"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici By the way, I love you › Aëlly #3 ♥︎ 2979874845 By the way, I love you › Aëlly #3 ♥︎ 1973890357
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() message posté Jeu 12 Juil 2018 - 17:28 par Invité
Me réveiller à huit heures est une grande première pour moi. Ou du moins, me réveiller toute seule, sans l’aide d’un réveil. Quoi qu’il en soit, après avoir remarqué que cet appartement manque cruellement de présence, j’en conclus qu’Aël est parti courir. Peut-être même qu’il a emporté Shiva avec, ou alors avec une surprise à laquelle je ne m’attend pas, elle est drôlement calme dans son panier, ce qui ne lui ressemble pas vraiment dès le matin. Ce chien est encore un peu jeune et fougueux pour rester comme une pacha à attendre que la pousse par le derrière pour bouger de son panier. Si elle peut sauter sur tout ce qui bouge et mâchonner le premier objet qui traine en guise de jeux, elle le fait et elle y met même du cœur. J’attrape mon téléphone portable et je jette un rapide coup d’œil avant de m’extirper du lit. Comme je l’imaginais : pas de trace ni d’Aël, ni de mon chien. Je me pose deux minutes dans le canapé, les yeux fixé vers la plage qui se trouve un peu plus loin, puis finalement prend le chemin de la salle de bain où je me glisse dans la cabine de douche. En sortant j’enfile un short et une blouse sans oublier un pull puisqu’au petit matin, on a beau être en été ou encore à Kennack Sands Beach, il y fait assez frais.

Les vacances improvisée dans le sud de l’Angleterre sont plutôt agréables. A deux seulement, ça change de ce weekend entre amis que l’on avait passé au beau milieu de l’hiver. Cet endroit est rustique et totalement dépaysant de Londres, les plages sont sauvages et belles, franchement j’ignorais que ce pays offrait aussi ce genre de paysages. Enfin, j’abandonne l’appartement en prenant soin de fermer derrière moi et emprunte le chemin jusqu’à la plage qui se trouve à deux ou trois kilomètres de là. Avec un peu de chance, je croiserai sans doute Aël sur son parcours de retour, avec l’espoir qu’aujourd’hui, il n’ait pas eu l’idée de changer d’itinéraire pour son footing.

Sur la plage, il n’y a encore personne si ce n’est les sportifs courageux, ou les insomniaques comme moi qui promènent leurs animaux. Un homme se promène avec son petit garçon d’à peine cinq ans à la recherche de jolis coquillages, qui semble s’émerveiller pour pas grand-chose. A mon tour, après avoir enlevé mes chaussures,  je m’avance jusqu’au bord de l’eau, où viennent se jeter les vagues. L’eau est encore relativement fraiche. A mes pieds, un joli coquillage coloré avec des nuances de rouge. Lorsque le petit garçon s’approche, je lui tends le coquillage et lui en profite pour vouloir me montrer tout ce qu’il a déjà, mais aussi les crabes qu’il a ramassé avec son père et qu’il a soigneusement déposé dans un seau rempli d’eau. De temps en temps je relève la tête et écarte mes cheveux venant se jeter dans mon visage avec l’aide du vent, et jette un œil au loin, en m’assurant de ne pas louper Aël, puis me concentre à nouveau sur ce petit garçon remplit d’enthousiasme dès qu’il trouve un coquillage qui, à ses yeux, est différent de tout ceux qu’il possède déjà. Finalement j’abandonne ce petit garçon et son père et m’éloigne en m’asseyant sur du sable un peu plus sec pour lire le livre que j’avais emporté avec moi.
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() message posté Ven 13 Juil 2018 - 10:07 par Invité
Combien de temps ça faisait qu’Aël n’avait pas pris des vacances ? Des vraies vacances, celles où ne part pas dans la famille mais où à l’inverse on part explorer l’inconnu… Des années sans doute. Non pas qu’il n’est pas du genre aventurier, bien au contraire. Cependant il n’avait jamais été assez motivé pour partir tout seul comme ça. Pourtant, les années avaient prouvé qu’il était capable d’être très solitaire. Il est pour le crédo : il vaut mieux être seul que mal accompagné. Aël a passé beaucoup de temps seul, et du jour au lendemain presque son état avait changé. Il n’avait eu d’autre choix donc que de poser des jours de vacances, mais cette fois ci il l’avait fait de bon cœur. Après tout, il ne partait pas avec n’importe qui, ou même avec des potes. Non. Il partait avec Lilly. Ainsi que Shiva qui n’était pas prévue au programme à la base, mais pour être sûrs qu’elle ne serait pas seul trop longtemps chez le père de Lilly, ils avaient pris la décision de la prendre. De toute façon il avait de la place dans la voiture. Aël n’a pas une voiture immense, c’est plutôt une petite citadine mais ils n’ont de bagages que pour une semaine.

Aël ne savait pas trop à quoi s’attendre pour l’endroit où ils allaient, il ne connaissait pas. Lilly avait demandé la plage, tout en sachant qu’ils ne pouvaient pas partir très loin, c’était ce lieu atypique qui en était sorti. Le logement est un réel appartement, plus grand que celui d’Aël et il en a été soulagé quand il a vu le lieu. Passer des vacances dans un lieu encore plus petit que chez lui, ça ne le tentait pas.
Restant fidèle à ses habitudes il se levait le matin pour aller courir sur la plage avec le chien. C’est quelque chose que secrètement il a toujours voulu faire. Parmi les choses auxquelles il aspire, aller faire son footing du matin avec son chien, en fait partie. Bien sûr la chienne au long pelage blanc n’est pas la sienne, mais pour l’illusion pendant son tour du matin ça marche bien. Au début elle courrait n’importe comment, mais elle a fini par comprendre qu’elle n’épuiserait pas aussi facilement que ça Aël et maintenant elle court à côté.

