(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 20:32 par Invité
Tu réalises pas vraiment tout ça. T’es un peu trop dans ton monde. L’esprit trop occupé par ses gestes excitants. Par sa présence troublante. Tu le sens quand même buguer sur ta phrase. Parce qu’il s’arrête de te caresser juste une demi seconde avant de lâcher « T'as des capotes ? » avec sa voix foutrement détachée. Et toi, tu lui réponds. Planant encore un peu « … Dans le tiroir près du lit » Et il se détache. Il se détache de toi et tu te retrouves là. Nu sur ton balcon. Ton corps brulant se fait brutalement happer par le froid de la soirée. Tu retournes sur terre. Et tu te trouves foutrement con. Maintenant qu’il est plus là, tu réalises doucement à situation. T’allais baiser avec un autre. Il s’est pointé, l’a défoncé. Et maintenant t’es là, sur le point de coucher avec lui. Puis tu réalises aussi ce que t’as dis. Et tu sais pas pourquoi t’as dit ça. Tu devrais pas dire des trucs comme ça. Devenir sentimental. Bordel. C’est vraiment n’importe quoi. T’es qu’un con. Qu’un putain de con. T’as l’impression qu’un saut d’eau glacé te tombe dessus. Dmitri, il agit comme un annihilateur. Sa présence supprime tous tes doutes et toutes tes peurs. Quand il est prêt de toi. Quand il te caresse. Puis il s’éloigne, et la réalité revient. Brutale.
Tu passes la main sur ton visage. T’as vraiment des idées de merde des fois. De te laisser faire comme ça. De te laisser aller dans ses bras alors que tu sais bien que ça finira mal. Alors tu te baisses, attrapant le boxer qui traine à tes pieds et tu l’enfiles de nouveau. T’es encore excité. Mais moins. Tu t’es pris le mur de la réalité dans la gueule entre temps. Finalement, il avait raison Dmitri. T’agis juste comme une pute. Tu te détestes. Tu le détestes. T’es là, à enchainer deux mecs en même pas une heure. Putain de pute.
Ta main parcourt le mur jusqu’à la baie vitré ouverte. Tu sais qu’il est là. Dans la chambre. Alors tu te contentes de lâcher « … Oublie. C’était une idée de merde. » Tu passes la main dans tes cheveux en bataille, un peu paumé. « ...Arrête de faire ça… De jouer avec moi comme ça. Un coup tu hais les pédés et l’autre tu m’baises. Tu … Tu fous l’bordel dans ma tête ok ? Alors arrête. Juste arrête. » Tu rentres à l’intérieur avant de fermer la baie vitrée puis de te tourner vers lui. « … Tu devrais rentrer chez toi. » T’es fatigué de tout ça. Il faut que tu l’oublies une bonne fois pour toute. Qu’il arrête d’avoir cette influence sur toi.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 21:09 par Invité
Sa phrase. Ton prénom. Tu bloques, et t'es incapable de dire quoi que ce soit. Lui retourner le compliment ? Surement pas. Ta bouche empêcherait ne serait-ce que ce genre de pensées de devenir des mots. Alors tu changes de sujets, tu y coupes court. C'est mieux hein ?! Dans le tiroir près du lit. Bien. Tu lui donnes un léger coup de bassin avec amusement avant de le lâcher récupérant ton jean que tu remontes en quittant son balcon pour aller vers son meuble. Tu souffles un peu les idées embrouillées, entre perte totale et envie ardente. Bordel... Tu soupires à demi voix ouvrant son tiroir en fouillant dedans récupérant l'objet que tu veux. Près à le refermer ton regard tombe sur un tas de photos abandonner en bazar. Arrêté dans ton mouvement pour une raison obscure tu les attrapes juste comme ça. Tu t'en fou pourtant de se qu'il fait hein ?! Regardant le reste de photo qu'il reste dans le tiroir en les écartant les une des autres tu gardes les autres dans ta main tenant la capote. … Oublie. C’était une idée de merde.
