"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 2979874845 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
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Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love

Anonymous
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 15:51 par Invité

   
Othilia Eleanore Lindström

   
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Elle est née sous le nom de Svensson, puis elle a rencontré un homme il y a déjà quelques années, qu'elle a fini par épouser et aujourd'hui elle répond surtout au nom de Lindström PRÉNOM(S) : Othilia est son prénom. Ou Othie pour les intimes. Mais elle aime bien, c'est joli c'est doux et original. Et puis surtout, c'est suédois. ÂGE : Elle a trente neuf ans, mais n'allez surtout pas lui dire qu'elle se fait vieille, elle risquerait, dans sa grande délicatesse, de vous mordre  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Elle est née le 21 décembre 1977 dans la jolie ville de Sundsvall dans le centre de la Suède, sur la côte de la mer Baltique NATIONALITÉ : 100 % made in Sweden. Suédoise de son père mais aussi de sa mère STATUT CIVIL : Mariée à un homme qu'elle aime depuis son adolescence et qu'elle continue d'aimer comme au premier jour MÉTIER : Journaliste pour le Dagens Nyheter (un journal suédois) en tant que correspondante TRAITS DE CARACTÈRE : Eparpillée – Sûre d’elle – un peu trop originale – Maladroite – souriante – un brin collante – impulsive – rigolote – extrêmement curieuse – franche – attachante – de bonne compagnie – à l’écoute – sensible – distraite – attentionnée – compliquée – fidèle – respectueuse – loyale – rêveuse – bavarde – compréhensive – coquette. GROUPE : On my bicycle.

   


   
My style, my life, my name

   
1. Othie est ce genre de personne qui accumule les bêtises et les gaffes dues aux inattentions 2. Elle évite de mettre des talons trop hauts les jours de pluie, inutile de dire qu’elle a hésité à les abandonner en Suède lorsqu’elle et son cher et tendre ont pris la décision de venir s’installer à Londres. 3. Sa saison préférée est l’hiver, et sa naïveté la pousse à croire que c’est parce qu’elle est née le jour de l’hiver. 4. Elle est extrêmement curieuse ce qui lui permet par contre d’être parfaite dans son travail. 5. Elle a honte de dire que son premier amoureux à l’école primaire était sans nul doute le mec le plus dégueulasse de son école. D’autant plus qu’elle l’a revu trente ans plus tard, et qu’il est toujours aussi dégueulasse le pauvre. . 6. Elle est ce genre de journaliste carrément chiante qui pose les questions qu’il ne faut pas, au mauvais moment 7. Elle danse très mal, mais ça ne l’empêche pas de se montrer en spectacle quand vraiment l’heure est grave. 8. Elle n’a jamais compris le principe de boire un verre d’eau à l’envers lorsqu’on a le hoquet. Inutile de préciser qu’elle a déjà tenté, et que ses fringues ont bien été noyés, eux, mais pas son hoquet. 9. Instagram, ça l’éclate presque autant que sa fille. Si pas plus. 10. Elle a laché l’idée de lisser ses cheveux avec un lisseur afin d’éviter d’y perdre un doigt, cramé par cet objet de malheur 11. La dernière fois qu’elle a angoissé, c’est en essayant un hoverboard et a fait le tour du pâté de maisons sans comprendre comment l’arrêter. Elle se voyait déjà devoir faire une cascade à la McGyver. 12. Elle aime travailler avec un fond de Bruce Springsteen 13. Othie elle adore lire, c’est une véritable passion et a toujours encouragé son époux dans ses projets relatif à l’édition et l’écriture. 14. Elle est fière de sa fille, c’est son joyaux le plus précieux 15. Elle aime faire de la pâtisserie, mais il y a presque autant de farine sur elle que dans sa préparation. Et que dire de l’état de la cuisine… 16. la Laponie est à ses yeux « the place to be » et puis que dire du soleil de minuit ? 17. L’homme qu’elle a épousé est le seul qu’elle a aimé dans sa vie et elle l’aime toujours autant d’ailleurs. 18. Othie elle ne se prend pas vraiment au sérieux, bien qu’elle sait l’être dans les moments que le nécessitent. 19. Elle aime les chevaux, elle aime l’équitation et elle en fait depuis bien longtemps. 20. Elle ne peut pas s’empêcher de chanter dans la douche, et même si elle ne connait pas les paroles, elle continue en yaourt. D’ailleurs, sa meilleure performance est avec la chanson asereje de Las Ketchup, y’a qu’à demander vous allez être scotché 21. Elle est fière d’avoir pu interviewer Justin Bieber. Non sérieusement, trop fière alors qu’elle ne savait même pas de qui il s’agissait avant de l’avoir en face d’elle. 22. Elle a cette faculté de passer du coq à l’âne en un temps record. 23. Elle a déjà perdu son alliance dans les cuvettes des WC lors d’une soirée où elle tenait les cheveux d’une de ses copines en train de vomir. Elle a menacé sa copine de lui fourer la tête dans le vomis si jamais elle tirait la chasse avant qu’elle ne récupère son alliance (qu’elle a désinfecté une bonne quinzaine de fois), mais inutile d’en parler à son bien aimé. 24. La première fois qu’elle a mis les pieds à Londres, elle s’est perdue et s’est retrouvé dans un skouat où elle a supplié Aleksander de venir la chercher alors qu’elle était incapable de lui expliquer où elle se trouvait exactement : elle n’a pas le sens de l’orientation. 25. Quand elle est dans un moment d’angoisse, elle colle des post-it partout sur les meubles de la cuisine pour être sûre de ne rien oublier.  26. Elle aime le rose, mais pas n’importe quel rose et surement pas le rose Barbie.  27.  Elle est mal à l’aise quand sa propre mère lui claironne à longueur de temps ô combien elle trouve qu’Aleks a beaucoup de charme.

