"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I don't know what to do and I'm always in the dark  feat Ethan  2979874845 I don't know what to do and I'm always in the dark  feat Ethan  1973890357
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I don't know what to do and I'm always in the dark feat Ethan

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() message posté Sam 22 Juil 2017 - 21:28 par Invité
Le weekend avait été rude. J'étais sortis des urgences dimanche soir. Je n'avais pas voulu rester plus longtemps. Je ne pouvais pas me le permettre. J'avais le stage au bureau Cronwell, j'avais mon travail au restaurant. Je ne pouvais pas me permettre d'être en arrêt, même si le médecin me l'avait recommandé. Je ne voulais pas prendre le risque de perdre une journée. Ce stage était trop important pour que je manque un seul jour et puis j'allais bien, du moins je m'étais remis de mes émotions. C'était en tout cas ce que je faisais croire. J'avais en réalité très mal dormi et je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Il m'était impossible de fermer les yeux sans revoir la scène de ce week-end. Mon frère m'hébergeait encore, je ne voulais pas retourner à la maison, je me voyais mal devoir rentrer seul et m'occuper de maman. Elle pouvait bien s'occuper un peu d'elle aussi. Elle ne savait pas ce qui s'était passé et je préférais autant qu'elle ne sache pas. Je me suis préparé pour le stage et j'ai donc enfilé une chemise et pantalon de costume. Je me suis regardé dans le miroir, je ne pouvais pas cacher le bleu en dessous de mon œil. J'espérais qu'Ethan ne me poserait pas trop de questions, mais j'en doutais, le connaissant je n'allais pas y échapper. J'ai soupiré et je suis allé travailler.

Le chemin jusqu'au centre ville était plus facile a faire de chez mon frère. Il était plus prêt et il y avait plus de bus. Il me demandait souvent pour habiter avec lui, mais je refusais. Je ne voulais pas laisser ma mère toute seule et puis je ne voulais pas non plus le déranger, même si je savais que s'il me le demandait c'était que ça ne le dérangeait pas, mais je ne voulais pas m'imposer et puis si je restais chez lui il m'aurait toujours à l’œil et je n'étais pas encore prêt à ce qu'on soit toujours derrière mon dos. J'ai fini par arriver au bureau et j'ai pris une inspiration avant de frapper et d'avoir l'autorisation d'enter. J'avais toujours peur de retrouver mon patron à terre comme la dernière fois. Ça m'avait fait un drôle d'effet. J'avais eu le temps d'appeler les secours et il était tiré d'affaire, mais j'avais eu peur qu'il y reste, pas seulement parce qu'il était mon patron, mais aussi parce qu'au fond je tenais à lui. J'avais compris ce que ça avait du être pour me frère aussi de me voir à terre deux fois, enfin trois avec ce week-end et je m'en étais voulu d'avoir été aussi égoïste. Chaque fois que je me retrouvais dans la même pièce qu'Ethan je me sentais assez mal parce qu'il n'avait jamais cherché ce qui lui était arrivé alors que c'était tout le contraire pour moi.J'ai ouvert la porte quand il m'a dit d'entrer. J'étais content de voir qu'il avait l'air en forme.

« Bonjour monsieur Cronwell. Voilà pour vous, le courrier et votre café. »

C'était une habitude, tous les matins je lui apportais son café et le courrier depuis que j'étais là. J'étais en quelque sorte son assistant et même si parfois j'avais des tâches différente de ce que je m'étais imaginé, je ne refusais jamais de faire quoi que se soit. Je savais qu'il fallait passer par là et puis je l'assistais dans certains de ses dossiers alors je pouvais bien faire quelques extra, ça faisait parti du job. J'ai posé son café et le courrier sur la table priant pour qu'il ne me fasse pas de remarque sur mon œil.
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() message posté Sam 22 Juil 2017 - 22:21 par Invité
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✧ 24.07.2017 - La City ✧Marlon & Ethan

Le mois qui avait précédé n’avait pas été de tout repos pour Ethan. Même s’il avait passé plus de deux semaines dans le coma, ce n’est pas comme s’il avait dormi quatorze jours entiers. A la mi-juin, il avait été retrouvé par son stagiaire Marlon gisant sur le sol. Ethan ne se souvenait absolument pas d’avoir fait un malaise. Il avait simplement ressenti une légère gêne au niveau de la poitrine puis le noir complet. Il se rappelait les voix entendues alors qu’il se trouvait dans le coma, relié à plein de machines bruyantes dont un respirateur artificiel. Finalement, il avait repris connaissance et les médecins lui avaient annoncé qu’il avait besoin d’une greffe cardiaque. A présent, il se trouvait sur une liste d’attente et avait ordre de se ménager le plus possible. Incorrigible, il avait quand même décidé de se rendre au travail ce lundi matin à neuf heures tapantes.

