Flashback. Posé sur le fauteuil, je tapais nerveusement au pc en vadrouillant sur les sites de recherche d'emplois sans la moindre motivation. Je hais l'idée de rester chez moi à ne rien faire, mais passé mon temps à envoyer mon CV me gonfle au plus haut point. J'aimerais qu'on vienne juste frapper à ma porte avec une offre d'emploi en or - dans la semaine si possible car je ne vais pas tenir beaucoup plus longtemps à ne rien faire. Je fini par refermer le Mac quand la porte s'ouvre, impatient de retrouver Lyla que je me suis promis d'interroger. Ça pourrait tout aussi bien être Thalia en fait... Mais non, c'est la bonne tête qui pointe le bout de son nez et à qui je souris à moitié. J'étais à deux doigts d'aller la rechercher hier soir et aie du prendre sur moi ne pas le faire. S'endormir en sachant que sa petite sœur fait on ne sait quoi avec le voisin de l'autre côté du mur n'a rien de facile ! Je me dirige vers elle et dépose rapidement un baiser sur sa joue avant de sortir deux verres de l'armoire pour nous mettre deux coca-cola. « Ça a été ta journée? » Commençons en douceur, je ne veux pas qu'elle pense que je surveille chacun de ses mouvements, bien que ce soit un peu le cas. Elle demande des informations sur ma vie privée, ça marche dans les deux sens après tout ! même si elle en demande surement plus à Romeo qu'à moi... L'idée de ces deux là qui en parle me fait grimacer. Peut-être que c'est lui que je devrais interroger au sujet de Lyla... J'ai bien quelques moyens de lui donner envie de balancer. « T'étais ou cette nuit? Je t'ai entendu partir et rentrer ce matin... » Je parle sur le ton de la conversation, comme si ça n'avait aucune importance mais en vrai, j'ai pratiquement envie de lui sauter à la gorge pour savoir. Je l'ai entendu rentrer et sortir hier soir et j'ai pris soin de vérifier sa chambre au milieu de la nuit, ou j'ai trouvé son lit vide. Ce matin elle est revenue en passage éclair - à moins encore une fois que ça ne soit Thalie - comme si de rien n'était. Dix huit ans, c'est tôt pour découcher! Je sais que l'époque de Louis XIV est révolue depuis longtemps mais si elle était encore chez les parents, elle aurait définitivement des comptes à rendre. Puisque j'ai en quelques sortes leurs responsabilités, je questionne : c'est pas l'ibis ici. Le pire c'est que je sais ou elle était puisque la porte du voisin s'ouvrait et se fermait toujours quelques secondes après la notre. Et ce type... Je ne le sens pas. Alors là, pas du tout. Elle ne s'est pas gênée pour me peindre un sale tableau de Caleb et me dire (encore et encore) qu'elle ne l'appréciait pas, je ne vais pas me priver d'en faire de même. Ce mec attire toutes les groupies de Londres, elle va juste se faire passé pour une parmi tant d'autres... Je ne comprends même pas comment l'idée de passer après autant de monde ne la dégoûte pas. Non pas que ce ne soit pas le cas de Romeo... mais peu importe, je parle de Lyla là. Ce bébé que j'ai tenu dans mes bras.
