"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (sam + jul) how do you look at the one you love and tell yourself it's time to walk away ? - Page 2 2979874845 (sam + jul) how do you look at the one you love and tell yourself it's time to walk away ? - Page 2 1973890357
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(sam + jul) how do you look at the one you love and tell yourself it's time to walk away ?

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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 0:52 par Invité
“it's the things we love most that destroy us.”

⸪⸫⸪


Elle avait mal. Une douleur sourde, violente, saisissante. Une de celles qui soulevaient son corps quotidiennement. Elle avait cru que c'en était finis. Elle avait cru pouvoir se débarrasser de ses vieux démons, elle avait pensé… Elle avait été naïve. En y réfléchissant, elle s'étonnait elle-même. Sam la grande prêtresse de leçons, Sam la femme au coeur de pierre, Sam et tous ses autres surnoms qu'on lui avait affublé au fil des années.. Et aujourd'hui, elle se retrouvait seule, trahie, stupide. Il n'y avait pas que du faux dans ce que les gens disaient. La brune s'était appliquée à figer ce coeur, à l'empêcher de battre. Elle ne voulait rien ressentir. Les sentiments étaient une faiblesse, une faille. Elle ne pouvait pas se le permettre et avait réussis à se l'interdire pendant tant d'années qu'elle en avait presque oublié ce que c'était que d'aimer. Bien sûr, elle aimait sa soeur. Mais ce n'était pas un amour comparable. L'amour fraternel était solide, intangible, immortel. L'amour entre deux âmes damnés restait irréel, furtif, on pouvait le regarder s'évaporer dans l'air figé. Et assise sur ce banc, les jambes lourdes et le coeur serré, Sam pouvait sentir cet amour disparaitre comme si ça n'avait pas compté. Elle pouvait déjà imaginer les années passer, les souvenirs s'effacer. Un jour peut-être, elle s'éveillerait en ayant oublié. Elle l'espérait. Elle voulait oublié la douleur, ne pas ressentir la peine. Elle voulait retrouver la coquille dans laquelle elle s'était caché si longtemps et que Julian lui avait dérobé. Elle voulait redécouvrir la sécurité de son coeur enchainé et prit au piège, elle voulait contrôler ses émotions, retenir ses sentiments. Pourtant, elle se savait déjà perdue. Tout était détruit, et il restait encore tout à ramasser. « Je ne vais m’excuser tout court.» Elle ne reconnaissait pas l'homme à ses côtés. Elle ne connaissait pas ce froid, cette énergie qu'il déployait à faire comme si rien ne l'atteignait. Comme si rien n'avait jamais compté, et qu'il jetait une énième prétendante qui n'avait pas été capable de rassasier son âme. Elle avait fait de son mieux pourtant, elle avait essayé. Mais peut-être que plus rien ne pouvait les sauver à présent. Bientôt, ils redeviendraient de simples inconnus. Et elle ne saurait jamais. Elle ne connaitrait jamais la vérité. La tête entre ses mains tremblantes, elle se demanda comment elle pourrait continuer chaque jour en se disant que peut-être tout ça n'avait jamais existé. Elle vivrait en pensant à cet amour à sens unique, à cette énergie qu'elle déployait sans le vouloir et qui réduisant à néant toutes ses tentatives de bonheur. Elle avait sûrement raté l'abonnement à sa naissance. Elle n'était pas de ceux qui auraient le droit de vivre quelque chose de beau, de vrai. Elle n'était pas de ceux qui auraient le droit à l'amour. « Si tu le sais. » Il était si simple pour lui d'affirmer ses sentiments, comme si des milliards d'autres le traversaient à cet instant. Il était double, triple. Il aimait, puis arrêtait. Cela paraissait si simple pour lui. Un jeu, une grande partie de carte qui se terminait toujours par le retour à la case départ. Son coeur était pris par une autre, et il persistait à tenter d'en aimer une autre. Elle avait toutes les raisons de ne pas l’aimer. Elle avait toutes les raisons du monde, et elle était condamnée à l’aimer quand même. « Tu devrais peut-être arrêter … » Elle releva la tête pour le regarder franchement. Oui, c’était si simple pour lui. Cela ne faisait qu’ajouter à sa douleur. Elle sentait la force la quitter et la lassitude la gagner. Elle voulait partir, courir, loin, loin de lui. Elle était si bien loin de lui. Loin de toute forme de douleur. « Ravie de voir que c’est si simple pour toi. » Sa voix était voilée, tout comme son visage. Elle était rattrapée par son passé, et soudain l’avenir devenait flou. Au bout d’un moment, elle ne pu plus soutenir son regard empreint d’une tristesse dont il n’avait pas le droit. Il n’avait pas le droit de la regarder ainsi. « Je t’ai aimé Sam, si fort et si ardemment. Je me suis consumé et je me suis relevé. Mais pour une raison qui me dépasse, mon coeur n'est jamais satisfait. Il y’ a toujours une personne que j’aime plus … » Elle se demanda quand cette souffrance s’arrêterait. Quand la douleur pourrait s’évanouir. Elle aurait peut-être toujours mal. Mais comme toujours, elle se relèverait. Et elle continuerait à marcher la tête haute dans cette vie qui n’avait aucun sens.  « Je veux juste me libérer. » Soudain, la nausée s’empara d’elle. Sa tête se fit lourde, et son corps se balançait au rythme du vent, d’avant en arrière, comme si elle s’apprêtait sauter dans le vide. Ses poings se serraient, puis se desserraient. Ses membres tremblaient, menaçant la rupture. Elle n’en pouvait simplement plus. Sa tête partie en arrière dans un dernier élan pour contenir les larmes qui montaient à ses yeux. Ce serait quelque chose qu’il n’aurait pas. Elle ne le laisserait pas voir ses failles. Elle secoua la tête avant d’afficher un vague sourire. Elle souriait, mais ses yeux manquaient de déborder. « Tu es libre Julian. Profites. » Son sourire triste s’élargit un peu plus alors qu’elle s’avançait vers le banc pour récupérer son sac. Elle passait à côté de lui sans un regard, attrapant ses affaires doucement avant de tourner les talons. Alors qu’elle s’apprêtait à s’éloigner, elle se stoppa net dans sa foulée, se retournant une dernière fois sur lui. Ses yeux bleus se posèrent dans les siens, comme si elle retrouvait ceux de ce jeune homme qui s’était un jour penché devant elle, dans un parc comme celui-ci. « J’espère que tu trouveras ce que tu cherches Julian. Je l'espère vraiment. » Elle resta un instant sans bouger, assez pour embrasser ce moment. C’était l’instant où elle abandonnait cette jeune fille aux cheveux bouclés qui se baladait en robe courte au début du printemps. Elle abandonnait les étoiles qui arrêteraient de la suivre à partir de maintenant.

