"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici « And I ain’t ready but I’ll hold steady, yeah I’ll hold you In my arms.  » (Kaspar &Nate) - Page 2 2979874845 « And I ain’t ready but I’ll hold steady, yeah I’ll hold you In my arms.  » (Kaspar &Nate) - Page 2 1973890357
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« And I ain’t ready but I’ll hold steady, yeah I’ll hold you In my arms. » (Kaspar &Nate)

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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 17:38 par Nathanael E. Keynes
And I ain’t ready but I’ll hold steady
Yeah I’ll hold you in my arms...

ft. Ivana Sexton && Kaspar F. Hansen && Nathanael E. Keynes
Mardi 23.09.2014 • Barfly
J'ai les doigts sur son verre, mais je sens bien que si je veux le lui prendre des mains, il faudra l'en arracher. Ce qui n'est pas vraiment dans mon mode de fonctionnement à la base, et encore moins face à quelqu'un - un pote qui plus est - dans cet état.

« Apporte un autre verre s'il te plait. »

J'ai réprimé un soupir, me suis pincé les lèvres. Je peux faire ça, évidemment, et d'ailleurs c'est ce que je vais faire, mais... tout à l'heure, que ce soit dans dix minutes ou dans trois heures, on en sera au même point, n'est-ce pas ? Il n'aura aucune envie de lâcher cet objet, et je vais pas l'en blâmer parce que je crois que je serais pareil à sa place.

Et quand il a relevé les yeux vers moi, rougis et plein de larmes, sérieusement, j'ai eu du mal à rester stoïque. Je suis au boulot, et je devrais pas être aussi accaparé par un pote, mais là, impossible que je fasse autrement.

« Ça... ça fait mal. »

Ca, j'en doute pas une seconde. Et je comprends mon pote, je comprends tellement. Et comme si le dire y donnait plus de corps, il s’est mis à sangloter comme un enfant, la tête enfouie au creux de ses bras. Et je peux pas rester dans mon rôle de barman, je peux pas le laisser comme ça. Des mecs qui sanglotent sur leur verre, on en a eu d’autres mais là, c’est différent, puisque c’est lui. Je me suis tourné vers mon collègue, et j’ai pas vraiment eu besoin de mettre des mots là-dessus, il a hoché la tête, et pris en charge le bar, pendant que j’attrapais le verre nouvellement rempli pour Kaspar, et que je contournais le zinc pour le prendre par les épaules et l’emmener à une petite table dans un coin du bar, plus discret.

« Viens… »

Je suis pas sûr qu’il se soit trop rendu compte du trajet à travers la pièce, je crois qu’il s’est plus laissé tomber qu’assis dans le fauteuil, le verre que la rouquine a touché toujours dans les mains.

« J’essaierais bien de te sortir toutes les phrases bateau qu’on sort dans ce genre de circonstance, mais je crois que ça sert à rien… »

Genre « tu l’oublieras, va », « une de perdue, dix de retrouvées » ou « ça fait mal un temps, après on se demande même pourquoi on a pleuré ». Des phrases auxquelles j’ai peut-être cru, jusque-là, mais qui me semblent tellement creuses, à moi aussi, maintenant.

« C’était elle, ton ex que t’as revu l’autre jour ?… »

C’est pas comme s’il avait parlé de beaucoup d’autre fille, et vu comme il est naturel au possible, je me dis qu’il aurait sans doute évoqué une autre rencontre, entre temps, si ça avait été le cas. Parce que l’état dans lequel il est, là, c’est pas anodin, c’est qu’il y a forcément eu quelque chose de fort. Et je crois pas qu’il m’en aurait pas parlé… Mais peut-être que je me plante, et peut-être qu’il a pas envie de répondre à mes questions d’ailleurs.

