"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici lylias ❝ don't stop me now ❞ 2979874845 lylias ❝ don't stop me now ❞ 1973890357
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lylias ❝ don't stop me now ❞

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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 20:50 par Invité
Debout dans ma chambre, je regarde mon reflet dans la vitre collée sur la porte. J'ai soulevé mon t-shirt et grimace en regardant la couleur de mon bleu qui n'est plus réellement bleu. Il a tourné au violet et il me fait atrocement mal. Je glisse mes doigts dessus et grimace. J'ai mal, vraiment mal et je sais que la douleur n'est pas prête de partir, ni la couleur de ce bleu. Je rêve d'enfiler une brassière de sport et d'aller me dépenser mais ça se verra forcément. Je n'ai pas envie que ma famille – ou même mes amis – me voient comme ça. J'ai voulu devenir pompier, c'est mon choix et je dois en assumer les conséquences. Après tout, je n'allais pas être chouchoutée et mise en avant. Je le savais d'avance ; tous les hommes à l'entraînement ont peur qu'une jeune femme leur pique leur place. Le coup que ça leur ferait. Alors ils s'amusent à me faire trébucher, à me pousser en se dédommageant de leurs actes dès qu'un supérieur le remarque. Et bien entendu, je ne dis rien. Venir me plaindre ne ferait que me discréditer et je veux être traiter comme tout le monde, j'ai bien dis tout le monde. Il faut donc que je prenne sur moi, que je souffre en silence et que je me contrôle. Je peux mettre au sol n'importe qui ici mais eux, ils sont entraînés pour se défendre, pour maîtriser leur adversaire. Je déglutis à se constat et sursaute quand j'entends la voix de mon frère se rapprocher de ma chambre. Je tire sur mon haut et cache le moindre centimètre de ma peau. Moi qui suit toujours en short et t-shirt, je m'habille de plus en plus au fur et à mesure que les jours passent et j'ai peur que mon frère s'en rende compte. Il a peut être autre chose à faire. Il a sûrement d'autres chats à fouetter comme on le dit souvent. Je sors de ma chambre avec un large sourire sur le visage et me dirige vers la cuisine où j'attrape un médicament pour la douleur. Ça me lance depuis quelques longues minutes et je n'ai pas envie de me trahir bêtement. Si Elias demande quoi que ce soit, je pourrais toujours dire que j'ai mal au crâne. Excuse bidon, passe partout mais il ne m'en demandera pas plus. Mon frère entre dans sa chambre et j'entends Noam qui commence à chouiner. Celui là, il aime avoir du monde autour de lui, du monde qui s'occupe de lui. Je me dirige vers son parc et lui souris. « Tu viens chez tata Lyla ? » Bien entendu qu'il vient chez tata Lyla. En moins de trente secondes, il tend les bras vers moi et je l'attrape, le mettant le plus loin de mon bleu. C'est un petit gigoteur et je le connais bien : il est tranquille dans mes bras et dans une minute, il voudra redescendre. C'est comme ça un gosse après tout. Je lui fais quelques grimaces pour le faire rire et je vois l'ombre de mon frère passer derrière moi. « Tu as quelque chose de prévu ? Si tu veux tu peux sortir, je garderais le petit » Thalia est on-ne-sait où, comme à son habitude. Elle passe ses journées à sortir et profiter de la ville alors que je préfère rester à la maison, tranquillement. Je me tourne pour le voir et Noam se met à gigoter en voyant son père. Il veut changer de bras et me le fait gentiment comprendre. Je sers les dents quand il gigote au point de me donner un coup juste sur mon bleu. Je sens mes yeux se remplir de larmes mais je me mords l'intérieure des joues pour ne rien laisser paraître, en vain. Elias me dévisage et attrape son fils que je tends à bout de bras comme Rafiki dans le Roi Lion. Je détourne le regard d'Elias et me pose sur le fauteuil, pestant intérieurement. Les questions vont fuser, je le sens déjà...
