"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici He understands she's coming from a hurt place (hal) 2979874845 He understands she's coming from a hurt place (hal) 1973890357
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He understands she's coming from a hurt place (hal)

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() message posté Jeu 4 Mai 2017 - 14:03 par Invité

L’étincelle de Belfast s’était éteinte au creux de nos poings. Les lueurs argentées de la nuit se confondaient dans l’obscurité. Les ténèbres avaient pris le pas sur les confessions. Je pouvais sentir l’odeur des flammes et des corps calcinés. Je pouvais entendre les hurlements, les silhouette tomber contre le planché et le son de sa voix lorsqu’il avait donné l’ordre de tuer. Lorsqu’il avait décidé de me rendre responsable de la mort de nos amis. D’une petite fille. La culpabilité se mélangeait aux saveurs acres du whisky. Je ne ressentais plus la brûlure s’élancer dans mon œsophage, ni celle qui encerclait ma langue engourdie par la liqueur. Je ne ressentais plus rien. Le visage livide, le regard vide. Theodore n’était qu’une illusion. L’homme aux boucles cuivrées se cachait sous une épaisse fumée disparate. Et je venais tout juste de le comprendre. Lui aussi avait disparu dans le mythe de Belfast. Je cherchais les clés de la porte d’entrée dans mon sac. Je n’avais plus passé l’embrasure de l’immeuble depuis un moment, depuis que Clover s’était émancipé pour devenir hors de contrôle. Le décor ne m’était pas familier. Je songeais à l’unique plante qui trônait dans mon salon. Sûrement avait-elle succombée aux largesses du temps. Jour après jours, les feuilles étaient sûrement tombées, comptant mon absence. Mais ce n’était pas chez moi. Ce n’était pas la maison, je n’en avais plus. Il avait réussi à m’enlever ce sentiment de sécurité. La porte refusait toujours de s’ouvrir. Je me concentrais sur les chiffres, mais ils s’échappaient sous mes doigts dans une danse ironique et moqueuse. Posant mon front contre la vitre, je laissais échapper un soupir amer. De fines gouttes s’échappaient du ciel. Les nuages pleuraient encore les défunts irlandais. Une odeur bestiale me chatouillait les narines. Mon regard se posait sur la silhouette féline de ce chat dont j’avais oublié le prénom. Seule le visage de mon voisin de palier se dessinait sous mes paupières. Hal. Le stripteaseur. Je frappais contre la vitre dans l’espoir que le somnambule notoire de l’immeuble ne daigne m’ouvrir. Personne. L’entrée restait désespérément éteinte et ce putain de chat continuait de ronronner en se frottant contre la vitre. Je détestais son allure paresseuse. Hautaine et l’épaisse fourrure qui couvrait son dos. Ses poils se déposaient dans chaque recoin, sur chaque fibre. Je donnais un coup dans la porte pour lui faire peur, mais se fut mon reflet qui m’effraya. Nos émotions avaient laissé des séquelles sur nos corps, nos visages, nos mains. Notre colère était visible maintenant. Elle prenait la forme d’ecchymoses violines. J’essuyais le sang séché qui colorait mes lèvres. La pluie devenait de plus en plus forte. Alors, une dernière fois, je composais le code. Sans succès. Sûrement avait-il été changé. Et lorsque mes yeux se posèrent à nouveau sur le chat, mon doigt glissa sur l’interphone. Le stripteaseur. Mon voisin. Hal était ma solution. La patience n’était pas mon fort alors j’appuyais sans vergogne jusqu’à entendre sa voix endormie. L’oiseau de nuit s’était endormi avant le crépuscule.  Je pensais que les stripteaseurs ne travaillaient que la nuit. Il n’y a jamais de remords lorsque les lumières sont éteintes  soufflais-je en m’accoudant contre la porte. Je cachais mon visage dans mon bras, pour me protéger de la pluie et des regards indiscrets.  J’ai perdu mes clés et apparemment ils ont changés le code  et dans un dernier espoir, je composais le code à nouveau. Rien. tu peux m’ouvrir ? Il flotte et il fait froid je reculais de quelques pas pour regarder la lumière à notre étage. Dans son appartement et j’espérais qu’il se dépêche. ton chat s’est encore enfuie. J’crois qu’il est en train de me narguer derrière la porte terminais-je par souffler en méprisant le félin du regard.
