(✰) message posté Mer 15 Oct 2014 - 4:47 par Invité
Y’a ta main qui te lance depuis que t’es sorti. Depuis que tu t’es calmé. Un peu comme si la douleur était arrivée quand t’avais arrêté de t’exciter. Quelle idée de le frapper aussi fort aussi. T’as pas vraiment l’habitude de ça. Et là, ça s’voit. T’as l’impression d’avoir frappé contre un mur. Stupid. La clope aux lèvres, tu sers et dessers ta main, grimaçant légèrement de douleur. Puis tu l’entends arriver. Alors tu fais comme si de rien était. Tu reposes ta main Parce que tu veux pas lui montrer que tu t’ai fait mal.
« Quoi t’appelles ça mieux ?! Il était hideux. Et franchement un coups dans la gueule et il est à terre. Pathétique. » Tu grognes un peu. Il était clairement pas hideux. Même sans voir tu le sais. Parce que t’as passé tes mains sur son corps. Sur son visage. Il était pas moche. C’est sur. T’as envie de lui répondre que c’est toujours mieux que lui. Mais au final, c’est même pas tellement vrai. Un soupire s’échappe de tes lèvres. Il le critique avec un air tellement heureux. En fait, il a l’air jaloux. Et quelque part, ça te fait plaisir. Qu’il soit jaloux comme ça. Ca t’donne l’impression de compter. Malgré tout. Malgré votre guerre incessante. Malgré vos insultes et vos coups de poings. Tu sais bien que c’est pas forcément une bonne idée, mais finalement, tu répliques toi aussi. « … T’es con … Tu l’sais ça ? On dirait presque que tu vas crever de jalousie. » Toi non plus, tu dis pas ça méchamment. Etonnamment, y’a rien de méchant dans votre échange. Y’a rien de violent. C’est même presque calme. Un léger sourire s’est affiché au bout de tes lèvres tandis que tu y portes ta cigarette. La fumée s’échappe de ta bouche. Doucement. C’est fou ça. Ce calme après la tempête. Tu devrais le virer de là après la merde qu’il a foutu. Et pourtant, t’es là. Tu dis rien. Tu fais rien. Comme d’habitude …
« Alors comme ça tu fais tous s'que j'te dis d'faire maintenant ? » Une petite moue s’affiche sur ton visage, remplaçant ton léger sourire. P’tit con va. « …Ta gueule … j’fais pas tout ce que tu veux… » T’aurais pu gueuler pour une phrase comme ça. Mais non. T’es fatigué de gueuler tout le temps. Et puis, il a raison après tout. Quelle idée de lui dire ça. De lui dire qu’il l’a écouté. Comme si t’avais à attendre sa permission pour voir d’autres gens que lui.
Un nouveau frisson te parcourt entièrement. T’as les poils de tes bras qui se dressent. Quelle idée de sortir à moitié à poil sous cette température. Pourtant, t’as pas envie de bouger. T’as pas envie de rentrer. Etrangement, t’es bien là.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 15 Oct 2014 - 11:29 par Invité
On ne parle que très peu du calme impétueux après la tempête. On ne parle pas de ce sentiment de vide et d'apaisement après ce genre de chose. Pourtant t'es comme ça après chaque coups de poings, après chaque histoire trop houleuse, tu as toujours ce genre d'apaisement qui ouvre ton esprit. Et la coke n'aide en rien. En rien du tout. T'es là l'esprit vide, clope au bec, fière de toi. T'es là nullement coupable sur son balcon l'air de rien. Si t'avais l'esprit moins éclairé par l'a drogue y'aurait la phrase de l'autre con qui tournerait en boucle dans ta tête, qui te ferait devenir fou. Mais là non, tu t'en fou. T'y penses même pas tant ça parait naturelle, parce qu'au fond... c'est plutôt réelle.
