you were never meant to fall, only crash (w/lolex).

some people start tsunami’s in your lungs, and some people start wildfires in your heart. others have the ability to do both. ✻✻✻ Elle s'arrêta un instant devant la porte d'Alexander. Fermée, elle avait l'impression qu'il se coupait du monde entier. D'elle. Avec les autres, il était ordinaire, normal. Levi et Jemma avaient droits au Alexander qui ne boudait pas. Pas elle. Pas Lola. Depuis les dernières semaines, tout ce dont à quoi elle avait droit c'était un Alexander boudeur. Ça ne lui plaisait pas. Lola avait besoin d'Alex et elle avait tout essayé pour qu’il cesse le traitement du silence qu’il lui infligeait depuis un temps maintenant. Finalement, Lola poussa un soupir et continua son chemin pour rejoindre sa chambre à elle. Son regard se porta sur l’horloge qu’Elay lui avait offert lors des trois jours passés à Disneyland Paris. C’était en soupirant à nouveau que Lola s’installa au bureau dans le but de bosser un peu sur les travaux que ses professeurs donnaient. Il y en avait qui traînait depuis un moment et qui devait être remis bientôt. Lola avait simplement quelques lignes sur une page word et elle était incapable d’en faire plus sans penser à la situation avec Alexander. Dans les moments de ce genre-là, ils s’aidaient. Sauf que là, Alexander ne pouvait pas l’aider.
Menton posé sur la paume de sa main, elle regardait les secondes s’écouler en soupirant toutes les soixante secondes pratiquement. Alors, elle se releva de la chaise et alla à la cuisine se préparer un thé. La porte était toujours refermée et ça l’ennuyait. Pourquoi agissait-il de cette manière ? Pourquoi boudait-il ? Lola en avait une petite idée et elle était prête à parier tout ce dont elle possédait que c’était la raison, mais elle attendait qu’Alex lui confirme. S’il confirmait un jour. Traînant les pieds, Lola retourna à sa chambre, tassé de thé en main en se promettant d’ignorer le jeu d’enfant d’Alexander. Ça l’emmerdait toute cette situation et elle était incapable de penser à autre chose. Se concentrer sur ses travaux ? Tout simplement impossible. Elle devait trouver un moyen pour qu’il lui parle. Ça ne pouvait pas durer plus longtemps tout ça, c’était une situation impossible à vivre. Alors, elle poussa un cri strident suffisant pour alerter tout le quartier. « ALEEEEEX ! » cria-t-elle en tapant à la porte de sa chambre après avoir renversé sa chaise de bureau pour courir jusqu’à sa porte. « Viens, il y a une araignée. » Elle faisait sa meuf là, celle qui a peur des araignées et qui est incapable de s'en occuper. La seule différence était que les araignées n'étaient pas la chose qui terrifiait le plus Lola. Le sang terrifiait davantage la jeune femme. Sans lui laisser la moindre chance, elle empoignait son bras pour le tirer jusqu'à sa chambre. Humeur boudeuse ou pas, il n'avait pas d'autre choix que de lui venir en aide. Au fond, elle aurait dû y aller avec une peur qu’elle possédait réellement : celle du sang. Sauf que sur le moment, ça ne lui avait pas traversé l’idée.
Elle le voyait bien sur son visage qu’il se demandait où était cette fameuse araignée et Lola savait que bientôt, il comprendrait que c’était une ruse. « Y en a pas. C’était le seul moyen que j’ai trouvé pour te faire venir dans ma chambre. » Lâcha-t-elle en essayant de paraître désolée.

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We were like the sun and the moon, catching glimpses of one another, waiting for an eclipse. ✻✻✻ Accoudé au bord de la fenêtre, Alex observe les cendres de sa cigarettes voler, avant d’aller jusqu’au sol. Certaines viennent déranger les passants qui marchent rapidement sous le trottoir, pour éviter la pluie fine qui tombe depuis plusieurs heures, ce qui fait sourire Alex du haut de son perchoir. Il s’amuse à faire quelques ronds de fumée, respirant l’air frais de la capitale, sans être mouillé. Il pourrait sans doute rester des heures ici, s’il n’y avait pas le risque qu’il finisse par attraper un rhume. Mais quand il fume à l’intérieur, il y a toujours quelqu’un pour se plaindre de l’odeur, alors il fait des efforts. Et puis ça lui fait prendre l’air un peu, sachant qu’il n’est que peu sorti aujourd’hui.