   
PSEUDO : Kim * PRÉNOM : Kim ÂGE : Toujours aussi vieille PERSONNAGE : inventé  AVATAR : Zooey Deschanel. CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : ça fait quelques mois maintenant CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: Oui, j'ai Mini Adams & Meluzine  Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 2637431331


   

   
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Anonymous
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 15:51 par Invité
At the beginning


Moi, je crois qu'on garde toute sa vie, en soi, l'enfant qu'on a été. On a beau l'habiller de sérieux, de principes, de responsabilités ou d'insouciance, il est là, et vous regarde de son regard d'avant. Vous ouvrez la fenêtre, il passe ; il sommeille dans cette odeur, danse derrière les yeux fermés, rit entre les larmes et quand on l'attend le moins, un vent le porte jusqu'au coeur.


Metallica ; Nothing else matters
Elin et Arvid Svensson se sont mariés un beau matin d’été 1971 à l’église de Gustav Adolf, au plein centre de Sundsvall en Suède. Déjà installés depuis quelques années dans une petite maison sans prétention et pourtant aménagée avec soin par Elin, c’est avec le sourire qu’en ce samedi matin, ils se sont unis devant leurs familles respectives, mais surtout devant dieu. Ils aspirent depuis plusieurs mois déjà à une vie simple mais heureuse. De toute façon, ils ne pourraient faire autrement : elle est institutrice, il est pêcheur. Pas vraiment de quoi se laisser bercer d’illusion, mais eux ça leur convient. Parce qu’ils s’aiment et leur vie sans être un exemple de richesse sera, ils l’espèrent, le bonheur à l’état pur. A cette époque, la religion était encore bien présente et l’un comme l’autre y croyait dure comme fer. Aller à l’église prouve qu’ils sont de bonnes personnes, qu’ils inculqueront de vraies valeurs à leurs enfants plus tard et qu’eux-mêmes en feront de même avec leurs propres enfants. C’est du moins l’espoir qui nourrit Elin et Arvid, l’espoir d’une vie parfaite, de la réussite à leurs yeux. Quelques jours à peine après cet heureux événement dont leur famille parlait encore, ils reprirent leur quotidien comme si de rien n’était. Les moments de doutes mêlés à cet amour nouveau qui se consume un petit peu chaque jour. Elin aime les enfants, et les enfants l’adorent. Leur apprendre la vie, mais pas seulement c’est à ses yeux quelque chose de valorisant. Quant à Arvid, le large lui permet toujours autant de s’évader, de se changer les idées et de se rendre compte que depuis tout ce temps la vie dont il rêve, il est en train de la vivre pleinement. Et puis parfois le soir, lorsqu’ils se retrouvaient après une longue journée de travail, ils se rendaient compte que ces rêves de liberté et de bonheur sont devenus réalité. Ils sont chez eux et ils s’aiment comme au premier jour. Rien ne pouvait être plus parfait.

