t'es au fond, hein ?! Tu regardes la télévision allumé à l'envers, au travers d'une bouteille de tequila à moitié vide. Ou à moitié pleine pour ceux qui ont trop d'espoir. Dans ta baraque c'est le silence total. Ce matin t'as entendu le mec de ta mère se tirer, tu l'as entendu descendre. Tu t'es levé, tu sais même pas pourquoi. Tu l'as observé boire son café, avant de se faire un rail. Ta mère c'est plus se qu'elle était. Tu as même appeler de dire "ma mère" devant Lysandre. C'est plus vraiment ta mère. Mais est-se que tu lui en veut ? T'en sais rien. Tu sais pas si tu préfères cet état plutôt que quand elle pleurait chaque fois le soir, puis qu'après elle a commencer à s'enfermer dans sa chambre la journée pour pleurer, pas se lever. Ta mère, t'es salaud mais tu la préfère drogué. Au moins.... durant quelques secondes tu vois dans ses yeux disparaitre se qui t'a accompagné ses dernière année. Sa mort. Parce que oui elle vit plus, d'puis longtemps. Et là, elle dort, parce qu'elle bosse pas aujourd'hui. Et que cette nuit... bordel cette nuit t'étais là à tourner en rond, à entendre con connard la culbuter sans se restreindre en bruit. Tu soupires, tu t'allumes une clope te redressant pour prendre ton briquet alors que tu regardes les schéma sur lesquels t'as bossé cette nuit. Oui t'en est même arrivé à ce point là... Bosser. Parce que bosser c'est mieux que de finir dans un bar à ramasser n'importe qui.
Tu regardes l'heure. Bordel. Tu te lèves, tu vas dans ta chambre clope au bec. Lysandre doit être occupé à baiser vu qu'il te répond pas. Alors tu soupires tu restes assis un temps, tu essayes de pas penser. Tu récupères un fond de vodka qui te fait grimacer à boire pure, mais peu importe. Tu vire ton tee-shirt, et ton short, et tu prend un pull propre et un jean, t'enfiles des chaussures. Et tu retournes au salon en attrapant ton sac de cour. Ouai t'es malade. Tu regardes la télé un instant tu te poses sur le canapé histoire de récupérer la merde de ta mère, de te faire une ligne qui illumine ton cerveau et te révèle vraiment se à quoi tu pensais. Ouais, t'es malade et la drogue n'aide en rien. Alors tu récupères tes clopes et tu te tires marchant jusqu'à chez lui que tu ne vois plus depuis longtemps. En cours tu le croises pas, tu sèches les cours, tu l'esquive. Lys a vaguement entendu parlé de ton altercation avec, il en a pas parlé. On lui en a parlé quand t'étais avec lui, tu l'as vu se crispé, arquer un sourcil et continuer à fumer. Il s'en fout. Pour lui c'est une merde de pédale qu'il a écrasé y'a des mois.
Et quand tu frappes à sa porte tu songes pas que c'était une mauvaise idée et que tu peux vraiment sombrer plus bas. Tu frappes, et tu recommences avec un rire léger pour toi quand tu tapes avec un rythme dans ta tête. Bordel, il fait quoi ?! Et puis la porte s'ouvre. Tu fais chier hein. Tu peux pas penser à les prendre tes putains de clefs ? Quel accueil. Quoi que être accueillit si bien déshabillé tu diras rien. L'jour où tu m'donneras tes clefs faudra vraiment t'faire hospitaliser ! Tu réponds en raillant avant de rentrer sans attendre d'autorisation passant à côté de lui en le poussant un peu. J'viens bosser ! Ouais comme quoi parfois y'a des phrases qu'on pensait jamais t'entendre dire qui sortent de tes lèvres. Tu le regardes un instant son air essoufflé, ses cheveux... son corps... Ouais son corps. Tu restes un moment interdit. Tu faisais quoi ?