… T’es con … Tu l’sais ça ? On dirait presque que tu vas crever de jalousie. Tu ries. Un rire d'ahurissement, un rire du genre "ta gueule j'pourrais t'crever pour ça", un rire avec trop de mélange. Trop de tout. Comme quoi ça t'a vraiment achevé ce truc. Crèves, j'ai d'autres trucs à faire qu'être jaloux d'un... de ce... j'vois même pas comment tu les choisis. Deux trois compliments et hop déjà dans ton pieux. Tu lances en ricanant simplement. Comme toi et les filles, sauf que toi tu complimentes pas, toi... tu ne t'abaisses pas à ces saloperies de sentiments. Mais tu t'en fous un peu en faite, de ce con, de son corps dans le lit de Victor. Parce que tu écoutes sa phrases, sa manière de dire qu'il t'a obéit.
Oui, ça t'amuse. Ce pouvoir malsain ? Où juste le fait que peut-être c'était juste tes paroles et leurs reflets ce soir. T'en sais rien. Si y'en a d'autres ? Tu sais pas. Tu demandes pas. Tu veux pas. Bordel ça te tuera, tous ça. …Ta gueule … j’fais pas tout ce que tu veux… Tu grimaces blasé à sa phrase. En même temps il allait pas dire oui c'est certain. Tu l'observes cependant. Il est là en train de frissonner dehors, toujours aussi peu vêtu qu'avant. Tu l'observes fumer, tu remarques qu'il a pu la trique. Oui tu le remarques ça. Tu écrases ta clopes contre le bord de son balcon l'envoyant tomber au sol plus bas. Tu sautes. Pas du bon côté, pas de celui que tu devrais, pas de celui où tout s'arrangerait. Non tes pieds retrouves terre alors que tu observes Victor en te postant à la même hauteur que lui sur sa chaise. Tu restes en équilibre accroupit lui piquant sa clope en la glissant entre tes lèvres. Tu l'observes avec un sourire. Dommage... j'avais un tas d'idée sinon. T'es con. C'est pas une nouveauté. Mais tout compte fait le voir avec ce con t'as excité !
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 4:20 par Invité
Il rit. Encore et encore. Ca te ferait presque sourire. Presque rire avec lui. Mais tu comprends doucement qu’il est juste défoncé. Et la drogue, c’est pas comme l’alcool. Tu peux pas la sentir. Ca s’voit dans les pupilles. Sur le visage à l’allure défoncé. Sauf que toi, tu peux pas voir ça. Alors tu le devines. C’est tout.
« Crèves, j'ai d'autres trucs à faire qu'être jaloux d'un... de ce... j'vois même pas comment tu les choisis. Deux trois compliments et hop déjà dans ton pieux. » Ca t’énerve un peu. Cette façon qu’il a de te juger. Cette façon qu’il a de te traiter de pute de façon détournée. Non, t’écartes pas les cuisses pour n’importe qui. Andy, il te plaisait. Il avait de la discussion. Puis une jolie voix. Attirante. Et puis, c’était le premier mec avec qui tu faisais quelque chose depuis Dmitri. C’est pas comme si tu baisais avec tout le monde. Ou avec n’importe qui. « … Déjà, pas par le physique … » Tu sais même pas pourquoi tu dis ça. Petite touche ironique. Tu soupires un peu avant d’ajouter. « Puis c’est pas parce que je couche avec quelqu’un d’autre que toi que j’suis une pute. J’baise pas avec n’importe qui non plus … » Tu réalises après l’avoir dit que ta phrase pourrait presque être prise pour un compliment pour lui. J’baise pas avec n’importe qui. C’est un peu comme si tu lui disais qu’il est pas n’importe qui. Après c’est vrai. Il est pas n’importe qui. Mais il a pas besoin de le savoir. Trop d’honneur pour lui.
Tu l’entends bouger. Se mettre debout puis s’approcher. Toi, tu fronces les sourcils. Puis sans que tu t’y attendes, il te chope ta cigarette. « Hey ! » T’essaies de la récupérer mais avec ta main blessée par le coup de poing que tu lui as donné. Alors tu gémis de douleur avant de reposer ta main sur ton genou, dépité. « … Voleur… » T’as une petite voix de gamin quand tu dis ça. Ca fait un peu bizarre. Ca fait contraste avec ce qu’il vient de souffler tout prêt de toi. « Dommage... j'avais un tas d'idée sinon. » Et comme un con, tu rougis. Il te trouble une nouvelle fois. Il te met dans cette situation où tu perds un peu trop le contrôle de toi même. De tes pensées. De tes désirs. C’est déroutant … « … Un tas d’idée … ? » Tu t’fais avoir comme un con. Mais y’a son odeur tout prêt de toi. Son odeur qui t’enivre tellement. Tellement plus que celle d’Andy. Ou que celle d’un autre mec. Tu sais pas vraiment pourquoi. « … Rend moi ma cigarette … » T’essaies de te concentrer sur autre chose que sa présence tout prêt. Et une nouvelle fois, tu trembles. Mais cette fois ci, ce n’est pas le froid. Et ça, ça te déroute encore et encore.
