« You could be a sweet dream or a beautiful nightmare. »
'Why our friendship is so complicated ? ☇GABRIEL
"Bip..Bip...Bip..." Je finis par raccrocher en soupirant. Explication. Je venais d'appeler la nounou de Hope, pour savoir à quelle heure elle allait venir et malheureusement pour moi... Elle m'annonça qu'elle était dans l'incapacité de vinir la garder aujourd'hui, pour cause de maladie. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire?! NE pas aller au travail ? Non c'était pas possible pendant tout le mois je risquais d'être seule, Grandpa est parti en séminaire avec Granny et mummy est en voyage scolaire pendant tout le mois à je ne sais où. Tout ce que je sais c'est qu'elle va devenir une fermière pendant ce lapse de temps. Bref, je ne pouvais pas me permettre de ne pas aller travailler il faut bien que je nourrisse ma famille. Je regardais ma petite Hope en train de boire son biberon tout en me demandant comment j'allais régler ça... Allé! Tant pis je râte la journée d'aujourd'hui. Je finirais par rattraper mes heures d'une manière ou d'une autre. Je repris alors mon téléphone recherchant le nom de mon supérieur pour pouvoir appeler et prévenir de mon absence. Mais un autre nom m'interpella bien avant. Gabriel. Je restais bloqué là à regarder son numéro. On était quel jour aujourd'hui?.... Non non non non non Kait! Tu vas pas faire ça tout de même ! Nooooon et ta fierté dans tout ça?! Non! .. Mais quelque part si je me met à sauter des jours ils vont me mettre sur la corde raide et me virer à la première occasion.. Ils sont comme ça dans les boutique de prêt-à-porter... Je ne pouvais pas me permettre de faire ça. Je soupirais puis j'inspirait un grand bol d'air. On ne s'était pas parlé depuis un moment. 6 jour, 15 heures, 36 minutes et 20 seconde alors... Bon j'abuse un peu j'avoue (c'est 40 secondes), mais c'est pour illustrer la chose. Quelque part ça me faisait mal de le parler parce que ça lui donnera peut-être l'impression que je ne lui parle que lorsqu'il peut avoir un intérêt pour moi alors que c'est pas ça, mais de l'autre côté il le mérite amplement et si en plus ça peut lui faire mal ce serai un petit plus que je ne négligerais pas. Bon ma décision était prise. Je m'habillais alors tout en prenant un petit déjeuner rapide et préparant les affaires de Des' pendant qu'elle jouait avec son petit piano. Elle était déjà prête avec sa petite robe blanche, son collant multicolore et ses petite ballerine à bande de la même couleur que ça robe. Je n'avais pas eu le temps de lui faire une tenue plus élaborée pensant qu'elle allait rester ici.. Et j'étais déjà en retard! Je pris alors ma belle princesse avec moi, je la posais sur sa poussette et nous quittions la maison sans oublier de fermer la porte en direction de celle de Gabriel. Je sonnais alors espérant qu'il ne soit pas allé travailler. J'attendais quelque minutes avant de le voir arriver en short et en t-shirt. Je le regardais un moment puis je finis par reprendre mes esprit. « Salut. Excuse moi de te déranger, mais j'ai un grave problème là. La nounou de Hope pourra pas venir aujourd'hui et je dois aller travailler... Alors si tu pouvais la garder pour moi si tu n'as rien à faire... Ou appeler une nounou qui pourrait venir la récupérer ici et l'emmener à la maison après. Je te rembourserais l'argent s'il faut mais je peux pas ne pas y aller. » Je venais parler rapidement, mais c'était comme ça lorsque j'étais stressé. Et pendant ce temps là Hope sautillait de joie dans son siège en tendant les bras vers Gabriel.