Il entend du bruit derrière lui, alors qu’il pensait être seul dans l’appartement. Il tourne la tête, ce qui ne lui apporte rien puisque sa porte est fermée, mais continue de fumer sa cigarette. Sûrement Lola. Il connaît ses horaires après tout, puisqu’ils ont presque les mêmes. Mais si c’est bien elle, il préfère attendre que d’autres rentrent avant de sortir de sa chambre. Pas vraiment envie de se retrouver seul avec elle pour l’instant. Peut-être que ça lui passera, mais pour l’instant, il préfère éviter. Il tourne la tête vers le bureau, où l’ordinateur est toujours fermé. Il devrait travailler, mais n’a fait que sortir les livres et dossiers nécessaires, avant de s’allumer une nouvelle cigarette. Il s’y mettra sans doute après. Ou peut-être pas. Il se dit toujours ça, et finit généralement par faire le travail la nuit juste avant de la date butoir. Et le pire, c’est que ça fonctionne les trois quarts du temps. Le reste, il doit parfois se concentrer un peu plus pour compenser une note insuffisante, ou se débrouiller aux rattrapages. L’un comme l’autre ne le motive jamais à faire les choses à l’avance.
« ALEEEEEX ! » Il reconnaît sans peine le cri de Lola, et écrase le reste de sa cigarette dans le cendrier posé au bord de la fenêtre. Il traîne des pieds vers la porte de sa chambre, qui s’ouvre avant qu’il n’y arrive. Lola, visiblement paniquée, lui attrape le bras. « Quoi ? » Demande-t-il, exprimant fortement son agacement. « Viens, il y a une araignée. » Il n’a même pas le temps de répondre, ou même de réfléchir, que déjà, Lola l’entraîne à travers l’appartement, jusqu’à sa propre chambre. Il ne résiste pas plus que ça, et la suit, prêt à écraser l’araignée et à repartir aussitôt s’allumer une autre clope. Il attrape au passage une chaussure de Levi qui traînait. Sauf qu’une fois arrivé dans la chambre, il a beau regarder un peu partout au sol, il ne voit aucune araignée. La logique voudrait que Lola la lui montre si elle veut qu’il la sauve de la petite bête, mais elle ne le fait pas. « Y en a pas. C’était le seul moyen que j’ai trouvé pour te faire venir dans ma chambre. » Il lève les yeux au ciel avant de baisser le bras. « Sérieusement Lola ? » Il secoue la tête de droite à gauche, agacé. Pendant quelques mois, il avait passé plus de temps que nécessaire dans cette chambre, mais pas vraiment pour chasser des araignées. Mais maintenant, ce n’est plus le cas. Lola en avait décidé autrement, sans prendre la peine de lui en parler. « C’est bon, j’suis venu dans ta chambre, j’ai illuminé la pièce de ma présence, t’es contente ? J’peux repartir ? » Et il n’attend pas la réponse que, déjà, il se dirige vers la porte, lançant au passage la chaussure de Levi vers le salon.

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some people start tsunami’s in your lungs, and some people start wildfires in your heart. others have the ability to do both. ✻✻✻ Avec tous les moments passés avec lui, Lola ne croyait pas Alexander qui lui disait qu’il n’avait rien à dire. À lui dire à elle plutôt parce que c’était ainsi qu’elle le voyait. Il avait des choses à raconter aux deux autres fanfarons qui vivaient avec eux, mais pas à elle. Mais selon lui, il ne boudait pas, il avait juste rien à dire. C'était un mensonge. Ils avaient toujours quelque chose à se dire même dans les moments de silence. Ils parlaient constamment. Si ce n'était pas à propos des cours, c'était de tout et n'importe quoi. Des fréquentations d'Alexander jusqu'aux péripéties de Lola au boulot. Même durant les fois où c'était mal vu parler, Lola avait toujours quelque chose à lui dire et inversement. Alors, qu'il lui dise ça, Lola n'y croyait pas une seule seconde.
« Et puis m’appelle pas Alexander, tu sais que j’aime pas ça. » C’était vraiment le dernier de ses soucis, qu’il n’aime pas se faire appeler par son prénom. C’était à double-sens tout ça : Lola n’aimait pas qu’il lui fasse la gueule et Alex n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom complet. Elle allait lui faire la remarque comme quoi c’était son prénom, après tout, en espérant que ça sonne moqueur, mais Lola se tait. Elle préférait ne pas ajouter de l’huile sur le feu. Elle ignorait comment il allait le prendre si elle faisait une blague à propos de ça. Puisqu’évidemment, ce n’était pas le temps de la rigolade. « Tu veux parler de quoi ? T’as du mal avec tes devoirs ? J’suis pas le mieux placé pour t’aider. » Enchaîna-t-il après s’être assis sur son lit. D’entre les deux, c’était Lola qui réussissait le mieux. Alex avait d’autres ambitions, il ne cherchait pas réellement à devenir avocat. Pour Lola, c’était différent. Ce métier, c’était son rêve. Elle rêvait d’aider les enfants qui se trouvaient dans la même situation que la sienne. Prise entre deux parents. « Je n’ai pas envie que tu m’aides. Je me débrouille très bien seule. » Répondit-elle en jetant quand même un rapide regard à son bureau où ses affaires traînaient. Lola portait plus attention à ses travaux lorsqu'elle était seule. Les fois où elle bossait avec Alex, ça se terminait pratiquement toujours qu'ils se laissaient aller faisant d'elle une autre fille parmi tant d'autres à tomber dans ses bras. Alex n'aidait en rien à sa concentration. « Mais vas-y, parle si tu veux. J’écoute. » Reportant son attention sur Alex, il avait l'air à l'aise, étendu sur son lit fait. « Okay ! Hum... » Qu'est-ce qu'elle avait à lui raconter ? Tout et n'importe quoi, mais elle ignorait où commencer par peur qu'il ne s'y intéresse à moitié, qu'il fasse juste ça pour qu'elle cesse de l'emmerder. « Si tu ne veux pas me dire pourquoi tu agis de cette manière, je vais deviner. » Ajouta-t-elle en allant s'asseoir sur la chaise de son bureau. Même si c'était sa chambre, elle ne voulait pas prendre le risque d'aller s'installer près de lui et de le voir prendre la fuite.
