"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici CALIAS ❝ where's the good in goodbye? ❞ 2979874845 CALIAS ❝ where's the good in goodbye? ❞ 1973890357
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CALIAS ❝ where's the good in goodbye? ❞

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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 20:41 par Invité
Tu comptes m'ignorer longtemps Hyland? Si tu pouvais me faire savoir que tout va bien au minimum ! J'appuie sur la touche envoyer de mon portable, sachant parfaitement que mon meilleur ami ne prendra pas la peine de me répondre. Allez savoir pourquoi, tout se passait plus ou moins bien et soudainement, le vide total. Du jour au lendemain, mes messages sont restés sans réponse ce qui a le don de me taper sur le système. S'il m'avait laissé une chance de lui parler, je pourrais comprendre la situation mais pour le coup, je n'ai pas eut une minute avec lui pour lui parler de Romeo. Lyla étant la seule personne au courant - avec Charlie malheureusement - c'est impossible qu'il aie été informé. Ma soeur a beau ne pas l'apprécier, je doute qu'elle aie été garce au point de le mettre au courant dans mon dos... Lui comme Selena d'ailleurs. No way, elle m'a juré de se taire. Toujours est-il qu'il y a bien une raison à son silence? A moins que ça ne soit juste moi et ma sale manie immature de disparaître après l'avoir quitter sur un baiser. Mais il répondait au début. Sans même lui laisser une chance de me répondre - je sais qu'il ne le fera pas - je prends les clés et quitte l'appartement pour aller chez lui. Il habite à dix minutes de la maison, à se demander pourquoi je n'ai pas cherché à y aller plus tôt. Peut-être parce que je redoute notre conversation, avec ce sentiment - presque une certitude - que je pourrai faire une croix sur mon meilleur ami une fois qu'elle aura eut lieu. Peu importe. J'ai assez fui me responsabilités et refuse qu'il l'entente de la bouche de quelqu'un d'autre. C'est là l'unique chance pour moi de sauver notre amitié : l’honnêteté.  Je prends une rapide inspiration et frappe à sa porte, espérant qu'il ne soit pas aux studios. Je n'attends même pas qu'il m'ouvre et tourne la poignée pour constater que, par chance, la porte est ouverte. Erreur de sa part s'il voulait me garder dehors... La porte fermée derrière moi, je ne mets que quelques secondes à capter son regard et me décomposer sur place. Adieu mon plan d'être honnête, il ne semble déjà pas bien content de me voir alors m'entendre lui révéler tout ça... Sauf que je n'ai pas le choix. Que je me suis promis de ne pas passer cette porte dans l'autre sens sans tout lui révéler. « Tu joues au mort? » La question est surtout de savoir s'il agit ainsi avec tout le monde ou juste avec moi. J'affiche une légère moue et plante mon regard dans le sien. « Je m’inquiétais... Tu peux pas m'ignorer du jour au lendemain sans raison après ce qui s'est passé... » Qu'on soit clair, je parle de son overdose et non de nous. Il nous a foutu la peur de notre vie et a promis de se tenir à carreaux - du moins d'essayer. Les bonnes résolutions de donner des nouvelles ont bien duré quelques semaines mais il les a visiblement vite oubliée. J'aimerais éviter de me réveiller en me demandant s'il est toujours vivant ou si je dois défoncer sa porte une nouvelle fois. « C'est pas comme si je pouvais compter sur Selena pour avoir de tes nouvelles. » Je lui adresse un maigre sourire, mains dans les poches. Le fait que sa soeur me maudisse n'a rien de drôle, que la mienne le haïsse non plus, mais c'est ainsi... Et je suis un peu lassé d'essayer de changer les choses. C'est égoïste - surtout quand je suis essentiellement la personne qui a foutu ce bordel - mais je me concentre sur Romeo pour l'instant, ayant enfin quelque chose qui tourne rond dans ma vie. Sans prise de tête.