Je m'étais lever ce matin du bon pieds. Tara était venu dans mon lit très tôt ce matin pour finir sa nuit. C'est ce qu'elle faisait quand elle avait fait un mauvais rêve en général. Quand nous étions arrivé ici j'avais fais l'erreur de l'habitué à dormir avec moi, mais j'avais réussit avec beaucoup de patience à l'habitué à sa chambre. Elle m’avait en suite réveillé vers les coups de huit heure ou je m'étais levé pour lui préparer son biberons et lui mettre les dessin animé. J'avais pris l'habitude de me lever assez tôt et de me coucher assez tard avec elle ! Je me préparais mon bol de céréale fixant par la fenêtre la petite rue encore calme à cette heure-ci. Oui je mangeais encore des céréale : dans le fond je le savais très bien que j'étais encore un bébé, un jeune homme qui avait grandit trop vite. Loin de moi les graine de café qui réveillait les pères de famille tôt le matin, c'était bien trop amère pour palet délicat. Le rire de Tara me sortit de mes songes. Elle riait des conneries de bob l'éponge à la télévision et je souriait en la regardant pointer du doigt l'éponge carré dans le téléviseur. Je me demandais réellement qu'es que je ferais sans elle avec moi. Elle me permettait de préserver un certain équilibre aussi bien mentale que dans la vie de tout les jours. Avoir Tara ne m'empêchait pas de vivre ma vie, non, ça m'empêchait de tomber dans les excès. Et j'en avais conscience : Tara me sauvait la vie tout les jours. Ce ne fut pas le rire de ma petite princesse qui me sortit de mes songe cette fois-ci. Non c'était la sonnerie de la porte. « Oh. » ; s'étonna Tara en regardant la porte attendant que j'aille ouvrir pour résoudre le mystère. Je fronçais les sourcils un peu curieux. Je fus surpris de trouver sur le pas de la porte deux autres petites princesse. Hope et Kait. Je souris légèrement écoutant ce que Kait avait à me dire et regardant Hope qui tendait les bras vers moi. Sans rien dire je pris le siège bébé. Kait et moi ne nous étions pas parler depuis un bon moment, depuis que nous nous étions disputer le lendemain de sa fête. Je savais à quel point elle avait du se trouver dans l'embarra de devoir me demander de garder Hope alors que je l'a répugnait au plus haut point. Je devais allé au travail mais tant pis il se débrouilleraient sans moi aujourd'hui. C'était moi le patron après tout. « C'est avec plaisir que je prendrais soin de la petite demoiselle que voici. Et tout ce que je te demande en échange c'est un bisou ». Je n'attendit même pas qu'elle me le donne elle même et m'avança pour lui voler un bisou sur la joue très prêt de la bouche. « Bonne journée Kay » ; lui dis-je accompagné d'un clin d’œil et du plus beau de mes sourire. « Tu dis au revoir à maman Hope ? » ; je me doutais bien que Kaitlyn devait bouillonner de l’intérieur. Mais tans pis j'aimais trop ça la taquiner : surtout quand elle faisait la gueule.
« You could be a sweet dream or a beautiful nightmare. »
'Why our friendship is so complicated ? ☇GABRIEL
Voilà, Gabriel ou l'art de m'énerver encore plus qu'il ne le faisait déjà. Il venait de me voler un bisou et devant Tara et Hope je ne pouvais pas réagir d'une mauvaise manière, c'était un de mes grands principes. Je me contentais donc de le fusiller du regard. Il savait, il savait très bien que je lui en voulais toujours mais il savait aussi que j'étais impuissante face à Hope. Qu'est-ce qu'il pouvait m'agacer c'est incroyable! Mais il avait accepté de garder ma fille, c'est ce qui m'importait. Au final je pourrais y aller à se fichu Primark! Je lui laissais donc le sac des affaires de rechange de Hope avec sa nourriture du midi et ses couches bien sûr. « Bonne journée. » Lui dis-je en ignorant son clin d’œil en regardant ailleurs. Oui je suis une rageuse très rancunière. Mais il pouvait considérer ça comme étant un bon signe que je ne me sois pas essuyé la joue après son passage. Je fis un coucou rapide à Tara en lui envoyant des bisous avant d'embrasser ma petite. « A toute à l'heure mon cœur! Je reviens après. Tient c'est les clés de la maison dans le cas ou tu dois récupérer un truc pour elle. Fait attention c'est les miens et y'a personne à la maison, ne me les perds pas. » Lui dis-je en lui tendant mon trousseau de clés. Je les lui donnais. Embrassant une dernière fois Hope et en me dépêchant d'aller prendre mon tramway avant d'être véritablement en retard. La matinée fus longue, Par chance j'arrivais à temps. Et avant que le manager arrive. Il nous donna ensuite les prérogatives de cette matinée pleine de rangement, d'ordre, de nettoyage... Je peux vous dire c'était dure. Et en plus de ça certaine personne sont très désagréable avec nous mais nous devant tout de même rester polis en vers eux. Pfff taffe de merde. Y'a même un vieux qui avait vomit dans le magasin bon dieu! Et devinait qui a du nettoyer ça ? C'est bibi. Toute les autres n'avaient pas assez de cran pour faire ça. Et après on dit que c'est moi la pimbêche chochotte. Oui je suis appelé comme ça ici pour la simple et bonne raison que je m'habille de manière très féminin et court aussi. Apparemment je donne l'impression d'être ses méchantes de film qui ont peur de se casser un ongle pour un oui ou pour un non. En attendant moi j'avais pas peur de me salir les mains pour du vomit, ma fille m'en filait tout les jours au moins 1 fois. Même si ça n'avait pas la même consistance. Bref, toute ma matinée c'était passé comme ça. A ranger, nettoyer, informer. A l'heure de ma pause mon supérieur, me disait que j'avais 2 h 30 de tranquillité. Je me dis alors que c'était suffisant pour que j'aille voir Hope chez Gab et que j'en profiterais pour manger un bout chez moi. Je prenais alors le tramway en direction de chez moi. En chemin une mésaventure amusante m’arriva. Un gamin de 17 ans qui avait l'air au premier abord timide, avait quand même eu le courage de me draguer. Je ne savais pas trop quoi lui répondre mais je vous promet la scène était juste hilarante. Entre moi qui lui disait qu'il avait l'âge d'être mon petit frère et lui qui persisté et moi qui lui disait que j'avais une fille et lui qui me disait qu'il ferait un bon père pour celle-ci... Oh my god j'étais morte de rire de l'intérieur. J'arrivais enfin chez Gab sonnant à la porte impatiente et plus enjoué que ce matin.