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 10:52 par Invité
T’étais près à retourner dans ton lit lorsque tu as réalisé. Ta mère, elle a un parfum dégueulasse. Un de ceux que tu reconnaitrais entre mille. Et là, face à toi. C’est pas ta mère. C’est définitivement pas ta mère. « L'jour où tu m'donneras tes clefs faudra vraiment t'faire hospitaliser » T’écarquilles les yeux en entendant sa voix. Bordel, mais qu’est ce qu’il fout là ?! Toi, tu restes planté devant la porte, comme un con. Tu piges que dalle là. Pourquoi il s’pointe au milieu de soirée comme si de rien était au juste ? Comme si vous étiez les meilleurs amis du monde. Ce mec est trop tordu putain.
T’as beau pas l’inviter à rentrer, lui il attend pas. Alors il t’pousse pour s’infiltrer chez toi. Putain d’impoli. Toi, tu mets une longue seconde avant de sortir de ta léthargie, finissant par te tourner vers lui en refermant la porte. Presque comme un automatisme. Et là, y’a la phrase la plus étrange du monde qui sort de sa bouche. Une de ces phrases que tu pensais ne jamais entendre s’échapper de ses lèvres « J'viens bosser ! » Et ta réaction se fait pas attendre. T’es là, à froncer les sourcils comme si t’avais entendu la plus grande ineptie du monde « Quoi ?! » Ton scepticisme, il est ancré sur ton visage. C’est quoi s’bordel ? C’est quoi ce monde à la con ou Dmitri débarque au milieu de la soirée pour travailler ? Tu passes la main sur ton visage, complètement à la ramasse. Tu sais absolument pas quoi dire. Ni quoi faire. Sa présence ici est tellement étrange que tu te demande si t’es pas en train de faire un stupide rêve.
Y’a un petit instant de silence. Puis sa voix s’élève de nouveau. Et cette fois, tu peux sentir les odeurs de l’alcool. Comme d’habitude, il est bourré. Putain d’alcoolique. « Tu faisais quoi ? » Une nouvelle fois, tu restes planté comme un idiot. Tu sais pas vraiment quoi répondre. T’as aucune envie de dire la vérité. Mais mentir dans ton état semble compliqué. Parce que ton excitation est même pas encore retombé. C’est tellement cramé ce que tu faisais. Tellement évident que tu te demandes presque pourquoi il demande « …heu … » Tu savais pas comment répondre, alors forcément, c’est le monde qui a répondu pour toi. Ou plutôt, c’est la voix d’Andy qui s’élève de ta chambre, demandant avec une voix pleine d’impatience « Hey Vic ! Tu r’viens pas ? » Y’a un petit rire qui s’échappe de tes lèvres. Un rire nerveux. Tu passes la main dans tes cheveux, un peu paumé. Et t’as l’air con. T’as l’air tellement con. « Je…mmh… » Stupid boy.
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 11:16 par Invité
Tu sais même pas trop pourquoi t'es venu. Tu sais pas, t'as pas réfléchie, le rail de coke t'a ouvert l'esprit révélé ton geste futur et tu y as pas réfléchie. T'es venu. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Mais tu le sais pas. Non pour une fois dans ta vie, tu veux vraiment bosser, enfin non tu veux pas, mais ça t'occupera. Même si c'est avec Victor. Dans un sens c'est parce que c'est lui que t'es venu non ? Non, pas assez stone pour le reconnaitre. Alors t'es là, dans le couloir de son entrée, ton sac sur l'épaule. Quoi ?! Ok, comme quoi les gens te connaissent finalement assez bien sur ça, non mais faut pas croire il 'arrive te bosser, sinon t'aurais pas finit à ce stade du lycée. Tu soupires à sa question sans y répondre. Non t'y répond pas parce que tu vois qu'il est à moitié à poil quoi... Alors tu demandes juste parce que sérieusement même ton cerveau peut pas imaginer se qu'il est -était- en train de faire. Impossible.