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 19:45 par Invité
Dans un sifflement de rage, j’arrache plusieurs des pages que j’ai passé la journée à raturer en rouge dans tous les sens et les froisse d’un coup sec, envoyant la boule de papier rebondir dans un coin de la pièce. Je pousse un soupir qui se répercute dans mon appartement silencieux, et me frotte les tempes en tentant vainement de me calmer. Je suis incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, et relire cinq fois les mêmes lignes, les mêmes phrases, les mêmes mots sans parvenir à en comprendre le sens me donne sérieusement envie de me frapper la tête contre un mur. Je reprends mon stylo et commence à taper nerveusement sur mon dossier papier, mon pied suivant la cadence sous le bureau. Je finis par me laisser aller contre le dossier de ma chaise, fixant le plafond. J’ai l’impression d’être dyslexique, tellement j’ai du mal à me concentrer sur ces foutus dossiers. Et ça ne date pas que d’aujourd’hui, mais plutôt depuis plusieurs jours. Autant dire que quand on doit se carrer des contrats à relire et annoter pour une présentation, c’est loin d’être le must. D’un geste brusque, je prends mon téléphone et le déverrouille, avant de le laisser retomber à la même place. Super. Je suis en retard sur mon retard. Si j’étais au lycée, j’aurais déjà été collé. J’ignore si c’est mon nom qui oblige mon supérieur à ne pas m’envoyer bouler plus que ça ou simplement parce que le label est désert dès que le cheptel de direction est en vadrouille. Mais ma conscience professionnelle me culpabilise. Déjà que c’est à peu-près la seule chose qui fonctionne sur le long terme dans ma vie, autant en prendre soin. Mon téléphone vibre et je le regarde du coin de l’œil un moment avant de le prendre dans un soupir. Sans surprise, je jette un œil à l’appelant puis repose mon téléphone. Je reste un moment à contempler mon téléphone posé à côté de moi puis reprends mon stylo et recommence à griffonner nerveusement dans la marge d’une page. Quatre boules de papiers et une crise de nerfs plus tard, je sursaute en croisant le regard d’Elias. J’ouvre la bouche et la referme. C’est un coup bas. Foutue porte, la prochaine fois je penserais à la fermer. « Tu joues au mort? » Intelligent et spirituel. Je suis partagé entre ne rien dire et le laisser faire la conversation tout seul ou lui dire clairement qu’il n’est pas le bienvenu. J’ai le secret espoir qu’il se vexera vite et partira, la patience n’est pas du tout, du tout mon fort en ce moment et il le sait. « Je m’inquiétais... Tu peux pas m'ignorer du jour au lendemain sans raison après ce qui s'est passé... « Je cille malgré moi. Tu peux pas m'ignorer du jour au lendemain sans raison après ce qui s'est passé... Sans raison. Sans raison. Il se fiche de qui, bordel ? Il veut que je lui fasse une liste ? Imprimée en trois exemplaires avec un code couleurs ? Mais je sais que quoi je dise, j’aurais le mauvais rôle. Evidemment. Elias Ioannis-Hanwell trouve toujours le moyen de me faire passer pour le fautif. Ben voyons. C’est tellement plus simple. « J’étais occupé ». Après tout ce qu’il s’est passé, précisément, il peut toujours attendre que je lui fasse un rapport complet tous les jours sur le désastre qu’est ma vie en ce moment. « C'est pas comme si je pouvais compter sur Selena pour avoir de tes nouvelles. » Encore un nouveau sujet à l’ordre de la réunion du jour ? Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé entre eux mais ça me hérisse. Elias est un sujet tabou en ce moment. Depuis la reprise des cours je n’ai pas vu souvent Lena, hormis quelques coups de téléphones et des visio. Autant dire que je n’avais pas franchement envie de mettre le sujet Hanwell sur le tapis. « Laisse-la en dehors de tout ça, elle en a déjà trop vu sur mon compte, ça suffit pour un moment ». Et encore. Heureusement qu’elle ne sait pas tout sur moi en ce moment, je songe avec amertume, sinon elle ferait une crise de nerfs. Je serre les mâchoires et finis par me lever de ma chaise. « Je vais bien, je suis en vie. Tu es satisfait ? ». Je ne lui ai jamais demandé de me materner, encore moins qu’il prenne ça à cœur de cette façon. Je pourrais trouver ça gentil, confortable, agréable, si je n’avais pas l’impression constante en ce moment de passer pour le con de l’histoire.
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 13:00 par Invité
J'ai pris sur moi pour venir ici aujourd'hui. Il ne faut pas être devin pour savoir qu'il n'a aucune envie de me voir ou me parler. Si tel était le cas, il aurait pris soin de répondre à mes messages et ne serait pas si ébahi de m'avoir sous ses yeux. Sauf que j'ai des choses importantes à lui dire et même si l'idée de lui faire du mal me déchire le cœur, je ne peux pas reculer. Je ne peux pas me permettre de prendre un nouveau risque, qu'il l’apprenne par quelqu'un d'autre... Notre amitié n'y survivrait pas. Non pas que j'espère le voir l'accepter avec le sourire parce que ça vient de moi... mais soit. « J’étais occupé » Trop occupé pour tapoter 4 mots sur son téléphone? Grosse blague. Je lève les yeux au ciel et me retient de faire la moindre remarque car le ton qu'il emploi me fait perdre pieds. J'ai l'impression de n'être rien à ses yeux, et ça fait mal. Plus mal que je ne le voudrais. « Laisse-la en dehors de tout ça, elle en a déjà trop vu sur mon compte, ça suffit pour un moment » Il parle de quoi là? Ce n'est pas comme si j'avais eut l'intention de parler à Selena d'autre chose que de son état de santé... Il me prend pour qui? Oui j'en ai eut envie. Il n'a pas vu ses larmes, il n'a pas eut droit à ses menaces pour obtenir la vérité... Et clairement, vider mon sac était ce qui était de plus simple à faire. Pour soulager ma conscience et enfin donner des réponses à mini-Hyland. Sauf que ça revenait à le mettre dans une situation délicate, et de m'y plonger par la même occasion que ce soit par rapport à Thalia ou Selena. J'ai beau prôner l’honnêteté, je ne suis pas complètement débile. « Je vais bien, je suis en vie. Tu es satisfait ? » J'ouvre la bouche et la referme sans un mot en plantant mon regard dans le sien. La culpabilité m'envahit mais me rappelle aussi qu'il ne sait rien, absolument rien. Qu'il n'a pas encore de raison de se montrer aussi froid avec moi - et comme un con, je vais lui donner de quoi l'être pour du bon. « Non je ne suis pas " satisfait ". » Je mime les guillemets et soupire longuement. On s'est enfoncé dans une situation de laquelle je ne suis pas certain qu'on sortira un jour, mais de manière utopique, j'ai encore espoir de ne pas avoir perdu mon meilleur ami. C'est beau la naïveté. « Je peux savoir ce que je t'ai fait exactement pour que du jour au lendemain tu m'ignores? » Tant qu'à faire, autant que je sache au moins ce dont je suis supposé me défendre. Mon côté impulsif me pousse à tout lui dire pour Romeo sans prendre de gants histoire qu'il aie de quoi s'acharner, mais je m'abstiens. Je ne suis pas là pour le perdre, bien au contraire. « On a foiré de A à Z mais c'est pas une raison... » Pas une raison pour s'ignorer. Avec le temps, on arrivera à passer outre... J'espère. Je me tais et l'observe alors que mon cœur se serre. On a foiré, on s'est fait du mal inutilement en cherchant ces baisers tous les deux en sachant parfaitement qu'il n'y aurait aucune suite, parce que c'est complètement impossible entre nous. Ça aurait blessé beaucoup trop de monde et il le sait aussi bien que moi. Il ne pouvait pas s'attendre à ce que je change d'avis... à ce que j'accepte de détruire ma sœur - et possiblement la sienne - pour nous, alors pourquoi ce cinéma? J'essaye de ne pas penser à l'ultimatum que je lui ai posé avant son accident mais il me revient en tête encore et encore. Amis ou rien. Rien. Je me suis peut-être fait des films en pensant qu'on essayait à nouveau d'être amis à sa sortie d’hôpital, mais on semblait bien partis... Avant de se sauter dessus. Certes.
