"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Cherry Wine - Ewan  R.I. MacKinnon 2979874845 Cherry Wine - Ewan  R.I. MacKinnon 1973890357
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Cherry Wine - Ewan R.I. MacKinnon

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 0:14 par Invité


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Je me regarde dans la glace, une nouvelle fois, comme si mon reflet avait pu changer en quelques secondes. Je soupire et ma frange se soulève avant de retomber sur mon front. - Je t'assure que tu es mieux sans lunettes! Elle insiste, il parait que mes lunettes sont trop grosses pour mon visage. Ce soir, je sors, pas que ce soit spécialement important de le noter, il m'arrive de sortir quand même! Mais je participe à une soirée originale, entre la rave sauvage, le bal masqué et la soirée à l'aveugle. Nouveau concept de sortie, que je m'étais jurée d'essayer un jour, c'était le moment donc. Je portais une robe bleu ciel, typée années 50, légère, qui lorsque je tournais sur moi même, donnait le style corolle de fleur, tout ce que les femmes adorent en fait. Je ne sais pas si je vais tournoyer souvent sur moi même ce soir, en tout cas je n'arrête pas de le faire au milieu de mon salon. J'adore l'effet, et ça me fait rire comme une gamine. Angélique me stoppe une nouvelle fois, en me demandant si mes lentilles me permettent de voir correctement. C'est une première par contre, je ne porte jamais de lentilles, parce que je ne me sens pas en totale sécurité sans mes carreaux. Je n'ai, pour ainsi dire, jamais quitté mes lunettes, de toute façon je suis aveugle comme une taupe, si je les enlève! J'avais tenté une fois, et ça n'avait pas été fameux, j’avais terminé à moitié assommée par la tranche d'une porte trop amicale! Je me regarde une nouvelle fois, en haussant les épaules, je ne sais pas.. Oui on voit mes grands yeux avec exactitude, et oui je vois bien, mais de là à dire que ça va devenir mon habitude.

Ce n'est pas le propos, je sors ainsi, prenant un petit parapluie dans le seau à l'entrée de mon appartement, et j'enfile un cardigan blanc. Je n'ai pas spécialement froid, mais c'est au cas où.  Je prend le bus pour m'y rendre, en compagnie d'Angélique, et j'ai autant peur, que je jubile, sensation étrange donc. Mixité d'émotions, je ne sais pas ce qui est bien, mais j'y vais. L'endroit est plutôt bien décoré, les gens y sont festifs et amicaux, mais je ne calque pas réellement dans le décor, et puis toute la soirée, un ami d'ami n'a eut de cesse de tenter de me ramener chez lui. Je n'aime pas les gens trop pressant, et intrusifs, ça me met mal à l'aise et ça me rend même assez mauvaise. Je ne suis pas une petite fleur fragile, enfin pas que ça. Certaines choses, comme l'insistance chronique, ont tendance à me braquer. Je décide de m'éclipser de la soirée, sur les coups de minuit et dès que je sors de là, la pluie a décidé de tomber en trombe et sans discontinuité. Manque de chance pour moi, une personne mal intentionnée ou tête en l'air, a prit mon parapluie et je me retrouve dans ma tenue de pin up, dehors, sous une pluie froide et battante. Encerclant mes bras autour de ma poitrine, j'attends de voir dans la rue déserte, les phares reconnaissables d'un taxi londonien et s'il arrive, celui ci me passe sous le nez. Autre souci majeur, mes yeux me piquent et me grattent... Je décide de retourner sous la bache de l'entrée, le temps pour moi de retirer mes lentilles que j'abandonne sur le sol détrempé, pour remettre mes lunettes. Un regard à la plaque rutilante de l'endroit, qui me renvoie mon reflet... - Trop grandes, non... elles sont parfaites. Me dis-je à moi même, un peu vexée du propos passé.

Je me retournais en direction de la rue, et attendis, bien trop longtemps à mon goût. J'en vis un plus loin, et décidais d'aller à sa rencontre en petites foulées, sur la pointe des pieds presque. J'étais trempée lorsque j'atteignis enfin le véhicule. Les cheveux retombant sur mes épaules, je me demandais si mon maquillage avait lui aussi décidé de suivre la pente savonneuse? Le tissu de ma robe, collait à ma peau, à mes jambes, envolé l'effet fleur des champs dans le vent! Et mes petits escarpins à talons avaient, eux aussi, pris l'eau. J'ouvris la portière arrière, et m'assis sur la banquette, surprise d'entendre la seconde porte opposée, s'ouvrir elle aussi à la volée. - Il est prit, merci de descendre. Dis-je à l'opportun sans le regarder, avant de lever le nez vers lui. Trempé aussi, à sa manière, une barbe hirsute rousse, une bouche fine, un nez alcalin, et un regard... bleu... Inoubliable. J'ouvris la bouche sans en faire sortir un seul son, trop surprise de me trouver en sa présence. Je devais probablement dormir debout, quelle était la probabilité de le trouver ici, dans mon taxi, ce soir là en particulier? Si on me l'avait demandé plus tôt, j'aurais répondu sans hésitation: Nulle.

