"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Metro,  incident et boule à neige - Elliana 2979874845 Metro,  incident et boule à neige - Elliana 1973890357


Metro, incident et boule à neige - Elliana

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() message posté Mer 25 Juin 2014 - 19:47 par Invité
Nous étions mardi, une journée peu propice à sortir pour les braves travailleurs. Benjamin en avait bien évidemment rien à faire. Il adorait sortir le soir avec ses amis et ce n’est pas son boulot le lendemain qui allait l’effrayer. Il était donc aller boire quelques verres avec des amis en terrasse. Une soirée sympathique en ce beau mois de juin. Le temps avait beau se détraquer, aujourd’hui par chance il avait fait un très beau soleil et une chaleur agréable. Mais toute chose a une fin et petit à petit le groupe se sépara. La nuit était déjà bien entamée et le nombre de métro diminuait dangereusement, il était temps de rentrer. Puis son chien allait commencer à dévaster l’appartement s’il n’avait pas sa promenade du soir. Il s’engouffra rapidement dans la bouche de métro, entra dans son wagon et se posa contre une paroi, écouteur dans les oreilles.

Il se laissa bercer par le transport quand soudain le train s’arrêta brusquement, les lumières s’éteignirent et rien. Absolument plus rien, aucune annonce, aucun changement , rien. Une lumière venant des tunnels éclairés vaguement le wagon.
La secousse avait renversé une dame devant Ben, elle portait un sac plastique dont le contenu c’était renversé devant lui. Sans hésiter, notre jeune homme retira ses écouteurs et ramassa le contenu du sac. La dame le remercia chaleureusement tout en s’inquiétant pour le contenu d’un tupperware entre autre. Son fils lui avait fait des cupcakes et elle avait peur qu’il soit complètement écrasé. Il la rassura en lui disant que l’important c’était le goût et qu’il n’était pas tombé de bien haut. Une fois tout ramassé, elle regarda tant bien que mal que tout était en place. Malheureusement il lui manquait un cadeau que son fils, toujours lui, avait ramené de son voyage aux États-Unis. C’était une boule de neige avec la ville de New York à l’intérieur. Plus ridicule, tu meurs mais après tout ce n’était pas à lui qu’on avait offert cette babiole. Benjamin proposa à la femme de s’asseoir et qu’il allait enquêter sur la question.

Ce n’était pas un garçon qui avait peur de se salir les mains, littéralement parlant. Il s’agenouilla par terre et comme un détraqué, commença à regarder sous les sièges. Il avança à quatre pattes vers les endroits envisageable, ne voyant que les jambes des gens et se moquant royalement de ce que l’on pouvait penser de lui. C’est là qu’il vit enfin l’objet ! Sous les pieds d’une jeune femme qui portait une robe. Son but n’étant pas de se faire traiter de pervers, il n’allait pas glisser sous la jeune femme pour la récupérer. « Excusez-moi Madame, il y … » dit-il en relevant la tête. Il s’arrêta net. Il venait de se retrouver nez à nez avec une revenante. Il n’osa pas finir sa phrase et la regarda un peu comme un abruti. C’était Elliana, il en était sûre, il aurait pu la reconnaître entre mille. Mais qui était-elle ? Quelqu’un qu’il aurait préféré ne jamais revoir.

Cette jeune femme avait été son premier amour. Ils étaient dans le même lycée et c’était la peste en chef. Une fille que personne ne pouvait supporter et encore moins son amie Annabelle. Les deux auraient pu s’entre tuer sans soucis ! Malgré tout, quelque chose en Elliana attirait Benjamin. Ils se regardaient souvent du coin de l’œil, se faisaient des sourires sans oser se parler. Finalement c’est en heure de colle que les deux se retrouvèrent côte à côte. Dès que le surveillant tournait le dos, ils discutaient tout bas. Cette complicité dans le crime les rapprochèrent. A la sortie, Benjamin lui demanda si elle voulait faire un petit tour. Elle refusa dans un premier temps mais le lendemain elle alla le voir pour discuter. Les choses avancèrent et ils finirent par s’embrasser. C’était absolument magique. Benjamin l’avait invité au cinéma parce qu’apparemment dans le noir c’était plus simple. Il n’avait rien osé tenter et une fois devant chez l’adolescente, il était à deux doigts de se résigner. Jamais il n’arriverait à faire le premier pas. Ils s’étaient dit au revoir avec une bise et comme dans les films, Benjamin était revenu pour l’embrasser. Bref, leur histoire commençait bien mais finit très mal. Une rumeur lancé par on ne sait qui ruina leur amour. Benjamin aurait trompé la jeune fille, chose absolument fausse mais qui ébranla la confiance des deux. Ils finirent par se faire souffrir par pure vengeance jusqu’au point de non retour et rompre.