Tu relèves la tête en l'entendant parler sortant un instant de ta semi concentration qui t'a presque fait oublier ton excitation. qu... Tu fronces les sourcils paumé sur le coup entre ça. ...Arrête de faire ça… De jouer avec moi comme ça. Un coup tu hais les pédés et l’autre tu m’baises. Tu … Tu fous l’bordel dans ma tête ok ? Alors arrête. Juste arrête. Sur le coup tu comprends pas ces premiers mots. Juste les premiers. Le reste te fait te contracter, te refermer en peu de temps sur toi même alors que tout en toi se referme autant ton visage que tes yeux. Il a le don. De te faire changer en si peu de temps. De te foutre en l'air en un rien de temps. Tes dents grincent. … Tu devrais rentrer chez toi. Tu hallucines autant que tu le hais. Serrant tes doigts autour de ses photos tu le fixes avec colère enfonçant les cliché dans ta poche sans y penser tu refermes ton jean. Va crever pédale. Tu craches à mi-voix en contournant son lit pour te tirer lui adressant ton majeur bien qu'il ne puisse pas le voir peu importe. Tu récupères ton sac avec colère avant de t'arrêter et revenir dans sa chambre la traversant sans même contourner son lit passant par dessus avant de le pousser dos à sa vitre. Me donnes pas d'ordre crevard. J'ai rien fais sur ta gueule c'est l'autre que j'ai frappé pas toi à s'que j'sache !! ... à s'que je sache c'est toi qui revient bander alors qu'on sait tout les deux qui t'a foutu dans c't'état là !C'est toi l'taré pas moi ! Tu lances avec colère posant ton index sur sa tempe avec brusquerie avant de le lâcher et reprendre ta distance. Oui c'est vrai tu comprendras jamais. Jamais pourquoi il fait ça. Jamais pourquoi il veut pas te tuer, pourquoi il continue ça. Alors que c'est ta faute, ton entière faute. Tout ça.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 22:48 par Invité
Tu sais pas. Tu sais plus. Ce qu’il peut bien y avoir dans ta putain de tête de dégénéré. Il devait avoir raison finalement Andy. Maso détraqué. Ouais, ça doit être ça. A continuer de le voir alors que tu sais très bien que tu vas finir blessé. T’es carrément tordu. « Va crever pédale. » Le même refrain qui revient. Encore et encore. Pédale. Pédé. Tu comptes même plus les fois où t’as entendu ces mots sortir de ses lèvres. Et tu sens sa colère. Tu l’entends qui s’agite. Qui récupère ses affaires pour faire comme tu l’as dit. Pour se barrer. Et toi, t’es presque soulagé. Cette fois ci, il a pas levé la main sur toi. Il t’a pas frappé.
Puis finalement, il fait demi tour. Tu sursautes un peu lorsqu’il vient te plaquer contre la vitre. Elle est froide. Horriblement froide. Un frisson te parcourt entièrement alors que la colère de Dmitri te frappe en plein fouet. « Me donnes pas d'ordre crevard. J'ai rien fais sur ta gueule c'est l'autre que j'ai frappé pas toi à s'que j'sache !! ... à s'que je sache c'est toi qui revient bander alors qu'on sait tout les deux qui t'a foutu dans c't'état là !C'est toi l'taré pas moi ! » Pan. Nouveau coup dans la gueule. Métaphorique cette fois. Et pourtant pas moins violent. C’est toi l’taré pas moi. C’est toi qui bandes encore après tout ce qu’il a fait. Maso. Putain de maso. Tu sers le poing avant de te contenter de lâcher « … ta gueule » parce que tu sais pas quoi dire. Parce qu’il a raison et que tu te retrouves là comme un con. T’es tellement taré. A continuer. Encore et encore. A le laisser faire. A te laisser faire. Malgré tout ça. Malgré tes yeux. Malgré les coups. Malgré les insultes.