« J’aimerais bien trouver de belles choses à dire, mais je dois bien avouer que j’en ai pas beaucoup. Après on se demande pourquoi j’ai jamais voulu tomber amoureux… »

Sauf que ça se commande pas et que moi aussi, ça m’est tombé dessus. Mais ça, j’ai pas vraiment l’intention d’en parler, et certainement pas aujourd’hui. Je me suis contenté de passé un bras autour de ses épaules, en guise de soutien. Ca vaut ce que ça vaut, mais à cet instant, je sais pas trop quoi faire de plus.
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 22:36 par Invité
A un moment donné, il allait falloir que je lâche le verre. Que je le laisse s'en aller pour qu'il puisse passer sous la plonge afin qu'il soit de nouveau intact. J'avais déjà touché à d'autres verres qu'Ivana avait touché du bout de ses doigts, mais c'était dans des moments comme ceux là qu'on leur donnait un symbole sacré. J'avais donc interdit au serveur, quel qu'il soit, de me le retirer. Il aurait pu être le prince William en personne que je n'aurais pas fait la moindre différence. Pourtant, j'allais devoir le laisser derrière moi, cet objet aussi. En rentrant, je n'aurais plus rien qui me rattachait à elle. Seulement des souvenirs.

Nate avait enfin apparu dans mon champs de vision lorsque j'avais osé lever les yeux et étrangement, le voir m'avait donné envie de pleurer. Pas que ce soit « lui » en personne qui me donnait cet effet, mais de croiser le regard d'un autre. En faisant front de face comme je le faisais, je le permettait de lire la détresse et la peine que j'éprouvais dans mes yeux. Je devais être bien misérable à voir, tel un clochard. Cela ne changeait pas grand chose à mes habitudes, même si cela faisait une petite semaine que je logeais chez Nate. Ça n'était pas encore suffisant pour remplacer quatre années à la rue.
Nate se plia en quatre pour me traîner jusqu'à un autre coin du bar et je n'y opposais aucune force. Mon corps devait peser lourds, mais j'avais l'impression d'avoir le corps d'une éponge. Une chiffe molle quoi. Je m'étais laissé retomber à l'endroit où il m'avait déposé. Nate se positionna en face de moi et s'abaissa légèrement pour être à ma hauteur. Durant le trajet, j'avais cessé de pleurer comme un gosse et m'étais légèrement calmé. Mon cœur me faisait toujours aussi mal, mais je ne sentais plus rien me couler sur les joues.

« J'essaierais bien de te sortir toutes les phrases bateau qu'on sort dans ce genre de circonstance, mais je crois que ça sert à rien... »

Effectivement Nate, ça ne servira pas à grands choses. Mon esprit s'était braqué et fermé à tout type de moralité ou quoique ce soit de ce genre. Je n'avais pas envie qu'on me fasse la leçon sur quoique ce soit, ni me rappeler que je venais de perdre ma copine. En vérité, je ne réalisais toujours pas ce qu'il se passait et surtout, je ne l'acceptais pas. Ivana était partie sans aucune explication et j'aurais préféré qu'elle me dise une réelle excuse, quitte à ce que ça soit un mensonge. « Il y a quelqu'un d'autre dans ma vie » ou « Je t'aime plus », ce genre de chose quoi. Bien sûr, ça m'aurait aussi fait mal, mais peut être un peu moins que lâché, comme ça. Je vivais cela comme un nouvel abandon.

C'était elle ton ex que tu as revu l'autre jour ? » me demanda mon colocataire.
Et je hochai la tête pour confirmer. Ce n'était pas le moment de lui parler de la manière dont « l'autre jour » s'était terminé et il avait déjà compris que nous étions ensemble... ou plutôt avions été, désormais.
Enfin, ce qu'il me dit par la suite me fit à nouveau redresser la tête vers lui.