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 3:11 par Invité
Cherry Wine
 feat. Ewan & Gisel
Elle dansait si bien sur ses petits talons aiguilles Mathias Malzieu
La pluie, la plus belle chose que je pouvais admirer de la météo… Poser dans mon bureau, j’ai passé au moins la fin de ma journée à buller devant cette fenêtre, la pluie avait créer des filaments sur le carreau, je me suis lever en ouvrant la fenêtre, regardant dehors, observant ses petites fourmis courir un peu partout dans l’université pour se trouver un endroit à l’abri, j’aime le bruit de la pluie, j’aimais son odeur. Je dois dire que je ne quitterai ce pays pour rien au monde, juste pour le son de la pluie je resterai, je restai poser sur l’encadrement de la fenêtre à observer, je repensais a cette dernière soirée que j’ai passé avec Julian… Il m’avait tourmenté toute la soirée. Je ne pensais pas que cela arriverai un jour, quand il m’a embrassé j’ai mal réagit sur l’instant… Et après je me suis senti coupable, je me sentais mal à cette idée de l’avoir embrassé comme si j’avais violé une règle importante dans mon code d’honneur je trouvais cela stupide. Je passai ma main à travers la fenêtre, sentant les gouttelettes tombers sur mon bras, j’avais eu un sourire de quiétude sur le visage… Ce son me détendait, je pouvais même entendre un bruit sourd au loin, le son d’un orage, la foudre qui s’abat sur une terre éloigné, ce son qui faisait frémir mon corps, je dois dire que je me sentais bien à ce moment précis, je vis l’heure. Oh flute déjà cette heure-là, il fallait que je rentre chez moi. J’ai pris mon sac en cuir ainsi que ma veste que j’enfilai, j’allais marcher sous la pluie j’en salivais déjà d’avance. J’ai quitté le quartier de Bloomsbury en bus, je devais m’arrêter sur Camden, mais j’ai loupé l’arrêt me retrouvant alors sur Kings cross… Oh putain mais ce n’est pas là que je devais aller, la pluie me tombe dessus, je sentais mes cheveux dégouliner sur mon front, je devais trouver un taxi et vite, je marchais assez rapidement quand je vis un Black cab de libre, je traverse la route pour ouvrir la porte, quand j’entendis en face de moi la porte s’ouvrir à son tour. - Il est pris, merci de descendre. Quel froideur dans sa façon de parler, je baissai ma tête en apercevant une de ses jolie robe des années cinquante, je remonte en voyant le visage de la jeune femme, ses lunettes a grosse monture, ses cheveux dégoulinant sur son visage… Je la reconnaissais, j’en avais des palpitations rien qu’à l’avoir reconnu… C’était elle, ma miss Acacia. Ma petite chanteuse d’Edimbourg, je sentais l’eau me couler le long du dos me provoquant un frisson désagréable, comme cela pouvait être possible, prendre le même taxi, c’était digne d’un roman. « Est-il possible de le partager ? Je dois retourner sur Camden… » Je n’avais vraiment pas envie de partir, je venais de la retrouver cella faisait si longtemps que je l’ai cherché. Je suis même partie en Andalousie pour tenter de la retrouver. Je me suis assis sur le siège, refermant la portière derrière posant mon sac entre mes pieds… Je la regarde… je demande au chauffeur d’aller vers la destination de la jeune femme en premier. Je n’osais même pas la regardait… Bizarrement je me doutais qu’elle m’avait reconnu, elle semblait braquer. Ô ma douce Acacia, tes épines je les aperçois sur ta jolie robe bleue. Il fallait crever l’abcès. Mais ce souvient-elle de moi, j’ai le trac j’ai envie de sauter hors de ce taxi, mon cœur me fait mal, j’ai l’impression de faire une crise …. Une crise de coucou en furie… Un lieu si restreint à coter de la petite chanteuse. Je commençais à marmonner la musique de notre rencontre… Je ne m’en rendais pas compte serait-ce le moyen de savoir si elle savait qui j’étais ? J’ai compris ensuite qu’elle m’avait reconnu, je l’ai regardait du coin de l’œil, peur de la brusquer… Ce n’était pas le moment… Mon bouquet de lunettes… Que je voulais lui offrir est chez moi je l’ai toujours gardé malgré les années… « Je… » Je n’arrivais même plus à parler tétanisé, j’observe les genoux de Gisel, les gouttelettes s’asséchèrent au fil de la chaleur qui montait dans le taxi, les lampadaires éclairer chaque partie de son corps, je décide de plonger tête la première je me tourne vers elle, intriguait par la jeune femme… Elle avait grandi, j’observais ses lèvres, ses yeux : « Je t’ai cherché si longtemps… » Lui disais-je comme un automatisme comme si cela faisait longtemps que je voulais lui dire ça.

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 10:41 par Invité


❝ it's not about the pricetag ❞
ft. Lyla & Pia۰  


J'ai froid, c'est certain, j'ai froid. La pluie m'a détrempé comme le pavé, et je n'ai plus un carré de tissu sec pour me réconforter. Je tremblote légèrement, alors qu'il m'observe. Il a décidé de rester dans mon taxi et je ne l'ai pas stoppé. La seule chose que j'ai réussi à faire clairement, c'est détourner le regard de son visage, et me mettre à regarder inexorablement devant moi. L'observation du dos du siège conducteur, des coutures surpiquées, alors que je sens son regard sur moi. Il ne doit pas me reconnaître. Je rougis alors lorsqu'une pensée me frappe, je suis trempée, et je porte une robe bleue ciel légère... Je ne doute pas qu'elle doit être transparente, elle doit même révéler les motifs bleus marine de ma lingerie... Peut être même dévoiler le froid qui a frappé ma poitrine. Mes mains posées de chaque côté de moi, se glissent lentement sous mes fesses, signe que je ne me sens pas particulièrement à l'aise. Je ne peux pas lutter contre la transparence du tissu, ni contre le froid qui me happe, et pourtant mes joues chauffent terriblement, étrange sensation de contradiction totale. Ma lèvre inférieure se met à trembloter, signe qu'elle a du se tinter de bleue, je suis presque en hypothermie, mais je n'échangerais pas place pour rien au monde. Dans mon esprit, quelques notes de piano pour enchanter cette scène à la limite du film... Mon ventre se contracte, je ne sais pas ce que sera la suite, j'ai murmuré Camden au chauffeur de taxi comme un secret, mais il y va aussi.