Qui l'eus crut ? Gabriel Rodriguez qui aimait passé du temps avec sa fille et la fille de la voisine. Je vous jure que si vous colportiez la rumeur à mes nombreuses conquêtes elle ne vous croiraient pas une seconde. Vous savez j'étais ce type sans sentiment qui riait le soir dans son siége avec un cigare et un verre de vin. Le caricature même du gros connard. Enfin bon, je savais qui j'étais et je n'avais pas besoin que les autres le sache. Je jouais toute la mâtiné avec Hope et Tara. Nous nous étions même mit dans le jardin comme la météo nous était favorable. C'était un réelle bonheur de les voir s'amuser toute les deux, Tara et Hope s'entendait extrêmement bien : Kait et moi devrions prendre exemple sur ses deux la. Exténué par la matinée je les fis rentré et leur prépara à manger. Hope un peu impatiente commençait à chouiner en me suivant partout à quatre pattes dans la cuisine. Quand j'eus finis ma purée de carotte je nourris Hope et donna son assiette à Tara qui se débrouillais assez bien pour manger toute seule. Aussitôt nourris aussitôt endormis. La matinée avait tellement été mouvementé que les deux petite princesses s'endormir sans même que je m'en aperçoive sur le canapé. Je les montèrent à l'étage posant Tara dans mon lit et Hope dans celui de Tara qui avait des barreaux. Je descendit en suite pour débarrasser la cuisine lorsque la sonnerie retentit. Je priais pour que ça n'est pas réveillé Hope qui avait tendance a avoir le sommeille léger lorsque sa mère n'était pas dans le coin. Ah bah tiens justement c'était elle ! Je l'a laissa rentrer : elle devait sûrement être passé pour sa pause midi. « Oh... Ta fille vient juste de s'endormir ». Je me flagellai mentalement : si je disais ça j'allais surement la faire fuir. Ah ! Non c'est moi qui avait ses clefs. « J'ai une très bonne salade mexicaine et il me reste de la paela d'hier. » ; je savais que ça ne servait à rien d’essayer de l’appâter avec ses plats préféré (surtout quand c'était moi qui les faisait), elle fuirait de toute manière. « Tu manges avec moi … Et ce n'est pas une question. »
« You could be a sweet dream or a beautiful nightmare. »
'Why our friendship is so complicated ? ☇GABRIEL
Mince alors... j'arrivais trop tard.. Les enfants dormaient déjà.. Je faisais un peu la moue car j'avais vraiment envie de la voir un instant. Mais c'est pas grave, je la verrais plus tard. Je m'assise un instant sur le canapé. Je regardais un peu les lieux, comme si c'était un nouvelle endroit que je découvrais . « Dommage j'avais vraiment envie de la voir.. Tant pis.» Je me levais alors pour aller chez moi puis je me rappelais que c'était Gab qui avait mes clés. « Tu peux me donner mes clés je vais passer prendre un petit truc chez moi.» Je sous-entendais ma carte bancaire pour pouvoir me nourrir ce midi car dans le fond je mourrais de faim. C'est pas le chocolat au lait et la brioche que j'avais pris avant de partir de la maison qui allait me caler pour la journée. Et j'eus pour réponse une proposition de Paella et de Salade Mexicaine. Je peux vous dire que j'imaginez déjà tout ça dans mon estomac! Comment expliquer que je voue un culte à la Paella et que je suis amoureuse de l'inventeur de la salade Mexicaine. Je le regardais un instant avec les yeux qui brillaient, mais je me rappelais ensuite qu'il me connaissait il me connaissait comme personne ne pourras un jour me connaître et qu'il ne faisait surement pas ça sans arrière pensée. Je secouais alors la tête de gauche à droite. « Non désolé votre majesté mais je dois retourner d'où je viens. Le travail m'appelle.» Sur ce coup-là je jouais peut-être un peu trop les chieuses. Je pense qu'il avait déjà bien compris que je lui faisais la gueule. Mais je voulais pas qu'il pense qu'il pouvait m'acheter avec ça.. Même si c'était lui qui avait fait. Cette idée me fendait le cœur mais j'étais obligé de refuser sa Paella par fierté et aller au travail sans rien à l'estomac. Aie.. C'est douloureux, mon cœur était en miette. Je soupirais passant une main dans mes cheveux. Je montais à l'étage histoire de me refaire une beauté avant de m'en aller. Je redescendais alors les escaliers me dirigeant vers la porte d'entrée. « J'essaie de rentrer tôt mais c'est pas sûr. Je dois faire des courses après. Mes clés Gabriel s'te plait.» Je lui tendais la main pour la récupérer.