Connard. Il joue encore avec toi.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 10:24 par Invité
… Déjà, pas par le physique … Tu l'entends et tu souries à sa phrase, et heureusement qu'il peut pas voir ça; parce que toi... l'ironie ça te fait sourire, l'humour noir aussi. Toi tu trouves ça assez drôle mais tu dis rien. Même voyant toi c'est pas vraiment un critère qui t'a arrêté, trop défoncé par moment et vulgairement un trou reste un trou. Tu te souviens lui avoir sortit ce genre de connerie. Ou peut-être pas à lui. T'en sais trop rien. Puis c’est pas parce que je couche avec quelqu’un d’autre que toi que j’suis une pute. J’baise pas avec n’importe qui non plus … Tu dis rien, tu retournes sa phrase un moment dans ton cerveau endommagé pour ton agressivité. Tu dis rien. Parce qu'en plus c'est vrai que tu le penses. Dégueulasse ? Tu t'en fous, ça te dégoute se que t'as vu entre deux. Même si justement t'as rien vu. Encore heureux, Victor aurait sans doute fait partit des dommages collatéraux dans ta rage. Ou pas. Tu sais pas. Tu sais plus avec ton cerveau trop simplement tranquille, tu sais plus ou va ta haine et ton dégout pour qui. Anormalité. Tu repenses à sa phrases. Tu as pas répondu. Ba écoutes quittes à baiser tu devrais t'faire payer.. Non c'est pas une insultes, mais parfois les gens comprennent pas forcément tes pensées. Tu oublies.
Tu oublies en observant son corps. Et te voilà à sa hauteur face à lui avec cette nouvelle envie. Nouvelle ? Non mais peu importe. … Voleur… Tu ries doucement à ses paroles. C'est pas nouveau ça aussi. C'est pas comme si tu passais ta vie à faire ça en dehors du lycée. Si tu survies c'est pas forcément grâce au salaire de ta pute de mère. Mais tu réponds pas, tu t'en fous de ta vie, de se que pense les gens de toi, de se qu'il dit à ce moment là avec sa voix d'enfant.
Oui tu t'en fous, parce que là maintenant, tout de suite, t'as envie de lui. Et tu le vois rougir, il vit rien mais il rougit toujours et là c'est grillé pour cacher ça dans l'obscurité. Tu te mors la lèvres fière de toi, amusé, d'autant plus excité. Un tas d’idée … ? Intéressé ? Ton regard glisse sur son corps dénudé, s’arrêtant un instant sur sa main qui semble rouge et un peu abimé. Tout aussi ça fait la même chose sur ta joue, il l'a bien mérité. Mais tu t'en fou. … Rend moi ma cigarette … Tu la gardes entre tes lèvres tu le fixes. Et tu t'approches proche, proche de son visage, proche de ses lèvres, ton nez frôlant presque le sien, et tu souffles lentement la fumé sur sa bouche avec une provocation totale. Un tas. ... mais t'as dit que tu faisais pas s'que j'disais.. Tu répliques avec malheureusement dans ta voix beaucoup trop d'envie pour réellement penser à laisser tomber tes envies juste pour une phrase qu'il a prononcé. Beaucoup trop envie. Du genre à le retourner maintenant. Mais non tu attends. Un instant.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 11:11 par Invité
Tu croyais qu’il allait rien répondre. C’est comme si tout était plus lent. Effet de la drogue probablement. Mais finalement, y'a sa voix qui s'élève « Ba écoutes quittes à baiser tu devrais t'faire payer… » Tu fais une tête dépitée. Tu sais même pas s’il est sérieux ou pas. Avec lui, tu sais jamais. Tu sais pas c’qui y’a dans sa tête. T’en sais rien. Des fois, t’as l’impression de le comprendre un peu, et puis ça disparaît. Quelque part, tu peux comprendre qu’il veuille pas être gay. Quand on voit ce que son meilleur ami t’a fait pour ça. Tu peux comprendre. Mais des fois, t’as juste pas envie. Pas envie de comprendre. Pas envie de lui trouver des excuses.