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() message posté Ven 8 Aoû 2014 - 20:00 par Invité
J'ai une nouvelle fois mal dormi mais je n'en tiens même pas compte. Les heures de boulot passent au ralenti et en même temps, je commence à m'y habituer à cet ennui, ça devient de plus en plus naturel. Je refuse la bière que me propose mon collègue pour rentrer directement à la maison. Premièrement, je suis beaucoup trop épuisé pour aller me traîner dans un bar et deuxième, j'ai complètement oublié de vérifier l'emploi du temps des filles aujourd'hui. Pour tout dire, je ne sais même pas ou est mon fils. Cette simple idée me retourne l'estomac, père indigne. Ça ne peut être qu'à l'appartement ou chez mes parents mais le fait de ne pas avoir pensé à arranger ce détail moi-même m'énerve. A quand l'oubli d'aller le chercher à la sortie d'école? Je chasse cette pensée dans un bref sourire. J'ai bien assez de choses qui me trottent dans la tête que pour en ajouter des inutiles et m'accabler sans raison. Je trouve Lyla en passant la porte et écrase un baiser contre sa joue avant d'en faire de même avec Noam. Il gambade tranquillement, ça continue de me choquer jour après jour même si cela fait plus de deux semaines maintenant. « Ça a été la journée? J'ai totalement zappé de voir avec maman qui gardait le petit aujourd'hui... » En parlant des parents, je ferais bien de passer les voir eux aussi avant d'avoir un appel de ma mère qui se demande si je suis toujours en vie. A peine, mais oui. « Tu as quelque chose de prévu ? Si tu veux tu peux sortir, je garderais le petit » « Rien de prévu, mais si je peux abuser de ta générosité encore 20 minutes... » Non pas que j'ai vraiment besoin d'elle. En vérité si, juste pour profiter d'une bonne douche. Lyla me fait un signe positif de la tête et je file m'y réfugier, appréciant les bienfaits de l'eau sur mon corps, mon mini SPA - qui n'en est que dans mon esprit. J'enfile un pantalon de training et un t-shirt en sortant pour me mettre à l'aise, je doute que nous ayons de la visite aujourd'hui. Je me rends directement à la cuisine ou je sors les fruits de leur emplacement pour commencer à proposer la panade du petit. « Je nous en fais une part? » Je lève les sourcils amusé mais ça arrive souvent. Au fond c'est juste un smoothie amélioré avec des betterfood et qu'est ce que c'est bon. Même Noam n'est plus vraiment en âge de s'en nourrir mais il en raffole. Je commence déjà à couper les pommes quand le petit se met à râler, obligeant Lyla qui revient au salon à le prendre dans ses bras. Il ne tient pas plus de deux minutes avant de vouloir venir dans les miens, j'aurais mieux fait de rester à la cuisine plutôt que de passer à leurs côtés. Je ne peux pas juste lui dire non, ce mot ne fait pas partie de mon dictionnaire quand il s'agit de lui. Les larmes montent au yeux de Lyla quand elle me le tend et je fronce les sourcils en remarquant un tâche mauve sur sa peau quand le pieds de Noam soulève son t-shirt. Je détourne pourtant le regard en observant mon fils avec un mince, le temps que l'information me percute vraiment et que je pose le petit au sol pour me diriger vers elle. Je soulève son t-shirt brusquement sans qu'elle ne m'y autorise et reste incrédule, détournant le regard immédiatement. Je ne peux pas regarder son flan couvert d'hématomes. Je ne sais pas d'ou ça provient, qui peut en être le responsable mais je boue déjà intérieurement. Je pose mes mains sur ses joues et plante mon regard dans le sien. « Qu'est ce qui s'est passé? N'envisages même pas de me baratiner Ioannis. » Je m'en veux pour ce ton menaçant alors qu'elle est déjà victime, mais je veux la vérité. Ma gorge se sert et mon estomac n'est plus qu'un tas de nœuds à l'idée qu'on aie pu lui faire du mal. Je ne suis pas certain d'avoir envie de l'entendre. Enfin si, mais la vérité et les conséquences qui vont en découler me font peur.
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() message posté Sam 9 Aoû 2014 - 12:00 par Invité
Cela doit faire trois jours que j'ai ces bleus sur le ventre et les côtes mais je me suis arrangée pour que personne ne voit rien, que je ne sois pas trop longtemps avec mes frères et sœurs. Je suis douée pour cacher quelque chose, discrète pour deux et jusque là, ça m'a bien servi. Seulement, je ne peux plus éviter Noam avec qui je n'ai pas joué depuis quelques jours. Et puis, je dois bien ça à Elias qui a besoin d'un bon bain et de se reposer, lui aussi. Noam n'a pas trop râlé aujourd'hui alors j'ai eu du temps pour moi, tout en m'occupant de lui. « Je nous en fais une part? » Je regarde mon frère et acquiesce. J'ai bien envie de profiter aussi de tout ça. J'attrape carrément un gateau que je coupe en deux. Un bout pour Noam qui va m'étaler de la pate de gâteau sur le haut et un bout pour moi. J'adore ces gâteaux secs, surtout quand on les trempe dans du lait... Rien que d'y penser, j'en salive ! Mais Noam en décide autrement quand il voit son père passer devant nous. Je grimace. Merde Elias, pourquoi tu n'es pas resté dans ton coin plus de dix minutes. Je ne peux pas râler contre qui que ce soit mais ce n'est pas l'envie qui me manque. J'ai surtout envie de râler contre moi de l'avoir pris contre moi. Je le connais bien ce petit loup et j'aurais du le prévoir. Quand Elias le prend dans ses bras, je souffle légèrement et continue de manger mon biscuit en me retenant de me transformer en madeleine. Je me dirige vers la cuisine quand Elias se poste devant moi et soulève légèrement mon haut. Je tente d'enlever ses mains et me fais encore plus mal. Je sers les poings et enfonce le peu d'ongles que j'ai dans mes mains avant de pleurer pour de bon. Quand il attrape mon visage, je tente de me défaire de son étraite, en vain. Je déglutis et détourne le visage au maximum. Je n'ai pas envie de lui rendre des comptes, pas maintenant. Je sens qu'il va me dire que je dois arrêteer, m'en plaindre ou me défendre. Mais je n'ai pas envie de devenir le souffre douleur des gens là haut, loin de là. « Qu'est ce qui s'est passé? N'envisages même pas de me baratiner Ioannis. » Je le regarde de travers quand il m'appelle comme ça. Je ne supporte pas que l'on m'appelle Ioannis sans mettre le nom de mon père derrière. « Il ne s'est rien passé. Je suis juste tombée à l'entraînement » Lançais-je en essuyant la larme qui coule le long de ma joue. « Je suis maladroite ce n'est pas nouveau. J'ai trébuché et c'est tout » Dis-je en plongeant mon regard dans celui de mon frère. C'est un demi-mensonge. Je suis tombée mais pas seule. Je le regarde et lui montre mon agacement mais je sais que ce comportement n'arrangera pas mon cas mais c'est comme ça. Je déglutis et glisse les yeux sur Noam qui tire sur mon short depuis quelques secondes... Le prendre dans mes bras, hors de question, ce n'est pas le moment. Mais je n'arrive pas à l'ignorer donc je tends ma main pour qu'il me donne la sienne, comme pour qu'il me tienne compagnie et me donne de la force.
