"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici So won't you take a breath and dive in deep + Livia 2979874845 So won't you take a breath and dive in deep + Livia 1973890357
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So won't you take a breath and dive in deep + Livia

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() message posté Sam 17 Déc 2016 - 21:48 par Invité

Mon regard alternait entre les différentes maquettes posées devant moi. Je savais déjà lesquelles ne seraient pas sélectionnées. L’agence qui avait fait appel à nos services voulait quelque chose d’original et simple à la fois. Une publicité accrocheuse pour donner envie aux futurs mariés de les choisir pour planifier et organiser leur mariage de A à Z. L’organisation de mariage était un métier qui devenait de plus en plus en vogue, ils devaient se démarquer s’ils voulaient pouvoir attirer le plus de clients possible. Et c’était justement là que notre agence intervenait. Ils nous avaient choisis pour la popularité de nos slogans et le succès de nos campagnes. Lorsqu’un nouveau client venait à nous, il fallait savoir l’impressionner et lorsque cela était fait, il fallait leur donner envie de rester fidèle. De ne pas faire appel à d’autres publicitaires. Tout était question de séduction et de perfection. Séduire le client par nos idées et lui offrir la perfection qu’il ne s’imaginait pas trouver. Je désignais cinq maquettes, demandant à ce qu’on me les préparer pour mon déjeuner avec mademoiselle Halliwell. Notre première rencontre s’était mal passée. Aucune idée ne lui avait plu, elle n’avait fait que critiquer et exprimer son mécontentement vis-à-vis de notre travail. J’avais l’habitude d’avoir affaire à des clients exigeants, mais son exigence ressemblait plus à de la condescendance. Elle n’avait laissé place à aucune forme de dialogue. Je l’avais écouté donner ses ordres sans pouvoir intervenir. Nous avions de nouveau rendez-vous aujourd’hui, autour d’un déjeuner, pour que je lui présente les différentes maquettes faites pour promouvoir l’agence dans laquelle elle travaillait. Mon équipe avait travaillée dessus durant deux semaines, ce déjeuner serait décisif. Si nos idées lui plaisaient, nous aurions le feu vert pour commencer à préparer la campagne et peut-être y apporter quelques améliorations. Si ce n’était pas le cas, ne retournerions au point de départ. Je quittais l’agence avec un peu d’appréhension, nous avions besoin que ça marche. Ce n’était pas nos seuls clients et on avait besoin d’avancer sur cette campagne pour ne pas prendre de retard sur les autres. Je déposai les maquettes sur le siège arrière de la voiture et vins m’installer côté conducteur. Le restaurant n’était qu’à une dizaine de minutes d’ici, mais je préférais prendre la voiture afin de ne pas abîmer les maquettes. Je me garais sur le parking et descendis pour rentrer dans le restaurant. J’avais réservé une table pour treize heure et j’arrivais avec un peu d’avance. J’arrivais toujours en avance pour ce genre de rendez-vous, sans exception. Ça me laissait généralement le temps de téléphoner à Lyanna. Lorsque je devais rencontrer des clients importants, j’aimais entendre le son de sa voix, elle me rassurait. Lya arrivait à me calmer lorsque je doutais ou lorsqu’une rencontre me rendait anxieux. Son soutien était toujours le bienvenu. Je sortis mon téléphone de la poche de ma veste pour composer son numéro. Un sourire se dessina sur mes lèvres en l’entendant me demander combien de temps elle avait pour me calmer en attendant que mon client arrive. Elle me connaissait par cœur et, aujourd’hui encore, ça me surprenais. Les minutes défilèrent rapidement jusqu’à ce qu’elle apparaisse dans mon champs de vision. Elle arriva vers moi avec sa démarche pleine d’assurance. Livia Halliwell. L’arrogance à l’état pur. « Elle est arrivée, il faut que je raccroche. Je t’aime. » Je reposai le téléphone sur la table et me levai pour saluer la jeune femme. « Mademoiselle Halliwell. » Déclarai-je en lui serrant une poignée de main. « Je vous en prie, installez-vous. » Je lui adressai un sourire conventionnel en reprenant place face à elle.  

