"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici some nights feat Ethan  2979874845 some nights feat Ethan  1973890357
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some nights feat Ethan

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() message posté Mer 20 Sep 2017 - 17:54 par Invité


"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



La nuit était tombée depuis déjà quelques heures. J'étais retourné pour le première fois depuis mon agression au lucky strar et j'avais chanté, chose qui n'étais pas arrivé depuis cette nuit là. Je me sentais beaucoup mieux, la thérapie et mon activité au club de Cole me faisait du bien et justement c'était là-bas que j'allais. Je jonglais toujours avec plusieurs jobs. Je ne travaillais plus au restaurant depuis que j'avais donné ma démission et ce n'était pas plus mal même si la présence de Nathan me manquait, mais je le voyais au bar où il chantait aussi de temps en temps. Je ne pensais pas me trouver un ami, moi qui n'en avait jamais eu beaucoup les choses semblaient changer et je dois admettre que ça me plaisait. J'avais l'impression que ma vie commençait à prendre un bon tournant et il faudrait que je vois Aeris pour la remercier et pour lui montrer que je reprenais le dessus. La dernière fois qu'elle m'avait vu j'étais tellement mal, en si peu de temps j'étais devenu quelqu'un d'autre de beaucoup plus joyeux et moins déprimé qu'avait, ce quelqu'un que j'étais parfois mais qui souvent se cachait derrière mes peurs.

Je suis arrivé au club de Cole et je suis entré par la porte des salariés. Je me suis préparé dans la salle qui était réservé au danseurs. D'ailleurs j'avais du apprendre quelques trucs parce que je n'étais pas du tout danseur. Ils m'avaient montré les bases et je m'entraînais parfois quand je n'étais pas en cours où en stage au cabinet d'avocat. Mes activités étaient souvent loin de se ressembler et d'être en accord mais ça m'était égal pour le moment, le travail était une chose ce que je faisais de ma vie une autre. Je me suis donc préparé et on nous a dit d'y aller. Sur scène je ne faisais pas vraiment attention aux clients, je ne voyais pas beaucoup leur visage, il y avait les spots qu'on avait dans la figure et qui nous éclairait plus qu'eux mais je n'ai pourtant pas eu de mal à le reconnaître et jamais je ne me serais dit qu'il fréquentait ce genre d'endroit. Lui, mon premier patron, lui dont je n'arrivais plus à oublier le visage. Monsieur Cronwell comme je l'appelais au travail. J'ai manqué de trébucher quand je l'air reconnu mais j'ai continué essayant de ne pas trop penser à ce qu'il faisait là où à ce qu'il me dirait s'il me reconnaissait. Je me demandais pourquoi j'angoissais après tout il m'avait déjà vu dans une tout autre posture, cette fameuse nuit … J'ai repris un peu de contenance et j'ai fini le show avec les autres. Je ne portais plus que mon boxer sur moi, on ne se déshabillais jamais entièrement et c'était tant mieux parce que je ne savais pas si j'aurais été capable de le faire devant tout ce monde.

Les autres sont descendu pour aller plus près des clients et je ne sais pas pourquoi je me suis automatiquement dirigé vers mon patron. C'était idiot, j'aurais du fuir mais je ne pouvais pas faire autrement que d'aller le voir. Je me suis pincé la lèvre quand je l'ai vu. Je me demandais ce que je faisais, si j'avais raison où pas d'aller vers lui mais je ne pouvais plus reculer maintenant j'étais à sa hauteur :

« Monsieur Cronwell … j'espère que vous n'allez pas me virer maintenant que vous savez que j'ai un deuxième travail. »

Je lui ai souris mais j'espérais vraiment qu'il ne me mettrait pas dehors en sachant ce que je faisais le soir. Je pouvais très bien comprendre que ça nuisait à l'entreprise et qu'il ne voudrait pas d'un stagiaire qui se déshabille devant tout le monde … ce ne correspondait pas au sérieux du métier d'avocat, mais il était là alors je me disais que j'avais une infime chance qu'il ne m'en veuille pas trop.

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() message posté Mer 20 Sep 2017 - 18:41 par Invité

some nights .

Ethan laissa son dos retombé contre le dossier de son fauteuil, les mains dans le visage, et lorsqu’il redressa la tête, la nuque droite, il fixa d’un air légèrement hébété la vitre en face de lui. Il ne c’était même pas rendu compte que la nuit était tombée, trop pris à faire des annotations dans un gros dossier en vu de la modification de certaines clauses contractuelles. Ses yeux aux bleus limpides, tel deux morceaux de glace plantés dans ses orbites, admirèrent la myriade de lumière artificielle éclairant de son halo la ville Londonienne. D’un mouvement de main agacé il referma le dossier sur son bureau. L’heure était devenue absurde et il aurait le temps de reprendre ça demain matin. Se hissant sur ses jambes, il s’infiltra dans sa veste. Alors qu’il venait de s’ancrer dans le monde sauvage nocturne, il se mit à écouter le bruit sec de ses pas sur l’asphalte. Mon dieu, qu’il avait besoin d’un verre dans le premier endroit qui venait. Une cigarette coincé entre les doigts, il repensa à cet endroit où des hommes faisaient un show particulièrement délectant en petite tenue. Ni une ni deux il fit signe à un taxi pour le covoiturer. Il délaissa son mégot de cigarette sur un coin de bitume, ne laissant que le crissement de pneu du bolide.

