"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the night we met (diana) 2979874845 the night we met (diana) 1973890357
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal


the night we met (diana)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 6 Mai 2017 - 22:31 par Invité

Les vagues avaient bordé notre histoire. L’océan avait cri notre amour, laissant les écumes colorer les plages d’un millier de pétales le temps d’une mission. Ses yeux de biches s’étaient imprimés sous mes paupières m’accompagnant sur les flots incertains. Je me souvenais encore de l’odeur de fraise qui s’échapper de sa chevelure brune. La distance avait rejeté notre couple mais avait donné naissance à notre amitié. Je m’étais formalisé à ses demandes les premiers temps. Mais la technologie n’avait de sens que pour les investis. Je l’étais au début. J’avais pris le temps de m’asseoir sur les ressorts du matelas, de parler à un écran afin de lui conter les aventures du Sea. de longer son visage du bout des cils, parce que la passion était encore là, jusqu’à ce qu’elle ne s’efface. Que les emails remplacent les appels vidéo. Puis qu’un rien ne remplace les écrits. Par moment, les vibratos de sa voix résonnaient sur mon répondeur. Tantôt tendre, tantôt énervée. Tantôt inquiète, tantôt rancunière. Sa splendeur n’avait de limite que son humeur versatile. Alors, c’est par flemme que j’avais cessé de donner des nouvelles. La journée avait été bonne, nous avions fait livrer des œuvres à de multiples acheteurs et les fonds étaient déjà dans les caisses de l’organisme. Aujourd’hui, personne ne pouvait me départir de mon sourire. On venait de m’annoncer que je ferais parti de la prochaine expédition. J’enfourchai mon vélo, sillonnant les pistes cyclables londonienne lorsqu’une odeur vint me frapper. Celle des fraises. Les arômes fruités du maraicher local n’avait de sens que pour les aventuriers. Lorsque je regardais mon téléphone, je voyais les appels en absence, ceux laissé sans réponse. Peut-être qu’il était temps d’affronter la bête. Aujourd’hui était la date de notre rencontre. Celle de ma première mission. Les souvenirs ne s’étaient pas totalement évaporés comme je l’aurais aimé. Les adieux avaient été facile, puisqu’inévitable et maintenant ? Et si mon cœur se réveillait au touché de ses longs cils noirs ? Et si j’avais envie de glisser mes doigts dans ses cheveux durant un moment de paresse ? Et si je voulais caresser les courbes de son corps pour me fondre au creux de ses lèvres ? Je n’avais jamais pensé à revoir Diana en chair et en os. Je n’étais pas celui qu’on voulait retrouver. J’étais l’idiot de service, celui avec lequel on s’amuse un temps puis duquel on se lasse, parce que trop engagé. Je posais mon vélo contre un poteaux pour entrer dans le magasin avant qu’il ne ferme pour cause de mauvais temps. «  J’vais vous aider m’sieur.  » souriais-je en attrapant les dernières caisses de fruits et légumes. La pluie s’était infiltrée dans le tissus. Dans mes os. Il faisait froid, mais qu’importe, l’odeur de frais m’avait trainé jusqu’ici. son odeur J’attrapais un panier du fruit amoureux ainsi que quelques carottes et poireaux.  «  tu devrais prendre des navets mon ptit gars. Ca fera une bonne soupe  » me souffla le vendeur. Je souriais en secouant la tête. «  C’pas pour une faire une soupe. C’est l’bouquet de la dame. Elle adore ça. Elle est spéciale j’crois  je haussais les épaules alors que le vieillard me fit grâce du prix du bouquet. Je lui fis un clin d’œil en attrapant de nouveau mon vélo. Je connaissais son adresse, elle me l’avait envoyé dans l’attende d’une de ces cartes postales. Pur produit de consommation et des photographes minables. Je cherchais son mail dans ma boite pour retrouver l’adresse de son appartement. Les klaxons s’intensifiaient, mais je ne prêtais pas attention aux fanfares. Les rues défilaient, elles se ressemblaient toute mais le point sur le GPS indiquait cet appartement. Je relevais la tête dans l’espoir d’apercevoir sa silhouette. Rien. Alors je pris mon courage à deux mains. J’attrapais les légumes de saison et le panier de fraise pour gravir les escaliers. Je m’arrêtais à chaque palier pour lire les noms sur les portes jusqu’à tomber sur le sien. Diana Arnaldi-Collins . Je sonnais en retirant mon bonnet furtivement jusqu’à ce qu’elle n’apparaisse. Encore plus belle que dans mes souvenirs son teint était aussi frais que les tulipes hollandaises. Ses yeux étaient aussi noir que les ailes des corbeaux ? Lorsqu’elle posa un prénom sur mon visage, ses traits se décomposèrent. «  J’t’avais dit que je rejoindrais pas Ariel et les bas-fonds. J’aime trop les paires de jambes pour m’contenter des queues de poisson à vie  » je haussais épaules en étirant les lèvres dans un sourire coupable. Je sortie le bouquet de carottes et de poireaux pour le mettre devant mon visage et me cacher Si t’aimes pas l’bouquet, tu peux faire une soupe. C’est plein d’vitamines. C’est important pendant les transitions de saisons

Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» (fb) doctors ? those Muggle nutters that cut people up ? (diana)
» In memory of another life + Diana
» women are for friendship, men are for fucking (w/diana).
» C'est pas c'que tu crois, j'te promets...- Diana Blake
» Diana Blake - Rien d'autre a ajouter.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-