C’est Shiva qui la première découvre la présence de Lilly. Quand Aël la remarque à son tour il sourit, et se penche pour détacher la chienne. Elle est pleine de sable, et d’eau, Lilly va certainement adorer qu’elle lui saute dessus. Il la regarde filer sur la plage en souriant et il reprend sa course jusqu’à la jeune femme. Il tombe lourdement derrière elle passe ses jambes sur les côtés et la prend dans ses bras. Il y a 100% de chance pour qu’elle lui fasse une réflexion sur le fait qu’il transpire, ou quelque chose du genre mais il lui dira qu’elle pourra toujours prendre une autre douche avec lui en rentrant. « Tu es tombée du lit ? » La chienne revient vers eux et entreprends de se coller au maximum quitte à s’allonger sur eux pour des caresses. Il la repousse en riant, et puis quand ses yeux tombent sur la mer il se sent calme et détendu ça faisait longtemps. Peut être aussi est ce dû à la course. « Tu as eu peur que je te vole ton chien, avoue. » Il ne peut s’empêcher de vouloir la taquiner.
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() message posté Sam 14 Juil 2018 - 11:11 par Invité
Autant dire que je n’avais jamais imaginé pouvoir partir le temps d’une semaine avec Aël. Ca a même été assez rude pour que mes parents acceptent, mais pour une raison que j’ignore encore, ils avaient finalement accepté. Pourtant, on ne peut pas dire qu’en le rencontrant en tant que copain de sa fille, mon père fut aussi enjoué que ma mère. Peut-être est-ce aussi parce que la destination n’est qu’à quelques heures de Londres, ou bien parce qu’ils comprennent peut-être que je grandis et que je n’ai plus besoin d’être baby-sittée H24 en restant dans Londres et nulle part ailleurs. Le chemin qui mène à la plage est relativement court, mais ça change de la ville. Cet endroit est calme et totalement décentré. A part la nature, l’air pur et quelques voitures qui passent de temps en temps, je ne croise personne. En même temps, je ne m’attends pas à un bain de foule à huit heures du matin et je ne suis pas sûre que bain de foule il y a un peu plus tard dans la journée. Non, cet endroit reste ressourçant et c’est agréable à savourer.

Au fond, j’espère ne pas avoir loupé Aël, ou j’espère qu’il n’a pas changé d’itinéraire. Peut-être aurais-je du lui envoyer un message, mais j’avais espéré créer un petit effet de surprise. Il ne s’imagine surement pas qu’à cette heure, je sois réveillée, douchée, apprêtée à l’attendre sur la plage. En fait, si on me l’avait proposé, peut-être même que j’aurais aussi traité la personne de naïve. Me lever aussi tôt pendant les vacances est quelque chose d’improbable, et pourtant. Sur la plage, je tourne les pages de mon livre et le calme de l’endroit m’aide à me concentrer. Lorsque je relève la tête, je remarque une boule de poile plus très blanche qui file vers ma direction, à deux doigts de me sauter dessus. Son pelage tout mouillé me pousse à essayer de la garder à distance, mais ça reste une tâche compliquée. Finalement, elle semble se calmer, et la voir se rouler dans le sable me dépite au plus haut point. Elle s’amuse, c’est déjà ça, mais je regrette déjà son beau pelage blanc et la caresse près de son museau, le seul endroit où son pelage est encore à peu près blanc sans doute.

Je regarde Aël s’approcher à son tour, non sans lui rendre son sourire et abandonne mon livre sans trop de mal. J’attrape les bras d’Aël de sorte à ce qu’il me sert un peu plus fort et tant pis s’il est plein de sueur, de toute façon je suis déjà de corvée « douche bis » grâce à Shiva. Pour être crade, autant l’être à trois. « Je me sentais seule et abandonnée dans cet appartement. Ou alors peut-être que dormir avec toi plusieurs jours de suite a un effet revigorant et donc j’ai besoin de moins de sommeil, je sais pas trop ». En voyant Shiva se frotter toujours plus, je fronce les sourcils « Tu crois que ce chien vit mal le blanc de son pelage ? » Je tourne la tête vers Aël puis reprends « on va devoir se partager le timing pour la douche parce que je pue le chien mouillé donc retour sous la douche et j’ai faim aussi » J’aurais pu manger en me levant, mais peut-être qu’Aël allait vouloir manger, et donc j’avais préféré attendre. Peut-être aussi que j’avais eu peur de le louper en prenant encore le temps de manger.