La jeune fille était devenue une belle femme et il aurait prié pour ne jamais la revoir. Encore moins à quatre pattes à ses pieds dans le métro londonien. Une annonce du conducteur sortit Ben de sa torpeur. La voix annonça qu’il y avait incident technique, qu’on était coincé entre deux stations et qu’on ne pouvait rien faire mis à part attendre. Cependant la lumière devrait revenir sous peu. Bon, ils étaient coincés ici, en temps qu’adulte responsable qu’il était désormais (humhum), il n’allait pas l’ignorer. « Tu as une boule à neige sous tes pieds, j’aimerai bien la récupérer. » Voilà, après 7 ans de silence radio, la première chose qu’il lui disait, concerné une boule à neige. Triste réalité.
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() message posté Sam 19 Juil 2014 - 16:46 par Invité
The Tube — 23h12

Quelle idée elle avait eu d’accepter d’aller prendre un verre avec Maura, un mardi soir. Alors qu’elle n’avait pas arrêté de courir partout pendant toute la journée et que demain allait très probablement être une journée similaire. Mais bon, Elliana avait cédé aux avances de son amie et avait accepté un petit cocktail dans un coin branché de la ville.  Cependant, comme elle l’avait prédit, la fatigue rattrapa Elliana et elle décida avec deux petits verres de rentrer chez elle, souhaitant à Maura une excellente soirée avec le bel étranger qu’elle venait de rencontré. La jeune blonde hésita à prendre un taxi pour rentrer, mais se décida finalement de prendre le métro, son moyen de locomotion préféré. Elle adorait regardait les personnes présentes, les observait et inventait les histoires qui aurait pu les mener dans cette rame à ce moment précis de leur vie. C’était un passe-temps des plus atypiques, mais au moins ses trajets passaient plus vite lorsqu’elle autorisait son esprit à vagabonder. Ce soir, c’était différent la chaleur de cette journée de juin se ressentait et  l’air ambiant était lourd et pesant.

Les paupières d’Elliana avaient aussi grand mal à rester ouverte et  la vitesse du métro n’aider en rien son envie de dormir. Ellie était capable de s’endormir ici et maintenant dans cette rame remplie d’inconnus, remplie de personne voulant rentrer chez eux ou d’autre qui voulait commencer leur soirée dans les affres de l’alcool et de l’amusement. Alors qu’elle s’endormait petit à petit, la wagon pila réveillant Ellie dans un sursaut. La secousse avait fait plongé l’intégralité de la rame dans le noir, quasi-total. Ce soir était pas vraiment pas son soir. Ellie en profita pour sortir son téléphone portable de sa pochette dans l’espoir d’avoir un peu de lumière et de passer le temps. Pas de réseau. « C’est bien ma veine.. » pensa-t-il en soupirant.

Elle sortit ses écouteurs et brancha sa musique pour gagner du temps et ne pas entendre les gens râler ou se disputer.  Aucune annonce, aucun commentaire n’avait encore été faite et Elliana prenait son mal en patience pensant seulement à la douche et son lit qui l’attendait bien au chaud chez elle. La blonde ferma les yeux et se laissa berçait par la musique de son téléphone. Elle faillit de nouveau s’endormirent lorsqu’elle sentit une présence à ses pieds. Elle ouvrit les yeux, priant de sous son être que ça ne soit pas un rat. Bon d’accord, elle était peut-être parano mais elle avait déjà pris le métro new-yorkais et elle avait déjà vu des rongeurs se promenait parmi les voyageurs mais on ne sais jamais. Ce n’était pas un rat, ou alors il était vraiment très gros, de taille humaine même. C’était un jeune homme qui visiblement cherchait quelque chose.