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(✰) message posté Mar 30 Sep 2014 - 17:16 par Invité
flashback ; Alors que je pousse la porte de l'entrée, je soupire. Je n'en peux plus, je suis complètement morte, hors service. Littéralement. J'ai l'impression de marcher à l'envers, à reculons. J'ai passé une nuit très courte mais c'est ma faute, je n'avais pas qu'à rester chez Oliver hier soir... Mais coucher avec lui et rentrer à peine finie, merci mais non merci. Ce n'est pas mon style et on était bien tous les deux, dans le lit, à discuter, blottis l'un contre l'autre. J'étais bien, en paix, calme. J'ai bien dormi mais pas assez. Pas grave, je rattraperais mon sommeil ce soir parce que je ne compte pas rester longtemps debout. Je vais me poser devant la télévision quelques temps, manger, jouer avec Noam et dormir. Oui, ma soirée est toute prête et j'espère que rien ne se mettre en travers de mes plans qui sont quand même super intéressants ! Je me frotte les yeux une énième fois avant d'ouvrir la porte de l'appartement et de voir quelqu'un bouger. Je mets quelques secondes à remettre tout en place. Ouai, je suis complètement à côté de mes godasses. « Ça a été ta journée? » Je pose mon sac à l'entrée, ôte mes baskets et me dirige vers le salon après qu'Elias ait planté un baiser sur ma joue. J'ai des cernes, il a du le voir et il va me demander ce que j'ai fais hier. Enfin, j'étais de sortie avec Thalia et ça, il le savait. Jusqu'à ce que je rentre chercher de l'arnica pour aller 'soigner' Oliver. D'ailleurs, je crois que j'ai oublié le tube chez lui. C'est pas grave, on en a un entamé et j'en rachetais un autre quand je passerais devant une pharmacie. Je me pose sur le canapé et soupire. « Ouai je suis juste complètement morte. Huit kilomètres de natation et quelques entraînements, ça tue » Et c'est rien de le dire ! Une courte nuit et autant de sport, rien de tel pour m'assassiner. Je souris à Elias qui nous sert à boire et frotte mes yeux une nouvelle fois. « Et toi, tu t'es bien occupé aujourd'hui ? T'as trouvé un job qui t'intéresse ? » J'ai pas trop compris pourquoi il a démissioné il y a quelques temps mais je ne lui ai pas trop posé de questions non plus. Pas que ça ne m'intéresse pas mais parce qu'il sait qu'il peut m'en parler s'il veut. J'ai pas envie qu'il me voit comme une chieuse, un pot-de-colle, ce que je peux être de temps en temps. Le comportement de mon frère me perturbe quelque peu. Il est distant et semble vouloir quelque chose. Mais quoi... J'en sais rien. En fait si, j'ai une idée. Vu son regard depuis tout à l'heure, je commence à me dire qu'il m'a entendu hier et que je n'ai pas été si discrète que ça quand je suis rentrée avec mes talons hauts pour ressortir. J'aurais peut être du les enlever en pénétrant dans l'appartement ou me débrouiller avec les moyens du bord chez Oliver. « T'étais ou cette nuit? Je t'ai entendu partir et rentrer ce matin... » Je déglutis alors qu'il revient à mes côtés. Oui bon, je n'avais pas tord, je n'étais franchement pas loin de la vérité. Ça m'énerve qu'il me demande ça mais c'est légitime. Je vis chez lui et je dois lui rendre des comptes. Enfin, en quelque sorte. Ce n'est pas mon père. Et j'ai bien envie de lui dire parce que je ne suis absolument pas d'humeur. Mais il va râler, me faire une scène et j'ai pas envie de prendre la tête avec lui aujourd'hui. J'ai pris sur moi il y a quelques jours quand il m'a dit qu'il avait embrassé Romeo et Caleb et je vais pouvoir faire de même tout de suite. Il revient près de moi et je le remercie pour la boisson. Un bon coca frais me fera le plus grand bien ! Je bois une gorgée et pose mon verre sur la table. « Bah j'ai été à la soirée étudiante avec Thalia » Ce n'est que le début de la vérité mais j'ai envie que ce soit ma vérité. Je lui souris et vois son regard accusateur. Il faut que je lui dise sinon il va me prendre la tête. Il sait que je ne dis pas toute la vérité et il ne va pas me lâcher, malgré le fait que j'ai pas vraiment envie d'en parler, tout comme lui n'avait pas envie de ses sentiments et de ses possibles – ou pas – relations sexuelles avec Caleb ou Roméo. « Et je suis partie super tôt parce que je me faisait chier comme un rat mort. J'ai croisé Oliver au barfly en rentrant et voilà. On a discuté, un mec m'a dragué, je l'ai remballé, Oliver s'est foutu de lui, il s'est pris un coup dans le visage donc on est rentré, je suis venue chercher de l'arnica à la maison et voilà » Voilà. Enfin presque voilà. J'hausse les épaules et lui sourit légèrement. « Et j'ai dormi là bas. Je me suis endormie et il m'a pas foutu dehors » Oui bon, il m'a demandé de rester dormir là et on a juste couché ensemble deux fois puis pris une douche ensemble... Mais ça, je n'ai aucune envie de lui dire.