…heu … Son air impossible au visage, ses yeux qui ne te voit pas mais qui semblent réellement perdu dans une explication qui ne vient pas. Toi tu finis par fixer ton attention sur plus bas, sur un truc qui ne te plait pas. Sur son boxer. Sur son corps. Sur ces cicatrices apparentes au dessus de son boxer et surtout sa b*te beaucoup trop réveillé pour juste le dérangé un soir à rien foutre. La de suite t'aimerais qu'il dise qu'il se branlait. Mais c'est rêver n'est-ce pas ? T'es éveillé, t'es pas dans ton lit mais dans cette p*tain de réalité, alors évidement que ça sera pas ça. Alors il se tait mais évidement que la réponse vient quand même. Vraiment pas comme tu l'aurais voulut, vraiment pas celle que tu voulais entendre. Hey Vic ! Tu r’viens pas ? Ton sang semble se bloquer un instant dans ton cerveau alors que tu gardes les yeux fixer sur son boxer et sur la réalité qui te glace le sang. Même la coke semble en rien aider à rendre ça plus sympathique à apprendre et à être en face. Tu laisses brutalement ton sac tomber au sol ton regard se tournant vers la provenance de la voix. Un massacre. Et pourtant t'es incapable de réagir totalement, tu es là face à ce mec en train de bander pour un autre dans son pieux. Et toi... et toi... Bordel. Tu le lâches du regard alors que t'es pas vont jusqu'à sa p*tain de chambre que tu peux pas voir en peinture. Ton regard se pose sur un mec, un con, un bâtard à moitié relevé par ton arrivé dans son lit. Sans fringues, habillé juste avec sa p*tain de gaule. Et toi t'es là debout dans sa chambre alors qu'il te fixe décontenancé, qu'il t'attendait surement pas toi, ça c'est sur. Il tire le drap sur lui. Crevard. Tu vas l'payer. mmh.. t'es qui toi ? Et étrangement ta voix est calme, comme si la question était banal, comme si tout était normal, comme si y'avait pas ce feu horrible en toi. Il est là décontenancé sans savoir qui t'es. Parce que oui, dernière nouvelle, t'es personne toi p*tain. heu... je.... désolé j'pensais qu'on était seul je... je m’appelle Andy. Il reprend ses esprits, se présente parce qu'il pense sans doute que t'es de sa p*tain de famille à cette tafiole. Tu hoches la tête simplement. Juste ça. Et ensuite tu réagis alors que ton poing s'abat violemment sur son nez dans un bruit pas forcément sympathique. Au revoir Andy ! Tu répliques ensuite avec ce même calme alors que tu le vires du lit ton pied venant s'encastrer dans son ventre avec force. Oh non il va pas s'en tirer comme ça, non parce qu'il avait pas à être là, non parce qu'il va le regretter, le payer. Cher. Et t'attend même pas qu'il essaye de se relever alors que ton pied part de nouveau contre son corps l'envoyant à quelques centimètre plus loin sur le sol. Peu importe sa douleur. Stop... arrêtes j'ai rie... Tu l'écoutes même pas alors que tu te penches pour le choper à la gorge et le pousser plus loin dans la chambre. J'entends pas désolé. Tu répliques avec une froide banalité, reprenant à le frapper.
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 20:08 par Invité
Tu l’sens que ça va mal se passer. Au plus profond de tes tripes, tu l’sens. Parce que c’est Dmitri. Parce que c’est toi. Voilà, c’est ça. Tu l’sais parce que c’est vous. Y’a jamais rien qui se passe bien entre vous. Toujours un truc qui foire. Dmitri, tu peux presque entendre sa colère. Dans sa façon de laisser tomber son sac –ou ce que tu présumes être son sac. Dans sa façon de se diriger vers la chambre, le pas lourd. T’essaies d’attraper son bras pour l’arrêter, mais c’est déjà trop tard, il s’est déjà barré. Qu’est ce que ça peut lui foutre d’abord ? Que tu baises avec d’autres mecs. C’est pas comme si vous étiez ensemble. C’est pas comme s’il n’y avait que toi. « mmh.. t'es qui toi ? » Sa voix, elle est calme. Trop calme. C’est presque le plus effrayant. « … Dim … » Tu dégluties, t’avançant vers lui pour lui dire d’arrêter. De retourner chez lui. Que ça vaudra mieux pour tout le monde. T’avances doucement. Parce que t’as pas ta canne et que tu trouves pas le mur. En pendant ce temps là, y’a Andy qui répond.