« J'aimerais bien trouver de belles choses à dire, mais je dois bien avouer que j'en ai pas beaucoup. Après, on se demande pourquoi j'ai jamais voulu tomber amoureux... »
Je passai un coup de mes bras sur mes joues et me mit à trembler doucement. Ou plutôt, à respirer un peu plus fort. J'avais le nez bouché par le fait d'avoir pleurer et je devais être catastrophique à voir. Mais bon, tant pis.
« Dis moi... de ne plus pleurer. De sourire parce que c'est arrivé. Tu sais Nate, je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir pu la revoir. Je ne regrette pas qu'il se soit passé quelque chose entre nous, même si ça a duré qu'un temps et que je me retrouve dans cet état. Et tu sais pourquoi ? »
Je déglutit avant de poursuivre :
« Parce que j'ai passé les plus beaux jours de ma vie. Ça  fait mal à la fin, mais c'était vraiment génial, ça en valait la peine. Risquer de tomber amoureux, c'est comme... risquer de sortir de chez soi sous peine de se faire renverser par un bus. Si on se prive de toutes ces choses qui peuvent nous blesser, alors on ne vit plus. Autant rester chez soi, assis dans son canapé, là au moins on risque rien. Je.. préfère avoir le cœur brisé que ne pas en avoir du tout. »
C'était con mais je m'étais auto-réconforté. Un tout petit peu. La peine d'avoir perdu Ivana était encore bien trop grande pour que je sois parfaitement soulagé, mais grand mère m'avait donné son caractère optimiste et combattant. Une partie au fond de moi s'était déjà décidé à la reconquérir, mais pas tout de suite. D'abord, il allait falloir avaler ce qu'il venait de se passer et ça, j'étais pas encore prêt du tout. Il fallait que je traverse plusieurs étapes afin d'accepter et revivre une vie « normale ».
Parce que jamais personne ne me rendra aussi heureux qu'elle.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 22:58 par Nathanael E. Keynes
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Mardi 23.09.2014 • Barfly
il m'a suivi, c'est déjà pas mal. Je l'ai un peu traîné, mais... Ca va, il n'a pas opposé de résistance, et heureusement, parce que vu mon gabarit - bien que le sien ne soit pas très différent du mien - j'aurais eu toutes les peines du monde à le faire bouger sinon. Et ça aurait sans doute été assez ridicule, le grand machin tout sec qu'essaie désespérément de déplacer un poids mort, en vain. Mais je suis plus vraiment à ça près, et à ce moment-là, de toutes les manières, j'en ai strictement rien à battre.

c'est pas mon genre de faire la leçon, et j'en ai pas l'intention. Je dis pas que ça m'arrive jamais de juger et de donner des conseils qui doivent sonner comme des leçons de morale, mais dans un cas comme celui-là, je peux vraiment pas la ramener. Parce que ça serait un peu l'hôpital qui se fout de la charité, d'un côté, et parce que, finalement, j'y connais rien, moi aux vraies histoires. J'ai de l'affection pour plein de gens, et une liste de conquêtes longue comme le bras, mais avoir vraiment vécu quelque chose avec quelqu'un... Non, ça m'est jamais arrivé, alors je peux vraiment pas me permettre de l'ouvrir. Ou alors j'aurais ces discours tout fait que le pékin lambda peut asséner à n'importe qui, et ça fait partie des choses qui m'insupportent pas mal, il faut avouer, j'ai pas vraiment envie de m'y mettre à mon tour.

Il s'est mis à respirer plus fort après mes derniers mots, et ses larmes se sont arrêtées. Je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, je dois bien avouer. Alors j'attends, plus ou moins patiemment, sans le quitter des yeux.

« Dis moi... »

Ce que tu veux mon pote, tout ce qui pourrait te faire sentir... peut-être pas mieux, mais au moins un peu moins mal.

« ...de ne plus pleurer. De sourire parce que c'est arrivé. Tu sais Nate, je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir pu la revoir. Je ne regrette pas qu'il se soit passé quelque chose entre nous, même si ça a duré qu'un temps et que je me retrouve dans cet état. Et tu sais pourquoi ? »

S'il déglutit avant de poursuivre, moi je me retrouve à retenir mon souffle. Je crois que je sais à peu près ce qu'il va dire, et je suis pas sûr d'avoir envie de l'entendre. J'ai pas vraiment besoin qu'on me montre en grand ce à côté de quoi je suis peut-être passé, ce que j'aurais peut-être pu avoir si mon coeur avait pas décidé de s'attacher à la mauvaise personne.

« Parce que j'ai passé les plus beaux jours de ma vie. Ça fait mal à la fin, mais c'était vraiment génial, ça en valait la peine. Risquer de tomber amoureux, c'est comme... risquer de sortir de chez soi sous peine de se faire renverser par un bus. Si on se prive de toutes ces choses qui peuvent nous blesser, alors on ne vit plus. Autant rester chez soi, assis dans son canapé, là au moins on risque rien. Je.. préfère avoir le cœur brisé que ne pas en avoir du tout. »

Le mien manque un battement, à cet instant, et j'ai un peu l'impression qu'il vient de le prendre à pleine main et de le serrer aussi fort qu'il lui est possible de le faire, prêt à le faire éclater.