Il observa les néons flashy une fois devant ce club, il entra sans aucune difficulté. Il remontait un peu le niveau d’élégance de la gente masculine présente en ces lieux. Il fit signe à un serveur de lui apporter un scotch sur le champs. Les projecteurs se rassemblèrent en un point unique sur la scène, et voila que cinq hommes à la constitution parfaites entrèrent sur le devant de la scène. Il eut un petit sourire narquois aux lèvres. Ne pouvant que se joindre au public pour acclamer cette petite représentation affriolante. Jusqu’à que ses prunelles ne se déposent sur un des danseurs. Le mouvement de son corps, la forme de sa mâchoire, la sensualité de ses lèvres. Son sourire se figea dans une grimace tandis qu’une sueur froide désagréable s’écoulait sur le bas de ses reins. Soudainement il se mit à avoir honte et une colère fourbe s’introduisit dans son esprit, souhaitant garder le contrôle. Il ne réagissait plus, ne laissant que son verre rejoindre ses lèvres, déversant le liquide ambrée au goût brut. Aussi brut que la désolation de voir ce garçon sur cette scène, alors qu’une personne se permettait de remercier le garçon d’un billet dans son sous vêtement. Il ne pu s’empêcher d’un regard noir envers cet individu abjecte.

C’était impossible, pas Marlon, pas cet être si innocent. Mais quelle idée malheureuse l’avait conduite ici ? Le petit numéro prenait fin et tandis que les autres danseurs se cherchaient un candidat au porte feuille généreux, Marlon s’approcha de lui. La question fut posée sans détour. Les mots étaient aussi cruelles que la position dans laquelle il était. « Car vous appelez ça un travail Monsieur Wallenstein ? » Un ton froid sans équivoque, faisant la démonstration de son actuel désaccord. Aucune cérémonie, ni de politesse. Etait-ce vraiment la réputation du cabinet ou l’orgueil d’un cœur blessé de voir ce jeune homme se trémousser pour quelques shillings. « Je ne peux malheureusement rien garantir ! Qu’est ce qui vous a conduis ici ? Pourquoi ? » Il ne faisait pas non plus dans la dentelle. Alors qu’un homme s’approchait un peu trop de Marlon, réclamant aussi son dû, il se saisit de la main du garçon pour l’amener vers lui. Il refusait l’idée qu’un autre puisse poser la main sur lui ce soir. Une trop grosse journée de travail et un besoin évident de comprendre.

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() message posté Mer 20 Sep 2017 - 20:40 par Invité


"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi froid. D'habitude il était plutôt gentil avec moi et même compréhensif. C'était pour ça que je lui avais raconté ce qui m'était arrivé et que je n'avais pas eu peur qu'il me trouve pathétique ou qu'il me prenne en pitié. Je commençais à bien le connaître après toutes ces heures passées à travailler avec lui. Je n'ai pas su quoi répondre tout de suite quand il m'a demandé si je considérais ça comme un travail, visiblement pas lui. C'était pour moi plus une distraction qu'un réel travail mais j'étais un peu vexé de sa remarque. J'avais l'impression qu'il n'avait pas la même vision des choses que moi. J'ai fini par lui répondre :

« C'est plus une distraction qu'un vrai travail, je vous l'accorde. »

J'ai haussé de nouveau les sourcils quand il m'a dit qu'il ne me garantissait pas de ne pas me virer. J'avais du mal à y croire. Sérieusement, lui était bien là pourquoi est-ce que je n'aurais pas le droit d'être de l'autre côté ? Où était la différence? Je n'ai pas vraiment eu le temps de répondre à sa question à savoir pourquoi j'étais là. Étais-ce si important ? Je ne comprenais pas pourquoi il réagissait de cette manière, il m'avait déjà vu nu, pourquoi semblait-il si choqué ed me voir en petite tenue devant d'autres personnes ? Il m'a emmené alors qu'un type me demandait de danser pour lui, chose que je n'aurais de toute manière pas faite, mais j'ai fini par dire :

« Venez on sera plus tranquille dans les vestiaires. »