Tu l’sens que ça va mal se passer. Et finalement, t’entends le coup de poing de Dmitri sur la belle gueule de ton amant. T’entends le bruit dégueulasse de l’os qui se déplace et le hurlement du garçon. Et ça, tu l’entends même à travers le couloir. Tu t’figes comme un con avant de te précipiter à l’aveugle jusqu’à ta chambre. « PUTAIN MAIS QU’EST CE QUI VA PAS CHEZ TOI ?!! » Et toi t’entres dans ta chambre, la panique au ventre. T’entends la douleur d’Andy. Et t’as le cœur qui se serre. T’as l’impression de revivre ce qu’il s’est passé des mois auparavant. Sauf que cette fois, c’est pas toi qui crève de douleur sous les coups. C’est pas toi qui essaie d’y échapper sans vraiment y parvenir. T’essaies de savoir où est Dmitri. Où il est exactement pour réussir à l’arrêter. Mais il bouge. Il bouge trop. « ARRETE PUTAIN ! ARRETE ! T’ES COMPLETEMENT MALADE ! » Il le frappe. Il le frappe, et toi t’es démunie avec tes yeux aveugles. « Stop... arrêtes j'ai rie... » T’as l’impression que c’est toi. Là. T’as l’impression de le revivre encore. Tu sens l’odeur de sang qui t’emplie les narines et t’as envie de dégueuler.
Finalement, tu l’trouves. Tu te guides par sa voix. « J'entends pas désolé. » Il l’a foutu par terre. Et t’entends Andy se débattre. Tu l’entends essayer de respirer. Alors t’attrapes Dmitri. Avec une violence dont tu te pensais pas capable. Tu l’attrapes, le plaquant brutalement donc le mur. « QU’EST CE QUI VA PAS DANS TA TETE BORDEL ?! » Tu l’frappes. Tu l’frappes fort. Au sol, t’entends Andy gémir de douleur. « POURQUOI TU FAIS CA PUTAIN ?! » T’es au bord de la crise de nerfs. Et finalement, tu te laisses tomber au sol, abandonnant Dmitri pour te concentrer sur Andy. Ta main passe maladroitement sur sa peau. « …putain…putain…je… j’suis désolée putain… » Et tu sais pas quoi faire. T’es tellement démunie. Tellement perdu. Tu trembles avant de mettre ton visage entre tes mains. Et tu restes comme un idiot à pas savoir quoi faire avant de finir par te tourner vers Dmitri. « FAIS QUELQUE CHOSE MERDE ! » Tu finis par penser à appeler les secours. Alors tu te redresses, cherchant ton téléphone sur la table de chevet avec précipitation. Tu trembles. Tu trembles tellement.
Invité
Invité
(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 21:17 par Invité
PUTAIN MAIS QU’EST CE QUI VA PAS CHEZ TOI ?!! C'est une très bonne question. Une question qui n'a probablement pas de réponse, ou alors trop de réponse pour être réalisées à hautes voix. Trop de chose, t'as pas été terminé alors évidement ça fait un humain aliéné. Tu l'entends hurler mais t'en a rien à faire, non tu vas pas t'arrêter. Non tu peux pas t'arrêter. Tu sais pas comment faire pour reculer, non t'as l'estomac trop contracté, t'as la haine au ventre et tes tripes un peu trop énervées. Alors tu continues, tu le frappes au ventre, dans le dos, t'en as rien à cirer. Ni de sa voix, ni de rien du tout. Tu cherches pas à le tuer. Non t'es pas tellement comme Lysandre toi tu sais t'contrôler un minimum. Te contrôler ? Pas sur que ça soit un bon mot pour ce genre de pensées. Mais tu vas pas le tuer. Tu veux juste lui faire comprendre, lui faire passer le message qu'il a pas à le toucher. Tu sais pas par contre si tu vas vraiment pouvoir t'arrêter. Parce que c'est flippant comme ça fait du bien de le frapper, de lui enfoncer dans l'crâne et dans l'corps qu'il n'a rien à foutre là.
