"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Happy Birthday + C&L 2979874845 Happy Birthday + C&L 1973890357
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() message posté Jeu 17 Mai 2018 - 20:05 par Invité
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Let's turn off our phones tonight and rely on the stars. We've been so lost lately. We forgot who we are but I got everything I need in the palms of your touch, in a world of dark distractions. So let's sit by an English river 'til the water runs dry. Can we light a cigarette and talk about days gone by ? We're neither saints or sinners so leave your history behind. Let's grab a bottle and take it one day at a time ⊹ Sam Smith
Samuel sentit quelque chose d'humide sur son visage. Encore à moitié endormit, il pensa qu'il sortait tout juste d'un rêve, jusqu'à qu'il ne sente une pression sur sa joue. Hésitant, il ouvrit un œil et se retrouva nez à nez avec la truffe de Shiva. Shiva ou la chienne de Lilly qui aimait s'approprier tout l'espace possible dans le loft. Même sa chambre. Au départ, il faisait très attention à ce que la porte soit fermé, mais à force, il avait comprit qu'elle arrivait à l'ouvrir tout de même, alors il avait abandonné. Du coup, l'animal avait prit l'habitude de lui rendre visite le matin, quand sa maîtresse dormait. « Salut toi », dit-il avec un bâillement en frottant la tête de la chienne qui agita la queue, toute heureuse d'avoir de l'attention. Samuel devait reconnaître qu'il s'était attaché très vite à la bête, et pas seulement parce qu'elle avait une gueule d'ange avec sa tête d'ourson blanc, mais ussi parce qu'elle était simplement adorable. « Tu sais que c'est l'anniversaire de ta maîtresse aujourd'hui ? Tu devrais aller lui faire la fête », proposa-t-il, très sérieux. Bien sûr, Shiva pencha la tête sur le côté, incomprise et s'assit sur son derrière sans le lâcher du regard. Comme s'il s'attendait à ce qu'elle comprenne quoi que ce soit... Réveillé, Samuel s'étira de tout son long et partit se faire un couler un café bien noir. Il était encore tôt, trop tôt pour que sa fille soit levé. Samuel entamait sa garde dans une heure et il comptait bien aller courir un peu avant. Il hésita une fraction de seconde à réveiller Lilly en fanfare, mais il se rétracta, se souvenant qu'elle n'était pas vraiment du matin et qu'elle risquait de se mettre en rogne. Il opta pour un petit mot en lui souhaitant un joyeux anniversaire et une bonne journée, précisant qu'il essayerait d'être de retour pour le dîner de ce soir.

Mais Samuel était plus malin que ça. Il avait prévu sa garde la journée pour être sur d'être libre en début de soirée, seulement il voulait faire marcher un peu sa fille. Après tout, elle ne le ménageait pas toujours avec ses sorties et ses remarques acerbes. Et puis Lilly avait vingt-et-un ans, elle venait de prendre un an de plus et il préférait le prendre avec humour plutôt que de broyer du noir. Il avait hésité remarquez. Pendant sa pause, il appela Callie pour vérifier que tout était bon pour ce soir. Ils avaient prévu leur coup quelques jours plus tôt, quand ils s'étaient retrouvé loin des yeux curieux de leur fille. Pour le moment, ils gardaient leur histoire pour eux, mais un jour comme celui-ci, ils avaient envie de le partager avec leur fille, ensemble. Sans pour autant qu'elle sache la vérité.

A la fin de son service, Samuel prit sa douche et se changea à l'hôpital. Il ne pouvait pas prendre le risque de rentrer chez lui, ni d'aller faire un tour chez Callie dans l'hypothèse où Lilly serait allé se plaindre du père indigne qu'il était. « Chef Adams, vous êtes très élégant », lui signala l'une des infirmières de son service. Il lui répondit par un sourire. Il avait opté pour un pantalon noir cintré ainsi qu'une chemise blanche à col ouvert, sans oublier ses mocassins sombres. A vingt heures pétantes, il entra dans le restaurant « Aux délices français », une adresse réputée à Londres. Et Samuel connaissait bien le chef, un français qui s'était expatrié à Londres depuis quelques années, apportant avec lui toute la délicatesse des mets français. Un restaurant agréable, raffiné sans être guindé. Peu de temps après son arrivée, Callie fit son entrée. Il l'accueillit par un baiser avant de tirer sa chaise. « Elle ne devrait plus tarder ». En effet, Samuel avait demandé à Ethan de la déposer devant le restaurant, sans lui donner d'explication. Il savait que Lilly l'impatiente n'aimerait pas forcément cela, mais tant pis. Jusque là, il avait très peu fêté d’anniversaire avec sa fille. Pendant des années, il ne l'avait eu qu'au téléphone ou par skype, et à chaque fois, il était frustré de ne pas pouvoir lui offrir son cadeau le jour même de sa venue au monde. Aujourd'hui, il voulait changer cela, il souhaitait que les choses soient parfaites. L'an passé, leur relation était encore fragile, aujourd’hui, il espérait que cela soit différent. Pourtant, il sentait comme une pression dans sa poitrine, ce déchirement caractéristique des adultes quand ils voient leurs enfants grandir. Lilly avait traversé tellement de choses depuis son arrivée sur Londres... Il tourna son regard vers Callie. Il était heureux qu'elle soit présente, qu'ils puissent être ensemble pour son anniversaire, le premier depuis ses un an en réalité. Samuel espérait que Lilly serait au moins aussi contente que lui. Finalement, il vit la silhouette de sa fille se dessiner dans l'entrée. Il se leva pour qu'elle le remarque, pour le coup, elle semblait réellement surprise de le retrouver. « Joyeux anniversaire ma chérie », lui dit-il en l'embrassant sur le front.
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() message posté Ven 25 Mai 2018 - 13:06 par Invité
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Samuel, Callie & Lilly