« Alors ne pleure plus Kaspar. Parce que t'as peut-être bien vécu des choses que d'autres ne vivront peut-être jamais. »

Je regrette ces mots à peine je les ai prononcés. J'ai l'impression de ne faire que répéter ce qu'il a envie d'entendre, et pourtant je crois que je suis parfaitement sincère. Et en même temps, je n'aurais jamais dû laisser entendre tout ça. C'est pas le moment de parler de moi, le but c'est de trouver un moyen de l'apaiser un minimum. Pourtant c'est bien ce qui y est sous-entendu, et je sens bien que mon visage a dû perdre toute couleur pendant son propre discours. Il a sans doute raison,  et c'est peut-être ça le pire. Au moins, il a vécu quelque chose, lui...
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 10:18 par Invité
« Alors ne pleure plus Kaspar. Parce que t'as peut-être bien vécu des choses que d'autres ne vivront peut-être jamais. »

Mes yeux se relevèrent vers lui et je compris à cet instant que j'avais touché un point sensible. On n'avait pas vraiment discuté de nos relations amoureuses. On y avait touché que la surface, en y faisant un jour allusion, mais on en avait pas explicitement parlé. Je ne savais pas où il en était lui, et quand je l'ai rencontré, il ne m'avait pas donné l'impression d'être malheureux en quoique ce soit. Mais tout le monde ne dégageait pas ses émotions comme je le faisais. Enfin, tout de même.

Je compris aussi que, dans sa phrase, il parlait de lui. Peut être le timbre de sa voix qui l'avait trahit, ou bien la tête qu'il avait fait à ce moment là. Mais je savais qu'il parlait de lui, parce qu'autrement, il ne m'aurait jamais dit ça. Sauf que, vous savez, j'étais un garçon qui avait une logique très directe. Grand mère m'avait un jour dit que je ne prenais jamais le temps de réfléchir, de m'attarder sur des détails, moi ce que je voulais c'était quelque chose de rapide et simple.

A l'heure d'aujourd'hui, ici présent, je venais de me faire plaquer par la fille la plus extraordinaire que je n'avais jamais rencontré de ma vie. J'étais dans un moment où je n'écoutais pas la raison, et où j'étais persuadé que personne d'autre qu'elle pourra un jour me faire l'effet qu'elle m'a donné. Si je voulais faire l'exercice de m'extraire de ma propre personne pour analyser ma situation, je me dirais que c'était idiot de penser ainsi, que la terre était faite de plein d'autres personnes et qu'il suffisait d'un heureux hasard pour finalement rencontrer la personne qu'il me fallait.
Mais là, de suite, j'étais beaucoup trop attaché à Ivana. Je ne savais pas de quoi mon avenir était fait, mais je l'aimais à tel point que je ne voyais qu'elle et personne d'autre. Aucune autre fille, aussi belle qu'elle soit, ne m'attirait.

"Peut être... ou peut être PAS."

Ma voix était encore un peu faible et écorchée et je ne m'étais pas encore remis de mes émotions. Je tenais toujours dans mes mains le verre d'Ivana, ou plutôt le miens dans lequel elle avait bu, comme un précieux objet.

"Personne ne peut affirmer ce que l'avenir nous réserve. Regarde, moi, je l'avais pas vu venir, celle là."

Je parlais de m'être fait plaquer, bien sûr. Rien ne m'avait prédisposé à le faire venir, cet évènement. J'avais fait des efforts, quoique, je n'y avais pas fait réellement attention parce que c'était venu tout seul. Mais la relation que j'avais partagée avec Ivana ces derniers jours n'avaient rien à voir avec celle que nous avions partagée la première fois que nous étions sortis ensemble. Rien. Tout simplement parce que j'étais à présent amoureux, alors que la première fois pas.

"Il n'y a pas de raison pour que l'inverse ne se réalise pas un jour."

J'avais fini par poser le verre d'Ivana en prenant le nouveau afin de m'abreuver de son contenu. C'était pas très bon, j'étais pas un grand fan de Whisky mais pour le coup, ça allait faire l'affaire.
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 23:10 par Nathanael E. Keynes
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Mardi 23.09.2014 • Barfly
J'ai croisé son regard, et j'ai tout de suite vu qu'il avait compris. Suffisamment, au moins, pour que le sien change un minimum. Suffisamment pour que je sache que j'avais merdé. Trop parlé. Alors même que je ne souhaitais absolument pas détourner la conversation de lui, de ma volonté de l'aider à surmonter cette épreuve - parce que c'en était bien une - et surtout pas pour la reporter sur moi. C'est trop con. Ma situation est con. Ce que je viens de dire l'est tout autant. J'aurais mieux fait de fermer ma gueule.