Arctic Monkeys ; Why'd you only call me when you're high
1973 changea une partie de la vie des Svensson. Vivant toujours dans cette jolie petite maison aux volets bleu et au paysage suédois à en couper le souffle, un beau matin de printemps une petite Mathilda vit le jour. Le sourire se lisait sur le visage d’Elin épuisée mais radieuse, alors que son mari les larmes aux yeux s’empressa de serrer sa fille contre lui. Elle était en bonne santé et avait les yeux bleus, ceux de son papa et dans cette famille, Mathilda était la bienvenue, tant attendue, aimée et choyée par tout ce petit monde guettant cet évènement avec beaucoup d’impatience. De retour chez eux avec cette nouvelle petite fille, Elin fut heureuse de voir que même ses élèves ne l’avaient pas oubliée. Que mêmes ces enfants avec qui elle passait un bon nombre d’heures avaient pensé à elle durant ce dur mais magnifique moment et pendant que sa petite princesse reprenait des forces au beau milieu de l’après-midi, elle prit le temps de lire chaque petit mot que lui avaient laissé ses élèves. Et puis les dessins, elle pouvait presque en reconnaitre l’artiste qui se cachait derrière. Tout ça la mettait en joie, faisant couler sur ses joues rosies une ou deux larmes de joie. Elin réalisa la vie qu’elle vivait peut-être trop simple au goût de certains, mais pour rien au monde elle n’avait espéré plus que ce qu’elle avait : une fille en bonne santé merveilleuse, un mari présent et aimant et un endroit cosy représentant à la perfection l’esprit de leur petite famille. C’est dans ce cadre rassurant et plein d’amour que grandit cet enfant. Après plusieurs mois, Elin reprit le chemin de son travail avec beaucoup de hâte sans aucune grande inquiétude à l’idée de laisser sa fille dans les bras de sa propre mère : elle faisait une merveilleuse grand-mère, ça ne faisait pas de doute.

Linkin Park ; One more light
Cette enfant de quatre ans désormais continue de grandir dans un climat d’amour et de grande protection. Ses parents mettent un point d’honneur de lui apprendre à se contenter de ce qu’elle a. Elle n’est pas pourrie gâtée, elle n’a peut-être que deux ou trois poupées pour elle s’amuser et, pour le moment elle s’en contente. Mathilda elle aime jouer dehors, courir dans les grands espaces verts, se refaire un monde dont elle seule a la clé. Elle y laisse entrer ses parents, parfois, mais elle préfère pourtant jouer toute seule et puis lorsqu’elle reconnait au loin le bateau de son père se diriger droit vers la rive, cette petite fille aux long cheveux blonds bouclé, accoure en criant à tue-tête que son père est de retour. En la regardant, on pourrait dès lors croire qu’elle n’a plus eu l’occasion de lui sauter dans les bras depuis des lustres et pourtant, ça ne fait que quelques heures, tout au plus. De la fenêtre de leur cuisine, Elin suit sa fille avec un air bienveillant. Elle n’est pas à l’abri de trébucher sur une pierre se dit-elle. Ou de s’emmêler les pinceaux. D’avoir la tête dans les étoiles ou encore de se laisser emporter par sa fougue. Finalement elle-même sort sur le pas de la porte, accueillant son mari et leur fille. Son ventre rebondit annonce un nouvel heureux évènement qu’Elin a hâte. Une deuxième petite princesse, une deuxième petite sœur que Mathilda a hâte de rencontrer et que du haut de ses quatre ans elle promet de protéger et d’aimer.