Je joue avec la boule de poils qui continue de se rouler dans le sable non sans me dire que ce chien est increvable pour avoir été courir et être encore aussi excité « Non, c’était surtout parce que je voulais te faire la surprise. Puis si tu me voles mon chien, tu tiendras pas une journée avant de me la ramener parce qu’elle est bien trop fatigante. » Heureusement se chien n’était pas juste plein d’énergie, il était aussi très câlin et sociable. En voyant l’homme et le petit garçon de tout à l’heure, je suis étonnée de voir ce dernier courir pour venir me montrer sa pêche aux coquillages. Je le félicite et il repart tout fier avec son papa à qui j’adresse un signe également « En t’attendant, j’ai ramassé des coquillages avec le petit garçon, il était trop mignon il voulait ramasser tous les coquillages de la plage » dis-je en souriant, non sans quitter le père et son fils des yeux. Finalement, je sens mon estomac gargouiller et me tourne à nouveau pour voler un baiser à Aël avant de lui murmurer « on bouge ? ».
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() message posté Mar 17 Juil 2018 - 14:28 par Invité
Sans doute 1 an auparavant il aurait eu du mal à imaginer cette situation. Il était encore célibataire, avec un train de vie qui ne laissait finalement que peu de place à l’improvisation. C’était surtout par peur de se retrouver sans n’avoir rien à faire. C’est quelque chose qu’il avait toujours eu du mal à supporter. Aujourd’hui, il s’organise différemment, cependant c’est de son plein gré. Il arrive même à prendre une semaine de vacances, chose que jusque là il ne faisait que pour aller au Canada. Ils auraient pu y aller, lui ça ne l’aurait absolument pas dérangé de montrer son pays natal à Lilly, mais c’était sans compter sur les parents de cette dernière. Voilà pourquoi ils sont encore sur le sol anglais. Cependant cette fois ci ce n’était pas tant la destination, plutôt que la personne avec qui il part qui l’importe. Le Canada ne bougera pas d’ici à ce qu’il y retourne.

La tête que Lilly fait en voyant son animal de compagnie ne l’étonne guère et le fait sourire. Il fallait s’y attendre non ? C’est encore un chiot qui s’en fiche pas mal si on doit passer des heures à la laver après ça. Se laissant aller contre Lilly il la laisse se blottir dans ses bras en regardant le chien jouer et courir. C’est vrai qu’ils doivent s’habituer à leur rythme respectif mais tout de même l’explication lui semble un peu légère. « J’aurais pensé que tu allais dire que je te fatiguais et que au contraire tu aurais eu besoin de plus de sommeil. Je dois mal faire mon job alors… » Il sourit pour lui-même puisque Lilly ne peut pas le voir, et surtout, il sourit de sa propre bêtise. « Je crois qu’elle est surtout contente de plus être à Londres et de pouvoir courir. » Lui il s’était toujours dit que le jour où il aurait un animal ça serait quand il aurait suffisamment d’espace pour le laisser jouer dehors. Shiva serait un chien d’appartement, mais pour un chiot voir toute cette étendue pour jouer… « Si par partager t’entends qu’on prend notre douche ensemble ça me va. » Il pose ses lèvres dans son cou, mais elle n’a pas tort, la faim commence aussi à le tirailler. « Tu veux qu’on aille dans un café après la douche ? » L’avantage de l’Angleterre c’est qu’il y a toujours des endroits pour prendre un petit déjeuné copieux et bien gras un peu partout.

« Je suis sûre qu’elle serait heureuse avec moi, elle pourrait aller courir à la fraîche tous les matins, et peut être que ça te motiverait à le faire toi aussi. » Il tente comme ça de la persuader, mais il doute arriver à y parvenir. C’est vrai qu’en semaine il se lève facilement à 6h30, là pour lui, dormir jusqu’à 8h c’est un exploit. Aël regarde le petit garçon en contrebas venir en courant jusqu’à eux et montrer ses trouvailles à Lilly. Il suit l’échange en silence en souriant. Ce n’est pas la première fois qu’il voit Lilly interagir avec des enfants puisqu’elle a une cousine, Ava, qui doit à peu près avoir l’âge du garçonnet. Il est content de voir qu’elle se prête facilement à jouer avec eux. Le contraire l’aurait dérangé. « Je pars une demi-heure et tu t’es déjà trouvé une version miniature pour me remplacer ? » Il prend un faux air offusqué mais c’est bien pour rire. Oui, ça peut lui arriver d’être jaloux mais pas d’un enfant, il n’en est pas là heureusement. Sans répondre à sa question, il pousse sur ses jambes pour se mettre debout et aide Lilly à faire de même alors que Shiva saute partout autour d’eux. Par la même occasion il lui remet sa laisse qui est dans sa poche.