« Peut être... ou peut être PAS. »

Je suis resté un instant à me demander s'il parlait de moi, ou de lui. A ne pas savoir, en réalité, de quelle éventualité il s'agissait. Mais ça ne pouvait pas être lui, parce qu'il était certain qu'il avait vécu quelque chose de suffisamment fort pour que sa perte le fasse souffrir. Et quelque part, il avait la chance d'en être conscient. Moi alors. Mais ça n'est pas l'heure, pas le jour, et je feins de ne pas comprendre, ou plus exactement, je ne relève pas.

« Personne ne peut affirmer ce que l'avenir nous réserve. Regarde, moi, je l'avais pas vu venir, celle là. »

C'était moi qui devais le réconforter à la base, et j'ai l'impression que je l'enfonce davantage comme il me fait presque la morale. J'esquisse un sourire un peu contrit et reporte tout ça sur lui. C'est peut-être con, mais c'est le mieux que je puisse faire à l'heure actuelle.

« C'est vrai, tu ne peux pas savoir de quoi demain sera fait. »

Je veux pas souligner que moi, je sais très bien que le mec qui fait battre mon coeur ne souhaite pas ce genre de relation, et je passe sous silence le triste exemple qu'il prend pour appuyer son propos. Vu son état, je me doute bien qu'il ne l'avait pas vu venir, il aurait sans doute pu s'y préparer un minimum, sinon. Ce n'est clairement pas le cas ici.  

« Il n'y a pas de raison pour que l'inverse ne se réalise pas un jour. »

Arrête, s'il te plaît. Une part de moi a envie d'y croire, mais c'est juste un moyen de me faire davantage de mal. Autant me résigner tout de suite, les faux espoirs, ça blesse davantage encore que la vérité nue. J'ai jamais vraiment voulu que cet 'inverse' se réalise un jour, et là, ça me tombe dessus juste sur la personne avec laquelle, il n'y a aucune chance que ça arrive. Ironie du sort, sans doute. Mais je veux pas en parler, pas ce soir, et je hausse les épaules.

« Qui sait... »

Je noie le poisson, un peu, ouais. Mais qu'est-ce que je peux répondre d'autre, finalement ? Pas grand chose... J'ai pas envie de m'étendre sur le sujet, on n'est pas là pour ça, mais pour lui, qui vide son verre et grimace. Sourire.

« Tu sais... Y a tout un tas d'autres alcools qui te plairaient peut-être plus... quitte à se noyer là-dedans, autant que ça ait un minimum bon goût... »

Et tu parles à un connaisseur, et si je bossais pas ce soir, j'avoue que je t'accompagnerais bien. Mais va pas trop falloir que j'abuse alors... Une autre fois.
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() message posté Ven 3 Oct 2014 - 16:07 par Invité
J'avais froid. Après avoir pleuré, j'avais toujours froid. Mon corps tremblait et ma température baissait. J'avais pour habitude de résister au froid. Lors des hivers, être à la rue n'était pas bien conseillé. Heureusement, Shaya avait été là, me disant que je pouvais passer le temps chez elle autant que je le voulais. A l'époque, elle était en Amérique et son appartement était donc libre. Cela avait été très généreux de sa part.

Mais là, il s'agissait un autre froid. Le froid qu'une peine vous laissait après vous avoir brisé le coeur. Nate m'avait changé d'endroit pour adopter un qui était un peu plus désert et à l'abri du regard des autres. Moi, je m'en fichais pas mal. J'étais pas le genre de mec fier qui se cachait. Je m'en moquais de ce qu'on pouvait dire sur moi. J'étais moi même, c'était tout. Et, quand j'étais triste, je me fichais encore plus ailleurs. Les gens étaient bien ma dernière préoccupation.

J'avais décri ma façon de voir les choses à Nate. Si je l'avais fait, c'était en particulier pour me rassurer. Nate était dans son boulot et je voyais bien là qu'il était un peu désemparé. En même temps, c'était une surprise autant pour lui que pour moi. La journée avait pourtant bien commencé et s'était effondrée à la fin. Malheureusement. Et à y songer, je me demandais depuis combien de temps Ivana avait réfléchi pour sa décision.