Roo Panes ; Lullaby love
La deuxième grossesse d’Elin se passa sans aucune embûche particulière. Ils voyaient encore leurs amis, qui les félicitèrent chaleureusement pour cet évènement. Ils installaient petit à petit la chambre de leur seconde petite fille et la pièce qui servait de bureau à Elin serait désormais aménagée pour accueillir cette deuxième petite princesse. Ne roulant pas sur l’or, les Svensson réutilisèrent ce qui avait déjà servi pour Mathilda. Leurs parents se proposaient pour les aider financièrement et ainsi pouvoir offrir autant de confort à leur deuxième enfant, mais Arvid refusait catégoriquement. Il voulait mener sa barque seul avec sa femme et jusque maintenant, ils y étaient parvenus. Il n’y avait donc pas de raison pour que ça change, pensa-t-il. Etre un homme de famille c’était ça aussi. Pouvoir gérer n’importe quelle situation d’une façon comme d’une autre et puis, ils avaient gardé le nécessaire de maternité autrefois acheté pour Mathilda. Pourquoi auraient-ils donc besoin d’aide ? Arvid rentrait avec des petites attentions pour sa femme : des fleurs, des petits gâteaux suédois. Elin continuait de le regarder avec ce même amour alors qu’en retour, il l’embrassait sur la joue, puis sur les lèvres et s’asseyait contre elle dans le canapé avant de la serrer contre lui. Leur avenir était plein de promesses et ils attendaient patiemment ce jour où leur fille décidera de pointer le bout de son nez. Au mois de décembre, le 21 exactement, Elin fut amenée à l’hôpital pour mettre au monde son deuxième enfant et une petite Othilia Eleanore Svensson vit le jour. Ses parents, les larmes aux yeux, la serrèrent contre eux. Arvid appela ses beaux-parents pour leur faire entendre la douce voix de sa seconde petite fille. Quant à Mathilda, elle criait de joie à l’idée de rencontrer sa petite sœur. Une promesse que son père lui fit dès le lendemain, lorsqu’aussi bien Elin qu’Othilia auraient récupéré quelques heures de sommeil. En ce jour d’hiver, la famille Svensson était comblé et le seul regret qu’avait Arvid était probablement de ne pas pouvoir présenter cette merveilleuse famille à ses propre parents.

Walking on cars ; Speeding cars
En grandissant, Othilia s’est vite prise d’amour pour ses grands-parents. Si sa sœur semblait beaucoup moins proche, elle aimait y passer les après-midis, ils faisaient partie intégrante de sa vie. Sa grand-mère était douce et gentille ; elle aimait cuisiner et lui parler de la Suède, mais surtout de la Laponie :  cette région boréale reprenant la Norvège, la Suède et la Finlande. C’est aussi d’après la légende, l’endroit où vit le père Noël, cet homme en rouge pour lequel Othie éprouve une grande curiosité. Chaque soir, la brunette aux grands yeux bleus se penche sur le rebord de la fenêtre et les yeux rivés vers le ciel étoilé, elle espère chaque soir voir ce ciel bouger de jolies couleurs vertes, bleues, rouges parfois ou rosées. Sa grand-mère lui a déjà parlé des aurores boréales et cette enfant d’à peine cinq ans espère toujours en voir une avant d’aller se coucher. Alors elle attend là, patiemment jusqu’à ce que la voix de son père vienne la sortir de ses rêveries « Othilia ? Il est temps d’aller se coucher ma princesse. » Othilia se retourna vers son paternel alors que ce dernier s’approchait lui aussi de la fenêtre, curieux de voir ce qui pouvait tant intéresser sa fille à l’extérieur. Il remarqua ses yeux fixés vers le ciel, comme si elle attendait quelque chose, jusqu’à ce que la douce voix enfantine de sa fille finit par lui donner la raison de cet espoir qu’il pouvait lire dans son regard « Mais non papa, j’attends le renard. » Son père passa une main protectrice dans la longue chevelure de sa fille et l’observa, tentant de comprendre de quoi pouvait-elle bien parler « Tu as vu un renard dans les environs ? » lui demanda-t-il en s’accroupissant pour s’accouder lui aussi sur l’appui de fenêtre « Mais non ! Mais Titta a dit que les renards lançaient de la neige dans le ciel et que ca faisait venir de jolies couleurs qui bougent, alors j’attends ! » Titta était le surnom qu’Othie aimait donner à sa grand-mère maternelle. Elle y passait tellement de temps que cette dernière prenait beaucoup de plaisir à lui raconter les légendes de Laponie, cette région qui piquait la curiosité de sa petite fille. Othilia voyait en cette région un endroit remplit de neige, mais surtout la maison du père Noël, avec ses lutins et ses cabanes remplies de jouets « Ma chérie, on n’est pas assez loin dans le haut de la Suède pour voir tout ça, mais un jour tu iras, tu verras. » finit-il par lui dire sur un ton rempli de tendresse. Il attrapa sa petite dernière pour la coucher dans son lit avant de lui souhaiter une bonne nuit en lui déposant un baiser sur le front. En refermant la porte de sa chambre, Arvid repensait à cette légende, racontant l’histoire des renards polaires parcourant les plaines et montagnes enneigées de la Laponie. De leur queue, ils balaieraient la neige s’envolant dans le ciel pour créer de magnifiques aurores boréales tout au long de leur chemin. Tout ça n’est bien sûr qu’une simple légende, mais l’idée que sa fille semble y croire dur comme fer le touche, mais Arvid sait que cette naïveté ne durera pas, alors il en profite tant qu’il le peut encore.

