"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici shine a light on me (kenzo) 2979874845 shine a light on me (kenzo) 1973890357
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() message posté Lun 6 Fév 2017 - 3:10 par Invité
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FLASHBACK, ÉTÉ 2013 –  Cela ne faisait que deux semaines qu'il habitait à Hammersmith. Il avait laissé l'appartement qu'il avait partagé pendant quelques mois  avec Lou-Ann et son jeune fils pour voler de ses propres ailes dans la ville de Londres. La jeune femme avait été parfaite de l'accueillir comme elle l'avait fait, alors qu'elle n'y  avait pas du tout  été obligé. Après tout, avant son arrivé dans la capitale du Royaume-Uni, le jeune pilote ne la connaissait pas le moins du monde. Il l'avait rencontré tout à fait par hasard à son arrivé à l'aéroport. Une chose en entraînant une autre, la brunette au cœur d'or l'avait hébergé.   Sawyer était reconnaissant de cette bonté d'âme et de son geste altruiste. C'était désormais grâce à elle qu'il connaissait tous les endroits dignes d'intérêt et les restaurants les plus intéressants. Il ne se perdait plus dorénavant et c'était une bonne chose. Il pouvait dire qu'il se sentait enfin comme chez lui. Bien entendu, il lui manquait quelque chose, ou plutôt une certaine personne. La belle Aude le visiterait prochainement pendant ses vacances et Sawyer en était terriblement heureux. Cela faisait deux mois entiers qu'ils ne s'étaient pas vu en face à face. Évidemment, il  y avait le téléphone et skype pour se voir, mais ce n'était pas pareil. Les contacts humains lui manquaient. Mais bon, il essayait de ne pas y penser et de se distraire. Il allait régulièrement courir et avait trouvé un petit studio de boxe pour se défouler. Ça lui permettait de penser à autre chose. Mais lorsque la nuit arrivait, ce n'était pas pareil. Il n'avait pas le loisir de se distraire et ses pensées allaient vers la jolie blonde qui faisait battre son cœur depuis l'adolescence. Il lui faudrait rapidement un autre passe-temps ou peut-être écouter de la musique en tombant dans les bras de Morphée...  

Couché sur son lit, il regardait le plafond, pianotant sur les draps comme il avait la manie de le faire. Il pensait cette fois-ci au sur-lendemain où il devait se rendre à un rendez-vous important. Mais Sawyer sortit rapidement de ses pensées. Il avait entendu de la vaisselle se fracasser contre une surface dure. Un mur? Le sol? C'était probablement un accident, mais les cris qui suivirent étaient la preuve que quelque chose d'autre se produisait dans l'appartement d'à côté. Le jeune pilote ne connaissait pas encore ses voisins et les rencontraient-ils un jour de toute façon? Les gens étaient si individualistes après tout. Visiblement, ceux-là voulaient tenir réveiller tout le voisinage. Soupirant, il espérait cependant que ce ne soit pas trop trop grave, que personne n'était blessé. Alarmé par tout le boucan qui se poursuivait, Sawyer finit par se redresser, puis se lever. Il ouvrit la porte pour voir de quoi il s'agissait et vit un homme sortir de l'appartement, claquant la porte derrière lui et disparaissant dans les escaliers. « merde... » souffla-t-il. Il détestait se mêler de ce qui ne le regardait pas, mais il aurait jurer avoir entendu  la voix d'une femme. Allait-elle bien? Il devait s'en assurer. Cela lui donnait la forte impression que c'était un querelle de couple et il avait peur que ça ait mal tourné. Il s'assura cependant que le mec fut réellement parti avant d'aller cogner à la porte de la demoiselle. Il était convaincu qu'il s'agissait d'une brunette au regard vif. Il l'avait croisé une seule fois, très brièvement. « Mademoiselle? Ça va? » demanda-t-il en cognant dans la porte. « tout va bien? Ne vous inquiétez pas.... Il est parti pour le moment.... Je veux juste m'assurer que tout va bien... » lança-t-il au travers de la porte. Peut-être ne répondrait-elle pas? Si c'était le cas, devait-il appeler la police ou tout simplement défoncer lui-même la porte?