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() message posté Ven 3 Oct 2014 - 13:24 par Invité
« Je peux savoir ce que je t'ai fait exactement pour que du jour au lendemain tu m'ignores? » J’émets un reniflement méprisant. C’est vraiment nécessaire d’en passer par là ? C’est vraiment nécessaire que je lui dise que j’en ai marre d’être pris pour un con ? « La question c’est plutôt de savoir ce que t’as pas fait. Ou dis, plus exactement ». Je le fixe droit dans les yeux, bras croisés. Toutes ces histoires me font mal, beaucoup plus que ce que j’aurais pensé. Ce n’est pas tant le fait d’avoir été le dernier à l’avoir appris — encore que ça motive pas mal ma haine vis-à-vis de tout ça — mais c’est surtout que ce n’est même pas venu d’Elias. C’est pourtant bien lui qui a supplié pour qu’on reste amis, non ? Soit disant pour m’aider. Quelle vaste blague ! Toute l’ironie de la situation me revient en pleine face. Je n’ai jamais pleinement cru qu’un « nous » était possible avec Elias. Premièrement parce que je pensais qu’il était plus attaché que ça à son apparente orientation sexuelle, et deuxièmement parce que la mienne faisait débat dans ma propre caboche. Mais il n’empêche qu’il m’a laissé une sorte d’espoir stupide et pathétique, et rien que pour ça je lui en veux. « Si tu voulais simplement pas de moi, il fallait le dire et j’aurais arrêté les frais plus tôt ». Merde alors. Je ne l’ai jamais poussé à quoi que ce soit, j’ai jamais exigé de lui qu’il devienne mon mec et qu’on se case ensemble ad vitam aeternam. La seule chose que j’ai demandé, c’était une réponse claire et précise. La seule chose que j’ai demandé c’est cette foutue réponse qui m’aurait permis de faire une croix définitivement sur lui. Alors oui, peut-être, peut-être qu’à ce moment-là il y avait encore un truc à sauver dans notre amitié. Mais maintenant, après toutes ces déclarations foireuses qu’on a pu se faire, laissez-moi rire. Y’a plus rien à sauver entre nous, c’est foutu pour toujours. J’ignore si c’est la fatigue, l’amertume ou quoi que ce soit d’autre qui me fait penser comme ça et me met de cette humeur, mais les choses me paraissent soudain aussi noires que limpides. Ca fait même longtemps qu’elles n’ont pas été aussi claires, et quelque part ça me soulage. Oui, Elias est peut-être mon bouc-émissaire. Mais il a quand même une grande part de responsabilité dans mon état de nerfs actuel, alors j’imagine que ça compense. Je serre les mâchoires en le fixant. « On a foiré de A à Z mais c'est pas une raison... »  Je laisse échapper un rire sarcastique. « Une raison pour quoi ? Pour vouloir reprendre une vie normale sans toujours me dire que je suis scotché là, à attendre qu’une réponse vienne ? Qu’une foutue réponse claire et précise vienne ? ». C’est ça notre problème au fond. La franchise absolue n’existe pas. On a essayé de faire comme si elle existait, comme si on pouvait parler de nos sentiments respectifs et mutuels l’un avec l’autre sans rien omettre. Mais est-ce que j’ai dit seulement un quart de ce que je pensais au moment où on en a discuté ? Non. Bien sûr que non. Et je mettrais ma main à couper que lui non plus. Alors au fond, il serait peut-être temps de mettre les points sur les i. « Tu peux faire ce que tu veux, ça m’est égal du moment que t’arrêtes de me prendre pour un con. Tu me dois rien, mais moi non plus. On est pas un couple et aux dernières nouvelles, on n’est plus amis. J’ai même réussi à survivre sans toi, t’as vu un peu ? » Les bras croisés, je m’adosse au mur. Je me moque d’être blessant. Si Elias ne m’avait pas embrassé le jour où tout a commencé, on n’en serait pas là aujourd’hui. Certes c’est moi qui ait mis les pieds dans le plat. Mais quand je suis sorti de chez lui ce jour-là, il y avait 1 partout. J’avais enfoncé une porte ouverte mais il avait fait le pas en avant au sens physique. 50/50, les torts sont partagés. Je voudrais aussi qu’il comprenne une fois pour toutes que je n’ai pas besoin de lui pour (sur)vivre. Je l’ai remercié pour avoir probablement sauvé ma peau, et même si ce genre de gratitude ne se canalise pas complètement en un simple « merci », je lui serais reconnaissant pendant un moment. Mais je n’ai jamais demandé la surveillance rapprochée. Je n’ai jamais exigé de lui qu’il se fasse un devoir de veiller que je ne dérape pas encore. « Amis ou rien. Tu t’en souviens ? Amis ou rien. Les amis ne s’embrassent pas et essayent d’être le plus francs possibles, entre eux. Et si je veux être franc avec toi, c’est à cause de toi que des fois je me lève le matin en ayant envie de replonger ».  