Lana Del Rey ; Young and Beautiful
En grandissant, les promesses qu’avaient fait Mathilda alors qu’elle n’était encore qu’une enfant de 4 ans n’avaient plus aucun sens. Si elle lui avait promis de l’aimer et de la protéger, tout au long de son enfance, Othilia fut traitée tout autrement par son ainée. Les jouets lui appartenant, la petite cadette de la famille devait demander la permission à sa sœur pour pouvoir les utiliser et bien souvent, Mathilda refusait, prétextant vouloir y jouer elle aussi. Dans sa grande naïveté, Othie n’avait jamais imaginé qu’il s’agissait là de la pure méchanceté, ou encore de l’égoïsme simplement. Mais à force de grandir et de se souvenir, Othie se rendit compte de ce sentiment « de trop » qu’elle avait souvent éprouvé. Elle n’était que la petite dernière à qui on donnait les vêtements usés alors que sa sœur, elle, avait les nouveautés. Elle n’en voulait pas à ses parents, mais voyait en ces gestes un cruel manque d’amour, peut-être un peu de jalousie aussi. Sans doute était-ce une des raisons pour lesquelles elle préférait passer son temps chez ses grands-parents. Là-bas elle avait des jouets pour elle avec lesquels elle pouvait s’amuser sans demander la permission. Là-bas, elle pouvait faire de la pâtisserie avec sa Titta et écouter ses nombreuses histoires qui la faisaient rêver. Là-bas elle avait toujours le sourire aux lèvres et lorsqu’il était temps de retourner chez papa et maman, une boule se formait dans le creux de son estomac, jusqu’à la prochaine fois. Au fond, tout au long de son enfance, les meilleurs souvenirs qu’elle avait étaient lorsqu’elle passait le temps avec sa grand-mère qui l’aimait et lui apportait tellement d’amour qu’elle aurait même pu entendre les battements de son cœur, et se laisser bercer dans les bras réconfortant de cette grande dame.

Alors qu’elle vient tout juste d’avoir douze ans, leurs parents leur annonce qu’ils déménagent pour Stockholm. Elin semble être mutée dans une plus grande école et pourtant, elle ne gagnera probablement pas plus. Quant à Arvid, il laisse tomber la pêche pour une usine pharmaceutique. Un boulot qu’il n’aime pas, mais il n’a pas vraiment le choix pour pouvoir continuer à subvenir aux besoins de sa famille. Refusant catégoriquement de rester à rien faire, c’est probablement la seule place qu’il ait trouvée. Les filles quant à elles entrent dans un nouveau lycée où elles pourront faire de nouvelles connaissances, et commencer une nouvelle vie. Une vie différente, dans une ville différente également et pourtant elles s’y plaisent. Othilia aime son nouveau lycée, elle s’est déjà faite plusieurs amies. Ses grands-parents lui manquent beaucoup mais ils lui ont promis de lui écrire, comme ils ont également promis de venir les voir et puis elle, elle pourra toujours y aller pendant les vacances. Oui, cette pensée l’enchante, alors en attendant elle profite. A ses quatorze ans, Othilia vit une de ses premières expériences : elle est invitée à sa première « boum ». Autant dire que ça l’angoisse, mais l’idée de demander des conseils à son ainée lui sort vite de la tête. Un tant soit peu angoissée, ses copines la rassurent et c’est habillée d’une jolie robe et de talons dont elle n’a pas l’habitude qu’elle s’y rend. Son père lui demande de rentrer pour vingt-trois heures, ce qu’elle promet et à peine arrivée chez cette personne fêtant son anniversaire ce soir-là, elle se rend compte que ces « boum » sont loin des fêtes d’anniversaires à ballons de baudruche et serpentins, gâteaux et collations pour enfants comme elle se l’était naïvement imaginé. Les gâteaux sont remplacés par des chips et pizza, le jus de fruit par de l’alcool et les sucettes et bonbons par les clopes et autres saloperies dont elle ne veut pas connaitre le nom, d’ailleurs. Autant dire que ce nouveau monde dans lequel elle pénètre l’effraie un peu, mais doucement, elle découvre.

