"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Now you're telling me to relax " (Helga + Ethan) 2979874845 "Now you're telling me to relax " (Helga + Ethan) 1973890357
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"Now you're telling me to relax " (Helga + Ethan)

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Anonymous
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() message posté Ven 31 Mar 2017 - 23:34 par Invité
 
"NOW YOU'RE TELLING ME TO RELAX"
I'm not gonna be around You better write this down
I'm gonna leave without a sound You better write this down

Write this down - Maxïmo Park

Le British Museum est un monument impressionnant à observer, pourtant Kintarô ne lui trouve pas le même charme que le Louvre, à Paris. Ou bien est-ce sa nostalgie de la capitale française, qui le prend parfois, qui lui fait penser ça ? Sept ans de vie commune avec la ville lumière, ça ne s'oublie pas d'un claquement de doigts. Aujourd'hui, à Londres, le ciel est un peu gris, comme l'humeur du jeune métis. Il aurait bien passé son jour de congé à rester enfermé chez lui mais ça n'aurait pas été raisonnable, alors il a opté pour une sortie improvisée, sans but précis, jusqu'à ce qu'il remarque le British Museum et songe brusquement à son amie Helga. Pourquoi ne pas lui rendre une visite surprise ? La revoir lui apportera sans doute de la bonne humeur. Comme c'est le vendredi soir, il n'y a pas trop de monde qui attend pour entrer. Les grosses chaussures aux semelles compensées de Kintarô cognent le parvis du musée comme les énormes pattes d'un éléphant. Ce n'est pas très élégant, mais les Creepers ont au moins le chic d'apporter quelques centimètres au petit homme. Quelques regards se tournent vers lui, en particulier ceux des personnes âgées, qui restent encore choquées de croiser des gens au visage percé et au look un peu improbable. À vrai dire, Kintarô n'a pas fait les choses qu'à moitié et on remarque rapidement les cinq piercings sous sa bouche, dont celui du centre qui entoure sa lèvre inférieure. Son gros gilet en laine grise lui donne des allures de vieille bourgeoise engoncée dans sa fourrure. Il a l'air presque plus petit que son vêtement, tellement celui-ci est volumineux. Ses longs cheveux blonds sont attachés en un semblant de chignon haut et tombent jusqu'à ses épaules. Même sans maquillage, il ressemble presque à une femme avec cette coiffure. Ce n'est que lorsqu'on entend sa voix grave que l'illusion se brise d'un seul coup.

À chaque fois que Kintarô pénètre dans le musée, il reste époustouflé par son étrange architecture intérieure. Il repère un panneau pour une exposition à venir, consacrée au célèbre Hokusai, dont il a déjà vu les œuvres par deux fois à Paris. De quoi le replonger dans sa nostalgie française durant quelques secondes et lui arracher un petit sourire. Les mains dans les poches, l'air penaud, il arpente tranquillement le hall d'entrée en observant les statues qui s'y trouvent, quand il remarque Helga. Elle est en train de parler à un homme assez grand et aux cheveux noirs, qui se tient de dos. Il n'a pas l'air de faire partie du personnel du musée, étant donné sa tenue décontractée, alors Kintarô se dit que ce doit être un visiteur qui a attrapé Helga sur son passage pour lui poser quelques questions. L'homme ne prendra certainement pas trop de temps, pas de quoi faire le tour du hall en attendant que la jeune femme se libère, au risque qu'elle disparaisse sans que Kintarô ait pu la surprendre. Il s'approche discrètement, à pas de loup, et se poste dans l'angle de vue de la conservatrice pour qu'elle puisse le repérer d'elle-même. Ce qui finit bien entendu par arriver. Aussitôt, Kintarô lui lance un sourire amical et un hochement de tête pour la saluer discrètement. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'il est heureux d'apercevoir son amie, mais sa bonne mine se dissipe dès que l'homme qui discute avec elle se retourne...

"Ah... Bonsoir..."

La voix de Kintarô s'étouffe à moitié dans sa gorge. Il s'efforce de garder bonne figure, mais il n'est pas assez bon comédien pour cacher sa gène. Ce grand brun aux yeux clairs, il l'a déjà rencontré une fois, dans une bibliothèque, et il s'en rappelle parfaitement. Ethan. C'est surtout de sa fille, Ava, dont le métis se souvient particulièrement. Celle-ci n'avait pas hésité à l'aborder pour le questionner sur ses cheveux de princesse et sur son look de pirate plein de piercings et de dessins sur sa peau - comme si les pirates se faisaient percer le visage et tatouer des dragons, à leur époque ! Passe encore le fait que Kintarô avait dû se montrer agréable avec une enfant qui le mettait extrêmement mal à l'aise, le père, avec son allure imposante, avait fini d'achever son peu de confiance en lui. Le retrouver aujourd'hui ne l'enchantait donc pas vraiment, mais que pouvait faire Kintarô si ce n'était de se montrer aimable avec lui ?

