"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fou 2979874845 dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fou 1973890357
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dmitri & victor ▲ tu es faible tu es fourbe tu es fou tu es froid tu es faux tu t’en fou

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 19 Sep 2014 - 2:31 par Invité
Tu t’sens paumé. Perdu dans l’immensité du monde. Perdu dans cette noirceur constante. T’as peur. Tellement peur. T’es plus qu’un gamin terrorisé. T’as peur ne de plus pouvoir vivre. Mais t’as peur de vivre aussi. Alors t’es juste là. Planté. Et t’as l’air con à ne plus avancer.

T’es allongé. Les yeux grands ouverts. Tu ne sais plus l’heure qu’il est. T’as l’impression que ça fait une éternité que tu es là. A laisser divaguer tes pensées. Le sommeil ne veut plus te gagner. Et quand tu fermes les yeux, ça ne change plus rien. Alors tu les laisses ouverts. Comme si tu voulais capter la moindre parcelle de couleur. La moindre once de lumière. Mais ils veulent plus rien voir tes putains yeux. Juste le noir. Un noir envahissant.
Un soupire s’échappe de tes lèvres tandis que tu appuies sur ton réveil qui annonce l’heure d’une voix féminine désagréable. « Quatre heures, quarante huit » Alors tu laisses échapper un « putain ! » avant de te lever malgré l’heure. De toute façon. Tu dors plus. T’y arrives plus. Tu fais des cauchemars dès que tu t’endors. Tu rêves de lui. De Lysandre. Tu revis le moment encore et encore. Tu revis la douleur. Sans cesse. Puis tu rêves de l’autre aussi. Qu’a pas bougé. Qui a juste regardé. Alors tu veux plus dormir. C’est trop douloureux. Insupportable.

Tu avances jusqu’à ta penderie. Un moment que tu détestes particulièrement. Choisir tes vêtements. On t’aide normalement. Parce que tu n’as pas encore retenu tout. Bientôt, ils mettront des étiquettes sur les cintres. Pour que tu puisses lire. Mais ça prend du temps. Alors tu te retrouves devant ton armoire. Comme un con. Tu passes les mains sur les tissus. Mais t’as beau reconnaitre la matière, tu peux pas reconnaître les couleurs. Tu sers le poing. Ca t’énerve. Ca. Tout ça. Ne pas être capable de choisir seul tes fringues. Ne pas être capable de t’endormir sans te réveiller en hurlant ou pleurant comme un gamin. Tout. Tout t’énerve. Cette putain d’injustice.
Tu finis par attraper ce qui te semble cohérent. Un boxer. Un jean. Puis un tee-shirt. Tu sais pas ce qu’il y a dessus. Peu importe. Tu les enfiles avant de récupérer ton portable, tes clés, un paquet de clopes et un manteau.

T’aimes ça. Entendre la nuit. Allongé dans l’herbe. T’entends des bruits, puis t’imagines des histoires. T’imagines les images. Un peu comme ces photos que tu rêvais de prendre finalement. Les photos sont mentales. C’est tout.
Plus loin, t’entends marcher. Et ça s’approche. Toi, tu te redresses pour sortir une clope et la porter à ta bouche. Tu t’assoies, portant tes genoux contre ton torse. Puis t’allumes la cigarette. T'arrives à le faire ça maintenant. Tu regardes vers la personne qui s’avance sans la voir vraiment. Ca t’amuse de deviner la raison pour laquelle elle est là.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 19:38 par Invité