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() message posté Mer 13 Aoû 2014 - 19:45 par Invité
Je la vois peiner à retirer mes mains de son t-shirt, ce que je fais avant qu'elle ne se fasse un peu plus mal. J'en ai vu bien assez pour savoir que quelque chose cloche. En voyant les larmes perler au coin de ses yeux, je m'en veux de l'avoir attaquer directement pour avoir la vérité, mais il est hors de question que je prétende n'avoir rien vu. Je n'ai rien réalisé jusqu'ici, j'ai beau e pas être médium, ça ne m'empêche pas de réaliser que j'ai tellement été concentré sur mes propres soucis ces deniers temps que j'en ai oublié ceux des autres. Elle souffre peut-être ainsi depuis des jours sans que j'y prête attention, ce qui m'énerve au plus haut point. Paumé et égoïste. « Il ne s'est rien passé. Je suis juste tombée à l'entraînement » Je lève les yeux au ciel, agacé. Ma sœur me connait suffisamment pour savoir que s'il y a un truc que je ne supporte pas c'est le mensonge. Le comble quand on sait que ma mère a mentit toute sa vie sur sa carrière et que j'étais bien parti pour en faire de même si je n'avais pas emménagé à Londres. « Je suis maladroite ce n'est pas nouveau. J'ai trébuché et c'est tout » « Arrête Lyla... » Elle pense vraiment pouvoir me baratiner et que j'accepte son mensonge sans broncher? Je passe une main derrière sa nuque pour l'amener délicatement contre moi, ayant maintenant l'impression que je peux la briser à tout moment. Ma main me fait souffrir à chacun de mes mouvements mais je ne le montre pas. J'espère juste qu'elle ne remarque pas de suite mes mains doigts écorchés, bleus et enflés, brisés. Elle sauterait sur l'occasion pour détourner l'attention sur moi. « Tu n'es pas tombée... si c'était le cas, tu n'essayerais pas de le cacher. » Simple comme bonjour. Je l'éloigne de moi et dépose un baiser sur son front avant d'observer Noam à qui elle donne la main. Hors de question qu'elle ne le prenne à nouveau à bras tant qu'elle ne se sent pas un petit peu mieux. « Si quelqu'un s'en prend à toi, je veux le savoir... Tu ne peux pas juste te taire et attendre que ça passe. Ça ne ferait que prouver à cet enfoiré que tu as peur et l'encourager à continuer, voir à faire pire...  » Je réfléchi à ses amis mais rien ne me vient à la tête, pas de possible petit ami violent à signaler - et heureusement pour lui. Je n'ai pas l'intention d'aller casser la gueule à cette personne - avec la main droite handicapée, j'aurais peu de chance d'y arriver de toute façon - mais je veux savoir. Et que ça s'arrête surtout. « J'vais pas aller le dire aux parents ou lui casser la gueule... Je veux juste savoir ce qui se passe. » Et agir en conséquence, certes. Ce n'est juste pas envisageable de lui dire " ok merci de me l'avoir dit, bonne chance pour la suite " mais je ne veux pas m'énerver et risquer de la mettre dans une situation encore pire que celle dans laquelle elle se trouve actuellement.