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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 14:16 par Invité
« La question c’est plutôt de savoir ce que t’as pas fait. Ou dis, plus exactement » Peut-être que s'il me laisserait parler, j'aurais des choses à dire. Mais peu importe, le fait est qu'en dehors de Romeo, je ne lui ai rien caché et qu'il n'est pas au courant, je ne sais donc pas ou il veut en venir. Son ton est tranchant et je ne lâche pas son regard, ayant l'impression que je pourrais le fusiller sur place si j'avais une arme à la place de ma rétine. « Si tu voulais simplement pas de moi, il fallait le dire et j’aurais arrêté les frais plus tôt » J'ouvre la bouche pour riposter mais fini par la refermer sans un mot, conscient qu'il n'en a pas fini avec moi. Et je veux entendre ce qu'il à dire parce qu'il se fou de moi. Il fallait le dire? Amis ou rien ça ressemble à quoi pour lui? Combien de fois ais-je répéter que c'était impossible, ne fus-ce que pour Thalia et Selena? Il savait autant que moi que ces baisers ne mèneraient à rien, que peu importe ce qu'on voulait ou ressentait ça n'arriverait pas. Il le savait. Et s'il a eut espoir que tout cela change pour un baiser... Je n'y sois pour rien. J'ai toujours affirmé que ça n'arriverait pas et qu'il mentionne une nouvelle fois qu'il attendait une réponse claire m'énerve. J'ai peut-être laissé certaines portes ouvertes, notre relation n'a rien de normal mais toujours est-il que je n'ai jamais laissé sous entendre que ça nous mènerait quelque part. « Tu peux faire ce que tu veux, ça m’est égal du moment que t’arrêtes de me prendre pour un con. Tu me dois rien, mais moi non plus. On est pas un couple et aux dernières nouvelles, on n’est plus amis. J’ai même réussi à survivre sans toi, t’as vu un peu ? » J'agite la tête, complètement dépassé. Aux dernières nouvelles, on était amis. Aux dernières nouvelles, on allait essayé et il ne s'est rien passé entre - puisqu'on ne s'est pas vus - qui justifie qu'il change d'avis aussi soudainement. « Amis ou rien. Tu t’en souviens ? Amis ou rien. Les amis ne s’embrassent pas et essayent d’être le plus francs possibles, entre eux. Et si je veux être franc avec toi, c’est à cause de toi que des fois je me lève le matin en ayant envie de replonger » Je me sens perdre pieds, complètement, et le fusille du regard. Il exagère. J'ai l'impression de me prendre un coup de poignard mais j'ai trop souvent laissé mes émotions prendre le dessus en étant avec lui. Il est peut-être temps de mettre mes années d'entrainement pour gérer mes émotions en pratique... « T'exagères... Tu parles de quelques baisers, pas de quinze ans de mariage... » Je ne dis pas que ça n'avait aucune importance, je sais tout comme lui que ça en avait. Mais de là à insinuer qu'il est si mal à cause de moi... Il y a une marge. Je m'humecte les lèvres et réfléchi à mes mots avant de laisser tomber. Il ne se gêne pas pour vider son sac quitte à me blesser en cours de route, pourquoi devrais-je me tracasser de ça? Pour le protéger? Non, puisque je lui donne envie de replonger. « Aux dernières nouvelles, on l'était ! On ne s'est pas vu pendant deux semaines alors tu m’expliques à quel moment ça a changé? Tu t'es réveillé un matin et tu t'es dis que c'était fini ? T'aurais pu m'envoyer un sms pour m'épargner le déplacement ! » Pour info, c'est rien, merci, au revoir. Soyons honnête, je serais tout de même devant lui à l'heure actuelle mais j'aurais pu me préparer à cette conversation. « Soudainement tout est de ma faute mais c'est toi qui m'a embrassé la dernière fois! Je n'dis pas que je ne t'ai pas incité à le faire, j'ai même tout fait pour que ça arrive... Mais je t'ai laissé le choix de garder tes distances et tu as choisis de ne pas le faire. Je t'ai pas mis un couteau sous la gorge Caleb. Et tu l'as fait en sachant parfaitement que ça ne changeait rien ! Je t'ai assez répété que je ne ferai pas de mal à Thalia ou Selena, alors ne me parle pas de réponse claire, tu as toujours su la réponse ! » Et je savais depuis le début que ça allait détruire notre amitié... Et je n'ai rien fait pour arrêté ce tourbillon dans lequel on s'est lancé. « Je suis désolé si t'as cru que ça allait changer quelque chose. J'aurais du prendre mes distances parce que je n'ai jamais voulu te faire de mal... Mais c'est fait et je ne peux pas revenir sur ce qui c'est passé... » Le pire est que je suis désolé pour notre amitié mais je ne suis pas certain que si on m'en donnait l'occasion, je reviendrais sur tout ça. « Je ne t'ai pas pris pour un con... J'ai fait des erreurs mais à aucun moment je ne t'ai menti ou promis quoi que ce soit. » Je ne lui ai rien promis, rien du tout. Malgré l'énervement, j'ai fini par baisser d'un ton, au point de finir sur une voix d'excuse que je maudis.