"On s'est déjà vus quelque part, non ?"

L'asiatique meurt d'envie de se ronger les doigts à cet instant, mais il se contente d'enfoncer ses mains dans les poches profondes de son gilet. Aller, ce n'est qu'un moment gênant à passer... Après tout, sa brave amie Helga est là.
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Anonymous
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() message posté Ven 21 Avr 2017 - 15:39 par Invité
NOW YOU'RE TELLING ME TO RELAX

Aujourd'hui est une bonne journée. Le soleil n'est caché que par quelques nuages londoniens, les oiseaux du parc chantent, et j'ai même aperçu plusieurs écureuils sur la cime des arbres. Ce n'est pas à mon habitude, mais aujourd'hui je suis allée au musée à pied. D'ordinaire, je prends toujours le métro, où j'y lis le journal local inconfortablement assise sur un siège. Mais pas aujourd'hui.

Ce matin, j'ai enfilé un pantalon noir en tissu qui remonte jusqu'à ma taille, un petit pull en cachemire gris clair, un long gilet en grosse laine, et je me suis mise en tête que je marcherais jusqu'à mon lieu de travail. Tout en peignant consciencieusement ma chevelure ébène, j'imaginais le parcours que j'aillais entreprendre ; Je me suis alors dis que je passerais par le grand parc où je me rends souvent, parce qu'à cette heure il ne devrait pas y avoir beaucoup de monde, et que je pourrais observer silencieusement le printemps pointer le bout de son nez tout en fumant quelques cigarettes au passage. J'ai pris un petit déjeuner copieux, terminant sur un note caféiné et une première cigarette; parce qu'après tout ce sont deux choses qui vont si merveilleusement bien ensemble, n'est-ce pas ? Je me suis enfin lavée les dents, et j'ai attrapé d'une main ma besace en cuir avant de quitter mon petit appartement.

Le trajet a été bien plus long que d'habitude, mais je suis arrivée au British Musuem avec le sourire et la peau réchauffée par les rayons du soleil qui m'ont accompagné pendant ma promenade matinale. Mes collègues ont bien cru que ce n'était pas moi, mais une autre femme qui me ressemblait étrangement. La même que moi, mais avec un sourire. Mais non, c'était bien moi pourtant. Je les ai tous salué un par un, leur demandant même parfois des nouvelles. Ils ont été surpris, et j'ai rigolé à chaque fois qu'ils me servaient cet étrange air étonné. Oui, aujourd'hui est vraiment une belle journée.

La matinée s'est déroulée calmement. Le musée a reçu de nouvelles pièces très prestigieuses à exposer, alors j'ai dû les répertorier, puis choisir leur emplacement derrière les vitrines. J'ai fais une pause sur les coups de onze heures. Je suis sortie du musée et je me suis installée sur les escaliers pour fumer une autre cigarette. La tête levée vers le ciel, j'ai fermé les yeux, et j'ai souris. J'ai apprécié ce moment de bien-être, ma clope entre les doigts, le soleil caressant ma peau, et un léger courant d'air passant sur ma nuque exposée par un chignon bafoué. J'ai inspiré longuement, puis expiré, laissant un nuage de fumée s'échapper de ma bouche charnue. Et puis, le soleil a disparu, et je n'ai senti plus que l'ombre froide sur mon visage. J'ai rouvert les yeux avant de m'apercevoir que quelqu'un s'était placé devant moi. Délibérément ou pas, j'allais rapidement le savoir. Mes vieux démons ont resurgit, peut-être aussi vite que ma bonne humeur s'est dissipée. « Hey, vous voyez pas que vous me cachez le soleil là ? » Dis-je sans vergogne et d'un ton plutôt agressif. Mes yeux ont du mal à s'habituer à l'obscurité dans laquelle ils sont à présent partiellement plongés, alors je plisse les yeux, cherchant à distinguer cette silhouette qui m'importune. Jusqu'à ce que je reconnaisse des formes les plus grossières jusqu'au détails les plus fins. « Ethan ! Tu es déjà là ? Je croyais qu'on ne devait se voir qu'en début d'après midi ! » Mon timbre de voix a soudainement changé, il est radicalement plus doux et plus amical. Rien à voir avec celui employé quelques secondes plus tôt, en somme. Je me lève rapidement pour être à sa hauteur et je lui adresse un sourire radieux. Je regarde soudainement mon portable, et je me rends compte que j'ai reçu un message. « Mon rendez-vous m'a planté, je vais venir plus tôt du coup si ça ne te dérange pas... Mais je sais que ça ne te dérangera pas de toute façon.  "Now you're telling me to relax " (Helga + Ethan) 1f61d Ethan. » Moi et la technologie n'est-ce pas... Je dois regarder mon portable deux fois par jour à tout casser. Parce que pour lire l'heure, j'ai une jolie montre à mon poignet, et je ne vais jamais sur les réseaux sociaux alors bon, voilà. Je n'ai pas le réflexe de jeter un œil à mon portable toutes les cinq minutes.

