"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici despair, hangover and extasy + romy - Page 2 2979874845 despair, hangover and extasy + romy - Page 2 1973890357
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despair, hangover and extasy + romy

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() message posté Dim 5 Mar 2017 - 22:18 par Invité

two roads diverged in a yellow wood. sorry i could not travel both and be one traveler, long i stood and looked down one as far as i could to where it bent in the undergrowth. Je venais de rompre notre promesse. Le silence était un coup de poing dans la gorge, un shot brûlant d’extasy qui se consumait sur mon coeur. Je pensais qu’on était différents. Romy, dis-moi que tu m’fais confiance. Suis désolé. Il fait froid et j’arrive plus à bouger. J’fais semblant quand jt’embrasse. J’fais semblant que le rush m’fait encore tripper mais y a plus d’effet maintnant. J’augmente la dose mais j’ressens plus notre bonheur. Noel, c’était pour les cons. La drogue m’aidait à voler, à effleurer un autre aspect de ces festivités. Dingue, brillant, fantastique. A quoi bon ? Je n’arrivais pas à séparer le réel et l’illusion. Je regardais la silhouette de Jenny. Son ventre semblait se distendre sous la lumière. Serait-ce possible qu’elle soit enceinte ? Que cet enfant soit le mien - rien qu’à moi. Parfois, je voulais avoir quelqu’un à qui parler. Quelqu’un capable de comprendre. De justifier mes négligences pour moi. Mais ce n’était qu’une analogie. J’étais l’ombre qui étouffait le soleil. La nuit qui tuait le tournesol. Je grimaçai en chancelant entre les meubles. Mon esprit se noyait dans le déclin. Pendant un instant, je me sentais écoeuré. Mamma, est-ce que je dois l’épouser pour faire amende? J’ai pas envie d’être un imbécile. C’est juste comme ça. La terre s’était arrêtée de tourner. Ma vie était finie sur un rail, tellement fin, qu’il m’était impossible d’en aspirer tous les cristaux. On était tous assis sur la table. Le dîner devenait froid. Je me sentais navré pour tous les plats gâchés. Je pinçai les lèvres en hochant nerveusement la tête. Je ne voulais pas attendre. Neuf mois, c’était assez pour oublier. Pour espérer qu’elle m’oublie. Je n’étais pas prêt à aimer - j’avais déjà tout donné pour Romy. Je n’étais pas responsable ou contentieux. Et mes mains. Oh mon Dieu, rouler les joints et les couches-culottes. C’était tellement fatiguant. J’étais malade de terreur. Je suffoquais dans la crainte, la pure vérité. J’avais grave merdé. La déception se reflétait sur le visage de ma mère, au creux de ses paupières brillantes. La gifle encerclait ma mâchoire. Je n’osais pas toucher ma joue. Je n’osais pas soulager la douleur. Jenny demeurait immobile. Je me mordais la langue pour réveiller mes sens. « Vince on pourrait avoir une famille. Tu veux voir j’ai ramené une photo de mon écho? On connait pas le sexe encore. Mais regarde. » Sa voix grinçait dans mes oreilles. Je m’éloignais alors qu’elle me tendait le cliché. Ce n’était pas mon rôle. Je n’étais pas un hypocrite - seulement un imbécile qui couchait avec la première venue. Romy s’agitait à mes côtés. J’anticipais déjà ses malaises. Les pensées noires qui cheminaient autour de son expression sage. Je le savais depuis longtemps, sa relation avait Camille avait brisé sa confiance. Il était si facile de trouver un équilibre. «Vous m'excusez mais je crois que... que j'ai oublié quelque chose à l'appartement. Du vin. Oui.» J’esquissai un sourire incertain. Elle se pencha tristement vers mon menton. Joyeux Noel. Je ne valais que ça. Je la laissais s’éloigner vers l’étage. Je lui avais proposé de partir - j’avais pensé à la porte mais je l’imaginais déjà au bord de la fenêtre, les cheveux virevoltant contre le vent. Les bras étendus comme des ailes majestueuses. Ma fée défoncée. Je regardais les cendres du vase que j’avais cassé. Le feu avait englouti la porcelaine et toutes mes déceptions. Je me redressai afin de m’avancer vers le vestibule. «’Man, j’dois la rattraper. Fais c’que tu veux. Excuse Jenny. J’adorais te promettre la lune mais parait elle est faite d’fromage. Y a de fortes chances j’me fasse un croque monsieur. Casse toi tu perds ton énergie. Fais toi un fixe et détend toi meuf.» J’ouvris la porte afin de me presser dans le jardin. Je pouvais la croiser sur la route, l’étreindre encore pour lui rappeler que notre évidence n’était pas qu’une blague. Je me tournais vers les lampadaires sans