Il faut plus d’une dizaine de minute pour rallier leur location, le soleil commence à chauffer doucement mais les journées ne sont pas insupportables ici. En arrivant la première chose à faire et de passer une serviette sur Shiva, et surtout de la laisser sur la terrasse le temps qu’elle sèche. « Douche ? » Il pose la question mais il est déjà entrain d’abandonner ses vêtements dans le panier à linge sale sans attendre que Lilly réponde pour se diriger par la suite vers la salle de bain.
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() message posté Mer 25 Juil 2018 - 21:10 par Invité
Un peu plus enlacée dans les bras d’Aël, j’attrape ses mains pour jouer un peu avec ses doigts non sans garder les yeux devant moi. C’est désert, il y a peu de monde à cette heure à part des courageux, comme nous. Ou plutôt comme Aël. Il s’est levé encore plus tôt que moi, alors non pour une fois que je me lève aux alentours de huit heures, je ne me trouve pas courageuse. Petit à petit en entendant les dires d’Aël, un sourire s’élargit sur mon visage, puis je fais mine de réfléchir « Mmmh. Attends un peu que j’essaie de me souvenir… » comme si c’était si lointain que ça, vraiment… « Non c’était bien, je n’ai pas à me plaindre, vous êtes un bon amant, monsieur James. C’était agréable. » Gardant le sourire aux lèvres, je reprends « Pourquoi tu doutes de tes capacités ? » Je baisse ensuite les yeux vers mon chien qui semble s’amuser tout seul et probablement que son but serait de nous coller le plus possible sans pour autant nous grimper dessus. Ce chien est fou, c’est un fait. « ‘Suffit de s’enfuir de Londres, on ne dit rien à personne et on vient se réfugier ici avec Shishi. Puis on vit d’amour et d’eau fraiche et voilà »  Bon j’étais pas tout à fait sérieuse, parce que même si l’idée est tentante, dans la réalité autre que mon imagination débordante, c’était beaucoup moins faisable. Aël avait un job, moi j’ai des cours et puis, est-ce vraiment politiquement correct de s’enfuir de cette façon ? « Je pense que quand elle sera un gros ours blanc, ça va être un peu compliqué pour elle. » En effet, Shiva était un berger suisse blanc, autrement dit elle était prédestinée à devenir un grand chien plein de poils et je doute que rester dans un appartement ou un loft soit un endroit qui lui plaise tant que ça. A un moment donné, elle va forcément virer dans la folie si on la garde enfermée. « Moi j’aime bien l’idée de la douche à deux. On pourrait pas nous reprocher de ne pas être économes, en plus de ça. » plaisantais-je, alors que la raison première n’est pas du tout pour économiser du temps ni de l’eau, ou du moins pas pour moi. Aller manger quelque part, pourquoi pas, tant qu’on mange ça me va totalement « Oui ou on prend un truc sur le chemin et on le mange à l’appart, comme tu veux ». Certes, c’est cool aussi de sortir et de se fondre dans le décor, ou de se laisser tenter par le plaisir des petits cafés ou tea room dans les environs, mais si Aël venait à vouloir se poser à l’appart, je ne serais pas contre non plus « Tant que je mange… » L’estomac, c’est sacré.

Je grimace en entendant Aël sous-entendre que Shiva serait plus heureuse avec lui « Oui, mais toi tu ne lui apportes pas toute la tendresse et tous les câlins que moi je lui apporte, donc à choisir elle préférera rester avec moi. Tu n’imagines même pas le temps que je passe à la chouchouter » C’était à peu près vrai, bien que j’exagérais quand même un peu. N’empêche que la première chose que je faisais en rentrant des cours étaient de lui sauter dessus et de jouer avec durant une bonne heure. Après, à partir du moment où je ne passe pas beaucoup de temps chez moi, forcément ce n’est pas autant de fois que j’aime le prétendre. Je restai une minute sans rien ajouter, puis me repassais dans la tête ce qu’il venait de me dire, avant de réellement tiquer « Est-ce que t’es en train de me dire d’une manière pas du tout subtile que je suis une vache et que donc, je dois me mettre à courir tous les matins pour perdre mes kilos en trop ? » Si c’était le cas, encore que j’osais en douter fortement, il allait probablement mettre le feu au poudre et déclencher une véritable guerre froide à la Lilly Adams. En l’entendant parler du petit garçon, je me retourne et garde mon sourire, bien décidée à jouer un peu moi aussi « Mmmh, peut-être que c’était une technique d’approche de la part du père. Après tout, y’a pas de maman dans les parages et lui il doit être à peine plus vieux que toi… » lui lançais-je non sans retenir mon rire.

Dans l’appartement, quand je vois l’état du pelage du chien, je grimace. Visiblement épuisée de sa balade matinale, elle ne bronche pas vraiment lorsqu’on décide de la laisser dehors avec l’un ou l’autre jouet couineur pour elle s’occuper en attendant qu’elle soit totalement sèche, puis je jette un œil sur mon téléphone portable. Aël, quant à lui, semble prendre la direction de la douche, non sans me proposer de l’y rejoindre. Une invitation que je ne peux ni ne veux refuser. J’attache mes cheveux d’un chignon haut et hôte mes vêtements à mon tour pour le rejoindre non sans me mordiller la lèvre inférieure « Tes invitations sont-elles toujours aussi intéressantes ? ». Aël a un corps d’Appollon, ce serait mentir que de dire le contraire, pourtant c’est plus un scoop, mais malgré tout je ne me lasse pas de la vue quand finalement je m’approche de lui pour aller chercher ses lèvres.
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() message posté Ven 27 Juil 2018 - 21:15 par Invité
La remarque de Lilly redore son égo il faut le dire. Sans doute que tout homme aime s'entendre dire que c'est un bon amant. Est ce qu'il en doute ? Pas vraiment... Du moins elle ne lui donne pas de raison de douter de ça jusque là... Si ça a été un sujet épineux au début de leur relation qui y avait presque mis un terme d'ailleurs, aujourd'hui c'était une mauvaise histoire derrière eux et il n'y avait aucun problème sur ce plan là. "Pas vraiment... Mais je ne suis pas contre l'idée d'un compliment comme ça c'est tout." Elle ne le voit pas avec son air espiègle.

S'enfuir avec Lilly loin de Londres est loin d'être une idée repoussante, bien au contraire. Mais est ce seulement possible ? Hélas, Aël sait que ce genre de projet ne sera pas réalisable dans les au moins 5 prochaines années. On peut toujours rêver cependant. "Pour que ton père nous traque avec un fusil ?" Il y a beaucoup d'ironie dans sa voix, et pour cause, il a déjà rencontré Samuel. "Il faudrait qu'on soit marié pour qu'il n'ait plus rien le droit de dire ...." Là à nouveau il est ironique. Cependant il sait qu'il n'a pas tord, si jamais ils finissaient mariés, il pourrait dire à son "beau père" qu'il fait bien ce qu'il veut. Pire, que sa fille est loin d'être la petite fille qu'il continue de croire qu'elle ait. Mais là n'est pas le sujet. "Ca sera plus un problème pour toi qui devra la nettoyer que pour elle..." Il est assez attendri par la chienne et son comportement de chiot. Oui, il ne serait pas contre la voler à sa propriétaire, voire, voler sa propriétaire avec.
"C'est dur de croire que tu fais que manger n'importe quoi." Il dit ça en passant sa main sur le ventre de Lilly est en cherchant à pincer le gras en lui faisant des chatouilles.