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() message posté Sam 6 Mai 2017 - 12:11 par Invité
Après une semaine à enchaîner les gardes de nuit, Hal était bien content de retrouver son métier de jour. Son chef était toujours en rogne contre lui, quoi qu'il fasse, même quand il remplissait sa paperasse à temps ou qu'il respectait la procédure à la lettre. Malgré tous ses efforts, il se retrouvait quand même à supporter les gardes de nuit. Les personnes présentes dans un commissariat la nuit étaient bien spécifiques, contrairement à la journée. Le défilé de prostituées, gens drogués ou éméchés et de types étranges en tout genre ne s'arrêtait jamais. Souvent, Hal était obligé de prendre trois douches en rentrant chez lui pour se débarrasser de cette odeur singulière, mélange de vomi et d'alcool. Quand il avait enfin eu un jour de congés, il était en plein décalage horaire. Somnolant toute la journée devant ses séries policières et incapable de trouver le sommeil, une fois le soir venu. Il venait juste de réussir à s'endormir quand la sonnette de son interphone le réveille en sursaut. Le policier met un long moment à comprendre ce qu'il se passe. D'un geste fatigué, il consulte son téléphone pour vérifier l'heure. Plusieurs personnes étaient susceptibles de se pointer chez lui à cette heure-là, mais aucune ne lui avait envoyé de messages au préalable. Tout en s'extirpant de son lit, il râle contre son petit-frère ou Maura en supposant que ce sont les coupables. Il décroche le téléphone pour répondre à l'interphone sans grandes convictions, la voix endormie et le regard encore dans son rêve. « C'est qui ? ». Aucune patience pour les politesses quand on venait le déranger dans son sommeil. C'était un véritable sacrilège, il espérait pour le bien de cette personne qu'elle se pointait au moins avec une boîte de donuts pour se faire pardonner. « Je pensais que les stripteaseurs ne travaillaient que la nuit. Il n'y a jamais de remords lorsque les lumières sont éteintes ». Hal fronce les sourcils tout en réfléchissant, il ne reconnaissait pas la voix tout de suite. Son cerveau était encore au lit et il avait du mal à réfléchir. Pourquoi est-ce qu'on venait lui parler de strip-teaseur ? Sa main libre se perd dans sa barbe. « J'ai perdu mes clés et apparemment ils ont changés le code ». Soudain tout s'éclaire dans son esprit. Il s'agissait de sa voisine. Celle à qui il pensait parfois quand il passait devant sa porte. Il s'arrêtait pour glisser une oreille, mais il n'y avait décelé aucun bruit récemment. À tel point qu'il s'était demandé si elle n'avait pas déménagé de façon aussi discrète qu'elle était arrivée. « Tu peux m'ouvrir ? Il flotte et il fait froid ». La météo lui était étrangère dans le sanctuaire de son appartement surchauffé, il baisse la tête, réalisant qu'il n'était vêtu que d'un caleçon peu glorieux, uniquement destiné à sortir. Il ne sortait que rarement pendant ses journées de congés, son appartement était rassurant, puis surtout l'alcool y était inexistant. « Ton chat s'est encore enfuie. J'crois qu'il est en train de me narguer derrière la porte. ». Malgré ses paroles, il jette un rapide regard autour de lui comme si son chat allait soudain surgir. Ses absences étaient tellement habituelles qu'il ne cherchait même plus à savoir où il se trouvait le soir venu. Son chat était un débrouillard, tout comme lui, il reviendrait pour manger comme toujours. « Tant que tu promets de rien faire à mon chat, y'a de la vraie bouffe dans mon appart ! ». Tandis qu'il émet ses doutes verbalement, il appuie quand même sur le bouton permettant d'ouvrir la porte. Il était policier, il ne pouvait pas laisser une demoiselle en détresse à la rue. Aussitôt, il raccroche le téléphone et court dans son appartement, attrapant un jogging et un T-shirt qui traînait dans son salon. Dans la hâte, il ne remarque même pas que son T-shirt est à l'envers. Il se presse sur le pas de la porte pour l'accueillir et ce qu'il découvre le laisse perplexe, sans voix. Elle ressemblait à une de ces femmes battues qui se pointent parfois au commissariat pour porter plainte contre leur compagnon violent. Sauf qu'il n'était pas policier ce soir, il était Hal, un simple voisin concerné. Ce n'était pas dans sa nature de se mêler des affaires des autres sans qu'on sollicite son aide. « Je me suis remis en tenue de strip-teaseur spécialement pour toi ! ». Il bombe le torse, malgré ses cheveux en pétard et sa tête endormie. L'apparition de sa voisine l'avait soudainement réveillé. « T'as pensé que j'étais le seul capable de crocheter une serrure dans cet immeuble ? ». Il lui adresse un sourire rassurant, ne sachant pas trop ce qu'il avait pu l'amener à une heure pareille jusqu'à son appartement et dans cet état. Sur n'importe qui d'autre, il aurait probablement crié. Elle ne pouvait pas savoir pas vrai ? Qu'il était policier et parfaitement capable de crocheter une serrure si l'envie lui en venait. Certes, il n'avait pas appris ça à l'école de police, mais c'était une capacité qui s'avérait parfois utile dans l'exercice de ses fonctions. Son regard se perd sur la porte de la jeune femme.
