"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici take me back home. (finley) 2979874845 take me back home. (finley) 1973890357
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() message posté Lun 6 Mar 2017 - 13:41 par Invité
"Fin, viens me chercher. S'il te plaît, pose pas de questions. Viens. Je t'attends."

Tu raccroches aussitôt tandis que les cris fusent derrière toi. Tandis qu'ils t'expliquent une énième fois combien tu es un fille indigne, combien il ne t'aime pas, parce qu'il n'y a qu'eux qui t'aiment vraiment. Ils t'expliquent comment ils avaient de meilleures attentes pour toi, pour ta vie. Que tu aurais pu épouser un homme bien, avec un bon métier. Quelque chose de plus sérieux que gérant de sex shop. Tu ne voulais pas que Fin l'entende, pas encore. Tu ne voulais pas l'inquiéter non plus, tu regrettes déjà de l'avoir alerté parce que tu le connais. Tu sais que ça va être encore pire s'il débarque, tu sais ce que c'est quand il se met en colère, mais tu as besoin de lui, c'est ton pilier. Et puis il sait déjà parfaitement ce que tes parents pensent de lui, un petit branleur arrogant. Ils le lui avaient déjà dit. Et c'est vrai qu'il l'était. Avant. Mais toi tu l'as toujours soutenu. Toujours. Coûte que coûte. Jusqu'à lentement te détourner de ta famille. Eux qui tiraient la gueule le jour de ton mariage. Qui n'étaient même pas là pour la naissance de ton fils. Leur petit-fils dont ils se désintéressaient totalement. "Ma famille c'est eux. Mon mari et mon fils. Que ça vous plaise ou non ça changera pas !" tu le leurs avais dit. Mais ça n'y changeait rien. Ils criaient tout aussi fort que toi. Ta mère surtout. Parce que ton père lui, restait silencieux, indigné mais silencieux.

Tu secouais la tête, passablement agacée par tous ces propos. Tu te demandais ce qui t'avais pris de venir, déjà contrariée par le fait qu'ils n'avaient pas daigné convier ton mari et ton fils. Qui fait ça ? Mais tu étais venu quand même. Tu avais fait l'effort, même si tu savais comment ça allait finir. Tu en avais l'habitude. Toujours les mêmes désaccords, les mêmes reproches. Et tu te promettais chaque fois que c'était la dernière, cette fois encore, mais tu finissais toujours par revenir quand ils te rappelaient. Tu pardonnais toujours. Comme tu lui avais souvent pardonné à lui aussi. Mais tu ne viendrais plus, cette fois tu étais décidée. Tu ne voyais d'ailleurs plus depuis longtemps ce qui t'unissaient à eux. Tu ne les voyais plus que comme des étrangers, aigris et malheureux. Tu aurais voulu les secouer, leur dire que c'est ta vie, que tu en fais ce que tu veux, quitte à la gâcher. Mais tu l'avais déjà fait. En vain. Ils s'en fichaient de toute façon. Tu enfilais rapidement ton perfecto de cuir, ayant quitté la zone de conflit depuis un moment déjà. Tu voulais juste qu'il arrive et qu'il te ramène à la maison. Tu voulais juste la paix, toi qui avait horreur des conflits mais ça n'arriverait pas. Pas avec eux. Et ton seul répit tu le trouvais auprès des deux hommes de ta vie.
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() message posté Mar 7 Mar 2017 - 12:00 par Invité
Je soupire, appuyant sur l'écran tactile afin de verrouiller le téléphone. Je ne sais même pas pourquoi elle a tenu à y aller, à ce dîner familial. Elle sait, que ses parents haïssent ce qu'elle est devenue, et la famille qu'elle s'est choisie. Je porte mon téléphone à la poche arrière de mon jean, avant de déambuler de toute ma carrure vers la chambre de la chair de ma chair. Cet ange endormi dont je suis tombé sous le charme dès l'annonce de son existence. Blotti contre une couverture de laine douce, tétant une sucette en caoutchouc de couleur vive, et bercé par son applique au son réconfortant, Sloane dormait.  

Je n'avais pas le coeur à la réveiller, mais il ne pouvait en être autrement. Lentement, je prenais en main, le tout petit corps du nourrisson. Il ne pesait rien, parfois, j'avais peur de le briser, par la force que parfois, je ne savais pas gérer. Mais cette douceur qu'il m'inspirait, semblait parfois altérer mes doutes et mes craintes, pour ensuite les faire disparaitre comme si elles n'avaient jamais existé. Je dévalais les escaliers aussi rapidement que possible avant de poser délicatement Sloane sur la banquette arrière, avec son petit fauteuil sécuritaire, et moi, à l'avant, fis vrombir le moteur afin d'aller chercher la femme qui m'avait toujours été destinée.