Je l'ai emmené à mon tour dans un pièce que les clients n'étaient pas sensé franchir, mais je m'en fichais. Je travaillais là, j'estimais que si j'avais besoin de parler avec quelqu'un je pouvais me permettre de l'emmener ici. Il n'y avait personne de toute manière, les autres danseurs étaient tous occupés. J'ai fermé la porte et le bruit de la musique s'est tout de suite estompée. On allait pouvoir s'expliquer sans forcer la voix. Je me suis assis sur l'un des bancs et je l'ai regardé avant de répondre :

« Pourquoi quoi ? Pourquoi je fais ça ? Sérieusement ? Écoutez, j'ai énormément de respect pour vous et je ne pensais pas que ça vous choquerait de me voir là. Je ne m'attendais pas à vous trouver parmi les clients alors pourquoi c'est moi qui ai l'impression d'être le seul fautif ? Vous m'avez déjà vu dans mon plus simple appareil, je ne comprends pas pourquoi vous me faites une scène. Je vous déplais ? »

Je n'avais pas envie de parler des raisons qui m'ont poussées à venir jusqu'ici, j'avais encore parfois du mal à croire que tout ça avait été si vite et que j'ai recontacté Cole alors que j'avais d'abord ris à sa proposition et puis finalement après ce qui m'était arrivé j'avais changé d'avis et depuis que j'étais ici j'avais pris beaucoup de confiance en moi, mais je n'avais pas envie de perdre mon stage, ça serait catastrophique. J'ai fini par lui dire :

« Je ne fais pas ça tous les soirs, je suis là souvent le week-end, c'est tout, ça me permet d'avoir plus confiance en moi après ce qui m'est arrivé … je sais que ça peut paraître idiot mais je me sens beaucoup et c'est en partie grâce à ça. Je ne fais rien que danser et ça n'influence pas mon travail au cabinet. »

Je ne voulais pas perdre ma place et je ne voulais pas ne plus travailler avec lui, parce que ça présence me faisait aussi énormément de bien, dès que je le voyais il me suffisait de plonger dans ses yeux bleus pour me sentir mieux mais je n'arrivais pas à lui dire, parce que j'avais peur de tous me sentiments.

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() message posté Jeu 21 Sep 2017 - 1:16 par Invité

some nights .

Sa surprise prenait plusieurs teintes. A sa première réflexion, la seule argumentation valable tenue par ce garçon ressortait du loisir plus que d’un travail. Son visage se ferma d’avantage, sa froideur s’accentuant. Il n’avait jamais imaginé le striptease tel un passe temps pour lequel on était rémunéré. Sans laisser ses émotions prendre le pas, il attira le jeune en douceur vers sa direction, ne souhaitant pas quelconque client ne se l’approprie. Des réponses, en cet instant il avait envie de comprendre. La surprise, c’était surtout cet élément qu’il n’arrivait pas à gérer ce soir. Laissant Marlon prendre le contrôle, il l’invita dans les vestiaires, et sans même rechigner il le suivi. Beaucoup le regardèrent comme s’il avait tiré le gros lot. Alors que dans ses vestiaires il n’y aurait rien de bien chaleureux à part une réelle explication entre eux deux. Tandis que la porte des loges lui était ouverte, il s’immisça dans ce monde fait de paillettes, de sensualité, lui qui pensait avoir terminé sa journée, il aurait aimé se détendre en regardant de beaux garçons s’agiter devant ses yeux. Non l’imprévu tenait règne de sa soirée.

Il observa autour de lui, les différents costumes pour les numéros qui se succéderaient, les miroirs, le banc, les pots de crème et d’huiles pour le corps. L’odeur omniprésent du maquillage ainsi que des produits, il croisa les bras, prenant cet air inquisiteur lui donnait cet air sérieux. Ce jeune homme allait devoir retravailler la constitution de sa plaidoirie, beaucoup trop légère à son avis. Il dégota un peignoir et d’un geste protecteur il lui déposa sur les épaules. Même si le lieu était propice à l’intimité, il ne voulait pas que d’autre que lui ne voit Marlon dénudé. Certes, il avait raison, il l’avait vu nu, il avait eut le droit à sa représentation privé, puisque Marlon avait été son amant, d’ailleurs celle-ci l’avait menée sur des chemins bien plaisant de la luxure. « Tout semble si facile à t’entendre. » Même si son stagiaire usait du vouvoiement de politesse. « La question n’est pas de savoir si tu me plais mais plutôt de l’image que tu reflètes en cet instant ! »