l’apercevoir. Je secouais les bras en criant son prénom mais les sifflements du vent étouffaient mes tentatives. La pluie se frayait un chemin sur les couvertures enneigées de la chaussée. Elle se transformait en flocons au contact de ma peau. Je frissonnai en ébouriffant ma frange. Je voyais la voiture mais aucun signe de Romy. Je grognai en m’adossant à la portière puis je levai la tête vers le toit de la maison. «Rom. Si t’as pas les couilles d’sauter pourquoi t’es perchée en haut? J’adore la vue d’en bas - T’as pas remis ton string coquine.» Me moquai-je en enlevant mon manteau. Je m’approchai des arbustes afin de les couvrir. «Viens j’pars avec toi. Faut chercher l’vin. J’ai récupéré ton sac dans l’buisson.» J’esquissai une moue enfantine. Elle me manquait terriblement mais cette distance, cette vision exacte, semblait si pertinente. On s’éloignait. Bien sûr, je n’avais pas ma place sur le perchoir. J’étais l’étoile de trop. Et clairement, je voyais la lune à travers les plis du tissu. «Ecoute. Peut-être j’aurais pas l’courage d’le dire après. J’croyais ne pas savoir pourquoi j’taimais. J’me disais c’est l’habitude de t’avoir tout le temps mais c’est l’contraire. T’es là tout l’temps alors me suis pas rendu compte. Romy, j’t’aime parce que si t’es pas là j’ai l’impression d’mourir. J’revois l’insigne tous les jours jusqu’à ce que t’apparaisse. Et si tu penses que je choisis Jenny à cause d’la grossesse t’es juste idiote. T’es pas obligée d’exprimer. J’ai compris t’es une handicapée sentimentale. Mais si tu veux passer Noel avec moi glisse sur la rampe et fais gaffe aux vices. Ton fiancé presque sobre attend. » Déclara-je en montrant le sol.
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() message posté Mar 7 Mar 2017 - 23:33 par Invité

two roads diverged in a yellow wood. sorry i could not travel both and be one traveler, long i stood and looked down one as far as i could to where it bent in the undergrowth. Je regardais la soupe de la Mamma comme la constellation. Du bout de la cuillère, je cherchais notre étoile. Mais je ne la trouvais pas. Elle ne brillait plus assez fort. L'éclipse Jenny éteignait notre romance. Notre démence. Le regard perdu, j'entendais seulement cette voix haut perchée. Les fluctuations de sa respiration me faisaient mal.Elle vibrait contre mes os. Mais ce n'était pas elle qui ne respirait plus. C'est moi. Il n'y avait plus assez d'oxygène. Pas assez de  place pour moi. J'y arrive pas Vince. J'sais bien que je t'ai dis que j'serais là. Mais c'est trop dur quand ton avenir se dessine sans croiser mon chemin. Le flash de la photo de famille m'aveuglait. Je n'en faisais pas partie. Je me mordillais la joue pour ne pas hurler. Les rendre sourds. Je n'avais qu'une envie. Tendre la main. Attraper celle de Vince et la serrer aussi fort que possible. Lui faire mal. Comme il me faisait mal. Mais il me semblait trop loin. a l'autre bout du monde, perdu dans la galaxie « Vince on pourrait avoir une famille. Tu veux voir j’ai ramené une photo de mon écho? On connait pas le sexe encore. Mais regarde. » c'était la détonation de trop. La cuillère m'échappait. Le bruit résonnait dans mes oreilles. Et maintenant. Je deviens sourde mon coeur battait si fort qu'il semblait s'étaler contre le sol et elle le piétinait avec ses bottes boueuses. toi tu sais pas que Mamma aime pas ça. Qu'il faut enlever ses chaussures dans l'entrée, parce que ça ruine le parquet Si je n'avais pas su retrouver son regard le long de l'entrée, j'ancrais mes yeux dans les yeux l'espace de quelques secondes. Je voulais me raccrocher à un fil. Mais il n'y en avait pas. Il y'en avait trop. Alors je ne trouvais rien. Vince était perdu dans les conventions silencieuses que lui imposaient sa mère, la religion. T'es qu'un menteur. Tu m'as toujours dis qu'on était au-dessus. Que c'était pour ls grands. Les autres alors je me levais de table après avoir trouver une excuse. Sans originalité. Il le savait. Je ne perdis pas de temps. Je m'élançais dans les escaliers, laissant ma main couler contre le bois massif avec le besoin incessant et sécurisant de sentir que je ne tomberais pas sous le poids de la situation, écrasée par son nouveau tour de taille. Il me semblait que les marches étaient plus nombreuses. Nous les avions descendue à deux, dans l'incertitude enfantine. Les yeux remplit d'idéaux, mais je les montais seule. Confrontée à la réalité. La porte de la chambre s'écrasait contre le mur, poussé par la hâte. Submergeais