"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici sisters? how can we be sisters? (Sofiana)   2979874845 sisters? how can we be sisters? (Sofiana)   1973890357
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sisters? how can we be sisters? (Sofiana)

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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 19:18 par Invité
L'air frais balayant son visage, Elliana prit une grande et profonde respiration alors qu'elle continuait de faire des tours de piste dans le parc olympique de stratford. Le lieu qui avait accueillie les jeux olympiques il y a quelques mois de de cela servait désormais pour les petits joggeurs, les sorties scolaires et autre entrainements de pompiers. En parlant de joggeurs, cela faisait un bail qu'Elliana n'avait courru autant, généralement elle se contentait d'une petite course le matin avant d'aller au centre de fitness ou le soir si elle n''était pas trop fatiguée. Mais là, ça fait plus de deux heures qu'elle courrait, testant son endurance une fois de plus. Le sport était son moyen d'evasion, un moyen de canaliser ses peurs, sa colère et ses émotions néfastes. Faire sur sport et surtout courir lui permettaient de se remettre les idées en place. Et la blonde en avait bien besoin.. depuis quelque temps sa vie était un grand bordel sans nom, d'abord sa dispute avec Julian avant qu'il ne parte en France se faire opérer, elle s'était sentie trahie de le voir fuir ainsi sans laisser de trace, d'accord c'était pour son bien mais Ellie se pensait plus important que ça à ses yeux, elle pensait qu'il aurait eu au moins le décence de la prévenir plutôt qu'elle le découvre à ses dépens. Et il y avait Moïra, sa cousine adorée qui vivait désormais chez elle, à cause d'un malencontreux accident dans son appartement, avoir Moîra près d'elle la rassurait un peu mais étant la plus âgée des deux, elle passait son temps à la raisonner et la réconforter lorsqu'elle avait le moral en baisse. Et puis il y avait sans doute le plus gros soucis de tous... Theodore Alistair Rotten Jr., ce flic la hantait jour et nuit et même si Elliana savait que leur relation était un désastre vouait à l'échec. Lui était un coureur de jupons invétéré qui adorait agrandir son tableau de chasse tout les jours et elle demandait seulement de l'affection et de la tendresse. Et la jeune femme était loin d'avoir tout ça. Enfin bref, sa vie était un peu chaotique et partir courir aujourd'hui avait été une très bonne décision. Peut-être la meilleure de la semaine.

Ses écouteurs bien enfoncés dans les oreilles, laissant la musique s'engouffrait dans son esprit, l'aidant à se vider la tête. Elliana fit encore deux tours de pistes, ralentissant peu à peu la cadence et terminant vers le point d'eau où une jeune femme blonde s'était aussi arrêtée. Ellie lui fit un léger sourire, et commença à étirer ses muscles. Ses chevilles, ses jambes, les épaules etc.. En tant que coach sportive, elle savait exactement ce qu'il fallait faire pour éviter les claquages et autre courbatures après l'effort. Ce qui ne semblait pas le cas de la blonde qui se trouvait à côté d'elle. Elle était un peu mal à l'aise dans ses mouvements et Ellie ne put s'empêcher de l'aider. Son côté professeur refaisait surface lorsqu'elle voyait une personne en "difficulté".  Elle retira ses écouteurs et ls enroulant dans la poche de son bras, spéciale sportifs. « Si tu t'étires comme ça... c'est le claquage assuré. » dit Elliana calmement en se tournant vers elle. Elle eut un timide sourire, elle parlait à une inconnue et  ça n'était pas vraiment un comportement qui lui ressemblait. « Etire plutôt tes bras et tes épaules comme ça... rajouta Elliana en lui montrant comment étirer son bras correctement. Elle fit passait son bras par dessus son épaule et la tira vers le bas de son dos, tirant son muscle et réveillant l'intégralité de son corps.  
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 20:59 par Invité
sisters? how can we be sisters?
Le frottement des clefs dans la serrure. Je les retire après les avoir faites tournées deux fois. Je glisse mes écouteurs dans mes oreilles, repousse quelques mèches bouclées derrière les oreilles, ressert ma queue de cheval. Où est le bouton Play ? Je range mon téléphone dans ma poche, la ferme et entreprend de commencer à descendre les escaliers en trottant. Ron dors encore. Ce matin, il ne tient aucun cours. Tranquille pour lui. Puis de toute manière, il ne serait jamais venu courir avec moi, depuis le temps que je le fais et qu’il reste à m’encourager et me dire que je suis courageuse de le faire en tout temps, malgré mon manque d’endurance, je cours une heure, en contant mon quart d’heure de pause et d’étirement. Aujourd’hui, j’avais décidée de faire un autre itinéraire, Summer m’avait annoncée qu’elle ne pourrait pas courir avec moi aujourd’hui, ce qui m’avait permis de réfléchir au chemin que je prendrais, histoire de changer un peu. Je finissais par en avoir marre de voir tous les matins les mêmes choses, le même point d’eau, les mêmes arrêts de bus, les mêmes londoniens à attendre pour aller au travail. Puis, j’étais tranquille moi aussi ce matin, je n’avais eu aucun appel de parents pour que je vienne garder leurs progéniture. De toute manière, j’ai plus l’habitude d’être appelée l’après midi, ce qui me laisse toute une matinée pour continuer de chercher un poste et… ma sœur. On me prend pour une folle depuis que je suis à Londres. A chercher, chaque instant de mon temps libre, une personne que je n’ai jamais vue, qui peut-être n’habite plus dans la capitale britannique et dont je ne connais que le prénom. Elliana. Puis, si elle est encore à Londres, elle ne doit pas être la seule à porter ce nom… nan ? Puis, quand je la trouverais enfin –si je la trouve-, qu’est-ce que je ferais ? C’est bien ce que Ron me rappelle chaque jours. Est-ce que j’irais lui parler et la voir ou simplement je resterais là, à la regarder, bouche bée, sans savoir quoi faire ?