Il irait jusqu’à le faire culpabiliser de sa présence dans cette enceinte aux mœurs légères. Il haussa les yeux en écoutant la conclusion, se laissant finalement tomber assis aux côtés de Marlon. « Tu ne peux pas aller voir un psy, faire du théâtre au lieu de te mettre nu devant des inconnus ! » Il voulait tenir le discours de l’homme sage et non du petit ami jaloux. Car il n’était pas son mec et loin de l’être. Pourquoi la question l’effleurait-elle ? Il n’était pas fait pour la vie de couple. « Certes je t’ai vu nu, certes on a eut une nuit ensemble ! Admets que le contexte est différent : Et si je viens ici c’est pour repérer pour d’éventuel client ou cliente ! » En soit ça n’est pas faux, il fallait connaitre les lieux adéquats, satisfaire pour arriver à ses fins. Emmener un client dans le restaurant qu’il lui plaît, dans un casino pour le distraire et la base de négociation sera plus malléable. Un avocat en droit des affaires, et spécialisé dans les contrats de groupe se doit de connaitre chaque ficelle. Dans un soupir il rajouta ces quelques mots. « Je ne veux pas que ce qu’il te soit arrivé ne te pousse à faire dans l’absurde. Tu vaux mieux que cet endroit Marlon. » Il eut envie de lui caresser la joue, le kidnapper de cet endroit et lui promettre un monde meilleur. Ethan n’était pas un sauveur mais un avocat.

Trop d’idées confuses se bousculaient dans sa tête, et malgré qu’il repoussait les pensées impures qui inondaient son cœur, plus elle refaisait surface, n’arrivait pas totalement à les calmer. Marlon avait su le déstabiliser en un seul regard le soir de leur rencontre. Comment le convaincre d’arrêter ? Dans un bal macabre, le regard de ce public sur Marlon, tournoyait dans une image kaléidoscopique, lui donnait un vertige étrange. Ca faisait des mois qu’il se contenait, il maudissait la DRH de lui avoir collé comme stagiaire Marlon et en même tems la bénissait d’être tombé sur lui. Le paradoxe énigmatique d’une âme tout aussi dérangée.


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() message posté Jeu 21 Sep 2017 - 19:08 par Invité


"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



J'étais vexé. Vexé qu'il ne comprenne pas et qu'il me gronde. J'avais l'impression d'être un gamin. Il a posé un peignoir sur mes épaules. J'avais vraiment l'impression que je lui déplaisait et ça me vexait encore plus. Je resté sans savoir quoi lui répliquer. J'étais déçu en réalité. Déçu parce que j'avais l'impression qu'il me voyait comme un gigolo alors que je ne faisais rien d'illégal. Je n'arrivais pas à me défaire de son regard. Il avait des yeux si bleus, mais pourtant aujourd'hui j'y lisais de la colère et ça ne me plaisait pas du tout. Je n'aimais pas le voir comme ça surtout que c'était après moi qu'il en avait. J'ai fini par dire après sa remarque :

« Vous n’étiez pas sensé découvrir ça et pour ma défense je ne fais d'illégal. Je ne suis pas un gigolo. »

J'ai baissé la tête m'en voulant déjà. Je ne voulais pas qu'il soit fâché mais c'était trop tard, mais je ne voulais surtout pas qu'il me vire et j'avais conscience que que ça pouvait donner une mauvaise image du cabinet si on me voyait dans ce genre d'endroit, mais c'était aussi valable pour lui alors je ne comprenais vraiment pas pourquoi il était semblait si fâché. Je lui avais finalement dit pourquoi j'étais là et j'ai relevé la tête vers lui avant de lever les yeux au ciel et j'ai répondu :

« Les psy c'est surfait … ça ne m'a jamais vraiment aidé. Ça change quoi que ça soit devant vous ou devant des inconnus? Sans compter que je ne me mets jamais complètement nu ici … »

Je ne lui avais pas dit que j'avais déjà eu des problèmes par le passé. Je ne lui ai pas parlé de mes tentatives de suicides et vu comment il réagissait il valait mieux que je ne lui en parle pas. Je n'étais pas sur qu'il comprenne. Il n'avait déjà pas l'air de comprendre pourquoi j'étais ici alors j'ai essayé de lui expliquer :

« J'ai l'impression d'avoir le contrôle sur ce que je fais ici, de pouvoir décider par moi-même. Quand … quand le type qui m'a … je n'ai pas pu me défendre. Je n'avais plus le contrôle. Venir ici ça m'aide à oublier. Parler ne m'aidera pas. J'ai déjà essayé. »

J'espérais qu'il comprendrait mieux. J'avais toujours du mal à reparler de ce qui m'était arrivé. C'était encore récent. Il n'y avait que trois mois que ça s'était passé. J'avais encore l'impression que c'était hier et chaque fois quand je fermais les yeux je me retrouvais dans cette voiture, impuissant et à sa merci. Je savais que c'était étrange et comme il disait j'aurais pu me contenter de thérapie, mais je savais que ça ne marchait pas. J'ai levé les yeux au ciel quand il m'a dit que ce n'était pas pour les mêmes raisons qu'il était là, c'était pour le travail. Je lui ai répondu :