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() message posté Ven 28 Nov 2014 - 18:26 par Invité
Sometimes you want to say, “I love you, but…”Yet the “but” takes away the ‘I love you’. In love their are no ‘buts’ or ‘if’s’ or ‘when’. It’s just there, and always. No beginning, no end. It’s the condition-less state of the heart. Not a feeling that comes and goes at the whim of the emotions. It is there in our heart, a part of our heart…eventually grafting itself into each limb and cell of our bodies. Love changes our brain, the way we move and talk. Love lives in our spirit and graces us with its presence each day, until death. To say “I love you, but….” is to say, “I did not love you at all”. L’odeur de l’automne me rappelait les chemins sinueux des amants contrariés. Il y’ avait un grand vide dans ma poitrine, et pourtant je me tenais dans l’obscurité avec toute ma splendeur déchue. Mes yeux perçaient le décor afin de se poser sur le visage affable de la jeune brune. Je m’interdisais de réfléchir ou de sourire. Mon cœur battait pour rien, à mille lieux de ce parc et de cette malédiction éternelle. Je n’avais rien à confesser, aucun compte à rendre. Samantha s’était éloigné il y’ a de cela des mois. La distance s’était creusé comme une crypte béante dans notre couple – mes écarts avec Athénaïs n’étaient qu’une façon de me détacher du passé. Je me perdais dans une éternité d’arguments et d’absurdités. Je me sentais démuni – au fond je n’avais rien à lui dire. J’étais incapable de prononcer les mots réconfortants qu’elle espérait. Je déglutis en serrant les poings. Le vent glacial léchait ma blessure au genou afin de ponctuer mes tords. Je fermais les yeux avec lassitude. Les images bougeaient dans une ambiance floue et terne mais je n’avais plus aucune envie de me battre. Mon esprit engourdi voguait au loin, valsant et dansant dans le néant, partant à la dérive vers des contrées lointaines et inconnues. La liberté avait un sale goût de prison. Je déglutis en me penchant lentement. Au fur et à mesure que je sombrais dans mon ensorcellement, quelque chose de bizarre se produisait. Comme si je n’étais qu’un morceau de verre, des parties de mon âme se brisaient les unes après les autres. Un instant j’avais mal – puis c’était fini. Samantha, elle aussi, se décomposait. Je regardais ses couleurs se faner comme des ombres ambulantes. Son expression trahissait sa profonde aversion – Elle ne me reconnaissait pas, et je peinais à retrouver le visage enjoué et charmeur de l’homme qu'elle avait aimé. Je poussai un profond soupir en la regardant avec intensité. Je plissais même les yeux afin de me concentrer sur les courbes de sa bouche mesquine.