Dmitri, il a toujours cette répartie à la con. Celle qui faut prendre au second degré si on veut pas être vraiment blessé. Alors des fois t’y arrives pas. Des fois, tu t’prends ses phrases en plein cœur. Puis des fois, tu laisses passer. T’entres presque dans son petit jeu idiot. Et tu sais même pas pourquoi. Parfois, tu ferais mieux de l’ignorer. Mais pas cette fois. Cette fois, tu lâches avec la même ironie qu’avant « Ah bah j’vais faire ça tient. Devenir une pute aveugle, c’est génial ça comme concept. » Tu lèves un peu les yeux au ciel. C’est fou ça. T’as beau plus rien voir, t’as encore ces petites réactions que t’avais l’habitude de faire. Lever les yeux au ciel. Rouler des yeux. Tous ces petits trucs un peu étranges pour un aveugle.
Il est là. Prêt de toi. Surement trop prêt. Et quand tu lui demandes de te rendre ta cigarette, il se contente de jouer. Tu l’entends presque sourire. Il vient souffler la fumée de cigarette contre ta bouche. Et toi tu l’entrouvres un peu. Tu l’entrouvres pour aspirer la fumée. Puis tu fermes les yeux. Bordel. Comment il fait ça ? Comment il fait pour provoquer tous ces trucs en toi ? Pour t’faire oublier à quel point tu l’détestes ? « Un tas. ... mais t'as dit que tu faisais pas s'que j'disais.. » Tu secoues doucement la tête. Non. Non. Tu fais pas ce qu’il dit. Tu dégluties légèrement, tentant de penser autre chose à son souffle contre tes lèvres. C’est fou ça. Ce pouvoir qu’il a sur toi. « …Nan … » Tu sens ton cœur battre plus vite. Et ça t’énerve. Ca t’énerve tellement de réagir comme ça. Juste pour sa présence. Alors tu tentes de trouver quelque chose. Quelque chose pour l’éloigner. Pour ne pas craquer. Parce que tu te sens faible face à lui. Tellement faible. Alors dans un souffle, tu lâches « … J’ai froid… Je… J’vais rentrer … »
Il te fout la trouille. Non, c’est même pas ça. C’est même pas lui en fait. C’est toi. C’est toi qui t’fout la trouille. Parce que tu le réalises de plus en plus chaque jour. T’es accro à lui. T’es un putain de junkie. Et c’est foutrement terrifiant.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 11:34 par Invité
Tu sais pas trop l'heure qu'il est, tu sais pas tellement se qui t'a prit de venir ici. L'envie de travailler ? Vraiment ? Ce genre de truc qui te prend tout les mille ans et que Lysandre trouve flippant de te voir travailler une nuit entière sans t'arrêter... Oui tu l'fais pas à moitié, il t'es arrivé de passer plus de 24h juste à bosser à peine manger, pas dormir, combler par la drogue et voilà. A se demander si t'es vraiment normal. Non tu l'es pas. Pourtant ça semble pas vraiment être le cas de ton détour ce soir. T'en sais rien. Tu t'ennuyais, et puis y'a eut la coke. Et voilà. Des semaines que tu l'as frappé sur son balcon, deux semaines que vous avez été placé en groupe de travail. T'as rien branlé depuis évidement, tu sais pas si lui il a avancé. C'est juste ce soir que t'as à peine gribouillé deux trucs avant de décider d'aller bosser chez lui. Chez lui. Évidement. C'est pas de coke que t'étais en manque.