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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Mar 7 Fév 2017 - 14:07 par Kenzo A. Armanskij
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Flashback, été 2013 ✻✻✻ L'assiette restait intacte devant moi. Celle de Zola était entamée, mais il en restait toujours à la fin. Sous les yeux observateurs de mon compagnon, je tendais la main et attrapais la fourchette. Je mâchais mécaniquement. Je n'avais plus le goût des saveurs. Tout était fade, terne. Je levais mes yeux vers lui. Mon estomac se contracta et je repoussais l'assiette. Il soupira, et il s'alluma une cigarette. « Tu fumes trop. » Constatais-je. Il haussa les sourcils et répondit : « Tu manges rien. » Je me levais brusquement et envoyais valser l'assiette contre le mur. Mes mains se serrèrent sur la table et je regardais Zola, les épaules se soulevant brusquement à rythme irrégulier. Il écrasa sa cigarette et se leva. « Kenzo, tu m'emmerdes. » Mon rire nerveux emplit la pièce et je le suivais alors qu'il se rendait dans la chambre. Il s'allongea sur le lit et s'alluma une autre cigarette. Je lui attrapais et l'écrasais au sol. Puis je l'attrapais par le col et le forçais à se relever. Mon sang battait sous mes tempes. Je le poussais contre le mur et ouvrais le tiroir. J'attrapais la boite contenant la bague de fiançailles et la lui jetais. « C'est moi la chieuse?! Qui a voulu d'un gosse? Qui a voulu se marier?! Tu compliques tout! » Je quittais la chambre à grands pas et me rendais dans l'autre chambre de l'appartement. Celle de notre bébé. Notre bébé jamais né. J'ouvrais la porte en fracas et commençais à vider les tirroirs, à casser les lampes. A détruire ce qu'il restait de nous. Zola ne comprenait pas ce que c'était. Il y a deux ans, notre bébé était mort à l'intérieur de moi. Il n'avait pas ressenti physiquement cette perte. Il n'avait pas souffert pour lui permettre de vivre. Il n'avait pas échoué, comme moi j'avais échoué. Les larmes roulaient sur mes joues et je détruisais tout sur mon passage. C'était toujours la même rengaine. Nous nous détruisions car nous n'étions plus capables de construire quoique ce soit. Zola entra dans la pièce et passa ses bras autour de moi pour me calmer. Mais je me débatais, le frappant à grands coups sur le torse. Je l'entends hoqueter et il me libéra enfin et me regarda. Lui aussi pleurait. « Ca ne le ramènera pas, Kenzo. Moi je suis là. Mais tu ne veux pas de moi... » Il me regarda quelques secondes, quelques secondes pendant lesquelles je restais silencieuse. La tristesse dans son regard brisa un peu plus mon coeur. J'étais un monstre. Je baissais la tête et m'enroulais de mes bras. Je l'entendis traverser l'appartement. Puis claquer la porte. Je pris une longue inspiration et titubais jusqu'à la cuisine. J'avais foutu mon assiette par terre. Je devais manger, mais mon corps me l'interdisait. J'entrepris de tout nettoyer lorsqu'on cogne à la porte. J'entendis une voix masculine. Inquiète. Je fronçais les sourcils. Ce n'était pas Zola. La personne voulait entrer. Je me dirigeais vers la porte et séchais mes larmes. Je regardais par le trou de la porte : le voisin. Je levais les yeux au ciel, et affichais mon éternel sourire en coin. Le masque. J'ouvrais alors la porte. Je vis la peur dans son regard. Le conjoint battu, ce n'était pas moi, c'était Zola. « Bonjour... Tout va bien ne vous en faites pas. » Je me rendis alors compte des marques sur mes mains. Il me restait toujours des traces de mes crises de nerfs. Je les regardais, et le voisin fit de même. Je secouais la tête et me poussais pour le laisser entrer. « Non, ce n'est pas ce que vous croyez. Entrez. » Je refermais la porte derrière lui et ramassais les derniers bouts de céramique. Je le vis m'observer, curieusement. J'attrapais alors deux bières, un décapsuleur et l'invitais à s'asseoir dans le canapé du salon. Je le voyais regarder autour de nous. Notre douleur ne se voyait pas dans notre nid d'amour. Il fallait y rester, il fallait nous voir, nous entendre pour savoir. Je lui tendis une bière et affichais un sourire timide. J'avais des explications à donner, du moins il était mieux que je lui en donne si je ne voulais pas voir la police débarquer chez nous. Mais je ne savais où commencer. C'était moi la coupable. C'était mon cerveau, rongé peu à peu par la folie, qui créait ces crises. C'était moi, qui l'avais alarmé.
