Happy birthday, my love (bluenaël)

Aujourd’hui était une journée un peu particulière, Blueberry fêtait son anniversaire. Malheureusement, je n’étais pas avec elle, enfin je ne pouvais pas faire ce dont j’avais désiré et ça me portait peine. réellement, j’aurai aimé qu’elle soit près de moi pour ce moment très important. Malheureusement non… ça ne pouvait pas se dérouler de la sorte. Je refusais de repenser à cela, il y avait peut être des signes la concernant, elle m’aidait toujours même lorsque j’étais le premier des cons à me souler comme un mal propre. Peut-être qu’il y avait de l’espoir. Mais pour ne pas être « déçu » je préférais plutôt ne pas y penser, faire en sorte qu’elle soit uniquement… non, je lui avais laissé l’espace dont elle avait besoin je lui avais laissé le temps qu’elle désirait. Je préférais ne pas être trop étouffant, la repousser dans ses retranchements. Je ne voulais pas en arriver là, c’était beaucoup plus douloureux que je ne l’avais imaginer et c’était compliqué à gérer. Je lui avais envoyé un message, lui souhaitant un joyeux anniversaire, j’avais fait simple pour une fois, en réalité je voulais voir un sourire sur son visage, même si ce n’était pas possible. Elle était malade, elle luttait contre la maladie et je pensais énormément à elle, plus que je ne devrais surement mais qu’importe c’était très important pour moi. Je lui avais acheté un petit présent, un bracelet où à l’intérieur j’avais fait gravé la date de naissance de son fils mais également la date anniversaire de notre mariage. C’était importa pour moi et j’espérais que ça allait la toucher. Pour cette occasion, elle passait à la maison pour le récurer. c’est le coeur lourd et plus léger (je ne savais pas vraiment pourquoi) que j’attendais qu’elle vienne me rejoindre. J’espérais sincèrement qu’elle aimerait le cadeau en question, c’était un présent qui comptait pour moi. Voilà que je me la jouais sentimental j’en avais marre de cet état là. Bref, quelqu’un sonnait à la porte et en ouvrant j’étais heureux de voir Blueberry. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres. « Joyeux anniversaire à la plus belle. » Lui disais-je la laissant rentrer dans la maison. J’aurai adoré la prendre dans mes bras, mais je refusais de le faire… Une boule encore plus grande dans mon ventre… Elle me manquait tellement, trop.

Techniquement, je n’aurai surement pas du faire une chose pareille. Je n’aurai pas du lui offrir un cadeau, lui envoyer un message, faire comme si j’avais encore une quelconque place dans sa vie, pourtant c’était le cas. Je ne pouvais pas la rayer de ma vie, je n’en avais aucune envie. J’avais besoin d’elle et je ne voulais pas la perdre. Elle m’était beaucoup trop précieuse pour cela. Alors, lorsque je la voyais en face de moi, je ne pouvais qu’être heureux. Elle était là, c’était son anniversaire, et j’étais heureux qu’elle ait fait le déplacement. Elle était magnifique comme toujours et j’appréciais cela. Je voulais la prendre dans mes bras, mais je ne fis rien de comparable. Je lui laissais l’espace dont elle avait besoin même si ça me faisait un mal de chien, c’était encore difficile pour moi. « Mais ce n’est rien ! » Avouais-je en levant les yeux signe qu’elle ne devait pas dire ou faire ce genre de commentaires. A mes yeux ce n’était pas grand chose finalement. Elle se dressa sur les pieds pour déposer un bisou sur ma joue, ce simple geste réussit à me bouleverser complètement. Je devenais vraiment à fleur de peau, beurk. Je me reprenais avant de me décaler pour la laisser entrer. « Non, du tout entre… » Je la laissais passer à côté de moi alors que je referais la porte derrière moi. Je la suivais légèrement alors que j’écoutais ses paroles. J’étais content de la savoir ici, je ne voulais pas qu’elle reparte, je ne pensais pas encore à cela, ça ne servait à rien, hormis me torturer plus que de raisons et je n’avais pas besoin de cela. « Je suis content que tu sois là. » Et je pouvais le lui dire plusieurs fois si elle avait besoin de l’entendre. Je ne voulais pas qu’elle doute de cela, j’étais heureux et soulagé. Je partais chercher son cadeau d’anniversaire avant de revenir vers elle et le lui tendre. « Ce n’est pas… enfin ce n’est pas grand chose, mais c’est pour toi, tiens. » Je le lui tendais doucement attendant qu’elle puisse l’ouvrir et j’espérais de tout mon coeur que ce petit présent puisse lui plaire. J’avais énormément pensé à elle en l’achetant c’était important pour moi qu’elle puisse l’apprécier de tout son coeur. Vraiment.