Inspire. Expire. Expire. Inspire. Expire. Soupire. Je ralentis et sors du circuit dans lequel je n’avais fait qu’un tour, arrivée à un point d’eau, histoire de faire quelques étirements. Tirant sur ma gourde je baisse le son de mon téléphone, j’n’ai plus le bruit des rues à cacher sous ma musique, l’étang était tout à fait calme, vue l’heure qu’il est, il est plutôt difficile à croire que des londoniens viennent se chauffer au soleil, surtout qu’il ne fait pas extraordinairement chaud ce matin, le soleil peine d’ailleurs à se montrer, car seul quelques rayons réussissent à se glisser dans les fissures des nuages gris/blancs de ce matin d’automne. Mes jambes parallèles à mes épaules, je commence à m’étirer sur mes épaules. J’avais beau être sportive et faire ce genre d’étirements, je n’étais pas bien douée pour ça. Et je préférais toujours l’endurance aux étirements. Je tournai la tête attirée par un mouvement derrière moi, une jeune femme blonde venait aussi de ralentir, sans doute pour s’étirer elle aussi. Elle croisa mon regard et m’adressa un sourire auquel je répondis par un sourire en retour. Elle s’installa un peu plus loin puis commença a s’étirer elle-même, je détournai le regard pour me concentrer de nouveau sur mes étirements personnels.  « Si tu t'étires comme ça... c'est le claquage assuré. » je sursautais légèrement et tourna la tête vers elle, retirant finalement mes écouteurs. Elle me sourit encore une fois, cette fois plus timidement tout en se dirigeant vers moi, souriant une fois encore en retour je me stoppais dans mon étirement « Etire plutôt tes bras et tes épaules comme ça... » enchaina-t-elle une fois qu’elle fut assez près de moi. Son visage me rappelait vaguement celui de quelqu’un, mais je ne me souvins pas de qui c’était. Elle me montra comment je devais m’étirer pour ne pas risquer un claquage, semblant s’y connaître. Une fois qu’elle eu finis la démonstration je m’empressai de reproduire ses mouvements. C’est vrai que c’était plus facile comme ça, et ça faisait rudement moins mal aux muscles. Je lui souris pour la remercier avant de m’essuyer la main sur mon survêtement et de la lui tendre « Sofia, merci pour le tuyau, tu m’as sans doute évité un rendez-vous chez le médecin !».
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 22:03 par Invité

La course, et le sport en général, quoi que l'on puisse en dire, c'était un sport de groupe. Les coureurs se reconnaissaient entre eux, et éprouvaient de la compassion l'un envers l'autre. C'était un peu fort à dire, et peu de gens comprenait Elliana lorsqu'elle parlait de son amour pour le sport, pensant sans doute qu'elle n'était qu'une blonde écervelée attirait par la mode et les garçons. Mais non, la blonde appréciait le sport et en avait même fait son métier. Elle exerçait depuis maintenant le métier de coach sportive et depuis quelques mois celui de professeure de fitness. Ce n'était pas un travail, étant donné qu'elle vivait de sa passion, et c'était enrichissant, chacun de ses élèves étaient unique et lui apportait autant qu'eux lui apportait. Un enrichissement à la fois mental et morale qui apaisait la blonde à chaque fois. Lorsqu'elle était plus jeune, Ellie était une petite peste hyper active qui jugeait tout le monde de haut, puis elle s'est réfugiée dans le sport, qui l'avait calmée, adoucie et temperée. Aujourd'hui, la coach sportive était plus sage, plus calme et surtout plus forte, ne laissant personne lui marcher sur les pieds.  Par contre, ça n'était pas du tout elle genre d'Elliana de se mêlait de l'histoire des autres. Mais allez savoir pourquoi aujourd'hui elle l'avait fait. Ellie avait accosté cette blonde, qui lui avait rien demandé et qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Son visage lui avait donner l'envie de lui parler, il lui paraissait familier et amicale. Ellie lui avait sourit timidement, et s'était sentie un peu mal à l'aise de l'avoir fait sursauter de la sorte lorsqu'elle lui avait dit de faire attention au claquage. Son sourire en coin s'élargit lorsqu'elle vit qu'elle reproduisait ses mouvements à l'identique. C'était agréable de savoir qu'elle était écouté, ça changeait d'Alistair ou Robin, où elle devait s'époumoner pour ne serait-ce se faire entendre. Lorsqu'elle y repensait en terminant de s'étirer, Elliana se dit que sa vie était vraiment sens dessus-dessous et elle se promit qu'à partir de demain elle y remettrait de l'ordre.