✻✻✻
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 22:27 par Invité
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FLASHBACK, ÉTÉ 2013 –  La majorité des gens ne se préoccupaient pas des autres qui les entouraient. La vérité c'était que les humains faisaient parti d'une société individualiste et c'était bien dommage si on voulait l'avis de Sawyer. On avait cette tendance à  ignorer ce qui nous entourait. On se disait que ça ne nous concernait pas, qu'on ferait mieux de se mêler de ses affaires par peur des représailles probablement. Le jeune pilote d'avion de chasse n'était pas de cet avis. Il ne s'était pas engagé dans l'armée pour faire joli, mais bien pour aider autrui. Lorsqu'il n'était pas de service, il aimait aider son prochain. Lorsque le jeune homme avait entendu le vacarme que faisait la vaisselle cassée ainsi que les cris et hurlements dans l'appartement d'à côté, il n'avait pas pu ignorer tout cela. Lorsqu'il fut certain que le mec avait disparu, il avait cogné à la porte de sa voisine comme un chevalier servant sur sa monture blanche. La jeune femme avait finalement répondu après quelques instants. Sawyer vit les larmes séchées contre ses joues malgré son sourire en coin. Il était forcé, ça lui paraissait évident. Le jeune homme n'avait jamais été confronté à ce genre de situation et il avouait que ça le mettait mal à l'aise pour une fois. Il se devait néanmoins de poursuivre sa quête. « Bonjour... Tout va bien ne vous en faites pas. » avait dit la jolie brune. Peut importe ce qu'elle lui dirait, il ne la croirait pas. Les blessures qu'elle affichait sur ses mains prouvaient qu'il s'était passé quelque chose de grave. La voisine le laissa passer et entrer à sa grande surprise. Il s'attendait à de la colère et du déni de sa part. Probablement qu'il pensait qu'elle allait l'envoyer promener ou l'injurier, mais visiblement c'était loin d'être le cas. « Non, ce n'est pas ce que vous croyez. Entrez. »  avait-elle ajouté en refermant la porte derrière eux. « De mon point de vue, il vous a fait du mal et vous n'avez pas à subir ça... » lui dit-il en se tournant vers elle. Sa voisine continua de ramasser les derniers morceaux de vaisselles brisées et ensuite, elle prit deux bières et l'invita à aller s'asseoir sur le canapé du salon. « Est-ce que c'est la première fois? » demanda Sawyer, curieux. Il ne savait pas trop quelle question poser ou ne pas poser d'ailleurs. Il était largué face à la situation, mais il affichait toujours son air confiant. Il se devait d'être rassurant, ne pas parler sur un ton accusateur. Ça ne le mènerait nul part. « Je n'ai pas appelé la police, mais si vous voulez, je le fais. » ajouta-t-il. « Parce que peut importe ce qui a mener à tout cela, ce n'est pas de votre faute...  » dit-il, prenant une gorgée de la bière qu'elle lui avait offerte. Évidemment, Sawyer n'était pas au courant qu'en fait la source du problème, c'était la jeune femme qui était en face de lui et non, son copain qui avait disparu dans la nuit.  « Je m'appelle Sawyer en passant. » ajouta-t-il avec un sourire calme qui se voulait rassurant. Il ignorait encore comment la jeune femme s'appelait.