Je n’allais pas mentir, j’étais heureux de la voir en face de moi, elle me manquait et aujourd’hui c’était une journée un peu particulière. Son anniversaire. J’étais rassuré qu’elle accepte de venir ici, elle était magnifique, comme toujours, je n’osais pas trop le lui dire, je savais qu’elle finirai par lever les yeux au ciel en entendant cela peu convaincu de mes paroles. Hors ce n’était pas le cas, loin de là. Je souriais en coin et mon coeur se gonfla d’espoir en entendant les mots. Elle en avait envie et j’étais heureux de l’entendre me dire cela. « Super… » Et j’étais content, elle ouvrait son cadeau. J’avais peur que ce dernier ne lui plaise pas, j’avais vraiment peur de passer à côté de son cadeau, et si elle n’aimait pas ? Et si elle n’en voulait pas ? elle lisait les inscriptions à l’intérieur, c’était peut-être un peu prétentieux d’y ajouter la date de notre mariage. Elle ne peut, ne pas aimer… Je manque de respirer lorsqu’elle se tourne vers moi, son visage radieux. Elle aime, elle aime mon cadeau. Je souris à mon tour, le reflet de son propre sourire. « bien sur, attend je te l’accroche… » Délicatement je mets son bracelet autour de son poignet heureux qu’elle veuille le mettre directement, rien était perdu, j’avais cet espoir fou de lui convenir toujours, d’être l’homme qui lui fallait. J’osais espérer en tous les cas et je croisais les doigts. Ça devait fonctionner, je voulais que ce soit le cas. Je glissais délicatement mes doigts sur son poignet peu convaincu de la laisser m’échapper. Je voulais profiter encore de cette sensation entre mes doigts, de ce frisson que j’appréciais tellement. Mon sourire s’élargit encore plus. « Oh avec plaisir, vraiment. » J’avais envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser si fortement, reconnaissant de ce qu’elle m’offrait en retour, un repas avec. « Que désires tu manger ? On peut commander ? » J’étais tout excité à l’idée de passer un repas complet avec elle. Heureux même.

J'étais heureux... Je ne voulais pas me laisser avoir par cette sensation, ne pas espérer trop de cette présence à la maison, cependant j'étais heureux de la voir. J'aimais sa présence et sa me rappelait combien elle pouvait être douce la vie lorsqu'elle était près de moi. Je ne voulais pas enclencher une nouvelle dispute avec elle. Ce n'était pas du tout dans mes intentions, j'évitais donc soigneusement certain sujet, que je savais "fragile" mais je ne pouvais m'empêcher de l'admirer me sourire lorsque je lui offrais mon cadeau, elle l'appréciait vraiment et j'en était plus qu'heureux. Elle ne pouvait pas me faire plus plaisir qu'en acceptant ce cadeau. « De rien ! » Soufflais-je alors que j'essayais de contenir la joie que je ressentais lorsqu'elle me demandait de manger. J'avais hâte, hâte de pouvoir partager du temps avec elle, elle méritait cela plus que tout... « Excellente idée ! » Je n'étais pas compliqué, je pourrais me nourrir de la regarder en réalité, ça allait me suffire, je le savais. En souriant en coin je pris mon téléphone et commandait à manger. Je regardais autour de moi en entendant sa phrase. Ce que je faisais, rien de bien passionnant en soi, ma vie ne l'était pas vraiment ces derniers temps je devais bien l'admettre. « Je travaillais... » Comme toujours, c'était un peu mon exutoire ces derniers temps, je cherchais un moyen de me changer la tête et les idées comme je pouvais même si ce n'était pas toujours très facile. Penchant la tête sur le côté, je la regardais alors. Pourquoi voulait-elle que ça change ? « Je n'ai pas envie que ça change... » Je ne comprenais pas vraiment ses mots, pourquoi voulait-elle un changement ? Le seul changement que j'observais était son absence et cela me manquait vraiment. Je me rapprochais d'elle doucement, tel un félin et je lui demandais doucement. « Tout va bien pour toi et Luca ? » Je voulais être sur que ça aille pour eux, même si je n'avais aucun droit... quoique j'étais son mari tout de même et je ne voulais pas la perdre... Jamais.

Ne pas s’emporter, ne pas imaginer le meilleur alors que le monde tournait moyennement rond. Je tâchais d’être la personne la plus sereine du monde, je tâchais de faire en sorte que tout aille pour le mieux entre nous, hors ce n’était pas du tout le cas. Ca n’allait pas, j’avais peur de rater ce moment où elle était là, ou elle ne me fuyait pas. Je voulais profiter au mieux de cet instant, parce que je savais que ça n’allait absolument pas durer. Ca ne durait jamais assez de temps en réalité. Je ravalais difficilement mes mots, alors que je l’écoutais. « Je travaille beaucoup, je dirais que oui. » En réalité, je faisais cela que pour survivre, pour ne pas plonger dans le sentiment de manque que je ressentais à chaque fois qu’elle n’était pas là, soit tout le temps. Je voulais avoir de ses nouvelles, je voulais savoir comment elle se sentait, elle et Luca, mais c’était difficile. Je voulais de nouveau faire parti de cette famille, parce qu’elle était ma famille. Je faisais une petite grimace. « Il me manque aussi… » Je faisais une petite moue ne voulant pas en ajouter un peu plus. En m’approchant d’elle, j’avais vraiment envie de la toucher, de la prendre dans mes bras. Étais-ce mal de vouloir faire une chose pareille ? Je n’en savais rien du tout, mais quoi qu’il en était, je voulais quelque chose et j’espérais.. bon sang… je ne sais pas ce que j’espérais. J’allais chercher le repas, avant de revenir dans le salon où elle avait poser les affaires sur la table. Je venais à déposer le sac avec le repas japonais et je venais m’installer vers elle mon genoux frôlant sans faire exprès le sien. Je relevais les yeux vers elle, à bout de souffle. Ce moindre contact suffisait à réveiller tout le manque qu’elle avait fait ressentir ces derniers temps. « Tu le sens ? » Lui demandais-je me demandant si c’était moi qui avait rêvé cette sensation ou pas… Parce que c’était réellement très intense, trop…