Puis d'un seul coup tu te sens tirer en arrière avec une violence impossible. Sur le coup une fraction de secondes t'a l'impression que l'un des frères de Victor a débarquer. Peut-être Arthur après tout il est bon pour se défendre t'en a déjà entendu parler. Et le coup que tu reçois contre ta pommette te donne l'impression de la sentir se fêler alors que tu recules en clignant des yeux sur le coup manquant de tomber en te cognant sur son bureau. QU’EST CE QUI VA PAS DANS TA TETE BORDEL ?! POURQUOI TU FAIS CA PUTAIN ?! Crevard, tu comprends qu'il y a personne qu'est arrivé et que c'est Victor qu'a osé te toucher. Te frapper.Le défendre. Ordure. Crevard. Pédé. Peut-on se sentir plus haineux que lorsqu'on est à ce point rejeter ? Tu y penses même pas alors que tu tentes d'effacer les étoiles de tes yeux. Tu secoues la tête pour se remettre les idées en place, tu passes une main sur ta joue amoché par son petit poing ridicule restant à reprendre ton souffle en le voyant ramper vers ce mec. Il te fait vomir. …putain…putain…je… j’suis désolée putain… Tu l'entends gémir des excuses alors que tu sais pas qui tu es le plus, qui te dégoute le plus. T'es à gerber.. Tu craches avec colère, tu sais même pas à l'intention de qui s'est. FAIS QUELQUE CHOSE MERDE ! Victor est en panique, limite pire que le pauvre mec qui se tient le nez avec douleur. Tu te redresse péniblement de son bureau. Non mais sérieux il a le nez péter, ok deux côtes de peut-être fêlées. Et alors ? Il va pas en crever, t'es pas Lysandre, et tu t'es en plus fait arrêter dans tes gestes. Il va pas crever merde. Pourtant tu le voudrais. Tu le vois alors se précipiter sur son meuble voyant son téléphone tu fronce les sourcils en te relevant totalement. Arrêtes tu fais quoi ?!! Tu attrapes le pull du mec dont t'as pas retenu le prénm que tu balances à la gueule de son destinateur alors que tu fixes Victor. Si t’appelles qui que ce soit j'finis en taule Victor !!!! Oui parce que ça c'est une certitude, coups et blessures ça fera très certainement sauter ton casier judiciaire beaucoup trop remplit. Alors très sérieusement c'est nullement ton but et sur le coup tu pries pour qu'il soit pas assez... pas assez quoi ? Con ? Ignoble ? Rancunier ? T'en sais rien, mais tu sais que t'aurais jamais du venir ici.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 14 Oct 2014 - 9:54 par Invité
Tu paniques. Tu paniques comme un con. T’es là, à t’agiter un peu trop. A avoir le cœur qui bat trop fort et les mains qui tremblent. En vrai, c’est même pas vraiment à cause d’Andy que tu t’agites. Non, c’est plus pour cette impression de revivre une nouvelle fois l’incident. Une nouvelle fois d’un nouveau point de vu. Et t’es là, à glisser la main dans les cheveux du brun allongé par terre. Tu t’excuses. Tu t’excuses pour ce taré qui est venu le tabasser pour rien. Et derrière toi, y’a la voix du dit taré qui s’élève. « T'es à gerber… » Tu l’ignores. T’as pas envie de répondre à ça. Il peut pas comprendre de toute façon. Il peut pas comprendre pourquoi ça te touche autant.