Ah bah j’vais faire ça tient. Devenir une pute aveugle, c’est génial ça comme concept. Tu le regards lever les yeux au ciel, tu dis rien un peu trop absorbé par ce simple geste. Tu dis rien, et un instant ton cerveau s'embrume. T'es con. Crevard. Parce que là un instant tu as repensé le voir comment avant. Quand il te cherchait du regard dans l'couloir, quand il voyait très bien ton humeur à un simple regard. Quand c'était pas un p*tain d'handicapé par ta faute. Ta faute. Un peu celle de Lysandre mais si peu. Tu as du mal à reprendre tes pensées. Mais c'est plus simple avec la coke, avec l'alcool. Ça semble de suite si bien tout effacer. Dans le concept de l’apitoiement comme attrape client, ça peut fonctionner ouais. Tu répliques simplement, comme si vus parliez d'un emplois au supermarché. Pour vrai, jamais tu le laisserais faire ça, tu le crèverais bien avant, tu préférerais. T'es bon à enfermé, tu le sais ?!
Tu souries en regardant ses paupières closes. Si tu doutes de la manière dont il tolère de pas t'éjecter loin de lui, tu doutes rarement de ces instants d'envies. Trop cramés. ... Nan... … J’ai froid… Je… J’vais rentrer … Tu ries un peu, tu reprends ta clope -sa clope- entre tes lèvres en l'observant reculant pour le laisser faire. Toi ton regard ne quitte pas son corps. Trop froid. Bien sur, c'est ça. Tu le laisses se lever, tu te redresse aussi à sa hauteur. Il fait pas se que tu dis, et alors ? Toi oui. Et tu l'attrapes vivement le faisant reculer contre le mur alors que tu le retournes ton corps se collant contre son dos. Tu restes un instant à réalisé se que tu viens de faire, parce que parfois entre pulsions et raison y'a aucun contrôle. Tu lâches ta clope au sol tes mains glissant sur ses hanches le bout de tes doigts passant sous le bord de son boxer. J'te l'ai dis... j'ai un tas d'idée... Tu reprends à demie voix.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 22:44 par Invité
C’est fou comme ça s’voit sur ta gueule quand il t’excite. Comme ça se voit dans tes réactions. Un peu gêné. Un peu paumé. Parce que, quelque part, tu t’en veux. De ressentir tout ça. Tu devrais pas, c’est clair. Pas après tout ce qu’il a fait. Pourtant, c’est là. C’est bien là. Ce trouble qui t’envahi. Qui fou l’bordel dans ta tête déjà pas très bien rangée. Alors t’essaies de t’éloigner. Peut être que ça partira. Peut être que quand il ne sera plus juste contre toi, tu pourras réaliser à quel point c’est stupide. Alors tu te lèves. Il se recule pour te laisser faire. Et pendant quelques secondes, tu penses vraiment qu’il va te laisser t’éloigner. Que tout sera simple. Mais non. Rien est simple quand il s’agit de lui. Et brusquement, il te pousse jusqu’au mur, te faisant rater un battement de cœur. C’est brusque. C’est plein de désir. C’est lui. Tellement lui. Et toi, tu t’laisses faire. Parce que quelque part, t’en crève d’envie toi aussi.
Un gémissement s’échappe de tes lèvres tandis qu’il te retourne, te plaquant contre le mur avec force. Etrangement, t’as plus froid. C’est comme une vague de chaleur qui vient t’envahir tandis qu’il colle son corps contre le tient. Et ses doigts se glissent sous l’élastique de ton boxer. Et tu te tends. Bordel. Une nouvelle fois, tu commences à bander pour lui. Tu lâches un petit grognement. Il triche. C’est pas du jeu ça. C’est pas du jeu de t’exciter autant. « J'te l'ai dis... j'ai un tas d'idée... » Tu poses la tête contre le mur froid, tentant de penser à autre chose que son corps qui vient se frotter contre le tient. Qu’à son odeur qui te fait déjà planer. Et à sa putain de voix trop sexy.