Ce matin-là, je me réveille lorsque mon réveil me tire de mon sommeil. N’étant pas du matin, je repousse le rappel à cinq minutes en profitant de ce court temps pour récupérer. La veille, je ne me suis pas spécialement couchée tard, mais on ne change pas une équipe qui gagne : le sommeil et moi on vit une grande histoire d’amour. Lorsque je décide finalement de m’extirper de mon lit, je file en direction de la salle de bain. La douche m’aide toujours un peu à ôter la mauvaise humeur matinale, le fait de devoir se lever, le fait d’aller en cours ou tout simplement le fait de s’être réveillée il y a peu de temps. Quant à mes cours, je les préfère à avant, mais l’école n’a jamais été mon activité favorite et même dans une école où les cours consisteraient à dessiner H24, je sais très bien que j’éprouverais le même cruel manque de motivation et d’enthousiasme. Je sais que ce n’est que le temps de se préparer et de se trainer jusque-là, mais n’empêche qu’il faut le faire et c’est sans doute ce qui m’excède le plus.  En sortant de la salle-de-bain plus ou moins prête, je prends enfin le temps de me tourner vers Shiva. Je n’aime pas particulièrement lorsqu’elle traine dans ma chambre pour la simple et bonne raison qu’avoir des poils partout m’énerve. Pas foncièrement maniaque, mais les poils de chiens ou de chats, c’est relativement désagréable ; d’autant plus que Shiva est encore jeune et fougueuse. Je termine ensuite de m’apprêter pour partir en cours lorsqu’un mot sur la table m’interpela. En lisant le contenu, j’attrape un stylo et indique « thx » juste en-dessous accompagné d’un petit cœur à côté. Au fond, j’avais autre chose de prévu pour ma soirée, il était donc très peu probable qu’on se croise de la journée tout simplement. En soi, je ne le vis pas trop mal, pour la simple et bonne raison que j’ai plus été habituée à l’absence de mon père le jour de mon anniversaire, que l’inverse. Néanmoins, la petite attention fait son effet. Finalement, je m’occupe encore un peu de mon chien avant de prendre mes cours et quitter l’endroit pour rejoindre l’école à pieds.

Lorsque mes cours se terminent aux alentours de 14h, je profite que ma marraine se trouve chez ma maman pour aller passer une heure ou deux chez cette dernière. Je suis toujours ravie de voir Mila le jour de mon anniversaire, peut-être par habitude lorsque j’étais petite. J’ai toujours eu l’impression qu’elle faisait partie intégrante de ma vie lorsque ma mère ne vivait pas très loin de chez mes grands-parents. Finalement, une pensée pour Shiva me pousse à repartir pour le loft de mon père où je me doute que je n’y trouverai personne d’autre que mon compagnon à quatre pattes. Etant donné le temps radieux à l’extérieur, j’emmène mon chien faire une promenade à l’extérieur, et puis seulement je me pose dans ma chambre.

Sur mon téléphone portable, je souris en fonction des messages reçus à l’occasion de mon anniversaire avec l’idée d’y répondre plus tard et avec un fond musicale, je m’étale sur mon lit pour y dessiner ce qui me passe par la tête. J’attends le moment où je pourrai aller chez Aël avec impatience et dessiner me donne l’impression que le temps passe beaucoup plus vite.

Alors que je termine de m’apprêter, je suis surprise d’entendre la sonnette de la porte d’entrée. Vêtue d’une combinaison élégante je m’étonne de voir Ethan derrière la porte. Ce dernier m’informe qu’il vient me kidnapper pour m’emmener « ailleurs ». Pas totalement débile, j’imagine que ça a un rapport avec mon anniversaire, et j’obtempère non sans prendre mon sac, mes escarpins et une veste. Dans la voiture, je n’en loupe pas une pour essayer de lui tirer les vers du nez, mais sans doute a-t-il été entrainé sous la torture, parce que rien ne sort, si ce n’est ses boutades habituelles sans doute dans l’espoir de me démotiver. Je pousse un cri totalement hystérique face à sa surprise personnelle : un skull scarf Alexander McQueen, et le remercie comme il se doit. Il me dépose devant un restaurant Français dans lequel je m’introduis, étonnée que lui-même ne semble pas devoir y entrer.

Un peu plus loin, je suis surprise – ou presque – d’y voir mes parents attablés. Un léger sourire s’étire sur mon visage. L’attention est touchante, mais n’étant pas fan des surprises, autant dire que le malaise est bien présent. « Merci » lachais-je à l’attention de mon père. Avant d’embrasser ma mère à la suite et de m’installer à mon tour. La surprise est probablement plus dans le choix du restaurant qu’autre chose, puisque je n’ai encore jamais vraiment goûté à la cuisine Française. Je ne parle d’ailleurs pas leur langue, à part peut-être bonjour et au revoir, ou encore merci. Pas beaucoup différent de l’espagnol sur certaines prononciations, et si j’avais apprécié mon week-end à Paris en compagnie de ma mère il y a quelques années, je n’y ai plus jamais remis les pieds depuis « Vous attendez depuis longtemps ? J’ai pas trop compris quand Ethan est venu me chercher ». J’en profite pour leur montrer le cadeau que mon tonton m’avait offert : Un foulard Alexander McQueen qui fait partie de la collection des scarves qui est un véritable coup de cœur pour moi. De plus, l’attention colle parfaitement à l’image d’Ethan, lui-même adepte de piraterie. Non vraiment, ce foulard est juste magnifique et c’est avec beaucoup d’entrain que je le montre à mes parents.

Rapidement, je finis par sortir mon portable pour prévenir Aël de la surprise qui – sans le savoir – chevauchait totalement sur le fait qu’on devait se voir après son travail.