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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 21:14 par Invité
« Aux dernières nouvelles, on l'était ! On ne s'est pas vu pendant deux semaines alors tu m’expliques à quel moment ça a changé? Tu t'es réveillé un matin et tu t'es dis que c'était fini ? T'aurais pu m'envoyer un sms pour m'épargner le déplacement !» On ne doit pas avoir les mêmes nouvelles, visiblement. Ou alors on ne doit simplement pas penser ou interpréter les choses de la même manière, ce qui semble définitivement le plus probable. A quel moment ça a changé ? Quand j’ai appris que tu roulais des pelles à un autre mec. Ou quand j’ai compris que t’avais couché avec cet autre mec. Les deux se valent au final, non ? Ironie. Je n’ai même pas le temps de répondre qu’il embraye déjà sur la suite. Ne vous avisez jamais de mettre les points sur les i à monsieur Hanwell, vous ne pourrez plus en placer une pendant des heures. « Soudainement tout est de ma faute mais c'est toi qui m'a embrassé la dernière fois! Je n'dis pas que je ne t'ai pas incité à le faire, j'ai même tout fait pour que ça arrive... Mais je t'ai laissé le choix de garder tes distances et tu as choisis de ne pas le faire. Je t'ai pas mis un couteau sous la gorge Caleb. Et tu l'as fait en sachant parfaitement que ça ne changeait rien ! Je t'ai assez répété que je ne ferai pas de mal à Thalia ou Selena, alors ne me parle pas de réponse claire, tu as toujours su la réponse !» Qu’il ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit. Certes je l’ai pensé. Mais je ne l’ai pas dit. Comment lui faire comprendre qu’avoir attendu que je l’embrasse sans rien faire est pire que le fait que je l’ai embrassé ? C’est à ni rien comprendre, et je me demande pourquoi à ce stade on parle encore de tout ça. Parce que manifestement, on est arrivé à un point de non-retour. Trop de choses de faites, trop de choses de dites, trop de choses d’omises. « Ca ne changeait rien pour toi mais ça changeait tout pour moi ! Tu crois sincèrement que j’aurais voulu faire du mal à ta sœur ou à la mienne ? J’ai jamais demandé à ce que tout devienne aussi merdique, entre nous ou entre vous. J’ai fait du mieux que j’ai pu pour limiter la casse avec elles. Et malgré tout ce que tu penses de moi actuellement j’ai pas cherché à l’approcher de nouveau mais visiblement, ça fait partie des choses que tu me reprocheras pour l’éternité ». « Je ne t'ai pas pris pour un con... J'ai fait des erreurs mais à aucun moment je ne t'ai menti ou promis quoi que ce soit. » « Ce n’est pas une histoire de promesse, bordel ! Tu crois quoi, que je suis un gamin qui accepte de se tenir bien sage en échange d’un jouet ?» Je n’ai jamais choisi d’être attiré par lui. Je n’ai jamais choisi d’être attiré par un mec, tout court. J’aurais très bien pu rester sur les certitudes que j’avais depuis Shaya, ça m’aurait très bien convenu. « T’aurais simplement pu me dire que tu voyais quelqu’un, et je t’aurais pas embrassé. Alors si, désolé, mais tu m’as pris pour un con. T’as peut-être rien dit ou rien promis mais tu m’as laissé un putain d’espoir quand tu m’as rendu mon baiser, alors que tu envisageais déjà quelque chose avec quelqu’un d’autre. Félicitations si t’as réussi à mettre au clair ta situation avec l’autre mec. Vraiment, bravo. Peut-être qu’avec lui t’arrivera à envisager le futur comme une gentille famille. Mais en attendant ne cherche pas à te donner le beau rôle en disant que c’est moi qui aie tout fait foirer, parce que Casey et instagram ont été plus sincères que toi, sur ce coup » Formuler à voix haute sa relation avec un autre me donne la nausée. Ce n’est pas simplement de la jalousie. Certes ça me fait mal parce que j’éprouve quelque chose pour lui, sans bien savoir jusqu’où ça va. Mais je pensais au moins qu’il aurait été sincère. Je pensais au moins qu’il m’aurait dit « stop », avant de s’en envoyer un autre, plutôt que de me laisser l’embrasser en sachant qu’il jouait double-jeu. J’aurais pas forcément apprécié d’être relégué loin derrière pour un autre mais au moins j’aurais pu encaisser tranquillement dans mon coin sans forcément faire d’esclandre. Naïveté. Je détourne les yeux et fixe le sol un moment. Tout se chamboule dans ma tête. Et on ne peut pas dire que les derniers évènements m’aient aidé d’une quelconque façon. Sans compter l’histoire avec Casey, qui a définitivement achevé de me perdre. Je suis en colère contre lui mais je n’ai même pas envie d’argumenter encore et encore. C’est fini entre lui et moi — amicalement parlant. Je vais sans doute regretter sa présence qui m’a réellement été indispensable pendant un sacré moment ; mais je crois que pour le coup, il n’y a vraiment, vraiment plus rien à sauver. La rage qui battait à mes tempes s’est muée en une glaçante amertume. Je détaille Elias, ses yeux sombres, son visage, presque pensivement. Est-ce que j’aurais été capable de devenir gay pour lui ? Sans doute. C’est même fort probable. Mais est-ce que je deviendrais gay pour quelqu’un d’autre ? Pas sûr. Alors c’est quoi ? De la bisexualité ? De l’hétérosexualité accommodante ? Mystère. Je suis fatigué de me poser quinze millions de questions et de n’avoir jamais aucune réponse précise. C’est épuisant et c’est désespérant. Peut-être que si Elias n’est pas là pour me rappeler mes doutes, ils finiront pas disparaître. Si seulement. « J’ai couché avec Casey. Je te dois rien et je doute que t’en ai quelque chose à faire. Mais je laisse pas ce genre d’info filtrer par insta, en ce qui me concerne ». Ma voix est froide et coupante, et je la reconnais à peine quand les mots sortent de ma bouche. Je n’ai même pas bluffé. Je pense sincèrement qu’il n’en n’a pas grand-chose à faire. Auquel cas la discussion risque fort de prendre fin rapidement. Mais il y a également une infime probabilité pour que ça lui fasse quelque chose — de la jalousie, du mépris, de la rancune, whatever. Et je me mentirais si je disais que ce n’était pas ce que j’attendais.