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() message posté Ven 15 Aoû 2014 - 11:58 par Invité
Mentir à Elias n'est sûrement pas la chose à faire mais je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas envie de lui raconter ce qu'il se passe réellement parce que je ne veux pas lui faire de mal. Je sais qu'il se mettra en colère en moins de temps qu'il en faut pour dire 'ouf' et je n'ai pas envie de ça. J'aimerais tellement que Thalia soit là pour porter mon attention sur elle ou sur n'importe qui d'autre. Je prie même qu'Oliver vienne frapper à la porte parce qu'il a besoin de sucre ou de café. Je ne sais pas, quelque chose. Mais je n'ai pas envie d'affronter mon frère. « Arrête Lyla... » Je tourne la tête, attrapant la main de Noam. Il est ma force ce petit bout de chou. Je me promets de sortir un peu plus, de me faire plus d'amis mais surtout de profiter de la vie, de Londres. Je n'ai presqsue rien visité en trois mois et je me fais pitié, je me dégoûte comme jamais. Je ne sais pas comment j'ai pu faire pour être aussi idiote, pour ne rien construire ici, comme si j'attendais de rentrer à New York, une fois encore. Mais je n'ai même pas envie de rentrer : j'ai tout ce que je veux ici. Je frissonne au toucher de mon frère et me laisse guider contre son torse. Un câlin vaut mieux que quelque mot et j'espère qu'il comprendra que je n'ai pas envie de parler. Non, quelle question. Bien sûr que non il ne comprendra pas. Il est comme papa pour ça, toujours à vouloir savoir ce qu'il y a. Je ne peux pas lui en vouloir, il veut juste me protéger. Je lève les yeux au ciel quand il dit que si j'étais tombée, je ne voudrais pas le cacher. Eh bien peut être que si. Après tout, Noam est bien du style à tout remarquer et il serait le premier à appuyer dessus pour voir ce que c'est. C'est nouveau, il veut comprendre et je ne pourrais pas lui en vouloir. Je l'écoute et mors l'intérieure de ma joue. Je ne suis pas quelqu'un de sensible et qui pleure pour un oui pour un non. Mais c'est un peu plus qu'un 'oui' ou qu'un 'non', je suis touchée et blessée, pour la première fois de ma vie. Je sais aussi que ce n'est pas la dernière fois que quelque chose comme ça va arriver. En même temps, qu'est-ce que je peux bien faire face à quatorze hommes trois fois plus grand que moi ? Je dois prendre sur moi et attendre que tout ça les barbe. Noam tire sur mon hautet je tourne les yeux vers lui, évitant bien entendu le regard de mon frère qui attend que je lui dise quelque chose. Il ne le dira pas aux parents et ne fera rien. Ça me rassure, en quelque sorte. Je peux faire confiance à mon frère mais il veut me protéger, ce qui veut dire qu'il risque de changer d'avis en apprennant ce qu'il s'est passé. « Tu promets de ne rien dire ? » Dis-je doucement en le regardant dans les yeux pour la première fois depuis qu'il a vu mes bleus. Je déglutis et attrape Noam pour le poser sur le canapé. Je lui pose deux trois cubes lego devant pour qu'il s'occupe un peu. « C'est rien c'est juste que sur quinze nouveaux, je suis la seule fille. Et tu sais comment sont les mecs, ils veulent pas qu'une minette comme moi leur pique leur place » Bien que, si nous sommes quinze, c'est qu'il y a quinze postes de pompiers dans tout Londres à promouvoir sous peu. Je soupire fortement et regarde Noam qui semble hypnotiser par notre conversation. « Je m'en sors toujours avec les meilleurs temps parce que je suis petite et souple. Du coup, ça leur plait pas vraiment. Et ils se sont plus ou moins tous liés contre moi. Piquer les fringues quand je suis sous la douche donc je suis obligée de sortir en serviette. Mais ça ne m'a pas fait peur. Je n'ai pas à avoir honte de mon corps. Et puis, après, ils faisaient exprès de me plaquer contre les murs en courant. Ils se deviaient sur la droite, la gauche, et j'étais bloqué » Je soupire. En fait, ils m'en ont fait vivre pas mal et je les hais pour ça. Tout ce que je veux, c'est être dans les meilleures, choisir ma localité et être tranquille. « Et là on a fait un exercice dans un appartement en feu et en sortant, j'ai trébuché. Ou on m'a fait trébucher. Je me suis pris la rembarde qui menait aux escaliers. J'aurais pu me faire bien plus mal donc ça va, je m'en sors bien » Concluais-je avec un léger sourire. J'ai raison, je le sais, et puis c'est tout ! Je regarde Elias qui semble se décomposer intérieurement. « Et je n'ai rien dis aux supérieurs parce qu'on me prendrait pour la petite fille chouineuse qui va se plaindre au chef. Et je veux pas de ça. Alors je sers les dents et c'est tout. Il faut que je leur montre que je suis meilleure qu'eux sous tous les points. Avoir peur d'une minimoys comme moi, franchement, c'est la blague de l'année » C'est comme s'ils étaient des chênes vieux de cent ans et que j'étais un cactus de six mois. Petite mais je
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 14:39 par Invité
Quand je vois le regard de Lyla, je sens la culpabilité me ronger. Ce n'est pas d'aujourd'hui, elle se sent mal et je n'ai absolument rien remarqué, peut-être pour la première fois de ma vie. Je suis le premier à vouloir tout savoir et à remarquer si quelque chose cloche d'habitude et là rien. Pas une seconde je ne me suis dit que ça n'allait pas. Merci Hyland². Je serre les dents en l'écoutant tout m'expliquer depuis le début et tente de garder mes envies de meurtres pour moi, comme je lui lui ai promis. Sauf que je n'ai qu'une envie, c'est d'aller les démonter un par un et j'ai bien du mal à garder mon calme. Je pousse un long soupire et vais m'asseoir dans le fauteuil pour prendre Noam sur mes jambes. L'avoir contre moi m'aide à me calmer, il m’apaise d'une certaines façon, sans rien faire. « T'en a encore pour combien de temps à tenir à l'académie? » Ma voix est rauque tant ma gorge est nouée mais je tente d'avoir un ton neutre, comme si tout cela ne m'atteignait pas vraiment. Grosse blague. « Ton