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() message posté Ven 29 Juin 2018 - 19:30 par Invité
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Lilly, Samuel & Callie
Aujourd’hui, Callie a l’impression de se prendre vingt-et-une années de sa vie en plein visage. Voilà donc vingt-et-un ans que Lilly fait partie de sa vie, vingt-une années d’amour inconditionnel d’une mère envers sa fille. Elle n’aurait pu espérer mieux, contrairement à d’autres parents qui voient leur enfant disparaître d’une façon ou d’une autre, et au fond Callie espère que Lilly vivra encore le double d’années voire le triple ou le quadruple, mais égoïstement, elle aurait peut-être préféré ne pas la voir grandir et la garder encore toute petite à ses côtés. Après lui avoir envoyé un joli message rempli de tendresse à l’occasion de son anniversaire, Callie s’installe sur son lit et puis finalement s’allonge en repensant à toutes ces années. Le moral un peu miné, elle voit bien sa fille grandir et évoluer. Elle la voit privilégier les moments avec ses amis, ou simplement son copain plutôt qu’avec sa famille. Elle ne peut pas lui en vouloir, ni même lui reprocher puisqu’elle-même a fait payer les mêmes frais à ses propres parents, si pas pire. Lilly a toujours vécu avec elle, ou pas bien loin. Jamais elle n’a émis l’envie de vivre ailleurs et pour ça, Callie se sait chanceuse. Ses parents à elle n’ont pas eu la même aubaine puisque aussi bien Mila qu’elle ont choisi de partir faire leurs études ailleurs. Leur sœur ainée a été plus raisonnable, jusqu’à un certain point et aujourd’hui, les parents Dos Santos sont toujours en Espagne, alors que leurs filles semblent toutes parties à la conquête de l’Angleterre, les privant également de leur petits-enfants. En pensant à tout ça, Callie positive, parce que oui elle est chanceuse, ne serait-ce que comparé à ses propres parents. Mais l’idée que Lilly est plus proche de prendre son envol et mener sa propre vie, que de sa plus tendre enfance lui bousille un peu le moral. Elle sera là, bien entendu. Elle sera présente et conseillera sa fille du mieux qu’elle peut, et de façon la plus objective possible sans penser à son propre ressenti, mais au fond c’est sa fille, son bébé et même le jour de ses vingt-et-un an, l’espagnole peine à garder le sourire.

De la journée, Callie passe une bonne partie de son temps le nez dans son travail. Samuel l’a prévenu de la surprise qu’il aimerait faire à sa fille et c’est sans aucune hésitation qu’elle lui a confirmé sa présence. Dans l’après-midi, le temps de pause pointe le bout de son nez à l’arrivée de sa sœur, mais aussi de sa fille. Callie s’efforce de sourire face à l’enthousiasme de Lilly, heureuse de voir son émerveillement en ce jour qui est le sien et lorsque tout ce petit monde est parti, c’est avec beaucoup de difficulté qu’elle songe à se replonger dans son travail. Cette pause lui a fait un bien fou, mais autant dire que tout ça était tout sauf productif. Finalement, Callie ferme la porte de son bureau et emporte avec elle un bouquin pour s’installer dans le jardin et profiter des quelques rares rayons qu’offre Londres. Un moyen de faire passer le temps, mais aussi de se changer les idées et de prendre un bain de soleil pour faire le plein de vitamine D. Le soleil, autant dire qu’elle l’apprécie plus qu’il ne le faudrait, au point que sa mère en arrive même à se demander comment elle supporte de vivre à Londres. Il est vrai qu’elle aurait pu rester en Espagne, peut-être même qu’elle aurait préféré, mais Callie a une faculté d’adaptation plutôt étonnante, et ici elle avait surtout voulu penser à sa fille avant de penser à elle.

Lorsque fut venu l’heure de se préparer pour le rendez-vous surprise, Callie opta pour une robe bleu marine aux bretelles dentelées. Des stilettos noirs assortis à ses pieds, elle quitta la maison avec l’espoir de ne pas être la dernière arrivée. Elle ne cessait de se dire qu’elle aurait peut-être dû prendre sa douche et commencer à s’apprêter plus tôt, mais finalement elle fut soulagée en remarquant que seul Sam semblait déjà présent. En s’approchant du père de sa fille, Callie lui rendit son baiser non sans souligner la galanterie du chirurgien « - Monsieur Adams, le coup de la chaise ça ne fonctionne plus, il faut innover si vous voulez continuer de m’impressionner » le sourire aux lèvres, Callie plaisantait, évidemment. Samuel n’avait plus beaucoup à prouver, à part peut-être son planning qui semblait déjà plus light qu’il y a quelques années.

Lorsque Lilly fit son apparition, l’espagnole adressa un sourire à sa fille. Elle se leva ensuite « - Joyeux anniversaire ma poupée » une poupée décidément majeure dans le monde entier désormais. Autant dire que Callie en ressentait encore la gifle ressentie ce matin au réveille « - Tu es magnifique » surenchérit-elle. « - Par contre pour ton cadeau, il faudra que tu daignes venir jusqu’à la maison sinon je ne te verrai jamais. » Au moins, elle avait pris ses marques à Londres et c’était un constat plutôt rassurant étant donné les débuts difficiles dans cette ville.


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() message posté Mer 4 Juil 2018 - 17:38 par Invité
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Voir sa fille grandir ne lui était pas facile, il fallait bien l'admettre. Pour autant, il ne pouvait faire reculer le temps. Les années perdues ne seraient jamais récupéré, alors autant faire que les suivantes soit meilleures. Samuel savait que Callie avait du mal à passer le cap. Ils en avaient beaucoup discuté, forcément. Même s'ils s'étaient dit que leur histoire ne devait pas tourner exclusivement autour de leur fille, il était impensable qu'ils ne parlent pas de Lilly de temps à autre. Après tout, elle était leur enfant et tous parents avaient ses inquiétudes quant à l'avenir de leur progéniture. Samuel, lui, s'inquiétait qu'elle veuille partir, qu'elle quitte Londres pour d'autres aventures. L'idée même de la savoir loin de lui le rendait malade. Sans doute parce qu'il avait bien crut la perdre une fois et que cette image ne le quittait jamais. Il lui arrivait encore de se réveiller en sueur la nuit. Mais cela allait mieux, le temps commençait à effacer peu à peu les souvenirs de cette horrible nuit. Pour autant, il ne se faisait pas à l'idée qu'elle veille voyager, il la trouvait bien trop jeune pour cela. Mais concernant Callie, il savait que c'était le cap de l'âge qui lui posait vraiment problème. Accepter que sa fille grandisse revenait à dire qu'un jour elle aurait moins besoin d'elle, qu'elle ferait sa vie sans la présence quotidienne de sa mère. Mais Samuel serait là, jamais plus Callie ne serait seule, il y veillerait.