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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 23:03 par Invité
« Arrête de te justifier, je n'te le reproche pas ! Tu sais juste autant que moi que jamais j'aurais fait quoi que ce soit en partie à cause de ça. » Je lui ai reproché, encore et encore, mais ce n'est pas le sujet de la conversation actuellement. Qu'il le veuille ou non, ce qui s'est passé avec Thalia est une barrière entre nous qui ne disparaîtra jamais. Il pourrait être l'homme de ma vie - et ce n'est pas le cas - que ça ne changerait rien entre nous, parce que ma sœur passe avant moi. Avant nous. « T’aurais simplement pu me dire que tu voyais quelqu’un, et je t’aurais pas embrassé. Alors si, désolé, mais tu m’as pris pour un con. T’as peut-être rien dit ou rien promis mais tu m’as laissé un putain d’espoir quand tu m’as rendu mon baiser, alors que tu envisageais déjà quelque chose avec quelqu’un d’autre. Félicitations si t’as réussi à mettre au clair ta situation avec l’autre mec. Vraiment, bravo. Peut-être qu’avec lui t’arrivera à envisager le futur comme une gentille famille. Mais en attendant ne cherche pas à te donner le beau rôle en disant que c’est moi qui aie tout fait foirer, parce que Casey et instagram ont été plus sincères que toi, sur ce coup » Enfoiré de Casey. Ce mec ruine tout ce qui m'entoure sans exception. Alors oui je suis le fautif, mais j'étais là pour être honnête, ce qui était ma seule chance de sauver notre amitié, et même ça il a réussi à me l'enlever. Je baisse les yeux un instant et m'appuie contre le porte d'entrée en me pinçant les lèvres. J'aimerais pouvoir me défendre sur ce point et l'attaquer - j'apprécie moyennement sa moquerie sur la gentille famille - mais j'essaye de me mettre à sa place. Je suis depuis 5 minutes sous ses yeux complètement ignorant alors qu'il savait. « Peut-être que je pourrais être sincère si tu me laissais une chance de l'être! A ton avis pourquoi je suis venu? » Je relève les yeux vers lui et le détourne bien vite. Je savais en venant à quoi j'allais faire face, je ne pensais juste pas que le sujet viendrait ainsi sur le tapis. Qu'il m'attaquerait sur Romeo avant même que j'ai pu lui dire un mot à son sujet. « Casey ne sait pas de quoi il parle. Ça fait trois jours... J'étais pas avec lui quand on s'est vu la dernière fois et contrairement à ce que tu crois, je ne pensais pas que je le serais un jour. » Mais y'avait eut ces foutus baisers... Et même si je pensais qu'ils ne mèneraient à rien, je savais qu'ils comptaient. Toujours est-il que j'étais perturbé mais parfaitement libre et que jamais je n'aurais été vers Caleb si j'étais déjà engagé dans quoi que ce soit avec Romeo. « J'aurai du t'en parler mais tu m'ignorais et ça s'est fait tellement vite... Je suis venu pour t'en parler avant que quelqu'un le fasse pour moi. Je pensais pas qu'il allait poster cette photo... Et encore moins que Casey l'ouvre alors qu'il ne sait rien. » Car il avait vu quoi? Un baiser qu'il nous avait lui même lancer en défi. Il avait parlé pour foutre le bordel, du Casey tout craché... et il avait bien réussi son coup. Peu importe, je le maudissais mais c'était une manière détournée de reporter ma haine sur quelqu'un d'autre que sur moi même. « J'ai pas voulu jouer avec toi ou te cacher quoi que ce soit. » J'ai juste été pris de cours par le temps. Casey et instagram. Foutus réseaux sociaux, que quelqu'un me rappelle pourquoi je me suis inscrit là dessus? « J’ai couché avec Casey. Je te dois rien et je doute que t’en ai quelque chose à faire. Mais je laisse pas ce genre d’info filtrer par insta, en ce qui me concerne » Je plante mon regard dans le sien en attendant une faille. Un sourire narquois qui prouve qu'il se moque de moi, mais rien. Mes palpitations s’accélèrent et je sens mon sang taper dans tempes violemment. Ça me touche plus que je ne le voudrais, je n'arrive juste pas à savoir dans quel sens. J'ai des envies de meurtres sur Casey, maître de la manipulation. C'est tellement facile de lui parler de Romeo et d'avoir les bras grands ouverts pour le consoler... et comme un con, il a foncé, tête la première. J'ai de la peine pour lui, sincèrement.   Et j'en ai pour nous, pour l'amitié qu'on avait y'a pas trois mois et dont il ne reste rien. « Non, Instagram c'est pas assez bien pour toi, tu préfères faire directement dans la sextape sur toute la toile. » Mon ton est tranchant mais je ne le regarde pas. Savoir que Casey a pu le toucher et se foutre de lui - qu'on ne me dise pas qu'il fait dans les sentiments - me répugne purement et simplement. « T'es là à tout me reprocher, à jouer au mec trahi, mais t'étais dans les bras d'un autre bien avant moi. » Tout ça pour deux mots qu'un pauvre con - rectification, que l'ex de Romeo - avait pu lui balancer. Il ne fallait pas grand chose pour le faire céder, pour un mec qui ne savait pas plus que moi ou il en était y'a pas deux semaines... je ne l'imaginais pas faire dans les coups d'un soir avec l'un d'eux. J'essaye de ne pas y penser, me retient de lui donner le fond de ma pensée parce que comme il l'a précisé : il ne me doit rien. Tout comme je ne lui dois rien.  