Finalement, tu te redresses. Tu recherches ton téléphone. Faut que t’appelles les secours. Tu peux pas le laisser comme ça. Tu sais pas ce qu’il a. A quel point Dmitri l’a défoncé. « Arrêtes tu fais quoi ?!! Si t’appelles qui que ce soit j'finis en taule Victor !!!! » … Et tu t’arrêtes. Tu te figes. Tu sais même pas pourquoi tu continues à le protéger. A ne pas le dénoncer. Lui et Lysandre. Pourtant, tu continues. Tu sers le poing avant de te tourner vers lui. « Et s’il a quelque chose ?! Hein ?! S’il a une commotion ou un truc comme ça ! » T’as la gorge un peu serrée. Et derrière tout ça, y’a ce sentiment de culpabilité. Tu veux pas qu’il devienne comme toi par ta faute. Tu veux pas gâcher sa vie. Mais tu veux pas bousiller celle de Dmitri. Et ça, ça te tue ça aussi. D’agir encore comme ça après tout ce qu’il a fait. « J’sais même pas pourquoi j’appelle pas ! Pourquoi j’te protège encore après … après tout ce que t’as fais ! J’suis trop con ! »
Finalement, y’a la voix d’Andy qui s’fait entendre « … Putain, vous êtes complètement barges tous les deux … » Et tu l’entends se lever en gémissant de douleur. Puis tu l’entends récupérer ses fringues avant de lâcher « … vous vous méritez bien tient. Entre le violent compulsif et maso détraqué. C’est bon, avouez le qu’vous vous aimez et allez baisez … » Et il s’barre. Et toi, tu restes planté là, sur le cul. Tu l’pensais pas comme ça. Aussi … Tu sais même pas. Parce quelque part, il a raison. Quelque part, il a compris votre relation en même pas dix minutes d’observation … Le violent compulsif et l’maso détraqué. Etrangement, tu t’es calmé. Sa phrase, elle t’a foutu comme un poing dans la gueule. Elle t’as foutu à terre. Tu sais plus quoi dire. Tu sais plus quoi faire. Putain, quel bordel.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 14 Oct 2014 - 21:35 par Invité
Il est là avec son téléphone à la main, l'air paniqué, et décidé alors que toi tu le coup t'es tous sauf calme. T'es tous sauf serein. T'es doué, ton casier tu le gères avec malice, sympathisé avec un avocat et deux trois flics ça aide. Mais coups et blessures sur quelqu'un, un gay en plus. Bordel t'es pas sortit de là. même problème qu'avec Lys', longtemps vous avez flipper qu'il parle. Lysandre t'a longuement reproché de l'avoir arrêté, au moins il aurait pas pu parlé. Toi ça t'a toujours fait gerbé. Tellement que la première fois tu t'es emporté, tu l'as insulté et t'as finement fait appelle à l'enquête qu'il y aurait eut sur ta mère et toi Victor ayant été trouvé dans ta chambre. Il avait gobé, parce que t'es doué en mensonge toi. Oui tu le sais. Mais là ça serait différent. Parce qu'Andy tu l'connais pas, et Victor... tu sais pas qu'il dirait. Tu sais pas. T'en sais rien. En faite, tu l'connais pas. Et tu le fixes sur le coup dépendant de lui. Un peu trop. Tu hais ça. Et s’il a quelque chose ?! Hein ?! S’il a une commotion ou un truc comme ça ! Tu serres les dents tu le fixes ahurit. Bordel mais il le connait pas ce con. C'est personne. Vous vous en foutez de sa probable commotion. Comment peut-il s'en soucier ?!!! ça va il est en vie j'te dis. Appelles pas ! L'implorer ? Certainement pas, parce que tu te dis qu'il a toute les raisons de le faire. Pour toi, pour ça, pour tes actes, pour ta culpabilités, pour lui avoir fait ça, pour n'avoir rien fait, pour avoir laissé faire. Pour couvrir Lysandre aussi. J’sais même pas pourquoi j’appelle pas ! Pourquoi j’te protège encore après … après tout ce que t’as fais ! J’suis trop con ! Il appelle pas. Tu restes tendu sans aucune réponse à lui donner. T'en sais rien justement. Tu l'comprends pas, c'est pas nouveau. T'as jamais vraiment su pourquoi il agissait comme ça. Surtout depuis la nuit à Camden Beach, son attitude, ses paroles, son corps.. Non tu comprends pas. Tu sais que tu devrais lui dire qu'il a raison, qu'il a aucune raisons de te couvrir encore, qu'il devrait pas t'écouter, te faire coffrer. Mais t'as toujours agis comme ça, question d'survit, t'es l'homme de la maison, tu dois tenir bon, tu dois gérer, ton égo dictes tes gestes et tes pensées. Alors tu te tais.