« C'est vrai, tu ne peux pas savoir de quoi demain sera fait. »
- Non, je te le confirme.

Hier encore, je me demandais où j'allais pouvoir emmener ma copine au moment où nous pourrions sortir tous les deux. Je n'avais plus à me poser la question désormais. Pourtant, j'aurais réellement aimé le faire. Énormément, même.
Mais j'étais optimiste. En fait, je ne comptais pas en rester là. Ivana était une perle bien trop précieuse à mes yeux et je n'acceptais pas le fait que ça se termine comme ça. Ivana me cachait quelque chose, qui soi disant était la cause de notre rupture. Quelque chose qui nuisait à "mon bien". Sauf que c'était elle mon bien, c'était elle que je voulais pour être vraiment heureux.

« Qui sait... »

Je ne répondis rien à cela. J'étais sur de mes principes. Après, on pouvait bien tomber comme mal tomber. On arrivait pas toujours à trouver les bonnes personnes. Durant toute notre vie, nous rencontrons des gens bons comme des gens mauvais. Il ne fallait pas s'arrêter sur ses détails. Les détails. C'était quelque chose que j'avais du mal. Je n'aimais pas ça, les détails. C'était ça, les trucs les plus chiants.

« Tu sais... Y a tout un tas d'autres alcools qui te plairaient peut-être plus... quitte à se noyer là-dedans, autant que ça ait un minimum bon goût... »

Je reniflai un coup  et montrait mon air surpris par après.

"Mon colocataire m'encourage  me noyer dans l'alcool?"
Mais bon. Je n'allais pas dire non. J'avais la force de rien d'autre, de toute façon.
"Surprends moi." lui dis-je alors.

Je pris à nouveau le verre d'Ivana et le fixai avec attention. Je l'attirai jusqu'à ma bouche et fermai les yeux. Cela allait être réellement difficile à m'en séparer.
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() message posté Ven 3 Oct 2014 - 23:03 par Nathanael E. Keynes
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Mardi 23.09.2014 • Barfly
« Non, je te le confirme. »

Je grimmace, mais tente de ne pas relever. C'est vrai au fond, on ne sait pas de quoi demain sera fait, et il en a eu la triste confirmation aujourd'hui. On a tous de surprises, à un moment ou à un autre, que la vie nous réserve et qui changent parfois beaucoup de choses à nos vies. Des bonnes, des mauvaises, des hauts et des bas comme on dit. C'est la vie, ouais, mais c'est pas pour ça que c'est plus facile à encaisser quand on est dans la phase creuse et qu'on s'y attend pas. L'optimisme, alors, c'est beau. C'est sans doute ce qui fait tenir aussi, cet espoir que ça ira mieux après. Sans ça... J'imagine qu'il n'y a plus vraiment d'échappatoire. Et j'en suis pas à être désespéré à ce point, mais je dois bien avouer que l'espoir que ça ira mieux après, pour ce qui me concerne, il est assez... faible. Voire inexistant. Alors peut-être que je me raccroche à lui, et à l'idée que, peut-être, si elle était si chamboulée elle aussi, c'est bon signe pour lui. J'imagine que ça serait un petit bonheur par procuration si ça pouvait fonctionner pour mon pote, et même si c'est pas très glorieux, je crois que ça me ferait du bien. En attendant, on n'a plus qu'à attendre que ça passe, et tâcher d'oublier la douleur. Alors un verre ou deux, qu'est-ce que ça ferait après tout...

« Mon colocataire m'encourage à me noyer dans l'alcool ?
- C'est pas vraiment mon objectif, mais si y a pas le choix autant que ça soit moins désagréable, non ? J'ai pas vraiment mieux à te proposer là maintenant tout de suite alors... Puis... c'est juste pour ce soir, hein ? »


Parce que bon, l'idée n'est pas non plus de finir alcoolique. Mais pour ce soir, donc, laissons tomber les convenances, tout ce qu'il faut faire ou être pour faire bien. T'as envie de boire ? Vas-y, je suis là. Je bosse, donc je reste sobre, et donc au pire, je te ramènerais jusqu'à la maison. L'avantage d'avoir un coloc', donc...

« Surprends-moi. »

Je l'observe un instant, me frotte le menton, hésite en me levant à prononcer un bouge pas ridicule parce qu'on sait tous les deux qu'il en a pas l'intention à cet instant, d'autant moins qu'il a à nouveau attrapé le verre de la rousse et qu'il y pose les lèvres. Bon. On dira qu'il a été cassé, qu'il fait partie des pertes, va.