Assis derrière son bureau, il avait enfin réussi à échapper aux bienvenus de ses collègues. Il avait même reçu une carte signée de tout le cabinet. Sur son bureau se trouvait des bouquets de fleurs à n’en plus finir. D’ailleurs, il avait dû les répartir un peu partout dans la pièce pour ne pas être envahi. C’était sans compter les messages de prompt rétablissement reçus quand il était en convalescence. Tant d’attention le flattait et il ne se savait pas aussi apprécié de ses collègues. En voyant le peu de dossiers qui se trouvaient sur son bureau, il se dit que son équipe avait fait de l’excellent travail. Perdu dans ses pensées, commençant à aménager son espace de travail, il leva les yeux sur la porte encore fermée quand les premiers coups furent frappés. Ça ne pouvait être que Marlon, son stagiaire. Un brillant étudiant même s’il devait encore se révéler. Mais ce n’était pas qu’un simple stagiaire aux yeux d’Ethan. Non, il ressentait une affection toute particulière pour lui, bien au-delà des limites de l’acceptable entre un patron et son employé. Il savait que c’était lui qui l’avait retrouvé au sol et il se sentait gêné rien qu’à l’idée de le voir. C’est pour cela qu’il hésita quelques secondes avant de laisser échapper un « entrez ! » de la voix la plus assurée qu’il put.

Fidèle à ses habitudes, l’étudiant lui apportait son café et le courrier. Une petite pile de lettres l’attendait et il se dit que le travail allait commencer. Un sourire se dessina sur ses lèvres, bien rapidement réprimé quand il remarqua l’hématome sous l’œil de son stagiaire. Sans s’en rendre compte, il était déjà debout et avait contourné le bureau pour se retrouver face à Marlon.

« Que vous est-il arrivé ? »

L’avocat n’allait pas par quatre chemins et tout le monde le savait. Et il ne le fallait pas quand on exerçait ce métier. Toutefois, il garda une distance respectable entre lui et l’étudiant, ne voulant pas le mettre mal à l’aise. Il ignora royalement le café fumant malgré la bonne odeur qui se dégageait de la tasse. Tout ce qui importait, c’était que Marlon n’ait pas été maltraité de quelque façon que ce soit.




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() message posté Sam 22 Juil 2017 - 23:03 par Invité
Ethan était bien là, bien vivant et il avait l'air en forme. J'étais content de voir qu'il semblait aller mieux. Les fleurs sur son bureau témoignait de la popularité qu'il avait dans son entreprise. Je me demandais si un jour je serais aussi populaire que lui, ça m'étonnerait beaucoup me connaissant mais on ne savait jamais. Je lui avais apporté son café et son courrier, je l'ai ai posé sur son bureau comme le café, mais il n'y a pas touché. Il est venu directement me voir. Comme je m'y étais attendu il m'a demandé ce qui m'était arrivé. J'ai hésité à lui dire. D'abord parce que je ne savais pas jusqu'à quel point on était proche et je me voyais mal lui dire qu'on m'avait agressé sexuellement alors qu'on avait lui et moi couché ensemble. Ce serait un peu bizarre, ensuite parce qu'il était mon patron et que je n'étais pas forcé de lui parler de ma vie privée tant que ça n'influençais pas mon travail. Et d'un côté j'étais content qu'il le demande parce que ça voulait dire qu'il me regardais, en même temps on ne pouvais pas tellement louper mon bleus, il était là comme le nez au milieu du visage, immanquable, mais je préférais croire que c'était parce qu'il s'intéressait à moi. J'avais seulement fait la même erreur ce week-end ou j'avais cru qu'on s'intéressait à moi, mais je m'étais trompé. Il était évident que le gars qui m'avait agressé ne s'était intéressé à moi que parce qu'il voulait me faire du mal et j'avais encore du mal à l'accepter. J'ai fini par lui dire :