Mais aujourd'hui, ils se devaient de marquer le coup. Sans doute que Callie serait moins enthousiasme que lui, mais Samuel pouvait bien sourire pour deux. Après tout, après tous les anniversaires manqués, il ne pouvait se permettre de faire la grimace à celui-là. La majorité absolu. Avec nostalgie, Samuel repensait à ses propre vingt-et-un ans. A l'époque, il était déjà papa depuis deux ans mais il vivait seul, isolé dans son minuscule appartement, croulant sous les études. Oui, c'était un autre temps. Et il était plutôt soulagé que Lilly ne soit pas dans la même galère que lui au même âge. Il n'aurait pas supporté d'être grand-père et Callie encore moins. En pensant à elle, la belle fit son entrée. Comme à chaque fois qu'il la voyait, son cœur fit un bond dans sa poitrine. Elle était sublime dans cette robe et encore plus dans ses escarpins que Samuel adoraient. « Monsieur Adams, le coup de la chaise ça ne fonctionne plus, il faut innover si vous voulez continuer de m’impressionner ». Samuel lui souria, charmeur. Depuis quelques temps, il n'hésitait pas à mettre les petits plats dans les grands pour la satisfaire. Même si elle avait accepté depuis longtemps de lui accorder une seconde chance, il aimait jouer le séducteur jusqu'au bout. Et puis leur idylle avait un goût de mystère puisque personne n'était au courant pour eux, pas même Lilly. « On en reparlera demain soir dans ce cas », murmura-t-il, coquin, uniquement à son attention. Ils n'avaient pas de planning identifié. Chacun gardait son espace, sa liberté, ils se retrouvaient quand leurs emplois du temps leur permettait. Samuel ne voulait pas délaisser son loft, pas maintenant que Lilly acceptait mieux d'y vivre. Mais il ne disait pas non à rejoindre le domicile de l'espagnole après une garde ou quand Lilly allait dormir chez des amies.

Quand Lilly entra à son tour, Samuel retint un hoquet de surprise. Depuis quand était-elle devenue si élégante ? Il avait l’impression que la jeune fille qui mangeait des pizzas devant la télé en pyjama n'était pas la même que celle qu'il avait face à lui. Indéniablement, Lilly ressemblait à sa mère, autant dans l'allure que dans la nature des traits. Et comme elle, elle portait à merveille tout ce qu'elle mettait sur le dos. « Merci. Vous attendez depuis longtemps ? J’ai pas trop compris quand Ethan est venu me chercher ». Samuel l'invita à s'asseoir. « Non, ta mère vient d'arriver », dit-il simplement. Après tout, ils n'étaient pas venu ensemble. Samuel souria en entendant Callie complimenter sa fille. Oui, elle était magnifique. D'un côté, Samuel était fière, mais d'un autre, cela l'angoissait. Imaginer sa fille se faire observer par des hommes le mettait hors de lui. Pour le coup, il aurait aimé qu'elle reste une petite fille au moins pour la préserver de cela encore longtemps. Enjouée, Lilly brandit le cadeau de son oncle. « Il est superbe, en effet. C'est vraiment ton oncle qui l'a choisi ? ». Parce qu'Amanda avait des goûts plutôt surs également. Samuel savait à quel point Lilly s'entendait bien avec Ethan, mieux qu'avec Amanda. Une chose assez surprenante mais qui avait l'air de satisfaire tout le monde, alors tant mieux. « Tient, c'est de la part de ta tante Charlotte », dit-il en lui tendant une petite pochette noir. A l'intérieur, plusieurs chèques cadeaux pour diverses enseignes. En tant que férue de mode, elle pouvait difficilement se tromper et puis au moins, elle n'avait pas oublié l'anniversaire de sa nièce, même à l'autre bout du monde. Elle avait même visé juste puisque Samuel avait reçu le colis deux jours plus tôt seulement. « Par contre pour ton cadeau, il faudra que tu daignes venir jusqu’à la maison sinon je ne te verrai jamais. » Samuel coula un regard surprit vers la brune. Elle ne la voyait jamais ? Pourtant Lilly n'était pas constamment chez lui non plus. Elle pouvait bien dormir chez des amies de temps à autre, mais quand même. « Tu ne vas plus squatter chez ta mère à la moindre occasion ? Tu es vraiment entrain de grandir ma fille », plaisanta-t-il alors.
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() message posté Jeu 12 Juil 2018 - 16:06 par Invité
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Samuel, Callie & Lilly


J’adresse un sourire à mes parents face aux compliments et puis m’installe. J’apprécie la surprise, même si ce n’est pas mon genre de les aimer, mais je reste un peu mal à l’aise vis à vis d’Aël alors qu’on avait prévu de passer une partie de la soirée ensemble. Heureusement, il est compréhensif et ne bronche pas et ça m’aide d’autant plus à me dire que je peux en profiter. Le restaurant je ne le connais pas, je n’ai d’ailleurs mangé français qu’une seule fois dans ma vie. La France reste un beau pays, mais un peu trop banal pour en être charmée. Je préfère le ressenti d’un « autre monde » en mettant les pieds aux USA un jour, ou encore la découverte d’autres pays comme l’Inde, l’Afrique du Sud. L’Europe reste l’Europe, rien de très excitant en soi. Je sais néanmoins que mon père éprouve une réelle passion pour ce pays, peut-être justement parce que lui est Australien. Je me demande encore pourquoi d’ailleurs il n’y a jamais mis les pieds. C’est pas si loin, ni si cher que ça et puis autant dire qu’il n’est pas à ça près pour un pays qu’il semble chérir à ce point. « Est-ce que tu sais que dans le cadeau que je t’ai offert à Noël, il y a la France dans les destinations ? » demandais-je à mon père en souriant. Oh, ce genre de cadeau a une date de péremption assez éloignée, je ne suis même pas en train de lui faire une piqure de rappel, mais au moins il pourrait y être en plein dedans et autrement que dans un restaurant. Peut-être n’a-t-il plus de congé, j’en sais trop rien. Mais ce serait, selon moi, l’occasion de s’y rendre une fois dans sa vie.