Et c'est l'autre qui parle. … Putain, vous êtes complètement barges tous les deux … Tu te redresses instinctivement quand il le fait, on sait jamais. Il pourrait feinter, et puis aussi par instinct de domination. C'est qu'un con, et vu comment il s'est retrouvé au sol tu vas pas le laisser reprendre du pouvoir. Il avait qu'à pas être ici. Pas le toucher. Il se rhabille, tu gardes tes poings serré, le contournant quand il avance. … vous vous méritez bien tient. Entre le violent compulsif et maso détraqué. C’est bon, avouez le qu’vous vous aimez et allez baisez … Il veut mourir ?!!! Il se barre et toi tu restes tendu un instant jusqu'à se que la porte claque. T'as mal à la joue, ta la tête qui brûle et il t'a ouvert ce connard d'aveugle. Mais toi tu te met à rire sur le coup. Même pas un rire méchant, ême pas un rire sadique. Non tu ries juste, c'est même pas amusant, parce que c'est Victor le fautif, il avait qu'à pas baiser avec lui. Mais t'en sais rien, les nerfs, la coke, le trop de tout. Et ça t'amuse, alors que tu te laisses tomber sur le bords de son lit avec ce même rire.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 14 Oct 2014 - 23:10 par Invité
La porte claque et y’a plus que vous deux. Plus que lui. Plus que toi. Et puis un bordel sans nom. Brusquement, y’a le rire de Dmitri qui se fait entendre. Il rigole tellement simplement que ça en devient déroutant. C’est pas méchant. Rien. C’est juste … honnête. Un rire foutrement vrai. Et merde, tu l’entends pas tous les jours. Tu passes la main sur ton visage tandis que tu l’entends s’étaler sur ton lit sans cesser de rire. Et toi, ça t’tord le cœur. Tu sais pas bien pourquoi. C’est l’entendre rire comme ça. Peut être parce que justement, ça n’arrive jamais ? « … Qu’est ce que tu fous … ? » Tu fronces un peu les sourcils, le visage tourné vers son rire. Parce que, tu comprends pas vraiment. Pourquoi il rit ? Y’a rien de drôle. Vraiment rien de drôle … Puis tu soupires. Tu t’en fou après tout. Tu restes quelques secondes à l’écouter avant de te diriger de nouveau vers la table de nuit, y reposant ton portable avant de prendre tes cigarettes. Puis sans même te r’habiller, tu vas ouvrir la baie vitrée pour t’asseoir sur le balcon un peu défoncé. Tu laisses le froid caresser ta peau nue en allumant ta cigarette.
Tu t’sens stupide. Tellement stupide. Tu sais jamais quoi faire avec lui. Et à chaque fois, tu le laisses faire. Tu le laisses s’étaler un peu plus dans ta vie. Tu le laisses te faire un peu plus mal. Encore et encore. Tu sais même pas pourquoi. Pourquoi t’as autant besoin de lui. Comme une drogue. Comme ta source d’adrénaline. Dmitri, il te fait sentir vivant. Quand tu frappes. Quand tu baises. Quand t’as mal. Avec lui, t’as l’impression de vivre. De vivre vraiment. De plus être juste un fantôme qui ère au gré du vent. Mais ça t’fout la trouille. D’être attaché à lui comme ça. Parce qu’au final, tu te prendras un mur.