Je me mordille la lèvre, ma poitrine se soulève frénétiquement au rythme saccadé, des battements de mon cœur. Je peux presque entendre le sien, ou étais-je en train de fantasmer cet instant? Si ça se trouve il n'est pas réel, c'est une projection de mon esprit et dans un instant, je me retrouverais portée par un wagon de train fantôme, dans les dédales sombres d'une fête foraine de monstres, à la recherche du Roi... Je l'ai souvent cherché dans mes rêves, je l'ai souvent rêvé mon petit écossais... Celui là même, qui eut un malaise sur cette place. Que lui était il arrivé ce jour là, je n'ai jamais eu la réponse. Un seul mot, me sort de mes songes, et je dois lever le visage vers le haut, et fermer furtivement les yeux. Non, je ne rêve pas, il est bien à côté de moi. J'expire par ma bouche entrouverte et le contraste chaud et froid me saisit. Je m'éveille à ses paroles, et tourne légèrement la tête, sans pour autant lui faire face. - Je comprends... commençais-je - J'en ai manqué un autre avant lui... et cette pluie! Parler de la météo et de la difficulté de trouver un taxi, en voilà une bonne initiative de sa part. J'esquisse un sourire en coin, avant de retourner à la contemplation de mes coutures. Dérangée par l'idée qu'il puisse se rincer l'oeil sur ma poitrine, je croise mes bras sur celle ci, et instinctivement je croise les jambes. Mes amis psychiatres, me diraient certainement que je suis en position de rejet, de non communication flagrante. Mais ce n'est pas ça, j'ai froid... J'hésite en me disant que lui doit le prendre comme la première solution, et je ne veux pas vraiment qu'il pense ça. C'est la lutte silencieuse à l'intérieur de mon esprit, entre la moi enfant et la moi de maintenant. Finalement, l'enfant en moi gagne ce débat, et je décroise tout, reposant mes mains de chaque côté de moi.

Je l'ai effleuré. Je suis tétanisée sur place, ma main droite, vient d'effleurer la sienne. Elle vient d'effleurer le petit doigt de sa main gauche et je me sens défaillir. J'ai coupé court à ce toucher en déplaçant ma main, comme s'il m'avait donné une décharge électrique. C'est à peu de choses près, ce que j'ai ressenti, et je m'en trouve un peu stupide. Je ne me l'expliquerais jamais, mais j'ai sur les lèvres les paroles en français de cette chanson populaire, la complainte de la butte, rythmée par un orgue de barbarie... Je sais pourtant à quoi elle correspond, l'enfant en moi la fait resurgir, c'est la chanson que j'ai chanté lorsqu'il a du partir. - C'est drôle mais j'aimerais marcher... Lançais-je sans trop réfléchir. Le chauffeur de taxi me regarde dans son rétroviseur, je capte la grosse moustache qui surplombe sa bouche, lui donnant un air comique bien malgré lui.

En haut de la rue St-Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue

J'avale ma salive et le véhicule s'arrête, mon cœur bat trop fort, je l'entends dans mes oreilles, et je meurs d'une envie surréaliste, comme l'est cet instant. Je baisse le regard, avant de me retourner vers lui, affrontant une nouvelle fois son regard, je pourrais certainement m'y perdre. - Tu... Les mots se perdent, je ne doute pas qu'il ait autre chose à faire que venir mourir avec moi sous la lune et la pluie. Je suis folle, il me sembla important de préciser que mon esprit avait prit la tangente, la raison ayant quitté la conscience.

Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin d'printemps l'entendra
Quelque part au coin d'une rue

Je me mordis la lèvre, posais la main sur la poignée, ouvrant la porte. La pluie n'avait pas cessé de tomber et sans me raisonner, je me retrouvais dehors, sur un pont plus précisément.