"Tu veux dire quand tu n'es pas chez moi ? Tu devrais l'amener d'ailleurs, elle reste beaucoup toute seule... Et puis comme ça, elle pourrait voir que je suis un meilleur maître que toi." Il sait qu'il risque de s'attirer les foudres de Lilly, mais c'est le but. C'est facile de la faire réagir. "tu me fais dire ce que j'ai pas dit là ! Je pensais juste au fait qu'on pourrait le faire tout les deux, tu sais très bien que t'as pas de kilos à perdre, t'es magnifique comme tu es. Parfaite même." C'est ce qui s'appelle sortir les violons, mais ça fait parti aussi du jeu. Lilly tente de le rendre jaloux, et quelque part elle ne sait pas à quoi elle se risque en jouant à ça. Cependant, là, ça ne prend pas. "Encore plus vieux que moi et avec un enfant. Franchement, invite moi quand tu le présenteras à ton père je veux voir ça." A nouveau il se moque de Lilly. Et de son père, ce sujet revient relativement souvent dans la conversation, malgré Aël bien que ça soit lui qui le cite souvent. peut être parce qu'il ne comprend pas son comportement.

"Toujours." Il lui fait un clin d'oeil avant de partir pour la douche suivi de Lilly.
Sans doute la douche dure t'elle plus longtemps qu'elle n'aurait dû, mais l'avantage d'être en vacances c'est que ce n'est qu'un détail parmi tant d'autre, autant profiter d'être ensemble.Quand il fait réapparition dans le salon avec une serviette autour de la taille il ouvre à la chienne qui gratte dehors. Il se baisse pour la caresser et faire tomber le sable de ses poils. Il entend Lilly derrière lui et se redresse pour aller la prendre dans ses bras à nouveau. "On fait quoi alors ?" Il se penche pour l'embrasse en attendant une réponse.

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() message posté Mer 8 Aoû 2018 - 23:51 par Invité
Je ne peux retenir un sourire lorsque Aël parle de mon père. J’imagine qu’il ne le porte pas trop dans son cœur, peut-être parce que c’est avant tout réciproque. De plus, Aël est un peu au courant de ma vie ou de mon passé et connait les reproches que je ne cesse de faire à mon paternel. Quand il parle de mariage, je fronce les sourcils et lève les yeux vers lui avec un air suspicieux « J’ai vingt-et-un ans. Légalement il n’a déjà plus rien à dire. Tu crois au mariage toi ? » finis-je par lui demander. Je pense qu’il y croit, alors que j’ai un avis légèrement mitigé sur la question. « Rassure toi, il est pas si terrible qu’il aime le montrer. Il est maladroit et je garde mon passé un peu au travers de la gorge, mais j’ai envie de penser qu’un jour il se fera à la situation et qu’il arrêtera de te voir comme un problème. Puis je crois que ma maman t’apprécie, ça pourra peut-être l’aider à changer d’avis sur ta petite personne. Quand il verra que t’es l’homme parfait, il fera peut-être tout pour qu’on ne se quitte jamais jamais. Qui sait » dis-je non sans avoir conscience que tout ça était peut-être dit de façon « too much » surtout en ce qui concerne Samuel Adams. « Et puis à part mon père, je crois qu’Ethan t’aime bien et Amanda aussi. Je suis presque certaine que ma marraine va t’adorer et ma grand-mère aussi. Donc si on vient à se marier un jour, je pense qu’il y aura quelques personnes à notre mariage, ne t’en fais pas. » plaisantais-je à nouveau. Encore fallait-il que du côté d’Aël, ils arrivent à me supporter ou à m’apprécier simplement. J’évite de lui en parler, peut-être pour ne pas lui soumettre une idée telle qu’une présentation avec toute sa famille. J’ai le regard posé sur mon chien qui semble encore en pleine forme pour jouer. Ce chien ne se fatigue donc jamais. Je ne m’attends pas à ce qu’Aël tente une attaque de chatouilles à laquelle je suis particulièrement sensible. Je me tortille sous la torture puis attrape ses mains pour l’empêcher de continuer.

Une mine boudeuse plus tard, je ne suis pas d’accord d’être mauvaise maitresse pour Shiva. Je lui lance encore un regard assassin « Ah parce que tu comptes l’emmener dans tes interventions peut-être ? T’es jamais chez toi, déjà moi je dois presque batailler pour te voir… » mensonge exagéré pour le taquiner à mon tour, j’avoue. « … Chez moi soit je suis là, soit c’est mon père et parfois, je l’emmène chez ma mère. De toute façon c’est trop tard, elle m’aime trop pour vouloir changer de maitre. » Le sport, ça va une fois de temps en temps, mais j’ai plutôt l’esprit artistique que sportif. Courir pour courir, ça ne me dit rien, encore moins pour être tout transpirant après. « Mooh.. » je me retourne pour lui voler un baiser après les compliments, quand je reprends « T’aimes tellement le footing pour avoir envie de le faire avec moi ? C’est très glamour. Puis en plus t’as plus d’endurance que moi, donc tu vas tracer et moi je vais quand même me retrouver toute seule. » je regarde droit devant moi alors qu’un homme est justement en train de faire son footing. Je ne peux retenir un rire lorsqu’il me parle de nouveau de mon père. « Ben non, auprès de mon père je te garde toi, et je parle pas de celui-là. Faut être rusée avec Samuel Adams, mon cher » à nouveau je rigole de ma bêtise, pas franchement convaincante.