Je regarde le cadeau que j’ai reçu par Ethan, lorsque mon père me demande si c’est vraiment mon oncle qui l’a choisi. Je pense que oui, il suffit de regarder les têtes de morts sur le foulard pour avoir l’impression que ce cadeau est surtout signé Ethan, bien qu’il pourrait très bien venir de la part des deux. Mais en y réfléchissant, j’ai plutôt une explication « Oui je crois. Quand je suis allée à l’hôpital la dernière fois et que je suis passée par son service, j’ai discuté un peu avec et son assistante est passée dans le couloir, elle avait un scarf comme ça et j’ai demandé à Ethan s’il ne pouvait pas lui voler pour moi. Mais comme il semble être un honnête homme, j’imagine qu’il a préféré en acheter un plutôt que de voler celui de la dame… Remarque, celui-ci est encore mieux, mais il aurait épargné son argent au moins. » Expliquais-je non sans ponctuer mon récit par un sourire taquin. Bon ça ne s’est pas exactement passé comme ça, mais il est vrai que je m’étais exclamée devant ce foulard. « Puis les têtes de mort, les pirates tout ça c’est plutôt du Ethan non ? » En réalité je ne sais pas si Amanda est aussi branchée piraterie, je ne la connais pas tant que ça malheureusement. Je remercie pour le cadeau de Charlotte en promettant de lui envoyer un message, puis je montre les chèques cadeaux à ma mère « Mamma shopping time ! Quand je les montrerai à Mila, elle sera trop jalouse. »  plaisantais-je à nouveau. Je doute que Mila soit jalouse de quelques chèques cadeaux alors qu’elle a un salaire de ministre et pas encore de bouches à nourrir. Mais bientôt, bientôt.

Concernant les dires de ma mère, je fronce les sourcils en l’entendant sous-entendre que je ne passais plus chez elle. Certes, j’y vais un peu moins qu’au début, mais quand même. Je laisse ensuite mon père parler alors qu’il semble totalement étonné des dire de Madame Dos Santos « Non mais faut pas la croire, c’est pas vrai. Elle exagère, j’y vais encore mais moins parce que j’ai d’autres pieds à terre et qu’une semaine ne fait que sept jours et que tout le monde me veut, donc j’essaie de satisfaire tout le monde, mais me diviser en quatre c'est compliqué » Lachais-je avec de la fausse prétention. « En plus quand j’y vais, tu travailles et tu restes enfermée dans ton bureau. Alors pour parler avec tes meubles, merci mais bon » Bon, là c’est peut-être moi qui exagère, mais soit. « Bon, on commande ? Vous prenez quoi ? »

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() message posté Dim 29 Juil 2018 - 13:04 par Invité
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Lilly, Samuel & Callie
Un sourire sur les lèvres de Callie. Elle n’avait pas envie de plomber la soirée avec ses états d’âme, d’autant plus que c’était un état passager. Que dès demain elle aura à nouveau le sourire après avoir vu celui sur le visage de sa fille. Sa réaction était purement égoïste, peut-être aussi possessive, mais il fallait qu’elle s’y face désormais, et puis il y avait des avantages à voir son enfant grandir : au moins elle pourrait penser un peu plus à elle. Lilly était grande désormais, elle savait s’occuper d’elle toute seule, comme une grande. Ses yeux se posèrent sur Samuel et sa remarque la fit sourire. Sa curiosité était attisée, au moins de voir comment comptait-il innover, bien qu’elle avait une vague idée. C’était depuis un petit moment toute une organisation pour éviter que Lilly soit au courant. Pour quelle raison ? Callie n’en savait trop rien, elle n’était juste pas tellement prête à ce que sa fille le soit. Peut-être redoutait-elle sa réaction. Avec Macsen, elle avait toujours fait en sorte de ne pas l’imposer à Lilly. Il n’avait jamais passé la nuit chez elle, ils n’étaient jamais partis en vacances à trois comme une espèce de famille recomposée pour la simple et bonne raison qu’elle ne voulait pas de cette famille recomposée. D’un côté il y avait sa vie privée, et puis de l’autre il y avait sa famille. Avec Samuel c’était différent, il avait déjà plus de droit sur leur fille que Macsen. Heureusement d’ailleurs. N’empêche qu’elle n’avait jamais imaginé être une famille à trois, ou alors il y a bien trop longtemps. Des souvenirs qu’elle ne voulait d’ailleurs pas garder en tête. Callie connaissait la passion de Samuel pour la France, et visiblement, Lilly le savait elle aussi. Elle adressa un sourire face à la remarque brute de décoffrage de sa vie. Cette fille ne perdait pas le nord, bien qu’elle n’y voyait aucune agressivité, plus un moyen de titiller son père. « - C’est joli la France, mais ce n’est pas l’endroit que j’ai préféré visiter. Mais elle n’a pas tort, tu devrais penser à délaisser tes patients et partir à l’aventure. » Callie savait pertinemment que la France ne se résume pas à Paris et qu’il y avait de beaux coins. Mais la mentalité n’était pas celle qui avait réussi à charmer l’espagnole. Elle avait un faible pour l’outre-Atlantique, un gros faible même.