par les souvenirs, je pris le temps de respirer les hypothèses. Vince était l'illusionniste, à chaque fois que j'étais piégée par son regard vermeille, je devenais idiote. Il arrivait à me faire croire que l'Himalaya n'était qu'un cassis qu'on pouvait franchir. Je jetais mon sac par la fenêtre prête à remonter le temps. Prête à descendre le long du lierre. Comme avant. Mais j'étais prise de vertige. Parce qu'avant, il était là. Je regardais le vide. La pluie s'écraser avec force contre le sol. Le visage orientait vers le ciel, je laissais les cieux pleurer notre perte. Les larmes des dieux glissaient contre mon derme. Elle sillonnaient les creux de mon visage pour glisser contre mes courbes. A nouveau, je me penchais vers le vide, les paupières clauses. «Rom. Si t’as pas les couilles d’sauter pourquoi t’es perchée en haut? J’adore la vue d’en bas - T’as pas remis ton string coquine.» je sursautais aux vibratos de sa voix.  J'ai pas peur ! C'est la ménopause. J'avais besoin de m'aérer l'entre jambe. Tu peux pas comprendre soufflais-je en ouvrant les yeux. Je soulevais les pans de ma robe comme pour me ventiler.  T'vois. Là ça va mieux  soufflais-je en lui servant un grand sourire, faux et rapide. «Viens j’pars avec toi. Faut chercher l’vin. J’ai récupéré ton sac dans l’buisson.»  Les gouttes s'étaient transformées en flocons. Je tendais la main pour les faire prisonnier puis je haussais les épaules sans oser croire à ses mots. M'fais pas croire que le lapin va sortir du chapeau. Ecoute. Peut-être j’aurais pas l’courage d’le dire après. J’croyais ne pas savoir pourquoi j’taimais. J’me disais c’est l’habitude de t’avoir tout le temps mais c’est l’contraire. T’es là tout l’temps alors me suis pas rendu compte. Romy, j’t’aime parce que si t’es pas là j’ai l’impression d’mourir. J’revois l’insigne tous les jours jusqu’à ce que t’apparaisse. Et si tu penses que je choisis Jenny à cause d’la grossesse t’es juste idiote. T’es pas obligée d’exprimer. J’ai compris t’es une handicapée sentimentale. Mais si tu veux passer Noel avec moi glisse sur la rampe et fais gaffe aux vices. Ton fiancé presque sobre attend. »  je voulais crier. Je voulais sauter. L'embrasser. Lui dire que je l'aime. Mais rien ne sortait. Non. Le monde avait arrêté de tourner lorsque mes prunelles avaient accroché les siennes. Je secouais les épaules en soufflant. Puis je riais. Je riais parce que la lourdeur de ses mots me rendaient légère. T'es qu'un petit con. J'te déteste criais-je en attrapant mes cheveux, le rire toujours au bout des lèvres.  Tu me dis ça maintenant. Tu joues au Roméo, tu me prends pour Juliette. Tu me dis de sauter. Mais je suis bloquée ! J'ai peur. J'ai envie de me pisser dessus. C'était plus facile avant  soufflais-je en regardant le vide qui nous séparer.  Tu me rattrapes pas vrai ?! Dis le !  mes mains étaient moites. Ma salive glissait dans mon gosier avec lenteur. Okay. Un .... Deux...  mais je n'attendais pas le trois. J'avançais un pied, puis l'autre et je tombais. Je tombais pour mieux le rejoindre. Si au départ je sentie ses bras me serrer, la chaleur de son corps épouser mes courbes, l'instant d'après, il faisait froid. Nos silhouettes s'étaient dessinés dans la neige. Je tendis le bras ,posant ma main sur son visage. Je sentie son sourire se dessiner sous la pression de mes doigts. Je voudrais bouger. Mais j'ai tellement de neige dans le cul qu'il va falloir déblayer le chemin avant  riais-je en tournant le visage vers le sien. La pureté des flocons se déposaient contre sa peau. Je souriais devant la vision angélique. Je me penchais sur lui, enlevant l'un d'entre eux, posé sur ses cils.  t'aimerais pas que je sois amoureuse de toi Vince ... je regardais ses yeux, laissant ma silhouette enneigé se poser contre la sienne.  mais tant . C'est trop tard  soufflais-je dans le creux de son oreille. Et les étoiles venaient de se rallumer. Parce qu'il venait de prononcer les mots. Parce que malgré tout, il était celui en qui j'avais le plus confiance. Il n'était pas Camille. Je pouvais sentir son coeur battre à travers le tissus, à travers le temps. Mes mains glissaient contre ses joues, j'appuyais contre ses fossettes puis j'embrassais ses lèvres. Les courbes de ses traits épousèrent les miennes avec naturel. C'est plus que l'amour. C'est de la magie. Je souriais puis je me redressais en lui tendant la main. Viens, on a une bouteille de vin à ouvrir  

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