La blonde en survêtement, lui retourna son sourire tandis que celui en coin d'Elliana s'élargit un peu peu plus. Ellie remit ses bras en place, terminant d'étirer ses épaules. Depuis plusieurs jours, elles lui faisaient mal mais elle demanderait surement à Robin ou Julia ou bien Maya de jetait un oeil. Il y avait bien trop de médecins ou apprentis médecins dans son entourage, si claquage il y avait elle n'aurait aucun mal à se faire soigner. Son interlocutrice  s'essuya la main sur son survêtement et lui tendit en disant.   « Sofia, merci pour le tuyau, tu m’as sans doute évité un rendez-vous chez le médecin !». Ellie rit doucement, et s'essuya la main sur son speedo et lui  serra  chaleureusement la main  en retour. « Elliana, enchantée. » La blonde s'assit en suite sur le rebord du point d'eau, allongeant ses jambes pour les relâcher de toute la pression qu'elle leur avait fait subir depuis qu'elle avait commencé à courir, il y a une heure et demi. « Je connais de très bon médecins au cas où.  J'ai souvent l'habitude d'en côtoyer » rajouta-t-elle, d'un ton entendu. Si ses amis pouvaient aider d'autre personnes qu'elle, c'était un plus pour eux. Elliana n'allait peut-être aiguillée cette jeune femme vers Robin, sachant quelle catastrophe il pouvait être mais il y avait toujours le moyen de s'arranger si le blonde en face d'elle le voulait.  

Sofia lui semblait très amicale et dégageant une chaleur corporel bienveillante. L'habitude faisant Elliana courer toujours dans le parc olympiqer et c'était vraiment la première qu'elle croisait Sofia. Sa curiosité naturelle reprit le dessus. « Tu viens souvent courir par ici? C'est la première fois que je te croise, et j'ai passée une grande partie de ma vie dans ce parc » demanda Ellie avec un sourire taquin, pour démarrer une conversation. Elle s'était permise de la tutoyer directement, jugeant qu'elle avait à peu près le âge à quelques années près. 
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() message posté Ven 14 Nov 2014 - 21:12 par Invité
sisters? how can we be sisters?

Le sourire de la jeune femme s’était plus élargit encore. Je l’aimais déjà bien, elle avait l’air sympa. De plus, elle avait l’air de s’y connaître en sport, et largement plus que moi, son corp musclé –tout en restant très féminin- confirmait cette idée, puis, rien que la voir faire ses étirements, et l’aisance avec laquelle elle les faisait, me montrait très bien que ce n’était pas une débutante. Bien que je ne le sois pas non plus, je n’ai jamais été très attentive en cours d’EPS concernant les étirements, je les faisais toujours, mais en discutant avec mes amies, sans faire attention à les avoir bien fait ou non. Heureusement, mes muscles ne m’ont jamais lâché pour cette raison. Je les en remercie sincèrement d’ailleurs. M’enfin bon, ce n’est pas pour autant que je ne fais pas d’étirements, bien au contraire, on me l’a toujours conseillé puis, comme ça, j’éviterais toujours d’aller chez le médecin pour une bêtise pareille. La jeune femme me serra la main en réponse en riant légèrement, auquel je répondis par un sourire en coin. « Elliana, enchantée. » répondit-elle avant d’aller s’asseoir sur le bord du petit point d’eau. Elliana ? Elliana ?… Elliana ?! Le son de sa voix faisait écho dans ma tête. Ce prénom, je l’avais entendu trop souvent, de Ron, de ma mère ou même de moi. Un prénom, c’était la seule information que je connaissais sur ma demi-sœur, et Elliana était ce prénom. Je clignai des yeux, incapable de bouger, encore trop surprise par sa réponse. Et si ce n’était pas elle ? Et si c’était elle ? De toute manière, elle ne doit pas être la seule Elliana à Londres ! Et si ça se trouve, ma demi-sœur n’est même pas à Londres ? Ou bien est-ce que c’était le destin ? Je n’y crois pas, au destin, mais là… Nan, ça ne peut pas être elle. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je sens mon cœur battre sous ma poitrine, de par la course que je viens de faire, mais aussi par cette nouvelle. C’est impossible. Je n’y crois pas, j’ai mal entendu. Non, non, ça ne peut pas être elle. Trop de questions. Et surtout, trop de questions sans réponse. Connait-elle sa mère ? Et si cette personne que je reconnaissais en elle n’était autre que le visage de ma mère ? C’est vrai qu’elle lui ressemble… Mais si ça se trouve c’est mon subconscient qui pense ça, je suis tellement persuadée que c’est elle… et en même temps je n’en crois pas un mot. Oui, non, peut-être. « Je connais de très bon médecins au cas où. J'ai souvent l'habitude d'en côtoyer » s’enquit-elle ensuite, me faisant perdre le fil de mes pensées. Quoique non, c’était impossible de me faire oublier ce pourquoi je suis venue à Londres : ma sœur. Je ravalai ma salive puis entreprit d’aller m’asseoir à côté d’elle, légèrement tendue même si je restais d’être naturelle. Le regard perdu dans le vide, j’avais beaucoup de mal à me concentrer. Je n’arrêtais pas de penser à ces trois années à chercher Elliana sans jamais la trouver, puis, d’être peut-être tombée sur elle, en faisant par habitude mon jogging. Je n’avais fait que changer d’itinéraire, c’est vrai quoi ! Et si Summer avait été là aujourd’hui ? Et que cette Elliana là est bien l’Elliana que je cherche depuis si longtemps ? Dans ce cas, j’aurais encore eu pour des années de recherche sans aucun doute. Il fallait que je mette ça au clair, mais comment ? « Tu viens souvent courir par ici? C'est la première fois que je te croise, et j'ai passée une grande partie de ma vie dans ce parc » avait repris Elliana. Je tournai ma tête blonde vers elle, déposant mes yeux de nouveau sur son visage. Oui, c’était ma mère, il y avait ce sourire, puis ces yeux… et les cheveux. Je lui rendis son sourire, toujours un peu gênée. Puis, me souvenant qu’elle m’avait posée une question, tenta de lui répondre après quelques secondes, histoire de ne pas avoir une voix chevrotante pour lui répondre « Euhm… En fait je… je ne viens pas tout le temps, à vrai dire, c’est la première fois que je viens ici. J’avais envie de découvrir un autre endroit, et peut-être revenir les autres jours… » De toute manière, pourquoi je m’inquiétais ? Elle était gentille, adorable même, pourquoi avoir un tel comportement alors que ce n’est qu’un prénom ? Elle peut très bien être ma demi-sœur, et alors ? C’est une bonne rencontre, et ces premières impressions me montrent qu’elle n’a rien contre moi. Sauf que si, peut-être. C’est de la politesse, enfin, selon moi. Elle ne me connaît pas, elle ne sait pas que je suis peut-être sa demi-sœur, que je suis peut-être celle que sa mère à élevée alors qu’elle l’avait laissée lorsqu’elle était enfant. Je baissai le regard, fixant l’herbe verte de ce matin. Comment engager la conversation ?
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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 15:49 par Invité