« Rien de grave … une porte ... »


Je me suis arrêté de parler, ça sonnait tellement faux. J'ai soupiré et je me suis passé une main derrière la tête. Ça ne servait à rien que je lui mente. Il aurait bien fini par être au courant puisque je comptais porter plainte contre mon agresseur. Je ne savais juste pas comment lui dire ce qui s'était passé. J'avais honte et je ne savais pas comment lui avouer. J'ai fini par lui dire après de longue minutes :

« Euh … Je … je ne sais pas trop comment dire ça … Je … un homme a essayé de …me … il m'a drogué, il a essayé de … »

Je ne pouvais pas en dire plus. Je n'y arrivais pas à la dire mais je pense que vu l'air que j'avais et vu ce qu'il savait de moi, puisqu'il avait couché avec moi, il ne mettrait pas longtemps avant de comprendre ce qu'il ce type avait essayé de me faire. J'étais sur qu'il comprendrais. Il était intelligent et je n'étais sans doute pas le premier à qui ça arrivait, c'était monnaie courante de se faire droguer, mais je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour.

«Enfin bref … Je suis là. C'est le principal. Vous aussi d'ailleurs, ça a l'air d'aller mieux. »

J'espérais qu'en déviant la conversation il oublierait ce que je venais de lui dire mais ça serait étonnant.
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() message posté Sam 22 Juil 2017 - 23:49 par Invité
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✧ 24.07.2017 - La City ✧Marlon & Ethan

Le mensonge, il le percevait à plein nez. L’excuse que lui servit Marlon ne fit pas mouche, bien au contraire. L’inquiétude d’Ethan grandissait de seconde en seconde. Une porte ? Mais oui, à d’autres ! Combien de fois avait-il entendu cette excuse bidon émant de la bouche d’épouses battues ? Un lourd silence s’abattit dans le bureau spacieux. Seuls les sonneries lointaines et les bruits de pas pressés de leurs collègues se faisaient entendre à travers la porte fermée. Des bruits feutrés, comme s’ils n’appartenaient pas à la bulle qui s’était formée autour d’eux. Il croisa les bras et s’adossa contre la table en bois massif. Il n’allait pas lui tirer les vers du nez mais attendre patiemment qu’il lui réponde. Son regard bleu électrique était plongé dans le sien, presque inquisiteur. Finalement, Marlon reprit la parole. Visiblement, il avait le plus grand mal à avouer ce qui lui était arrivé. A mesure que les mots s’échappaient, Ethan commençait à comprendre. Ou du moins, il pensait deviner ce qui lui était arrivé. Il écarquilla imperceptiblement les yeux, horrifié. Il décroisa les bras et fit un pas dans sa direction. Mon Dieu, son assistant avait été drogué et… Abusé. Mais il voulait esquiver le sujet et il le comprenait parfaitement. D’ailleurs, quand il fit allusion à son malaise, il se referma comme une huître. Ses prunelles se durcirent légèrement et un petit soupir lui échappa.

« Oui, ça va beaucoup mieux, je vous remercie. »

L’avocat savait que c’était Marlon qui l’avait retrouvé et qui avait appelé les secours. Sans lui, il serait certainement mort à l’heure qu’il est.

« Et je voulais vous remercier d’avoir appelé les secours le jour où vous m’avez trouvé… »

Mais il n’allait pas se contenter d’oublier les révélations de l’homme se tenant en face de lui.

« Si vous avez besoin, je peux vous recommander un collègue si vous décidez de porter plainte contre votre agresseur. »

Il ne pouvait vraisemblablement pas se proposer comme avocat pour défendre l’étudiant. Ils étaient trop proches et son jugement serait automatiquement altéré. Pour lui, le salopard qui lui avait fait du mal méritait de terminer ses jours en prison. Sans compter les dommages et intérêts qu’ils réclameraient. Marlon n’aurait plus besoin de faire des petits boulots à côté de ses études s’il le défendait. Ethan s’avança à nouveau vers le jeune homme et il tendit une main pour la poser délicatement sur son bras.

« Que vous a-t-il fait ? »

S’il fallait dévoiler quelque chose sur lui-même pour avoir des réponses de son côté, il était prêt à le faire. Il s’intéressait vraiment à Marlon et l’idée qu’un connard ait pu lui faire du mal l’horripilait.