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() message posté Dim 25 Déc 2016 - 23:04 par Invité

Super, génial, Livia adore ça. Elle aime bien donner des ordres, travailler seule, car en équipe ça finit toujours mal. Pourtant, il le faut, elle voit pas mal de monde avec pas mal de secteurs différents et elle doit à chaque fois faire l'effort, se montrer solidaire, ect. Mais bon sang de bon soir qu'est-ce qu'elle préfère travailler seule. C'est pour ça que c'est la boss, c'est elle qui aime tout gérer, comme elle veut, à ses goûts, points à la ligne. Le seul truc qu'elle respecte, c'est se plier aux envies de ses clients. C'est normal tout de même, c'est leur mariage, pas le sien. Elle est à leur service. Mais à part ça, c'est tout le contraire. Livia sait être à l'écoute des gens, de leurs besoins mais bien souvent, elle arrive à les influencer comme ça l'arrange. Mais shut, c'est un petit secret qui reste entre nous. Mine de rien, elle adore son métier, voir les gens heureux, s'émerveiller devant tout le travail qu'elle et ses petites abeilles fournissent. Et elles ont intérêt à travailler bien dans sa ruche sinon elle pouvait être invivable. Quand on ne va pas dans son sens, quand quelque chose ne lui plait pas, elles feraient mieux de se cacher. Ne réveillez jamais la colère d'une blonde ! Juste un petit conseil hein. N'allez pas dire que je ne vous ai pas prévenu.
Aujourd'hui, c'est le pourquoi du comment Livia se réjouit entre guillemets, elle a rendez-vous avec Liam McAlister. Un gars euh... bon, faut dire ce qui est hein, il est vraiment pas moche à regarder et puis, son parfum, raah ça Livia adore. Mais à part ça, elle ne le supporte pas. Ou disons, qu'il l'agace un peu avec ses idées en tout genre car rien ne lui plaît. C'est fou ça, ce mec qui travaille dans la publicité n'est pas fichu de faire un travail correct pour elle. Comment voulez-vous qu'on ramène plus de clients? Ils étaient tout le temps en opposition mais hélas, Livia savait ô combien la publicité c'était important, c'était accrocheur, donc elle n'avait pas le choix.
Ce fut en boudant qu'elle quitta son taxi de luxe pour le rejoindre au point de rendez-vous. A peine avait-elle franchi la porte du restaurant qu'elle changea d'expression illico presto. Un sourire renversant et un regard pétillant. Mmh ça sent l'hypocrisie. Elle reconnu facilement monsieur moumoute avec ses boucles du Moyen-Age et elle lui afficha un faux sourire comme il est habitué à en recevoir. Il lui tendit la main et elle accepta la poignée avant de s'asseoir. « Bonjour McAlister. » lui relança-t-elle en prenant place avant de lisser sa jupe pour ne pas qu'elle soit chiffonnée. Elle ne l'a pas appelé Monsieur? Oups, ça lui est sorti de la tête. Elle tenta de faire bonne impression en joignant ses mains, l'air intéressée. « J'ai vraiment hâte de voir ce que vous nous avez préparé cette fois-ci. » Le serveur arriva à leur table et attendit la commande des boissons. « Je veux bien, une eau plate s'il vous plaît. On sortira le champagne si on arrive à se mettre d'accord sur notre projet. » elle éclata de rire en regardant Liam puis referma son clapet au vu du silence qui régnait dans la salle. Okay ça ne fait pas très professionnel de se faire remarquer comme ça, mais que voulez-vous, c'est Livia on ne la changera pas. Elle décida alors de se faire toute petite sur sa chaise en cachant ses yeux de ses cheveux, le temps que Liam puisse prendre commande.