Bingo ! J'avais raison aussi tôt je lui avait dit que sa fille était en train de dormir aussi tôt elle avait voulu partit. C'était fois de connaître une personne comme ça. Je la regardait un peu deçu de son comportement si prévisible. Ne grandirait-elle jamais ? (disait le mec qui voulait la retenir en la privant de ses clefs) , enfin bon. Ca ne servait à rien de la retenir ici même si c'était ui avait ses clefs. Après tout elle pouvait bien décider de manger dehors ou pire encore se priver de manger plutôt que de manger avec moi. Oui oui elle en était capable : si il y avait quelqu'un sur cette planète qui avait une aussi grande fierté que moi c'était elle. Je ne l'avouais pas souvent mais c'était vrais. « Sérieusement tu vas me faire la gueule pendant encore combien de temps » ; la réponse était simple. Pendant tout le temps qu'elle voudrait et jusqu'à ce que je fasse le premier pas pour me faire pardonner pour de vrais. Kaitlyn commençait sérieusement à me manquer. Je voulais qu'on rigole, qu'on se charie comme on en avait l'habitude : je voulais mettre de coté cette guerre pendant deux secondes. « Tiens voilà tes clefs » ; lui-dis je en tendant la paires de clef qui lui paraissait si précieuse. Mais ce n'était pas mon dernier moi, je m'inclinait pour mieux mettre mon coup final. Je la laissait partir. Je la regardais s'en aller mon regard se perdant un instant sur une partie de son corps qui ne m'était pas permise mais tant pis. J'avais un sourire en coin , signe que j'avais quelque chose derrière la tête. J'attendis un peu prêt deux heures avant d'appeler ma baby sitter et de lui dire de venir. Je l'avait supplier limite. Elle devait en avoir marre de moi mais bon, vu comment je la payait bien ! Bref, elle arriva à la maison et je lui donna une petite avance avant de filer rapidement et de me mettre au volant de ma voiture. Je me rendais au travail de Kaitlyn. Oh ! Oui quand je le voulait je pouvais être pot de colle. En fait quand e voulais obtenir ce que je voulais j'étais carrément pot de colle ! Une fois arrivé dans ce magasin de prêt à porté je ne regardais même pas les vêtement je regardais dans la foule ou se trouvait Kaitlyn. Les autre vendeuses me connaissait de vu, j'étais déjà venu la chercher. D'ailleurs une ou deux des vendeuses avaient un regard plutôt insistant qui ne plaisait pas trop à Kaitlyn (elle ne me l'avait pas dit mais je le savais). Mais si elle savait à quel point je m'en fichait : elle était la plus belle, parmi toutes ses cruches c'était facile elle était loin devant. (Mais chut faut pas lui dire). Je la cherchait du regard avant de tomber sur elle dans le fond en train de remettre en ordre des vêtements sur des cintre. Je me rapprocha furtivement jusque être derrière elle. « Excusez moi ? J'ai besoin d'un conseille »
« You could be a sweet dream or a beautiful nightmare. »
'Why our friendship is so complicated ? ☇GABRIEL
Je connaissais très bien ce regard qu'il me lançait. Ah non! Il allait pas me faire culpabiliser avec ça! Cet air désespéré avait le don de me faire me sentir mal quand il m'était adressé. Mais comme toujours je feignais de ne pas être touché en regardant ailleurs. Je réfléchissais alors à comment j'allais bien pouvoir me nourrir. Mais plus j'y pensais plus je me disais que le temps me serait défavorable. Gaby me sortit alors de mes pensées en me questionnant. Jusqu'à quand cela allait durer ? Très bonne question! Je ne le savais pas moi-même à vrai dire. Mais je me doutais que lui par contre en avait une petite... Oui J'ai une énorme fierté et je suis