Je suis revenu avec un rhum arrangé. Il aime les épices, et même si on est loin du piment de ses plats mexicains, je me dis que la cannelle et le gingembre mêlés, ça doit pouvoir fonctionner. Et puis la rondeur du rhum devrait passer mieux que l'amertume de certains whiskies... Un nouveau verre sous son nez, dont les arômes doivent pas mal se dégager.

« Essaie ça, ça peut peut-être marcher... Lees épices et le sucre de canne devraient faire passer plus facilement le degré d'alcool... »

C'est un peu les petits plaisirs du patrons, ces bouteilles-là, on les sort pas souvent parce qu'elles sont pas censées exister, et donc on est pas censés les vendre, mais puisque ce verre, il sera pas vendu - hors de question - tout va bien, n'est-ce pas ? Au pire, je m'en sortirais bien en lui faisant les yeux doux, ou un truc du genre...
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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 14:13 par Invité
En fait, j'avais besoin d'alcool. Grand mère serait furieuse contre moi si elle avait été là et elle ne devait pas être fière en m'observant de son étoile, là haut. Mais je m'en fichais. Comme je le disais, l'avis des gens me préoccupaient peu, là, de suite. J'avais besoin de boire un coup, même peut être deux ou trois. Il ne fallait pas que je reste dans cet état parce que même si j'essayais de me remotiver moi même, je continuais à être un état de zombi. Mon corps était lourd et comme il s'était relâché, j'avais l'impression de ne plus avoir de squelette, que de la peau. Mon coeur me faisait toujours mal et le souvenir d'Ivana était toujours aussi fort. Elle n'était partie que depuis un bon quart d'heure, et c'était encore bien trop tôt pour moi. Je ne réalisais toujours pas ce qui m'était arrivé d'ailleurs. Et je ne saurais plus comment réagir vis à vis d'elle. Je me doutais bien qu'elle n'allait plus m'envoyer de message, ni m'appeler. Cela allait me manquer terriblement. Mais pas plus que sa présence, ses caresses et sa façon de me regarder. L'entendre prononcer mon nom, l'écouter parler de sa journée, la regarder rire... je ne le pourrais plus, plus de la même manière. Je savais même pas si on allait se revoir prochainement, étant donné la façon dont ça s'était terminé. En même temps, je n'avais pas le courage de la revoir. Je l'aimais beaucoup trop pour me contenter que d'une simple amitié.

- C'est pas vraiment mon objectif, mais si y a pas le choix autant que ça soit moins désagréable, non ? J'ai pas vraiment mieux à te proposer là maintenant tout de suite alors... Puis... c'est juste pour ce soir, hein ?  
- Oui t'en fais pas, ça m'ira très bien, fini-je par répondre. "Je.. j'en ai besoin."

Je lui avais alors demandé de me surprendre. Je ne m'y connaissais pas en nom d'alcool, pour en avoir très peu goûté dans ma vie. Grand mère m'avait autorisé à boire quelques verres de vin de temps en temps, quand on pouvait se le permettre, mais ça n'est jamais allé plus loin. Il y avait que quand j'avais été invité que j'avais pu gouter autre chose, mais je n'avais pas retenu les noms et la saveur ne m'avait pas marqué.

Nate réapparut avec un verre dont l'odeur me montait au nez. Je ne savais pas du tout ce que c'était et il ne me présenta d'ailleurs pas le nom. Il m'expliqua seulement que les épices et le sucre de canne devraient faire passer plus facilement le degré d'alcool. A l'entendre dire, ça devait être fort.
"Je vais goûter" déclarai-je alors en prenant le verre, l'approchant d'abord à mon nez pour encore mieux le sentir. Avoir une sorte d'avant goût. Puis je le portais à la bouche et lorsque je reposais le verre, je fis secouer plusieurs fois la langue en dehors de la bouche.
"Ouach!"
L'avantage, c'était que l'alcool faisait effet. Je ne boirais pas tous les jours de ce truc mais il y avait comme un relâchement quelque part. Je terminai alors le verre sous plusieurs pause en faisant la même grimace à chaque fois.
"C'est mieux que le whisky" finis-je par dire en guise de verdict.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 6 Oct 2014 - 7:54 par Nathanael E. Keynes
And I ain’t ready but I’ll hold steady
Yeah I’ll hold you in my arms...