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() message posté Sam 21 Jan 2017 - 20:01 par Invité

On dit souvent que la première impression est la bonne. C’était généralement le cas pour moi, lorsque je rencontrais quelqu’un, je me faisais vite une idée de cette personne. Si je ne l’appréciais pas dès le début, c’était difficile de me faire changer d’avis par la suite. Livia Halliwell faisait partie de ces personnes que l’on cerne en un coup d’œil. Trop fière, trop exigeante, trop arrogante. La liste était longue. Si on m’avait laissé le choix, je ne serais probablement pas assis dans ce restaurant à attendre l’arrivée de la jeune femme. Moins je la voyais, mieux je me portais. Mais notre agence avait besoin de ce contrat. Pas que ce soit vital, l’agence pour laquelle je travaillais avait fait ses preuves depuis plusieurs années déjà. Simplement, il suffisait d’un client mécontent pour nous faire une mauvaise publicité. Et nous n’avions pas besoin de ça. J’ignorais si mademoiselle Halliwell cherchait un niveau de perfection inatteignable, ou si elle s’amusait à dénigrer la moindre de nos idées, mais nous avions travaillais dur pour la satisfaire, et j’espérais qu’elle se montre moins condescendante que lors de notre dernière rencontre. Mon regard se posa sur elle lorsqu’elle s’approcha de la table. Je me levai pour la saluer et lui serrer la main. « Bonjour McAlister. » Je retirai ma main, un faux sourire dessiné sur les lèvres. Cette fille n’avait aucun respect. Je savais que son oublie des conventions sociales n’était qu’un geste de provocation. Rien de plus. Mais je n’allais pas relever, elle n’en valait pas la peine. J’étais ici pour lui faire accepter nos idées, pas pour la froisser et lui donner des cours de politesse. Je repris place et mon regard vint se perdre dans celui de la blonde. « J'ai vraiment hâte de voir ce que vous nous avez préparé cette fois-ci. » Je hochai doucement la tête. « Et j’ai hâte de vous montrer les maquettes, mademoiselle Halliwell. » Déclarai-je avant d’être interrompu par l’arrivée du serveur. « Je veux bien, une eau plate s'il vous plaît. On sortira le champagne si on arrive à se mettre d'accord sur notre projet. » Je tournai la tête vers la jeune femme, fronçant les sourcils face à son manque de retenue. Ce n’était pas tant son attitude qui me dérangeait, mais je n’arrivais pas à trouver quelque chose d’appréciable chez elle. Même son rire m’insupportait. Mon attention se reporta sur le serveur, qui attendait que je prenne ma commande. « Un verre de scotch, s’il vous plaît. » S’il fallait attendre que l’on se mette d’accord pour ouvrir la bouteille de champagne, autant prendre un verre de whisky maintenant. J’allais en avoir besoin pour supporter ses remarques désobligeantes. Je suivais du regard le serveur, qui s’éloignait de notre table, puis reportai mon attention sur Livia. « Nous avons beaucoup travaillés sur les maquettes, en essayant de suivre à la lettre vos indications. Quelque chose de simple et original, comme vous l’avez exigée. » Déclarai-je en faisant de la place sur la table pour y déposer la pochette contenant les maquettes. « J’espère que ça va vous plaire. » J’étais sincère, j’espérais vraiment que notre travaille allait être à son goût. Je ne supportais pas de rester sur un échec, mais je n’avais plus la force ni le temps de passer mes jours et mes nuits à travailler sur ce projet.

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() message posté Sam 11 Fév 2017 - 14:27 par Invité