Elliana assise près de son point d'eau finissait ses étirements, relâchant ses muscles et la pression de sa semaine chargée en émotion. Elle en profita pour sonder la jeune femme en face d'elle plongeait dans ses pensées. Sofia était une grande blonde, dont les reflets blonds s'approchaient de la sienne. Ellie se demanda si c'était sa couleur naturelle, mais elles n'étaient encore que deux étrangères pour que le jeune coach s'autorise cette question. Ellie se sentit coupable quelques instants d'avoir déranger Sofia dans son footing, la jolie blonde qui semblait déstabilisé depuis qu'elle avait décliné son identité. Peut-être que Sofia était une timide qui n'aimait pas être dérangée durant son exercice. Ellie essuya la sueur qui coulait sur son visage d'un revers de manche et relaca ses chaussures de courses. D'ailleurs en les observant elles étaient en bien piteuses état. Ca faisait des moins qu'elle les avaient et il faudrait surement les changer. Elliana se fit une note mentale pour se racheter des nouvelles chaussures de courses dès qu'elle aura le temps, et si elle s'en rappelait bien sur.  « Tu viens souvent courir par ici? C'est la première fois que je te croise, et j'ai passée une grande partie de ma vie dans ce parc. » La petite blonde avait demandé ça par curiosité, pour faire la conversation.  Si Sofia était une coureuse régulière, ça pourrait être un bon moyen de se faire de nouvelles connaissances. Ellie adorait courir, faire du sport, se dépenser, se dépasser. C'était un mode de vie avec lequel elle avait appris à vivre ainsi et qu'elle ne comptait pas arrêter de si tôt. Le sport faisait partie intégrante de sa vie, comme une seconde famille. Oui non peut-être pas jusque là mais l'idée était là. « Euhm… En fait je… je ne viens pas tout le temps, à vrai dire, c’est la première fois que je viens ici. J’avais envie de découvrir un autre endroit, et peut-être revenir les autres jours… » avait répondue Sofia un brin mal à l'aise. Sa voix était douce et calme, elle semblait tout le contraire de la jeune femme. La culpabilité d'Elliana repris quelque peu le dessus, peut-être que le fait d'avoir parler à Sofia l'avait perturbée. Peut-être qu'elle ne voulait pas être déranger pendant ses exercices. Et puis Elliana était une fille un peu parano, elle ne supportait pas déranger les gens surtout quand ceux-ci ne leur avait rien fait du tout.


 « Oh, je comprend. Un jour je vais changer aussi, histoire de voir si l'herbe est plus verte dans les autres parcs. » dit Elliana en riant. Bon, ce n'était pas sa meilleure blague, mais on faisait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait. Et puis, la jeune femme ne casait vraiment jamais ses habitudes, depuis qu'elle avait eu son diplôme de coach, voir même depuis qu'elle avait emménagé en plein de coeur de Londres avec son père, elle venait courir ici. Avant c'était avec son père, qui la poussait, et la forçait à dépasser ses limites. Aujourd'hui qu'elle vivait seule (ou presque) elle continuait de venir courir quasiment tous les jours. Elliana se releva du point d'eau, fit bouger ses épaules pour les remettre en activité et jeta un nouveau coup d'oeil vers Sofia. Ellie s'apprêtait à retourner courir et se dit qu'avoir une partenaire pour la matinée ne lui ferait pas de mal.  « J'allais repartir vers un tour de stade. Tu veux te joindre à moi?  » demanda-t-elle en donnant un leger coup de tête vers la piste olympique. Sofia semblait charmante, toute à fait le genre de fille qu'Elliana appreciait et en général son instinct la tromper rarement.  « Sauf si tu préfères courir en solo... ce que je peux comprendre..  » rajouta Ellie, armée de son sourire en coin habituel. Ce qu'Elliana ne voulait pas c'était embêtée la jeune femme qui avait ce côté timide et fragile.
 