Avant de continuer sur sa lancée, Lola attendait une réaction d'Alexander. Il allait probablement soupirer ou rouler des yeux. Peut-être qu'il allait lui dire qu'il n'agissait aucunement différent qu'avant ce qui n'était pas vrai. Peut-être qu'il se lèverait et allait retourner dans sa chambre, fumer. De toute manière, Lola se doutait de la raison de tout ça. C'était depuis l'annonce de sa relation. Elle inspira profondément en passant une main dans ses cheveux. « Tu m'en veux de t'avoir caché le fait d'être dans une relation ? Est-ce que tu as l'impression que je t'abandonne ? » Fronçant les sourcils, Lola avait l'impression de jouer la psychologue. « Parce que si tu crois que ça arrivera, tu as tort. » Renchérit-elle, voulant s'assurer, au fond, qu'il aurait toujours sa place près d'elle.

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We were like the sun and the moon, catching glimpses of one another, waiting for an eclipse. ✻✻✻ Clairement, Alex est énervé et ne s’en cache pas. Alors maintenant, il ne peut même plus être tranquille ? Faire la gueule fait encore partie de ses droits aux dernières nouvelles, un droit qu’il ne se prive jamais de faire valoir. Lorsque quelque chose le dérange, Alex le fait savoir. Enfin, plutôt adepte du silence, il le fait savoir en ignorant la personne. En général, ça se règle avec le temps, quand ça lui passe ou que la personne se fait pardonner, peu importe l’ampleur de ce qu’il estime être la faute. Là, le temps nécessaire n’est pas encore passé, et il n’est pas certain de vouloir entendre les excuses de Lola. Si elle compte s’excuser, ce dont il n’est pas sûr. Du tout. Surtout vu comme elle commence, en le piégeant pour qu’il vienne jusqu’à sa chambre. Très mature.
Alors qu’il est sur le point de ressortir, sans avoir pris la peine de l’écouter, elle lui attrape le poignet. Il pourrait se défaire de son emprise plus que facilement, mais peut-être est-il est un peu curieux de ce qu’elle a à lui dire. « Okay, j'ai compris le message, Alex... » Quel message ? A part le principe même de faire la gueule, il n’est pas certain d’avoir d’autre message à faire passer. D’ailleurs, il essaye de ne pas trop y réfléchir, ayant un peu peur de réaliser qu’il n’a pas de véritable raison de lui en vouloir. Il n’a aucune envie d’avoir tort, surtout maintenant qu’il lui donne le ‘silence treatment’ depuis une bonne semaine. Ça serait ridicule. « T'es fâché pour une raison, mais... » Il soupire bruyamment, tout en détournant le regard pour éviter de la regarder dans les yeux. Pourquoi ? Il n’en sait trop rien. Ce n’est pas en la regardant qu’il arrêtera d’être énervé. Ou plutôt lassé. Alex n’est pas en colère, il ne l’est pas souvent. Il faudrait qu’il en ait quelque chose à faire pour ça. « Mais j'ai besoin de toi, okay ? J'ai besoin que t'arrêtes de faire ton enfant de cinq ans qui boude pour une raison conne et que tu me parles. » Alors maintenant c’est un gamin de cinq ans ? De mieux en mieux. Il ne sait pas ce qu’elle essaye de faire, mais elle échoue lamentablement. Son regard finit par se poser sur elle, alors qu’elle s’est volontairement mise face à lui. Volontairement, son expression reste neutre, même si la sincérité se lit sur le visage de Lola. C’est étrange d’ailleurs. Qu’est-ce que ça peut lui changer qu’il fasse la gueule ? Elle a d’autres choses pour s’occuper. Pourquoi aurait-elle besoin de lui, comme elle dit ? « Parle-moi Alexander, s’-il-te-plaît. » Il lève les yeux au ciel, sans pouvoir retenir un rire nerveux. Qu’est-ce qu’elle lui fait là ? « J’boude pas, j’ai juste rien à dire. » Laisse-t-il échapper dans un soupir. Ce qui est faux, bien sûr. Il continue de parler à Levi, et à Jemma, c’est juste Lola qu’il évite et ignore. « Et puis m’appelle pas Alexander, tu sais que j’aime pas ça. » Il bougonne alors qu’il fait demi-tour pour aller s’assoir au bout du lit. Il n’est pas à l’aise quand Lola est si proche de lui. Même si aller sur son lit est assez contradictoire. Tant pis, il ne va pas se lever à nouveau, ça serait encore plus ridicule. « Tu veux parler de quoi ? T’as du mal avec tes devoirs ? J’suis pas le mieux placé pour t’aider. » Pas vraiment le bon plan, même si, quand ils s’y mettent ensemble, ils y arrivent mieux en général. Enfin si c’était seulement pour travailler, ce n’était pas la peine de venir le tirer de sa chambre. « Mais vas-y, parle si tu veux. J'écoute. » Et il se laisse tomber sur le lit parfaitement fait. Il n’a aucune envie qu’elle continue de le traiter de gamin, alors sans doute cède-t-il un peu, tout en continuant de faire la gueule à moitié. Tout est question de point de vue.