Okay Livia est une femme insupportable et très exigeante. Mais on ne peut pas lui en vouloir, c'est dans sa nature. Quand quelque chose ne lui plait pas, qu'on ne va pas dans son sens, elle se fâche et elle le fait savoir. Selon elle, toutes ses idées sont parfaites et elle refuse qu'un amateur de dessin quelconque vienne lui proposer son aide avec un support pour la publicité de son agence. Livia sait que la publicité est importante. De nos jours, les jeunes mariés préfèrent organiser le mariage comme bon leur semble et après paf, c'est le bordel niveau organisation et pour finir ils célèbrent ça dans le Hyde Park sous le kiosque pour avoir l'air d'être vrai. Livia est douée pour ça. Pas forcément pour le mariage étant donné que c'était une éternelle célibataire qui rêverait d'avoir l'anneau au doigt, mais parce que c'est la championne du management, de l'organisation, du timing à respecter, des goûts des clients, etc. C'était son dada, alors quand quelqu'un venait mettre sa pierre à l'édifice dans son travail, ça l'insupportait et ça la rendait invivable. Pourquoi avoir besoin d'un professionnel pour faire la publicité? Tout le monde à Londres la connaissait. C'est une perte de temps et une perte d'énergie pour rien. Déjà défaitiste, elle salua Liam avec son plus faux sourire du monde. Elle avait omis de l'appeler monsieur, contrairement à lui qui respectait les formes. C'est ça qui est bien, elle ne le respecte pas mais il gardait encore ses forces pour la respecter. Alors que bon dieu, à sa place, il l'enfoncerait six pieds sous terre, elle et son caractère de merde. La jeune blonde commanda une eau plate et son interlocuteur opta plus pour quelque chose de plus fort. Ah ouais quand même. Loin de là de détester l'alcool pour Livia, mais trinquer avec lui, ça sonnait pas très bien. « Simple et original ? J'ai dit ça ? » dit-elle en haussant légèrement le ton. C'est possible qu'elle ait dit ça mais elle faisait mine de ne pas s'en souvenir pour rendre mal à l'aise le pauvre garçon. Elle regarda les maquettes et faut dire que ça lui plaisait beaucoup. Mais ça l'énervait que quelqu'un soit plus talentueux qu'elle dans un domaine. Elle aurait pu gérer la publicité mais elle n'en avait pas les capacités. Elle leva les sourcils, prolongea son silence en se raclant la gorge par moment. « C'est un peu... trop simple. Et pas assez original. J'veux un truc qui sorte de l'ordinaire, un truc accrocheur auxquelles même les personnes âgées auront envie de se marier. » expliqua-t-elle en levant les mains, comme si elle venait de voir la vierge. Et oui en effet, Miss Halliwell était une femme très exigeante qui donnait rarement son feu vert lors des entretiens. Elle prit son eau plate, fit mine de lever son verre vers lui en lui faisant un clin d'oeil et bu une gorgée bien fraîche histoire de se remettre les idées en place et d'attaque pour le débat. « Franchement, qu'est-ce qui vous plaît là-dedans, dans votre travail ? » relança-t-elle en lui redonnant sa pochette pour qu'il regarde de lui-même ce désastre, ou plutôt ce chef d'oeuvre mais elle était bien trop fière que pour l'avouer. Ça l'amusait de le faire galérer encore un peu.



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() message posté Mer 8 Mar 2017 - 19:39 par Invité