têtue. Vous pouvez le dire. Je le reconnais. Je suis aussi fier que lui, et je le sais. Après tout c'est pas pour rien que l'on dit qui se ressemblent s'assemblent. Avec nous en tout cas, ça marchait très bien. Mais dans le fond, notre binôme me manquait énormément. Même si je ne voulais pas le reconnaître. Mais quelque part c'est compréhensible! Depuis presque un an on est constamment collé l'un à l'autre, avec quelques disputes de temps à autre certes, mais on se réconciliait toujours d'une manière ou d'une autre. pour vous dire on avait rarement fait une semaine sans aucune conversation. Alors imaginez la douleur que c'était pour moi de ne plus lui adresser la parole ni l'appeler et ne pas partager mon lit avec lui alors que la période actuelle me le permettait justement. Je m'infligeais cette douleur de mon propre gré, mais c'était justifié. Il fallait qu'il comprenne que ce qu'il avait fait était vraiment déplacé et qu'il comprenne la gravité de son acte. J'haussais alors simplement les épaules avant de récupérer mon dû. Je lui adressais un merci furtif avant de partir sans vraiment me retourner. J'allais ensuite chez moi prendre ma carte bancaire ainsi que quelques pièce de monnaie, et je filais peu de temps après au travail. Comme je l'avais prévu je n'eus pas le temps de prendre quoi que ce soit en chemin étant trop à la bourre pour pouvoir m'arrêter et faire la queue dans un magasin. J'allais donc au travail le ventre vide. Je peux vous dire que je le sentais bien. mon ventre rétracté sur lui-même par la faim, grognait quelquefois malgré moi. Là, tout de suite je comprenais un peu mieux la pub Danio... Et l'autre qui me parlait de son régime aux raisins ou je ne sais quoi d'autre qui désintoxique le corps. Pfff n'importe quoi! La bêtise n'a vraiment pas de limite. Apporte moi un bon poulet rôti au lieu de me parler de purification de corps à l'eau! La seule purification à l'eau que je connaisse c'est le bain ou l'eau bénite. Et elles avaient toutes le même genre de sujet de conversation... Non j'abuse certaines étaient comme moi; des personnes avec des envies normales. Pour éviter d'écouter leur blabla je me concentrais donc sur le rangement des vêtements dans leurs cintres. Lorsque soudain j'entendis une voix familière m'interpeller. Je me retournais pour voir si c'était vraiment lui. Je ne savais pas trop pourquoi mais à cet instant je voulus le prendre dans mes bras et le serrais contre moi en pleurnichant et en le suppliant de me donner de la Paella. Mais je me contenais. Aussi dure que cela était je le faisais quand même en gardant ma tête d'indifférence. Je voyais quelques unes de mes collègues glousser derrière lui. J'avais oublié à quelle point la simple vu de Gab pouvait être orgasmique pour certaines d'entre elles. Puis je le regardais de nouveau ne prêtant même pas d'importance à sa phrase d'introduction. « Hein ? Mais tu fais quoi ici ? Les enfants sont avec toi ?» Je ne me doutais pas qu'il viendrait ici à vrai dire et là d'un coup mon cœur battait attendant la réponse qu'il me donnerait. « J'espère que tu les a pas laissé à ton assistante bizarre!» Je ne le menaçais pas je m'inquiétais mais à force de m'inquiéter je ne le laissais même pas en placer une. Mais je n'aimais pas cette fille et je n'ai jamais voulu savoir s'il c'était passé un truc entre eux ou pas. Son aura me suffisait pour me dire si elle était bonne ou pas. Et cette dame... Elle est malsaine, je le sens. Bref, j'espérais qu'elles n'étaient pas avec elle. Ou alors je sentais que notre dispute durerais plus longtemps que prévu.