Et puis quoi ? Tu dois l’féliciter parce qu’il t’a pas frappé ? Parce qu’il a préféré démonter la gueule de l’autre ? « Vous t’faire foutre ok ?! Et toi ?! Pourquoi t’es là hein ? T’as même pas un peu de remords ?! Tu t’en fous toi hein ! Tant que tu peux tirer ton coup, tu t’en balance bien que j’puisse te voir ou pas ! » Mais déjà, il s’éloigne. Tu voudrais savoir ce qu’il pense. De tout. De tout ça. Il a jamais eu l’air de regretter. De s’en vouloir. « Si tu t’en fous autant, pourquoi t’as appelé les secours hein ?! Pourquoi tu m’as pas laissé crever ?! » Tu te souviens de sa phrase de la dernière fois. Celle qu’il t’a jetée en te frappant. C’est lui qui t’a sauvé. C’est lui qui a appelé les secours.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 17 Oct 2014 - 23:08 par Invité
Tu sais pas bien pourquoi t'as balancé ça. Pourquoi t'as eut ce besoin de remettre ça dans le présent. Tu sais que ça lui fait mal. Seule sa tête suffit, tu regardes ses yeux qui ne voit plus rien mais qui trahissent trop se qu'il encaisse à tes paroles que tu craches sans te retenir. Tu te retiens jamais. Et se qu'il ressent, tu n'y réagis pas, tu le gardes en toi. Même si dès que tu recules tu regrettes déjà tes propos, tes gestes, tes paroles, tes pensées. Toi qui regrettes pas grand chose, toi qui regrettes jamais parce que se qui est fait est fait. Toi pourtant t'es là à rien dire mais penser totalement. Tu aimerais parfois pouvoir te taire. Non t'aimerais pouvoir le faire disparaitre, le faire se taire. Que tu oublies. Lui, tes envies, tes pulsions, ce besoin irréel et addictif. Tu voudrais revenir comme avant. Lys et ti contre le reste du monde. Lys et toi. Toi et tes coups d'un soir, toi et ces connes qui te satisfont qu'à moitié. Avant ça t'allait. … ta gueule Tu répliques même pas , tu l'écoutes même pas. Juste ça, parce que le reste arrive.
Vas t’faire foutre ok ?! Et toi ?! Pourquoi t’es là hein ? T’as même pas un peu de remords ?! Tu t’en fous toi hein ! Tant que tu peux tirer ton coup, tu t’en balance bien que j’puisse te voir ou pas ! Remords. Y'a peu de chose qui arrivent à te choquer, petit ton psy disait que c'était parce que le meurtre de ton père t'avait trop ébranlé. T'en sais rien toi, tu te dis que c'est juste que le monde à finit de t'étonner. Blasé. Et pourtant se qu'il dit te choque, parce que bordel... s'il savait. S'il savait les nuits qui ne sont jamais pleine depuis l'incident, ces nuits où tu te réveilles en sueur, de coups qui raisonne, d'un Lysandre que tu haïs sans le vouloir. De lui et son sang. S'il savait... mais non. Passer pour un connard plutôt que de l'avouer. T'es incapable de le reconnaître. Tu dors plus avec personne pour ça, pour pas qu'on te demande pourquoi t'es si dérangé. Quand t'agis comme une meuf de douze ans ouais j'm'en bas les... Il te laisse pas finir, il a raison c'était que de la méchanceté gratuite pour cacher le reste. Si tu t’en fous autant, pourquoi t’as appelé les secours hein ?! Pourquoi tu m’as pas laissé crever ?! Sa question te réduit au silence alors que tu t'arrêtes sur le point de partir. Tu tangues un moment d'un pied sur l'autre entre répondre et partir. Répondre quoi ? Que t'étais incapable de regarder une seconde Lysandre agir ? Qu'il t'a fallut autant de minute pour choisir entre ton amitié et se qu'il pouvait se passer ? Que tu te disais que si tu laissais Lysandre se défouler il te questionnerait