Aaron ▲ She knows what i think about and what I think about, one love two mouths, one love one house, no shirt, no blouse, just us you find out.

Aaron, il est temps de partir ! Treize ans. Cela faisait treize ans que j'habitais ici. Treize ans que j'avais le sang Londonien et treize ans que je ne voulais pas quitter ce sol qui était le mien. Beaucoup de personnes disent que Londres c'est bien mais son temps est son seul et principal défaut. Bizarrement, lorsque j'avais treize ans et que mon père m'avait annoncé que nous devions déménager aux Etats-Unis, le temps pluvieux était le cadet de mes soucis. A vrai-dire, même si j'avais longtemps rêvé d'explorer les côtes Américaines, je ne voulais pas m'en aller. Je ne voulais pas laisser tout ce que j'avais construit en ma pauvre vie d'enfant et de petit enfant pré-pubère. J'avais des amis ici. J'avais une histoire, mon histoire. Et j'avais Maura... Maura, c'était ma meilleure amie. Nous étions voisins et nos parents s'entendaient très bien. Il était inévitable pour nous de ne pas être ami. Et malgré nos différences, nous nous entendions très bien. A croire qu'être différent ça rapprochait pas mal. Mais voilà, ma principale raison pourquoi je ne voulais pas partir, c'était elle. Je ne voulais pas l'abandonner. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'à cette époque-là, j'étais fou amoureux d'elle. Vous me direz, c'était une amourette d'enfance, rien de très important. Et en fait, je n'en sais rien. A cause de mon déménagement, je n'ai jamais pu explorer la chose et j'ai été obligé de refouler ses sentiments en m'éloignant de cette belle blonde vénitienne. N'empêche que, je regrette toujours autant ce déménagement même si, j'ai vécu des choses incroyables aux Etats-Unis...

Aaron, va parler à la brune là-bas, j'te paris que t'es pas capable de nous ramener son numéro ! C'est comme ça que tout à commencé avec elle. Elle était cette fille que tout homme comme moi croirait inaccessible. Et pourtant. Elle avait été si mignonne quand je suis allé la voir tout penaud en essayant tant bien que mal de la draguer même si, il ne fallait pas se voiler la face, j'étais terriblement nul. Et pourtant, elle m'avait trouver chou et elle avait décidé de m'accorder une chance. Alors après ça, on s'est revu pour boire un verre. Puis, nous avons eu un second puis un troisième rendez-vous. Et finalement on s'est embrassé pour finir par sortir ensemble. Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer une personne comme je l'aimais. Enfin, je ne savais pas vraiment, c'était un peu nouveau pour moi. J'ai certes eu quelques copines et avec quelques conseils de Maura, j'ai su m'en occuper comme il fallait mais il fallait se rendre à l'évidence. Je n'avais jamais réussi à les aimer comme j'aurais du. A vrai-dire, cette brune que j'avais rencontré banalement avait réussi à me faire oublier les sentiments que j'éprouvais pour Maura. C'est dingue de dire qu'il m'a fallut des années pour l'oublier et c'est sans doute ça qui m'a éloigner de ma meilleure amie d'enfance. D'en aimer une autre qu'elle. Mais ainsi allait la vie. Maintenant, j'étais fiancé à cette fille et je comptais bien me marier avec elle. Or pour cela, il fallait que je retourne à Londres, la ville de mon enfance, la ville de ma vie. Car malgré ma vie aux Etats-Unis, elle n'égalera jamais celle que j'ai vécu à Londres. Et il était temps pour moi d'affronter ma meilleure amie. De la revoir même si, cela pouvait signifier refaire surface à des vieux sentiments oubliés...