"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Life support ft Athenais  - Page 3 2979874845 Life support ft Athenais  - Page 3 1973890357
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Life support ft Athenais

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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 2:07 par Invité
Hammersmith; the corner of the street Because, if you could love someone, and keep loving them, without being loved back . . . then that love had to be real. It hurt too much to be anything else. Il ne me serait pas possible de laisser tous les appels de mon cœur sans réponse. Tel que je le voyais, Athénaïs était le souffle de renouveau dont j’avais tellement besoin. Au-delà de ma relation avec Sam, ou de mon passé avec Eugenia, tout à coup je me retrouvais nez à nez avec une femme magnifique jaillie du fin fond des ténèbres. Je clignai les yeux en lui souriant, d’un air conquis. Le contentement, l’indolence ou le bonheur lui- même étaient des choses précieuses. Je tendais les bras et tout ce que je récoltais n’était que désolation et désillusion. J’avais passé des années à courber l’échine, persuadé que ce genre de rencontres m’étaient interdites- pourtant elle était là - En face de moi. Je sentais toutes mes défenses m’abandonner.

Je n’arrivais pas à faire le deuil de mes souvenirs, ni à oublier mes secrets inavoués – Mais les yeux pétillants d’Athénaïs avaient le pouvoir de guérir mon cœur blessé. Sa voix ponctuait chacune de mes absences, comme une promesse éternelle. Oh god, j’avais besoin de beaucoup plus que sa protection matérielle. Je me mordis la lèvre inférieure.

Tu me manques tout entier.

Comment étais-ce possible ? J’étais juste là, anéanti et brisé. Je n’avais pas bougé d’un pouce. Je n’avais pas disparu dans un éclat d’ombre comme ce que tout le monde prétendait.Je crispai mes doigts autour de la table avec désespoir.

« Ne lance pas de déclarations que tu ne pourras pas honorer, Athénaïs. » Soufflai-je en baissant les yeux.

J’étais hanté par les mensonges et les égarements. Elle portait le visage familier de la trahison – Je retins mon souffle en la fixant à nouveau. Dans mon imagination ténébreuse, je lui sautais dessus comme une bête sauvage afin de taire les appels de mes démons. Elle raisonnait en moi en boucle, comme une mélodie obsessionnelle. Je ne pouvais pas contrôler mes pensées. Je ne pouvais pas la regarder, et songer qu'elle n'était qu'un investisseur ou une amie.

Et toi, tu savais que j’avais les moyens de payer toutes nos folies jusqu’à la fin de notre vie et plus loin encore, tu n’as simplement pas imaginé que cela puisse durer.

J’arquai un sourcil, contrarié par sa remarque déplacée. Croyait-elle réellement que je pourrais me contenir d’une vie d’oisiveté et de richesse, même à ses côtés ? Le monde est vaste et impénétrable, tout comme ma passion dévorante et mon ambition ravageuse. J’avais besoin de m’affirmer pour justifier mon existence. J’avais besoin de réussir pour venger toutes ses années à subir les violences de mon père et les moqueries de mes paires. Ma main tremblait d’indignation, j’avais prêté sermon un jour. J’avais promis de m’élever parmi les ruines et les cendres. Mais Athénaïs ne semblait pas comprendre.

« Les choses ne se passent pas toujours comme prévu. » Soufflai-je d’un ton las, préférant me tapir dans le silence de l’obscure. « Je suppose, que je suis désolé… » Hasardai-je d’une petite voix.

J’avais l’éloquence d’un artiste, et les mots sanglants d’un révolutionnaire, mais je me mordais la langue afin de réprimer mes pulsions. Je voulais crier – et balancer ma rage comme un martyre désabusé, mais ma fierté faisait barrage à mes excès de faiblesse. Je dû me faire violence pour ne pas succomber, mais Wesley revenait dans la conversation. Mon expression changea.

Je n’étais pas avec lui, je le fréquentais.

« Ton cœur était avec lui. Tu pensais à lui. Il était là. Même si ce n’était pas physique, vous avez une histoire. » Répliquai-je avec pertinence. Je me cachais derrière mes grands gestes et ma logique implacable afin de soulager ma conscience. J’avais passé des mois à culpabiliser parce que je la désirais avec autant de ferveur. Je l’avais détourné de ses sentiers battus et de son destin, pour contenter mon âme esseulée l’espace d’un stage. Je l’avais accaparé par pur dépit. Tout du moins, au début de notre relation. A présent, il m’était impossible d’envisager ma vie sans son sourire ravageur ou ses faux airs de princesse diamant. J’étais sous son emprise magique – complètement déboussolé et perdu. « Je ne te fais aucun reproche. Ce serait tellement inapproprié de ma part. » Soufflai-je, d’un air abattu.

Rien. Je suis juste nulle en amour, je ne dois pas en parler pour mon salut.