Elliana retira ses écouteurs pour lui demandait ce qu’il cherchait mais il l’a devança. « Excusez-moi madame.. » Et il s’arreta net. Elliana prit prise par surprise, c’ était comme ci on l’avait plaqué contre un mur, elle avait le souffle de coupé de voir Ben, Benjamin Davis, son premier véritable amour en face d’elle, Ben qu’elle n’avait pas vu, ni eu de ses nouvelles depuis plus de sept ans..  Des millions de souvenirs, des beaux, des magnifiques et aussi des moins bons et enfin leur rupture plus que douloureuse qui après tant d’années lui donnait envie de verser des larmes. Revoir Ben devant elle, transportait Elliana des années en arrière. Il n’avait pas changé d’un pouce, il était juste plus marqué par les années, mais son sourire en coin et sa façon d’être était identique. Il semblait aussi choquée qu’elle ne le voir surtout lorsqu’on sait qu’ils ne se sont pas quittés en bon terme. C’était même l’opposé. Ils s’étaient aimés et Elliana n’avait jamais aimé quelqu’un comme elle l’avait aimé. On dit qu’une fille n’oublie jamais vraiment son premier amour, c’est surement le cas. Leur histoire était belle et fusionnel qui avait été gâché par une vilaine rumeur…  Ils ne s’étaient plus jamais adressés la parole et Elliana avait pris cette rupture comme le point de départ de son road trip qui l’avait emmené loin au Etats-Unis, loin de la peine qu’elle avait ressentie.

La blonde en restait toujours bouché-bée, cherchant sans son esprit quoi lui dire, comment abordait la conversation sans bégayer. « Ben… je… » Elle s’arrêta se sentant comme si elle avait de nouveau seize ans. L’annonce du chauffeur la coupa sur sa lancée. Bon au moins, il aurait de la lumière sous peu. C’était déjà mieux que rien. Elle se décala un peu pour mieux observer Ben toujours à genou devant elle. « Tu as une boule à neige à tes pieds, j’aimerai bien la récupérer » dit-elle en la regardant dans les yeux. Hein ? Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? Elliana sortit de sa torpeur et entendre le son de sa voix l’avait fait courir. Un vraie retour à l’adolescence. La blonde essaya de reprendre ses esprits tant bien que mal se sermonnant qu’elle était maintenant une adulte et qu’elle pouvait gérer cette situation sans fuir, comme l’avait fait la dernière fois. Et puis même si elle voulait fuir, elle ne voulait pas ils étaient bloqués. C’était vraiment vraiment vraiment pas son soir. « Je .. hum.. oui bien sur récupère la. » répondit Elliana avec de léger trémolos dans la voix. Elle se pencha et récupérer la dite boule à neige qui s’étai coincée derrière son siège.

« Ben.. » Ellie marqua un temps cherchant quoi dire. « Est ce que tu veux t’asseoir ? » demanda-t-elle finalement. Elle lui tendit la boule à neige et désigna d’un léger signe de tête le siège libre à sa gauche.  C’était la phrase la plus stupide qu’elle n’avait jamais prononcé et elle se tapait intérieurement de l’avoir prononcé… En présente de Ben, Elliana s’était toujours sentie stupide et gênée et ça s’était confirmée une fois de plus ce soir dans cette rame bondée de souvenirs…
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() message posté Jeu 24 Juil 2014 - 16:59 par Invité
Londres était une grande ville avec beaucoup de personne et en sept longues années il n’avait jamais recroisé Elliana. Jamais jusqu’à ce soir là. Par moment Ben se demandait pourquoi la vie s’amusait à s’acharner sur lui, non mais c’est vrai ! Pourquoi ? Sincèrement, quelle était l’intérêt de faire réapparaitre dans sa vie la fille qui lui avait brisé le cœur ? En plus à un moment où il n’était vraiment pas à son avantage. Il était par terre à quatre patte cherchant une foutu boule de neige pour rendre service à une pauvre dame. Vu la réaction de la jeune femme, elle devait être dans le même état de confusion que lui. Malgré tout ce temps sans se voir, les souvenirs resurgissaient d’un coup comme si l’histoire n’avait jamais été finit. D’ailleurs aucun des deux n’avaient eu le courage d’avoir une vraie discussion sur le bien fondé de cette maudite rumeur et de mettre les choses au clair. Ils avaient juste arrêter de se parler d’un coup après une énième insulte lancé dans les airs. Bon Dieu qu’elle était toujours belle. De l’eau avait coulé sur les ponts mais notre jeune homme ne pouvait empêcher son cœur se serrer dans sa poitrine. Au fond il n’avait peut-être jamais cessé de l’aimer.