Les clients que l’on recevait à l’agence pouvaient se montrer exigeants. Pourtant, la plupart d’entre eux ne dépassaient jamais les limites, ils savaient rester professionnels, que ce soit dans leurs propos ou dans leur façon de critiquer. C’était toujours constructif, ça nous aidez même, parfois, à nous améliorer, à faire mieux. Avec mademoiselle Halliwell c’était très différent. Ses remarques n’étaient pas constructives, loin de là. Ce que l’on faisait ne lui plaisait pas, et elle n’hésitait pas à nous le faire remarquer de la façon la plus hautaine qu’il soit. Son agence nous avait sollicités pour que l’on assure leur publicité, notre travail était de l’aider, de faire en sorte de faire connaître son agence à un plus large public, de les démarquer des concourants et de donner envie aux futurs mariés de les choisir eux et pas une autre agence. Cependant, la blonde agissait comme si elle n’avait pas besoin de nous. Comme si tout le travail que nous faisions n’était que futilité, sans intérêt. C’était énervant, même frustrant. Lorsque le serveur s’éloigna, je vins déposer les différentes maquettes sur la table pour les montrer à notre cliente. « Simple et original ? J'ai dit ça ? » Je relevai la tête vers elle pour venir croiser son regard. « Ce sont vos mots mademoiselle Halliwell. » Déclarai-je dans un faux sourire. Je l’observais analyser les maquettes, une à une, sans parvenir à déceler le moindre signe de satisfaction. Le serveur revint poser nos verres sur le coin de la table, je le remerciai d’un hochement de tête avant de reporter mon attention sur la jeune femme assise face à moi. « C'est un peu... trop simple. Et pas assez original. J'veux un truc qui sorte de l'ordinaire, un truc accrocheur auxquelles même les personnes âgées auront envie de se marier. » Je fronçai les sourcils et ne pu m’empêcher de laisser échapper un rire nerveux. Trop simple. J’ignorais si c’était de la mauvaise volonté ou si elle n’avait vraiment aucun goût, ce qui expliquerait que rien ne lui plaise. « Croyez-moi, ce que vous avez devant vous c’est justement ce qui donnera envie aux personnes âgées de se marier. » Mes paroles s’accompagnèrent d’un sourire volontairement narquois. Je n’étais pas ici pour me faire marcher sur les pieds et acquiescer à chacune de ses critiques, mais pour défendre mon travail et lui faire accepter l’une des maquettes que j’avais à lui proposer. J’attrapai mon verre lorsqu’elle leva le sien vers moi, et bu une gorgée. « Franchement, qu'est-ce qui vous plaît là-dedans, dans votre travail ? » Je repoussai la pochette qu’elle voulait me rendre, pour qu’elle la garde entre les mains. Je n’avais pas à me justifier sur ce qui me plaisait dans ce que nous avions fait, j’étais fier de notre travail et elle le savait, je n’avais aucun doute là-dessus. « Non. Dites-moi vous, ce qui vous déplait dans ces maquettes. Pour avancer, j’ai besoin de savoir ce qui ne va pas. » Je voulais lui donner l’illusion qu’elle avait le pouvoir de nous faire tout recommencer, une nouvelle fois. En réalité, je ne comptais pas refaire d’autres essais, à moins d’avoir une excellente raison de le faire. Nous avions perdu trop de temps sur cette campagne, je misais tout sur ces maquettes et mon pouvoir de persuasion pour la faire accepter l’une d’entre elles.



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() message posté Sam 18 Mar 2017 - 14:35 par Invité