hématome est énorme Lyla... C'est ça aujourd’hui mais ce sera quoi la prochaine fois? Tu ne peux pas aller à l'académie avec la peur au ventre tous les jours. J'exagère peut-être un peu mais ils vont finir par te tuer... Tu ne peux pas être transférée ailleurs? » Je comprends parfaitement qu'elle ne veuille pas en parler à ses supérieurs, ça ne ferait qu'empirer son cas. Gamine capricieuse qui va se plaindre mais bordel ils ne peuvent pas s'en sortir comme ça. J'ignore totalement tout du job de pompier, de l'académie et compagnie, je suis donc très mal placé pour la conseillé ou trouver la solution miracle à ses soucis, mais je peux toujours essayé. Quoi que. « Montre leur que t'es plus forte. Les coups bas, ça marche dans les deux sens, je suis sure que tu peux les battre! Peut-être pas physiquement mais t'es rusée... » Moi la pousser vers une revanche alors que j'ai toujours trouvé ça assez débile? Totalement. Pour le coup, il ne s'agit pas d'une trahison qui peut être expliquée ou pardonnée mais juste de gros machos écervelés qui se sentent plus forts grâce à leurs quelques muscles. « Je peux m'en occuper sans qu'ils ne sachent que ça vient de toi. Je suis sur que Romeo m'aiderait. » Je n'ai pas une idée précise là tout de suite mais à deux, on trouverait sans aucun soucis. Ne fus-ce que s'attaquer aux voitures dans un premier temps, rien qui ne puisse mettre leur vie en danger mais assez pour les faire chier. Enfin je m’avance mais je n'ai pas vu mon collègue depuis près de deux mois et notre dernière soirée était étrange, il m'a planté sans un mot d'explication après qu'on aie croisé son ex, réaction tout à fait normale. J'y suis peut-être aller un peu fort en m’avançant ainsi mais je cherchais juste à casser le gars en question. Bref. Je ne veux pas qu'ils s'en sortent sans rien faire, ou sans qu'elle ne fasse rien, ils vont vite comprendre qu'on ne s'en prend pas aux Ioannis-Hanwell.
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 18:17 par Invité
Tout avouer à Elias est difficile. Beaucoup plus difficile que ce que j'aurais pu imaginer. Pourquoi ? Tout simplement parce que je le connais, parce que je sais qu'il va paniquer et qu'il va s'en vouloir. On est comme ça dans la famille, on s'en veut quand l'un d'entre nous est mal et qu'on a rien vu. Je suis une bonne comédienne, ce n'est pas nouveau, mais je ne me cache jamais de la sorte en temps normal. J'aime bien jouer de mes petits bobos. Mais pour le coup, ce n'est pas un petit bobo et c'est peut être ça qui m'a fait me taire. Surtout parce que je ne suis pas à l'aise, que je me sens honteuse... Je soupire quand je le vois se poser avec Noam et je ne tarde pas à faire de même. Éviter son regard rendra peut être les explications moins douloureuses, bien que j'en doute fortement. J'écoute mon frère et je ne bouge pas. J'espère que ma sœur ne va pas débarquer sinon cette discussion risque de tourner au mélodrame et je n'en ai pas envie mais alors absolument pas. Je n'ai déjà pas envie de m'expliquer devant Elias alors devant Thalia... Je l'écoute et tourne vivement la tête quand il émet la possibilité de changer de caserne. Plutôt mourir. « Cette caserne ou une autre, ce sera la même chose. Tu crois que c'était facile pour maman au début ? On est des femmes pas très grandes, minces dans un milieu d'homme plus ou moins musclé » Dans le cadre de ma mère – et d'Elias – je pense que les gens sont bien moins musclés que dans mon cas mais bon. « Et puis, je n'ai pas envie de changer de caserne. Je vais passer pour quoi auprès de mes camarades ? Pour une peureuse. Et auprès des autres ? Pour une chouineuse. Je ne sais pas ce qui est le pire » Autant dire que je ne changerais pas de caserne, qu'il le veuille ou non. Il faut juste que je continue à m'améliorer, à être la meilleure dans ce que je fais et tout ira bien. Je veux dire, c'est de ça dont ils ont peur, que je leur pique leur place, que je sois meilleure qu'eux et elle sera là ma revanche. Je ris légèrement quand Elias me pousse presque à me venger. Ce n'est tellement pas son style. « Ce dont ils ont peur c'est que je sois mieux classée qu'eux. Alors ma victoire sur eux sera de finir dans les deux ou trois premiers et de leur prendre la place qu'ils auraient aimé vouloir » Je souris légèrement. Je compte bien finir première mais je n'ai pas envie de sonner prétentieuse en le disant à voix haute. J'en suis capable, je le sais bien. « Je peux m'en occuper sans qu'ils ne sachent que ça vient de toi. Je suis sur que Romeo m'aiderait. » Je regarde Elias et le fusille du regard. Si j'avais un revolver à la place des yeux, il serait mort et troué par une vingtaine de balles. Il est hors de question qu'il fasse quelque chose. Seul ou accompagné. « Je t'en voudrais toute ma vie si tu bouges le petit doigte » Dis-je en croisant son regard. Je n'ai pas envie qu'il fasse quoi que ce soit. Je préfère encore me venger toute seule même si je ne le ferais pas. C'est trop dangereux et ce n'est pas parce qu'il est un as de la filature qu'il doit tout faire. « Tu m'as promis Elias... Et je t'interdis de demander à Roméo ou à cet andouille de Hyland de faire quoi que ce soit. Ni même à maman » Je ne vois pas trop ce que peut faire Caleb là dedans mais j'ai cru remarquer que ces deux sont de plus en plus souvent ensemble et... étrange. Ca m'inquiète pas mal mais je tente de le rien dire. Noam tappe légèrement sur ma jambe et je lui souris. Seulement, dans mon champ de vision, je vois les mains de mon frère et fronce les sourcils. « Tu me fais la morale et t'as vu l'état de tes mains ? Qu'est-ce que t'as foutu Elias ?! » Demandais-je rapidement. Il les cache rapidement et je n'ai pas le temps de voir s'il a besoin de soins ou non. « Je n'irais pas casser la gueule du mec que t'as déjà salement amoché. Promis » Lançais-je gentiment. Je le trouve culotté à me faire la morale alors qu'il est dans un sale état, enfin ses mains...  