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() message posté Dim 23 Juil 2017 - 0:53 par Invité
J'avais fini par lui avouer ce qui s'était passé non sans difficulté. Je n'avais pas envie qu'il s’apitoie sur mon sort non plus. Je n'étais pas là pour ça. J'avais donc changé de sujet et il me remerciait d'avoir appelé les secours. J'ai eu un petit sourire timide. Je n'avais pas vraiment réfléchis à ce que je faisais à ce moment là. Il fallait juste que j'agisse. Je n'allais pas le laisser mourir là alors qu'il était le seul à m'avoir accepté pour ce stage, ça aurait été cruel et puis je n'étais pas du genre à laisser tomber quelqu'un qui était en danger. Je lui ai donc répondu :

« Il n'y a pas de quoi … tout le monde aurait fait pareil. Mais … vous m'avez fait peur … j'ai cru que vous étiez … enfin heureusement vous êtes là. »

J'avais cru qu'il était mort ce jour là et j'avais été rassuré quand les ambulanciers m'avait dit qu'il respirait encore. Je ne savais pas ce qui s'était passé ce jour là mais je savais qu'il était resté deux semaines dans le coma puisqu'il avait été absent et je me demandais ce qu'il me cachait lui aussi. Il avait cela dit toutes les raisons de me cacher ce genre de choses, c'était sa vie privée. J'ai cru que j'étais sorti d'affaire mais ça n'était pas le cas. J'ai baissé la tête, toujours aussi gêné par cet conversation. J'aurais peut-être du me taire finalement. Je lui ai répondu :

« J'ai déjà contacté quelqu'un … un certain maître Ledovskoï. Je pense que ça sera mieux si je choisi quelqu'un qui ne travail pas ici … »

Nathanael m'avait donné la carte de cet homme et mon frère l'avait contacté. Il était tout de suite venu et il avait l'air d'être quelqu'un de bien. Je ne savais pas quoi lui répondre quand il m'a demandé ce qu'il m'avait fait. J'ai fermé les yeux, pourtant je revoyais chaque seconde et je savais très bien ce qui s'était passé mais j'avais du mal à mettre des mots sur ce qui était arrivé, chaque fois que j'y repensais j'avais envie de craquer.

«Il m'a embrassé, au début c'était normal, je veux dire … j'étais d'accord mais ensuite … il a été un peu plus entreprenant et j'avais beau lui dire que je n'avais pas envie, il continuait. Il m'a jeté à l'arrière de sa voiture, comme il a vu que je me débattais il m'a frappé. Je n'arrivais plus à réagir, je n'arrivais plus à me défendre. Il a glissé ses mains … il a ... »

Je n'arrivais pas à aller plus loin. Je me souvenais de sa main sur moi et heureusement il n'avait pas été plus loin que ça, Nathanael était arrivé à temps pour l'empêcher de faire plus de dégât, mais le mal était fait et j'avais encore du mal à accepter tout ça. C'était un peu trop, d'ailleurs rien que d'en parler j'avais du mal à contenir mon émotion et à ne pas me sentir mal à l'aise face à Ethan.
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() message posté Dim 23 Juil 2017 - 11:09 par Invité
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✧ 24.07.2017 - La City ✧Marlon & Ethan

Il comprenait parfaitement avoir fait peur à Marlon. Même lui aurait été effrayé en voyant un de ses collègues dans le même état que lui. Cependant, il n’était pas moins mal à l’aise de discuter de sa maladie avec son assistant (et avec n’importe qui d’autre, d’ailleurs). Seuls sa famille et ses proches étaient au courant de sa malformation cardiaque due à sa naissance prématurée. Certes, il avait survécu à des mois de soins intensifs en néonatologie mais il en avait gardé quelques séquelles au cœur. Il se consolait à chaque fois en se disant que ça aurait pu être son cerveau et qu’il aurait pu être un véritable fardeau pour ses parents. Ethan hocha gravement la tête, sérieux.