Miss Halliwell est le genre de personne qu'on a envie de larguer au bord de l'auto-route si vous la prenez en auto-stop. Celle dont on a envie de mettre du scotch sur sa bouche, creuser en trou, la mettre dedans et reboucher aux plus vite. La terre, l'enfer, les insectes, ceux qui mangent la chaire, un parasite appelé Livia Halliwell. Il faut au moins la rencontrer une fois dans sa vie un jour pour voir ce que ça fait. Certains ont les poils qui s'hérissent, d'autres se soumettent à elle et d'autres ne sont pas impressionnés mais ça reste un faible taux. Si elle devait classer Monsieur McAlister, elle le placerait dans aucune catégorie, ou dans celle où les gens lui tiennent tête, et il n'y aurait que lui dans cette boîte. Livia détese la collaboration au niveau professionnel. Tout ce qui est partage avec ses amis, ça ne la dérange pas bien qu'elle soit un peu radine sur les bords. Mais s'allier avec quelqu'un qu'elle ne connait pas. Nope. Ça ne va pas du tout. Elle a voulu montrer qui avait le pouvoir dès le début. Elle s'est imposée directement en prenant un ton sévère et grossier. Mais ce n'était peut-être pas la solution, il fallait plutôt agir en douceur ou... pas du tout. Accepter de collaborer, construire quelque chose ensemble. Si son supérieur la voyait, elle serait virée illico presto mais vu qu'elle est co-fondatrice de l'agence, elle se sent pousser des ailes et pète plus haut que son cul à faire sa chef. Pardonnez l'expression. Elle joignit ses mains, planta le bout de ses ongles rouges vifs sous son menton et fit mine d'être intéressée par ce que le jeune homme racontait. Elle n'écoutait pas vraiment. Elle était perturbée par ses cheveux, ses boucles et cette longueur. C'est la nouvelle mode à Londres ces cheveux ? Elle manqua presque de dire ça tout haut mais ça ne faisait pas professionnel du tout. Alors elle se racla la gorge et jeta un dernier coup d'oeil aux maquettes. « Pourquoi je devrais vous croire ? Vous ne vous y connaissez pas en mariage. » il a beau faire de la publicité, la jeune femme se méfie quand elle sait le nombre incalculable qu'il y a de publicités mensongères. Elle prit son verre et but une gorgée avant de reprendre, face à la question du beau brun. « Je ne sais pas je... j'accroche pas c'est tout. Je vous le dis, c'est fade. Faites de la pub pour les enterrements tant que vous y êtes. Je vois pas un gramme de joie dans vos maquettes. » c'était un mensonge mais Livia était têtue et jamais elle ne lui donnera son feu vert, sauf s'il arrive à vraiment l'impressionner personnellement. Elle soupira d'un air insupportable, envoya sa mèche en arrière et croisa ses jambes. Elle était étonnement surprise au professionnalisme et au calme que faisait le jeune McAlister face à son arrogance. Elle pourrait l'enfoncer dans le sol rien qu'avec son talon aiguille. « Je suis désolée mais je ne supporte pas être déçue. » dit-elle d'une petite moue en remontant sa jambe, son pied déchaussé se déposant sur la ceinture du publicitaire. Ni vu ni connu sous la table en plein restaurant, miss Halliwell en train de toucher les attributs d'un mec qu'elle avait envie d'enfoncer plus bas que terre. C'est trop facile de manipuler les hommes et cette tension entre eux pourrait même devenir plaisante pour elle. Elle attrapa l'olive qui flottait dans le champagne pour la faire rouler sur sa langue puis prit soin de lécher le bout de ses doigts en fixant le jeune homme. Qu'est-ce qu'on s'emmerde. Ils pourraient passer en second stade non? Muahah c'est le diable incarné.

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() message posté Lun 10 Avr 2017 - 1:21 par Invité

Plus le temps passait, plus mon exaspération grandissait. Livia Halliwell était hautaine, son jugement était faussé par son envie d’avoir raison, de trouver des défauts là où il n’y en avait pas. Je pouvais parier que la situation l’amusait. C’était le genre de personne qui aimait enfoncer les gens plus bas que terre, pour le simple plaisir de prouver aux autres qu’elle avait du pouvoir. Si elle pensait pouvoir jouer à ce petit jeu avec moi, elle se trompait.  « Pourquoi je devrais vous croire ? Vous ne vous y connaissez pas en mariage. » Un rire amer s’échappa de mes lèvres. Je levai la main pour lui montrer mon alliance. « Je m’y connais certainement mieux que vous. » Déclarai-je, sur un ton provocateur, remarquant l’absence de bague à son annulaire. Je savais que ce n’était pas de ça qu’elle voulait parler, mais de l’organisation du mariage et de tout ce qui en découlait. Cependant, elle m’avait tendu une perche et la tentation était trop bonne. Je n’étais pas d’humeur à jouer, et ses manies de petite princesse commençaient à m’agacer. S’il y avait au moins une chose que je savais sur le mariage, c’était que je n’aurais certainement pas laissé une femme comme Livia se charger d’organiser le mien. J’imitais la blonde et bu une gorgée de whisky, ne la quittant pas du regard. Je voulais comprendre ce qui la dérangeait tant que ça dans le travail que nous avions fait. Si elle était capable de me donner une raison valable de modifier les maquettes, j’étais prêt à faire un dernier sacrifice. Si ce n’était pas le cas, elle aurait à choisir entre ce que je proposais aujourd’hui, ou se trouver une autre agence, prête à accepter ses exigences inatteignable pour le commun des mortels. « Je ne sais pas je... j'accroche pas c'est tout. Je vous le dis, c'est fade. Faites de la pub pour les enterrements tant que vous y êtes. Je vois pas un gramme de joie dans vos maquettes. » Je levai les yeux au ciel, un soupir d’exaspération s’échappant de mes lèvres. C’en était trop, elle était de mauvaise foi, et j’éprouvais de plus en plus de mal à supporter son attitude. « On fait déjà de la pub pour les enterrements, mais merci du conseil. » J’attrapai les maquettes et refermai la pochette pour les ranger. « Qu’est-ce que vous voulez mademoiselle Halliwell ? Foutre en l’air ce contrat ? Si c’est ça, vous vous débrouillez très bien. » Déclarai-je avant de m’enfoncer un peu plus dans mon siège, venant perdre mon regard sur les tables aux alentours. Je reportai mon attention sur la jeune femme, la surprise traversant les traits de mon visage, lorsqu’elle posa son pied sur mon entrejambe. A quoi jouait-elle ? Son attitude avait changé du tout au tout en une fraction de seconde. Elle était passée de l’emmerdeuse capricieuse à la séductrice manipulatrice. Un sourire narquois se dessina sur le coin de mes lèvres alors que je glissais une main le long de sa cheville. « C’est votre façon de me présenter vos excuses, Livia ? » Je ne voulais pas jouer, ni prétendre être attiré par la jeune femme. Elle pensait pouvoir m’avoir en jouant la carte de la séduction, c’était peine perdue, mais j’étais persuadé de pouvoir en tirer avantage.  