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 12:19 par Invité
Je réfléchi à la question sur ma mère mais me coupe vite dans ma réflexion : c'est exactement ce qu'elle cherche à faire. Dévier mon attention d'elle et ça n'arrivera pas. Je suis certain que maman n'a pas eut grand mal à s'imposer. Je la revois nous réprimander petit, on osait plus broncher. Elle n'était pas méchante mais juste. « Tu m'expliques ce qui tu te plais dans ce monde de brutes? T'aurais tout aussi bien pu choisir pâtisserie. » Je lance, ironiquement. Un sourire se dessine malgré moi sur mes lèvres, je n'attends pas de réponse de sa part, je sais parfaitement pourquoi elle a fait ce choix. Et surtout, elle n'a aucune raison de dévier de voix par peur, même si clairement je déteste la situation. « Ne m'en veux pas, mais ta vie est un peu plus importante que ta réputation à mes yeux! » Certes, ce serait pire qu'elle aille se plaindre mais ils ne peuvent pas juste prendre plaisir à s'en prendre à quelqu'un de plus faible sans qu'il n'y aie de retombées. « Je veux être là le jour ou le classement est publié. Et les regarder se décomposer... » Car elle peut le faire, j'ai confiance en elle et si elle s'en croit capable, je ne remets pas ses capacités en doute. « Mais en attendant? Tu vas subir encore longtemps leurs conneries? » Je n'ai aucune idée de la durée de sa formation, ce qui me rappelle à quel point je n'ai pensé qu'à moi ces derniers temps. Trop perturbé par ma propre vie pour m'inquiéter de celle des autres, j'ai laissé ma sœur se faire martyriser sans même le remarquer. Je me suis désintéressé d'elle, ce que je ne fais jamais, elles passeront toujours avant tout le reste. Elles et Noam. Je me mords les joues face à son regard assassin : je proposais simplement ! Puis je ne comptais pas leur laisser une carte de visite non plus, qu'est ce que ça peut bien lui faire que je m'en charge? J'ai besoin de quelqu'un sur quoi faire mes nerfs et ils le méritent clairement, tout le monde y gagne. Je la fusille du regard quand elle insulte Caleb et détourne la tête rapidement en réalisant que moi aussi je le déteste. Je suis censé le faire du moins, il ne représente plus rien. C'est son choix, pas le mien, mais je compte m'y tenir. Honnêtement, je ne suis pas bien fort mais j'ai au moins un entrainement derrière pour m'en sortir... Hyland est aussi fin que moi et la dernière personne à qui je penserais pour m'aider dans ce genre de mission. Alors que Romeo a l'entrainement et les muscles. « Comme si j'allais aller dire à maman que tu te prends des coups par des connards ! C'est la meilleure solution pour retrouver leurs corps dans un ravin. » J'exagère un peu, mais elle deviendrait folle, bien pire que moi. Si elle n'est pas pour la vengeance et qu'elle nous encourage à réfléchir avant d'agir, je sais aussi qu'elle est très impulsive. D'autant plus quand il s'agit de nous. Je regarde ma main blessée lorsqu'elle la mentionne et la cache comme je peux derrière Noam. Si mon pull était assez long, je tirerais sur les manches pour la cacher mais je sais que le seul résultat serait de me faire un peu plus mal. « Ne te sers pas de moi pour détourner l'attention du vrai problème. Je ne me suis pas battu, personne ne s'est acharné sur moi. » Car se battre avec un mur n'est franchement pas équitable bien qu'au final, je l'ai senti passé bien plus que lui. Sans doute. C'était le mur ou Caleb. « J'ai juste frappé dans un mur Lyla. » Je précise, parce que je sais qu'elle ne lâchera pas le morceau et que contrairement à ce qu'elle pense, non, je n'ai pas démonté un mec quelconque. « Fait pas cette tête, ça devrait te rassurer que j'ai une main en moins pour m'occuper de tes collègues. » Je lui adresse un semblant de sourire et reporte mon attention sur Noam qui répète certains de mes mots avec difficulté. Il a grandi beaucoup trop vite.