A cette boum, de la musique des années 80 bat son plein. Les gens profitent et s’amusent et Othie en fait tout autant. Dans un coin de la pièce, elle écoute à moitié ce que lui disent ses amies. Ses grands yeux bleus se posent sur un peu tout et tout le monde, mais surtout sur un seul garçon. Il a du charme, il est beau mais jamais elle n’oserait aller vers lui ne serait-ce que pour le saluer. Ou bien elle s’y pointera et totalement aphone sur l’instant, restera là à le regarder sans plus rien savoir dire. Pas même un simple « Salut ». Il la prendrait pour une folle à lier et elle n’aurait plus que ses jambes pour s’enfuir en courant de cette soirée. Finalement, la brunette est entrainée sur la piste de danse avec ses copines. Pas sure d’elle et encore moins avec ses talons, elle se laisse cependant tentée. La danse c’est pas son fort, mais il suffit juste de bouger un peu d’un coin à l’autre, non ? Respecter le rythme de la musique et se la jouer décontracté. Se lâcher un peu, lui avait dit une des filles présentes. Ce qu’elle fit, un peu trop même puisqu’en perdant l’équilibre, Othie s’emmêle les pinceaux et termine sa chute sur cette table basse où sont déposés des verres remplis, des plateaux de chips et même des assiettes en carton sur lesquels des morceaux de pizza à moitié entamés refroidissaient. Si elle ne s’est pas retrouvée avec de la pizza collée sur elle, elle a néanmoins fusillé sa robe avec les boissons sans parler des verres qui ont fini leur course sur le carrelage, et en mille morceaux. Les yeux rivés sur elle, Othie sent le rouge lui venir aux joues, pire encore quand elle voit les yeux de ce garçon la regardant comme si elle était un Alien venu d’une autre planète. Ou bien simplement d’une espèce de grosse maladroite pas foutue de mettre un pied devant l’autre sans risquer de blesser quelqu’un, ou encore de faire de la casse. Lorsqu’elle se releva, elle prit ses jambes à son cou et sortit prendre l’air. Il était hors de question qu’elle retourne à l’intérieur, elle préférait encore se choper la crève et attendre la fin de la boum pour finalement rentrer chez elle et finir sa vie dans son lit, morte de honte.

Ed Sheeran ; Perfect
Ce garçon qu’elle trouvait si charmant, on l’appellera Aleksander et si elle pensait avoir réduit à néant la moindre chance de peut-être l’intéresser à cette soirée, il semblerait qu’en fait, elle avait un peu sauvé les meubles. Othie ne savait pas vraiment de quelle façon et encore aujourd’hui elle l’ignorait, mais les jours, les semaines ou encore les mois se sont écoulés et au fur et à mesure, une proximité s’est installée. Les moments passés avec lui ne cessaient de faire grandir des sentiments encore inconnus qu’elle apprenait petit à petit à apprivoiser. Dans tous les cas, la sensation lui plaisait, ne voulant y mettre fin. En 1992 Othilia est avec Aleksander depuis plusieurs mois. Aujourd’hui ils ne se sont pas vu, mais elle doit le voir ce soir. Elle jette son sac, comme à son habitude, dans l’entrée de la maison pas vraiment satisfaite de sa journée d’école, mais qu’importe elle en aura une bien meilleure le lendemain. Othilia rejoignit sa chambre quand elle croisa Mathilda à qui elle n’adressa pas vraiment la parole. Non pas qu’elles se faisaient la tête, mais tout simplement parce qu’elles n’avaient pas rien à se dire ; elles ne vivent pas vraiment dans le même monde. Finalement, après s’être changée, apprêtée la brunette quitte à nouveau la maison. Sa mère est bien trop occupée dans ses corrections alors que son père, lui, est déjà parti travailler pour une longue nuit, avant de peut-être le recroiser le lendemain. Elle rejoignit Aleksander au lieu de rendez-vous fixé la dernière fois qu’ils se sont vus. Elle a toujours ce sourire maladroit sur les lèvres à chaque fois qu’elle le voit, oubliant la journée passée en cours. Ce qu’elle devait faire pour le lendemain passait au second plan, et le fait que sa sœur est à ses yeux aussi détestable qu’aigrie lui sort totalement de la tête. Ce soir-là, il n’y a plus que ce garçon qu’elle fréquente, qu’elle aime probablement, et qui arrive sans trop de mal à lui faire oublier la journée passée.