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() message posté Ven 23 Juin 2017 - 11:32 par Invité

Je suis une éternelle insatisfaite, c'est bien pour ça que je peux pas trouver chaussure à mon pied niveau homme. Je les méprise tous. Ils se sentent supérieurs, beaux, puissants. Comme si tout leur appartenait et ils utilisaient les femmes à leur sauce selon leurs envies. Moi je ne suis pas d'accord. C'est facile d'avoir une fille pour eux. Ils draguent, elles tombent amoureuses comme des mouches, ils passent la bague au doigt puis hop, liés à jamais à être leurs esclaves. Je suis horrifiée, je sens ce genre de chose quand j'organise les mariages. Certains sont très bien, on sent l'amour, la complicité, mais parfois, c'est limite s'ils savent ce que le mariage veut dire. J'ai déjà soupçonné des mariages blancs mais vous savez, c'est pas mon boulot ça. Si un mariage n'est pas valide, c'est à l'officier d'état civil qu'il faut aller voir ça. Moi je fais tout le contour, puis tant que je suis payée, ça me va. C'est aussi ça qui me dérange aussi avec ce McAlister et sa maquette à deux balles. On va encore payer combien ? Il me montre son alliance en me disant qu'il s'y connaissait mieux que moi. Alors là, la blague. C'est pas parce que t'as un babiole à ton annulaire que ça fait de toi celui qui s'y connait le mieux. Je lève les yeux au ciel en soufflant. « Pitié, je m'en contre-fiche de votre mariage. » surtout que nous, nous sommes une des plus grandes agences et je ne me souviens pas de sa tête. Quand je vois un visage, je le retiens toujours. Ce qui veut dire que soit je ne travaillais pas encore quand il s'est marié ou soit il a été voir une autre campagne, ou pas du tout en fait. Donc oui sorry, je m'en fous de ton alliance, je m'intéresse juste à mes clients. Bon tout ça devenait de plus en plus barbant et j'avais envie de me distraire un peu, et de lui montrer que je peux avoir du pouvoir sur lui si je veux.  Je décide alors de jouer la carte de la manipulation en glissant mon pied sur ses attributs. Ni vu ni connu, il faut vraiment se pencher pour remarquer que je ne tenais sur ma chaise que sur une jambe. Me faire pardonner ? Je ne crois pas. « On abandonne ce contrat et je vous laisse l'opportunité de me prendre comme vous voulez. » dis-je en posant mes coudes sur la table, mes mains jointes sous mon menton. Le regard perçant d'un chat, l'agilité d'une panthère. Aucun homme ne m'a déjà résistée alors je ne vais pas abandonner de si tôt avec ce type. Qu'il soit marié ou pas, au moins, ça me fera passer le temps et peut-être que je trouverai quelque chose d'amusant chez lui. « Ce sera notre petit secret, ou plutôt notre petit business à tous les deux. » Je remontais mon pied sur son ventre et je prenais ma coupe de champagne pour en boire une gorgée. Je me penchais par la suite pour lui exposer mon décolleté parfaitement dessiné dans ma robe. Je suis en mode allumeuse et quand j'allume, je te fais l'amour rien que par les yeux. La différence avec vous, c'est que je prends les hommes pour des esclaves. Je sais parfaitement les amadouer et je connais leurs faiblesses.