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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 23:26 par Invité
Cherry Wine
 feat. Ewan & Gisel
Elle dansait si bien sur ses petits talons aiguilles Mathias Malzieu
Elle avait envie de marcher, sous cette pluie ? Je trouvais cela un peu suicidaire, Le taxi continua sa route, les lumières des réverbères se reflétait sur le corps luisant de la jeune femme. Cela lui donna un halo qui la rendait magnifique. J’osais discrètement scrutais son corps, elle avait grandi, si magnifiquement bien grand, sa peau pâle était aussi blanche que le marbre, cela me donnait envie de  croquer dedans, malgré mes envie cannibale. Je la voyais se braquer tel un chardon dans une flamme, a cacher l’effet transparent de sa robe du a la pluie, je ne dois dire que je ne prêter même pas attention au couleur de ses sous vêtement. Tout doucement elle arrive enfin à se décontracté, j’ai évité alors de continuer à la regarder peur qu’elle se braque à nouveau. Mais je sentis sa main m’effleurer, ce fut l’explosion d’une bombe, mes poils s’hérissent sur mes bras, j’ai sentis les cicatrices sur ma poitrine me faire mal. Je la vis, elle fut aussi perturbé que moi, je l’ai vu tenir la poigné de la portière alors que le taxi s’arrête en plein milieu d’un pont qui traverser la tamise. Elle sort, Il fallait que je réfléchisse et vite, j’avais en ma position deux choix : La laisser filer et la perdre encore, ou la suivre et tenter une approche. J’ai tenu mon portefeuille fermement, sortant un billet le tendant au chauffeur : «  Et garder la monnaie ! » lui disais-je avant de sortir à mon tour, je la vis debout sur ses petits talons aiguilles, elle me faisait penser à ses grands arbre bleu de mes souvenirs… Je me suis approché d’elle, sentant les gouttes me tomber dessus, glissant sur mon visage, je m’approchai d’elle en lui disant : « Attend… S’il te plait… » Je me retrouve face à elle, je retire mon imperméable beige pour la lui mettre sur ses épaules… Je sentis brièvement sa peau qui me faisait frémir. Mon visage était proche du sien. Mon cœur battait à la chamade. Il fallait que je dise quelque chose : « Je ne veux pas que tu sois encore un souvenir pour moi… » Mon cœur parlait à ma place, je la regardais évitant de regarder ses yeux… Je me suis retrouvé en face d’elle malgré cette pluie. Ma chemise commençait à être trempée, devant limite transparente. Je ne savais pas quoi faire, je n’avais pas envie qu’elle disparaisse… Je ne venais à peine de la retrouver. Je faisais une fixette sur les gouttelettes qui perlait ses lunettes, j’eu un sourire tendre la trouvant vraiment adorable, me sentant comme nerveux… J’avais peur qu’elle parte, je n’avais pas envie qu’elle disparaisse et qu’elle devienne un vague souvenir comme avant.

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() message posté Lun 13 Oct 2014 - 13:57 par Invité
Ewan & Gisel
Cherry Wine