Le moment que s’apprêtait à vivre Othilia aurait dû être inoubliable, mais d’une toute autre façon. La première fois dans la vie d’une fille, c’est un moment qu’on redoute, mais qu’on garde malgré tout en mémoire. Et si la brunette avait beaucoup d’espoir quant à ce moment, elle aurait pourtant aimé que sa maladresse la laisse tranquille. Sans doute un peu trop angoissée ou précipitée dans ses mouvements qu’elle essayait de contrôler pour se noyer dans ce flot de tendresse, d’un geste brusque, elle castra involontairement son petit ami, réduisant à néant cette atmosphère qu’ils avaient plus ou moins réussi à détendre. Confuse alors qu’Aleksander se tordait de douleur, Othie récita un chapelet d’excuses tout en essayant de se faire pardonner par des attentions particulières et une tendresse quasi excessive. Cependant, en relevant brusquement la tête, elle lui flanqua un coup de boule à deux doigts de lui casser le nez. Ne sachant plus ou se mettre, l’adolescente se retint de pleurer, honteuse de ce qu’elle venait de faire vivre à ce garçon pour qui elle éprouvait des sentiments sincères. A nouveau elle se lança dans une avalanche d’excuses alors qu’Aleks semblait sursauter à chaque fois qu’elle tenta de le toucher. Blessée, mais pourtant compréhensive, elle passa le reste de la soirée bouche fermée, n’osant plus rien dire ni faire. Elle hésitait entre partir en courant, de nouveau, ou bien continuer à s’excuser en tentant de se justifier, bien qu’aucune explication ne pouvait réellement exempter son geste pourtant intentionnel. Finalement, elle pencha pour la première option. Les jours suivants, Othie opta pour des détours en passant tous les matins et tous les soirs devant la maison de son petit ami pour y glisser une enveloppe comportant un simple « Désolée » indiqué dessus avec l'espoir que ça effacerait sa maladresse. Encore.


John Legend & Lindsey Stirling ; All of me
En janvier 1993, le 26 précisément, Othilia vit un autre moment important dans sa vie : la naissance de leur petite fille ; une jolie petite Eden. Si depuis ce jour douloureux qu’a subi Aleksander, de l’eau a coulé sous les ponts, le temps ne les a pas séparés pour autant. Aujourd’hui heureux parents, bien que précoces, ils savent qu’à tout juste seize ans pour elle et vingt-et-un pour lui ils vont devoir mettre de côtés certains autres moments de complicité de leur vie de couple, mais surtout leur jeunesse pour se consacrer pleinement à cette petite princesse. Heureusement, Othie peut compter sur ses parents, mais persuadés que la jeune maman a belle et bien provoqué cette grossesse dans l’espoir de jouir de la richesse de son petit-ami en se mariant une fois sa majorité atteinte, les parents d’Aleksander eux, y voient un simple profit à cette situation. Une accusation qu’Othie a du mal à accepter, étant donné le trop plein d’amour qu’elle éprouve pour Aleks depuis maintenant plus de deux ans. Si elle espère que cette naissance consolidera leur couple, elle ne peut s’empêcher d’éprouver de l’appréhension quant à ce que choisira vraiment son compagnon comme avenir.

En choisissant Othie et Eden, Aleksander tire un trait sur ses parents et toute l’aide qu’il aurait pu avoir de leur part. Il met également ses études de côtés pour se consacrer à l’écriture alors qu’Othilia essaie de gérer son nouveau statut de mère, mais aussi ses études et de temps en temps, son petit boulot de serveuse dans un café qui ne fait pas d’elle une femme riche, mais qui aide néanmoins financièrement. Ses parents à elle tentent eux aussi d’apporter leur pierre à l’édifice mais n’étant pas eux-mêmes très riches autant dire que les moyens restèrent limités. La suédoise préfère pouvoir se débrouiller toute seule et assumer la vie qu’elle a choisie, et si parfois les journées semblent plus difficiles à vivre, les gazouillis et les petits sourires que commencent à leur faire Eden avec le temps ne fait qu’apporter du baume au cœur de cette jolie petite famille. A ses dix-huit ans, Othilia entre dans une fac de Journalisme alors qu’Aleksander poursuit son désir d’écrivain. Elle l’encourage, tout comme elle est elle-même motivée à mener à bien ses études. Eden quant à elle grandit vite et pourtant, malgré le travail que lui demandent ses études lorsqu’elle rentre, elle ne perd pas une seule minute de temps à passer avec cet enfant jusqu’à l’heure du coucher. C’est un rythme qu’elle doit adopter, mais finalement elle s’y habitue et arrive même à y prendre goût.