Discuter de la famille d’Ethan, Callie restait attentive, sans ajouter son grain de sel. Elle ne connaissait pas beaucoup le beau-frère de Samuel, elle ne saurait donc pas donner son point de vue. Par contre elle connaissait bien Alexander McQueen et surtout les prix de ses créations. Il avait son style bien à lui, carrément décadent, mais qui pouvait faire son effet à condition d’être bien porté. Elle avait déjà acheté une robe de cocktail signé par le créateur, une robe qui lui avait couté la peau des fesses, mais l’une de ses robes préférées. Callie ne retient pas son rire en entendant Lilly parler de la jalousie de sa sœur cadette « - Quand tu auras ne serait-ce que la moitié du dressing de Mila, tu pourras pavaner ma chérie, mais en attendant je doute que tu parviennes à la faire jalouser avec un foulard aussi canon soit-il. » dit-elle avec beaucoup de tendresse dans la voix. L’espagnole connaissait bien sa sœur, elle aussi totalement accro à la mode, avec le salaire qui lui permettait d’avoir un dressing à la Carry Bradshaw « - Mais on peut aller à Milan un weekend si tu veux. » en se retournant vers Samuel, elle reprend « - Tu pourrais venir avec nous, ça te fera sortir des murs de ton hôpital et puis, ça te permettra de voir du pays. »  Et si Samuel ne semblait pas disponible ni partant, elles pourraient toujours proposer à Mila, ou bien y aller toutes les deux. « - D’ailleurs en parlant de voyage, en septembre je pars une semaine en Californie pour mon travail. » en effet, la Silicon Valley est une ville que Callie a déjà visité, et qui lui a permis de rencontrer des personnes influentes dans le travail qu’elle fait. Ce parc technologie dans lesquelles se trouvent des centaines d’entreprises comme Google, Yahoo ou encore Apple avec laquelle se déroule un congrès à la Steve Jobs, probablement l’homme le plus fascinant aux yeux de Callie, ou du moins de son vivant.

Callie n’est pas sans savoir que sa fille a d’autres préoccupations et au fond, ça la soulage un peu. Elle qui semblait si amère à l’idée de venir vivre à Londres, elle qui peinait à trouver commencer débuter cette nouvelle vie, aujourd’hui donnait l’impression d’y vivre depuis plusieurs années déjà. Elle avait ses amis, ses habitudes et désormais son petit copain. Un nouveau, que Callie espère mieux que l’autre. L’espagnole sait l’idée que se fait Samuel sur cette optique, pire encore face à la différence d’âge entre le principal concerné et leur fille, mais quant à Callie, elle préférait voir le sourire sur les lèvres de sa fille, quitte à ce que ce soit avec un garçon un peu plus âgé. D’après ce que lui en a dit Lilly, Aël semble n’avoir que la trentaine. Une petite trentaine. Une cinquantaine, il est clair qu’elle ne verrait pas ça du même œil, mais dieu merci, Lilly ne semble pas très intéressée par cette catégorie d’homme. « - Et ton prince charmant il n’en a pas encore marre de voir une petite peste débarquer à toute heure du jour ou de la nuit chez lui ? » lui demande Callie avec humour, non sans prendre appui sur sa main, prête à entendre les explications en long en large et en travers de sa fille « - Et excuse-moi d’avoir un travail Lilly. Et puis, t’abuses, je commence ma journée à 6 heures du matin et je la termine aux environs de 15h heures. Le jour où je te verrai débarquer chez moi si tôt, je m’inquiéterai. »

En attrapant la carte qu’un des serveurs venait d’apporter, Callie avait une vague idée de ce qu’elle comptait prendre. Pas véritablement ‘viandarde’ de nature, elle préfère se tourner vers du poisson. C’est pas la plus grande des spécialités françaises, mais c’était ce dont elle avait envie. « - je vais opter pour du saumon en papillote je pense. » Elle pose la carte sur le côté puis elle demande « - J’espère que t’as pensé à prendre ta carte, Lilly. Parce que c’est toi qui paies » elle adresse un clin d’œil complice à Samuel, prête à voir leur fille réagir au quart de tour.


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() message posté Dim 19 Aoû 2018 - 12:34 par Invité
Happy Birthday.



Let's turn off our phones tonight and rely on the stars. We've been so lost lately. We forgot who we are but I got everything I need in the palms of your touch, in a world of dark distractions. So let's sit by an English river 'til the water runs dry. Can we light a cigarette and talk about days gone by ? We're neither saints or sinners so leave your history behind. Let's grab a bottle and take it one day at a time ⊹ Sam Smith
C'était un peu étrange de se retrouver ici, tous les trois, comme une famille normale. Pas qu'ils soit étranges comme personne, mais ils n'avaient jamais connu une situation aussi banale que de manger au restaurant en famille. Et Samuel savait que c'était en partit sa faute. Il avait fait un choix il y avait des années de cela et cela l'avait conduit à perdre de vue des temps comme ceux là. S'il avait connu ça avec ses parents et ses sœurs, il n'avait jamais pu emmener sa propre fille manger un bout avec sa mère. En plus des kilomètres qui les avaient séparés, il y avait eu sa carrière et sa relation plus que houleuse avec Callie, à l'époque. Mais celle-ci avait fini par lui pardonner, puisqu'elle lui ouvrait aujourd'hui son cœur et qu'ils menaient de nouveau une romance basée sur de nouvelles promesses. Et Samuel n'était pas peu fière de pouvoir dîner en compagnie des deux femmes de sa vie, même si pour l'une d'entre elles, sa relation n'était pas clarifié aux yeux de tous. « Est-ce que tu sais que dans le cadeau que je t’ai offert à Noël, il y a la France dans les destinations ? » Samuel sourit à sa fille. Oui, il le sait, il n'a pas oublié son cadeau. Seulement il a été rattrapé par son travail et n'est pas encore bien accoutumé à prendre des vacances, même s'il a apprit à en prendre au contact de sa fille. Et oui, il compte bien s'y rendre, mais pas seul. Il glisse un regard vers Callie qui répond à sa fille en l'invitant à user de ce cadeau sans plus attendre. Il ignore si elle à saisit qu'il aimerait qu'elle l'accompagne, mais ils pourront reprendre cela une fois seuls. « C'est bon les filles, message comprit, vous avez besoin de vous débarrassez de moi », ajoute-t-il avec un large sourire. Lilly aurait alors le loft rien que pour elle et il n'est pas sûr d'être soulagé à cette idée. Bon, elle est grande aujourd'hui, et il sait qu'elle ne refera pas la même erreur qu'à Madrid. Mais il redoute sans doute plus qu'elle invite un garçon, où plutôt le garçon qu'elle fréquente en ce moment. Samuel n'a aucune envie de rentrer de week-end et de croiser un homme dans sa salle de bain. Mais il garde cela pour lui, aujourd'hui est un jour important, pas moyen qu'il le gâche en s’engueulant avec Lilly à ce sujet.