Je suis sortis et je suis trempée, un peu plus. Il me hèle, et je m'arrête, de toute façon je ne sais pas ce que je fais réellement dehors, je ne sais pas ce que je fais là, ni pourquoi j'ai voulu me remettre sous la pluie. Je suis frigorifiée, il s'approche de moi, je ne le discerne que peu, mes carreaux se noient sous l'eau, et du coup je vois peu et flou. Je n'ai pas le temps de contrer, qu'il retire son imperméable pour le déposer doucement sur mes épaules. Sa main a effleuré une nouvelle fois ma peau, et je suis obligée de fermer les yeux pour accuser le coup. Ce n'est pas douloureux, bien au contraire, c'est juste trop intense pour une si petite chose. Son imperméable a son odeur malgré l'eau qui l'imbibe, et ça me trouble, ou bien est ce sa proximité directe? Je lève les yeux vers lui, plus petite oblige. Ses yeux bleus lagon m'appellent à plonger dedans, et ce malgré l'eau sur mes lunettes. La bouche entrouverte, je peux presque sentir son souffle sur mon visage, c'est étrange comme j'ai le sentiment que le temps s'arrête. Ses mots sont sublimes, d'une sincérité désarmante, et je me fais la réflexion que si je ne meurs pas d'hypothermie, je pourrais mourir d'amour pour cet inconnu, ou mourir noyée sous la pluie. Instinctivement, et sans pouvoir lutter, je me rapproche de lui, nos visages sont à quelques centimètres, et je peux presque effleurer sa bouche... J'ai du mal à respirer, mes jambes ont la tremblote et j'ai peur. Oui, j'ai peur qu'il ne me brise le cœur, j'ai peur de n'être qu'un jeu, peur qu'il me piétine pour rire. J'ai peur qu'il soit un homme enfant, aimant arracher les ailes des oiseaux pour les empêcher de voler. "Mais tu ne me connais pas..." Soufflais-je à son intention. "Toi... le roi du train fantôme... l'enfant d’Édimbourg..." J'hésite un instant et pose finalement ma main droite, à plat sur son torse au niveau de son cœur. Et c'est une résonance, un écho équivalent aux battements de mon propre cœur, rapide, saccadé, une musique que j'aimerais écouter à jamais. Je ne suis pas le genre de filles à suivre des hommes après une soirée, je n'apprécie pas la compagnie furtive de ceux là dans mon lit, pas un ange pour autant, je n'aime juste pas être une parenthèse dans la vie de ces prédateurs. Mais lui... "Je ne sais pas comment tu t'appelles... Je t'ai baptisé l'écossais..." Lui avouais-je en esquissant un léger sourire. Ma lèvre inférieure tremblotante de froid. J'attendis quelques instants, avant d'énoncer une vérité. "On va se noyer et je n'aime pas la pluie... J'aime son bruit, mais je n'aime pas ce qu'elle est..." J'ai l'impression qu'à son contact la ville entière s'est allumée de mille feux de joie, quand je parle que le contact entre lui et moi est électrique, ce n'est pas peu dire... Il allume en moi, une flamme trop longtemps restée en standby. J'avale ma salive, baissant un instant le regard, il est trempé et sa chemise est aussi transparente que ma robe. "Tu vas attraper la mort, et je n'ai... pas envie non plus... que tu me restes en tant que souvenir... ou en tant qu'esprit..." Avouais-je à mi mots, me mordant la lèvre avant de replonger mon regard dans le sien. "Je m'appelle Gisel..." Je sais que la proximité actuelle peut être troublante, et que n'importe qui d'autres, aurait sauté le pas, se serait perdu sur ses lèvres, mais je n'ai pas envie de me perdre... Ce n'est pas le moment, ce n'est pas...
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() message posté Mar 14 Oct 2014 - 14:52 par Invité
Cherry Wine
 feat. Ewan & Gisel
Elle dansait si bien sur ses petits talons aiguilles Mathias Malzieu
La pluie s’abattait d’avantage, j’aimais la pluie. J’aimais marcher sous elle, j’avais l’impression de me laver de toutes pensées négatives. Elle m’apportait une magie qui me manquait, cette petite alchimie qui me faisait être qui j'étais... Quand j'étais en Andalousie, cette pluie me manquait, en remontant vers la France quand j’ai sentis les premières gouttes de pluies de l’automne, j’avais ce délicieux souvenir de mon enfance qui me rapprocha de la jeune rouquine, j’étais sortis du taxi, je voulais la rejoindre, croquer à ses lèvres pour gouter la saveur fruiter de son fruits. Je me suis approché d’elle lui offrant de quoi se couvrir, mon imperméable était ce que j’avais de mieux… Je lui avouai que je ne voulais pas qu’elle soit un souvenir, pas maintenant… Je venais à peine de la retrouver : son petit nez, ses petits talons aiguilles, tous mes rêves. Mes fantasmes d’enfant, la sentant jouer avec mes rouages, la sensation de chaleur qu’elle me procurait, elle s’y prenait si bien. "Mais tu ne me connais pas..." Je sentais le souffle sur ma peau ce qui me donna la plus agréable des sensations. Une sensation d’avoir des ailes… Une injection d’endorphine se profila dans mes veines, je ne sentais même plus la douleur que me procurait le froid… « Tu es la petite danseuse, la petite andalouse, Miss Acacia… » Je me souvenais de ce nom, Leo me le disais sans cesse. Ce grand garçon qui était amoureux d’elle. Qui m’a donné ce sentiment de jalousie, comment pouvait il me parlait d’elle. J’étais amoureux… Le combat était serrer, j’étais sa victime pendant des années avant que je décide de m’enfuir… Soudain je fus perdu dans mes pensées interrompu par la jeune andalouse : "Toi... le roi du train fantôme... l'enfant d’Édimbourg..." Le roi du train fantôme, l’enfant d’Edimbourg. Que de surnom pour une vie si minable… Elle m’avait donc reconnu dans ce costume de pacotille, mon cœur se mit à batte à nouveau dans un élan de passion je sentais sa main sur mon cœur, ce fut l’électrocution de trop, je sentais mes membres se paralysais a son contact, mes yeux bleu se plongea dans les siens. Voyant une mèche de cheveux tomber sur son visage, ma main se laissa faire sans mon consentement, elle se glissa doucement sous sa mèche, mes doigts se filières dans ses cheveux les glissant sur le côté de son visage. Ma main se glissa doucement le long de mon corps alors qu’elle m’avoua : "Je ne sais pas comment tu t'appelles... Je t'ai baptisé l'écossais..." Je la vis sourire, un tout petit sourire qui me fit sourire à mon tour, j’aimais bien ce surnom, je lui avouai alors : « J’aime bien l’écossais », souriais-je alors que je fus surpris par la suite : «On va se noyer et je n'aime pas la pluie... J'aime son bruit, mais je n'aime pas ce qu'elle est..." Je n’osais pas regarder autour de moi, tout semblait bougeait comme si j’étais revenu en arrière sur ce stupide manège hantais, j’en avais le vertige. Je me concentrer sur son visage, même si je vis son regard se portais sur mon vêtement trempé, je me suis mis légèrement à rougir et si elle me posait la question je lui dirais simplement que c’est le froid qui me glace les os. "Tu vas attraper la mort, et je n'ai... pas envie non plus... que tu me restes en tant que souvenir... ou en tant qu'esprit..." Sa sincérité me réchauffa un peu plus, je ne voulais pas être un fantôme ma vie serait si ennuyeuse bon dieu. A errer comme un charognard en proie d’une âme bon à torturer, j’étais peut être doué pour ça après tout. J’aurais aimé avoir une chance de faire ça… j’en capturais déjà les sanglots grâce à l’invention de mon grand-père pourquoi pas en faire à mon tour je lui avouai alors : « Je ne pourrais pas attraper la mort, n’oublie pas que je suis le roi du train fantôme… » Lui souriais-je avant qu’elle m’annonce : "Je m'appelle Gisel..." Gisel, cela semblait sortir tout droit d’un champ de fleur, le mistral se perdant dans les feuillages et les pétales s’envolant dansant ensemble d’un rythme endiablé, je la vis s’approcher de moi, ses lèvres s’approchèrent doucement des miennes, je sentis sa chaleur corporelle me caresser doucement la peau. Elle sentait bon le soleil andalou… J’étais impatient de gouter à ce soleil, au point qu’il m’en brûle les ailes. Je glissai doucement : « et moi c’est Ewan… » Je glissai ma main sur sa nuque se glissant dans ses cheveux alors que je parcourais les quelques millimètre pour déposer mes baisers sur les siennes… J’y ai gouté, ce rêve où je l’embrassais sous un clair de lune de l’Espagne s’efface pour m’offrir cette image. Elle avait un goût mystique, le genre de goût qui me restera en bouche pendant des jours… J’en devenais vite accro, alors que mes lèvres jouèrent un tango des plus maladroits, ma langue joua au nouvel arrivant. Je quittai doucement ses lèvres avec peine, je lâchai l’emprise de sa nuque pour lui dire doucement sans me redresser pour autant : « Je n’habite pas très loin de ce pont… Tu pourrais écouter le bruit de la pluie tomber sur ma verrière… » Lui avouais-je aimant le bruit de se son.