La jeune femme essaya de communiquer mais visiblement les mots n’arrivaient pas à sortir. Il ne fallait pas être bien intelligent pour comprendre que l’émotion la submergeait, lui aussi mais il ne voulait pas qu’elle le remarque. Il enchaina après l’annonce du chauffeur, sur son histoire de boule de neige. Décidément, elle avait vraiment l’air perdu dans ses pensées. La voir comme ça, fit sourire Ben en coin, peut-être qu’elle était émue de le voir et au fond ça lui faisait plaisir et il avait l’impression de gérer un tant soit peu la situation. Elle se pencha et récupéra elle-même la boule de neige mais avant de lui rendre, elle lui demanda de s’asseoir à côté d’elle. Cette fois ce fut au tour de Ben d’être déconcerté. Elle voulait vraiment lui parler ? Est-ce qu’il avait vraiment envie de ré ouvrir des plaies qui avaient finit par cicatriser ? En même peut-être que la vie ne se foutait pas de sa gueule et voulait simplement lui laisser une seconde chance. Il ne savait pas trop quoi choisir, elle semblait avoir changé, être devenu une adulte alors que lui vivait d’un petit travail sans ambition, passait son temps à n’en faire qu’à sa tête et à fumer des joints sur son canapé avec ses potes. Il n’avait pas l’impression d’avoir avancé depuis le lycée et pour la première fois sa vie actuelle lui fit un peu honte.

Elliana lui rendit la boule à neige et Benjamin se leva enfin toujours dans l’indécision la plus totale. « Excuse moi, je dois aller rendre ça » dit-il en indiquant le fameux objet à l’origine de tout ça. Il rejoignit assez lentement la femme qui l’avait perdu quelques mètres plus loin, cette dernière le remercia chaleureusement et ayant vu la scène de loin, lui conseilla d’aller rejoindre la jeune fille. Ben écarquilla les yeux, mais de quoi elle se mêlait ? Voyant l’air ahuri du garçon, la femme insista lui disant que même d’ici on pouvait voir les yeux de la jolie blonde briller. De toute façon elle ne lui laissa pas le choix, tourna le garçon dans la direction d’Elliana et lui fit une grande tape dans le dos. Les gens se mêlent vraiment de ce qui ne les regarde pas, pensa Ben avant de se dire qu’après tout il ne perdait rien à parler à Elliana. De retour près d’elle avec toujours le cœur serré, il la regarda un moment sans rien dire. « Je veux bien m’asseoir » dit-il avant de prendre place. Un petit silence s’installa, les deux semblant assez mal à l’aise. Que dire après toute ses années ? « Te voir ici, comme ça, est assez inattendu. Je pensais que je ne te reverrais plus jamais. » Il aurait bien rajouté qu’il aurait préféré ne jamais plus la revoir mais pour des retrouvailles, ça aurait été un peu délicat.