En sortant de la douche, je prends une serviette pour l’enrouler autour de mon buste et passe un rapide coup de sèche-cheveux dans ma crinière pour dire de sécher un peu tout ça. Puis en voyant Aël s’approcher, j’enroule mes bras autour de sa taille non sans venir déposer des baisers sur son torse en réfléchissant à sa question « On mange sinon c’est toi que je mange. » déclarais-je avant de reprendre plus sérieusement. « On peut aller en ville peut-être ? Il y a une crêperie un peu plus loin. Et puis après… on peut se balader, bronzer, aller se baigner, ou faire du surf ? Bon je ne sais pas tenir sur une planche, mais j’imagine que c’est pas sorcier. » Encore qu’aller dans l’eau tout de suite après avoir mangé, je ne sais pas si c’est une si bonne idée. « Ou alors on prend la voiture, on va jusque Helston faire du shopping, à toi de voir ce que tu préfères. » lui dis-je non sans lever les yeux vers lui.
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() message posté Lun 13 Aoû 2018 - 11:02 par Invité
Il n’a peut-être plus rien à dire mais toujours est il qu’il tient une grande place dans sa vie et dans les choix qu’elle fait quoi qu’il en dise. Pourquoi ? Parce qu’elle n’est pas libre, ou tout du moins elle ne se sent pas libre. Ce n’est pas des choses auxquelles Aël fait fasse dans sa vie. Lui il peut faire ce qu’il veut, il n’y a que son imagination qui le retient bien que sur le papier il y ait aussi l’aspect financier. Pourtant ça n’est qu’un détail non ? La vraie liberté est dans la tête. Ne pas rendre de compte, et se sentir pourtant capable de demander de l’aide… Pourtant elle le détourne quelque peu de cette question. « Le mariage… Disons que le seul que je connaisse de l’intérieur a toujours fonctionné -celui de mes parents. Alors oui je pense que dans une certaine mesure j’y crois et que ça peut marcher. » Lui ne verrait pas de problème à se marier. Peut être pas maintenant, pas déjà, mais oui. Il est moyennement convaincu quant à la capacité de Callie à faire changer l’opinion que Samuel à sur lui. Mais de toute façon il n’est pas là pour lui faire plaisir à lui sinon à sa fille. « C’est vrai que je suis parfait ! » Il lui sourit. Cependant il a aussi l’impression que le courant est bien passé avec Callie et il en est content parce que finalement il a l’impression que c’est ce qui compte le plus pour Lilly. Le reste de la famille est plus enclin aussi à lui faire une place. Si il avait été en train de boire, il se serait étouffé quand Lilly parle de mariage entre eux. « Je vais donc rencontrer toute la famille en vue du mariage ? » Après tout c’est elle qui a commencé à en parler non ?

Il lève un sourcil quand elle dit qu’elle bataille pour le voir. Mais il a une idée. « Fait moi penser a te donner une clef de chez moi quand on rentre à Londres, comme ça tu n’auras plus besoin de batailler et tu pourras venir quand tu veux chez moi. Tu pourras même prendre Shiva … » Ca faisait un moment qu’il pensait à lui laisser une clef de chez lui. La seule autre personne à en posséder une c’était sa mère, elle ne venait jamais mais c’était surtout dans le cas où il perdrait la sienne. Elle lui donne une bonne occasion pour la lui laisser. « Si je te sers de coach je resterais avec toi sinon ça ne vaut pas le coup qu’on s’entraîne ensemble ! Je suis pas le mec parfait pour rien quand même. » Il n’est pas vraiment d’accord sur le fait de servir d’écran pour un autre homme devant son père. Et le pire c’est que ça la fait rire. « Vous ne perdez rien pour attendre mademoiselle Adams… » Il marque une pause et pense à quelque chose de marrant qu’il ne tarde pas à lui dire. « Entre Adams et James il n’y a pas de grande différence, peut être que ton père n’y verrait que du feu si on se marie, ça c’est une bonne ruse !/b] »

« [b]Je ne vois pas trop d’inconvénient à être mangé il faudrait trouver quelque chose de plus motivant madame…
» Il referme ses bras autour d’elle et serait bien déterminée à ne plus jamais la laisser partir de là. Il fait glisser sa main sur le haut de son dos. « Tu veux essayer de faire du surf ? Moi ça me dit bien. » Il glisse sa main sous son menton pour lever sa tête et embrasser ses lèvres puis descendre le long de son menton jusqu’à se baisser pour poser ses lèvres dans son cou. « On devrait y aller sinon c’est moi qui vais te manger. » Pourtant ce n’est pas comme si il arrêtait son manège.