« Ne vous inquiétez pas, je compte rester là encore longtemps. »

L’envie de tout lui raconter était bel et bien présente. Toutefois, il ne savait pas vraiment comment aborder le sujet. Il se voyait mal lui balancer un truc du genre « Hey, tu sais, j’ai juste une grave malformation au cœur et je suis sur liste d’attente pour une greffe ! Mais tout va très bien. ». Alors l’avocat se rabattit sur les évènements subis par Marlon. Il voulait qu’il soit défendu par le meilleur avocat qui soit (mise à part lui, bien évidemment) et il était prêt à dénicher lui-même la perle rare. Quand il prononça le nom de maître Ledovskoï, la surprise se lut instantanément dans son regard bleu. Comment connaissait-il ce ponte pour ce genre d’affaires ? Ethan n’aurait pas trouvé meilleur avocat.

« Très bon choix et vous avez raison. Si vous le voulez bien, tenez-moi au courant de l’avancement de votre affaire. »

Ce n’était pas qu’il ne faisait pas confiance à son collègue mais il voulait être sûr et certain que Marlon ressortirait gagnant du procès. Et il était prêt à témoigner en sa faveur s’il le fallait. Mais… En incorrigible avocat, il voulait tout savoir de cette affreuse soirée. Oui, il mettait mal à l’aise son stagiaire mais chaque mot prononcé dans ce bureau n’en sortirait jamais. Alors il écouta son récit et la dureté de son regard fondit comme neige au soleil. Oui, il avait résolu des affaires de cas d’abus de ce genre mais connaître personnellement la victime le mettait dans une tout autre position.

« Je… Je suis désolé de ce qui vous est arrivé, Marlon… »

Il serra doucement son avant-bras dans un geste de soutien et de réconfort. Il ressentit la furieuse envie de le prendre dans ses bras pour l’apaiser mais il craignait que son geste soit mal interprété. D’autant plus que Marlon avait été maltraité et qu’il risquait de ne pas apprécier cette soudaine proximité (même s’ils y avaient déjà goûté). Alors l’avocat se contenta de faire un nouveau pas vers lui sans pour autant franchir la limite invisible d’une trop grande proximité.

« Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas. Des congés, de l’aide ou que sais-je. »

Et il était sérieux. Il avait beau être arrogant, snob et j’en passe, Ethan n’en restait pas moins humain.




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() message posté Dim 23 Juil 2017 - 12:09 par Invité
Je l'ai regardé, je savais qu'il ne me disait pas tout et je me demandais si allait vraiment rester longtemps vivant. Ce n'était pas anodin comme malaise. Il était resté deux semaines dans le coma, ce n'était pas rien. Il y avait forcément une raison à ça et je me demandais ce que c'était. Dommage qu'on ne soit pas plus proche, il me l'aurait peut-être dit, mais ce n'était pas le cas. Il était mon patron. Je ne pouvais pas en demander plus. Ce qui s'était passé il y a dès semaines était passé. J'étais parti, je ne pouvais pas tout à coup lui dire que je tenais à lui. J'ai acquiescé quand il m'a dit de le tenir au courant de l'avancement du procès. Je n'avais pas forcément envie de penser à tout ça maintenant.

« Oui, je vous en informerez. »

Il était si gentil avec moi. Je ne savais pas ce que j'avais fait pour mériter ça. On me l'avait décrit tout à fait différemment le jour où j'étais arrivé et j'avais imaginé un homme froid et distant, ce qui n'était pas du coup le cas, ça m'avait même étonné de découvrir que je le connaissais, parce que lorsqu'on s'était vu il n'était pas du tout froid. Il était amical et gentil. Le genre d'homme pour qui n'importe qui craquerait, même les filles et d'ailleurs les filles devaient craquer pour lui aussi. Il devait avoir eu beaucoup de conquêtes, mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Il fit alors quelque chose qui me surpris et qui me fit légèrement sursauter. Je n'avais jamais été très tactile et heureusement que ma chemise cachait mon bras, il ne sentirait pas la cicatrice à mon poignet, j'avais la même sur les deux bras. Heureusement je n'étais pas encore en stage quand j'avais essayé de me suicider. Je pouvais garder ça pour moi. J'espérais qu'il ne l'apprendrais jamais.

« Merci, monsieur, mais ça va aller … »

Je n'étais pas vraiment sur que ça aille, mais je devais le faire croire en tout cas. J'étais encore bon pour aller voir un psychologue. Je détestais devoir aller là-bas, mais ça me faisait du bien malgré tout de parler.