Je vois qu'Ethan est en train de formuler une réponse à ma question, puisque ses lèvres s'entre-ouvrent et qu'il prend une inspiration. Mais je ne lui laisse pas le temps de me répondre de suite. En fait, je l'entraîne avec moi vers l'intérieur du British Museum, passant mon bras autour du sien. « Alors raconte-moi tout Ethan, tu avais vraiment hâte de me voir hein, je te manquais trop c'est ça ? » Question posée sur le ton de l'humour et de la taquinerie, mon accent nordique raisonnant dans le grand hall. On marche tranquillement l'un à côté de l'autre, on passe les portillons de sécurité sans même offrir un regard aux gardes, parce qu'après tout je travaille ici depuis assez longtemps pour qu'on ne prenne plus vraiment la peine de me contrôler à chaque passage. On discute plutôt tranquillement, mon regard ancré dans celui de mon ami. Et puis, mes yeux divergent vers le fond de la salle, et j'aperçois une silhouette familière. Je lui adresse un sourire radieux, et un grand geste de la main. « Oh Kintaro ! » Décidément, j'en ai des surprises aujourd'hui. Ça aurait pu me déranger, mais il s'agit de mes amis, et ça fait toujours plaisir de voir ses amis. Je lui fais signe de s'approcher de nous, et je compte le présenter à Ethan. Mais je remarque rapidement que le faciès de mon ami de lecture change radicalement en croisant le regard de mon psychologue. J'avoue que je ne saisis pas du tout ce qu'il se passe sur le moment. Mais je comprends très vite que ces deux là n'en sont pas à leur première entrevue. Surtout qu'au final, Kintarô s'exclame d'un « On s'est déjà vus quelque part, non ? » qui ne confirme rien de plus que ce que je pensais. Bien que j'ai l'impression que l'environnement est devenue très lourd d'une seconde à l'autre, je tente de détendre l'atmosphère et de comprendre ce qu'il se trâme entre mes deux amis par la même occasion. « Oh ! Vous vous êtes déjà rencontrés alors ? Comme c'est rigolo ça ! » Je laisse un rire léger s'échapper de ma bouche, alors que je me range aux côtés de Kintarô. « Kintarô et moi nous sommes au même club de lecture ! Tu sais Ethan, je t'en avais parlé de ce club ! » Puis je m'adresse à présent à Kintarô. Je pose une main sur son épaule et je souris à pleine dent à mon deuxième ami. « Parce qu'Ethan est mon psychologue. Enfin, à la base du moins. » Mon regard ancré dans celui d'Ethan est complice. Je finis par tourner la tête en direction de Kintarô, baissant les yeux très légèrement puisque ce dernier est plus petit que moi. « On devait se retrouver tous les deux au musée aujourd'hui avec Ethan, mais j'imagine que ça ne pose pas de problème si tu restes avec nous n'est-ce pas ? » Je fais une pause pour regarder Ethan et obtenir son consentement, chose qu'étrangement, je n'arrive pas à obtenir. Mais j'essaye de ne pas en tenir compte, et je poursuis. « Et puis moi ça me ferait vraiment plaisir que tu restes, tu pourras m'expliquer plus en détail comment vous vous êtes connus Ethan et toi. » Mes paroles sont sincères, aussi sincères que mon sourire est grand. Oui, maintenant j'en suis certaine, aujourd'hui est une sacrément bonne journée. Enfin du moins ça c'est ce que je crois.


☆☆☆ Beerus
@KINTARO K. HUDSON & @Ethan I. Hemsworth
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