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() message posté Lun 8 Mai 2017 - 11:06 par Invité

La nuit s’était couchée sur les dunes londoniennes. Les pavés de la rue étaient sombres. Les lumières qui auréolaient les fenêtres s’étaient évanouies sous les coups de l’horloge. L’animation s’était réduite à quelques poivrots imbibés d’alcool. Pourtant, j’étais là, errant comme une âme vagabonde dans la tristesse nocturne. Le tintement de mes clés ne se fit pas entendre au fond de mon sac. La pluie s’abattait sur les miséricordieux. et j’étais l’une d’entre eux . Ce soir, je n’avais pas la force de m’épandre sur la fatalité humaine. Parce qu’elle m’avait touché de plein fouet. Mon regard se posa sur l’interphone. Le contact social n’avait jamais été mon fort et pourtant, un nom se mit à clignoter sous mes paupières. Sa lumière s’intensifia à travers mes cils. Hal Manning. Le charmant voisin. Le stripteaseur de ses dames Evidemment, je ne croyais pas en ses mensonges. J’avais déjà perçu sa silhouette dans les couloirs du commissariat. Pourtant, ses affabulations ne me semblaient pas étrangères. Il avait les atouts pour. Le minois enfantin et doux. Mon doigt se pressa comme une évidence sur le bouton. Les secondes s’écoulaient, sans réponse. Mais je ne perdais pas l’espoir d’entendre les vibratos de sa voix. « C'est qui ? ». ses accords étaient taciturnes. Enveloppés par la douceur du sommeil. Je n’avais pas la prétention de me présenter, ce soir, je ne voulais pas être Babi Costigan. Theodore avait sali mon nom en faisant brûler les âmes innocentes, par vengeance, par dédains, par rancune et fierté « Tant que tu promets de rien faire à mon chat, y'a de la vraie bouffe dans mon appart ! » mon regard se posa sur le félin. Il agitait la queue en se frottant contre la vitre. Je n’aimais pas les animaux. Leur affection m’était étrangère. Et je n’avais pas assez d’amour pour le partager avec un être dénuée de parole. L’intelligence de l’être solitaire. La rudesse de la nuit avait enveloppé chacune de mes émotions. Le vent glissait sur la douceur des cœurs boiteux. Je n’avais pas le temps de développer mon humanité, parce qu’elle renvoyait à la tristesse du quotidien. Dieu ne nous avait pas crée par simple courtoisie. Son jardin d’Eden, aussi luxuriant soit-il n’avait pas d’âme sans les émotions humaines. Alors, il s’était échiné à créer des entités capables de ressentir simplement par amusement, simplement pour les voir souffrir. Et c’était la plus belle des émotions. La souffrance avait une odeur particulière. Saline et piquante. Noyais par les énigmes de la vie sur terre, la porte s’ouvrit dans un bip sonore. Je passais le pas de la porte avec hésitation, comme si l’entrée m’y était refusé. Nous avions tous endossé la multiple identité. Ce soir, je me couvrais des vêtements de voisine de palier. Le chat vint couvrir mes pas en se jetant dans mes pieds. L’espace d’un instant, j’imaginais ma semelle le soulever pour le jeter sous la pluie. Mais à la place, je le pris sous mon bras pour le rendre à son propriétaire. Ses ronronnements m’agaçaient. Peut-être parce qu’il était comme moi. Un être solitaire et indépendant et son reflet devenait agaçant. Je montais les escaliers jusqu’à mon étage. Tu vois, il est sain et sauf. Heureusement qu’on est pas à Chinetown  Un sourire se crispa sur ma mâchoire lorsque j’aperçus son visage. « Je me suis remis en tenue de strip-teaseur spécialement pour toi ! ». je posais le chat au sol. Il se dandinait jusqu’à la porte pour rejoindre la chaleur de son habitat. Finalement, nous étions différents. La chaleur bienveillante m’avait quitté. Je m’approchais de sa grandeur en détaillant sa tenue. L’étiquette bordait les recoins de son cou et je ne pus m’empêcher de rire devant la stupidité de la situation. Les cernes coloraient son visage. Ses pupilles étaient rétractés et ses paupières tombaient sous le poids de la nuit.  