« Pour le travail … bien sur … vous pensez que je vais vous croire ? »

Il n'avait pas a avoir honte d'être là, mais il n'avait pas l'air très à l'aise dans ces lieux, un peu comme moi au départ. Je me souvenais que j'avais été très mal à l'aise en arrivant et puis c'était passé. Je l'ai regardé me sentant un peu coupable quand il m'a dis que je valais mieux que cet endroit. Visiblement il n'aimait vraiment pas les clubs et j'ai demandé :

« Pourquoi vous êtes là si vous n'aimez pas les club de strip-tease?Il n'y a pas de honte à venir ici. »

J'avais du mal à tout comprendre et je ne croyais pas qu'il soit là juste pour le travail. Il avait eu l'air d'apprécier le spectacle jusqu'à ce qu'il me voit. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête. J'avais envie qu'on passe à autre chose et qu'il oubli ce qu'il avait vu, plutôt que de me sentir coupable. Je détestais cette sensation.

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() message posté Ven 22 Sep 2017 - 0:45 par Invité

some nights .

Ethan devait absolument reprendre le contrôle, ne pas laisser ses émotions édicter ses actes, il avait horreur que ses sentiments se placardent ainsi sur son visage. Rechercher l’expression indéfinie était tellement plus classique. Ce garçon avait raison, il n’y avait rien d’illégal, c’était sa vie, ses choix, ses envies, ses besoins. Alors que pour beaucoup le striptease est un banal travail alimentaire, pour lui c’est un exutoire aux traumatismes profond de sa vie. Trouver une raison pour l’existence de certains phénomènes, c’était son boulot à lui, argumenter et rendre l’ensemble limpide. Encore un point de plus marqué par le blondinet qu’est ce qui pouvait importer que ce soit lui ou des inconnus. Ces quelques mots rendaient leur nuit d’une banalité divertissante. Ce corps n’avait été que pour lui du moment qu’ils se sont enlacés jusqu’à sa disparition au petit matin. Assis à ses cotés, il se montrait silencieux et pourtant chaque mot l’enlisait un peu plus dans cette comptine abjecte de la raison sur l’esprit.

Et de nouveau il évoqua le soir de son agression. Pouvait-il encaisser ça ? Son attitude démontrait un grand investissement personnel dans la vie de ce garçon et tout ceci pour une nuit ? Pourtant il lui suffisait de fixer un instant les ondulations dorées encadrant son visage aux contours célestes pour avoir ce petit sursaut dans le creux de sa poitrine. Il se redressa et posa les mains sur le bord du meuble se mettant dos à Marlon. Il devait absolument faire le tri, il ferma un instant les paupières, sachant qu’il ne pouvait pas l’acculer d’avantage. Sans doute qu’il aurait prit plus de plaisir dans ces lieux si ça n’avait pas été Marlon sur scène. Ethan avait toujours eut cette vie volage, quelques relations sérieuses, ne comprenant pas le sens du mot couple et ayant la crainte de reproduire le schéma de ses propres parents, il évitait tout ce qui était trop sérieux. « Ce que je fais ici ne regarde que moi ! »

Il se retourna, il avait un comportement cruel, bien loin de ce qu’il pouvait être. Il possédait de très vilains défauts mais pas celui de la cruauté. Sans rien demander, il se sortit une cigarette de sa poche pour se l’allumer. Marlon ne semblait pas comprendre, c’est que le striptease existerait toujours et qu’il aimait parfois se rendre dans un club avec des garçons dénudés. Savoir que c’était lui, le rendait dingue. Il tira une longue bouffée de cigarette. « J’ai terminé de bosser très tard, j’avais envie d’un verre ! Et je me suis dit que ça faisait longtemps que je n'étais pas venu ici. » Il dénoua sa cravate, ayant abaissé son masque un petit instant. Il avait repris ses distances avec Marlon, comme si sa présence arrivait à brouiller son jugement.

« Tu fais ce que tu veux, si tu t’épanouis ainsi ! Je…ne suis que ton autre patron ! Tant que ce travail si n’affecte pas l’autre, je ne peux pas t’en demander plus ! » Son esprit tordu lui indiquait de devoir faire travailler très tard Marlon afin qu’il ne soit jamais à temps ici. L’avocat devait calmer son tempérament trop rancunier. « Tu as un autre numéro ce soir ? » En soit c’était le meilleur qu’il pouvait admettre pour le moment. Il était fatigué et n’avait même pas terminé son verre de tout à l’heure.