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 14:00 par Invité
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 « Oh, je comprend. Un jour je vais changer aussi, histoire de voir si l'herbe est plus verte dans les autres parcs. » S’enquit la grande blonde en riant. Je ris aussi, nerveusement, et aussi pour sa blague, ne pas la laisser rire seule –bon d’accord, c’est vrai que la blague n’était pas géniale, mais ça allait, par apport à d’autres blagues existantes…-. La blonde se leva s’étira, je la regardais sans comprendre. Ah, donc elle partait, déjà ? Elle se retourna, puis me lança un regard. Me dire au revoir ? J’avais ratée ma chance pour évoquer le sujet. Je devrais peut-être la suivre ? Lui demander si ça la dérangeait que je l’accompagne ? Mais sans doute, sinon elle serait restée ici à se prélasser, non ? Non, c’était une sportive, pas comme moi, qui à chaque fois que je pouvais faire une pause, prenait l’opportunité. D’accord, ce n’est pas très bien de faire ça, j’avais beau être « sportive », faire du sport volontairement, aimer en faire un minimum, je n’avais aucune endurance, et faire ça ne m’aidais pas à en acquérir plus. M’enfin bon. « J'allais repartir vers un tour de stade. Tu veux te joindre à moi?  » Surprise ! C’était elle qui me proposait ! J’avais peut-être encore mes chances finalement ? Elle fit un coup de tête en direction de la piste, là où elle souhaitait courir. Pourquoi pas ? Je souris, elle poursuivit «  Sauf si tu préfères courir en solo... ce que je peux comprendre..  » je fis non de la tête. Bien sur que oui que je voulais me joindre à elle, si nous nous quittions là, comment pourrais-je la retrouver après ça ? Je n’avais aucune de ses coordonnées, je regretterais sans aucun doute le fait d’avoir refuser. Alors pour que ça n’arrive pas, il ne fallait pas refuser. Je m’enquis de me lever à mon tour faire mine de m’étirer aussi « Avec plaisir, ne t’inquiètes pas, je n’aime pas tellement courir en solitaire, même si j’avoue que quelques fois ça fait du bien d’être loin des autres, je l’ai assez fait pour aujourd’hui ! » je ris. J’avais pensée à Ron en disant ça, oui, être loin de lui, c’était ce que je cherchais précisément en ces temps ci. Et en même temps, être trop distante me rendait vraiment mal. C’est vrai, avant, on était tellement proches, on ne se cachait rien, il connaissait tout de ma vie, je connaissais tout de la sienne –enfin presque tout, il a toujours été moins bavard que moi, et toujours plus mystérieux, je n’avais jamais eu de mal moi à me confier à lui, mais lui c’était moins ça, mais ça ne me dérangeait pas-. Je suivis ensuite Elliana sur la piste, courants à une allure régulière et pas trop rapide. Je voulais engager le sujet de sa mère, sa peut-être ma mère, d’une même personne, mais si je me trompais ? Si elle n’était pas ma demi-sœur ? Si elle avait eu une enfance tout ce qu’il y a de plus normal, avec sa mère et son père ? Et peut-être même des frères et sœurs. Je devrais peut-être attendre, faire plus connaissance avec elle avant d’engager un sujet aussi personnel… « Tu as toujours habitée à Londres ? » bon, d’accord, la question était très bizarre, surtout dans un contexte sportif, mais bon…