(✰) message posté Mar 15 Juil 2014 - 22:49 par Invité
Pourquoi fallait-il qu'elle m'ignore autant ? Elle me parlait c'était déjà ça, mais elle me parlait pas des choses, des vrais choses, du vrai débat qu'on devrait avoir elle et moi. Je soupirais désespéré. Croyait-elle vraiment que je confirais nos deux gosses à n'importe qui, elle me connaissait c'était vexant qu'elle penses ça. Je passai une main nerveusement dans mes cheveux me demandant même ce que je faisais ici à courir après quelqu'un d'aussi entêté. « Elles sont avec la baby sitter " ; j'hésitais à abandonné ma quête et rentrer chez moi : et le fait qu'une cliente s'approche de Kaitlyn furtivement l'air de vouloir lui poser une question me découragea d'autant plus. Je m'éloigna laissant Kait avec la cliente en question : je jeta un coup d'oeil au vêtements dans le magasin avant de sortir et d'aller dans les autre magasin. Ça tombait bien Tara avait besoin de pantalons, j'en profiterais pour faire lui acheter. Je comptais bien revenir dans ce magasin mais la, je n'avais pas concrètement de plan, j'avais besoin de revenir en force, j'avais besoin de lui prouver qu'elle me manquait vraiment. J'étais pas du tout le genre à m'excuser, j'avais mes propres manières de me faire pardonner, je n'avais jamais prononcer les mots « excuses moi », ça n'existait pas dans mon vocabulaire. On pourrait croire que je suis le genre à m'en foutre mais je tenais à Kaitlyn et cette situation ne me plaisait pas du tout, je ferai un pas vers elle on verra si elle en ferras un vers moi. (Il ne fallait pas poussé non plus j'allais pas faire toute la démarche tout seul). Donc je m'aventurais en ville en quête de quelque chose, une idée, un rien … Puis la ce fut l'illumination. Je passa d’abord chez le traiteur mexicain, en suite à Zara , en suite à Etam puis dans une boulangerie. J'avais mon plan et franchement elle n'allait pas en revenir parce que ce que je comptais faire ce n'était pas du tout mon genre. Je me pointai à la fermeture de son magasin. Sa collègue était en train de baisser le rideau de fer et à l’intérieur on voyait bien que les vendeuse étaient en train de remettre de l'ordre. La jeune fille qui connaissait mon visage me laissa rentrer moi et mes nombreux sacs. Kait était derrière la caisse alors je m'approcha d'elle et posai les sacs sur la caisse les poussant légèrement pour pouvoir voir Kaitlyn. « Tu prends la tête Kait. C'est bon on a compris que tu faisais la gueule. Tu veux que je danses pour toi ? Que je me roule par terre . JE le ferrai pas tu le sais !Mais .. M...Merde je t'ai pris de la bouffe mexicaine chez ton traiteur préféré , je sais que t'aime trop ça … On peut pas t'en privé mais toi … T'es la et tu me fais la gueule mais tu es ma bouffe mexicaine Kait tu comprend ? De la même manière que tu peux pas t'en passé je peux pas me passé de … Bref arrête de me faire la gueule c'est bon on va pas rester deux ans sur ça ! » . Ceci n'avais aucun sens franchement, enfin ça en avait pour moi et j’espérais que s'en avait un pour elle mais si on ne me suivait pas depuis le début on ne pouvait pas vraiment comprendre. Elle savait que j'étais maladroit, c'était tout ce qui pouvait sortir de ma bouche s'approchant d'un « s'il te plaît, reviens, tu me manque ». Je passais nerveusement la main dans mes cheveux et je me sentais épié par les autre vendeuse même si je n'avais pas spécialement parler fort.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 16 Juil 2014 - 0:55 par Invité
« You could be a sweet dream or a beautiful nightmare. »
'Why our friendship is so complicated ? ☇GABRIEL
Je le regardais toujours aussi surprise de le voir là devant moi. JE me cachais derrière mes questions stupides (encore), mais c'est qu'après les avoir posé que je me rendais compte de la bêtise de celle-ci. Mais en me connaissant on savait très bien que je n'avouerais pas une faute que j'avais commise surtout si c'est auprès de la personne qui en avait commise une plus grave bien avant. Mais d'un coup je voyais plus de la fatigue dans ses yeux qu'autre chose... Pourquoi l'idée même d'être une source d'énervement pour lui me touchait autant ? .. Quel question, tu l'avais encore fait c'est bien pour ça que ça te faisait ça pauvre idiote. Tu t'étais encore trop attaché à quelqu'un. Pfff. Et je me demandais bien comme j'avais bien pu faire ça... Il était énervant, jaloux, têtu, protecteur, attentif, attentionné, drôle, ouvert, un bon confident... Bon en faite c'était très logique que je me sois attaché à lui aussi rapidement. Mais là tout de suite je ne savais pas quoi lui dire... Enfin je ne savais pas quoi lui dire d'intelligent. Il me rassura ensuite en me disant qu'elles étaient avec la baby-sitter... J'avoue sur ce coup là j'étais bête! Bien évidemment qu'elles étaient avec la baby-sitter de Tara. Quelle courge j'étais. Et le qu'il prenne une expression désespérée ne m'aidait à vouloir me rattraper, j'en rougissais un peu en tentant de garder ce visage impassible. « Je vois... » je voulus lui demandais la raison de sa venue ici mais une dame qui avait l'air d'avoir besoin de mes services vint nous couper dans notre conversation. « Excuse-moi deux minutes je reviens. » Je me dirigeais alors vers la dame un