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() message posté Ven 22 Sep 2017 - 21:31 par Invité


"Love me, even if it kills us both"

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine



J'ai haussé un sourcil quand il m'a répondu. Je trouvais ça bizarre qu'il soit autant en colère. Je n'arrivais pas à saisir s'il était en colère après moi où s'il y avait quelque chose d'autre qu'il ne me disait pas. Le sujet de sa présence ici en tout cas restait flou et il n'avait pas l'air d'avoir envie d'en parler, vu la manière avec laquelle il me répondait. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si froid. Ce n'était pas habituel.

« Je n'ai jamais dis le contraire. C'est juste que je trouve bizarre que vous soyez fâché contre moi parce que je suis sur scène alors que ça ne semblez pas vous déranger de voir d'autres garçons. »

J'avais vu son regard et il avait changé quand il m'avait vu. Moi-même j'avais failli me casser la figure parce que j'avais été déstabilisé et surpris de le voir ici, mais ce n'était pas de la mauvaise surprise, je ne m'attendais simplement pas à le voir dans ce genre d'endroits. Il y avait encore pleins de choses que j'ignorais de lui et c'était aussi valable dans l'autre sens. Je n'avais pas besoin de savoir pourquoi il était là au fond. Il faisait ce qu'il voulait. Pourtant il a fini quand même par me dire pourquoi il était venu.

Tout ça est déroutant. J'ai l'impression d'être de nouveau un gosse et d'avoir fait quelque chose de mal sans savoir ce que c'était. J'ai levé les yeux au ciel quand il m'a dit qu'il n'était que mon deuxième patron. On dirait une scène de ménage alors qu'on n'est même pas passé par le cap « être en couple ». Je lui ai répondu :

« Vous savez très bien que vous n'êtes pas que mon patron. Vous êtes bien plus que ça et je devrais même dire … Tu es bien plus que ça. »

Autant le tutoyer maintenant qu'il le faisait aussi et puis on n'était pas au travail. C'était la première fois que je lui disais qu'il comptait à mes yeux, même si c'était un peu maladroit. Je n'avais pas l'habitude de dire ce genre de choses, la dernière fois que j'avais dis à quelqu'un que je l'aimais c'était au lycée et l'histoire ne s'était pas bien terminée du tout jusqu'à me pousser au suicide. Je n'ai plus jamais dit ce mot là à quelqu'un depuis et je n'osais pas le faire maintenant alors que j'en avais envie. J'ai fais non de la tête quand il m'a demandé si j'avais un autre numéro ce soir. Je préférais ne pas en faire trop alors souvent je me contentais d'un seul, mais j'ai ajouté :

« Mais je peux faire une exception si tu veux … »

Je ne savais pas s'il prendrait bien ma proposition. J'avais un peu peur qu'il me crie encore dessus, mais j'étais près à faire beaucoup de choses pour lui et j'espérais simplement qu'il dirait oui. J'ai suivi mon instinct et j'ai fait un pas vers lui. J'avais envie de l'embrasser, de lui montrer que je tenais à lui mais je ne savais pas encore ce que je pouvais faire où non.

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() message posté Ven 22 Sep 2017 - 23:52 par Invité

some nights .

Dans l’absolu justifier la cause de son énervement n’était pas difficile. Toujours être prêt aux situations inédites était l’une des vertus de son métier. Il pouvait évoquer chaque raison même si elle n’était pas sincère, elles auraient le mérite d’être crédible. Or c’était son énervement qui ne cadrait pas avec sa personnalité, il n’était pas homme à avoir cette attitude froide, impassible. Mais Marlon provoquait en lui des réactions irascibles. Le savoir ici, dans le club de Cole Leary n’était pas bon signe. « Tu es mon stagiaire, généralement les garçons que je vois ici je ne les connais pas ! La situation est totalement inédite ! » Comme le ferait un patron, il ne faisait que dans la prévention, si son autre travail ne venait pas entacher le second tout irait dans le meilleur des mondes. Désormais il allait devoir suivre cette affaire avec un œil sage. Ethan devait laisser sa chance au stagiaire, il allait aussi devoir travailler en amont au cas où cette histoire venait à entacher la réputation du cabinet. Bien qu’il soit au courant, il devra faire comme s’il n’avait rien vu ce soir, il devra aussi mettre en avant l’intégrité du stagiaire, il devrait pouvoir trouver une ou deux normes sur la liberté du travail, tout en insistant sur une forme artistique de l’emploi. Cette dernière était quelque peu excessive mais au moins elle pourrait renforcer son argumentation en cas de problème.