_ Ravie de voir que c’est si simple pour toi.

« C’est simple pour tout le monde. Il suffit de le vouloir.» Soufflai-je calmement.

Soudain mon cœur se lança dans une longue course effrénée. Je respirais avec difficulté, observant l’horizon se mourir au loin. Mes souvenirs me hantaient. Ils transfiguraient ma mémoire afin de me retenir captif. Je me mordis l’intérieur des joues jusqu’au sang. Les saveurs amères et ferreuses pimentaient ma salive écœurante. Je tentai de me relever, mais mes jambes flageolantes refusaient de suivre le rythme de mes pensées.

_ Tu es libre Julian. Profites. Tancha-t-elle avec amertume avant de sourire d’un air béat. Elle se dirigea vers le banc afin de récupérer son sac. Sans un regard, elle s’afférait dans ses gestes brusques et robotiques. Je me soulevai avec toute la difficulté du monde, m’accoudant sur ma cane orthoptique. Elle se retourna brusquement après quelques enjambées afin de me défier._ J’espère que tu trouveras ce que tu cherches Julian. Je l'espère vraiment.

Je fronçai les sourcils en dénotant toute l’ironie de sa phrase. Elle ne pouvait pas être sincère en crachant son venin. Je titubais sous la lueur crépusculaire de la lune. Mon genou se raidissait, révolté par la force de mes mouvements. Je baissai les yeux pendant quelques instants essoufflé, avant de retenir Sam par le bras.

« Je ne trouverais jamais … » Grinçai-je, indigné.« Tu le sais et tu te moques de moi. C’est ce que tu fais depuis le début. Ne te victimises pas. Pense à moi comme à une erreur, et va de l’avant. Je te rends un service, Samantha. » Je lui souris avec indifférence. « Je pense que je suis libre depuis un moment. A toi de profiter maintenant – tout comme j'ai pu le faire. »

Je lâchai prise, en continuant mon chemin. L’espace d’un battement de cils je l’avais presque retenu, mais mon obsession pour la tristesse m’avait retenu dans cette quête vaine. Je ne lui adressai plus aucun regard ; fermant un chapitre de ma vie.


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