Toujours l’année de ses dix-huit ans, Othie épouse son bien aimé et père de leur fille. Désormais majeure, elle est heureuse de porter le nom d’Aleksander avec l’espoir de ne jamais le perdre comme ils se le sont promis le jour de leur mariage. C’est un jour qu’elle garde en mémoire, qu’elle garde au chaud dans son cœur et qui lui font comprendre que malgré les difficultés qu’ils ont pu traverser, et qu’ils traverseront peut-être encore, cet idylle continuerait encore et elle espère, toujours. Face au Maire, elle a promis de l’aimer jusqu’à son dernier souffle et si pour certains il ne s’agirait là que de simples paroles, Pour Othilia c’est une belle promesse. Désormais, elle répondra au doux nom d’Othilia Eleanore Lindström.


Justin Timberlake ; Mirrors
Au fil des années, cette petite famille reste pour autant soudée. Othilia termine ses études avec brio en arrivant à concilier sa vie de famille du reste. Cet homme qu’elle a épousé il y a plusieurs années déjà est toujours le pilier de sa vie, non sans leur fille désormais âgée de 16 ans. Eden est au centre de leur vie, déjà déterminée et totalement passionnée par la danse. Une passion dont Othilia en ignore la provenance, mais après l’avoir déjà vue danser à quelques-uns de ses cours, elle sait que sa princesse est douée et probablement a-t-elle trouvé sa voie. L’idée de vouloir entrer à la Royal Ballet School de Londres a rapidement fait son chemin dans la tête de cette petite tête brune et si dans un premier temps, Othie avait trouvé cette idée totalement folle rien qu’à l’idée de devoir peut-être abandonner sa fille dans un pays qui n’était pas le leur, ils ont vite trouvé une solution au problème.

C’est comme ça qu’en 2008, les Lindström ont pris la décision de changer de vie, mais aussi d’air. Adieu la Suède, bonjour Londres quant à Eden, elle n’est que plus heureuse de pouvoir s’inscrire dans cette école qui lui a demandé beaucoup d’effort pour y parvenir. Othilia, quant à elle est devenue une de ces journalistes correspondantes gardant toujours un lien avec son pays natal et Aleksander, lui a réussi à trouver sa vitesse de croisière en tant qu’écrivain. Après toutes ces années, Othie voit en ce changement de vie un nouveau souffle et aujourd’hui, en 2017 elle a joyeusement réussi à s’intégrer dans cette nouvelle ville si différente de la Suède et, toujours heureuse, toujours souriante c’est avec les habitants de Londres qu’elle partage sa bonne humeur, sa joie de vie, mais aussi sa maladresse.



On ne partage pas sa vie avec quelqu'un parce qu'il est gentil, mais parce qu'il vous fait vibrer, rire, parce qu'il vous emporte sans vous retenir, parce qu'il vous manque même quand il est dans la pièce d'à côté, parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu'il aime vos défauts autant que vos qualités, parce que le soir en s'endormant on a peur de la mort, la seule chose qui vous apaise est d'imaginer son regard, la chaleur de ses mains.


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Jake O. Cavendish
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 15:53 par Jake O. Cavendish
zooey Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1922099377 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1922099377
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1942225346 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
n'hésite pas si tu as des questions Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 3744571258
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 15:54 par Invité
Re-bienvenue Dame Lindström Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1447661588

J'approuve ce choix d'avatar à 3000% Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 3877719739
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 15:56 par Invité
oh tiens new girl Arrow
(re)bienvenue à la maison toi Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
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Lola Barnett
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 16:10 par Lola Barnett
Rebienvenue. Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
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Alycia Hemsworth
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 16:24 par Alycia Hemsworth
Zooey, le choix parfait. Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 878725457
Re-bienvenue. Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1922099377 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357 Bon courage pour cette fiche. Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 2941632856
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 16:44 par Invité
super choix Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 208687334
(re)bienvenue parmi nous Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 2941632856 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 16:49 par Invité
Merci Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 3744571258 Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1498679005
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() message posté Dim 1 Oct 2017 - 18:27 par Invité
Re bienvenue Cause if we don't find money, then what we got honey is just enough, we got some rich love 1973890357
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