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 21:47 par Invité
J'écoute Elias et manque de l'étrangler quand il me dit que j'aurais pu choisir pâtisserie. Oui, bien sûr. Je ne suis pas patiente pour un sous et encore moins minutieuse alors je me vois bien à décorer des cupcakes toute la journée. Rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer. Je préfère manger ces cochonneries. La création, trop peu pour moi. Quand il dit que ma vie est plus importante que ma réputation, je soupire. Je le sais bien, je ne suis pas bête, mais je n'aime quand même pas passer pour un bébé cadum. Ce serait tellement difficile pour moi, tellement blessant... Je veux dire, je n'ai pas envie de changer de caserne et de leur montrer que j'ai peur. L'ignorance est la clé du succès. Ou mon ticket pour me retrouver six pieds sous terre, au choix. Je finirais par m'imposer, il faut juste que je trouve comment parce que le classement est dans six mois et je ne tiendrais pas six mois comme ça, je le sais. Je n'ai plus qu'à espérer qu'il y ait un classement provisoire d'ici peu de temps que je leur montre qui je leur montre qui est la meilleure. Heureusement que les entraînements à la piscine se passent en maillot de bain une pièce sinon j'aurais déjà fini à moitié nue devant mes supérieurs. Il ne manquerait plus que ça. Je dois évacuer toutes ces pensées de mon esprit. Ils ne doivent plus m'atteindre, jamais. Facile à dire mais je tente d'y croire dure comme fer. « Je veux être là le jour ou le classement est publié. Et les regarder se décomposer... Mais en attendant? Tu vas subir encore longtemps leurs conneries? » Je souris à Elias. J'aime qu'il ait autant confiance en moi. Ça fait du bien parce que ma jumelle est aux abonnés absents sur cette question – et pas que sur celle là – . J'hausse les épaules pour répondre à sa deuxième question. J'en sais rien. Ils finiront bien par se alsser, par se faire chier à m'emmerder. Ou peut être pas. « J'ai jamais harcelé quelqu'un de la sorte mais je pense qu'au bout d'un moment, on se fait chier en tant que bully non ? » J'espère. Mais bon, ils sont immatures et cons comme des huitres... « Je te promets qu'au prochain dérapement, je riposte » Et ça risque de faire mal. Nos parents nous ont appris à ne jamais nous battre et j'ai donc développé un sacré pannel de coup bas pour faire chier ma sœur – mes sœurs – quand nous étions en froid. Rien de trop alarmant pour ne pas me faire pointer du doigt par les parents mais je ne suis pas idiote, loin de là. Quand j'attaque Caleb, je le vois changer. Son visage se transforme et je grogne. Ouaip, l'étape Thalia et Caleb ne l'a pas dégouté de l'anglais. Autant dire que rien ne le fera et c'est bien dommage. Je n'ai tellement pas envie que le jeune Hyland soit dans les parages. Bien que sa sœur soit ma meilleure amie. Je méprise tellement Caleb... Enfin, le sujet n'est pas là, malheureusement. Ce serait peut être plus cool à discuter. Quand il mentionne la réaction possible de notre mère, j'ai envie de rire. Mais – même s'il exagère sûrement – il n'a pas tord. Elle ferait n'importe quoi pour nous défendre et nous aider alors casser la gueule à des asticots au cerveau atrophié... C'est du gâteau pour elle ! « Si la moitié de mon équipe se retrouve morte, je pense qu'on va vite me pointer du doigt hein » Moins rigolo comme ça. Alors autant dire que je compte sur lui pour qu'il soit discret au possible. Il le sera. Et il n'y a que Noam qui pourrait me griller en tirant sur un haut. Note à moi même : porter des robes serrées lorsque je vois les parents, au moins il n'y aura aucun problème. J'écoute mon frère et fronce les sourcils. « Un mur ? Sérieux ? Et il t'a fait quoi le mur ? Il était sur ton chemin et t'a ralenti ? » Je me moque ouvertement de lui alors que le petit tente de répéter le mot 'mur'. Ça ne ressemble pas à grand chose pour le moment. Pour le moment, on parle librement mais quand Noam aura l'âge de tout répéter, il faudra se contrôler et cela risque d'être difficile, très difficile. « Ou alors c'est parce que ta conscience t'a fait comprendre qu'emballer ma meilleure amie devant sa famille n'était pas l'idée du siècle » Je le regarde avec un léger sourire et Noam nous regarde l'un après l'autre. Je ne pense pas qu'il comprenne la moitié des mots mais bon, ce n'est pas bien grave. « Ouai je suis au courant » Je lui adresse un clin d'oeil et m'installe plus confortablement au fond du canapé, en tailleur. « T'as voulu voir ce que ça faisait d'embrasser la frangine de son meilleur ami ? J'espère juste que t'as pas été aussi lin que Caleb parce que je te massacre. N'empêche, j'suis la seule qui se fait avoir dans l'histoire. Il a pas un frangin avec une cervelle Caleb ? » Quoi ? Les Hyland ne sont pas sur commande ? Dommage. Je sais que le changement de sujet de conversation ne va pas vraiment lui plaire mais je ne lui laisse pas le choix. J'ai un bleu, j'ai mal, je me sens idiote, on a compris.