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() message posté Mer 30 Aoû 2017 - 14:57 par Invité

J’avais souvent à faire à des clients exigeants, mais ce que demandait mademoiselle Halliwell allait au-delà de l’exigence. Elle était tout simplement de mauvaise de foi, ne faisait aucun effort pour conclure ce contrat. Elle n’avait aucun argument valide pour rejeter le travail que j’étais venu lui présenter, pourtant, elle s’obstinait à nier la qualité de ce dernier, s’efforçant de trouver des défauts à mes maquettes. Non, elle n’avait rien à voir avec les habituels clients exigeants que j’avais pu rencontrer jusque-là. Livia Halliwell était différente. Elle, elle se fichait de notre contrat, tout simplement. C’était ce qui m’agaçait le plus, devoir concentrer mon énergie sur quelque chose qui n’aboutirait à rien et tenter de convaincre une personne convaincue qu’elle n’avait pas besoin de nos services. J’avais l’impression de perdre mon temps, en sachant pertinemment qu’elle ne céderait pas. La surprise s’empara de moi lorsqu’elle vient poser son pied sur mon entrejambe. Compte tenu des circonstances, sa réaction était inattendue. « On abandonne ce contrat et je vous laisse l'opportunité de me prendre comme vous voulez. » J’arquai un sourcil, un rire quittant mes lèvres en l’entendant prononcer ces mots. Elle semblait confondre l’agacement avec une quelconque tension sexuelle. La situation m’amuserait presque, si son comportement ne m’exaspérait pas autant. Je voyais clair dans son jeu. Seulement, j’étais ici pour lui faire signer un contrat et je ne comptais pas abandonner aussi rapidement. Je laissai mes doigts glisser le long de sa cheville, dessinant de petits cercles sur la peau nue de cette dernière, sans la quitter du regard. « Qu’est-ce qui vous fait croire que je pourrais être intéressé par votre offre ? » C’était une vraie question. Rien dans mon attitude ne laissait présager que sa proposition pouvait m’intéresser. Je n’avais envoyé aucuns signaux, ne l’avait pas encouragé. Elle me méprisait, je pouvais le voir à sa façon d’agir. Mon regard glissa sur son décolleté, qu’elle exposait avec fierté. Elle était douée, je ne pouvais pas le nier. C’était un jeu dangereux auquel elle voulait jouer. Dans tous les cas, elle serait perdante. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction d’arriver à ses fins. Je relevai les yeux vers elle, un sourire aux lèvres, avant de repousser son pied. « C’est tentant, mais je ne suis pas ce genre d’homme. Et j’ai une vie sexuelle plus que satisfaisante. » Le visage de Lydia s’imposa dans mes pensées en prononçant ces mots. Je ne suis pas ce genre d’homme. J’essayais de m’en convaincre, mais sa présence dans ma vie prouvait le contraire. Seulement, elle était la seule. La seule que j’acceptais de laisser entrer dans ma vie. Livia n’aurait pas ce privilège. Je bu une gorgée de whisky avant de reposer le verre sur la table. « On peut reprendre où nous en étions ? » Demandai-je, en arquant un sourcil.  

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