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some people start tsunami’s in your lungs, and some people start wildfires in your heart. others have the ability to do both. ✻✻✻ Avec tous les moments passés avec lui, Lola ne croyait pas Alexander qui lui disait qu’il n’avait rien à dire. À lui dire à elle plutôt parce que c’était ainsi qu’elle le voyait. Il avait des choses à raconter aux deux autres fanfarons qui vivaient avec eux, mais pas à elle. Mais selon lui, il ne boudait pas, il avait juste rien à dire. C'était un mensonge. Ils avaient toujours quelque chose à se dire même dans les moments de silence. Ils parlaient constamment. Si ce n'était pas à propos des cours, c'était de tout et n'importe quoi. Des fréquentations d'Alexander jusqu'aux péripéties de Lola au boulot. Même durant les fois où c'était mal vu parler, Lola avait toujours quelque chose à lui dire et inversement. Alors, qu'il lui dise ça, Lola n'y croyait pas une seule seconde.
« Et puis m’appelle pas Alexander, tu sais que j’aime pas ça. » C’était vraiment le dernier de ses soucis, qu’il n’aime pas se faire appeler par son prénom. C’était à double-sens tout ça : Lola n’aimait pas qu’il lui fasse la gueule et Alex n’aimait pas qu’on l’appelle par son prénom complet. Elle allait lui faire la remarque comme quoi c’était son prénom, après tout, en espérant que ça sonne moqueur, mais Lola se tait. Elle préférait ne pas ajouter de l’huile sur le feu. Elle ignorait comment il allait le prendre si elle faisait une blague à propos de ça. Puisqu’évidemment, ce n’était pas le temps de la rigolade. « Tu veux parler de quoi ? T’as du mal avec tes devoirs ? J’suis pas le mieux placé pour t’aider. » Enchaîna-t-il après s’être assis sur son lit. D’entre les deux, c’était Lola qui réussissait le mieux. Alex avait d’autres ambitions, il ne cherchait pas réellement à devenir avocat. Pour Lola, c’était différent. Ce métier, c’était son rêve. Elle rêvait d’aider les enfants qui se trouvaient dans la même situation que la sienne. Prise entre deux parents. « Je n’ai pas envie que tu m’aides. Je me débrouille très bien seule. » Répondit-elle en jetant quand même un rapide regard à son bureau où ses affaires traînaient. Lola portait plus attention à ses travaux lorsqu'elle était seule. Les fois où elle bossait avec Alex, ça se terminait pratiquement toujours qu'ils se laissaient aller faisant d'elle une autre fille parmi tant d'autres à tomber dans ses bras. Alex n'aidait en rien à sa concentration. « Mais vas-y, parle si tu veux. J’écoute. » Reportant son attention sur Alex, il avait l'air à l'aise, étendu sur son lit fait. « Okay ! Hum... » Qu'est-ce qu'elle avait à lui raconter ? Tout et n'importe quoi, mais elle ignorait où commencer par peur qu'il ne s'y intéresse à moitié, qu'il fasse juste ça pour qu'elle cesse de l'emmerder. « Si tu ne veux pas me dire pourquoi tu agis de cette manière, je vais deviner. » Ajouta-t-elle en allant s'asseoir sur la chaise de son bureau. Même si c'était sa chambre, elle ne voulait pas prendre le risque d'aller s'installer près de lui et de le voir prendre la fuite.
Avant de continuer sur sa lancée, Lola attendait une réaction d'Alexander. Il allait probablement soupirer ou rouler des yeux. Peut-être qu'il allait lui dire qu'il n'agissait aucunement différent qu'avant ce qui n'était pas vrai. Peut-être qu'il se lèverait et allait retourner dans sa chambre, fumer. De toute manière, Lola se doutait de la raison de tout ça. C'était depuis l'annonce de sa relation. Elle inspira profondément en passant une main dans ses cheveux. « Tu m'en veux de t'avoir caché le fait d'être dans une relation ? Est-ce que tu as l'impression que je t'abandonne ? » Fronçant les sourcils, Lola avait l'impression de jouer la psychologue. « Parce que si tu crois que ça arrivera, tu as tort. » Renchérit-elle, voulant s'assurer, au fond, qu'il aurait toujours sa place près d'elle.