« Je venais de perdre ma meilleure amie, lorsqu’on s’est rencontré. Je pense que concrètement, on est tous les deux nuls en amour. » J’eus un sourire au coin. « Soyons nul à deux ?! »

Elle agita la main d’un air dédaigneux, presque menaçant. Parfois j’avais l’impression qu’elle se braquait afin de me fuir à nouveau. Elle ne devait sûrement pas se rendre compte des conséquences que son mutisme avait eu sur moi – ni du temps qu’il m’avait fallu pour avoir une semblant d’oubli. Le retour à Liverpool avait été terrible. Mon cœur avait battu dans le vide tout le long, suspendu entre deux villes. Je détournai le regard, afin de concentrer toute mon attention sur mon genou boursoufflé. Ma plaie grouillait sous le tissu de mon pantalon, gonflant à vue d’œil, au fur et à mesure que les secondes se consumaient. Le processus d’inflammation était bien lancé. Je détendis les muscles de ma cuisse avant de fléchir mon membre.

Je jetais un regard à la brasserie. Je remarquais les décors médiévaux et l’énorme pichet de bière au bout du comptoir. Je n’avais pas pu siroter ma boisson après tout. Ma gorge sèche se serra, avide d’alcool ou de n’importe quelle façon d’étourdir mes penchants amoureux.

Tout mais pas que tu partes. J’étais… Je … Je ne sais pas, je m’étais beaucoup trop attachée à toi et, je n’étais pas prête de te voir partir.

Sa voix. Elle me captivait à nouveau. Je marquai un arrêt avant de la regarder, perplexe. Elle n’avait pas le droit de me perturber de la sorte. Elle n’avait pas le droit me titiller et de m’encourager dans ma quête hasardeuse.

« Tu es folle. » Lançai-je en tentant un rapprochement. « Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques en attisant les flammes du passé. » Je marquai un silence. « Je devais partir – Aujourd’hui tu es là, et tu ne me donnes toujours pas l’impression d’être prête à me voir partir. Pourquoi refuses-tu de me rencontrer ? »

J’accrochais son regard avec intensité. Mon corps était parcouru de spasmes de chaleur et de sueurs malsaines. C’était virulent. Je l’avais dans la peau.

« Je sais. Je n’ai jamais fait une croix sur nous et maintenant que je m’en aperçois, je suis apte à oublier. »

Je souris en me rétractant.

« Bonne chance. » Soupirai-je.

Elle venait de dresser une distance entre nous. J’avais l’impression que mon cœur battait à mille lieux de cet endroit – et de la galaxie. Mon dernier espoir venait de se dérober d’entre mains.

« Tu te rends compte que tu te leurres ?! » M’enquis-je tout à coup.

Je ployais sous ses caresses inappropriées. Ses lèvres se consumaient au contact de ma bouche profanée. J’avais besoin de ce contact pour soulager ma passion. Je me glissai sous les tissus de soie de sa robe afin de frôler sa peau délicieuse. Athénaïs pouffait – Son rire était magique. Il m’extirpait de ma réalité et me propulsait vers les landes promises de mon paradis personnel.

Je voulais retrouver ma place initiale – Juste là, au milieu de son cœur.

Pourpre. C'est du pur hasard, j'en suis sûre.

Je fis la moue, en bombant le torse.

« Ce n’est jamais du hasard, chérie. » Répliquai-je avec assurance. « Je suis le gars qui ne rate jamais la couleur de tes culottes. C’est peut-être un signe. »

Elle brisa le silence en touchant ma joue. Je percevais dans chacun de ses geste, une délicate attention. Mon cœur frémissait, comme si elle arrivait à me toucher au-delà de mes défenses.

Je ne te lâche plus. ‘’

Je me raccrochais à elle avec consternation. Nous étions si proches, et pourtant elle n’avait pas encore rencontré mon côté déchu. Peut-être avais-je refoulé pendant des années. A présent m’ouvrir sur mes plaies, me semblait si dérisoire. Tout était si lointain, parfois irréel. Elle me serra avec affection. Son parfum boisé m’enveloppait de courage. Je l’empoignais par la nuque afin de la maintenir contre mon torse plus longtemps.

Je ne te quitte pas, reviens-moi, d'accord ? ‘’

Je souris d’un air insouciant. Ma jambe se raidit au contact du sol.

« Je ne vais pas disparaitre. » Je serrais sa main pendant quelques instants. « Je reviendrais – et cette fois je pourrais courir vers toi. Tu verras ce sera plus rapide que de sautiller sur une seule jambe. »

Ma bouche se courba afin de creuser une fossette sur ma joue.

« Je te reviendrais, Miss Dior Chérie. »

Je lâchai sa main afin de m’engouffrer dans le couloir sombre. J’avais peur de cette opération et de ses conséquences, mais bizarrement, j’arrivais à trouver la foi dans le sourire lumineux d’une ancienne amie.

Je soupirai en m’abandonnant aux soins d’Alex – ou peu importe son prénom.
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