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(✰) message posté Jeu 9 Oct 2014 - 10:51 par Invité
Flashback. Fatiguée par son entrainement, oui... Peut-être qu'elle serait plus reposée si elle avait passé une bonne et longue nuit dans les bras de Morphée et non de Calloway. « Et toi, tu t'es bien occupé aujourd'hui ? T'as trouvé un job qui t'intéresse ? » J'agite la tête négativement sans ajouter le moindre détail. Cette recherche a beau me soûler, je ne veux pas en parler et m'en plaindre, elle sauterait sur l'occasion pour changer de sujet. Je me laisse tomber dans le fauteuil dans lequel je m'enfonce lamentablement, tournant la tête vers ma petite sœur en l'appuyant contre celui-ci (c'est dingue comme "ne rien faire" peut être fatiguant). « Bah j'ai été à la soirée étudiante avec Thalia » Le pire c'est qu'elle se moque de moi. Je lève juste les sourcils pour l'inciter à continuer, sachant parfaitement ou elle était avant de rentrer et repartir. Je l'écoute enfin me donner une version améliorée (j'en suis certain) de la vérité sans broncher. Je ne l'aime pas. C'est physique, c'est comme ça. Il ne m'a rien fait de mal - à part réveillé mon fils une centaine de fois avec sa musique de merde - mais j'ai décidé à l'instant ou je l'ai vu que je ne voulais rien savoir de cette personne. Ce qui inclue qui ne fasse pas partie intégrante de la vie de ma sœur, n'ayant aucune confiance en lui. « Et j'ai dormi là bas. Je me suis endormie et il m'a pas foutu dehors »« Un vrai prince charmant. » Je roule des yeux et pousse un long soupire. Je pensais être content qu'elle fréquente quelqu'un, qu'on s'adapte tous tout doucement à Londres, mais je n'i pas envisagé une seconde qu'il puisse s'agir de lui. Franchement, le voisin... Elle pouvait cherché un peu plus loin que le bout de son nez, je ne la pensais pas aussi fainéante. « J'ai beau être naïf sur certains points, je ne suis pas né de la dernière pluie, ne va pas me dire que vous avez joué au scrabble jusqu'à ce que tu t'endormes. C'est pas comme si t'avais 6 kilomètres à parcourir pour rentrer... » Deux portes à passer, même fatiguée, c'est jouable. Je parle, qu'elle ne me dise pas qu'ils ont joué a un jeu de société... mais en fait qu'elle ne me dise pas ce qu'ils ont fait non plus, je m'en doute et refuse d'en avoir le moindre détail. Si Lyla semble emballée à l'idée d'en avoir quand il s'agit de moi - et Romeo... - ce n'est pas mon cas. Moins j'en sais, mieux c'est. Je veux continuer à regarder mes petites sœurs comme "mes" perfections, et non en imaginer une dans les bras de Caleb - aïe - et l'autre dans ceux du voisin - ew. « J'ai pas à te dire qui fréquenter ou non. Mais ce mec va ta faire souffrir Lyla... T'es déjà accro et je suis sure qu'il en a rien à foutre de toi. » De sa personne, car son corps lui plait visiblement. Un parmi tant d'autres. En fait, je ne connais rien de lui, si ça tombe il n'a eut personne d'autres et ce des mois durant mais c'est un musicien connu... Ça a beau être cliché de se dire qu'il se tape ses groupies, je n'ai pas trop de doute là dessus. Et je connais suffisamment ma sœur pour savoir qu'elle ne se contentera pas éternellement de partie de jambe en l'air. Lyla accorde sans doute moins d'importance au sexe que moi, mais je la connais et je n'ai pas loupé ce regard pétillant dans ses yeux toute cette semaine. J'étais juste trop préoccupé pour trouvé d'ou il venait. « Tu mérites mieux. » Je sais que je vais l'énerver mais en soit, je m'en fou complètement. J'ai beau avoir tenté de défendre Caleb, ça ne l'a pas empêché de continuer à le descendre encore et encore en sachant qu'elle jouait avec mes nerfs. Il ne s'agit pas d'une vengeance, mais je ne l'épargnerai pas du fond de ma pensée. Parce que je tiens à elle et que je doute que ce soit son cas, à lui.