Les filles se mettent à parler shopping et Samuel les écoute gentiment. Il avait toujours aimé le côté élégant de Callie, sa manière d'être féminine sans être vulgaire, tout en finesse. Diablement attirante. Et il semblerait que Lilly est hérité cela de sa mère. Samuel n'était pas vraiment en reste même s'il ne passait pas autant de temps dans les boutiques. Il aimait s'habiller, il savait que cela comptait aux yeux de la gente féminine. Et puis avoir une sœur accroc à la mode l'avait quelque peu aiguillé dans ce sens. « Tu pourrais venir avec nous, ça te fera sortir des murs de ton hôpital et puis, ça te permettra de voir du pays. » Une invitation à partir, encore. Il lâche un soupir exagéré. Pas qu'il n'apprécie pas, mais il voit combien elles insistent pour le faire quitter son hôpital. Enfin l'hôpital quoi. Mais cela l'amuse et il n'en n'est plus à leur reprocher. Ils s'étaient très souvent disputé à ce sujet avec Lilly et Callie lui avait souvent reproché son absence chez lui au profit de ses patients. « Deux jours à vous voir dépenser des sommes folles dans les magasins ? Pourquoi refuser. », rit-il de bon cœur. Et puis il avait une carte de crédit bien fournie que Lilly aimait utiliser. Mais le plus étrange, c'est que Callie le lui propose spontanément, sans se soucier de ce que pourrait en penser leur fille. Parce que partir en week-end avec son ex était quelque peu surprenant, non ? Il attend la réaction de Lilly à sa proposition. Puis Callie enchaîne : « D’ailleurs en parlant de voyage, en septembre je pars une semaine en Californie pour mon travail. ». Il l'ignorait, mais elle ne lui disait pas tout non plus. Et puis ce n'est pas lui qui allait dire quoi que ce soit. Il trouvait que c'était une opportunité incroyable pour elle. « Génial. Il faut qu'on trinque à cela aussi » En plus de la majorité absolue de leur enfant. « Lilly, tu tiendra une semaine sans ta mère ? », ajoute-t-il, un brin provocateur, sans vouloir être méchant. La relation fusionnelle entre les deux femmes était incroyable et il savait bien qu'il n'en serait jamais ainsi pour eux deux. Et la discussion s'oriente naturellement sur cela. « Non mais faut pas la croire, c’est pas vrai. Elle exagère, j’y vais encore mais moins parce que j’ai d’autres pieds à terre et qu’une semaine ne fait que sept jours et que tout le monde me veut, donc j’essaie de satisfaire tout le monde, mais me diviser en quatre c'est compliqué » Le côté princesse de Lilly, ne l'étonne plus. Et il sait que Callie l'a plus ou moins élevé dans ce sens. Mais il tique un peu quand elle parle de plusieurs endroits, donc pas uniquement chez lui ou chez sa mère. Il savait, bien sûr, mais cela ne l’empêche pas de ressentir une pointe d'agacement. Ce n'est jamais facile pour un père de comprendre que sa fille dorme dans le lit d'un autre homme. Ce que Callie confirme ensuite, mais elle, elle semble très bien prendre l'information. De toute façon, Callie semble toujours plus compréhensive que lui dans ce domaine. Parfois, il aurait aimé qu'elle soit plus de son avis, plus sur la réserve, mais il sait qu'elle est trop entière comme femme pour changer d'opinion en se ralliant à sa cause. Et il l'aime pour ça aussi. Les deux filles règlent alors leur compte tandis que Samuel digère le fait que Lilly a grandit, qu'elle dorme chez son petit ami et qu'elle s'éloigne un peu plus chaque jour de ses parents. « Et il vit où ce jeune homme ? Parce que ça serait bien que je le sache, au cas où », demande-t-il, sérieux, sans être intrusif. En fait, il trouve plutôt cela normal d'obtenir cette information. Après tout, Lilly était sa fille et il devait connaître les lieux où la trouver si jamais il arrivait quoi que ce soit. Et à ce sujet, ils savaient tous trois que le pire pouvait survenir n'importe quand. Il aurait d'autres questions par rapport à cet homme mais il n'est pas sûr de tout vouloir savoir, au risque de se mettre en colère. Au risque de prendre à nouveau conscience que sa fille n'est plus une enfant. « Je vais opter pour du saumon en papillote je pense. » Il acquiesce, sachant que c'est un excellent choix. Il observe sa fille décrypter le menu et s'en amuse presque. Il sait que les choix sont variés et que la plupart des mets sont plutôt inédits pour la belle. « Lilly, si tu veux, on peut prendre des plats différents pour que tu goûtes à différentes choses », propose-t-il. Lui même avait toujours fait ça avec ses parents. « Je pense partir sur un feuilleté au escargots, puis une blanquette de veau revisitée ». Il lâche alors la carte des menus pour s'intéresser à celle des vins. Une carte qui le passionne. Il aurait aimé partager cela avec Lilly mais celle-ci n'avait jamais montré d’intérêt à la dégustation des vins. Tant pis. «  J’espère que t’as pensé à prendre ta carte, Lilly. Parce que c’est toi qui paies » Samuel lève les yeux de sa lecture pour confirmer les dires de Callie. « Bienvenue dans la vie active ma grande ». Même s'il n'a nullement l'intention de faire payer qui que ce soit. Après tout, le choix du restaurant lui revient et il s'en voudrait de faire trinquer une étudiante. « Je te ferais cadeau du vin », ajoute-t-il en faisant son choix. Le serveur revient vers eux avec trois coupes de champagne, dûment commandé par Samuel pour l'apéritif. Après tout, ils avaient quelque chose à fêter. Samuel lèvre alors sa coupe : « A ton anniversaire Lilly ».  
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() message posté Lun 1 Oct 2018 - 17:22 par Invité
Happy Birthday
Samuel, Callie & Lilly