La lumière finit par revenir d’un coup, ce qui éblouit quasiment tout les passagers. Aucune annonce ne suivit, personne ne savait donc quand allait repartir le métro. L’éclairage du métro permit à Ben de contempler la jeune femme plus en détail. En grandissant elle était devenue encore plus belle qu’avant. A cette pensée, Ben ne put s’empêcher de rougir légèrement avant de reprendre ses esprits. Il n’avait aucune envie de faire un bon en arrière dans ses sentiments. Il devait rester dans l’optique que son histoire avec elle était finit. Elle était émue car ils avaient eu une belle histoire même si la fin fut horrible mais désormais ils étaient différents. Elle était peut-être même devenue pire qu’au lycée où elle était déjà une sacré peste ! En attendant il allait bien devoir trouvé un truc à lui dire, ils étaient coincé dans le métro, aucune chance de s’échapper. « Tu sembles être toujours la même et pourtant j’ai aussi l’impression que tu as bien changé. C’est vraiment étrange de te revoir. » Il lui aurait bien demandé ce qu’elle faisait maintenant mais elle lui aurait aussi posé la question, et il n’était pas à l’aise avec son travail actuel. C’était fou, il n’avait jamais eu honte de son existence avant, il ne cachait jamais ce qu’il faisait et pourtant devant elle il aurait aimé être quelqu’un d’important.
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 16:56 par Invité
The Tube — 23h12
Elliana ne savait pas très bien pourquoi elle avait proposé à son ancien amour de s’asseoir à ses côtés, dans cette rame peu éclairée et arrêté dans un tunnel sombre et crasseux du métro londonien. Après toutes ses années, sans se rencontrer, sans se parler, sans penser l’un à l’autre pourrait être fatal aux souvenirs de la jeune femme mais ils étaient intacts. Benjamin avait été l’homme qu’elle avait le plus aimé, sans parler de son père bien sur… Au fil du temps, elle s’était forgé une étroite carapace ne laissant passer ni la peine, ni la douleur, elle avait eu une fois le cœur brisée et s’était promis à elle-même que jamais cela ne se reproduirait. C’était devenue une femme forte, indépendante et s’assumant toute seule, elle avait appris à ne compter que sur elle-même et sur ses meilleurs amis. Au bien sur, Ellie s’était allée de temps à temps à quelques aventures mais rien de bien sérieux, personne depuis Benjamin n’avait réussi à faire chavirer son cœur, personne en sept longues années. On dit qu’une fille n’oublie jamais vraiment son premier amour… c’était peut-être la pure vérité.

Ben la gratifia d’un sourire confus, trahissant lui aussi de sa surprise de la croiser. Il repartit rendre la boule à neige à qui de droit et revint à ses côtés, poussée par une dame dont Elliana n’avait aucune idée de qui elle était. « Je veux bien m’asseoir. » répondit Benjamin en prenant place à ses côtés, le beau brun de son passé la regarda droit dans les yeux, cherchant dans les tréfonds de son âme, il avait l’habitude de la regarder ainsi, et lorsqu’ils étaient ensemble, cela faisait toujours fondre Elliana comme neige en plein soleil. Elle rougit un peu, se sentant honteuse d’être aussi faible face à lui. Elle s’était juré de ne plus ressentir les sentiments qu’elle avait éprouvés pour lui dans le passé… mais dîtes quelque chose à votre raison et votre cœur va faire exactement le contraire. « Te voir ici, comme ça, est assez inattendu. Je pensais que je ne te reverrais plus jamais. » « Idem pour moi, si on m’avait dit qu’on se re croiserait après tant d’années, j’aurai surement éclaté de rire » dit-elle avec un petit sourire en coin. Il rougit et elle rougit à son tour, ne sachant que vraiment face à Ben. C’était sans doute la situation la plus embarrassante qu’elle avait jamais connue… Une part d’elle-même voulait fuir, loin, très loin de lui, niant ses sentiments encore présents tandis qu’une autre partie d’elle voulait rester auprès de lui, le serrait dans ses bras et l’avoir pour elle toute seule, de nouveau.  

La rame les avait tout les deux éblouis, leur laissant le loisir de regarder plus profondément ; Elliana pris chaque seconde qui lui était imparties pour examiner le visage de Benjamin,  l’âge se faisait sentir, il avait quelques cernes ici et là, sa bouche toujours la même laissant paraître son minuscule sourire en coin. Elle l’imaginait très bien avec sa cigarette au coin des lèvres comme au temps du lycée, soufflant sa fumée sur le côté, l’embrasant entre deux lattes. Ils étaient beaux ensembles lorsqu’Elliana y repensant, c’était une belle période de sa vie, si on gommait la fin tragique de leur relation. Secrètement la jeune blonde avait gardé des photos de cette période, cachait dans une boîte à chaussures au fond de son placard. C’était surement très cliché mais lorsqu’elle se sentait nostalgique, elle regardait les photos regrettant le passé mais son côté trop orgueilleux l’avait empêché de reprendre contact avec Ben, et c’était surement pareil du côté du jeune homme. Sur ce point là, et tant d’autres, les adolescents avaient été identiques. Aujourd’hui Elliana ne savait pas où elle se tenait, elle marchait littéralement sur des œufs.