pas, ne douterait pas ?! J'savais pas que t'avais un truc à la tête... j'savais pas que t'allais finir comme ça. Tu finis par répliquer. Tu pensais quoi ? Qu'il était à moitié mort ? Où qu'il s'en sortirait ? Tu le pensais à moitié mort oui, mais cette nuit là t'as pas pu fermer l'oeil à laisser Lysandre boire alors que toi tu faisais que gerber et t'étais incapable de penser à autre que d'espérer qu'il aille bien. Si t'avais su la suite ? T'en sais rien. Si t'avais su merdier pour merdier tu l'aurais arrêté plutôt. Avec le recul tu sais que tu aurais pu trouver n'importe quel excuse pour justifier ton geste d'arrêter Lysandre. Mais pas sur le coup, et tu en payes le prix. Vous en payez le prix de ton choix. Tu le fixes un moment mal de tes paroles avant de tourner les talons.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 18 Oct 2014 - 0:00 par Invité
Complètement tarés. Lui. Toi. Finalement, vous vous valez bien hein. Aussi dérangés l’un que l’autre. Deux débiles qui gueulent et qui s’débâtent dans le vent. Contre tout. Contre rien. Il cogne et toi tu t’sens vivant parce que tu peux ressentir autre chose qu’une solitude intense. Foutrement dérangés. Encore une fois, il répond dans l’vide. Il ignore tes stupides questions. Il les détourne pour te faire sentir encore plus mal. « Quand t'agis comme une meuf de douze ans ouais j'm'en bas les... » Mais toi, t’as pas envie de les entendre ses mots à la con. T’as pas envie. T’es pas une putain de gamine de douze ans. Nan, t’es juste un mec qui comprend rien. Rien à rien. Qui comprend pas comment il peut s’attacher comme ça. Comment il peut attendre quelque chose de quelqu’un comme lui. T’es juste un mec qui voudrait savoir ce qui peut bien se passer dans son cerveau à lui. Pour comprendre pourquoi il parait toujours si détaché. Si insensible. Tu t’demandes s’il a un cœur. Si y’a un truc qui bat vraiment dans sa poitrine. S’il est pas juste un stupide robot trop perfectionné.
Tu veux vraiment pas entendre ses conneries. Pas encore. Alors t’en rajoute. Tu poses d’autres stupides questions qui n’auront jamais de réponse. « J'savais pas que t'avais un truc à la tête... j'savais pas que t'allais finir comme ça. » Et qu’est ce qu’il croyait hein ? Que tout irait bien après tout ça ? Que t’étais une sorte de poupée immortelle qui pouvait prendre tous les coups du monde sans rien avoir ? « … Et tu croyais que j’allais finir comment hein... ? » Mort ? Peut être que ça l’aurait soulagé finalement. Plus personne pour dévoiler son secret. Plus personne pour l’emmerder sur sa sexualité. Pour sortir des phrases stupides qui le mettront hors de lui. Ca aurait été plus simple si t’étais mort ouais. « j'pensais qu'il t'aurait rien fait d'grave. » Tu lâches un petit rire malgré toi. Quand t’entends ça, t’as l’impression qu’il était pas là. T’as l’impression d’avoir rêvé quand t’as croisé son regard tandis que son meilleur pote te ruait de coups. Quand il a dû lire toute ta détresse dans ce dernier regard plein de larmes. Putain, il était où hein ? Quand t’as fini par t’évanouir sous la douleur et dans ton propre sang.
Puis finalement, il se barre. Il fait demi tour et il se casse. Te laissant là. Et toi, tu te laisses aller contre la vitre. Tu t’assoies avant de foutre ton visage dans tes bras. C’est toujours aussi désastreux. Toujours aussi lamentable. Et comme un idiot, tu ravales cette petite boule de larmes dans ta gorge.