La terre appelle Dmitri, et moi j'me fous. Fous de tout, de rien, fou des autres et des alentours. J'me fous de cette musique trop forte, de cet alcoolémie frisant le n'importe quoi, de cette "pastille" qui a disparue sur ma langue, déposée par une main manucurée. J'me fous de cette main, de la personne à qui elle appartient. J'me fou e la soirée à laquelle on s'est incrusté. Lysandre a disparut. Il m'semble avoir vu l'autre barbie, pour pas dire sa barbie. J'en sais rien. Il est deux heures du matin, enfin c'est s'que je crois lire sur mon téléphone avant de l'embarquer. Pas mon téléphone, non la pétasse qui passe sa soirée à me chauffer. "J'habite pas loin", ça m'a suffit à bien accepter de me barrer, et puis, faut bien s'occuper ?! J'en sais rien, j'me sens comme toujours... déconnecté. J'sais pas si c'est elle ou moi qui soutient l'autre. Peut-être un équilibre précaire entre nos deux corps défoncé. Non, elle est a peine bourrée. Trois quatre verres et je devrais presque la portée. Elle rêve pour que je le fasse, alors j'ai consommé. Consommé comme d'habitude, un peu plus un peu qui pourrait venir mesurer mon attitude ? Personne. Et je suis cette inconnue qui semble ravis de sa conquête. Laisses moi te dire ma chérie que si je me chopais moi-même j'en serais nullement ravis. Connard. Et on quitte cette soirée habituelle, sachant que Lys s'en remettra, de cet abandon. On se remet de tous, comme des cons.

Cinq heures. C'est se qu'indique cette pendule qui à chaque seconde me donne envie de l'exploser. Le tic tac incessant devenant chiant, cette fille allongée, à peine baisée, déjà claquée. Bien, t'es vachement bien tombé. Comme toujours il faut l'avouer. Et ma tête ne fait que penser, c'est ça le risque, défoncé, sans distraction, ma tête semble bien propice à toute explications. Lui. Surtout. Lui, comme toujours. J'allume une clope dans sa chambre trop propre, elle me dit de pas fumer ici, je l'écoute pas. Tu crois vraiment que je vais m'éterniser dans ton lit ? Rêves pas, j'suis pas un p*tain d'faiseur de miracle. Endors toi pour retrouver ton prince charmant ou tout autre envie. L'alcool est pas retombé, pas totalement, si y'en a encore la conséquence y'en a plus la joie, je soupire en enfilant mon caleçon, galérant à faire passer mes jambes dans mon jean, le pull passe plus aisément. Mieux, vachement ?! Non toujours ces remords qui à deux grammes te mordent à chaque fois. P*tain. Fais chier. Bon ba bonne nuit. Je lance en me levant récupérant ma veste je me casse sans attendre, le pas mal assuré, aucune ligne droite à trouver de toute manière. Et je sors de sa maison sans me souvenir y avoir pénétré. Cinq heure quinze du matin, dehors il fait froid mais ça va, dehors il fait noir se qui m'arrête pas.

Je marche mal assuré, je galère à allumer une nouvelle clope, je grogne, je parle à moitié seul comme un ivrogne de cinquante ans. Je vois mon reflet dans une fenêtre. P*tain les yeux autant cerné, j'vais finir par y ressembler à ma mère la catin. Mâchoire contracté, j'déteste penser. Avant y'en avait un qu'avait trouver la solution pour m'arrêter quelques minutes. Je tourne vers le parc, plus de vitre ou me regarder, plus de trottoir à fouler. Solitude verdoyante. Je marche se qui occupe à peu près mon cerveau, d'un pas nonchalant, l'envie de rentrer m'pieuter. Seul c'est mieux que d'faire semblant, non ? J'fais pas semblant... c'est juste que... j'sais pas. J'avance et voila. Y'a un craquement de briquet qui m'fais me redresser, voir que j'fonce droit dans quelqu'un au sol. Ok... La légère lumière de la flamme plus loin m'fais avancer. De toute manière j'risque quoi ? Rien d'important ça je le sais. J'avance sans me presser, allant à la rencontre de ce mystér...