« Tu sembles être toujours la même et pourtant j’ai aussi l’impression que tu as bien changé. C’est vraiment étrange de te revoir. » La jeune femme tenta de ne pas rougir, mais c’était quelque peu peine perdue quand elle sentie de la chaleur montait à ses joues. Elle avait l’impression de rajeunir, de redevenir cette adolescente rebelle qui n’avait peur de rien, ni besoin de personnes. « On change tous.. on grandit. Au contraire toi tu n’as pas changé d’un pouce. Excepté cette expression de mélancolie que tu traines » répondit-elle avec une once d’humour. La blonde leva la main, prête à caressait sa joue pour lui montrer ce que j’entendais pas mélancolique, mais une petite voix au fond d’elle l’en empêchait, lui rappelait qu’il n’était un couple depuis longtemps. Et qu’il était surement avec quelqu’un d’autre, qui le méritait amplement. Elle reposa sa main devant elle et tourna le regard vers Ben. Curieuse et soucieuse de ses intérêts, Ellie lui demanda avec le moins possible de trémolos dans la voix « Passons le cap des retrouvailles gênantes Ben… Parles moi de toi un peu, que deviens-tu ? Toujours passionné par la musique ? »

La jeune femme jeta un coup d’œil autour d’elle pour voir si la situation de la rame avait évolué. Pas d’un pouce apparemment. Il y a seulement personnes qui commençaient à s’effaucher de la non réactivité des agents du métro, mais c’était monnaie courante dans les transports en commun. « On dirait qu’on va être coincés encore quelque temps ici. Je veux tout savoir de toi de ces dernières années… » rajouta Elliana, son regard bleue fixant toujours celui qu’elle avait jadis aimé de tout son être.
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() message posté Lun 6 Oct 2014 - 22:55 par Invité
Ben était en train de vivre l’un des moments les plus gênant de sa vie, le ramenant en arrière de plusieurs années non par l’unique présence d’Elliana mais surtout par son comportement à lui. Il était là, assied près d’elle rougissant à chaque fois qu’il croisait le regard de la jeune femme, puis il y avait ses mains à lui, il ne savait absolument pas quoi en faire. C’est fou comme par moment les bras deviennent juste encombrant, il s’était résolu à adapter une attitude se voulant décontracter, posant son bras en hauteur sur son siège. Cette position était particulièrement inconfortable et lui donnait une allure ridicule, finalement il posa ses mains sur ses cuisses comme un enfant modèle ou alors comme un grand enfant de 25 ans souhaitant être manchot durant un court instant. Il essayait de se détendre mais ce n’était pas si évident, heureusement que son ex-copine semblait être tout aussi embarrassé.

La lumière avait finit par réapparaitre dans le métro ce qui entraina un moment encore plus gênant. Curieux l’un comme l’autre, les anciens amants se dévisagèrent cherchant l’empreinte du temps, le changement mais aussi les détails familiers. Mon Dieu qu’elle était belle. Il avait pratiquement honte de son apparence faussement négligé. Non pas qu’il était complexé par son apparence, au contraire il se trouvait plutôt beau garçon mais il ne se trouvait pas à la hauteur de la personne en face de lui. Elle était devenue une femme, bien qu’à ce moment là elle fut gêné, on pouvait très bien deviner la femme forte et indépendante dans son regard. Lui, il était toujours le même. Il avait grandit, vécu des expériences en tout genre mais au fond il se sentait encore comme un gosse de 19 ans. Il y aurait probablement un psychologue pour expliquer qu’il a dû vieillir très vite pour prendre soin de sa mère et que du coup il était à la recherche d’une jeunesse un peu trop vite abandonné mais au fond, il savait très bien que c’était un peu de sa faute aussi.
Ben finit par rompre le silence, lui expliquant son ressenti quant à elle, Elliana lui répondit ce qu’il savait bien, qu’il n’avait pas changé d’un pouce. Il fut cependant surpris quand elle lui parla de mélancolie, lui qui était plutôt toujours de bonne humeur et souriant. Peut-être était-il devenu un peu plus cynique sur le monde qui l’entourait, après tout il n’avait plus de famille. Sa mère le reconnaissait une fois sur quatre et tenait un discours de plus en plus incohérent. La seule famille qui lui restait était son oncle qui vivait au Texas et aucun des deux n’avaient l’argent pour faire le voyage de l’autre côté de l’Atlantique. Les propos de la jeune le firent sourire malgré tout, encore un peu plus quand il vit la main de la jeune femme se soulever pour se reposer, il pensa un instant qu’elle aussi ne savait pas quoi faire de membres supérieurs.