« Crêpe au beurre, une coupe de fruit, un jus d’orange, yaourt au muesli et un café. » Voilà ce qu’il commande après avoir laissé Lilly demander ce qu’elle veut d’abord. Le serveur part, et il fait un grand sourire à Lilly. « J’ai faim je crois bien. » Shiva qui est avec eux sur la terrasse du café semble finalement un peu calmée et est posée entre leurs pieds sur la table. Il tend la main pour caresser son pelage blanc jusqu’à ce qu’il sente la truffe du chien dans sa main. « On fait du surf alors ? On prend un cours ou tu veux que je te montre comme on fait ? »
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() message posté Ven 24 Aoû 2018 - 14:06 par Invité
Je préfère ne pas donner le fond de ma pensée sur le Mariage avec un grand M. Autant dire que dans ma famille, ça n’a que très rarement été un succès et donc, je n’ai pas de réel exemple concret quant à une quelconque réussite. Aël a, quant à lui, un mariage réussi qui n’est autre que celui de ses parents et pour cela je préfère ne pas lui ôter ses croyances et espérances avec ce que je pense du mariage en général. Mon avis n’est peut-être pas totalement fait et peut-être qu’à l’avenir j’aurais réellement envie d’y croire, mais il est vrai que si je dois me baser sur mon entourage, même le simple mot « famille » n’existe pas réellement à commencer par mes parents. En attendant, je me contente de lui sourire à l’idée de le présenter pour un mariage à venir. Ce n’est pas réellement ce que je prévois, non. Ou du moins pas tout de suite, mais l’un n’empêche pas l’autre. « Mais non, c’est pour qu’ils voient à quel point t’es cool et à quel point t’es beau. Jusqu’à présent, personne ne m’a demandé en mariage, je te ferai remarquer ! » dis-je avec une touche d’humour et absolument pas pour lui faire un sous-entendu quelconque.  Ni même pour qu’il se sente forcé de parler mariage alors que ni lui ni moi semblons prêt pour ça actuellement.

Je joue avec le sable à mes pieds après m’être faussement plains de ne jamais le voir, ce qui n’est pas tout à fait vrai. Néanmoins je ne m’attends pas à ce qu’il prenne une décision telle que me donner une clé de chez lui. Je me retourne vers lui en fronçant les sourcils, gênée du geste, mais pas moins touchée pour autant « Aël j’oserai jamais me taper l’incruste chez toi, ça ne se fait pas » un tantinet intimidée par l’idée qu’il a, je dois le dire, je ne sais pas tellement comment réagir. D’autant plus que je ne suis pas tellement le genre à m’approprier un lieu : voilà bientôt deux ans que je vis chez mon père et au jour d’aujourd’hui, c’est toujours « chez mon père » et non pas chez moi. Ca le sera probablement toujours à partir du moment où le seul endroit où je me suis réellement sentie chez moi était la maison de ma maman en Espagne. Aujourd’hui, même celle qu’elle possède à Londres me semble étrangère, pour le peu que j’y vive ça n’a d’ailleurs rien d’étonnant. « En fait c’est ta façon d’essayer de me voler mon chien. Tu veux l’habituer à ton chez toi pour qu’elle ne veuille plus retourner chez mon père, avoue. » Lui dis-je pour essayer de faire passer le malaise, mais autant dire que de mon côté, ça ne m’aide pas à être moins gênée. Je me contente alors de le regarder en souriant, puis de me pencher pour l’embrasser avec une pointe de passion en plus. Mon sourire et le trop plein de tendresse s’évapore aussitôt qu’il commence à parler de coaching. J’ai du mal avec l’expression, pour moi c’est une manière de vouloir encadrer une personne qui souhaite faire régime ou qui doit le faire. Ce qui n’est pas mon cas. Certes, il peut aussi s’agir d’une personne qui entraine une autre pour des compétitions et des choses comme ça, mais dans ce cas précis, le coaché est passionné par le sport, ce qui est loin d’être mon cas « Je vais vraiment me vexer. Pourquoi tu veux absolument que je fasse du sport. Encore si c’était un sport sympa, mais trouve moi l’excitation dans le footing. C’est même pas amusant et ça n’a aucun but précis si ce n’est maigrir, ce que je n’ai pas besoin de faire. » Toujours agenouillée face à lui, je soulève le bas de ma blouse pour lui prouver que j’ai pas de kilos à perdre en me pinçant légèrement la peau au niveau du ventre. Quant à enfumer mon père sur le mariage, j’ai bien peur qu’Aël vive d’espoir « Là tu rêves, c’est pas tellement le nom qui pose problème, c’est le fait qu’un homme puisse partager son lit avec sa fille, puisse vivre avec sa fille, puisse toucher sa fille ou puisse se marier avec sa fille. Même si par le plus grand des hasards tu t’appelais Adams, ça le ferait quand même pas » Je grimace puis lui dépose un bref baiser sur les lèvres « Je reste néanmoins touchée par ta tentative de détournement » rajoutais-je en lui souriant.

Attentive à ce qu’il me répond, je fais mine de réfléchir, mais pas réellement convaincue, je grimace légèrement, puis rétorque « C’est parce que tu n’as pas la moindre idée de la manière dont j’aurais pu te manger. Il y a l’art et la manière, mon cher et ça tombe bien, je suis une véritable artiste ! » Une pointe de malice dans le sourire, et je laisse planer le doute. Il peut bien y réfléchir ou encore imaginer bien des choses, mais trop tard j’ai faim maintenant. Et du genre, avec l’estomac qui gargouille. « Mais j’en ai jamais fait. Enfin si, j’ai déjà essayé mais je ne sais pas tenir sur la planche. Mais peut-être que ça peut être cool. » Je me laisse entrainée dans son avalanche de baiser, en appréciant le moment non sans réfléchir à ce qu’on pourrait faire d’autres, mais vraiment je n’ai pas plus d’idée. Cet endroit n’est pas une plage balnéaire où il est possible de faire plusieurs activités. Alors à part pécher à l’épuisette, honnêtement je ne vois pas. « Nooon, d’abord manger. » dis-je en me dégageant gentiment de ses bras pour éviter de céder à la tentation. J’attrape sa main pour l’entrainer dans la chambre pour qu’on puisse s’apprêter et enfin, aller manger.