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() message posté Mer 15 Oct 2014 - 11:29 par Invité
Ewan & Gisel
Cherry Wine
...moment. Sa main glissa sur ma nuque, étrangement chaude malgré la pluie froide. Je me décomposais sur place, appréciant de trop ce contact là, et j'avoue ne pas avoir cherché non plus, à éviter ses lèvres. Dans mon esprit, se jeta contre les parois de ma boite crânienne, des gerbes de lumière, pareilles à des feux d'artifice un jour de fête nationale. Mon cœur faillit s'arrêter, mais n'eut finalement qu'un raté appuyé. Je lui rendis son baiser, trop heureuse de pouvoir passer du rêve à la réalité. Je l'avais rêvé, je l'avais idéalisé cet instant, en me disant que peut être une fois là, il serait décevant. Mais non. Ce n'était pas décevant, c'était troublant, envoûtant, déconcertant et plein d'autres mots se terminant en -ant. Je mordis même légèrement sa lèvre, une façon bien à moi de spécifier le plaisir prit, plaisir et spécification que je n'ai pas eu tellement à loisirs de signifier durant ma vie. Je n'aurais pas voulu que ça s'arrête, je voulais rester là, à boire ses lèvres, à jouer dans une certaine mesure avec sa langue. Les joues rougies par l'action, un peu sonnée de la teneur en passion de ce simple baiser, je restais là contre lui. J'aurais pu fuir, me dire qu'il est comme tous ces hommes, profiteurs, fourbes et manipulateurs, mais j'en étais incapable. "Ewan il va falloir que tu me dises comment tu connais mon second prénom..." Lui murmurais-je pour tenter de reprendre une consistance humaine, un semblant de personnalité.  Mais il me coupa l'herbe sous le pied, en me proposant d'aller chez lui, écouter la pluie. Je levais le nez de ma contemplation de son torse, et croisais son regard, j'avais besoin d'y voir autre chose que de la lubricité, que cette proposition n'était pas qu'indécente. Pas que, puisque si j'accepte j'espère au moins pouvoir reprendre notre baiser, sans pour autant aller flirter avec le cosmos. J'avalais ma salive, passais la langue sur ma lèvre inférieure, avant de capituler. "Oui, je te suis Ewan..." Ce que je fis donc, marchant vers son chez lui, vers son ciel transparent, vers son univers qui, je ne doute pas, sera passionnant. J'étais happée, impossible de me détacher de lui, si bien que ma main glissa dans la sienne, comme une évidence. Alors qu'étions nous? Les amants ponctuels du pont? En passe de vivre une vraie histoire? Le fait de ne pas se connaitre vraiment, avait de quoi me perturber, mais c'est la peur au fond du ventre, que j'entrais néanmoins chez lui, appréciant d'être au sec. Debout dans son salon, je créais rapidement une flaque d'eau sur le sol, ma robe détrempée, mais pas que. "Aurais tu... une serviette?" demandais-je, ne pensant qu'à m'essuyer, sans penser que de me changer serait plus judicieux et une meilleure idée.