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We were like the sun and the moon, catching glimpses of one another, waiting for an eclipse. ✻✻✻ Pourquoi insiste-t-elle autant ? Certes, ils s’entendent bien, et ce, depuis la toute première fois où il lui a adressé la parole dans un amphi bondé, mais qu’est-ce que ça peut lui changer qu’il fasse un peu la gueule ? Ça lui serait passé, au bout d’un moment. C’est toujours comme ça. Alex finit toujours par craquer, malgré ses convictions. Simplement, il aurait préféré craquer quand bon lui semble, quand il aurait décidé que c’était bon. Là, elle le force, et il n’aime pas ça. Mais il n’aime pas non plus qu’elle le traite comme un gamin, et c’est principalement pour ça – et aussi pour qu’elle arrête d’insister – qu’il cède à ses demandes. Enfin toujours avec la même attitude, sinon ça serait trop facile. Et ça ne serait pas vraiment Alex.
« Je n’ai pas envie que tu m’aides. Je me débrouille très bien seule. » Elle semble un peu sur la défensive. Alex n’a jamais remis ça en doute. Lola aime le droit, c’est ce qu’elle veut faire de sa vie, alors que lui n’en est pas certain du tout. Mais ça ne l’empêche pas de se vanter pendant des heures durant dès l’instant où il a une meilleure note que Lola, ne serait-ce qu’à un seul examen. Parce que, contrairement à elle, il ne fait pas d’efforts. Les seules fois où il en a fait, c’est avec Lola. Et encore, il a toujours l’effet inverse sur la jeune femme, puisqu’il la déconcentre plus qu’autre chose. Installé à son aise sur le lit, il suggère que ça soit plutôt elle qui parle. Après tout, il n’a rien à dire, c’est ce qu’il lui avait déclaré. Elle a dit vouloir lui parler, autant qu’elle le fasse. Qu’elle en profite, avant qu’il ne reparte inévitablement. « Si tu ne veux pas me dire pourquoi tu agis de cette manière, je vais deviner. » Il lève les yeux au ciel, ce qu’elle ne peut sans doute pas voir. Il l’entend bouger mais ne relève pas la tête pour voir où elle s’installe. A quoi bon en parler ? Ça ne changera rien. Ça n’enlèvera pas ce qu’elle a fait. Si on peut considérer qu’elle ait vraiment fait quelque chose. Enfin il préfère considérer que tout ça est de la faute de Lola. C’est plus facile de lui faire la gueule, plutôt que de chercher pourquoi il lui en veut.
« Tu m'en veux de t'avoir caché le fait d'être dans une relation ? Est-ce que tu as l'impression que je t'abandonne ? » Il se redresse un peu, sur ses coudes, pour voir si elle est sérieuse. Ça doit être une blague, pourtant son visage n’en montre rien. C’est ridicule. D’ailleurs, ça n’a rien à voir avec le fait qu’elle soit en couple. Certes, il a commencé à l’ignorer depuis, mais ce n’est qu’une coïncidence. C’est le problème de Lola, pas le sien. « Parce que si tu crois que ça arrivera, tu as tort. » Qu’elle l’abandonne ou pas, il s’en fiche. D’accord, elle peut être de bon conseil parfois, elle peut être drôle aussi, et entre eux, ça fonctionne bien, mais elle n’est pas irremplaçable. Si elle le pense vraiment, c’est qu’elle doit avoir un certain problème d’égo. « Tu crois vraiment que c’est pour ça que j’fais la gueule ? T’es ridicule ma pauvre Lola. » Il la regarde avec un sourire narquois. « C’est parce que t’as pris le dernier yaourt à la fraise. Et mes yaourts, c’est sacré. » Pour le coup, c’est vrai, il n’y a vraiment plus de yaourts à la fraise, et ça le dérange vraiment. Mais ça pourrait très bien être Levi qui l’a mangé, il n’a aucun moyen de le savoir. Et aucune envie non plus d’aller faire les courses juste pour ça, alors que ce n’est pas son tour cette semaine. « Je m’en fiche de ton copain. C’est pas moi qui dois aller à la pharmacie lui acheter des pilules pour qu’il arrive à la lever. » Elle sort avec un homme plus vieux, il fallait bien qu’il en profite pour faire la blague. Mais s’il s’en fiche, comme il le dit, pourquoi ressent-il le besoin de rabaisser cet homme qu’il ne connaît même pas ?