sourire purement commercial aux lèvres. Après quelques instants à discuter avec ma cliente pour la conseiller sur son choix vestimentaire, je me retournais alors en recherchant mon meilleur ami du regard. Mais.. Où est-il passé? Je le vois nulle part. Après un moment à chercher dans le magasin je me décidais à aller voir mes collègues et leur demander si elle l'avait vu l'une d'entre elle me dit l'avoir vu quitter le magasin l'air pas bien. Sérieusement ? Mais il était bizarre lui. Il voulait pas me parler ou je l'énervais à ce point là ? Tant pis! S'il veut pas me parler j'allais pas le forcer! ... Bien sûr que si j'allais le forcer. Vu comme ça on dirait pas mais c'est l'une de mes plus précieuse attache depuis que j'avais emménagé ici... Il était plus qu'un simple meilleur ami c'était LE meilleur ami. Le meilleur de tous. Le mec que je pouvais réveiller à 3h du mat juste parce que j'en avais envie, et surtout parce que je savais qu'il serait toujours présent pour moi. Ca ne fait même pas un an... Mais j'ai l'impression de le connaître depuis toujours. J'étais fiere et têtue c'est vrai mais il était hors de question que je laisse passer une nouvelle semaine sans lui adresser la parole. Ah ça non! C'était décidé j'irais le voir (peut-être pas ce soir mais j'irais le voir!). Ça allait être dur pour moi mais fallait que je le fasse est pour être sur que je le ferais il faut que je le jure. Oui quand je jurais c'était alors certain que je le ferais coûte que coûte. C'est comme-ci c'était gravé dans la roche. « Je jure sur l'honneur de ma mère et celui de ma fille que la prochaine fois que je le vois je m'excuserais au près de lui. » Voilà! ça c'était fait. Je souris alors en reprend mon travail. Je peux vous dire que dans mon esprit c'était comme si le problème était déjà réglé. Il accepterais peut-être pas mes excuses mais au moins je les aurais faite... Quelque part ma petite voix intérieure me demandais pourquoi je devais m'excuser alors que c'était lui qui c'était battu et avait couché avec Clair dans ma chambre. J'essayais de ne pas prêter d'importance à ça. En amitié faut faire des concession... Et je pense que je vais devoir me calmer sur ma jalousie maladive... Ou sinon je vais finir par l'enfermer dans ma cave. Après tout il avait le droit de faire ce qu'il voulait de son corps.. Il n'avait pas de compte à me rendre. Je suis pas ça mère ou son père. Je ne suis que.. Moi. Je venais de réaliser une chose. C'est vrai j'avais pas à lui faire toutes ses scène quand il regardait une fille, ou inversement. Je n'étais personne pour lui faire ça... Je soupirais intérieurement. Waw ! C'est déjà l'heure de la fermeture! Le temps passe beaucoup trop vite quand je pense à lui! Je ne l'avais même pas réalisé. J'allais donc à la caisse pour le compte de la caisse et bien sûr pour le remplissage du bordereau qui allait avec. Quand soudain je vis arriver Gab l'air déterminé. Merde mes excuses vont devoir se faire plus rapidement que je ne l'aurais cru. Il posait alors des sacs sur le comptoir qu'il décala légèrement me permettant ainsi de le voir. Je l'écoutais l'air un peu surpassé par les événements. Et c'était bien le cas de le dire. Je n'arrivais pas très bien à comprendre s'il me parlait ou s'il me faisait la morale. Il a fallut que je le laisse parler jusque la fin pour que je comprenne se qu'il tentait de faire... Enfin je crois. J'en revenais pas... Il venait d’insinuer qu'il ne pouvait pas se passer de moi ou j'ai rêvé?? Oh! my! god! Est-ce que vous réalisez que c'était tout de même la fierté elle-même qui venait de me dire ça?! Apparemment les collègues, elles s'en rendaient compte vu comment elles nous espionnaient et que j'entendais des "ooooh" et des "c'est trop cute" . J'aurais voulu leur dire qu'elles aillent ce faire cuire un œuf. Je leur envoyais alors un regard qui en disait long sur ce que je pensais. Elles reprirent alors toutes leur travail. Je me retournais alors vers Gab le regardant un instant puis je sortis de derrière la caisse pour aller le prendre dans mes bras. Qu'est-ce que ça faisait du bien. Je ris doucement. « C'est bon j'ai compris le message. Tu peux t'arrêter à là. T'es vraiment pas doué pour faire ça Gab. Tu cuisines bien mais tu sais vraiment pas dire ce qu'il y a dans ton cœur. Non j'ai menti... Tu sais me parler à moi... » j'inspirais alors un grand coup. J'en avais bien besoin, même si je savais que ce que je comptais dire était vrai.. J'avais quand même un certain mal à le dire... « Pardon Gaby... J'aurais pas dû... Fin je suis pas une personne bien placé pour te faire... Ce que je t'ai fait la dernière fois.» Je ne voulais pas avouer que c'était de la jalousie! « Fin dans le sens où je ne suis que ta pote... Fin bref tu m'as compris! Je suis pas aussi poétique que toi mais t'as compris le message quoi! ... Tu m'as manqué mangolito. » Je ne l'avais pas toujours pas lâcher me laissant encore quelques instants au creux de ses bras avant de me détacher de lui et de sourire. Voilà cette partie là était réglé. Je ne voulais plus jamais entendre parler des excuses que je venais de lui offrir c'est compris?! « Dit.. Tu m'as vraiment acheté à mangé chez mon traiteur ? » lui demandais-je d'une petite voix l'eau à la bouche.