Stop. Marche arrière. Y'a pas de bouton pour revenir et effacer un peu de seconde, un peu de pas et s'en aller sans m'approcher ?! Gros courant d'air, moi y'a plus rien dans mes poumons. Plus rien dans ma tête et mon estomac qui se retourne. P*tain. J'suis censé faire quoi ?
Et puis y'a finalement cette pensée abjecte qu'il ne me voit pas. Qui si moi je peux reconnaître dans la pénombre du parc si silhouette que je connais que trop bien, pour l'avoir tant fréquenté, lui il n'y capte rien et ne se doute de rien. Je finis par me bouger, esquivant un pas en arrière. Lâche, oh ça fait bien longtemps que dans ma tête ce mot je l'ai tatoué.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 21:43 par Invité
Tu souris un peu, écoutant attentivement. T’imagines un homme. Parce qu’il n’a pas de talon. Il rentre de soirée. Sa copine l’attend à la maison. Ou ses parents. Tu sais pas trop. Il marche pas bien droit parce qu’il est encore bourré. Puis tu lui imagines une vie. Il est brun. Les yeux clairs. Il est beau. Il fait des études d’art à l’université. Ses parents voulaient le forcer à faire du droit, alors il s’est barré. Il aime bien se détendre quand il va en soirée. Il a tendance à boire un peu trop d’ailleurs.
Un petit soupire s’échappe de tes lèvres. Tu t’amuses vraiment de rien depuis que tu vois plus. C’en devient pitoyable.
La fumée s’échappe doucement de tes lèvres pour s’élever vers le ciel. Il s’approche encore le garçon. Il est plus très loin. T’as l’impression qu’il vient vers toi. Puis brusquement, il s’arrête. Alors tu fronces les sourcils. T’as l’impression qu’il te regarde. Et que c’est pour ça qu’il s’est arrêté aussi brusquement. Alors tu te redresses un peu.  « … C’est qui ? » On la sent, l’angoisse, dans ta voix. Parce que t’es démunie sans tes yeux. Tu ne sais pas qui te fait face, et c’est affreux. Ca pourrait être n’importe qui. Tu te sens tellement con. D’être sorti comme ça. Tout seul. A 5 heures du matin. Tu écrases rapidement ta cigarette avant de reposer ta question en te redressant.  « … Répondez bordel ! »

Y’a que le silence qui te répond. Le silence, et sa respiration. Tu l’entends putain. Pas très loin. Tu sers le poing. Désormais debout. « J’vous entend putain ! » Tu mets tes poings devant toi. Comme si tu voulais te battre. Et tu fronces encore un peu plus les sourcils.  « J’sais m’battre, j’vous préviens ! » Ok. Mensonge. Mais il le sait pas, l’autre. Il peut pas deviner que te battre à jamais été ton truc. Encore moins depuis que tu ne vois plus rien.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 21:56 par Invité

J'aurais pas du passer par le parc. Mauvaise idée. Déjà parce que marcher dans un parc en pleine nuit c'est stupide, débile, surtout tout seul. Mais ça c'est pas vraiment le genre de truc qui m'effraie, j'suis plutôt du genre à pas m'en soucier. Mais sérieusement c'était quoi de devoir supporter ma gueule de quelques reflets, assumer de voir ma sale gueule ? Comparé à me retrouver maintenant face à Victor, je me dis que c'était rien. Du quotidien, j'vois ma gueule tous les matin dans l'miroir. Alors que ça... ça j'veux pas y faire face. Je m'arrête, près à faire demi tour, à me casser sans une parole. De toute manière j'ai rien à lui dire. J'ai plus rien à lui dire. Les dès ont été jeté, et tout est tracé, l'ignorer, plus rien partager. De toute manière y'a pas à revenir dessus, j'ai appris qu'on peut pas réécrire le passé. Alors non, j'fais rien.