La limite fixée par leur poste respectif venait d’être franchie. Marlon le tutoyait, il resta figé sans rien dire, ses yeux aux prunelles azurs suivirent ce pas en avant, il comprenait les paroles de son partenaire. Sa témérité n’avait d’égard que son intrépidité, le plongeant dans une profonde stupidité. S’embrasser au milieu d’un vestiaire arrosé de testostérone, d’œstrogène et d’huile de massage. Il n’avait pas d’autres numéros, faire une exception, il connaissait son but, il s’approcha aussi, sa main s’avança vers sa joue, il l’effleura. Sa contrariété avait un peu disparu, il se rassurait, prêt à agir si besoin est, dans un cas comme dans l’autre. La réponse était non équivoque, claire, limpide et il aurait pu en profiter. Sauf qu’ils étaient loin d’une rencontre dans une soirée, loin de juste deux hommes qui ne faisaient que se croiser et se dire que ce soir ça allait coller entre eux. « Marlon je suis ton patron et tu es mon stagiaire ! Nous avons dix ans d’écart et nous savons très bien comme ça pourrait terminer. Quand nous avons eut notre aventure, ça n’était pas le cas…c’est ainsi ! » Autant être lucide sur la situation, aucun lien de subordination ne venait à les lier à cette époque là. Il avait aucune notion de couple, de relation, le peu qu’il avait eut était une catastrophe, il ne pourra rien apporter de bon à ce garçon.

« Rhabilles toi, je t’emmène manger un bout quelque part. »
Même si cette relation était inenvisageable, il avait envie de profiter du peu qu’il pouvait avoir, ne serait-ce que sa présence était déjà bénie des anges. D’un geste tendre il ébouriffa ses cheveux, tout en lui souriant, pas de vestiaire, pas de striptease, juste eux deux, avec de quoi manger dans un endroit classique. Même s’il ne fallait pas être aveugle pour saisir qu’il n’y avait rien de classique entre eux. Il se décolla se plaçant prêt de la porte, tel un garde du corps, peut-être qu’il n’avait pas envie de partager quoique ce soit après les paroles pragmatiques qu’il avait tenu quelques secondes auparavant.



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() message posté Sam 23 Sep 2017 - 19:48 par Invité
Il marquait un point. Je savais que c'était complètement irrationnel d'être ici. Je n'avais jamais imaginé mettre les pieds dans un tel endroit, mais Cole m'avait aidé, notre rencontre avait été le fruit du hasard et je n'avais jamais imaginé que j'accepterais sa demande. Il n'avait pas eu réellement besoin de me convaincre, ni de me forcer, j'avais accepté parce que j'avais eu envie d'essayer. Je m'étais dis que ça ne pouvait pas être pire que ce qui m'était arrivé. Le problème c'était qu' Ethan m'avait vu et ce n'était pas du trop prévu qu'il sache ce que je faisais en dehors du travail. J'ai baissé la tête, je me sentais coupable, de quoi je ne le savais pas très bien, peut-être de le décevoir. Je savais que j'avais énormément de chance d'être stagiaire dans un si prestigieux cabinet d'avocat et j'avais l'impression qu'il ne me verrait plus jamais de la même manière désormais, que j'avais tout foiré comme toujours et j'avais beau tout tenté pour essayer de le convaincre, c'était perdu d'avance. Je ne devais vraiment pas l'intéresser. J'ai eu un léger frisson, un léger mouvement de recul lorsqu'il sa main est venu effleuré ma joue. J'avais encore parfois ce genre de réaction au contact des gens depuis l'agression, même si ça allait beaucoup mieux, grâce justement à ce travail de strip-tease, j'apprenais à mieux réagir aux contacts des autres, mais ça n'était pas toujours le cas, parfois je ne contrôlait pas cette peur qui refaisait surface sans me prévenir et je détestais ça. Je ne voulais pas qu'il pense que c'était de sa faute si je reculais.

J'ai levé les yeux au ciel, l'âge avait-il vraiment de l'importance, étais-ce réellement ce qu'il pensait où est-ce qu'il cherchait des excuses pour me rejeter? Je n'en avais pas la moindre idée. Il avait raison une fois de plus. Je ne pouvais pas lui en vouloir en fond. C'était perdu d'avance. Je l'avais su dès lors qu'il était parti ce fameux soir. Il serait resté s'il je l'avais vraiment intéressé, ça n'avait pas été qu'une histoire d'un soir et je me sentais un peu vexé. J'ai fini par lui dire :

« Je suis désolé … pour tout ça.»

Je ne savais pas comment allait se finir cette soirée, mais ça serait sans doute différent de ce que je m'étais imaginé. J'ai acquiescé quand il m'a demandé de m'habiller et je me suis exécuté, retirant rapidement le peignoir et récupérant rapidement ma chemise, je ne voulais pas qu'il voit les cicatrices à mes poignets, elles n'étaient pas là le soir où on avait couché ensemble et je ne me voyais vraiment pas lui faire de nouvelles confidences maintenant. Une fois rhabillé il a ouvert la porte. Je me demandais pourquoi il voulait encore passer de temps avec moi, mais au fond ça ne me déplaisait pas. J'ai récupéré ma guitare que j'avais laissé dans un coin, j'avais chanté au Lucky star avant de venir ici et une idée ma passait par la tête. Je suis passé devant lui pendant qu'il me tenait la porte, comme s'il était mon garde du corps et j'ai souris puis je lui ai dis :

« Est-ce que ça vous ennui si avant qu'on aille manger un morceau je vous emmène dans un autre endroit ? »

J'avais envie qu'il oublie l'image qu'il avait eu de moi ici et je voulais qu'il en voit une autre qu'il ne connaissait pas encore.
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Anonymous
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() message posté Sam 23 Sep 2017 - 21:48 par Invité

some nights .