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() message posté Mar 28 Fév 2017 - 23:47 par Kenzo A. Armanskij
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Flashback, été 2013 ✻✻✻ L'air était devenu étouffant. Invivable. Je ne supportais plus cette vie. Je ne supportais plus de m'endormir aux côtés, et de m'y réveiller chaque matin. Je vois son visage détruit. De ressentir cette absence. De passer, chaque jour, devant cette chambre décorée, mais vide. Notre bébé avait tout emporté sur son passage. Un morceau s'était détaché de mon être lorsqu'on me l'avait ôté. Enlevé. Je n'avais même pas pu le tenir dans mes bras. Je n'avais pas pu enterrer son corps. Je n'avais pas pu lui dire au revoir. Sa mort hantait chacune de mes pensées, chacun de mes gestes. Cette colère, je la puisais dans la douleur. Cette tristesse, dans l'absence. La violence, irradiait. Je ne la contrôlais pas. Car je ne contrôlais plus rien. Et désormais, la vérité avait éclaté au grand jour. Elle était sortie de cet appartement. Je laissais entrer le voisin. Je le laissais entrer dans ma vie. Il allait s'y perdre. Mes soucis allaient s'emparer de son esprit. Allaient le tourmenter. Le troubler. Tandis que je nettoyais les derniers restes de ma crise, je l'entendais me questionner. Je pris une longue respiration et tentais de garder mon calme. Il allait finir par se prendre des objets, lui aussi. Je revins près de lui, avec deux bières. Je te demande le silence, inconnu. Je m'asseyais en face de lui, silencieuse. Au fond, c'était touchant qu'il s'inquiète de cette manière. Mais il n'y avait pas de quoi. Ce n'était pas moi, la femme battue. C'était Zola. Zola qui souffrait. Zola que je détruisais. J'en avais conscience, et pourtant je ne faisais jamais rien pour calmer les choses. Je ne faisais jamais rien pour qu'il cesse de souffrir. Car j'étais trop faible pour le quitter. Même si je prétendais constemment ne plus l'aimer. Afin que ce soit lui qui parte. Afin que ce soit lui qui abandonne. Mais il n'abandonnerait jamais. Il était bercé pas trop d'illusions, il avait encore trop d'espoir. Le voisin se présenta alors. Et me tira de ma rêverie. Je levais les yeux vers lui et répondis froidement : « Moi c'est Kenzo. » J'ouvris ma bouteille de bière et bus quelques gorgées. Comme pour me donner le courage de parler. D'avouer à voix honte mes plus grosses hontes. Je plongeais mon regard glacial dans le sien, et répliquais : « C'est moi qui le frappe. » Son expression changea. Il sembla dubitatif. Je soupirais. Evidemment, j'allais passer pour celle qui veut protéger l'autre, le méchant. Par peur de plus de violence. Je m'adossais dans le siège et croisais les jambes. « Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais je ne vous laisserai pas appeler la police. Mon compagnon est innocent, il n'a jamais levé la main sur moi, et il ne le fera jamais. » C'était une certitude. Zola restait fort. Digne. Il encaissait mes coups, sans broncher. Peut-être était-ce son moyen à lui d'accepter. Peut-être avait-il besoin d'avoir mal physiquement pour purger sa colère, et sa tristesse. Il ne répliquait jamais. Il partait, à chaque fois. Je fixais le sol. Qu'étions-nous devenus? Seulement des pantins, aggressifs. Plus rien n'avait de sens. Nous n'avions plus d'avenir. Seulement des souvenirs. Brisés. Tous comme nos coeurs. Tout comme nos âmes.