Mais il m'entend, ce connard il se redresse un peu et je m'arrête pour de bon au son de sa voix. … C’est qui ? Incapable de répondre, de toute manière, je me doute qu'il ne veut pas vraiment le savoir. L'ignorance, j'suis sur qu'il préférera ça si je répond. Ça voix est gorgée d'angoisse, et avant je m'en serrais amusé, ça m'aurait fait tripé. Avant. Avant beaucoup de chose. Je reste stoïque. … Répondez bordel ! Il s'énerve déjà, patience, n'a jamais été sa vertu. Je le vois se relever et se tourner approximativement vers moi. P*tain, mais qu'est-se qu'il t'a fait ?! L'horreur de la réalité me tombe dessus alors que je perds absolument pas pied, j'ai appris à faire front et à digérer facilement, à rester stable et fixe peu importe les choses. J’vous entend putain ! P*tain mais fermes là, tu peux pas te contenter de rester assis, de rester loin, de rester ce putain de souvenir loin de moi ? J'suis sur qu'au fond il voudrait pareil de toute manière, alors j'dis rien. Et quand il lève ses poings j'arrive pas à ne pas m'en amuser, j'hausse un sourcils en portant ma clope à mes lèvres, avec nonchalance. Alors qu'à l'intérieur ça bouillonne de colère, contre personne. J’sais m’battre, j’vous préviens ! Alors là s'en est une bien belle de connerie, je lève les sourcils en le dévisageant. De toute manière il a finir par se pisser dessus, ou faire un arrêt cardiaque. J'suis déjà assez responsable de ses problèmes de santé, non ? Je le dévisage ma colère contre moi refaisant comme toujours surface contre autrui. Contre lui. En un coup j'te met à terre. Ma voix sort dans la nuit, froide, implacable, avec acidité. J'me doute qu'il finira par la reconnaître, il est pas con. La sienne, elle reste incrustée dans ma tête. Depuis des semaines. Je le fixe le silence retombant, un temps. Mais faut pas s'leurrer, j'sais pas contenir, j'sais pas m'taire, encore moins compatir. Et j'me hais. Baisses tes points, tu t'es prit pour Dardevil en plus pédé ?! J'expire la fumé, je le fixe, alors qu'il en est incapable, par ma faute et celle de Lys. Connard.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 22:49 par Invité
Le silence est pesant. Horriblement pesant. Entendre simplement sa respiration te terrifie. T’essaies de faire ton mec. D’avoir l’air sur de toi. Mais ta voix te trahi. Elle tremble un peu. Elle tremble beaucoup.
 
Et finalement, elle résonne sa voix. Dans ta tête. Dans ton cœur. « En un coup j'te met à terre. » Il n’a pas bougé. Pourtant, c’est comme si tu te le prenais ce coup. Dans l’ventre. Un coup violent.  Destructeur. Un putain de coup de poignard qui te taillade le cœur. Tu peux plus respirer. T’as envie de vomir. T’es là. Sans voix. Juste là. Comme un con.  T’as même pas bouger tes poings. T’as toutes les sensations qui te submergent. Toutes les images qui reviennent. Toute la douleur. Y’a ton cœur qui se met à battre vite. Fort. Tu la sens la panique. Qui monte. Qui monte.
 
« Baisses tes poings, tu t'es prit pour Dardevil en plus pédé ?! »  Elle est froide sa voix. Tellement froide. Sans ouvrir la bouche, tu baisses les poings. T’es juste planté là. A pas savoir comment réagir.  Pédé. T’as la gorge sèche. Puis finalement, tu sais pas d’où elle sort. Ta petite phrase. Elle sort des profondeurs. Avec une petite voix un peu brisée. Un peu fragile. Elle sort sans même être passée par la case cerveau. Juste comme ça. « … bah va y … met moi à terre. »  Y’a même un p’tit rire nerveux qui s’échappe de tes lèvres. « t’aimes ça toi de toute façon… »  T’as envie de chialer et de rire en même temps. T’es tellement pitoyable. A trembler autant. T’as l’impression que tes jambes te maintiennent même plus debout. T’as envie de t’effondrer. Et t’as l’impression de t’effondrer. De perdre pied. Tu pensais pas qu’entendre sa voix te ferait ça. Te donnerait l’impression de crever une seconde fois.