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some people start tsunami’s in your lungs, and some people start wildfires in your heart. others have the ability to do both. ✻✻✻ Sa relation avec Alex était beaucoup plus simple avant. Bon, elle était tout aussi compliqué que maintenant, mais aujourd'hui elle semblait plus difficile et compliqué que simple et compliqué. « Tu crois vraiment que c’est pour ça que j’fais la gueule ? T’es ridicule ma pauvre Lola. » Elle fronça les sourcils, se sentant attaqué par ses mots et elle n'hésitait pas à lui montrer préférant paraître attaqué que blessé. Car, profondément, elle était blessée qu'il la traite de pauvre Lola. Elle n'aurait jamais imaginer qu'il emploie ce mot en lui parlant. Elle acceptait qu'il l'emploie pour les autres meufs, mais pas la désigner elle. Non, ce n'était pas ainsi que leur relation fonctionnait. « C’est parce que t’as pris le dernier yaourt à la fraise. Et mes yaourts, c’est sacré » Laissant pousser un soupir frustré, Lola croisa les bras sous sa poitrine le regardant toujours étendue sur son lit. Intérieurement, elle bouillonnait. Qu'il joue ce jeu alors qu'ils savaient tous les deux qu'un truc clochait. Alexander n'était pas aveugle et Lola non plus. Ils ne se parlaient plus principalement à cause d'Alex. « Tu te fous de ma gueule ? Je ressemble à quelqu'un qui touche à tes yaourts aux fraises ? » Balança-t-elle en secouant la tête. C'était évident, il évitait la question. Il évitait de lui dire pourquoi il la boudait. Pourquoi, il lui donnait le traitement du silence. Elle n'avait rien fait mise à part continuer sa vie. Lola n'avait pas besoin de l'approbation d'Alex ou n'importe qui pour débuter une relation. Elle était assez vieille pour prendre ses propres décisions, après tout. Sa relation avec Elay ? Elle ne l'avait pas demandé, c'était juste arrivé sans qu'elle puisse s'y attendre.
Certes, à un certain moment, elle s'était demandé si sa relation avec Alexander allait évoluer parce que même si elle n'était pas une éternelle romantique, Lola s'était accrochée à lui. Trop à son goût. Mais ça, c'était bête comme pensée parce qu'elle le connaissait plutôt bien. Alex ne s'attachait pas. Ou du moins, il ne le faisait plus. La différence entre eux était que Lola, elle avait Alex sous la peau qu'il le veuille ou non. Même s'il ne lui parlait plus, elle se connaissait assez pour être constamment présente pour lui. Le regardant droit dans les yeux, elle patientait pour sa réponse en tapant du pied, légèrement impatiente. « Je m’en fiche de ton copain. C’est pas moi qui dois aller à la pharmacie lui acheter des pilules pour qu’il arrive à la lever. » Elle leva les yeux au ciel. Son comportement l'emmerdait profondément. « Pourquoi t'agis comme le dernier des cons, Alex ? » Elle devait lui poser la question. Même si c'était possible qu'il l'ait dit à la rigolade, Lola ne trouvait pas ça amusant. Au contraire, elle trouvait que c'était de mauvais-goût, qu'il n'avait pas le droit de dire une chose comme celle-là. « Tu ne le connais même pas et tu te permets de faire des remarques comme ça. » Elle défendait Elay parce qu'il n'était pas là pour le faire lui-même et qu'à part Alex, il était le seul à ne pas l'accepter. « Tu m'as déjà entendu juger tes multiples conquêtes ? Non, je ne crois pas. Je me tais parce que ce n'est pas ma place de le faire alors apprends à te taire, Alexander. » Insistant sur son prénom, elle le faisait uniquement pour l'emmerder parce qu'elle savait qu'il n'aimait pas cela. Sauf que pour le moment, c'était le dernier de ses soucis. Finalement, elle regrettait d'avoir cherché à régler ce qu'il y avait à régler entre eux. Elle aurait dû mieux savoir. Elle aurait dû ne pas laisser cette embûche l'emmerder autant. « Tu sais quoi ? J'ai plus envie de te parler, tu es libre de retourner dans ta chambre. J'vais te foutre la paix. » Ajouta-t-elle rapidement en se relevant de la chaise et s'approchant de sa porte pour lui indiquer la sortie, juste au cas où il aurait oublier. Elle s'enflammait rapidement, Lola.

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We were like the sun and the moon, catching glimpses of one another, waiting for an eclipse. ✻✻✻ « Tu te fous de ma gueule ? Je ressemble à quelqu'un qui touche à tes yaourts aux fraises ? » Il hausse les épaules, pas vraiment concerné par le problème. Il n’est pas du genre à retenir les habitudes alimentaires de tout le monde, encore moins quand ils sont quatre à habiter dans l’appartement. Il lui semble que Lola aime les fraises, mais il peut toujours se tromper. Et de toute façon, ses yaourts ne sont pas sa priorité numéro un. Du moins, pas pour l’instant. Et ce n’est clairement pas pour ça qu’il fait la gueule à Lola. Même s’il préférerait que ça soit ça, ça serait plus simple. Il saurait précisément pourquoi il lui en veut ainsi. Là, tout est flou, principalement parce qu’il refuse de se poser des questions. Questions dont il pourrait ne pas aimer les réponses.