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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 12:51 par Invité
« J'ai jamais harcelé quelqu'un de la sorte mais je pense qu'au bout d'un moment, on se fait chier en tant que bully non ? » Ouai. Ou ils continuent jusqu'à ce qu'elle ne cède et parte. Ou pire qu'ils réussissent à la blesser sérieusement - bien que je prends déjà ses coups comme très sérieux. « Je te promets qu'au prochain dérapement, je riposte »  Je fais une moue, je ne peux pas la croire sur parole. Lyla n'a jamais été du genre à se laisser marcher sur les pieds, certes, mais là c'est différent. La preuve, elle n'a rien osé dire jusqu'ici. Et elle ne le fera pas à l'avenir puisqu'elle tient tant à rester dans cette caserne sans passer pour le calimero qui se plaint. Elle a tous les droits de le faire mais je suis visiblement le seul à le voir de la sorte et je ne tiens pas à la contrarier plus qu'elle ne l'est. « T'as intérêt. Franchement Lyla ne laisse pas passer ça encore une fois. » Ou je m'en occupe. Promesse ou non. Entre le fait de passer pour un traître ou la laisser se faire martyriser, le choix est vite fait. Sil lui arrive quelque chose sans que je ne lève le petit doigt alors que je savais ses problèmes, je ne me le pardonnerais jamais. Mes parents non plus. Y'a tout intérêt à ce qu'ils se calment. « Un mur ? Sérieux ? Et il t'a fait quoi le mur ? Il était sur ton chemin et t'a ralenti ? » Je lève les yeux au ciel et lui tire la langue en me demandant à quel moment elle est devenue aussi bête. Ou à quel moment je le suis devenu, au moins de m'attaquer à des briques. Je suis certain que si elle avait un quart de l'histoire - car il est hors de question qu'elle en obtienne les détails - elle trouverait mon geste d'autant plus débile et me crierait haut et fort que j'aurais mieux fait de frapper sur Caleb. Je ne sais même pas d'ou lui vient cette haine envers lui. Je pâlis lorsqu'elle mentionne Selena et la fusille du regard. Mêle toi de tes affaires, merci au revoir. Je n'arrive toujours pas à expliquer mon geste et n'ai de ce fait toujours pas trouver le courage d'en parler avec Selena qui doit me haïr profondément pour l'éviter ainsi alors que tout allait bien entre nous. Que je l'ai embrassé et disparu de suite après. « Devant toute sa famille, t'exagères ou Lena aime agrémenter ses histoires! Y'avait personne, on était devant chez elle. » Je ne tiens pas forcément à lui donner tous les détails - quoi qu'il n'y en aie pas beaucoup plus vu que je me suis enfui de suite après. Mais que Lena aie pu lui raconter que je l'ai embrassé devant tout le monde, ou que Lyla l'aie inventé me gonfle. Je ne réfléchis pas énormément ces derniers temps mais je n'ai pas atteint ce niveau de débilité. « Ça n'a pas été plus loin et même si c'était le cas, ça ne te regarde pas. » Dis le mec qui était à deux doigts de démonter son meilleur ami pour avoir toucher à sa petite sœur. Sauf que j'avais toutes les raisons de le faire et qu'il a admis clairement qu'il n'en avait rien à faire de Thalia, alors que je ne sais toujours pas ce que je ressens pour Selena. « T'es jalouse? Caleb n'a pas de frère en réserve, non. Et même s'il en avait un, ça ne changerait rien, t'as pas besoin d'un Hyland ! » Dieu merci qu'il n'y aie pas un autre frère impliqué, c'est déjà bien assez compliqué. Je passe une main dans mes cheveux et pousse un long soupire. Parfois j'ai juste envie de lui balancer tout ce que j'ai sur le coeur, j'ai 100% confiance en elle mais juste l'idée de l'admettre me donne la nausée. « J'vais en discuter avec Lena, promis. Mais je ne sais même pas si je ressens quoi que ce soit pour elle et je ne suis pas sur qu'un " Selena on oublie que c'est arrivé ? " en attendant que je trouve la réponse lui fasse plaisir. » Tout comme Lyla va me haïr d'avoir pu être aussi con avec sa meilleure amie. J'essaye parfois de retirer Caleb de l'équation, de me demander ou on en serait si je n'avais pas eut une déclaration de sa part, s'il n'y avait pas eut ces baisers... mais je n'y arrive pas. Comment je suis supposé oublié quelque chose qui m'obsède? Mission impossible. « Au pire, vu que ça te dérange visiblement, dis lui que tu n'es pas d'accord et le problème est réglé. Je ne ferai rien dans ton dos. » J'affiche un sourire angélique à la pensée de cette solution miracle. Lyla ne préfère pas, restons amis, merci au revoir.
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