Si moi j’avais reçu un cadeau me permettant de partir de Londres, j’aurais mis de côté femmes, enfant, boulot, et cie et je me serais déjà enfuie de ce pays. Mais ce n’est que moi et visiblement, tout le monde n’est pas comme moi. Décidément, si j’ai hérité de certains traits de caractère de mon père, ce n’est certainement pas le cas du goût d’évasion que je dois plutôt à ma maman. Lui semble préférer son travail aux vacances, et le premier qui ose dire de lui qu’il est fainéant, je compte bien lui balancer dix-huit années de ma vie dans la figure et ce, à coup de pelle. « Ca va, y’a plus collant comme père. Je ne pense pas qu’on veut se débarrasser de toi, mais faudra un jour m’expliquer comment tu fais pour préférer tes patients et tous les cas glauques qui vont avec à des vacances. » Je marque une pause, regarde de nouveaux clients prendre place non loin de nous, et puis reprends « Et puis qui sait ! Tu tomberas peut-être sur une jolie française qui fait mieux la cuisine que maman et qui est moins hystérique et moi je deviendrai trilingue parce qu’elle sera incapable de parler anglais et on n’aura pas le choix de devoir apprendre le français pour se plier au désir de Madame ‘Liberté, égalité, fraternité’ » dis-je en terminant par la devise nationale française, en Français s’il vous plait. Je lance un clin d’œil complice à mon père et un regard inquisiteur à ma mère, afin d’essayer de déchiffrer une quelconque réaction suspecte à l’idée que Samuel Adams puisse un jour faire sa vie avec une femme autre que Callie Dos Santos.

Certes. Mila a la chance d’avoir un salaire de ministre, montant que je n’ai pas en guise d’argent de poche et qui fait que son dressing en ferait rêver plus d’une, y compris moi, même si je suis moins penchée sur la mode que ma tante. Il est entendu qu’elle aime les dernières tendances, qu’elle n’a pas peur d’y mettre le prix alors que je me contente parfaitement des dernières collections chez Zara ou encore H&M. C’est pas la même qualité, pas le même prix non plus mais j’y trouve mon compte et c’est pas plus mal. « Suffit d’augmenter l’argent de poche. J’y suis pour rien si j’ai des parents radins. Vous n’avez qu’un enfant, gâtez-le plus ! » je ne manque pas de culot, je le sais. On me le dit souvent, mais qui ne tente rien n’a rien et puis, c’est toujours dans l’humour, du moins ça passe toujours mieux pour ceux qui savent que tout ce que je dis n’est pas à prendre au premier degré. « Oh oui, Milan ! » Par contre, je ne peux retenir un air étonné en voyant la proposition de ma mère à mon père. Il y a deux ans d’ici, ils réussissaient à peine à avoir une discussion au téléphone sans se crier dessus et aujourd’hui, elle lui propose de passer un week-end entier avec elle. Et avec moi. Mais surtout avec elle. « J’ai loupé un épisode ? » Quand Callie parle de la Californie, je la regarde avec les yeux pétillants d’envie « Ah ouais, donc nous tu nous proposes Milan et toi tu te barres en Californie, bravo maman-la-généreuse. On pourrait aussi venir et pendant que toi tu vas à tes trucs pour ton boulot, nous on fait le tour des plages et des fast-food » Certes, j’ai cours et mon père n’a probablement pas de place dans son planning pour s’octroyer une semaine en Californie, mais on peut toujours essayer. « Elle m’appellera par facetime et comme ça on pourra se voir et se parler et tout et tout. Je crois que je pourrais survivre. Et puis si pas, je ferai des pieds et des mains pour que tu me paies un billet d’avion pour la Californie et comme tu auras pitié de ta fille chérie, tu m'obtiendras un billet pour que je puisse rejoindre ma maman à l'autre bout du monde » dis-je sur le même ton de taquinerie que Samuel avait employé.

Je hausse les sourcils en entendant ma mère me traiter de peste, bien que je sais que de sa bouche ce n’est en rien une insulte. Je sais aussi que mon caractère est un caractère de petite peste, mais qu’elle s’en prenne à elle-même après tout. « Non, il est gentil, lui. C’est pas le cas de tout le monde » dis-je à mon tour en lien avec la gentille pique de ma mère « Il vit à Soho, à quelques rues de chez toi et il travaille dans le même hôpital que toi, il va courir pratiquement tous les matins comme toi, et il m’aime tout comme toi. Donc autant dire que tu ne pourrais que l’apprécier » dis-je avec un peu trop d’espoir à mon humble avis.

Pour en revenir au repas, je ne savais pas vraiment quoi choisir, quant à la proposition de mon père, dans un sens, je reste sceptique « oui mais je ne saurais pas tout manger. Ca serait bête de gaspiller. Sauf s’ils font un système du genre ‘Mezze’ » En effet, je ne suis pas réputée pour être une bonne mangeuse. Moi, c’est plutôt  manger comme un moineau. Quand mon père annonce ce qu’il souhaite prendre, je le regarde avec beaucoup d’étonnement « Rassure-moi, ce ne sont pas de vrais escargots ? » Personnellement, jamais je ne pourrais manger ces trucs visqueux, ça reste un insecte tout gluant et un de mes plus gros problèmes reste de manger avec les yeux et de m’arrêter à ça si le visuel ne me tente absolument pas. « Fallait aller au Mcdo alors, c’est moins cher. Je suis pauvre moi, mes parents sont radins.» répétais-je à nouveau avec un grand sourire « Et puis ce sont les hommes qui paient. » je tourne le regard vers mon père en lui glissant la lourde tâche de faire crier sa carte de crédit, plutôt que de me ruiner. Je lève également mon vers à mon anniversaire pour pouvoir trinquer, et puis le dépose après avoir bu une gorgée « Cet été on ira en Espagne ? » Ben oui, "on". Elle propose bien une virée à trois en Italie, pourquoi pas en Espagne ?

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