Beaucoup aurait saisis l’occasion du striptease en privé, un aussi beau jeune homme que Marlon, aussi bien constitué aurait tellement plu à tellement d’hommes sans scrupule. Lui-même y avait songé un court instant. Or peut-être que son attirance envers le garçon le poussait à refuser, ne voulant pas s’enliser dans une situation dans laquelle il n’aurait plus le contrôle. M. Blaise Pascal a tort, l’amour à ses raisons et les raisons en question sont toujours bien connus. A une époque il avait été trop fonceur, trop le chien fou, il avait appris en devenant adulte. Alors qu’il avait cherché un simple contact physique tendre, Marlon avait eut un mouvement de recul instinctif, ses yeux clairs exprimèrent pendant une seconde cette fêlure. Elle disparue, même s’il refusait l’idée d’un rapprochement, il avait envie de rester avec lui ce soir, il irait même jusqu’à le raccompagner jusque chez lui. Car il désirait être cet ange gardien qui veille à sa sécurité. L’avocat devait accepter que ce garçon se plaise dans ce métier. Il fronça les sourcils en l’écoutant s’excuser, il n’avait pas à le faire. « Je vais t’apprendre une règle importante dans ce monde, ne jamais être désolé, pour rien ! Tu n’as pas à t’excuser ! Tu es bien plus fort que ça, tu ne dois le faire qu’en cas d’extrême nécessité ! »

Parfois le pardon peut aider dans certaine situation. Il se plaça devant la porte et bien malgré lui, il laissa ses iris caresser le corps du garçon. Il se hâtait, ils étaient à des années lumières du chaud sensuel dans lequel il c’était livré ce soir. Son cœur loupa un battement, les fines entailles dans sa chaire au niveau du poignet, une seule seconde et elle les avait disparus par les manches de son pull. Gardant une expression totalement neutre, il le vit récupérer un bel étui noir dans lequel devait être protégé une guitare à sa forme. Ethan lui ouvrit la porte des artistes, le laissant passer en premier. Ils ne repasseraient pas par la salle, ils passeraient par la ruelle à l’arrière. D’un geste inné il lui plaça la main dans le dos avant de le suivre, une simple impulsion. « Bien entendu ! » Peut-être devait-il se préparer à une autre surprise désagréable. Il se sortit une cigarette de l’intérieur de sa veste pour diminuer les tensions, leurs pas raisonnant sur l’asphalte à l'unisson. Il n’avait pas été tendre avec lui, un petit regard en coin pour constater sa timidité, il était si mignon ainsi. Ce garçon était fascinant, ne l’avait-il pas dessiné en différente posture, parfois dans un léger déshabillé très élégant. Sa main retraçant au crayon le souvenir de cette innocence, or il savait que certain allait en profiter.

« C’est moi qui te dois des excuses Marlon, à la fois pour ce soir car je n’ai pas à te juger et les secondes c’est pour être parti ! »
Il n’attendait pas à ce qu’il lui réponde, il avait été clair avec lui dans les vestiaires. Ethan n’avait pas besoin de pardon. Son esprit avait su agir pour lui, généralement avec d’autres amants, ils dormaient, se réveillaient, échangeaient quelques mots assez banal, parfois quand l’échange était sympathique ils prenaient le petit déjeuner ensemble. De but en blanc, l’avocat expliquait qu’il n’y avait aucune chance qu’il ne se revoit, un petit discours tout prêt de façon à ce qu’il n’y ait aucun malentendu. Ce fameux soir avec Marlon avait été trop plaisant à son goût, il avait préféré partir, car il avait redouté le matin. Il tira une longue bouffée, l’autre main avait disparue dans sa poche de pantalon, il était de meilleure humeur.

La nuit était sombre, les étoiles noires évaporés dans un monde de ténèbre, un peu humide, l’atmosphère était lourde, contrastant avec la légèreté de sa démarche désinvolte. Il était accompagné de son ange personnel, cet être qui avait fait irruption dans son bureau, dans son lit et dans sa vie. Quelque part il n’avait pas envie qu’il change, se faisant le devoir que plus personne ne vienne à le toucher à nouveau.





EXORDIUM.
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