Ce fut cette fois-ci Elliana qui reprit la conversation, lui demandant ce qu’il devenait s’il amait toujours la musique. Comme elle le fit remarquer, ils étaient coincés ici, autant discuter. Bien qu’il aurait préféré que la conversation se focalise sur elle. Notre homme n’avait rien fait de bien palpitant. En fait si, il avait fait des tas de chose, des choses folles, marrantes, stupides, dangereuses. Il passait sa vie à s’amuser sans réellement penser aux lendemains, il écoulait sa vie dans les pubs, à des concerts qu’importe la musique, trainant sur les bords de la Tamise avec des inconnus qui au bout de deux bières devenaient des amis de longue date, il partait sur un coup de tête se balader en Grande Bretagne en auto-stop, il enchainait les rencontres, les jobs, les histoires mais rien de bien mature. Du moins, il était persuadé que ce n’était pas ce qu’Elliana voulait. Au fond de lui, il crevait d’envie de lui plaire encore, de lui montrer quel homme stable et mature il était, que ce n’était plus un marginal. Il pensait qu’elle voulait quelqu’un capable de subvenir au besoin d’une famille ou au moins qui avait des projets. Après tout, il n’en avait aucune idée de ce qu’elle attendait puis elle pouvait aussi ne plus rien attendre du tout ou avoir déjà une vie tracée avec un homme autre que lui. Benjamin devait arrêter de vouloir aller plus vite que la lumière.

« Toujours passionné par la musique. Le groupe que j’ai fondé avec Annabelle au lycée existe toujours et on commence à faire quelques concerts. Bien entendu j'ai quand même un meilleur niveau et je me suis un peu diversifié. Dommage je n'ai pas d'instrument sur moi, j'aurai pu te faire un petit concert privé. Il lui sourit et dit d'un ton un peu hésitant. Tu. Tu devrais passer nous voir quand on jouera sur scène. Je suis sûre qu’Annabelle et toi vous allez finir par vous adorer » Oui car notre pauvre Ben n’avait aucune idée que les deux jeunes femmes se fréquentaient de nos jours et s’entendaient bien. Il était resté sur l’époque où les deux ne pouvaient pas se voir en peinture et où Annabelle râlait sur le choix de petite copine de son ami. D’ailleurs il y a de très forte chance qu’il prenne mal la réconciliation entre les deux. Il en voudrait principalement à Annabelle d’être devenue amie avec la fille qui lui a brisé son cœur. Surtout après avoir passé des heures à cracher sur le dos d’Elliana ensemble après la rupture de notre garçon. « Sinon, tu sais j’ai une vie un peu décousue mais je l’aime bien et je m’en sors. » Il ne comptait clairement pas s’étendre sur le sujet et préféra reporter la conversation sur la jeune femme. « Et toi alors ? Tu es devenue une femme d’affaire redoutable ? Je t’ai toujours bien imaginé en working girl impitoyable car tu terrorisais tout le lycée » dit-il en riant. Il est vrai qu’à cette époque, elle était une véritable petite peste et peu de personne osait se mettre sur son chemin. Des flash backs de cette époque lui revint en mémoire, au fil du temps il avait de plus en plus de mal à se rappeler des mauvais moments. Peut-être que la colère et la rancœur avait finit par disparaître doucement.

Les deux commençaient à créer une bulle autour d’eux oubliant complètement la situation. Pourtant les gens commençaient de plus en plus à râler et à s’énerver, les esprits s’échauffaient jusqu’à ce qu’une annonce retentit. Le soupir de soulagement se transforma rapidement en cris de protestation, en effet le chauffeur annonça que suite à la panne généralisé, des personnes avaient décidé d’emprunter les souterrains du métro que le trafic ne pourrait reprendre tant que des gens se baladeraient encore. En conclusion, la situation devenait encore plus incontrôlable et au final tant mieux. L’anarchie pouvait bien éclater, tant qu’il pouvait continuer à contempler Elliana et ses jolies yeux bleus, cela convenait à Ben.
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