✻✻✻
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() message posté Mar 28 Mar 2017 - 23:34 par Invité
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FLASHBACK, ÉTÉ 2013 – Sawyer ne pouvait pas s'imaginer ce que pouvait vivre la jeune femme. Il ne la connaissait pas et ne pouvait pas prétendre connaître sa situation dans laquelle elle se trouvait bien que ce n'était pas la première fois qu'il entendait du brouhaha provenant de leur appartement. Le problème était que cette fois-ci, ça avait été bien plus intense que les autres fois. Le jeune homme s'inquiétait pour elle. Cependant, elle n'avait pas l'air d'être chamboulée, du moins, pas comme la femme battue qu'il pensait qu'elle était. Il s'était passé quelque chose, mais peut-être pas le scénario que Sawyer s'était créé dans sa tête. Peut-être l'avait-il monté de toute pièce après tout, lui qui ne connaissait pas toute l'histoire. Le pilote d'avion de chasse ne savait pas dans quel merdier il mettait les pieds en fait. Ça aurait pu être dangereux. Il aurait pu empirer les choses. Mais c'était plus fort que lui, ça avait toujours été son problème. Vouloir aider les autres coûte que coûte; ce syndrome du bon soldat sur son cheval blanc, ça allait le perdre un jour. Peut-être l'embêtait-il en fait avec toutes ses questions? Les deux se retrouvaient assis l'un en face de l'autre à la table, une bière à la main tous les deux. Le silence, ce n'était pas le fort de Sawyer. Ce dernier finit par se présenter comprenant qu'il fallait que la jeune femme s'ouvre d'elle-même à lui. Elle finit par lui répondre qu'elle s'appelait Kenzo. C'était la première fois qu'il entendait un tel prénom, mais il le trouvait très joli. « Enchanté » ajouta-t-il avec un sourire malgré le regard qu'elle lui jetait. Après avoir bu quelques gorgées de sa bière, elle finit par plonger son regard dans le sien. Ça le fit frissonné quelque peu, puisque ce dernier était glacial. La réponse qui suivit le décontenança quelque peu. Il ne s'attendait pas du tout au fait qu'il s'agissait d'elle. C 'était elle qui battait son copain. Bah, il aura tout vu. C'était encore tabou, mais il était probablement pas le seul au monde dans ce cas. La majorité n'allait pas le crier sur tous les toits. Sawyer ne sut pas quoi répondre à cela. Il était bouche bée comme on dit. « Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais je ne vous laisserai pas appeler la police. Mon compagnon est innocent, il n'a jamais levé la main sur moi, et il ne le fera jamais. » ajouta Kenzo. En fait, il la croyait. Et il le lui dit. « Je n'appellerai pas la police. J'ai juste du mal à comprendre. Pourquoi rester s'il y a tant de déchirement? » demanda-t-il. Il ne lui posait pas la question directement, c'était plus pour lui-même. « je suis désolé. Je ne me mêle pas de mes affaires. Cette histoire ne me regarde pas. Mais tant de colère, ça me retourne.... J'en ai vu des malheurs dans ma vie... » ajouta le jeune pilote d'avion de chasse. « Je peux partir si vous voulez... » enchaina-t-il. Il ne voulait pas l'embêter. Mais il ne voulait pas la laisser comme ça. Peut-être avait-elle besoin d'une oreille nouvelle? Qui n'était au courant de rien. Parfois, cela fait un bien fou!

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() message posté Jeu 6 Avr 2017 - 12:55 par Kenzo A. Armanskij
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Flashback, été 2013 ✻✻✻ Jamais personne n'avait tenté de comprendre le monde dans lequel nous vivions, Zola et moi. Sauf ceux qui avaient fait partie, comme Alexandra. Jamais personne n'avait tenté de comprendre notre univers car ils avaient pressentis le danger qui en émanait. Si l'on explosait la bulle que nous nous étions formés. Mais je trouvais cela à la fois arrogant et touchant que le voisin de palier vienne toquer à ma porte. Je ne m'étais jamais soucié des bruits, de ce que pouvaient entendre les voisins car ça ne les regardait en rien. C'était notre vie, à Zola et moi. C'était notre histoire, nos disputes, notre quotidien. Je cassais tout, et il rachetait tout. Car il savait que j'en avais besoin. Il connaissait ma folie, il l'avait apprivoisé. J'étais une boule de sentiments qui devait exploser pour mieux se reformer. Je tentais d'expliquer à Sawyer que Zola n'avait rien à se reprocher dans cette histoire. Oui, je battais mon homme. C'était la réalité. Je lui lançais des assiettes, des chaussures, je