HRP:
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 18:20 par Invité
Courir et même faire du sport en générale l'apaisait, Ellie se sentait beaucoup mieux dans sa peau et dans son esprit lorsqu'elle courrait. Ca faisait partie intégrante de sa vie et pour rien au monde elle ne changerait. Faire du sport lui permettait souvent de faire le point. Sur sa vie, sur son passé, ce qu'elle avait vécue et se questionnait sur sa vie future.Lorsqu'elle se questionnait sur son passé, elle évoquait toujours la même question. Un de ses plus grands regrets a été de n'avoir jamais connue sa mère. Elle avait toujours vécue avec son père, elle avait adoré ses moments, mais une part avait toujours voulue connaitre cette mère. Savoir si ses traits étaient ressemblant aux siens, si elle regrettait de l'avoir abandonné, si elle avait fondé une autre famille. Elliana aurait voulu savoir comment était sa mère à son âge, si elle aurait réagis de la même manière qu'elle dans telle ou telle situation. Mais les questions d'Elliana se perdait dans le vide, dans l'immensité de son âme et de ses kilomètres parcourues jours après jours après jours... La coach blonde avait proposé à Sofia de retourner courir avec elle, une présence en plus était un bon moyen pour Ellie de ne pas se morfondre une nouvelle fois sur ses problèmes du quotidien. « Avec plaisir, ne t’inquiètes pas, je n’aime pas tellement courir en solitaire, même si j’avoue que quelques fois ça fait du bien d’être loin des autres, je l’ai assez fait pour aujourd’hui ! » Elliana acquiesça d'un coup de tête. Elle ne comprenait que trop bien cette situation. La blonde avait de nombreux partenaires de courses, Wesley ou Adam et même Maura parfois: lorsqu'elle daignait se mettre en condition pour faire du sport évidemment. L'idée d'avoir une nouvelle partenaire de course enchantait Elliana. Ca allait la changer.  « Courir en solitaire à ses avantages mais c'est vrai qu'à la longue ça devient pesant. » se désola Elliana, d'un hochement d'épaule. Elle reprit une longue respiration et laissa la fraicheur de cette journée de novembre remplir ses poumons. Elliana scruta le stade dans son ensemble, cherchant le meilleur point de démarrage pour leur petit entrainement.  « Je te propose de faire le grand tour, celui qui passe devant les gradins et après on avise. Ca fait déjà deux kilomètres à peu près. » proposa la blonde. Elle montra le stade du doigt, traçant son étendu avec son poignet aquilin, visualisant le trajet qu'elles feraient.

Elliana commença sa course, Sofia a son côté. Elle tentait de garder une allure raisonnable. Pour avoir faire du sport à un niveau olympique, Elliana savait qu'elle pouvait courir à une vitesse beaucoup plus élevée. Sauf que ce n'était pas une compétition alors la jeune femme prenait son temps. « Tu as toujours habitée à Londres ? » Cette question étonna Ellie, c'était une drôle entrée en matière; mais il fallait bien commencer quelque part. Elle réflechit quelques secondes, reprenant son souffle. « Pratiquement. Je suis née à Bristol mais on a déménagé à Londres lorsque j'avais cinq ou six ans, et j'y suis toujours restée sauf l'année où j'ai fait les Etats-Unis à sac à dos. » répondit-elle, sur un ton espiègle. Elle fouillait dans sa mémoire, et les souvenirs remontaient à son esprit, elle avait eu une belle vie, et elle ne le nier pas. Ellie avait dit « on » pour signifiait son père et elle. Avant, lorsqu'elle avait sept ans, elle disait "mon papa et moi" mais elle en eu marre d'entendre « et ta maman, elle est où? » alors Ellie avait commencé à dire « on » plus souvent. Il était difficile d'expliquer à ses camarades qu'on avait pas de maman quand nous même on ne savait pas pourquoi.

« Et lorsque je dis on, c'est mon père et moi. Je n'ai jamais connu ma mère... et ça ne m'a jamais manqué. » laissa échapper la blonde, son regard fixait sur la suite de la piste. Ellie ne savait pas vraiment pourquoi elle avait lâché ça comme ça, à une parfaite inconnue. Mais c'était fait. Alors tant pis. Ellie regarda Sofia et échangea un regard entendu avec elle, elle ne voulait pas sa pitié ou autre chose, elle avait assez donné par le passé. Elle voulus changer vite de sujet et préféra se concentrer sur Sofia. Elle n'aimait plus parler de son passé.« Et toi? Tu n'as pas tant que ça l'accent anglais.. » remarqua-t-elle dans un rire doux.
 
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() message posté Ven 16 Jan 2015 - 21:42 par Invité
sisters? how can we be sisters?

La belle blonde semblait d’accord avec moi, car elle avait acquiescé d’un signe de tête avant de lancer à son tour « Courir en solitaire à ses avantages mais c'est vrai qu'à la longue ça devient pesant. ». Elle s’enquit ensuite de scruter le stade, sans doute en cherchant un endroit pour commencer à courir. Je faisais mine moi aussi je chercher, mais j’avais la tête à penser autre chose : Si elle était qui je pensais qu’elle était –entre autre ma demi-sœur, je devais lui dire, l’en informer, mais comment. Déjà trop de minutes que je me posais la même question et que je ne pouvais pas y répondre. « Je te propose de faire le grand tour, celui qui passe devant les gradins et après on avise. Ca fait déjà deux kilomètres à peu près. » m’annonça-t-elle en me proposant le chemin à suivre du bout de la main. J’approuvai en souriant, le parcours semblait sympa, et pas trop dangereux, au cas où des évènements surprenants feraient surface…  