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Flashback. Posé sur le fauteuil, je tapais nerveusement au pc en vadrouillant sur les sites de recherche d'emplois sans la moindre motivation. Je hais l'idée de rester chez moi à ne rien faire, mais passé mon temps à envoyer mon CV me gonfle au plus haut point. J'aimerais qu'on vienne juste frapper à ma porte avec une offre d'emploi en or - dans la semaine si possible car je ne vais pas tenir beaucoup plus longtemps à ne rien faire. Je fini par refermer le Mac quand la porte s'ouvre, impatient de retrouver Lyla que je me suis promis d'interroger. Ça pourrait tout aussi bien être Thalia en fait... Mais non, c'est la bonne tête qui pointe le bout de son nez et à qui je souris à moitié. J'étais à deux doigts d'aller la rechercher hier soir et aie du prendre sur moi ne pas le faire. S'endormir en sachant que sa petite sœur fait on ne sait quoi avec le voisin de l'autre côté du mur n'a rien de facile ! Je me dirige vers elle et dépose rapidement un baiser sur sa joue avant de sortir deux verres de l'armoire pour nous mettre deux coca-cola. « Ça a été ta journée? » Commençons en douceur, je ne veux pas qu'elle pense que je surveille chacun de ses mouvements, bien que ce soit un peu le cas. Elle demande des informations sur ma vie privée, ça marche dans les deux sens après tout ! même si elle en demande surement plus à Romeo qu'à moi... L'idée de ces deux là qui en parle me fait grimacer. Peut-être que c'est lui que je devrais interroger au sujet de Lyla... J'ai bien quelques moyens de lui donner envie de balancer. « T'étais ou cette nuit? Je t'ai entendu partir et rentrer ce matin... » Je parle sur le ton de la conversation, comme si ça n'avait aucune importance mais en vrai, j'ai pratiquement envie de lui sauter à la gorge pour savoir. Je l'ai entendu rentrer et sortir hier soir et j'ai pris soin de vérifier sa chambre au milieu de la nuit, ou j'ai trouvé son lit vide. Ce matin elle est revenue en passage éclair - à moins encore une fois que ça ne soit Thalie - comme si de rien n'était. Dix huit ans, c'est tôt pour découcher! Je sais que l'époque de Louis XIV est révolue depuis longtemps mais si elle était encore chez les parents, elle aurait définitivement des comptes à rendre. Puisque j'ai en quelques sortes leurs responsabilités, je questionne : c'est pas l'ibis ici. Le pire c'est que je sais ou elle était puisque la porte du voisin s'ouvrait et se fermait toujours quelques secondes après la notre. Et ce type... Je ne le sens pas. Alors là, pas du tout. Elle ne s'est pas gênée pour me peindre un sale tableau de Caleb et me dire (encore et encore) qu'elle ne l'appréciait pas, je ne vais pas me priver d'en faire de même. Ce mec attire toutes les groupies de Londres, elle va juste se faire passé pour une parmi tant d'autres... Je ne comprends même pas comment l'idée de passer après autant de monde ne la dégoûte pas. Non pas que ce ne soit pas le cas de Romeo... mais peu importe, je parle de Lyla là. Ce bébé que j'ai tenu dans mes bras.