lui cognais le torse comme si ma vie en dépendait car il n'y avait aucun mot pour combler la perte de notre bébé. Je relevais les yeux vers lui et soupirais à sa question. C'était si compliqué, c'était si compliqué de lui donner une réponse claire et net, car moi-même, je cherchais encore la finalité de cette histoire. « Parce qu'on s'aime... On essaye de se relever d'un évènement qui a tout changé... » Je me levais en soupirant et passais une main dans mes cheveux bruns. Lentement, je me dirigeais vers la fenêtre et y allumais une cigarette. Je me retournais, quelques instants, et fixais la rue et ses passants. Le temps semblait s'être arrêté de couler dans cette appartement d'Hammersmith, depuis Février 2011. Depuis que mon bébé n'avait pas survécu. Mais le monde, en bas, continuait de tourner. A vitesse égale. Il allait trop vite pour moi, il filiait trop vite pour mes idées déchaînées et mon coeur meurtri. Je tournais à nouveau la tête vers Sawyer et fis la moue. Il n'allait pas appeler la Police, et cela avait suffit pour balayer toute la colère que sa venue à l'improviste avait provoqué. Mais les mots restaient encore coincés dans ma gorge. Il avait raison. Nous ne devions pas nous infliger tant de souffrance. Mais je n'étais rien sans Zola. Et il n'était rien sans moi. Sawyer proposa de s'en aller et brusquement je tendais la main vers lui pour lui faire signe de rester où il se trouvait. Me rendant compte que je m'étais montrée trop autoritaire, je me détendis et répondis : « Je suis désolée que vous assistiez à nos cris. On veut déranger personne. On vit dans notre monde, c'est toujours difficile quand quelqu'un de l'extérieur y pénètre et nous dit qu'il ne tourne pas rond. Qu'on ne tourne pas rond. » Et c'était la vérité. Quelque chose était défaillant en nous. Je ne m'étais pas encore décidée entre nos coeurs et nos cerveaux, mais j'étais tentée à dire les deux. On était des détraqués, des malheureux perdus dans un univers trop vaste pour eux. On était Kenzo et Zola, à jamais unis dans la solitude. Deux diamants bruts que les reflets du soleil brisaient peu à peu. Je soupirais. J'aurai aimé fermer les yeux, et me réveiller de ce cauchemar. A tout jamais.
✻✻✻
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() message posté Ven 5 Mai 2017 - 0:36 par Invité
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FLASHBACK, ÉTÉ 2013 – Sawyer n'avait jamais été confronté à ce genre de situations bien précises, mais ça ne l'empêchait pas de vouloir se montrer compréhensif. Il voyait bien que Kenzo souffrait. Elle n'avait pas agi ainsi parce que tout allait bien, au contraire. Il y avait bien quelque chose qui l'avait mise dans cet état. Il ne connaissait pas son histoire, mais si elle avait besoin de parler, il était là. Cependant, il n'excusait pas son comportement. Personne au monde ne méritait qu'on s'en prenne physiquement à eux et ce, même les plus ingrats. Et ce n'était pas parce que c'était une femme qui avait frappé- du moins, il se l'imaginait, un homme qu'il fallait dédramatiser les choses. Le pilote d'avion lui demanda alors pourquoi ils restaient ensembles s'ils s'entredéchiraient constamment comme ils l'avaient fait quelques minutes plus tôt. Ce n'était encore une fois pas de ses affaires, mais il était bien trop curieux.   « Parce qu'on s'aime... On essaye de se relever d'un événement qui a tout changé... » lui dit la jeune femme en soupirant. Il n'osa pas lui demander de quel événement il pouvait s'agir. Ça avait l'air de quelque chose de bien difficile. Peut-être était-ce la mort de quelqu'un de proche? Évidemment, il ne pouvait pas en deviner la cause, mais il pouvait en saisir tout l'ampleur vu comment la vaisselle avait explosé dans tout l'appartement. Il la regarda se lever et marcher lentement vers la fenêtre, s'allumant une cigarette. La brunette était désormais dos à lui et le silence s'installa de nouveau dans l'appartement. Sawyer se demanda s'il ne valait pas mieux qu'il quitte, mais il n'osait pas bouger un seul muscle. Il ne désirait pas interrompre les pensées de la jeune femme qui semblait à des années lumières de cette pièce ou même de Londres,  comme si elle était dans un autre univers désormais. Il aurait aimé lire dans ses pensées. Ça aurait tellement été plus simple. Les questions se bousculaient dans sa tête, mais il n'osait plus les poser. Ce n'aurait pas été très respectueux de sa part.