Dans un petit soupire de désir, tu finis par lâcher « …C’est pas du jeu … Tu triches … ». Tu t’mords la lèvre avant de donner un léger coup de bassin sans même le réaliser. C’est ton corps qui parle pour toi. Qui dit le contraire de ce que ta bouche dit. Y’a ton cerveau qui te crie de fuir et ton corps qui te murmure de rester. Et tu restes. Tu restes entre ses bras. Tu laisses un gémissement sexy s’échappe de tes lèvres lorsqu’il vient passer sa main sur ton membre tendu par sa présence. « … Putain … J’te déteste … » Et tu dis ça dans un souffle de désir. Un de ceux qui décrédibilise totalement ce que tu viens de dire. Si tu l’détestes là, c’est pour ce pouvoir qu’il a sur toi. Finalement, sans même te dire ce qu’il veut, tu le fais déjà. Soumis à ses désirs.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Oct 2014 - 23:04 par Invité
Voilà. Tu sais pas comment t'en es arrivé à ça. T'étais là à frapper son pédé d'acolyte, le réduire en sang plutôt vu se que tu as fait à son nez. D'ailleurs t'en es plutôt fière du résultat quand il s'est tiré à moitié debout par son ventre trop douloureux. Lysandre serait fière de toi. Crevard. T'es bon à enterrer. Totalement. Tu es là à frapper ce crevard, à être dégouté de ce truc entre eux deux. Et là t'es maintenant à le retourner contre ce mur, l'envie qui te prend aux tripes. C'est Bagdad dans ta tête. Mais c'est pas nouveau.
Et il est là dos à toi sans même te virer. De toute manière vu sa tête... Et vu son léger soupire. Tu devrais te dégouté, généralement faut plus que ça... ou pas. Non il te faut rien. Juste ça, quelque chose, une envie, une pulsion. Et ici ce crevard t'a foutrement donné envie. …C’est pas du jeu … Tu triches … Tes doigts glissent sur ses hanches alors que tu le sens bouger, te serres les dents. C'est mal se qui se passe, dans ta tête ça raisonne sans que tu l'entendes. Tu grognes. C'est toi qu'à commencé. Tu répliques alors que tes doigts glissent de ses hanches à son bas ventre, tu retiens à sourire en sentant sous tes doigts qu'il est déjà excité. Comme quoi il en faut peu ? T'as rien à dire, tu sais très bien et tu le sens bien que dans ton boxer le seul fait d'attraper son membre te fout la trique. Tu le hais souvent pour ça. Il gémit et bordel tu te dis que sur le coup y'a ton pantalon ton boxer et le siens en trop. … Putain … J’te déteste … Tu ries dans son dos, ta langue glissant sur sa nuque avec provocation alors que tu commences à le caresser, ouais t'as envie de l'exciter de vraiment lui donner envie. Encore plus. Sadique ? Si seulement on pouvait mettre un mot sur ce genre de chose. Ouais à s'qui parait.. Tu grognes simplement continuant ce petit jeu tes doigts se resserrant sur son membre tendu de plaisir. Et surement pas d'envie pour l'autre connard, ça non.
Tu veux virer ton jean, la maintenant. De suite. Et sur le coup tu songes même pas que vous êtes sur son p*tain de balcon que vous devriez rentrer. Que t'as une sacré habitude avec lui à zapper depuis peu le minimum avant de baiser. Que dalle alors que de ta main libre tu défais toi même ton pantalon ton index s'accrochant à son boxer que tu fais descendre sans t'arrêter de le caresser.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 10:04 par Invité
« C'est toi qu'a commencé. » Tu peux pas t’empêcher de sourire légèrement. Vous êtes de vrais gamins. A jouer à des jeux dangereux. A la guerre. A l’amour. Y’avait pas plus simple comme jeu, tient. Un peu moins casse gueule. Un peu moins douloureux.
Un soupire s’échappe doucement de tes lèvres tandis que ses doigts viennent tracer des nuées ardentes sur ta peau. Et t’es déjà excité. Rien que par sa présence derrière toi. Rien que par la fougue dont il a fait preuve pour te plaquer contre le mur. Bordel, tu deviens barge. Sa main se glisse dans ton boxer pour capturer ton membre. Et tu gémis. Tu te cambres un peu. Il rie quand tu lui dis que tu le détestes. Et ça te fait rater un battement de cœur. Ca, ou sa langue qui vient doucement glisser sur ta nuque. Tu fermes les yeux. Comme pour mieux ressentir l’humidité de sa langue passer sur ta peau. C’est stupide parce que ça ne change rien. C’est toujours aussi noir. Mais c’est un peu comme une habitude. Se priver de la vue pour mieux ressentir le reste.