Nous commencions à courir à une allure tout à fait raisonnable lorsqu’elle me répondit après quelques secondes de réflexion, et un sourire amusé au coin des lèvres après la question étrange que j’avais posée. « Pratiquement. Je suis née à Bristol mais on a déménagé à Londres lorsque j'avais cinq ou six ans, et j'y suis toujours restée sauf l'année où j'ai fait les Etats-Unis à sac à dos. » J’acquiesçai admirative. Les Etats-Unis ! Un endroit rêvé, un pays magnifique, des paysages parfaits, une culture sublime. The American Dream ! J’eu un sourire en coin et sans dire un mot. Pour le coup, je n’étais pas très bavarde ce matin. Moi qui avait un débit de parole plutôt élevé et un sens de la subtilité non développé, je réfléchissais beaucoup trop à ce que je pouvais dire et comment je pouvais le dire. On m’avait souvent dit de tourner sept fois ma langues dans ma bouche avant de parler, ce matin je la tournai une cinquantaine de fois, et encore, je ne finissais toujours pas par laisser sortir ce que je voulais dire, ravalant sans cesse mes paroles. « Et lorsque je dis on, c'est mon père et moi. Je n'ai jamais connu ma mère... et ça ne m'a jamais manqué. » Avoua alors la blonde une voix légèrement étonnée. Je pris un grand souffle, sans savoir comment réagir. Elle n’avait jamais connue sa mère ? Tout portait à croire qu’elle était vraiment la Elliana que je cherchais. Et pourtant, j’aurais tellement voulue que ça ne le soit pas…. Tout semblait si bizarre. Je l’avais cherchée, trop longtemps, puis comme ça, avec un coup de chance, je la retrouve ? Je me pinçai le poignet discrètement en faisant mine de me le gratter. Zut ! Je ne dors pas… C’est bien vrai, tout ça est bien réel… « Et toi? Tu n'as pas tant que ça l'accent anglais.. » sa question me tira de mes pensées. L’accent anglais ? Je n’avais jamais vraiment remarquée. Peut-être que ça venait de mon père ? Il a des racines Américaines, et il avait toujours parlé avec un accent différent de celui de… notre mère… ? J’avais lu dans des journaux quand j’étais petite que l’accent se prenais à force de côtoyer des personnes qui elles même l’ont, et même si je ne passais pas énormément de temps avec mon père durant mon enfance, j’avais dû l’acquérir quand même. J’adorais faire des imitations… Peut-être que c’est pour ça ? Je tournai la tête vers Elliana après quelques secondes pour lui répondre du plus naturel possible « Et pourtant ! Je suis bien anglaise, je viens juste du petit Portland Britannique… » je ris avant d’ajouter « Londres c’est encore nouveau pour moi, je m’y suis installée pour retrouver quelqu’un il y a trois ans… » et c’était sorti tout seul. J’aurais bien dû réfléchir cette fois, je le savais ! Je n’aurais pas dû me détendre, je n’aurais pas dû… Et si elle me posait des questions sur cette personne ? Ca sera sans doute plus simple pour tout lui avouer…
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() message posté Ven 27 Fév 2015 - 14:38 par Invité
Rencontrer Sofia ce matin avait été une surprise ce matin pour la jolie blonde sportive. En général, elle courrait et se maintenait en forme seule. Ou alors avec ses habituels copains de course ou ses collègues coachs, mais depuis quelque mois c'était de plus en plus rare. Elliana préférait la solitude, regarder droit dans l'horizon, sentant les muscles de son corps se contractait au fur et à mesure de ses foulées. On lui demandait souvent comment elle faisait pour ne pas avoir de courbatures vu le nombre d'heures de sport qu'elle pratiquait par jour. La blonde s'amusait à répondre que c'était inné chez elle, elle enjolivait un peu les choses évidemment. Au début de sa formation, Ellie avait souffert le martyr, ses muscles la détestait un peu plus chaque jour, faisait plus de sept ans qu'elle faisait du sport à haut niveau. La blonde était même allée à des compétitions de gymnastique européenne, elle s'était pas mal débrouillée d'ailleurs. Elle avait un beau trophée dans son salon qui pouvait en témoigner. Et aujourd'hui entre le roller-derby, les cours de coaching et de fitness qu'elle donnait, et les cours de boxe qu'elle prenait, Elliana était de loin la personne la plus sportive qu'elle connaissait, et rencontrait quelqu'un comme Sofia qui semblait partager sa passion provoquait un réel sentiment d'air frais à Elliana.  

Sofia et Elliana, courait côte à côte et d'un oeil non averti, on pouvait croire qu'elles se connaissaient depuis des semaines, voire des années, mais ce n'était pas le cas. Elliana se sentait en confiance auprès la jeune femme et ça n'était pas arrivée depuis un bon moment. Sofia semblait être une jeune femme plutôt calme et Elliana se sentait un peu mal à l'aise de parler autant et elle si peu. Une vraie pipelette. Ellie lui demanda en retour d'où elle venait; mentionnant le fait que son accent était un peu plus américanisé que le sien. En même temps la blonde était une anglaise pure souche, même son nom de famille suggérait l'inverse... « Et pourtant ! Je suis bien anglaise, je viens juste du petit Portland Britannique… Londres c’est encore nouveau pour moi, je m’y suis installée pour retrouver quelqu’un il y a trois ans…» me répondis-elle en riant doucement.    « Je ne suis jamais allée en Portland Britannique, c'est sur la côté n'est-ce pas? Il ne fait pas trop froid? » demanda-t-elle en tournant la tête légèrement vers elle, captant son regard. Cependant, la dernière partie de sa phrase attira la curiosité maladive de la jeune femme. Continuant de courir, elle ralentit la cadence ne voulant pas essouffler sa nouvelle partenaire de course. Ellie prit une grande respiration pour réguler son souffle et pouvoir parler et courir en même temps.    « C'est vrai? Un peu comme une détective privée? » s'exclama Elliana en riant. Elle cachait son manque de confiance par le rire et le sarcasme, et elle essayait tant bien que mal de tenir la conversation. Peut-être qu'Elliana avait devant elle la nouvelle Sherlock Holmes, sait-on jamais.    « Et tes recherches ont abouties? Enfin tu recherchais qui.. si c'est pas indiscret bien sur. » repris la blonde, parlant à une vitesse affolante. Ellie n'aimait pas s'immiscer dans la vie des gens qu'elle ne connaissait pas, lorsque c'était des personnes qu'elle connaissait, elle ne se gênait pas. Pas le moins du monde, suffisait simplement de demander à ses meilleurs amis, ou pire, à Julian son colocataire. La piste touchait à sa fin et Ellie fit n signe à Sofia pour qu'elle s'arrête aussi, reprenant son souffle doucement, puis marchant pour reprendre un rythme cardiaque normal.  
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Anonymous
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() message posté Ven 6 Mar 2015 - 23:06 par Invité
sisters? how can we be sisters?