« Pourquoi t'agis comme le dernier des cons, Alex ? » A nouveau, ses épaules se soulèvent, et il finit par se rasseoir sur le bord du lit. Honnêtement, il n’en sait rien. Qu’est-ce que ça change que Lola soit en couple ? Rien. A part qu’ils ne peuvent plus passer de bon temps ensemble comme ils l’ont fait pendant plusieurs mois. Pendant trop longtemps en fait. Ils devaient arrêter, bien sûr, et maintenant, ils n’ont plus le choix. C’est comme ça. « Tu ne le connais même pas et tu te permets de faire des remarques comme ça. » Il n’a pas envie de le rencontrer. Il préfère le détester de loin, c’est plus simple ainsi. Et ça lui évite de s’impliquer. Il sait que ça risque de devenir compliqué, puisqu’il suffirait qu’il vienne voir Lola à l’appartement, mais il peut toujours essayer. « Tu m'as déjà entendu juger tes multiples conquêtes ? Non, je ne crois pas. Je me tais parce que ce n'est pas ma place de le faire alors apprends à te taire, Alexander. » Il grimace à l’entente de son prénom entier. Elle en fait exprès, il le sait. Enfin Alex doit admettre qu’il l’a cherché, même s’il reste fier de sa plaisanterie. Si ça ne l’avait pas concernée directement, ça n’aurait pas manqué de faire rire Lola. « Tu sais quoi ? J'ai plus envie de te parler, tu es libre de retourner dans ta chambre. J'vais te foutre la paix. » Et elle se lève, pour lui indiquer la sortie. Il connaît le chemin, pas besoin. Et elle n’a pas besoin de tant s’énerver, ce n’était qu’une blague. De mauvais goût peut-être, mais c’est ce qui fait le charme d’Alex après tout. « Faudrait savoir ce que tu veux Lola. » Soupire-t-il, sans se lever pour autant. Lui qui ne voulait pas venir au début, n’a plus envie de partir maintenant. C’est pour le principe : il ne veut pas qu’elle le vire, il veut partir de son plein gré. Et peut-être aussi que ça l’embête qu’elle s’énerve contre lui. « Je t’ai jamais interdit de critiquer les filles avec qui j’sors. Au contraire, ça pourrait être drôle de faire ça au petit déj’, on pourrait même faire un classement. » Il balance tout ça, sans y réfléchir, et le pire, c’est que l’idée lui paraît plutôt bonne. Pas sûr qu’elle plaise à Lola, cela dit. « Tu vas quand même pas faire la gueule pour si peu ? » Demande-t-il, sans bouger du lit. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne réalise même pas l’ironie dans ses mots.

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some people start tsunami’s in your lungs, and some people start wildfires in your heart. others have the ability to do both. ✻✻✻ Au fond, Lola n’avait peut-être aucune raison valable de se fâcher contre Alex. Ce n’était pas de sa faute si elle le poussait pour qu’il parle alors que l’envie n’était pas du tout présente. Peut-être qu’elle lui en demandait trop aujourd’hui. Après tout ce temps en compagnie, elle devrait être en mesure de savoir que ce n’était peut-être pas la meilleure façon de le faire parler. Lola devait savoir que parfois, c’était mieux de laisser du temps, de l’escape à cette personne pour qu’il souffle en paix. Elle vivait avec lui depuis un assez bon moment et elle savait à peu près comment il fonctionnait. Mais habituellement, ce n’était pas envers elle. C’était envers les autres qu’il boudait et généralement, il lui disait ce qui n’allait pas. Mais non. Elle devait absolument connaître la raison pour laquelle il ne lui parlait pas. Seulement quelques temps et Lola revenait à la charge certaine qu’avant aujourd’hui, il lui aurait adressé la parole depuis. Le seul problème était qu’elle s’était trompée; avant aujourd’hui, il ne lui avait pas dit un seul mot et encore, maintenant, il lui parlait très rapidement et blaguait la plupart du temps. Des plaisanteries qui ne plaisaient pas forcément à la jeune Barnett. En fait, ça l’emmerdait plus autre chose.
« Faudrait savoir ce que tu veux Lola. » Un sourcil s’arqua tandis qu’elle penchait la tête sur la droite. « Je sais ce que je veux : toi en-dehors de ma chambre. » Maintenant qu’elle lui donnait la permission de partir, Alex semblait vouloir rester. Quoi, c’était la journée des contraires, aujourd’hui ? Lola lui demandait de partir, il restait, elle lui demandait de rester, il voulait partir. Ce n’était pas à elle de savoir ce qu’elle désirait, mais à lui. « Je t’ai jamais interdit de critiquer les filles avec qui j’sors. Au contraire, ça pourrait être drôle de faire ça au petit déj’, on pourrait même faire un classement. » Roulant des yeux, elle croisait les doigts pour qu’il comprenne son agacement. Cette idée ne lui plaisait pas. De toute manière, ce n’était pas comme si elle faisait attention aux filles avec qui il sortait. À ses yeux, elles étaient toutes identiques et dans sa tête, elles n’étaient toutes pas assez bien pour Alex. « Tu vas quand même pas faire la gueule pour si peu ? » Lola laissa échapper un rire sarcastique en secouant la tête. « Dit le mec qui fait la gueule pour aucune raison. » Ça fonctionnait à double sens : s’il était dans la capacité de faire la gueule pour un rien, Lola aussi. « Tu attends quoi ? Maintenant que tu es libre de partir, tu ne veux plus partir, c’est ça ? » Lui demanda-t-elle en restant plantée près de sa porte.