Y’a sa main qui s’égare un peu plus. Qui vient te caresser. T’exciter. Et toi tu te cambres un peu plus. « Ouais à s'qui parait.. » Ca t’fait sourire légèrement. Là, entre deux soupires de plaisir. Et sans cesser de te caresser, il vient enlever le seul vêtement qui te protège encore de ta nudité. Et tu fais même pas gaffe. Que t’es là. Dehors en ce milieu de soirée. Tu fais même pas gaffe que n’importe qui pourrait te voir. Vous voir. Parce que c’est comme ça. Ca a toujours été comme ça. Vous baisez n’importe où. N’importe quand. Et au final, tu peux presque compter les fois où vous l’avez fait dans un lit.
Tu viens te frotter à lui, accompagnant ses mouvements par de légers coups de bassin. Il t’excite. Et tu veux pas être le seul. T’as envie qu’il te veuille toi aussi. Qu’il te veuille comme tu peux le vouloir. Dans un mouvement langoureux, tu passes ta main derrière toi afin d’atteindre ton corps. Et tu la passes lentement sur sa hanche avant de faire descendre le pantalon qu’il vient juste de détacher. Et alors, tu peux sentir son excitation qui vient frotter contre tes fesses.
Et tu sais pas pourquoi ça sort. Pourquoi cette putain de phrase sort de ta bouche sans être passée par la case cerveau. « … Putain… Tu m’rends barge Dmitri… » T’es stupide. Clairement stupide. Tu le pensais, et c’est sorti. Ca aurait dû rester une pensée.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 10:50 par Invité
Le boulot, ton sac et ce mec te sont partiellement sortit de la tête. Pensées bien choisis tu te focalise sur se que tu préfères plutôt réaliser. Et là de suite c'est pas d'histoire et de guerre du passé que t'as envie de parler. Envie de parler. Tellement pas toi, tu es du genre à cogner ou à ... baiser. Oui définitivement trop primitif voilà se qu'on gravera sur ta tombe à ton décès. Peu importe. Qui est-ce que ça intéresse de savoir ce à quoi tu peux penser ? Pas même toi quand tu l'entends à ce gémir sous tes doigts pour si peu. Oui si peu, c'est bien ça le pire qui t'amuse et te fait bander. Ce genre de pulsion pas contrôler ce genre de truc où juste se frôler devient impossible à résister.
Tu continues sur ta lancé, tu continues comme ça à l'exciter. A t'exciter. Parce que oui bordel c'est pas qu'à sens unique que t'es à ce point taré pour bander juste à ce genre de chose. T'en sais rien se qui s'passe dans ta tête. T'en sais rien comment ça fonctionne à l'envers. Tu sais déjà que tu fonctionne de travers, pas envie de comprendre pourquoi tu te dégoutes déjà bien assez comme ça. Mais pas là, pas pour le moment. Ton désir à tendance à chasser le reste un instant. Trop d'envie ? C'est le cas de le dire en le sentant bouger. Tu soupires légèrement et tu le laisses faire, tu laisses ses doigts descendre ton jean déjà défait. Trop de sympathie. T'en dis rien, pas vraiment du genre à parler. Respiration mal calibrée, t'as du mal à ne pas accélérer, à arrêter de patienter. Non t'es rendu au point où le reste tu t'en fous. Plaisir individuel ? ça compte s'il en tire autant de son côté ? Peu importe non ? Et ta main continue et ton autre glisse le long de son dos descendant sur la partie de ton addiction. … Putain… Tu m’rends barge Dmitri… Tu fronces un sourcils tu buges un instant. Tu sais pas pourquoi mais ton prénom en entier dans sa bouche à ce moment là te paraît étrange. Ou c'est sa phrase. Ses mots. Son ton. Sa voix. T'en sais rien. T'as des capotes ? Tu te dis qu'il attendait aucune réponse non ? Et que quoi ? Tu vas pas t'excuser pour l'faire bander dès que tu l'retournes hein ?! Ni même lui renvoyer ce genre de phrase. Il te rend pas barge, il te rend cinglé, bon à tuer, mais tu t'en fous t'as rien à dire là dessus, hein ?!