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Anonymous
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 13:44 par Invité
« J'aurai du t'en parler mais tu m'ignorais et ça s'est fait tellement vite... Je suis venu pour t'en parler avant que quelqu'un le fasse pour moi. Je pensais pas qu'il allait poster cette photo... Et encore moins que Casey l'ouvre alors qu'il ne sait rien. » « Même si je t’ignorais, si t’avais vraiment voulu m’en parler, t’aurais trouvé un moyen, la preuve t’es là aujourd’hui ! » Pour mon plus grand plaisir évidemment. « Non, Instagram c'est pas assez bien pour toi, tu préfères faire directement dans la sextape sur toute la toile. » J’ai un sourire froid. C’est tellement facile. Alors qu’il sait pertinemment à quel point je me suis senti mal quand elle est sortie. « T’es vraiment con quand tu t’y mets » Qu’il ressorte ça au moment où tout part en vrille c’est vraiment immonde de sa part. Il parle du fait que ce n’était pas quinze ans de mariage, mais c’est lui qui utilise ce genre de choses comme si on était en plein divorce. « T'es là à tout me reprocher, à jouer au mec trahi, mais t'étais dans les bras d'un autre bien avant moi. » Ma gorge se serre et j’ai du mal à déglutir. Jamais j’aurais du laisser les choses aller aussi loin avec Casey. Mais sur le moment c’était complètement différent. Et pour ma défense — si ça peut en être une — j’étais tellement bourré que n’importe quoi d’autre aurait pu arriver cette nuit-là. J’essaye de me dire que ce n’est pas si pire que ça, mais ça me gêne quand même. Je voulais savoir si c’était juste Elias ou n’importe quel mec. Je voulais savoir si c’était vraiment un changement de bord définitif ou juste des sentiments passagers. Mais on ne peut pas dire que ça m’ait aidé des masses, puisque manifestement, rien que d’y penser j’ai envie de vomir. « Wah. C’est dingue, t’es devenu un pro pour retourner la situation en ta faveur. Je t’admirerai presque, vraiment ! ». Et maintenant qu’il se casse de chez moi. Qu’il se tire et on pourra définitivement arrêter de faire comme si y’avait encore un truc à sauver quelque part. Sans blague, s’il ne se tire pas maintenant, c’est moi qui vais le faire, je le sens bien. Combien de temps avant qu’il ne remette Thalia sur le tapis ? Cinq minutes ? Allez, deux à tout casser. « Il est où le problème ? Il n’y a rien entre nous, pas vrai ? ». Il n’a pas besoin de savoir que je regrette cette fameuse nuit. Au contraire, plus ça l’emmerde, et mieux c’est. Mon Dieu, il faut que j’arrête de traîner avec Casey, il déteint sur moi, je songe en grimaçant intérieurement. Je lève les mains en signe de reddition. « Okay. Okay, c’est ma faute, je suis coupable. C’est tout ce que tu voulais entendre ou tu veux encore que je m’aplatisse davantage ? Tu veux peut-être une déclaration écrite pendant qu’on y est ? Mais regarde-nous bordel ! T’y crois vraiment quand tu dis qu’on peut encore être amis ? » Je ne comprends tout simplement pas comment il peut encore y croire. Ca me dépasse. Il y a eut un putain de truc à un moment, il peut dire le contraire si ça l’aide à mieux dormir, mais j’étais pas tout seul sur ce coup. Il y a eu un truc, sinon pourquoi il n’aurait pas juste dit non quand je lui ai clairement demandé s’il y avait bien quelque chose des deux côtés ? Il est peut-être passé à autre chose, mais j’étais pas tout seul dans cette histoire. Comment on peut redevenir amis s’il n’est même pas sincère ? « C’est mort pour tout ça, c’est mort pour cette amitié, c’est mort pour tout le reste. Alors oui j’ai fait le mort, comme tu dis, parce que chaque fois qu’on se voit ça vire à l’engueulade dans le meilleur des cas. J’ai pas envie de passer ma vie à m’engueuler avec toi pour tout un tas de choses qu’on ne changera pas, simplement parce qu’on ne le peut pas ou qu’on en a pas envie. ». Plus on va parler et plus on va s’engueuler. A croire qu’on ne sait faire que ça maintenant. Alors autant limiter la casse. « C’est pas nécessaire que je te montre la sortie je crois, tu la connais »
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Anonymous
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 21:07 par Invité