Finalement, Kenzo se tourna vers l'américain et fis la moue. Au moins, il y avait quelque chose de positif qui avait résulté de ce court moment de silence, la colère semblait avoir enfin quitté son visage. Il en était bien heureux et lui-même se calma quelque peu. Ses traits étaient moins tendus et ça la rendait hautement plus belle.   « Je suis désolée que vous assistiez à nos cris. On veut déranger personne. On vit dans notre monde, c'est toujours difficile quand quelqu'un de l'extérieur y pénètre et nous dit qu'il ne tourne pas rond. Qu'on ne tourne pas rond. » lui révéla-t-elle. « J'aimerais beaucoup aider.... » lui dit-il, simplement. Mais il ne savait pas comment, c'était là que résidait tout le problème. Il aurait aimé dire les bons mots, faire les bons gestes. Mais pour l'instant, il était dans une impasse.  « Je suis certain que ça va finir par s'arranger. Je crois aux miracles. Je suis certain qu'un jour, peut importe ce qui se passe dans vos vies, ça va finir par s'arranger ou du moins s'améliorer. On ne peut pas vivre éternellement dans le malheur... » lui dit-il, tentant de lui extirper un sourire.

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Shine a light on me
Sawyer & Kenzo

Flashback, été 2013 ✻✻✻ La colère est un sentiment passager mais grandissant. Elle nous attrape, se nourrit imperceptiblement de chacune de nos faiblesses et explose au grand jour. Dans toute son horreur, avec éclat. Enfant, j'avais été muette. Une boule de nerf sans cesse en contrôle. J'avais calculé chacun de mes gestes en présence de mes géniteurs car j'avais su que lâcher prise aurait aggravé la situation. Je les avais laissé éclater, avec Zola. Il était celui qui m'avait permis de me libérer. Face à mon mutisme, il m'avait ordonné de laisser exploser tout ce qui n'allait pas, et je m'étais transformée en furie. J'avais sorti les épines. Il s'en foutait d'avoir mal, parce que cela lui permettait de partager ma douleur. Mais ce n'était qu'avec lui. Les coups n'étaient jamais assez puissants pour le blesser. Mes mots, eux l'étaient. Des mots que je n'étais plus en mesure de contrôler dans ces moments. Des mots qui sortaient à mesure qu'ils se formulaient dans mon esprit. Tais toi Kenzo, frappe. A force, j'avais fini par ne plus combattre ma rage. J'avais tant de choses sur le coeur, tant de choses qu'aucun mot n'était en mesure d'exprimer. C'était ma meilleure thérapie. Zola était ma thérapie. Mais il en était aussi la cause. Et inversement. Notre amour était un mal qu'on ne pouvait plus guérir. Il nous avait imprégné, s'était emparé de nous avec maîtrise. Et désormais nous en souffrions. D'avoir aimé trop tôt. D'avoir échoué trop vite. Je m'étais éloignée de Sawyer, comme pour le tenir à l'écart de mon monde noir et sans issue. J'observais Londres avec grand intérêt, comme à la recherche de quelque chose pour me rattraper. De quelque chose pour éviter d'entrer dans les détails. D'expliquer l'inexplicable. J'avais tué mon bébé parce que je ne l'avais pas aimé. Mais je m'étais mise à l'aimer lorsque je l'avais perdu. Tragédie parfaite. Zola et moi étions dignes d'un récit mythologique. Frappé par la jalousie et la colère des Dieux. Nous avions chuté, et la fin était proche. Il ne suffisait qu'un pas. Qu'un baissement de bras. Pour finir en martyr. Abandonner. Mourir. Ensembles. C'était ridicule et pathétique. Je me tournais vers Sawyer. Comme un spectateur, il assistait désormais aux péripéties. Il refusait de voir la fin, de comprendre le dénouement de notre tragique histoire d'amour. Il avait de l'espoir, car il voulait aider. Je souris, touchée, et vins me rasseoir en face de lui. Je le regardais, l'écoutais, et déglutis. « Peut-être... Mais parfois les histoires d'amour ont une fin. Peut-être qu'un jour on sera prêt à l'accepter lui et moi. » J'adressais une mine désolée et soupirais. Je regardais quelques instants à travers la vitre. La colère s'était envolée. Parce que sans vraiment en dire les raisons, j'avais parlé de mes maux. A quelqu'un d'autre, à quelqu'un qui ne me connaissait pas. Je me sentais libérée, soulagée. D'avoir explosé, fort. Intensément. Je me sentais calme. Je tournais de nouveau la tête vers Sawyer et demandais : « En tout cas, c'est très gentil. Je peux vous offrir une bière peut-être... » Hésitante, je n'osais pas formuler clairement ma question. Je n'avais jamais été très douée en relations humaines, et encore moins en voisinage. C'était étrange, mais j'appréciais. Car notre rencontre, bien que basée sur la catastrophe, était venue d'une bonne intention. Il avait voulu m'aider. Et rien que pour cela, il méritait quelques efforts.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Anonymous
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() message posté Dim 28 Mai 2017 - 16:48 par Invité
shine a light on me.