(✰) message posté Mer 16 Juil 2014 - 1:41 par Invité
Kait dans mes bras. Dans mes bras. Je vois pas comment décrire cette sensation. Je vois pas ce que je peux ajouter de plus. Je préférais me taire parce rien que le fait d'y pensé me mettait dans un état second. Son odeur, ses petits bras qui faisait le tour de ma taille … Y'avait pas meilleur sensation que celle la. Déjà qu'en tant normal je suis quelqu'un de très tactile alors venant d'elle les câlin j'en était limite dépendant. Le matin, le soir : je marquais mon territoire en l’imprégnant de mon odeur mais chut faut pas le dire ! C'était fou comme la tigresse qu'elle était se transformait en un petit chaton quand elle se trouvait aussi prêt de moi. Je me mis à rire lorsqu'elle me regardait l'air affamé et qu'elle me demanda si j'avais vraiment prit à manger chez le traiteur qu'elle aimait. J'hochais la tête rapidement. « Grouille toi sinon ça va refroidir, je t'attend dehors je vais avancer ma voiture. » ; je repris les sac et sortit en face du magasin. La voiture n'était pas bien loin mais j'allais la chercher quand même pour la mettre juste en face du magasin et attendre bien sagement Kaitlyn. Je regardais les sac sur la banquette arrière et en prit deux en particulier : celui de Zara et celui d'Etam lingerie. Je me demandais comme Kaitlyn allais réagir. C'était mon plan B au cas ou elle aurait refusé mes « excuse », d'ailleurs quand j'y pensais c'était un drôle de plan B. Kait avait raison je ne savais pas du tout m'y prendre. Mais tans pis j'étais terriblement drôle donc ça commençait ! J'attendais dans la voiture patiemment jusqu'à ce que Kait prenne place prêt de moi dans le siège passager. Je lui souris et mis la radio parce que je savais qu'elle allait le faire de toute manière. Je me souvint tout d'un coup d'une troisième chose que j'avais pour elle. Je saisit un autre sachet sur les places arrière. C'était un sachet blanc de la boulangerie qui refermait une tartelette au chocolat. « Bouffe ça je sais que t'as faim ma grosse » ; je lui déposa le sachet sans même prendre le temps de lui demander si elle en voulait.Je pris en suite le sachet Zara et en sortit un petit jean à la taille de Tara. C'était une longue histoire mais en fait : Tara était venu avec Kait et moi faire les magasin et elle avait vu Kait essayer un jean. On l'avait perdu dans le Zara quelque minute plus tard pour la retrouver en train d'essayer ce même jean (à la taille de Kait, je vous laisse imaginer la scène), dans une cabine. Et moi qui était entre la panique totale et le fou rire : c'était épique. Bref, j'avais trouvé le jean en question à la taille de Tara cette fois-ci. « Comme ça vous serrez jumelle de jean. Elle va être trop contente . » ; dis-je en souriant me rappelant de cette journée. « Et le meilleur pour la fin , roulement de tambour. Non je te laisse sortir la chose du sac. » ; je lui tandis le sac Etam lingerie pour qu'elle découvre elle même son contenue qui n'était autre qu'une nuisette rouge à dentelles noir. Un autre délire entre nous . Comme j'avais l'habitude de dormir avec elle et qu'elle dormait souvent en pyjama je me plaignait souvent pour rire qu'elle ne se faisait pas belle pour dormir avec moi et qu'elle pouvait faire des efforts, qu'on ressemblait à un vieux couple. Bref : tout ceci ne faisait partit que d'une blague mais je vous avouerait que l'imaginer dedans ne me déplaisait pas. « T'as de quoi t'habiller quand tu dors avec moi maintenant femme. Ouh ! Ca va être calienté ce soir » ; je faisais semblant de me faire de l'air et je savais que ça le ferais rire. Ca faisait à peine cinq minute qu'on était réconcilier et nous revoilà déjà en train de faire les cons. Putain ce qu'elle m'avait manqué.