J’ai toujours cru qu’il avait moins de tissu que ça. Un de mes amis à un club de striptease, je devrais peut-être l’informer.  Le prestige de l’uniforme, c’est plus ce que c’était  Je fis quelques pas dans sa direction pour surplomber sa silhouette. mais j’apprécie l’effort   soufflais-je contre son oreille en tirant sur l’étiquette de son tee-shirt, rieuse. « T'as pensé que j'étais le seul capable de crocheter une serrure dans cet immeuble ? » Je fis glisser mon sac à dos contre le mur en soupirant sous sa lourdeur. La libération était au creux de mes mains. Non, j’ai simplement pensé à toi.  j’étais capable de crocheter une serrure. Mais je n’avais pas le matériel sur moi. Ni pince, ni attache. J’aurais pu défoncer la porte, tirer sur la serrure, mais les charges de l’immeuble allaient augmenter pour dégradation de bien commun et la réputation du quartier serait entachée par le vandalisme. Mais si tu sais le faire, je veux bien que tu me montres. jouer la femme sans ressource, affaiblie devant la virilité de l’homme n’était qu’un moyen de réveiller ses élans protecteurs.  Je suis pas de celle qui cache une pince dans ses cheveux grimaçais-je en me dirigeant vers le pas de ma porte. Je reposais mon dos contre le mur en scrutant les articulations de ses muscles. Hal était la simplicité élégante. Ses sourires se noyaient dans une gentille sans limite. Du moins, c’était l’impression qu’il me donnait. Ses regards réchauffaient les âmes donnant cette impression de sécurité. Je posais ma main sur mon ventre lorsque celui-ci se mit à crier. A gronder par le manque de nourriture. Mes repas n’avaient été que l’ambre du whisky.  J’ai pas grand-chose dans mon frigo, mais je pense que j’ai de quoi petit déjeuner.  je regardais le cadran de ma montre. Il était 3h30. L’heure des vagabonds.  est-ce que je t’ai dis que tu ne pouvais pas refuser ?   soufflais-je lorsqu’il ouvrit la porte.
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() message posté Sam 20 Mai 2017 - 15:16 par Invité
Pour certaines personnes, cela valait la peine d'être réveillé en pleine nuit. Son agacement avait disparu à la première seconde où il avait entrevu Babi portant son chat. Chat qui avait fui dans le havre de son appartement sans un regard ou une attention pour son maître, il n'en faisait qu'à sa tête et le policier l'avait compris depuis longtemps. Son chat n'avait pas griffé la jeune femme ou tenter de se débattre plus que ça, alors elle ne pouvait pas avoir un si mauvais fond, son chat était un excellent juge de caractère. Leurs échanges étaient beaucoup trop décontractés pour des personnes qui ne s'étaient croisés que quelque fois dans l'immeuble, de simples voisins, mais elle l'intriguait. Outre sa beauté indéniable, elle dégageait quelque chose de différent des autres. Pourtant, elle n'avait fait preuve que de gentillesses envers Hal. Alors, que dans n'importe quel autre contexte, le policier se serait méfié d'elle, elle donnait l'impression d'apporter des problèmes avec elle. Pourtant, son attitude était bien différente, comme quoi les apparences étaient souvent trompeuses. « Non, j'ai simplement pensé à toi. ». Cette simple phrase est dite avec simplicité, mais Hal le prend comme un compliment de la plus haute importance. Il espère ne pas avoir rougi face à son choix de mots. Il était flatté qu'elle se soit rappelé de lui. Il ne pensait pas lui avoir laissé un souvenir impérissable, mais pourtant, elle semblait se rappeler en détails de leur dernière conversation. « Mais si tu sais le faire, je veux bien que tu me montres. ». Sa raison lui