Et pendant que je traverse Londres au volant de ma petite voiture noire, j'observe tour à tour la route et mon rétroviseur, afin de voir mon gamin s'émerveiller des couleurs des feux de signalisations, et des phares des véhicules environnants. Et je pense, je pense aux parents de Solana, je pense à notre première rencontre, eux et moi. Je me souviens de ce salon dans lequel je m'étais assis, droit comme un piquet, tandis qu'ils me jugeaient de leur regard amers. La première fois que je les avais rencontré, j'étais déjà tel que j'étais, et leur fille, elle, était en phase de devenir comme moi, une oeuvre d'art humaine. Je me souviens des questions insupportables auxquelles ils m'avaient confronté. Les questions du style "Et qu'espérez-vous vivre avec ma fille ?" ou encore "Êtes-vous sérieux dans cette relation ?" et il y avait aussi "J'espère que vous allez arrêter la drogue et ne pas en faire prendre à Solana !?" Je n'avais pas su quoi répondre à ces questions. A l'époque, j'avais juste voulu baiser leur fille, et m'en aller, comme je le faisais d'habitude. Une relation sérieuse ? A l'époque, jamais de la vie. Notre relation avait commencée à être réellement une relation lorsque je l'avais demandée en mariage, deux ans plus tôt. Mais quand je revenais dans le passé, il fallait dire que je fuyais cette fille le plus possible, car elle était ancrée en moi, déjà à ce moment là.

Je m'arrêtai sur le trottoir en face de la maison des parents de ma femme lentement. Pris l'enfant dans son fauteuil avec lenteur afin de ne pas le réveiller de nouveau. Avança à moitié à reculons dans l'allée pour enfin pénétrer sous le perron et frapper trois fois sur la porte en bois. Je soufflai. Sa mère vint ouvrir. Elle m'observa longuement, puis son regard pivota vers l'enfant, qu'elle ne regarda qu'une demi seconde avant de faire la grimace. L'enfant ne la répugnait pas vraiment, ce qui la répugnait était l'idée que sa fille avait pu passer sous mes doigts, l'idée que sa fille s'était emmêlée à mon corps sous les draps. "Bonsoir. On est venus chercher Solana." Elle pivota, me laissa entrer, et j'avançais vers la salle à manger où je saluais le père, puis planta mes yeux dans ceux de mon aimée. "Tout va bien ? J'ai pensé que quelque chose était arrivé, tu semblais perturbée."
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() message posté Mer 8 Mar 2017 - 13:18 par Invité
Tu attendais, et c'est quelques minutes t'avais paru être une éternité. Et puis la sonnette finit par retentir et dans un soulagement tu bondis pour aller ouvrir. Ta mère te bloqua aussitôt le passage, comme pour te faire comprendre qu'elle était chez elle, que c'était à elle de répondre à la porte. Même si elle savait très bien qui se trouvait derrière. Tu retournais alors dans la salle à manger, n'adressant pas la parole à ton père toujours assit là. Tu attendais juste que, comme un sauveur, il vienne te délivrer de cette situation. Encore une fois.

Tu entendis sa voix à la porte et tout de suite ça allait mieux. Et quand il arriva finalement dans la même pièce, le découvrant avec ton fils, son petit corps toujours endormi dans son porte-bébé, tu ne pu t'empêcher de te sentir nulle. Nulle de l'avoir fait se déplacer, d'avoir troublé le sommeil de ton fils, ton bébé, de lui infliger ça. Il t'en fallait si peu souvent pour te sentir comme une mauvaise mère. Comme si tu n'assurais pas. Tu lui caressais doucement la joue, un peu pour t'excuser, puis tu revenais poser les yeux sur ton mari. Tu lui pris la main, ayant ce besoin de sentir son contact pour t'apaiser. "Je veux juste partir d'ici" que tu lui répondais, tandis que ta mère fixait vos mains entrelacées, vos mains recouvertes de tout ces tatouages qui la débectait. Ils t'avaient vu petit à petit transformer ce corps qu'ils t'avaient donné pour devenir celle que tu étais à présent. Mais le pire pour eux avait été ce tatouage ésotérique que tu avais fait faire par le père de Fin sur ton joli visage. Ca avait été à leurs yeux comme l'affront ultime. "C'est pas nous qui la mettons à la porte" que ton père se sentit obligé de répliquer. Un peu quand même. Tu ne te sentais plus la bienvenue, comme à mille lieux de leur monde à eux. Et c'était le cas à vrai dire. Ils ne faisaient plus partie de ta vie. "C'est tout comme".

Tu pris ton sac à main et le porta à ton épaule assez rapidement, pensant qu'il était encore temps de fuir tant que ton fils avait les yeux encore clos, tant que le ton n'était pas encore assez monté pour le réveiller. Tu tires un peu ton mari pour lui faire comprendre que c'est le moment d'y aller. "Faut pas que Sloane se réveille" et puis tu ne veux pas non plus que ton mari s'en mêle parce qu'il dirait tout pour te défendre, et tu ne veux pas que ça dégénère, pas avec ton fils dans la même pièce. Tout ce que tu attendais c'était de te retrouver dans votre maison, avec ces deux êtres que tu chéris et qui t'apporte tant de bonheur.

Tu ne ferais plus jamais l'erreur de les laisser pour revenir ici, c'était ta seule certitude, tu te le répétais en boucle. Et ça te rendait folle qu'ils aient le culot de critiquer ce que tu étais, ce que tu avais construit, cet homme que tu avais choisi. Ca te rendait folle qu'ils regardent ton fils comme une erreur, comme une chose qu'il n'aurait pas du être. De quel droit ils pouvaient se sentir à même de savoir ce qui est bien pour toi ? Ils t'avaient clairement mise en garde peu avant ton mariage : "tu es en train de faire l'erreur de ta vie" aussi simplement que ça. Et chaque seconde de plus sous leur toit te rebalançait tous leurs mots désobligeants en plein visage. Tu bouillonnais de l'intérieur mais tu ne voulais pas craquer, pas devant ton enfant.
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