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() message posté Jeu 16 Oct 2014 - 6:04 par Invité
Cherry Wine
 feat. Ewan & Gisel
Elle dansait si bien sur ses petits talons aiguilles Mathias Malzieu
Ce fut le magnifique plus petit baisé jamais recensé dans l'histoire de ma vie, la sensation de ses lèvres qui se percutait au mienne, me faisait perdre littéralement la tête. Quand elle rendit mon baiser. Ce fut comme passer le flambeau olympique, je me souviens avoir vu la course du passage de Flambeau, tout ses gens qui acclame l'athlète. C'est une incroyable sensation de pouvoir et de liberté. Ce que je ressentais actuellement, ma main qui se glissa dans ses cheveux. Mes doigts filant le long de ses cheveux sentant ses magnifique cheveux roux filaient sur mes phalange… Mon toucher c'était décuplé l'espace d'un instant, comme si le faite qu'elle me touche provoquer comme de électricité statique, j'en sentis des picotements agréable le long de mes bras et de mon échine. Le baiser s'est interrompu, ce fut comme passer une désintoxication accéléré. Elle resta contre moi, son contact était chaud, cela me plaisait, je descendit ma main le long de ses épaules l’écoutant me dire : "Ewan il va falloir que tu me dises comment tu connais mon second prénom..." Je me suis mis à sourire, s'il fallait que je lui dise comme je le savais. Faudrait sûrement que je lui raconte tout. Léo, l'Andalousie, extraordinarium… Je ne savais pas si je devais vraiment tout lui raconter, je pris une profonde respiration me détendant. En lui disant : « Je te raconterai tout je te le promet... » Lui disai-je alors, avant de lui proposer de venir a mon appartement écouter la pluie tomber sur la verrière… Cela n'avais pas de double sens dans mon esprit, je voulais simplement passer du temps avec elle… Renouveler ce baiser comme un drogué en manque de sa dope. "Oui, je te suis Ewan..." Nous commencions à marcher le long du pont, je marchais à la même allure qu'elle, mes yeux regardais par moment la jeune femme, ma main se glissa dans la sienne. En fait c'était elle qui avait lancé l'invitation, je sentis ses ongles griffer légèrement ma main, j'en sentais les crevasse, je m’électrocuta par cette pyrogravure espagnol. Je glissa légèrement mes doigts entre les siens sentant mon cœur battre de nouveau comme une ritournelle incessante. Nous arrivions devant mon immeuble assez vite, une vielle battisse à l'époque victorienne, le lierre avait décidé d'habiter les lieux recouvrant toute la façade. Nous rentrions dans la cage, montant de vieux escaliers avec une rampe en fer forgé. Arriver au deuxième et dernier étage, je sortis les clefs de ma poche. Nous rentrions dans mon appartement, des placards muraux remplit de livres et de bibelots, certains inventions de ma famille que j'ai récupéré. Nous arrivions au salon, avec le toit en verrière qui se profilait jusqu’à la chambre à l'étage. Il y avait un escalier en colimaçon au coin de la pièce. Un canapé en face d'une grande bibliothèque qui protégé un écran plat ainsi que le home cinéma. Il y avais quelques meubles qui abritait un vieux tourne disque, quelques outils d'horloger, deux trois petits coucou suisse. Et un de ses fauteuil en rotin où on aime se mettre en boule à l’intérieur j'avais l'impression d'être dans un œuf à l’intérieur : "Aurais tu... une serviette?" Je me suis retourner vers elle un sourire tendre, alors que je passait une main dans mes cheveux. : « Je te rapporte ça... » Je me faufile dans une pièce a coté. Ma salle de bain, une grande baignoire ça sentait le vieux. Et bizarrement pour moi qui était archéologue ça me plaisait énormément. Je saisissais une serviette dans le placard, et en prenant une pour moi… Je refléchissais à un moyen de l'aider, sûrement que je trouverai des vêtement qui pourront lui aller, je reviens dans le salon m'approchant d'elle lui donnant une serviette : « Tiens » je posa la mienne sur ma tête, en lui disant : « Je dois avoir des vêtements qui devraient aller... » Lui disais-je attendant qu'elle me demande alors. Je songeais aller me changer aussi… Je la regardais sous cette lumière artificiel. La lumière qui se reflétait sur sa peau. J'avais envie d'y goutter, elle semblait reluire comme une porcelaine, je me suis approché d'elle glissant la serviette autour de ma nuque. J'ai glissé main sur sa joue un instant pour m'approcher d'elle. Je l'embrassa à nouveau et pour une fois que la pluie ne me dérangerait pas. Doucement j'arretai le baiser, ne quittant pas son regard. Elle était si belle.
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() message posté Jeu 16 Oct 2014 - 22:42 par Invité
Ewan & Gisel
Cherry Wine