« Je … je sais qu'on ne devrait pas parler de tout ça ici, mais … vous avez des soucis de santé n'est-ce pas ? »

Je lui demandais parce que j'étais curieux de nature et je ne pouvais pas laisser mes questions en suspens. J'avais besoin qu'il soit honnête avec moi. Je l'avais été avec lui, on n'avait plus grand chose à se cacher, après tout on avait passé une nuit ensemble, il pouvait bien se confier aussi à moi. J'espérais en tout cas qu'il le ferait.
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() message posté Dim 23 Juil 2017 - 14:07 par Invité
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✧ 24.07.2017 - La City ✧Marlon & Ethan

Ethan avait perçu le léger sursaut de Marlon au contact de sa main sur son bras. Effectivement, il était nullement au courant de sa tentative de suicide passée, n’ayant pas encore débuté son stage au sein du cabinet à cette époque. Et Ethan n’avait nullement cherché à enquêter sur son passé contrairement à ses stagiaires précédents. Il n’avait sûrement pas été très objectif en l’engageant mais il avait senti qu’il devait lui donner sa chance. Pour le moment, il avait eu raison d’écouter son instinct. Il hocha doucement la tête quand Marlon lui promit de le tenir au courant de l’avancement de son procès qu’il gagnerait, il en était certain. Toutefois, il se promit de l’avoir à l’œil ces prochains temps, histoire de s’assurer que tout allait bien et qu’il était capable de gérer son stage, son autre boulot ainsi que le procès. Le cas échéant, il était prêt à l’aider. Finalement, il retira sa main de son bras, ne voulant pas ajouter au malaise du jeune homme.

Maintenant qu’il connaissait à peu près toute l’histoire qui s’était passée durant le weekend, c’était à son tour de répondre à quelques questions. Quoi de plus équitable ? Un petit soupir lui échappa alors qu’il s’éloignait de son bureau pour aller prendre place sur un des fauteuils qu’il réservait à ses associés lors de conversations moins formelles. Il invita Marlon à en faire autant. Il ne voulait pas s’asseoir dans son immense fauteuil patronal, derrière son bureau, comme s’il s’agissait d’un entretien des plus sérieux. Il fallait qu’il soit un peu plus en mode décontracté. Une fois l’étudiant assis en face de lui, il prit la parole.

« Oui, j’ai des soucis de santé. Et ils ont débuté dès ma naissance. Visiblement, j’étais pressé et je suis né presque trois mois trop tôt. C’est à l’âge de cinq ans que les médecins ont découvert que j’avais une malformation cardiaque. J’ai passé un nombre incalculable de fois sur la table d’opération mais je refusais que ma maladie ne freine mes rêves. Alors je me suis battu, j’ai fait mes études à l’université de mes rêves, Cambridge, et j’ai commencé à travailler ici, au cabinet de mon père. Mais mon cœur m’a dit stop et m’a fait comprendre qu’il était temps que je me freine un peu… Je suis sur une liste d’attente pour une greffe. »

C’était la première fois qu’il se livrait ainsi, et à son stagiaire, qui plus est ! Ethan se passa nerveusement une main dans les cheveux, espérant que Marlon n’allait pas être effrayé à l’idée de venir au travail et de retrouver son patron raide mort. Il voulait tout sauf l’inquiéter. Mais avec de telles nouvelles, ça allait sûrement être difficile.




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() message posté Lun 24 Juil 2017 - 16:30 par Invité
J'avais fini par lui raconter ce qui était arrivé, difficilement, je ne pouvais pas aller plus loin dans les détails, je n'y arrivais pas. Je me suis contenté de lui expliquer en gros ce qui s'était passé. Ma gorge se nouait au fur et a mesure que je racontais ce qui était arrivé. Je ne voulais pas prendre de congé, je ne voulais pas qu'on ai pitié, je voulais juste que les choses redeviennent comme avant. Ce n'était pas beaucoup demandé et pourtant ça me semblait impossible, rien que de sentir sa main sur mon bras m'avait fait sursauté. Il s'est rapidement rendu compte du recul que j'ai eu et je m'en voulais un peu, parce qu'au fond, j'avais besoin de réconfort. Je lui ai donc dit :

«Je suis désolé … ce n'est pas contre vous … c'est juste que ... »