« Même si je t’ignorais, si t’avais vraiment voulu m’en parler, t’aurais trouvé un moyen, la preuve t’es là aujourd’hui ! » « Ça fait 3 Jours ! » Je me répète et insiste sur ce point, ça ne fait que trois petits jours... Je sais parfaitement que dans le sens opposé j'aurais aimé le savoir directement mais je ne lui ai pas caché six mois de relation et je suis là. Pour lui en parler. C'est pas le genre de choses que je pouvais lui annoncer au téléphone, ni ce que j'avais envie de venir crier après 2 heures avec Romeo. Je m'en veux un peu d'avoir parlé de la sextape mais je ne lui demande pas pardon : je le fais bien assez, pour des choses beaucoup plus importante. Il ne parle de Casey que pour me blesser, j'ai eut envie d'en faire de même, en sachant parfaitement que c'était déjà fait. C'est bas et mesquin. « Wah. C’est dingue, t’es devenu un pro pour retourner la situation en ta faveur. Je t’admirerai presque, vraiment ! » Je plonge mon visage dans mes mains et m'ordonne d'inspirer et expirer profondément pour ne pas que mes paroles dépassent une nouvelle fois ma pensée. Je ne fais que traduire ce qu'il me dit, qu'il le veuille ou non ! « Il est où le problème ? Il n’y a rien entre nous, pas vrai ? » « J'ai dit que tu jouais à la victime, j'ai jamais dit que ça, ça me posait problème. Tu t'envoies en l'air avec qui tu veux, j'en ai rien à faire. » Je ne l'ai pas dit, mais le dégoût est sans doute imprimé sur mon visage. Toujours est-il que je ne lui reproche pas que ce soit arrivé, mais qu'il me culpabilise alors qu'il était avec quelqu'un avant moi... C'est une blague. Son côté arrogant a toujours passer pour la victime qui doit s'écraser commence sérieusement à me gonfler et je le crois quand il dit qu'il n'y a plus rien à sauver. Pire, il m'énerve tellement que sur le coup, je n'en ai pas la moindre envie : passer cette porte et ne plus jamais voir sa tête me convient. Parfaitement. J'aurai changé d'avis à l'instant ou je fermerai sa porte mais peu importe. « Pitié arrête ton cinéma du mec qui doit s'écraser ! Je t'ai pas demandé d'excuses ni d'explications ! J'ai foiré et je le sais ! J'essaye de te parler et de te demander pardon depuis quinze minutes mais t'entends que ce que tu veux entendre. » Je lève le ton malgré moi et serre le poing en me retenant de l'écraser dans quoi que ce soit. Tu n'es pas chez toi, zen. « Je suis désolé, ok? J'vais pas t'implorer de me pardonner, tu le feras si t'en as un jour envie... Mais j'ai jamais voulu te blesser ou qu'on en arrive là, j'ai pas réfléchi aux conséquences et je suis désolé de pas l'avoir fait ! » Mais si je l'avais fait à chaque instant, ses baisers entre nous n'auraient jamais eut lieu... et malgré la merde dans laquelle ça nous met à présent, je ne suis pas certain de les regretter. « Je tiens à toi. J'ai peut-être foiré totalement, mais j'ai toujours été sincère dans tout ce que j'ai pu te dire... Et j'aurais aimé avoir une chance de l'être aujourd'hui. » Sans que Casey ne l'ouvre avant moi, sans qu'il ne m'attaque sans que je ne sache pourquoi. « Rassure-toi, je sors de ta vie. » Définitivement. Jusqu'à ce qu'il choisisse que je mérite d'en faire partie à nouveau du moins. Je marche à reculons vers la porte qu'il m'a désigné et dans laquelle il va finir par m'empoigner si je ne la prends pas de moi-même. Le regarder et me dire que j'ai ruiné tout ce qu'il y avait entre nous me tue mais je ne peux malheureusement rien faire de plus. L'implorer n'effacera pas  sa rancœur et ma connerie. Je m’arrête, main sur la poignée et l'observe une dernière fois. « C'était lui y'a trois ans... » Je lui ai parlé de ce gars y'a trois ans... Il savait, même s'il ignorait que j'étais toujours en contact avec lui. J'ai l'impression de le torturer à chaque détail, mais j'aimerais juste qu'il comprenne que je n'ai pas sauté sur le premier mec qui m'a approché en sortant de chez lui. Je me retiens de lui répéter une nouvelle fois que je suis désolé, car ça reviendrait à m'excuser de tenir à Romeo... Ce que je ne veux pas faire. Je n'ai pas choisi de ressentir tout ça quand ses lèvres ont touché les miennes, je n'ai pas demandé à être autant attiré par lui... Ça n'a pas effacé en trois secondes ce que je ressens pour Caleb, mais c'était plus que suffisant pour que je sois - enfin - sur de moi et de ce que je veux. Je passe la porte le cœur plus lourd que jamais et me retient de fondre en larmes : je n'ai que ce que je mérite, ne me reste qu'a l'assumer. Assumer d'avoir perdu mon meilleur ami, de l'avoir blessé, pour quelques baisers qui n'ont jamais eut la moindre chance de nous mener plus loin. Ce que je savais, depuis le début.
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