Au fond, c’était bête comme situation. Maintenant qu’Alex ne partait plus, elle voulait qu’il quitte alors qu’il y a à peine cinq minutes, c’était elle qui ne désirait pas le voir partir. Soupirant, Lola passa une main dans ses cheveux en marchant jusqu’à son lit où Alex était assis. Bien que ce soit risqué, elle s’assoit près de lui tout en gardant une bonne distance. « Pause, okay ? Est-ce qu’on peut agir comme deux adultes ? » Après tout, ils étaient tous les deux des adultes même si en ce moment, Lola semblait être la seule à l’être.

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We were like the sun and the moon, catching glimpses of one another, waiting for an eclipse. ✻✻✻ Alex n’a jamais été du genre à se confier sur ses sentiments, à avoir des conversations trop sérieuses à propos de ce qu’il ressent ou autres. Peut-être que ça a à voir avec son frère, ou peut-être qu’Alex était comme ça dès le départ, que c’était inscrit dans ses gênes. Il n’en sait rien, c’est le droit qu’il étudie, et non pas la psychologie. Son père avait essayé de le faire aller chez un psy, mais ça n’avait pas fonctionné. Alex parlait de choses futiles, évitant sans même s’en rendre compte le sujet principal, le plus important finalement. Aujourd’hui encore, il n’en parle jamais, et évite même d’y penser. A quoi bon ? C’est le passé, et il est impossible de le changer.
Même si Lola et son frère sont les personnes de qui il est le plus proche, il ne parle pas de choses sérieuses. Aucun des deux n’est au courant pour son frère disparu, ni pour sa mère malade d’Alzheimer. Ce sont des choses dont il ne parle pas, qui occupent un coin à l’écart dans son esprit, un coin dans lequel il ne va pas souvent. Alors expliquer à Lola pourquoi il fait la gueule depuis qu’elle lui a annoncé s’être mise en couple, ça ne risque pas d’arriver. Déjà, il faudrait qu’il sache pourquoi, et donc qu’il se penche sur la question. Ce qu’il n’a aucune envie de faire. « Je sais ce que je veux : toi en-dehors de ma chambre. » Il doit presque se retenir de faire une plaisanterie grivoise, parce qu’il réalise qu’aborder ce côté de leur relation qui est désormais révolu n’est pas une bonne idée. Surtout quand ça touche une partie du problème. « Dit le mec qui fait la gueule pour aucune raison. » D’accord, reprocher à Lola de faire la gueule aussi n’était peut-être pas une bonne idée, mais il n’en a pas envie. Ça ne doit marcher que dans un sens. Il veut pouvoir faire la gueule, mais peut-être que ça lui plaît un peu, au fond, qu’elle veuille qu’il arrête. « Tu attends quoi ? Maintenant que tu es libre de partir, tu ne veux plus partir, c’est ça ? » C’est l’idée. Et aussi parce qu’il ne veut pas qu’elle lui fasse la gueule. Il n’est peut-être pas prêt à arrêter de son côté mais il veut en être capable quand il en aura envie. Et qu’elle ne fasse pas la gueule à son tour quand le moment sera venu. Mais il ne bouge pas, et se contente d’hausser les épaules. Maintenant qu’il est ici, il n’a plus envie de bouger.
Et Lola semble le comprendre, puisqu’elle finit par le rejoindre, s’asseyant à son tour au bout du lit. « Pause, okay ? Est-ce qu’on peut agir comme deux adultes ? » Donc elle considère encore qu’il agit comme un gamin ? Mais il n’a pas envie de parler de sujets qui le dérangeraient. A se demander pourquoi il est resté finalement. « Pourquoi ? Tu me trouves pas assez mature, c’est ça ? » Il hésite à faire une autre remarque sur son copain, plus âgé, mais ne dit rien finalement. La réponse risquerait de le déranger. « Désolé de te décevoir. » Lâche-t-il, d’un ton rempli d’ironie, alors qu’il se laisse à nouveau tomber sur le lit. C’est bizarre d’être gêné par la présence de Lola. Mais encore une fois, il préfère ne pas s’interroger sur les raisons, et simplement éviter d’être gêné. « Mais si tu veux parler comme une adulte, fais-toi plaisir. J’peux faire semblant aussi, si t’y tiens. »

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