Tu sais pas quoi dire. Tu sais pas quoi lui dire. Parce que sa simple présence te détruit le cœur. Tu savais bien que tu le recroiserais. Pourtant, c’est comme si tu n’y avais jamais pensé. Tu voudrais lui hurler pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il a rien fait ? Tu voudrais savoir s’il l’avait prévu. Si tout ça était prévu. L’ultime humiliation. L’ultime punition. Tu te l’ais demandé tant de fois s’il l’avait prévu tous les deux. Envoyer Dmitri pour te détruire mentalement puis Ulysse pour te détruire physiquement.  Pourtant, rien ne sort. Rien.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 23:00 par Invité

Moi j'ai encore mes yeux. Ils fonctionnent bien par rapport aux tiens. Et j'vois évidement à quel point tu blanchis, à quel point tu pâlis au son de ma voix. Pas besoin d'être un génie pour avoir prédit cette réaction. Pour avoir de multiple fois prévu cette altercation. Et pourtant on est là, face à face, il me voit pas, et je le fixe sans pouvoir m'en détacher. Avant d'esquiver de tourner le regard, ne pas affronter le sien... brisé. Parce qu'il y a plus rien qui passe par ses yeux à son cerveau, moi j'lis facilement de la surprise et de la stupeur dans ses yeux, lui il voit plus rien dans les miens. Plus la peine de faire bonne façade ? Trop habitué. Jamais se laisser aller, c'est devenu une sacré réalité. Alors je reste planté là le voyant incapable de réagir sur le coup. Bordel. J'vois tout défiler dans ses yeux, malgré l'obscurité. Ce mec est beaucoup trop facile à décrypter. Je me déteste. Pas par moment. Non, constamment.

Il abaisse ses poings au bout d'un temps, et je me mors la lèvre, lui jetant un bref coup d'oeil. En faite, il a pas changé. Sérieusement, il est comme avant, si je le savais pas je saurais pas qu'il est... cassé. Non pas comme un jouet abimé, j'dis pas ça. J'pense pas ça, et d'ailleurs ça m'fait gerber. Chaque coup de rein en soirées, chaque lèvres de différentes trainé, y'a rien qu'arrive à m'faire arrêter de penser. Encore heureux que ça a pas commencer à m'faire débander. Y'aurait rien de pire que ce genre de rumeur et que Lys en entende parler, pour que ça finisse par m'faire tuer. … bah va y … met moi à terre. Je tourne le regard désorienté ? Stupéfait, bien joué pour inverser les rôles. J'le fixe face à sa voix tremblante, brisée. P*tain il a même réussis à faire ça. J'ai toujours su qu'il tait fort, qu'on était doué pour faire mal avec Lys, depuis très jeune. Mais jamais j'aurais pensé, jamais imaginé que ça pourrait s'en retourner. Je rie légèrement, jaune, rire crispé. Rire qui annonce rien de bon à l'arrivé. Je fixe le parc pour me calmer, enfin faire comme si de rien était. t’aimes ça toi de toute façon… J'vais l'tuer.