ordonnait de ne pas coopérer, après tout il était policier et ce n'était pas forcément une bonne idée d'apprendre aux gens à crocheter des serrures. Il ne savait rien de cette voisine, à part qu'elle avait le don d'apparaître et disparaître à foison. Le problème, c'est qu'Hal n'avait aucune résistance fasse aux belles femmes. Il se sentait impuissant face à ses yeux bleus poignants. « Je suis pas de celle qui cache une pince dans ses cheveux ». Le regard de Hal s'attarde une seconde sur ses cheveux, son visage, ses expressions. C'était une mystère qu'il voulait percer. « J'ai ce qui faut pour ça. ». Alliant le geste à la parole, il retourne dans son appartement, sur le petit meuble dans l'entrée où traînent tout un tas de trucs qui pourraient servir. Probablement une pince à cheveux qu'une femme avait laissé derrière elle. Il retourne près de la porte de l'appartement de sa voisine et s'agenouille devant la serrure. « Je suis peut-être un peu rouillé, j'ai pas fait ça depuis un moment. ! ». La police avait plutôt tendance à défoncer les portes lorsqu'elle avait besoin d'intervenir quelque part, plutôt que de perdre le temps d'essayer de crocheter une serrure. Par chance, la serrure n'est pas très compliquée à comprendre. Il se fait d'ailleurs une note mentale de faire vérifier la sienne dans son futur proche, même s'il n'avait pas grand-chose à voler, ce n'était jamais agréable lorsque son intimité était violée de la sorte. Après avoir tourné la pince dans tous les sens, la serrure finit enfin par s'ouvrir. « Et voilà le travail. Mais faudrait quand même penser à retrouver tes clefs, je serai pas toujours là pour voler à ton secours. ». Il ne s'agit absolument pas d'un reproche et son sourire le prouve. Au moins, il avait accompli une bonne action sans que cela ne lui demande vraiment beaucoup d'efforts. « J'ai pas grand-chose dans mon frigo, mais je pense que j'ai de quoi petit déjeuner. ». Il rigole en entendant sa proposition. Il se nourrissait de donuts à longueur de temps, le petit-déjeuner était son repas préféré de la journée. S'il pouvait se nourrir uniquement de sucrer en permanence, il le ferait sans hésiter, son estomac avait déjà accepté la proposition. « Est-ce que je t'ai dis que tu ne pouvais pas refuser ? ». Il fait mine d'être perplexe, mais ne peut s'empêcher de sourire. Comment refusait une proposition pareille ? Elle donnait envie d'aller vers elle. « J'ai cru comprendre, mais c'était pas mon attention de toute façon. ». Après avoir vérifié qu'il avait bien ses clefs avec lui, il claque la porte de son appartement pour la suivre dans le sien. Sans faire de commentaires sur la décoration de l'appartement, il l'a suis docilement jusqu'à sa cuisine. C'était évident qu'elle n'avait pas été chez elle depuis un moment, il suffisait de constater l'absence de vaisselles dans l'évier, contrairement à chez lui. Tandis qu'elle semble chercher une boite de céréales ou du lait, Hal s'approche d'elle discrètement pour venir mettre la pince à cheveux dans sa tignasse sans être vu. « T'as un truc dans les cheveux, ça pourra te servir la prochaine fois. C'est cadeau ! ». En temps normal, il aurait feint un tour de magie pour faire apparaître comme si de rien était la pince dans ses cheveux, mais son cerveau était encore un peu endormi. « Je prends rarement le petit-déjeuner avec une femme, c'est pas vraiment le repas le plus glamour, je préviens je vais faire du bruit. ». C'était un fait, manger des céréales sans faire de bruit était quasiment impossible. De toute façon, ce n'était pas dans ses habitudes de prendre le petit-déjeuner avec les femmes avec qui il couchait, il avait tendance à fuir avant le petit matin pour éviter ce moment gênant. Babi avait déjà un statut à part.