Tu l’entends derrière toi. Tu sais pas bien ce qu’il fait mais tu l’entends. Puis finalement, il vient s’installer à coté de toi. Avec sa clope à lui. Tu fermes un instant les yeux, restant silencieux. T’écoutes le silence un peu pesant. Et puis tu finis par le briser avec tes mots « … Pourquoi t’as fait ça … ? c’est toi qui m’a dit de mieux choisir ceux qui me baisent j’te signale … » T’as le regard rivé sur le vide. T’as envie de lui demander. T’as envie de savoir. T’es jaloux Dmitri ? T’es jaloux qu’il puisse y avoir quelqu’un d’autre … ? Pourtant, tu les poses pas. Tu demandes pas. Parce qu’il t’enverrais chier. Encore. Un frisson te parcourt. T’aurais dû t’habiller. Le soir londonien te glace la peau.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 14 Oct 2014 - 23:48 par Invité
Il est partit le connard. Tu as gagné. Oui t'as gagné, pas de la bonne façon mais y'en a pas à ce genre de situation. Il est partit, t'as gagné et c'est peut-être aussi un peu pour ça que tu ries. Pour ça. Pour la dope. Pour la tête de ce con. Pour la tête de Victor. Pour ce truc qui parait si dramatique. Pour tes gestes. Tu ries et ça te fait du bien. … Qu’est ce que tu fous … ? Tu réponds rien te calmant un peu alors que tu restes avec un sourire amusé aux lèvres. Oui t'es bien, l’adrénaline toujours dans tes veines, les nerfs qui se calment, le silence et l'apaisement. Comment t'as été créé ? Comment as-tu été éduqué ? De travers sans aucun doute. Pour n'être qu'aussi bien et aussi clair qu'après ce genre d'évènement. Serait-ce donc pas Lysandre le pire ? T'en sais rien.
Tu l'entends poser son téléphone, tu l'entends s'éloigner et ouvrir la fenêtre. Tu le laisses faire restant là à reprendre ton souffle. Ta joue te lance gravement. Il a de la force quand il veut l'handicapé. Tu songes à ça. A ce qui vient de se passer. Tu vois même pas que c'est mal, non absolument pas. Toi tu vois rien. Par contre rapidement tu réalise que t'es sur le lit où il était tout les deux. Tu grimaces tu te redresses avec dégoût. Crevard. Tu te relèves prenant ton paquet dans ta poche. Tu t'en sors une de clope et tu la glisses entre tes lèvres cherchant ton briquet en rejoignant son balcon. Il fait presque noir, mais pas encore. Ville jamais endormie. Tu te poses un instant à côté de lui avant d'aller t'asseoir sur la rambarde du balcon. T'aimerais te laisser tomber en arrière. Voir se que ça fait. D'être libre. T'aimerais savoir laisser tomber, laisser aller. Mais t'es de ceux qui s'batte par instinct jusqu'au dernier souffle.
… Pourquoi t’as fait ça … ? c’est toi qui m’a dit de mieux choisir ceux qui me baisent j’te signale … Tu grinces intérieurement d'agacement, mais en faite ça te fait plutôt rire. Tu ries une demie secondes, expirant ta fumé. Non tu vois vraiment pas où était le problème. Quoi t’appelles ça mieux ?! Tu demandes en faisant un geste vers la porte où il s'est cassé, bien que Victor ne puisse pas voir cela. Il était hideux. Et franchement un coups dans la gueule et il est à terre. Pathétique. Tu dis avec un amusement à le dénigrer ce p'tit con. Tu inspires en observant Victor. Son corps. Tu souries. Alors comme ça tu fais tous s'que j'te dis d'faire maintenant ? Tu demandes un demi sourire aux lèvres, la bagarre d'il y a quelques minutes ayant pour une fois reculer le reste de ta carapace de méchanceté. Juste un temps.