J'fais un pas vers lui avec violence. J'me fige. Mes doigts se refermant alors que mes poings se ferment avec dureté, près à frapper. Incapable d'être levé. Mâchoire prête à exploser, je lui en foutrais en pleine gueule. Un pas en arrière. Connard. Connard. Connard. J'frappes pas les infirmes t'as d'là chance tu combines ça à ta nature de tafiolle t'es sur le banc des handicapé maintenant. Pire qu'une fille... Je crache avec nonchalance, avec dédain. Je lève un regard vers le ciel me forçant à ne pas vomir tant j'me dégoute. Il est là, face à moi. Y'a des semaines que je l'ai pas vu, y'a des semaines que sa voix hante mes nuits, que mon prénom entre ses lèvres me fait gerber depuis la dernière fois qu'il l'a prononcé. Mais non incapable de quoi que ce soit. Incapable de laisser tomber, trop bien éduqué, trop remonté. J'sais bien qu'il l'a dit avec une voix tremblante, sans certitude, qu'il flippe... Et j'sais pas se qui est le plus dangereux. Que je pourrais réellement le frapper ? Où qu'il y ait un truc qui m'en empêche contre ma volonté ?! Bordel. Je me râcle la gorge, j'essaye d'être.... plus cool ? Non juste, j'veux une réponse. T'as revu Lys depuis.... Dans un sens je me dis que si ça avait été le cas j'en aurais entendu parlé, ça se serait su mais... j'veux savoir. Prévoir comment gérer, trop flippé qui puisse la ramener, parler, qu'il brise cette connerie que j'ai sortit à mon ami d'enfance pour m'sauver. Parce que lui... lui j'l'ai pas sauver. Sauve ta peau, j'suis doué pour ça. J'finis pas ma phrase "depuis qu'il t'a frappé, que je l'ai laissé faire, que t'es aveugle". Incapable à prononcé. tu lui as reparl...
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 23:06 par Invité
Tu l’entends sa colère. Tu l’entends. Faire un pas vers toi. Enervé. Comme pour te frapper vraiment. D’ailleurs, tu te recroquevilles un peu. Parce que tu sais qu’il pourrait le faire peut être. Parce que tu sais que ce mec est un connard fini. Qu’il pourrait très bien terminé ce que son meilleur ami n’a pas fini.
Mais il s’arrête finalement. Pas loin de toi. Quelques dizaines de centimètres. Il s’arrête pour cracher ses phrases dégueulasses. « J'frappes pas les infirmes t'as d'là chance tu combines ça à ta nature de tafiolle t'es sur le banc des handicapé maintenant. Pire qu'une fille... » Y’a les mots qui dansent dans ta tête. Ses mots. Infirme. Tafiolle. Handicapé. Cette fois ci, c’est la colère qui monte. Handicapé. T’as envie de le frapper. De démolir sa putain de gueule de petit con. De petit con satisfait. T’as envie de chialer aussi. Pour tout le mal qu’il te fait. Tu l’détestes. Ca bouillonne en toi. Tu le hais. D’avoir fait de toi ce que tu es. Putain d’handicapé. Handicapé de la vie. Handicapé des sentiments. Handicapé de tout.
 
« T'as revu Lys depuis.... » Revu. Revu. Putain de connard. T’as juste envie de lui arracher les yeux.  « tu lui as reparl... » C’est trop pour toi. T’exploses. Complètement. Tu te jettes sur lui avec force, le faisant tomber sur le sol lourdement. Et tu tombes sur lui sous l’effet de la vitesse. Et tu le frappes. Tu déverses toute ta haine. Toute ta colère. « J’TE DETESTE !  J’TE HAIS PUTAIN ! » Tes poings viennent heurter ton corps. N’importe ou. Tu vois rien de toute façon. Tu frappes tout ce que tu peux frapper. Pour lui faire mal. Lui faire aussi mal que lui.
 
Les larmes coulent sur tes joues sans que tu ne puisses les contenir « JTE DETESTE ! T’ES QU’UN CONNARD ! CONNARD ! CONNARD ! » T’as mal aux mains. T’as mal au cœur. Tu pleures comme un gamin, sanglotant comme si ta vie en dépendait. Tu l’détestes. D’avoir provoquer en toi tout ça. De t’avoir fait croire que tu valais quelque chose. Que peut être, tu comptais un peu. Tu l’détestes d’avoir provoqué ce feu en toi. Ce besoin de le voir. De le sentir. Tu l’détestes de n’avoir rien fait. De t’avoir regardé. Juste regardé. Tu l’détestes de te traiter comme ça. Comme si t’étais rien. De la merde. Juste de la merde.
 
Tu l’détestes putain.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 23:19 par Invité

La rage j'en ai plein dans l'ventre, tout le temps, d'puis que j'suis né, depuis qu'on l'a tué mon géniteur. Toujours énervé, à fleur de peau, chien enragé, voila comment me caractériser. Et il n'y échappe pas, il n'y a jamais échapper. Déversé entre quelques coups de reins, même si parfois... j'oubliais. J'oubliais que la vie pouvait être merdique, que j'étais en train de l'baiser lui, un mec, que tout étai n'importe quoi. J'oubliais, parfois il me tirait même un sourire ce connard. Parfois j'avais juste envie de le buter. Comme la fois où il m'a embrassé, j'voulais son c*l juste ça, que ça, et il s'est permit. Je l'aurais tué... mais j'ai pas pu, et ça a recommencé. A chaque fois, je l'aurais frappé pour me donner cette envie de son corps et au lieu de ça, il était là, à disposition, laissant mes sautes d'humeur lui couler dessus. Jusqu'à Lys, jusqu'à ce soir là, jusqu'à chez moi. Ne pas fermer à clef, mais quel putain de crétin...