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() message posté Dim 28 Mai 2017 - 17:47 par Invité

La nuit s’était couchée sur ses cils sombres. Les lueurs argentées de la nuit se couchait pourtant dans l’éclat de ses prunelles. Bien que nos rencontres n’eussent été que fortuite au détour du pallier ou du colimaçon des escaliers, son visage m’était apparu comme une évidence. Peut-être parce qu’il était le seul voisin avec lequel j’avais pris le temps de faire connaissance, peut-être parce que je me souvenais de son regard bienveillant et protecteur ou tout simplement parce qu’inconsciemment, j’avais envie de voir l’éclat d’un sourire se dresser sur ses lèvres retrousser et passer un peu plus de temps avec lui. Parce qu’il respirait la banalité. Dans le bon sens du terme Il m’amenait à chérir une existence sans contrainte, sans chaîne où seule la lumière de la liberté brillait dans le ciel. Tout paraissait plus simple à ses côtés et la légèreté de ses pas me donnaient envie d’y poser les miens ensuite. De le suivre sur le chemin bordé de tulipes hollandaise. Pleine de couleur. Sans une nuance de pourpre. Sans l’ombre d’un trèfle irlandais. Une légère nuance de rouge vint farder ses joues. J’aurais aimé glisser mes doigts sur ses pommettes pour effacer la couleur. ne commences pas à rougir. Je ne suis pas une femme que tu aimerais côtoyer voilà ce que j’aurais dû lui dire. Les problèmes s’accumulaient dans mon ombre. Et je n’avais aucune envie de l’emporter dans mon sillage. Son innocence était sa plus grande beauté. Ses doigts virevoltaient avec ingéniosité autour de la serrure. « J'ai ce qui faut pour ça. ». Le dos adossait contre le mur, je le regardais d’un œil intrigué. Son air jovial me fit sourire lorsqu’il brandit une pince à cheveux. Première solution, dans le monde de la nuit, on t’appelle Halya, tu déhanches tes hanches comme personne et tu aguiches les hommes d’un clin d’œil malicieux et d’une bonne paire de jeans. Seconde solution. Tu gardes les affaires de tes conquêtes tel un souvenir précieux … à moins que tu ne sois un dangereux psychopathe fétichiste. Est-ce que je devrais m’inquiéter ? chuchotais-je au creux de son oreille en me penchant à sa hauteur. Mes prunelles se posaient sur ses gestes appliqués. Je connaissais les techniques. D’ailleurs, j’aurais aimé lui dire que commencer par la droite était une mauvaise chose, que le mécanisme de la serrure avait surement faite par un gaucher. « Je suis peut-être un peu rouillé, j'ai pas fait ça depuis un moment. ! Et voilà le travail. Mais faudrait quand même penser à retrouver tes clefs, je serai pas toujours là pour voler à ton secours. » les cliquetis se firent entendre. La porte s’ouvrit sur un appartement sombre et poussiéreux, mais chaque chose était à sa place. Les manies de Theodore avaient fini par s’insinuer dans mes habitudes, dirigeant mes mains dans un mécanisme propre et ordonné. Il y avait même des sous-verres. Des putains de sous-verres . J’ouvris les fenêtres sur la rue encore endormie pour savourer l’air frais qui s’élevait au travers les arbres du parc. Je me dirigeais dans la cuisine la démarche fluette. Les arômes du café s’émanciper dans la pièce. Pur arabica. La sensation était familière et chaleureuse. Un sourire berça mes lèvres en laissant mes songes s’étendre sur les plaines irlandaises. L’écho de sa voix se pressait dans mes oreilles Bambi Demain j’affronterai le vent sibérien pour éluder le mystère de Skulls. De l’histoire de mon père pris par la mer, attirait par le chant des sirènes ondulant sur l’horizon. Alors une douce sérénité s’était couchée sur mes traits, enjolivée par la présence de Hal. « T'as un truc dans les cheveux, ça pourra te servir la prochaine fois. C'est cadeau ! » les vibratos de sa voix se répercutaient contre mon derme. Sa main dans mes cheveux, je posais la mienne par-dessus pour arrêter son geste. J’en veux pas soufflais-je en retirant la pince de mes cheveux pour la glisser dans la poche de son jogging en tirant un peu sur le tissu. Je préfère quand c’est toi qui vient me sauver. Je prends le risque de tes absences puis …  j’attrapais son bras et un stylo. Je tirais sur le bouchon avec mes dents pour griffonner mon numéro sur son avant-bras au cas où tu te demandes si je vais bien ou non soufflais-je en redressant mes cils, puis je me détournais de sa silhouette pour déposer le café et le lait sur le bois de la table. « Je prends rarement le petit-déjeuner avec une femme, c'est pas vraiment le repas le plus glamour, je préviens je vais faire du bruit. » je me pliais pour m’asseoir dans le canapé en l’invitant du regard à faire de même. Rappelle-moi de ne jamais manger de soupe avec toi. Je n’imagine pas les dégâts riais-je en m’asseyant en tailleurs, la silhouette tournait vers Hal. est-ce que je vais devoir payer le temps que tu passes avec moi ? Si c’est le cas, c’est quand que j’ai le droit à ma danse ?  demandais-je en laissant mon regard tomber sur ses muscles apparents à travers le nylon, avec l’innocence inconsciente.
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