ft. Ivana Sexton && Kaspar F. Hansen && Nathanael E. Keynes
Mardi 23.09.2014 • Barfly
Je vais pas dire que c'est une solution, mais... je vais certainement pas lui jeter la pierre. Ne serait-ce que parce que je ferais bien pareil si j'étais pas en poste... Cela dit j'espère bien qu'on est bien d'accord sur le fait que c'est juste pour ce soir, parce que je pense que j'aurais du mal à gérer le sevrage d'un coloc' alcoolique en ce moment. Fort heureusement, ça ne semble pas être d'actualité.

« Oui t'en fais pas, ça m'ira très bien. Je.. j'en ai besoin. »

J'ai juste hoché la tête avant de m'éclipser lui ramener autre chose à boire. Autre chose de fort, mais de plus doucereux qu'un whisky pur. Un peu plus traître aussi, mais on n'était sans doute pas vraiment à ça près.

« Je vais goûter. »

Là encore, je n'ai répondu que par un hochement de tête, et je l'ai regardé humer le parfum fortement alcoolisé qui s'en dégageait.

« Ouach ! »

Réaction réflexe presque et dans d'autres circonstances, je suppose que ses grimaces seraient comiques. Là, bizarrement, je suis plutôt stoïque face à lui, je le regarde faire et je reste encore un peu à sa disposition - tout à l'heure, il faudra bien que je retourne derrière mon bar, mais encore quelques minutes, allez... - mais une bonne partie de mon esprit vagabonde du côté de mes propres déboires sentimentaux. Ridicules, d'ailleurs. Et très ironique, n'est-ce pas ? Fallait bien que ça me tombe dessus un jour après tout, et comme je suis manifestement un bon client de la loi de l'emmerdement maximum... Forcément c'est tombé sur la personne qu'il fallait pas.

« C'est mieux que le whisky.
- Oui c'est plus doux... »


Je me demande un peu s'il va en vouloir un autre - à sa place, je pense que je me poserais même pas la question, mais on est deux personnes différentes après tout - et je me promets que s'il commence à rouler sur la table, personne le laissera partir sans moi et je le ramènerai à la fin de mon service. Je crois que c'est la première fois que j'ai autant hâte qu'il soit terminé d'ailleurs, et c'est pas rien de le dire. Quoi qu'on en pense - n'est-ce pas Keynes Senior ? - j'aime mon boulot, et même pour la perspective de rentrer bien accompagné plus tôt, j'ai jamais vraiment eu envie d'être ailleurs - à part sur scène - et d'écourter ma soirée. Comme quoi, il faut bien qu'il y ait une exception à toutes les règles...

« Je vais devoir retourner derrière le comptoir, Savior... Tu rentres pas sans moi, d'accord ? Je repasse dès que je peux prendre une petite pause et si t'as besoin de quoi que ce soit, hésite pas à faire signe à n'importe quelle serveuse, elles viendront me chercher, ok ? »

Je flippe un peu, j'avoue, à l'idée qu'il tente de rentrer par ses propres moyens. Y a de la route et même si la circulation est moins dense que la journée, il y a tendance à avoir plus de chauffards... Et il risque fort de vite plus trop être en état d'avoir assez de réflexe ni de trop se rendre compte s'il traverse à l'arrache, par exemple... Je suis peut-être un peu parano aussi, et dans le genre scénario catastrophe, je me pose un peu là à cet instant, mais je dois bien avouer que j'ai pas trop envie qu'on m'informe à la fin de mon service ou demain matin que mon pote s'est fait écraser par un poids lourds...

J'ai posé une main sur son épaule, finalement, et je me suis éclipsé. Première fois qu'une soirée me semble aussi interminable. Et puis on est rentrés, en taxi parce que c'était sans doute la meilleure chose à faire pour lui, je le voyais assez mal traverser la moitié de la ville dans cet état. Demain est un autre jour, comme on dit, et je ferais mon possible pour le soutenir autant que je peux, jusqu'à ce qu'il aille mieux. Ca risque de prendre du temps, j'en doute pas mais... Ca viendra, hein ? Pour lui comme pour moi. Enfin j'espère...

C'est quoi déjà cette chanson française, là ?...

Les histoires d'amour finissent mal en général...

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