Dans le petit café je regarde un peu autour de nous et remarque que l’endroit à quand même du succès. A nos pieds, Shiva reste calme, sans doute tente-t-elle de se reposer un peu de ce qu’elle a dépensé au petit matin avec Aël. Lorsque le serveur arrive, personnellement j’opte pour des crêpes au chocolat et un chocolat chaud. Ma commande semble disproportionnée par rapport à celle du jeune homme en face de moi, mais je me connais suffisamment pour savoir qu’ai un appétit plus ou moins égal à celui d’un moineau et ce, même quand je crie famine à tout bout-de-champ. « Si tu manges trop tu voudras plus me manger moi après » dis-je avec un air faussement triste, mais bourré de sous-entendus. « Ah non, tu me montres. J’ai pas envie de voir la tête dépitée du gars quand il verra à quel point je suis désespérante. »  Et puis parce que je sais que si ça m’énerve, je vais lâcher l’affaire et aller bouder dans mon coin plus facilement « Mais on n’a pas de planches ... ». Je trouve assez bête d’aller en acheter alors qu’on ne risque pas de pouvoir en faire sur la Tamise. A moins que d’en louer, mais je ne suis même pas sûre que ce soit possible.
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() message posté Ven 31 Aoû 2018 - 10:08 par Invité
Elle lui dit que personne ne l’a encore demandé en mariage comme si il devait le faire. Enfin peut être pas que dans la tête de Lilly ça sonne ainsi, mais c’est comme ça qu’il l’interprête. L’idée pour lui ne lui ai pas complètement abstraite ou étrangère. Bien sûr il ne va pas le faire dans les minutes qui viennent, voire dans les jours où les mois qui arrivent. Cependant ça pourrait bien se passer dans un futur pas si lointain. Mais pour que ça se concrétise un jour dans sa tête, qu’il commence à penser à la démarche, il faudrait déjà qu’ils aient vécu ensemble. Il n’est pas naïf au point de vivre comme à l’ancien temps où on connaissait à peine la mariée avant de l’épouser. Sans doute que le fait qu’il lui dise qu’il va lui donner un jeu de clef fait partie de la première étape. La jeune femme ne semble pour autant pas tout à fait prête pour ça. « Pourquoi ça ne se fait pas ? » Il la regarde dans les yeux, il voit bien qu’il rougit mais ça ne le fait pas changer d’idée. « Je te fais confiance c’est pas comme si tu allais en abuser. En plus ça éviterait que tu m’attendes dehors si je ne suis pas là, et ça te fais un échappatoire pour ton père… Tu peux même venir travailler quand je bosse. Tu auras les -clefs que tu le veuilles ou non. » Sans doute n’est ce pas réellement dans ses habitudes de s’imposer de la sorte. Mais il pense tout ce qu’il vient de lui dire, avec le sourire bien sûr. D’ailleurs elle pouvait très bien y aller avec le chien aussi, cet appartement va devenir trop petit rapidement. « Oui c’est vrai que le chien pose moins de question que sa propriétaire sur le sujet. » Il ironise bien entendu mais se fait rapidement couper le sifflet par le baiser de Lilly qui le transporte à des miles de là.

« Ca ne sert pas que à maigrir. Tu crois que j’en ai besoin moi ? » Cette petite là quand elle a une idée dans la tête elle ne l’a pas autre part c’est sûr. Il soulève à son tour son tee shirt, niveau muscle c’est sûr que c’est lui qui gagne. « C’est un entraînement comme un autre pour gagner en endurance, pour le souffle etc. Si un jour on part vadrouiller en sac à dos dans un pays qu’on veut visiter, et que tu es pas endurante je vais me retrouver à porter ton sac et toi sur chaque épaule. C’est tout ce que je dis. » Là-dessus il sait qu’il a raison. Contrairement à ce qu’elle peut penser le sport, même le footing n’est pas simplement bénéfique à ceux qui font des régimes comme on peut le voir dans les émissions débiles à la télé.
« Je crois pour ce qui est des trois quarts de ta liste c’est déjà trop tard. Tu penses qu’il en a conscience ? » Puis il passe ses bras autour d’elle pour l’attirer sur lui alors sur le sable.

Ils finissent par rentrer, et par ressortir pour aller trouver de quoi se sustanter. C’est vrai qu’ils ont tous les deux faims, et surtout Aël qui s’est déjà bien dépenser. Il commande un petit déjeuner pour le moins copieux. Comme si il avait prit tout ce qui lui avait fait envie sur la carte. Il la regarde avec un air faussement désabuser. « Je vais faire comme si je n’avais rien entendu. » comme si elle pouvait vraiment croire à ce qu’elle venait de dire.
« Je suis pas un expert tu sais ? J’en ai fait quelque fois, mais au Canada on fait plus du ski que du surf. » Le petit déjeuner commence à arriver plats par plats. Aël remercie le serveur avec un sourire, et continue alors qu’il a déjà les yeux rivés sur sa nourriture. « Je pense qu’il doit y avoir moyen d’en louer à la plage. J’ai vu un stand en courant… »
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