— with kenzo.

FLASHBACK, ÉTÉ 2013 – Sawyer avait toujours été dans des relations tranquilles, saines en apparence. Il était quelqu'un sans histoire à qui il n'arrivait jamais rien de grave. Ses petites amies étaient pareils et puis, Aude, c'était un modèle de tranquillité, il fallait le dire. Il n'avait jamais vécu les crises de colère incontrôlable, les objets qui se lancent dans tous les sens. Bien évidemment, avec la blondinette, ils avaient eu leur lot de conflits, mais c'était comme dans tous les couples. La majorité du temps, lorsqu'ils se parlaient, c'était sur Skype et lorsqu'ils se voyaient, c'était souvent des « je m'ennuie... Oh moi aussi! » et des « je t'aime » à profusion. Les engueulades qu'ils avaient, c'était à propos de la distance. C'était quelque chose de difficile à surmonter. Mais bon, il y avait pire. Et visiblement, la relation que Kenzo et Zola avaient en faisait parti. La douleur se lisait continuellement dans les yeux de  la jeune femme. Il ne savait pas si elle allait s'ouvrir à lui. Après tout, Sawyer était un étranger pour elle. Avec les voisins, on n'était jamais proche habituellement. C'était plus une histoire de tolérance. Chacun se mêlait de ses petites affaires et on ignorait les autres. Kenzo était mal tombé avec Sawyer. Il n'était pas du genre à laisser couler et à ignorer les gens qui en avaient besoin. Le jeune consultant ne put s'empêcher de parler d'espoir. Pour lui, c'était quelque chose qui existait encore parce que sans lui, pourquoi vivre? Kenzo revint s’asseoir en face de lui et lui fit un petit sourire.  « Peut-être... Mais parfois les histoires d'amour ont une fin. Peut-être qu'un jour on sera prêt à l'accepter lui et moi. » lui avoua-t-elle, un mine désolée s'affichait sur son visage. Il ne savait pas quoi dire. C'était dommage, mais parfois, ce n'était pas ce genre de choses qui se réparait. Il était certain que se tirer sans cesse vers le bas n'était pas quelque chose de sain. Visiblement, il était le spectateur d'une histoire beaucoup plus complexe qu'elle ne semblait l'être. « En tout cas, c'est très gentil. Je peux vous offrir une bière peut-être... » demanda finalement la jeune femme. « Oui. Merci » lui dit-il avec un sourire. Ils discutèrent encore un peu, apprenant à se connaître. Il lui révéla ainsi de petites choses sur lui, comme son métier et d'où il venait. La jeune femme sembla l'écouter avec attention. Puis, il se dit qu'il fallait prendre congé de Kenzo parce qu'elle avait sûrement mieux à faire que de passer la journée avec son voisin. Mais il lui fila son numéro pour qu'elle puisse communiquer avec lui si elle en avait besoin. Ils étaient voisins, alors il lui dit que si elle avait besoin, il était là pour elle, sans intentions cachées. Il était sincère. Il commençait à l'apprécier et voir des facettes intéressantes de la jeune femme. Il n'avait pas encore trop d'amis à Londres et se dit qu'elle était une candidate idéale tant et aussi longtemps qu'elle ne se mettait pas à le frapper également, bien entendu. Un sourire sur les lèvres, il retourna à son appartement. Malgré tout ce qui s'était passé, il avait un bon feeling. Les rencontres inattendues étaient souvent les meilleures.

@Kenzo A. Armanskij

Sujet clos.

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