Incroyable, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Pas le fait que je sois trempée, non... clairement c'est le cadet de mes soucis, je suis chez lui, c'est cosy, accueillant, plein de sensibilité. Ces murs de livres, ce fouillis organisé, j'adore... Je me sens comme projetée dans le temps et j'aime beaucoup. Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine, je me mordille l'intérieur de la lèvre, et je gigote sur mes petits talons. Je dois ressembler à tout, sauf à une femme attirante... je prie intérieurement pour que mon rimmel n'ait pas coulé. Me rendant compte de la flaque au sol, je lui demandais donc une serviette, et son sourire me fit fondre de plus belle. Il sortit de la pièce pour aller chercher ça, et me laissa seule, j'hésitais un instant à regarder les livres, à visiter en fait chez lui, finalement je restais en place, de peur de faire bien plus de dégâts. Il revint, et mon cœur continua sa samba, il était juste... beau... Attirant, appétissant, et je me sentis assez petite (enfin plus petite que je ne suis) lorsqu'il s'approcha de moi. Impression d'être une gamine, et c'est pas moi ça! Son regard me transperçait de part en part, et j'avais l'impression d'être nue... alors qu'il y a avait une petite marge dans le domaine. Il m'embrassa encore et je frémis de la tête au pied, oubliant la serviette demandée, oubliant jusqu'à ma volonté propre, qui était en fait de ne pas faire de folies de mon corps si vite, sans se connaitre... La raison était en train de plier lâchement. Je lui rendis son baiser, le dévorant presque, accentuant l'acte, lui donnant une saveur sauvage, mordillant sa lèvre. Si bien que mes joues se teintèrent largement de rouge et que tout mon corps, collé au sien, était en train de se liquéfier. Non, Gisel, Non, arrêtes ça, ça va déraper! Et finalement ce fut lui, qui stoppa le baiser, encore une fois... A croire que je suis incapable de le faire moi. On resta là, l'un contre l'autre, l'un en face de l'autre, à se regarder intensément. Je ne savais pas quoi dire à vrai dire, je ne voulais pas que tout se rompe et je savais aussi très bien que si un autre baiser se déposerait sur mes lèvres, je ne pourrais plus répondre de rien. "tu as des vêtements de femme?" Lui demandais-je d'une voix douce. "Vais-je aussi trouver les corps de tes conquêtes dans un recoin de ton appartement...?" Continuais-je, mi figue, mi raisin. Un peu de parano, et le reste d'humour. Je glissais une main vers mon visage pour retirer mes lunettes. "Je suis presque aveugle... N'en profites pas pour me tendre une embuscade..." Ajoutais-je en souriant. Voulant essuyer mes lunettes, je voulais le voir sans parasite d'eau devant les yeux. Je me séparais lentement de lui, cherhant à faire diversion. "Je vais.. m'essuyer un peu, sinon ton parquet sera foutu..." Je me mordis la lèvre en évitant un instant son regard, dans ma tête, mon esprit me projetait des scènes d'une passion folle, où je me retrouverais, allongée contre le sol, avec lui au dessus. Je me raclais la gorge doucement, contournant un canapé. "Je veux bien des vêtements... j'ai peur d'attraper la mort à mon tour." Et dieu sait que j'aimerais attraper le roi de la mort... Bref. Penser à autre chose.
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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 20:14 par Invité
Cherry Wine
 feat. Ewan & Gisel
Elle dansait si bien sur ses petits talons aiguilles Mathias Malzieu
Je pouvais entendre les gouttelettes tombés de mon corps ainsi que de celui de Gisel, qui fit le bruit le plus doux du monde, en comparaison de la pluie sur la verrière. j'avais l'impression de sortir d'une opéra de vivaldi, alors que dehors c'était totalement la chevauché des valkyries. Ayant repris le goût de ses baisers, j'en profite pour decouvrir un peu son corps. Ayant ma main poser de sa nuque glissant à son épaules. J'avais les idées completement enbuée malheureusement j'en fus tout a fait perdu rien qu'à la question qu'elle venait de me poser: "tu as des vêtements de femme?" Sa voix me charma encore plus, elle avait une voix qui ressemblait a celle des oiseaux. Ce son me calma et me détenda au point que j'en avais oublié sa question. Completement subjugé sans doute. C'est alors que je me posa la question à moi même. Je pensais d'un coup a Eira, ma cousine. Elle avait vécu chez moi quelques jours avant de quitter Londres pour l'Afrique. J'essayais de me remémorer si elle avait oublié un ou deux vêtement. Je n'étais pas du genre à garder les vêtements de mes anciennes conquêtes si elle les oubliais... Ce genre de trophée était le genre qui me répugnait. je préférais encore recuperer de vieux objets oublié dans un vieu site de fouille archéologique. je lui repondis me souvenant: "Il me semble que je dois avoir ça... Enfin rien de bien extraordinaire, une chemise et bas de jogging..." Disais-je alors que je me perdais moi même dans mes mots, soudain elle repliqua: "Vais-je aussi trouver les corps de tes conquêtes dans un recoin de ton appartement...?"Je me suis mis a sourire en lui disant d'un ton plutôt mesquin : " Me prendrais tu pour un serial killer? Enfin je te rassure, je n'ai pas de cadavre humain ici... Enfin evite le cajibi a coté de la salle de bain..." La taquinais-je, voir son visage inquiet me faisait rire, alors qu'elle retira ses lunettes. Elle avait des allures de non voyante, cela me faisais sourire encore plus. J'avais l'impression que la lumiere l'aveuglait encore plus. "Je suis presque aveugle... N'en profites pas pour me tendre une embuscade..." Je la voyais reculer, ce qui me brisa litteralement le coeur. Elle me faisait sourire avec ses repliques digne d'un personnage perdu dans la réalité. Je lui avoua: "Si je tente la moindre embuscade, ce serait une embuscade de baiser... Rien d'autre..." Lui disai-je avec toute mon innocence. Alors qu'elle s'éloigna doucement de moi elle ajouta: "Je vais.. m'essuyer un peu, sinon ton parquet sera foutu..." Elle martyrisait sa lèvre, je trouvais ça injuste moi aussi je voulais la martyriser. Je me suis mordus la mienne aussi par gène sans doute, alors que j'étais pret pour monter a l'etage chercher les vêtements. "Je veux bien des vêtements... j'ai peur d'attraper la mort à mon tour." Je me suis mis a sourire, tandis que j'essayais de chasser mes pensées qui divaguait sur elle, moi... Sur le sol ou bien sur mon lit. je dois dire que cela me plaisait rien qu'à l'idée... j'en ai tellement revé de cette première fois avec elle... Elle a nourrit mes fantasmes et mes desirs d'adolescent. Je l'imaginais joué avec mon coeur comme une funeste danseuse. Je lui avoua alors que je tentais de chasser mes démons: "Je vais aller te chercher ça..." Je me suis retourner la laissant seule alors que je m'approcha de l'escalier. Commencant alors a déboutonner ma chemise, essayant alors de le monter sans me casser la gueule de mes gestes de cascadeur raté en enlevant ma chemise en haut de l'escalier. Me retrouvant torse nu a l'étage j'allais au niveau d'un grand placard mural. Mon armoire, malgré mes vêtement je trouva un carton marquer Eira dessus. en le sortant je l'ouvrit trouvant une chemise en flanelle et un pantalon de jogging noir. Je pris aussi de quoi me changer gardant la serviette sur mes épaules. je descend alors, la voyant tentant de secher ce qui a pris l'eau pendant une vingtaine de minutes, sa robe cacha un peu plus de sa chair grâce à la chaleur. Je la rejoins alors lui tendant les vêtements: " Tiens... Tu peux aller te changer dans la salle de bain... je vais aller me changer aussi..." lui disais tenant dans ma main un jeans, un t-shirt et un boxer noir et vert. Je lui offrais la possibilité de se changer en premiere. Je me suis dit que j'en profiterai pour sortir un truc a boire ou a manger... Je commençais a avoir faim... et plus mes idées se detournait sur mes fantasmes sexuelle en sa compagnie plus mon estomac criait famine... Cela me minait au plus haut point.
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