J'pense à ça et j'finis par lui demander... pour Lys, pour savoir pour... Pas le temps. Pas le temps de réagir, de m'équilibrer, de répliquer. Je m'sens partir en arrière, mon dos frappant brutalement la sol, puis ma tête. Bordel, j'vois limite des étoiles alors que le black out est dissipé par ses cris... et ses poings. Putain. J’TE DETESTE ! J’TE HAIS PUTAIN ! Sa rage me clou sur place, sa haine et sa colère m'empêchant de répliquer alors que les premiers coups sont douloureux, mais que j'ai connus des combat amicaux plus douloureux. Je me protège pas tellement, un peu sous l'choc un peu je sais pas quoi. Et parce que bordel ça fait du bien d'avoir une douleur physique, un truc qui m'atteint autant que se que je ressens depuis des semaines. Il pourrait avoir plus de force quand même histoire de me faire subir la même chose que Lys, mais non, Lys c'est moi en plus taré, alors ça existe pas de rendre la même chose... Sa voix déraille, et entre ses poings j'vois la lune briller sur son visage. JTE DETESTE ! T’ES QU’UN CONNARD ! CONNARD ! CONNARD ! Ses larmes et ses insultes me font pas réagir, alors qu'à l'intérieur j'ai mon estomac qui se retourne encore une fois, que j'peux rien faire à part écouter cette p*tain de vérité. Et il est là impuissant, à chialer sans me blesser, aveugle. Par ma faute. Il s'arrête pas, il continue, encore et encore. Et pendant un temps je le laisse faire, je le mérite, de voir sa réaction en pleine gueule, d'assumer ça, d'me donner envie de vomir pour mes actes.

Je lève les mains essayant d'attraper ses bras, je me reprend deux trois coups avant d'être plus brutal et choper ses poignets sans difficulté, l'immobiliser sans une demande de tellement de force. Arrêtes ça. Implacable, froid, lointain. C'est le seul moyen pour que ma voix déraille pas, parce que non il n'y voit plus rien mais il est pas con. Et qu'il est hors de question qu'il y "voit" quoi que e soit dans mon timbre de voix. Hors question. Je l'entends sangloter, il tremble et ça se sent putain, ses poignets à peine résistant à mes mains qui les encerclent. Je reste à le tenir comme ça un temps court. Tu savais très bien qui j'étais avant quoi que ce soit, sois pas surprit. Débile ! Connard. Crevard. Pas étonnant que tu peux pas te supporter, pas te regarder, regardes toi Dim' c'est toi et personne d'autre qui l'a détruit. J'te signal qu'il aurait pu te tuer. Oh bravo Dmitri, alors la chapeau !!! Genre ça excuse tout le reste ? Que j'ai pas lever le petit doigt pour arrêter Lys, le fait que je l'ai arrêté juste avant la mort de Victor est excusable. Je le fixe grognant légèrement à la fin de ma phrase, putain j'ferais mieux de me taire. Je bouge même pas, il est là au dessus de moi et j'suis incapable de le virer. Mais quel conard, ferait ça sérieusement ? Qui ?!!
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 23:25 par Invité
Tu pleures comme un enfant. Et tu l’frappes. Encore et encore. Y’a même plus vraiment de force dans tes coups. Juste la douleur.
Et alors, il attrape tes poignets. Il les sert. Et toi tu te débats un peu. Mais tu sais très bien que c’est inutile. Qu’il sera toujours plus fort que toi. « Arrêtes ça. » Alors tu t’laisses aller. Tu sanglotes. Tu laisses les larmes couler de tes yeux vides. Tu laisses les spasmes te secouer. Tu le détestes de te faire si mal. D’être si froid. Même là. Même lorsque tes larmes s’échouent sur son teeshirt et sur sa peau. Alors ta voix s’élève de nouveau. Toute cassée. Comme ton âme. « … j’te déteste dim … » Tu trembles de tout ton corps. T’es qu’une épave. Echouée. Perdue. Et lui n’est qu’un corps. Un corps sans cœur. Sans rien.
 