  « Je ne suis jamais allée en Portland Britannique, c'est sur la côté n'est-ce pas? Il ne fait pas trop froid? » Je tournais la tête vers elle tandis qu’elle ralentissait la cadence, c’est vrai que parler allait me donner un bon point de coté, même si je tenait le coup pour l’instant, si je devais commencer à parler et à raconter ma vie… et peut-être une partie de notre vie que nous avions en commun, j’allais finir par terre avec le cœur qui battais à 100 à l’heure ! J’entendis Elliana reprendre son souffle et tenter de le réguler : peut-être devrais-je faire la même chose ? Je commençais sérieusement à avoir mal au ventre. Elle demanda ensuite  « C’est vrai ? Un peu comme une détective privée ? » je ne pu m’empêcher de rire nerveusement. Une détective privée qui se met à rechercher des membres cachés de sa famille qu’elle rencontre sans que ça soit prévu… ? Quelle merveilleuse détective je faisais dans ce cas là ! En tout cas, mon rire semblait être passé inaperçue car même la jeune femme blonde avait rit.  « Et tes recherches ont abouties? Enfin tu recherchais qui.. si c'est pas indiscret bien sur. » me demande-t-elle enfin. Que dire ? Que répondre ? Tout lui avouer maintenant ou attendre encore ? Ca semblait idiot tout ça, vraiment. Je me décidai à répondre, commencer par la première question… Qui était quoi déjà ? Ah oui, mon petit Portland Britannique. La température. La géographie… « Et bien en fait oui, c’est bien sur la côte, je me souviens quelques étés j’allais me baigner av… » je m’étais interrompu, en espérant qu’elle n’ai pas entendu le début de mon dernier mot. Je ne voulais pas dire avec ma mère, car c’était avec elle que j’y allais le plus souvent. Et s’il s’avérait que nous avions la même mère, ça pourrait vraiment être mal pris… Non ? « Il y fait froid en hiver c’est vrai, mais en été les températures sont très douces. Bien sur, on n’atteint pas les 28° comme à d’autres endroits de la Grande Bretagne mais c’est quand même super. Puis les paysages sont magnifiques, des fois on voit même les côtes de la France lorsqu’il fait vraiment beau et qu’on fait très attention. » je lui sourit. Je me souvenais de ces moments que je partageais avec mon père lorsque j’étais enfant, où nous nous asseyions sur une colline près du port avec les jumelles et ou nous jouions à « qui trouve la France en premier ». J’avais toujours rêvé d’aller en France. Un jour, j’irais, j’en suis certaine. Je regarde de nouveau Elliana, croisant son regard. « Oui… je… je ne dirais pas que c’est comme une détective privée non, c’est plus pour moi, pour ma famille, tenter de la réunir… » je devais me lancer, tout lui balancer, comme on enlève un pansement, c’était le mieux. Qu’elle le prenne mal ou non, je devais le faire, j’avais été beaucoup trop loin pour reculer et fuir « la queue entre les jambes »… et puis quoi ? Être lâche ? Non, très peu pour moi, ça ne me ressemblait pas. J’avais toujours été connue pour ma langue de vipère et mes paroles quelques fois beaucoup trop franches. C’était pas aujourd’hui que j’allais changer. Je me stoppe soudain dans ma course, et attend qu’Elliana s’arrête elle aussi. Un, je respire. Deux, elle revient vers mois. Trois, je ferme les yeux. Quatre…« Ecoutes, j’ai des raisons de penser que tu es cette personne. Je cherche ma sœur, ma demi-sœur, de mère commune, j’ai appris il y a quelques années que j’en avais une, ma mère me l’a toujours cachée, à mon père aussi. Je ne sais qu’une chose : ma demi-sœur s’appelle Elliana et habite à Londres. Le truc, c’est que quand je t’ai vue, j’ai cru que tu étais ma mère, plus jeune bien sur, mais que tu l’étais, comme si elle était revenue à Londres. Je comprendrais vraiment que tu trouves ça complètement fou, que tu ne me crois pas mais… ». Cinq, je reprend ma respiration. Six, je la regarde. Sept, je termine ma phrase... « je pense vraiment que tu es ma demi-sœur… »
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