Il comprendrait, j'en étais sur. Il était assez intelligent pour comprendre que dorénavant je n'avais plus la même vision des choses, que chaque petit geste me rappelait ce que j'avais vécu. J'ai fini par lui demander s'il était malade. Ethan m'a alors invité à m’asseoir face à lui. Je voulais savoir ce qu'il se passait, si je devais m'attendre à ce qu'il fasse d'autre malaise où pas. Je voyais bien qu'il y avait quelque chose, mais je n'étais pas médecin je ne pouvais pas deviner s'il ne me disait rien et comme je travaillais avec lui autant que je sois au courant. Je ne savais pas s'il allait me répondre, mais qui ne tente rien n'a rien. J'ai donc été surpris qu'il me dise ce qui se passait. Je suis resté sans voix après son annonce. C'était donc grave à ce point. Je regrettais presque d'avoir posé la question. Je ne m'étais pas attendu à ce que ça soit aussi important. J'ai baissé la tête, lui avais besoin d'un cœur et moi j'étais prêt à laisser le mien, c'était injuste quelque part. J'ai regardé mes mains et j'ai dis , plus haut que je ne l'aurais voulu, :

« Je vous donnerez volontiers le mien, si c'était aussi simple ...»

Depuis le temps que j'essayais de me débarrasser de ma vie,j'avais déjà essayé deux fois et j'étais encore là. Certains se battaient pour vivre, moi pas, je donnerais mon cœur sans réfléchir, et il n'aurait pas eu ce sursit, mais ça ne marchait pas comme ça. Ce serait bien trop simple.

« … pour ce qu'il me sert … »

Je ne me suis pas rendu compte que je réfléchissais tout haut. J'ai relevé la tête et j'ai regardé Ethan. Il avait des yeux si bleus, c'était ce qui m'avait fait craqué la première fois, ça et des tas d'autres choses, sa tenue, il était toujours aussi impeccable. Il dégageait quelque chose que les autres n'avaient pas, une assurance peut-être, quoi que se soit, je me demandais bien pourquoi il on avait fini ensemble ce soir là. Je n'avais rien de particulier, contrairement à lui, je n'étais personne.

« Euh … pardon, je devrais pas dire ça je crois ... »

Je me rattrapais comme je pouvais. Il allait me prendre pour un dingue, mais je l'étais peut-être.
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() message posté Mar 25 Juil 2017 - 20:30 par Invité
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✧ 24.07.2017 - La City ✧Marlon & Ethan

Ethan comprenait parfaitement la réaction de Marlon fasse à ce geste d’allure si anodine. C’est pour cela qu’il avait libéré son avant-bras et s’était un peu reculé pour lui laisser de l’espace. Mais les questions se retournèrent contre lui et ce fut au tour de son assistant de vouloir comprendre ce qui s’était passé le jour où son patron avait fait ce malaise. D’abord réticent à répondre, Ethan finit par céder et l’invita à prendre place en face de lui. Il lui expliqua alors ses problèmes cardiaques assez graves et ce qui les avait causés. Guettant sa réaction, ses paroles le surprirent si bien qu’il se recula pour s’adosser contre son fauteuil, un peu sonné même s’il tentait de ne pas le montrer. Était-il sérieux quand il disait qu’il lui donnerait volontiers son cœur ? Ou était-ce de simples paroles pour faire « genre » ? Il fixa l’homme assis en face de lui et ce qui l’effraya le plus fut son honnêteté. Non, ce n’était pas des paroles en l’air. Et cela cachait une très grande souffrance. Que se passait-il dans la vie de Marlon pour qu’il parle ainsi ? Ethan avait la furieuse envie de se lever et de le prendre dans ses bras. Marlon avait beau être fort, venir travailler alors qu’il n’était absolument pas en état d’être là et faire comme si rien ne s’était passé entre eux, il n’empêche qu’il avait besoin qu’on s’occupe de lui. Et Ethan avait envie de le faire.

« Non, vous ne devriez pas. »

Et il fit ce qu’il s’était interdit de faire, c’est-à-dire se lever et s’approcher du fauteuil sur lequel était assis son stagiaire. Il s’arrêta près de lui et posa doucement la main sur son épaule dans un geste de réconfort.

« Vous seriez étonné de voir qu’il peut vous servir. Pas seulement pour battre et vous permettre de vivre mais pour d’autres choses tout aussi primordiales. »

Ethan lui adressa un petit sourire alors que son regard se perdait dans le sien dans un instant d’égarement.





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