« Tu savais très bien qui j'étais avant quoi que ce soit, sois pas surpris. » Non. Non tu savais pas. Tu croyais qu’il était plus que ça. Plus que le petit con qu’il voulait bien montrer. Tu l’croyais vraiment.
T’as cessé de te battre. Tes poignets sont toujours entourés de ses mains. Ils sont là. Contre son torse. Près de ce cœur qui ne semble pas marcher. Les sanglots s’affaiblissent légèrement. Petit à petit.
 
« J'te signal qu'il aurait pu te tuer. » Il ne semble pas comprendre. Il ne semble pas réaliser. Que t’aurais préféré crever plutôt que ça. De vivre sans voir. Sans espoir. De vivre sans rêves. Sans rien. Un petit rire nerveux s’échappe de tes lèvres entre les larmes. « … j’aurais préféré crever… » De nouveau, tu secoues tes mains. Mais cette fois ci, tes poignets se libèrent. Alors tu viens essuyer ton visage. Ou du moins essayer. « ça f’rait moins mal » Tellement moins mal.
 
Le calme est presque revenu. Presque. Tu te retrouves à califourchon sur lui. Dans un état pitoyable. Le visage dévasté par les larmes. Les cheveux en batailles. Lui, tu l’vois pas, mais il n’est finalement pas beaucoup mieux. Ou juste un peu.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 23:33 par Invité

Le silence revient. Enfin, brisé de sanglot, de ses larmes et de sa respiration. Je reste là allongé, sans rien faire, incapable de bouger alors que pourtant il est pas impossible à soulever. Il est même trop facile à virer du dessus, mais pourtant je le fais pas. Je tiens ses mains qui se sont calmé, qui ne font plus que trembler. Bordel. … j’te déteste dim … T'es pas le seul à le faire. Et crois moi je me déteste sans doute encore plus. Mais j'dis rien... Je reste là, silencieux, immobile. Connard. Je fixe ses yeux qui ne me fixent même pas, coup au coeur. A la lumière de la lune ils sont si normaux, si ... ils sont comme avant, comme si rien c'était passé. Son visage garde aucune trace des actes des actes passés. Mais pourtant c'est présent, y'a bien ses yeux qui fixe le vide et le néant, qui fixe un point au dessus de ma tête sans se figer.

… j’aurais préféré crever… Ses paroles me frappent beaucoup mieux que ses points, j'en lâche ses poignets quand il les bouge, je reste là incapable de respirer. De répliquer. Incapable de réagir face à sa vérité. Il rit d'une manière qui me fait l'effet d'un grincement de dent. Ses mains se portant à son visage je suis incapable de parler. Handicapé des sentiments, vu la grandeur de la chose, j'devrais avoir bien plus d'une place sur un parking réservé. Je suis là à le dévisager, il est là à l'ignorer. Il vaut mieux mais... quand même. ça f’rait moins mal. Je sers les dents. J'sais que tout est ma faute, que ça n'serait jamais arrivé si j'étais resté éloigné, de lui, de son corps, de son cul, de ces habitudes qui sont presque nées. Je sais que c'est ma faute, mais j'arrive pas à refreiner la colère qui nait quand il dit ça. La rage que j'aurais pas vraiment calculé. Il est là au dessus à m'balancer qu'il aurait préféré crever, et j'suis incapable de le comprendre malgré toutes ces merdes. Sans prévenir ma main chope sa gorge alors que d'un mouvement de bassin je le fou à terre je prend le dessus en serrant mes doigts sur sa peau, pas assez fort pour vraiment lui faire mal c'est ça le pire. T'aurais préféré crevé ? Tu veux peut-être que j'finisse le travail alors ! Je crache avec colère en fixant ses pupilles qui s'activent, qui réagisse à la violence par une réaction censé et normal. Incapable de l'frapper, de lui faire du mal, je serre les dents, resserre ma prise avant de le lâcher. Connard. Comment j'peux continuer à lui faire ça ?!
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